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La sécurité sanitaire de l’alimentation en eau potable Gray, 21 septembre 2015 Gevigney et Mercey, 24 septembre 2015 ARS de Franche-Comté Vos interlocuteurs : Unité Territoriale Santé Environnement de la Haute-Saône 11, boulevard des alliés CS 10215 70004 VESOUL Tel : 03 84 78 53 18 Mail : [email protected] ARS de Franche-Comté Plan de la présentation • Le contexte de l’alimentation en eau en Franche-Comté • Les risques sanitaires liés à la consommation de l’eau • La procédure d’autorisation : périmètres de protection et distribution de l’eau • Les traitements de l’eau • Suivi sanitaire : • Le contrôle sanitaire de l’ARS • La surveillance de l’exploitant : hygiène et maintenance des • installations La gestion des non-conformités 3 Le contexte de l’alimentation en eau en Franche-Comté Un grand nombre de captages (1 223 captages dont la moitié en zone karstique) Un faible regroupement intercommunal pour assurer la gestion de l’alimentation en eau : des unités de distribution de petite taille, des moyens financiers et humains limités (802 UGE et 1 003 UDI, 81% des UGE en régie, 84% des UDI ont moins de 1 000 hab.) 4 Plan de la présentation • Le contexte de l’alimentation en eau en Franche-Comté • Les risques sanitaires liés à la consommation de l’eau • La procédure d’autorisation : périmètres de protection et distribution de l’eau • Les traitements de l’eau • Suivi sanitaire : • Le contrôle sanitaire de l’ARS • La surveillance de l’exploitant : hygiène et maintenance des • installations La gestion des non-conformités 5 Les risques sanitaires liés à la consommation de l’eau Les sources de dégradation de la qualité de l’eau • Au captage : - Naturelles (As, F, Fe, Mn, turbidité, microbiologie, agressivité) Environnementales (pesticides, nitrates, microbiologie) Eaux usées urbaines (microbiologie, nitrates, résidus médicamenteux) Industriels (chronique, accidentelle) • A la production : - Produits liés au traitement (Al, Fer, THM, chlorites, bromates) Nature des matériaux (CVM, HAP) Stockage (microbiologie) • A la distribution : - Nature des matériaux (Pb, Cu, Ni, CVM, HAP) Transport (microbiologie, retours d’eau) 6 Les risques sanitaires liés à la consommation de l’eau • Risque microbiologique : risque aigu et immédiat - Bactéries, virus, parasites - Epidémies / populations sensibles - Vulnérabilité des petites UDI • Risque physico-chimique : risque chronique potentiel - Arsenic, Pesticides, nitrates, plomb, résidus médicamenteux, HAP… Pathologies associées : • saturnisme d’origine hydrique • cancers (ex : canalisations en PVC / CVM / angiosarcome hépatique) • perturbations endocriniennes 7 Plan de la présentation • Le contexte de l’alimentation en eau en Franche-Comté • Les risques sanitaires liés à la consommation de l’eau • La procédure d’autorisation : périmètres de protection et distribution de l’eau • Les traitements de l’eau • Suivi sanitaire : • Le contrôle sanitaire de l’ARS • La surveillance de l’exploitant : hygiène et maintenance des • installations La gestion des non-conformités 8 Réglementation relative à la protection des captages et à l’alimentation en eau potable • L’utilisation d’une ressource en eau pour alimenter du public en eau potable fait l’objet d’un arrêté préfectoral - Portant déclaration d’utilité publique de la dérivation des eaux (CE) et de l’instauration - des périmètres de protection (CSP) Autorisant la production et la distribution de l’eau en vue de la consommation humaine (CSP) Autorisant le prélèvement d’eau dans le milieu naturel (CE) • Cet arrêté est pris au vu des dispositions du : - Code de la Santé Publique (CSP)(L1321-1 à L1321-10 et R1321-1 à R1321-61) - Code de l’Environnement (CE) (L214-1 à 6 et L215-13) - Code de l’expropriation pour cause d’utilité publique • Conditions préalables : - Respect des limites de qualité pour les eaux brutes - traitements adaptés à la qualité des eaux brutes 9 Les différents types de périmètres de protection 10 Les trois types de périmètres de protection R T F • Le périmètre de protection immédiate (PPI) (protection de l’ouvrage contre malveillance, surface faible, acquisition foncière, surveillance et entretien, cas des PPI satellites) • Le périmètre de protection rapprochée (PPR) (hydrogéologie, débit d’exploitation, pollutions ponctuelles et accidentelles, cas des PPR satellites, interdictions et réglementations) • Le périmètre de protection éloignée (PPE) (facultatif, réglementations) 11 Publicité de l’arrêté préfectoral • Affichage en Mairie (pendant 2 mois) • Notification individuelle (à chaque propriétaire de terrain compris dans le PPR) • Insertion au recueil des actes administratifs (par la préfecture) • Inséré dans les documents d’urbanisme (par les collectivités) 12 Avancement de la protection en Franche-Comté Fin 2014 : 65 % des captages étaient protégés Doubs : 61 %, Jura : 69%, Haute Saône : 62%, Territoire de Belfort : 95% Particularité : 41% des captages de la Région sont situés en Haute-Saône 13 Plan de la présentation • Le contexte de l’alimentation en eau en Franche-Comté • Les risques sanitaires liés à la consommation de l’eau • La procédure d’autorisation : périmètres de protection et distribution de l’eau • Les traitements de l’eau • Suivi sanitaire : • Le contrôle sanitaire de l’ARS • La surveillance de l’exploitant : hygiène et maintenance des • installations La gestion des non-conformités 14 Le traitement de l’eau : ses principes • La collectivité responsable de la distribution d’eau doit, afin de réduire ou d’éliminer le risque de non-respect des limites de qualité après la fourniture, prendre toute mesure technique appropriée pour modifier la nature ou la propriété des eaux avant qu’elles ne soient fournies (R.1321-44) • Les produits et procédés de traitement doivent être suffisamment efficaces et il ne doivent pas être susceptibles de présenter un danger pour la santé humaine ou d’altérer la composition de l’eau (R.1321-50). • La collectivité responsable de la distribution de l’eau utilise des produits et procédés de traitement conformes aux dispositions de l’article R.1321-50. • A l’issue du traitement, l’eau distribuée ne doit pas être agressive ni corrosive (R.1321-55). 15 Le traitement de désinfection • Objectif Destruction ou inactivation des microorganismes présents dans l’eau (algues, parasites, bactéries, virus…) • Procédés de traitement - filtration sur une membrane addition d’un produit désinfectant (chlore) irradiation avec un rayonnement (UV) Cf. dossier participant ou sur le site internet de l’ARS : http://www.ars.franche-comte.sante.fr Puis « Votre santé » Puis « Santé environnementale » 16 Le traitement de désinfection • L’absence de turbidité et de matière organique est une condition préalable nécessaire à une bonne désinfection • Position du traitement de désinfection : Chloration : au niveau du réservoir de tête (temps de contact) ajout de postes de chloration relais si réseau long Trousse de mesure du chlore Désinfection aux UV : en aval d’un réservoir, au plus près du consommateur 17 Le traitement de désinfection Chlore / UV : avantages et inconvénients Chlore Investissement faible Effet rémanent Simple à évaluer par la mesure du chlore Possibilité d’alimentation électrique autonome Inconvénients Nécessité d’un temps de contact suffisant Risque de formation de sous -produits indésirables Efficacité lié au pH et à la température de l’eau Durée limitée d’utilisation de la solution commerciale Avantages UV Aucun goût ou sous -produits Désinfection instantanée Pas d’usage ni de stockage de produits Efficacité impossible à mesurer par tests terrain Cout investissement et exploitation supérieur Raccordement électrique obligatoire Pas d’effet rémanent Dans tous les cas, nécessité d’une étude préalable et d’un avis sanitaire de l’ARS sur le projet. 18 19 Le traitement de la turbidité Pourquoi traiter ? La turbidité compromet l’efficacité de la désinfection Risque épidémique (Cryptosporidium) Vulnérabilité du karst Comment traiter ? En mettant en place une filière de clarification (= Floculation + Décantation + Filtration sur sable ou membrane organique) Quelles exigences de qualité réglementaires ? 1 NTU en sortie de station de traitement 2 NTU au robinet du consommateur 20 21 23 Le traitement des pesticides Quand faut-il traiter ? Lorsque l’eau présente une dégradation récurrente liée aux pesticides Quel procédé ? Rétention des molécules par adsorption sur charbon actif (en poudre ou en grains). Complément souvent indispensable La mise en place d’un traitement doit s’accompagner d’une modification des pratiques d’utilisation des pesticides dans le bassin d’alimentation du captage (concurrence avec la turbidité, certains pesticides ne s’adsorbent pas…) 24 25 Plan de la présentation • Le contexte de l’alimentation en eau en Franche-Comté • Les risques sanitaires liés à la consommation de l’eau • La procédure d’autorisation : périmètres de protection et distribution de l’eau • Les traitements de l’eau • Suivi sanitaire : • Le contrôle sanitaire de l’ARS • La surveillance de l’exploitant : hygiène et maintenance des • installations La gestion des non-conformités 26 Le suivi sanitaire R F Le contrôle sanitaire est mis en œuvre par l’ARS selon les dispositions prévues par le Code de la Santé Publique : Réalisation d’un programme d’analyses annuel : • A la ressource, en sortie de station de traitement et au robinet du consommateur • Prélèvements et analyses réalisés par un laboratoire agréé et par l’ARS • Fréquence des analyses fonction de la population desservie et du débit • Possibilité d’analyses supplémentaires Inspection des installations selon un programme annuel ou en situation d’alerte Cas particulier du CVM 27 La surveillance de l’exploitant L’exploitant d’un réseau doit surveiller en permanence la qualité de l’eau : Un programme de tests et d’analyses en fonction des dangers identifiés que peuvent présenter les installations (autocontrôle permanent de la qualité de l’eau) Tenue d’un fichier sanitaire (à jour, présent dans les installations) Inspection des installations (surveillance des captages et des réservoirs, vérification de l’efficacité du traitement de l’eau…) 28 La surveillance de l’exploitant Entretien et nettoyage de toutes les installations dans lesquelles l’eau transite : Puits, forages, sources, ouvrages de regroupement et/ou de jonction… Réservoirs, bâches de stockage… A noter que les installations de distribution d’eau doivent pouvoir être entièrement nettoyées, rincées, vidangées et désinfectées