Manuel du traducteur - Production and Support Service
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Manuel du traducteur - Production and Support Service
ONUNY - Manuel à l'usage des traducteurs (F), 1988 SFTR/1/Rev.3 Novembre 1988 Division de traduction Service français MANUEL A l'USAGE DES TRADUCTEURS Nations Unies New York, 1988 PRESENTATION 1. Outre l'introduction, qui donne un aperçu des services de traduction de l'ONU et des organisations apparentées, le présent Manuel comprend six parties : Notions générales Règles concernant l'ensemble des textes Règles concernant certains textes Cote des documents Textes budgétaires et administratifs Dispositions relatives à la marche du Service Pour faciliter la consultation, la table des matières et l'index sont aussi détaillés que possible et il est indispensable que les membres du Service se familiarisentparfaitement avec leur teneur et acquièrent le réflexe pour ainsi dire automatique de s'y reporter comme il convient. 2. Le Manuel est un instrument de travail essentiellement destiné à assurer la qualité et l'uniformité requises et à permettre de se concentrer sur l'essentiel de la tâche en évitant des pertes de temps. 3. Malgré les nombreux usages, règles et contraintes qu'il énonce, il n'a rien, pour autant, d'un carcan qui aurait notamment pour effet de condamner le traducteur à un style sclérosé d'une grisaille uniforme. Une diatribe éloquente, le jugement d'un tribunal, la description des conditions de vie dans tel pays, une étude statistique, la relation de sévices subis, le discours soigneusement pesé d'un chef d'Etat, la pétition d'un être fruste, une austère convention fiscale : voilà quelques-uns seulement des textes si divers que le traducteur de l'ONU peut se voir confier et pour lesquels il a le devoir impérieux de varier le ton selon le sujet et le caractère de l'auteur, voire du lecteur, ce qui fait l'intérêt comme la difficulté de la transposition d'une langue dans une autre. INTRODUCTION 4. Les services de traduction des organismes des Nations Unies (ONU et organisations apparentées) traduisent annuellement quelque 280 millions de mots représentant plus de 800 000 pages dactylographiées à simple interligne. L'ONU (surtout le Siège et l'Office de Genève) vient nettement en tête avec une part du volume de travail de 47 p. 100 environ; la part des grandes institutions spécialisées (FAO, OIT, OMS et Unesco) est de 28 p. 100 et celle des petites de 25 p. 100. Le travail de traduction coûte chaque année 70 millions de dollars, soit environ 7 p. 100 du budget ordinaire des organisations. 5. La langue dans laquelle les documents sont le plus traduits est le français, suivi, dans l'ordre, par l'espagnol, le russe, l'anglais, le chinois, l'arabe et l'allemand. Les documents le plus couramment traduits sont ceux qui sont destinés aux réunions intergouvernementales ou autres; viennent ensuite les publications, les documents internes du Secrétariat et les documents d'information destinés au public. 6. La traduction est faite à 80 p. 100 par un millier de traducteurs et réviseurs employés à temps complet, à 15 p. 100 par du personnel temporaire et à 5 p. 100 par du personnel contractuel. 7. En ce qui concerne l'ONU, le français est la langue dans laquelle le plus de textes sont traduits, notamment parce que : a) aux termes de la résolution 2 (I) de l'Assemblée générale, l'anglais et le français sont les deux seules langues officielles dans lesquelles doivent être établis les documents du Conseil de tutelle, ceux de la Cour internationale de Justice et ceux du Secrétariat - tels que le Règlement du personnel et les circulaires; b) les deux seules langues dans lesquelles les traités doivent obligatoirement être publiés dans le Recueil des Traités sont l'anglais et le français; c) la correspondance officielle émanant du Secrétariat n'est, dans l'immense majorité des cas, rédigée que dans ces deux langues (en français à l'intention de 43 Etats Membres* qui, sans être nécessairement francophones, ont demandé qu'on leur écrive dans cette langue). * Albanie, Algérie, Angola, Belgique, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Canada, Cap-Vert, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Egypte, France, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Haïti, Italie, Kampuchea démocratique, Liban, Luxembourg, Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, République démocratique populaire lao, Roumanie, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Viet Nam, Zaïre. 