Droit pénal et sciences criminelles Ma ste r
Transcription
Droit pénal et sciences criminelles Ma ste r
Mention Droit Privé 2013 - 2014 Renseignements pratiques Responsable de la formation : Professeur Jean-François SEUVIC Jean-François [email protected] Secrétariat : Carole BRETON [email protected] Tél. : 03 54 50 44 37 Master Dossier de candidature : à télécharger sur https://candidature-nancy.univ-lorraine.fr/ Droit pénal et sciences criminelles Faculté de Droit, Sciences Economiques et Gestion de Nancy 13, place Carnot - C.O. n°70026 54035 NANCY Cedex Téléphone : 03 54 50 44 00 Télécopie : 03 54 50 44 02 http://fac-droit.univ-lorraine.fr Mars 2014 http://fac-droit.univ-lorraine.fr Objectifs de la formation Ce Master a deux objectifs principaux : Objectif spécifique : permettre aux étudiants d’approfondir leurs connaissances dans toutes les disciplines pénales pour améliorer leurs chances de réussite dans les examens et concours dans lesquels le droit pénal et la procédure pénale sont des épreuves importantes, imposées ou choisies, notamment dans les examens d’Avocat (options dans deux épreuves écrites : Procédure pénale / Droit pénal général et spécial) et dans les concours de la Magistrature (épreuve écrite obligatoire de Droit pénal et de Procédure pénale), de la Police et de la Gendarmerie, de l’Administration pénitentiaire, de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Les épreuves écrites du Master correspondent formellement à celles de ces concours. Objectif général : permettre aux étudiants de développer de nouvelles aptitudes, complétant les formations antérieures centrées sur la mémorisation de cours et sur des contrôles de connaissances « restituées ». Ces nouvelles aptitudes s’appuient sur les recherches personnelles pour la préparation et le développement des séminaires, sur le travail de rédaction d’un mémoire (qui donne un « avant-goût » du travail de rédaction de thèse de doctorat) et sur la discussion et l’argumentation, notamment lors des séminaires, des exposés-discussion, des soutenances de mémoires. Débouchés L’observation du devenir des diplômés de ce Master montre que la plupart de ces diplômés entrent dans les professions précédemment citées, très majoritairement dans celle d’avocat (pas nécessairement pénaliste), mais aussi dans la Magistrature, la Police, l’Administration pénitentiaire, la PJJ (en se préparant complémentairement aux épreuves des concours, notamment en Culture générale) et dans d’autres administrations ou dans des entreprises privées, des associations de réinsertion, du journalisme. Enfin, seul un petit nombre de diplômés poursuit sa formation vers la thèse de doctorat, notamment en raison des aléas des recrutements universitaires alors pourtant que les besoins en enseignants-chercheurs sont et seront de plus en plus difficiles à satisfaire dans un proche avenir. Programme Au 1er semestre : quatre unités d’enseignement portant sur UE 1 : Droit pénal général et droit de la peine (48 heures) UE 2 : Procédure pénale et Droit pénal international et européen (48 h) UE 3 : Droit pénal spécial (36 h à choisir parmi les 7 modules de 12 h. suivants : Droit pénal des personnes / Droit pénal de la presse / Droit pénal de l’environnement / Droit pénal des affaires / Droit pénal médical / Contentieux pénal de la presse / Droit pénal du travail) UE 4 : Eléments d’ouverture (48 h) à choisir parmi : Droit européen des Droits de l’Homme / Histoire du droit criminel / les modules de l’UE 3 non déjà choisis / les enseignements spécialisés du Diplôme Universitaire (D.U.) de Criminologie (à savoir Criminologie / Police scientifique et Science pénitentiaire / Médecine lé- gale et Psychiatrie médico-légale / Pratique des Parquets). Il est aussi de choisir des éléments d’ouverture dans d’autres Masters, notamment des UE de Master de Psychologie. Au 2ème semestre : deux UE sont à passer, à savoir : Exposé-discussion et UE Mémoire (sur un thème relatif à l’une quelconque des matières du Master, choisi en début d’année et dirigé par l’un des enseignants du Master ou du D.U. Points forts Ce Master de Droit pénal bénéficie de trois atouts majeurs : Une reconnaissance certaine et nationale de la valeur du diplôme, liée à une longue expérience (ce Master succède au D.E.A. de Sciences criminelles créé dans les années 1970), fondée sur une compétence nancéienne forte et traditionnelle en droit criminel (dont l’initiative revient largement au professeur André VITU) et s’appuyant sur l’engagement de tous les enseignants pénalistes nancéiens (D. BRACH-THIEL, B. PY, J.-F. SEUVIC, F. STASIAK, J-B. THIERRY, G. TILLEMENT ; pour l’histoire A. ASTAING ; pour les droits de l’homme F. HELLALI) et sur la collaboration fidèle de pénalistes strasbourgeoises (V. JAWORSKI et J. LEBLOIS-HAPPE). Une cohérence établie. Ce Master permet aux étudiants ayant déjà acquis les bases de Droit pénal général, Procédure pénale et Droit pénal spécial en Licence et Master 1 de poursuivre leur formation en Sciences criminelles en vue, à la fois, d’acquérir un diplôme de niveau Bac+5 et déjà de pouvoir se présenter dans de très bonnes conditions aux concours précités. Le lien entre ce Master et le D.U. de Criminologie permet de passer en même temps ce D.U. (pour lequel les notes égales ou supérieures à 10/20 obtenues dans le cursus Licence et Master 1 en Droit pénal général, Procédure pénale et Droit pénal spécial peuvent être reportées en D.U.). Une formation pluridisciplinaire, intégrant notamment des sciences criminelles non juridiques, est ainsi offerte, avec des taux de réussite très importants. Conditions d’accès et prépré-requis Le niveau requis est l’obtention d’un Master 1 de Droit, essentiellement de Droit privé (Droit privé général, Carrières judiciaires et/ou Sciences criminelles, Droit des affaires), éventuellement de Droit public (avec orientation forte vers Libertés publiques ou Droit européen). Le comité pédagogique de sélection se montre évidemment spécialement attentif aux notes obtenues dans les « matières pénales » en L2, L3 et M1, à la régularité du cursus et aux résultats obtenus, mais il tient compte aussi de la motivation du ou de la candidat(e), de ses éventuelles réalisations ( mémoires, activités associatives, stages ou présence en cabinets d’avocat, juridiction ou entreprise) et de ses formations complémentaires ( criminologie, libertés publiques et droits fondamentaux, droit européen et international). Chaque année, sont également intégrés des personnes faisant valoir leurs compétences professionnelles et voulant compléter leur formation en droit criminel (notamment responsables associatifs, médecin, journaliste…).