http://www.astee.org/production/reservoirs-etcanalisations-deau-destinee-a-la-consommationhumaine-inspection-nettoyage-et-desinfection 29 La gestion des situations de non-conformité Si la qualité de l’eau se dégrade (analyse non-conforme, incident pouvant avoir des conséquences pour la santé publique…), la collectivité responsable de la distribution de l’eau doit immédiatement : Informer le maire et l’ARS, Effectuer une enquête pour en déterminer la cause et rapporter ses conclusions au maire et à l’ARS Prendre le plus rapidement possible les mesures correctives et en informer le maire et l’ARS 30 La gestion des situations de non-conformité Si le préfet (ARS) juge que la qualité de l’eau présente un risque pour la santé publique, il peut prononcer une interdiction de consommer l’eau. Dans ce cas, c’est à la collectivité d’assurer l’information et les conseils aux consommateurs et ce dans des délais proportionnés au risque sanitaire (interdiction de consommation = distribution dans les boites aux lettres) Exemples de cas où l’eau peut être interdite à la consommation : importante contamination microbiologique ou chimique, manque d’eau entrainant une dépression du réseau, entrée d’eau polluée dans le réseau par retour d’eau… 31 La gestion des situations de non-conformité Mise en ligne sur Internet (site internet de l’ARS) des non conformités AEP : http ://www.ars.franche-comte.sante.fr/Alertes-Sanitaires.86750.0.html 32 Gestion des non conformités - pesticides 33 Articulation des procédures « périmètres de protection » et «aire d’alimentation de captages» AAC • Captages prioritaires du SDAGE 2016-2021 80 captages en Franche-Comté dont 31 en Haute-Saône • Complémentarité des procédures • La démarche AAC vise les pollutions diffuses - Partenariale, volontariat Possibilité de définition d’un plan d’actions par le préfet par arrêté 34 L’information du public En Mairie Affichage du bulletin d’analyses dans les deux jours ouvrés suivant sa réception (article D.1321-104 du code de la santé publique) Sur la facture d ’eau Une fois par an, une note de synthèse sur la qualité de l’eau, réalisée par l’ARS et envoyée à la collectivité, doit être jointe à la facture d’eau et envoyée à chaque abonné par la collectivité (arrêté ministériel du 10 juillet 1996 modifié) Sur le site internet du ministère de la santé wwww.eaupotable.sante.gouv.fr Sur le site de l ’ARS Franche Comté Le bilan 2009-2011 de la qualité de l’eau est consultable 35 Dispositifs administratifs et techniques pour la sécurité sanitaire des eaux distribuées 36 Merci de votre attention 37 1 Réunion d’information des élus La compétence eau potable Gray, 21 septembre 2015 Gevigney-et-Mercey, 24 septembre 2015 2 • Sandrine ALLAIRE, ARS • Jérôme RAIBAUT, ARS • Nezha LEFTAH-MARIE, ARS • Margaux LOBEZ, ASCOMADE • Muriel TAUVERON, ASCOMADE Déroulement de la rencontre 1. Le captage des eaux et périmètres de protection 2. Les enjeux sanitaires et les traitements de l’eau 3. Le contrôle sanitaire 4. La défense incendie 5. La gestion patrimoniale des réseaux 6. Le financement du service : l’eau paie l’eau 7. Les acteurs de l’eau : interventions régaliennes, techniques et/ou financières 8. Les documents à produire et portée réglementaire 3 4 Réglementation R Suivi règlementaire Technique T Aide technique Financement F Aide financière 5 La défense incendie 6 La défense incendie • Réglementation en vigueur à ce jour Réglementation relative à l’exercice de la compétence • La défense extérieure contre l’incendie (DECI) a pour objet d’assurer l’alimentation en eau des Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS) par l’intermédiaire de points d’eau identifiés à cette fin • Le maire est responsable de la création, de la modification, de la suppression et de l’entretien des points d’eau au titre de ces pouvoirs de police administrative (CGCT) Si l’EPCI est compétente en DECI, le maire peut transférer l’attribution permettant de réglementer la DECI au Président Article L.2212-1 CGCT Loi n°2011-525 du 17 mai 2011 7 La défense incendie • Réglementation en vigueur à ce jour Réglementation technique Postulats de base : Engin de base = motopompe de 60m3/h Durée moyenne d’un sinistre = 2h Corollaire 120m3 d’eau utilisables en 2h disponibles en tout endroit et à tout moment Circulaire du 10 décembre 1951 Circulaire du 20 février 1957 Circulaire du 9 août 1967 La défense incendie • Nouvelle réglementation Décret n°2015-235 du 27 février 2015 relatif à la défense extérieure contre l’incendie Formalise la jurisprudence et reprend les grandes lignes de la réglementation antérieure Clarifie les compétences de chacun Conserve une approche communale Adapte les règles au terrain Détermine une fourchette de ressources en eau disponibles en fonction des risques Définit la notion de points d’eau Définit les opérations de contrôle DECI plus définie par prescriptions nationales les règles sont fixées par arrêté préfectoral et déclinées au niveau communal ou intercommunal Entrée en vigueur du règlement départemental : février 2017 8 La défense incendie Référentiel national Définit principes de conception et d’organisation de la DECI Définit objet des contrôles techniques Fixe modalités d’information entre le SDIS et les services publics de l’eau Règlement départemental Elaboré par le SDIS, en concertation avec les maires et acteurs DECI Fixe règles, dispositifs et procédures pour son département Etabli sur la base de l’inventaire des risques du schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (Sdacr) Arrêté par le préfet, après avis du Conseil d’administration du SDIS Maire ou Président de l’EPCI Applique le règlement départemental Identifie les risques Fixe la quantité, la qualité et l’implantation des points d’eau incendie 9 10 La défense incendie • Impacts sanitaires « Les ouvrages, travaux et aménagements réalisés pour la DECI ne doivent pas nuire au fonctionnement du réseau en régime normal, ni altérer la qualité sanitaire de l’eau distribuée en vue de la consommation humaine. » Stagnation de l’eau dégradation de la qualité de l’eau, risques de développements bactériens, corrosion, modification de la température de l’eau… Réseaux de distribution et ouvrages de stockage doivent être conçus et exploités de manière à éviter une stagnation prolongée de l'eau d'alimentation « Des purges doivent être effectuées aussi souvent que nécessaire, et au moins une fois par trimestre. » Article 7 du Règlement Sanitaire Départemental 11 PURGE PURGE 12 A retenir Jusqu’en février 2017 : 120m3 d’eau utilisables en 2h, partout et tout le temps A partir de février 2017 : • Règlement départemental fixe les règles • Fourchette de quantité d’eau qui doit être disponible en fonction des risques identifiés 13 La gestion patrimoniale des réseaux La gestion patrimoniale • 14 Descriptif détaillé et plan d’actions Rendement moyen réseau eau potable = 80% Pertes dues à : - l’utilisation de l’eau pour la lutte contre les incendies - la consommation d’eau pour le fonctionnement des installations - les fuites du réseau de distribution Amélioration rendement des réseaux constitue un véritable enjeu pour les services publics d’eau potable pour : • Limiter la sollicitation et préserver la ressource en eau • Minimiser les charges de prélèvements et de potabilisation Saint Loup Sur Semouse Volume de pertes en eau moyen = 20% 15 La gestion patrimoniale • Descriptif détaillé et plan d’actions R F Descriptif détaillé des ouvrages de transport et de distribution AEP avant le 31 décembre 2013 Contenu : • plan des réseaux mentionnant la localisation des dispositifs généraux de mesures • inventaire des réseaux : linéaires de canalisations, informations cartographiques, année ou période de pose, catégorie de l’ouvrage, et matériaux utilisés et diamètres des canalisations Mis à jour et complété chaque année en mentionnant les travaux réalisés sur les réseaux Valeur indice de connaissance et de gestion patrimoniale P103.2 & P202.2 (indicateurs RPQS) rend compte de la réalisation de ces descriptifs : un total de 40 points est nécessaire pour considérer que le service dispose du descriptif détaillé Décret n°2012-97 du 27 janvier 2012 Arrêté du 2 décembre 2013 16 La gestion patrimoniale • Descriptif détaillé et plan d’actions Doublement de la redevance pour prélèvement d’eau payée à l’Agence de l’eau si : • Descriptif détaillé et/ou plan d’actions pas établis dans les délais prescrits • Rendement réseaux distribution AEP inférieur au taux fixé par décret, c’est-à-dire : - pour les collectivités urbaines : rendement < 85% - pour les collectivités rurales : rendement < 65 + 0,2 x ILC % Indice linéaire consommation = V moyen consommé usagers + besoins services + ventes (m3) Longueur réseaux hors branchements (km) Formulaire de déclaration du V d’eau prélevé à compter 01/01/2014 : • Indice linéaire de consommation • Indice de connaissance et de gestion patrimoniale réseaux AEP (P103.2) • Rendement du réseau distribution AEP (P104.3) Instruction du 16 juin 2015 Guide « Réduction des pertes d’eaux des réseaux de distribution d’eau potable », Onema, Irstea et ASTEE La gestion patrimoniale • Rendement et pistes de réduction des pertes Avant de définir le plan d’actions, des actions ne nécessitant pas d’investigations complexes peuvent être mises en œuvre : Pour fiabiliser l’évaluation du rendement : F • Rendre les comptages opérationnels : - équiper les points de prélèvement et les points d’entrée et de sortie du réseau de systèmes de comptage - remplacer les compteurs vétustes et/ou déficients - vérifier la cohérence du fichier des abonnés avec la réalité du terrain • Vérifier le linéaire du réseau • Rassembler les connaissances disponibles : plans existants, dossiers des ouvrages exécutés, cahiers de suivi des installations … 17 18 La gestion patrimoniale • Rendement et pistes de réduction des pertes Pour réduire les pertes : • Identifier et supprimer les écoulements visibles : passage au trop-plein d’un réservoir, presse-étoupe mal serré (étanchéité entre l'axe et le corps d'une pompe), soupape de décharge mal réglée, vanne mal fermée ou défaillante… • Rechercher les fuites : campagne de recherche de fuites ciblée sur une partie restreinte du réseau, puis définition de la stratégie d’ensemble F • Mettre en place une sectorisation : délimiter les zones de distribution et les différents étages de pression, puis équiper les points de communication, entre ces différentes zones, de systèmes de comptage identifier le niveau de volume de fuites par secteurs obtenir des données à des échelles temporelles et spatiales plus fines « Guide pour l’élaboration du plan d’actions », Onema, Irstea et ASTEE 19 La gestion patrimoniale • R F Rendement et pistes de réduction des pertes Pour stopper les pertes : réhabilitation / rénovation Obligation continuité de service Outil d’aide à la programmation du renouvellement du réseau : logiciel CASSES de l’IRSTEA (gratuit) Techniques de réhabilitation/rénovation : • Réhabilitation avec tranchée • Réhabilitation sans tranchée : Le tubage L’éclatement Le chemisage continu polymérisé 20 21 La gestion patrimoniale • Rendement et pistes de réduction des pertes Le tubage : introduction d’une nouvelle conduite dans la canalisation à réhabiliter SADE JFM Conseil La gestion patrimoniale • Rendement et pistes de réduction des pertes JFM Conseil L’éclatement : tirage d’une nouvelle canalisation en lieu et place de l’ancienne qui reste dans le sol SADE 22 23 La gestion patrimoniale • Rendement et pistes de réduction des pertes Le chemisage continu polymérisé : introduction dans la canalisation à réhabilité d’une structure souple imprégnée d’une résine durcissant après polymérisation JFM Conseil TELEREP 24 La gestion patrimoniale • DT/DICT DT = déclaration de projet de travaux DICT = déclaration d’intention de commencement de travaux Suite à 4 accidents survenus en 2007 et 2008 lors de travaux de terrassement à proximité des réseaux de gaz les pouvoirs publics ont engagé une vaste réforme relatives aux investigations sur les travaux enterrés Objectifs de la réforme : améliorer la sécurité des chantiers rééquilibrer les responsabilités (accroissement responsabilité du maître d’ouvrage) dématérialisation des données Décret du 5 octobre 2011 Arrêté du 15 février 2012 (application) 25 La gestion patrimoniale • DT/DICT Télé service : Création d’un Guichet Unique Amélioration de la qualité cartographique Plans actualisés Classes de précision A, B ou C Banque de données commune Recensement de tous les réseaux de France Consultation et remplissage obligatoires depuis le 1er juillet 2012 Encadre les techniques de travaux appliquées à proximité immédiate des réseaux Réforme DT/DICT Harmonisation : formulaire DT et DICT Formation des intervenants 01/01/2017 : obligation de disposer d'une AIPR (Autorisation d'Intervention à Proximité des Réseaux) Observatoire pour la mise en commun de retour d’expérience pour une amélioration des bonnes pratiques La gestion patrimoniale • DT/DICT Principaux changements : • Création d’un guichet unique (GU) : www.reseaux-et-canalisations.gouv.fr • Évolution des formulaires CERFA (DT, DICT, récépissé) • Réalisation d’investigations complémentaires si les plans de réseaux ne sont pas suffisamment précis • Sensibilisation et promotion des bonnes pratiques via un observatoire national • Diminution de la responsabilités des entreprises et accroissement de la responsabilité du maître d’ouvrage 4 acteurs : • Le maître d’ouvrage, initiateur de projet de travaux ou d’aménagement • L’exploitant du réseau (eau, électricité, gaz…) • L’entreprise ou l’exécutant de travaux • Le gestionnaire de l’occupation du domaine public 26 La gestion patrimoniale • DT/DICT Déroulement théorique : 1. Le maître d’ouvrage consulte le GU 2. Il obtient la liste des exploitants de réseau présents dans le périmètre de son projet 3. Il adresse ses DT aux exploitants 4. L’exploitant répond à l’aide d’un récépissé, en joignant ses plans de réseaux et leur classe de précision Pour les classes B ou C, des investigations complémentaires (IC) sont nécessaires. 5. Le maître d’ouvrage rédige son dossier de consultation des entreprises (DCE) : DT + récépissé + IC 6. Si entreprise retenue et marché de travaux signé : l’entreprise consulte à son tour le GU 7. L’entreprise adresse ses DICT aux exploitants de réseau situés dans la zone du chantier 8. L’exploitant à 9 jours pour retourner le récépissé. Les travaux ne peuvent pas débuter sans la réception du récépissé de l’exploitant. 9. Le maître d’ouvrage effectue le marquage et le piquetage en fonction des plans 27 28 A retenir Si descriptif détaillé et/ou plan d’actions non réalisés : doublement de la redevance prélèvement de l’Agence de l’eau Réduction des pertes : • Gestion pro-active : sectorisation et recherche de fuites • Gestion patrimoniale : priorisation des interventions ; remplacement/réhabilitation des réseaux DT/DICT : centralisation des données et de la cartographie de tous les exploitants de réseaux dans le Guichet Unique 29 Le financement du service : l’eau paie l’eau 30 Le financement du service : l’eau paie l’eau Les services publics d’eau et d’assainissement sont financièrement gérés comme des services à caractère industriel et commercial • Financement à partir d’une redevance pour service rendu Principe d’équilibre budgétaire : financement du service par la redevance payée par l’usager, contrepartie réelle des prestations fournies Facturation : une part variable + possibilité d’une part fixe Part variable (ou proportionnelle) = Volume réellement consommé par l’abonné Part fixe = charges fixes du service et caractéristiques de branchement Le montant maximal de la part fixe ne peut dépasser, par logement desservi et pour une durée de douze mois, tant pour l’eau que pour l’assainissement, 30 % du coût du service pour une consommation d’eau de 120 m3 (40% pour les communes rurales et touristiques) Article L.2224-1 CGCT Arrêté du 6 août 2007 Le financement du service : l’eau paie l’eau • Financement à partir d’une redevance pour service rendu Redevances pour consommation d’eau et d’assainissement sont : ‒ soit confiées au même organisme et apparaissent sur même facture ‒ soit séparées, dans ce cas exploitant du réseau de distribution d’eau doit transmettre au service d’assainissement éléments nécessaires au calcul de ses redevances La fixation du tarif est une compétence propre de l’assemblée délibérante de la collectivité ou du groupement compétent. Depuis le 1er janvier 2010, le tarif peut être uniforme au mètre cube ou par tranches progressives. La commune peut définir des tarifs par catégorie d’usagers (article L.2224-12-1 CGCT). Mais les discriminations tarifaires entre résidents permanents et secondaires sont illégales. 31 Le financement du service : l’eau paie l’eau • Établissement d’un budget annexe Obligation : ‒ individualisation des dépenses et des recettes du service dans un budget annexé au budget de la commune ‒ équilibre entre les recettes et les dépenses ‒ pour les communes < 500 habitants : budget du service intégré dans le budget général Seules les communes < 3000 habitants peuvent prendre en charge dans leur budget propre des dépenses au titre du service d’eau. Interdit pour les communes > 3000 habitants, sauf à titre exceptionnel (exigences du service conduisent la collectivité à imposer des contraintes particulières de fonctionnement ; fonctionnement du service exige la réalisation d’investissement qui ne peuvent être financés sans une augmentation excessive des tarifs) 32 33 Le financement du service : l’eau paie l’eau • Variation anormale de la facture d’eau Vconsommé > 2 x Vmoyen consommé Usager non informé Sans délai Information usager Usager retourne attestation réparation fuite Usager ne paye pas part excédante : P > 2 x Vmoyen Part excédante déduite de la redevance assainissement 1 mois Usager demande une vérification du compteur Mauvais fonctionnement du compteur Bon fonctionnement du compteur Paiement facture totale Loi Warsmann 1 (loi du 17 mai 2011) – Article 2 Décret du 24 septembre 2012 (application) Le financement du service : l’eau paie l’eau • Gestion des impayés Décision du 29 mai 2015 du Conseil constitutionnel : interdiction pour les distributeurs d’eau de procéder à l’interruption du service pour impayés dans une résidence principale, quelque soit la période de l’année. Réponse à la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de la Saur qui considérait que cet article de loi portait atteinte : - à la liberté contractuelle - à la liberté d’entreprendre - au principe d’égalité devant la loi et les charges publiques Selon le Conseil constitutionnel, l’accès à l’eau « répond à un besoin essentiel de la personne ». La réduction du débit par le fournisseur d’eau est également interdite. Article L.115-3 du Code de l’action sociale et des familles 34 35 Le financement du service : l’eau paie l’eau • Gestion des impayés Fonds de solidarité logement (FSL) : Le fonds de solidarité pour le logement (FSL) accorde des aides financières aux personnes en difficulté pour leur permettre d'accéder à un logement ou de s'y maintenir. Les aides du FSL permettent de rembourser les factures impayées d'énergie, d'eau et de téléphone. Le financement du fonds de solidarité pour le logement est assuré par le département. Une convention est passée entre le département et les représentants de chaque fournisseur d'énergie ou d'eau livrant des consommateurs domestiques préciser les caractéristiques des situations d’impayés qui font l’objet d’une information des services sociaux Décret du 13 août 2008, article 3 36 Le financement du service : l’eau paie l’eau • La médiation de l’eau Saisie par lettre du médiateur La médiation vise à simplifier les relations entre les consommateurs et les services d'eau et d'assainissement. Le recours au médiateur n’est possible que si toutes les procédures internes aux entreprises ont été épuisées. Les parties restent libres d'accepter ou non la solution proposée. 1 mois Médiateur décide de la recevabilité du litige 3 mois Depuis 2013, l’accès au médiateur de l’eau pour les consommateurs est généralisé. A partir de 2016, la médiation sera obligatoire. Avis confidentiel aux 2 parties « Tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable du litige qui l'oppose à un professionnel. A cet effet, le professionnel garantit au consommateur le recours effectif à un dispositif de médiation de la consommation.» Directive 21 mai 2013 Ordonnance n°2015-1033 du 20 août 2015 37 Le financement du service : l’eau paie l’eau Rapport annuel du médiateur, 2014 38 A retenir Equilibre budgétaire : recettes = dépenses Facture = part variable + part fixe Budget annexé au budget général (sauf communes < 500 habitants) Interdiction de couper l’eau et de réduire le débit 39 Les acteurs de l’eau : interventions régaliennes, techniques et/ou financières Réglementation Captage Technique SPE + CD + Agence de l’eau + ARS + DREAL protection Financement CD Assistance définition mesures protection AA et suivi CODERST protection Réglementation Production AEP / traitement Neuf Agence de l’eau CD Financement SPE + appui ONEMA Dossier loi sur l’eau (autorisation ou déclaration ) Agence de l’eau CD CODERST Autorisation de forage (prélèvement et autorisation production) Réglementation Existant Financement Agence de l’eau renouvellement ARS Contrôle sanitaire CD renouvellement Réglementation Neuf SPE + appui ONEMA Dossier loi sur l’eau (autorisation ou déclaration ) CODERST Distribution AEP Financement Agence de l’eau CD Réglementation Existant Financement Agence de l’eau renouvellement ARS Contrôle sanitaire CD renouvellement Administration du service Réglementation SPE (SISPEA) RPQS 40 Les aides techniques • Service d’assistance technique dans le domaine de l’eau (SATE) Assuré par le Conseil Départemental de Haute-Saône Bénéficiaires : - communes rurales (sous condition de potentiel financier) - EPCI < 15 000 habitants ET plus de 50% de la population de communes éligibles suivant les critères ci-avant Convention établie entre Conseil Départemental et chaque collectivité bénéficiaire ‒ collectivité dont la population DGF est inférieure ou égale à 250 hab : 50 €/an ‒ collectivité dont la population DGF est supérieure à 250 hab : 0,20 €/hab/an Contenu de l’assistance technique : protection de la ressource en eau • Aide à la mise en place des périmètres de protection des captages • Aide à la mise en place de programme de préservation de la ressource au niveau des aires d’alimentation de captage 41 42 Les aides financières Bénéficiaires Conseil Départemental de la Haute-Saône Agence de l’eau RMC Communes rurales et leurs groupements Tout le monde A partir du 01/01/2016 progressivement réservées aux intercommunalités Prix de l’eau minimum : 1,00 € HT Prix de l’eau minimum : 0,90 € HT Rendement minimum : 70% Coût minimum : 3 000 € TTC Généralement 30% De 30 à 80% Critères d’éligibilité Taux de subvention Les aides de l’Agence de l’eau peuvent être soumises à des conditions particulières ou plafonnées Les aides financières • Actions pouvant être aidées : Réalisation d’études pour la qualité des milieux Protection des captages Production d’eau potable Organisation et gestion du partage de la ressource Réduction des prélèvements dans les cours d’eau et les nappes Mobilisation de ressources de substitution Etudes de diagnostics des réseaux Travaux des réseaux Construction de réservoirs Gestion durable des services d’eau potable 43 Les aides financières • Cas particulier des communes rurales pour l’Agence de l’eau Dans le cadre d’un partenariat avec le département, aides attribuées pour des actions non éligibles au programme de l’agence ou en complément d’aides : 44 45 A retenir Avant d’engager tous travaux, contacter le Conseil Départemental et l’Agence de l’eau pour déterminer les aides qui pourraient vous être attribuées 46 Les documents à produire et portée réglementaire 47 Le règlement de service • Définition Règlement de service = définit le cadre des relations existantes entre le service et les usagers. Rappelle les obligations légales et réglementaires de l’exploitant et des abonnés Fixe : - les obligations de la collectivité et des usagers, - les modalités d’exercice du service. Remis à l’usager lors de l’accès au service Les prescriptions du règlement doivent être en conformité avec les réglementations en vigueur. Exemple contenu : les interruptions de services, la résiliation du contrat, la procédure de relève des compteurs, les modalités et délais de paiement, la gestion des contentieux, l’établissement et l’entretien des branchements, la gestion des installations privées, etc. Clauses abusives Article L.2224-12 CGCT Le règlement de service • Valeur juridique Adopté par délibération de la collectivité responsable du service et constitue un acte réglementaire de portée collective. Opposable aux tiers : • notification à chaque usager (contrat d’abonnement) • engagement de l’abonné (paiement facture suivante vaut accusé de réception) • publication (par voie d’affichage en mairie ou par publication au recueil des actes administratifs). Toutes modifications du règlement devront, pour être adoptées, suivre la même procédure que le règlement initial. Ces modifications ne peuvent entrer en vigueur qu’après avoir été portées à connaissances des usagers du service. 48 Le règlement de service • Diffusion du règlement L'exploitant remet à chaque abonné le règlement de service ou le lui adresse par courrier postal ou électronique. Le règlement est tenu à la disposition des usagers. L'exploitant rend compte au maire ou au président du groupement de collectivités territoriales des modalités et de l'effectivité de la diffusion du règlement de service. 49 50 Le règlement de service • Utilisation d’une autre ressource et contrôle Utilisation d'une autre ressource en eau par l'abonné : règlement de service prévoit la possibilité pour les agents du service d'eau potable d'accéder aux propriétés privées pour procéder au contrôle des installations intérieures de distribution d'eau potable et des ouvrages de prélèvement, puits et forages Les frais de contrôle sont mis à la charge de l'abonné. • Résiliation du contrat Les usagers des services d'eau potable peuvent présenter à tout moment une demande de résiliation de leur contrat d'abonnement. Ce contrat prend fin dans les conditions fixées par le règlement de chaque service, dans un délai qui ne peut excéder quinze jours à compter de la date de présentation de la demande. Décret du 2 juillet 2008 Arrêté ministériel du 17 décembre 2008 (modalité d’exécution) 51 A retenir Règlement de service : Cadre des relations entre le service et les usagers Opposable au tiers Obligation de diffusion R Le rapport sur le prix et la qualité du service (RPQS) • Réglementation Toutes les collectivités quelle que soit leur taille ont obligation de rédiger leur RPQS Communes de plus de 3.500 habitants doivent transmettre leur RPQS au préfet de département + la note établie chaque année par l’agence de l’eau ou l’office de l’eau sur les redevances figurant sur la facture d’eau des abonnés et sur la réalisation de son programme pluriannuel d’intervention. Un RPQS pour: • l’eau potable • l’assainissement collectif • l’ANC. Si double/triple compétence possibilité de réaliser un rapport unique Loi Barnier du 2 février 1995 Arrêté du 2 décembre 2013 modifiant l’arrêté du 2 mai 2007 relatif aux RPQS Circulaire n°12/DE du 28 avril 2008 (mise en œuvre) Article 161 de la loi du 12 juillet 2010 (Grenelle 2) 52 Le rapport sur le prix et la qualité du service (RPQS) • Diffusion Doit pouvoir être librement consulté en mairie Doit être examiné par la Commission Consultatives des Services Publics Locaux (CCSPL) Communes > 3500 habitants : obligation d’affichage Doit être présenté et adopté au plus tard dans les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice concerné (soit au plus tard le 30 juin) En cas de délégation de la compétence à une intercommunalité : transmission au CM de chaque commune. Présentation par le maire au CM, dans les 12 mois qui suivent la clôture de l’exercice concerné, soit au plus tard le 31 décembre. • Rapport du délégataire : le délégataire produit un rapport annuel qui doit être remis avant le 1er juin de chaque année à l'autorité délégante. Articles L.1411-13 et L1413-1 du CGCT Loi du 8 février 1995 (loi Mazeaud) Décret du 14 mars 2005 (partie réglementaire) 53 Le rapport sur le prix et la qualité du service (RPQS) • Contenu du RPQS Tout service confondu : Caractérisation technique du service Tarification et recettes du service Indicateurs de performance Financement des investissements S’ajoute pour les services AEP et AC : Actions de solidarité et de coopération décentralisée dans le domaine de l’eau 54 55 Le rapport sur le prix et la qualité du service (RPQS) • Indicateurs Obligation pour les collectivités de faire figurer, depuis 2009 (donc exercice 2008), les indicateurs de la performance de leurs services dans le RPQS 2 types d’indicateurs : Indicateurs descriptifs et Indicateurs de performance Indicateurs de performance = paramètres le plus souvent chiffrés. Objectif : apprécier la qualité des prestations fournies et le maintien à bon niveau du patrimoine. Permettent : de donner au public des éléments d’explication des tarifs pratiqués aux services qui le souhaitent d’évaluer leur inscription dans une stratégie de développement durable. RPQS = outil de gestion de service = outil de communication Décret et arrêté du 2 mai 2007 Le rapport sur le prix et la qualité du service (RPQS) • Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement - SISPEA Objectif : rendre plus transparente la gestion de ces services publics La Loi rend obligatoire la publication d'éléments d'information et d'évaluation sur le service rendu, qui renforcent les moyens de contrôles des collectivités et permettent une meilleure information des usagers (RPQS) Les collectivités saisissent leurs données (indicateurs) sur leur espace privé du site internet La direction départementale des territoire les appuie et contrôle la cohérence des données avant leur consolidation au niveau national. Ce guichet unique permet de : ‒ Rédiger le RPQS ‒ Consulter les données des autres services / se comparer à service équivalent ‒ Informer les citoyens http://www.services.eaufrance.fr/observatoire 56 Le rapport sur le prix et la qualité du service (RPQS) • Indicateurs Le site www.eaudanslaville.fr met en ligne des fiches d’aides à la rédaction et au calcul de ces différents indicateurs En 2012, l’ASCOMADE, en partenariat avec la délégation de Besançon de l’Agence de l’eau RMC, a mis en place un groupe de travail (GT) constitué d’une quinzaine de collectivités compétentes de la région, représentées par des élus et/ou techniciens. Objectif : échanger et travailler, sur la base des documents existants, à la constitution d’un outil d’aide à la rédaction de ces rapports (grille de saisie), décliné par service et qui pourrait être mis à disposition de tous et ainsi aider le plus grand nombre à respecter ses obligations réglementaires. Disponible sur le site ASCOMADE – www.ascomade.org, rubrique « nos domaines d’intervention » - « Eau potable » 57 58 A retenir RPQS : Obligatoire quelque soit la taille du service Outil de gestion de service & outil de communication Contenu minimum : encadré réglementairement 59 A savoir Loi du 7 août 2015 dite loi NOTRe : Compétences eau et assainissement EPCI à fiscalité propre Optionnelles à compter du 1er janvier 2018. Obligatoires à compter du 1er janvier 2020 60 Merci de votre attention ASCOMADE 17 avenue Siffert 25000 BESANCON 03 81 83 58 23 www.ascomade.org