8. Les langues à partir desquelles des traductions sont établies en français sont d'abord l'anglais (90 p. 100 du volume de travail), puis l'espagnol (7 p. 100), l'arabe et le russe (1 p. 100) et diverses langues telles que le chinois, l'allemand, l'italien, etc. (2 p. 100). 9. Des sections françaises de traduction, d'effectifs très variables, existent dans les bureaux extérieurs de l'ONU : d'abord et surtout, à l'Office des Nations Unies à Genève et à l'Office des Nations Unies à Vienne, mais aussi aux sièges des trois organes ci-après : Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP) (Bangkok), Commission économique pour l'Afrique (CEA) (Addis-Abeba) et Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) (Nairobi). 10. Le Service français de traduction du Siège de l'ONU compte environ 75 membres : chef du Service, répartiteur du travail (fonction dans laquelle certains réviseurs se succèdent au cours de l'année), réviseurs, autoréviseurs, traducteurs et traducteurs stagiaires**, assistés de cinq secrétaires ou commis. 11. La majeure partie des textes établis par les traducteurs titularisés et la totalité de ceux établis par les traducteurs stagiaires est vérifiée et harmonisée par les réviseurs, qui sont aussi appelés à traduire directement bon nombre de documents urgents ou difficiles et dont le travail est alors vérifié par un de leurs collègues si la nature et l'importance du texte le justifient. 12. Les traductions de textes ne comptant pas parmi les plus délicats, établies par des traducteurs particulièrement compétents et expérimentés, sont, selon le système de l'"autorévision", vérifiées par leurs auteurs mêmes, qui en assument la responsabilité. ** Outre les travaux de traduction, le Service français, de même que les Services anglais et espagnol, établit les originaux de comptes rendus analytiques de séance ("SR's"), en particulier pour les grandes commissions durant les sessions de l'Assemblée générale. Ces originaux sont ensuite traduits dans les autres langues de travail, y compris, généralement, l'arabe et le russe. 13. L'acheminement des documents se fait selon le graphique suivant : Service Contrôle des d'origine documents Références Terminologie Traduction ou Traduction contractuelle Dactylographie du brouillon Révision Dactylographie définitive Publication et distribution 14. Les organigrammes et les énoncés d'attributions ci-après permettent de situer exactement la place occupée par le Service français de traduction du Siège de l'ONU et précisent le rôle joué par le Département des services de conférence et plusieurs de ses éléments constitutifs. DEPARTEMENT DES SERVICES DE CONFERENCE (siège de l’ONU) BUREAU DU SECRETAIRE GENERAL ADJOINT AUX SERVICES DE CONFERENCE ET CHARGE DE FONCTIONS SPECIALES SERVICE ADMINISTRATIF DIVISION DE LA DIVISION DE DIVISION DE DIVISION DES BIBLIOTHEQUE REDACTION ET TRADUCTION L'INTERPRETATION PUBLICATIONS DAG HAMMARSKJOLD DES DOCUMENTS (voir page suivante) ET DES SEANCES OFFICIELS Service Section du Section de Section de Sections de la Section de la contrôle des traitement l'impression reproduction et des ventes rédaction documents de textes de la distribution Section de la Service Section des planification d'interprétation sténographeset du service rédacteurs des séances de séance DIVISION DE TRADUCTION [siège de l ONU] BUREAU DU DIRECTEUR ??????????????????????? ????????????? ??????? ??????? ??????? ????????? ??????? ????? ??????????????? ??????? ??????? ??????? ??????? ??????? ???????? ???????? ????? ?????????? ???????????????? ??????????????? 15. Les attributions du Département des services de conférence sont les suivantes : Définir les politiques, procédures et pratiques concernant les services de conférence fournis par le Secrétariat et coordonner ces services; Coordonner le programme de publications de l'ONU et exercer un contrôle sur la rédaction des documents et publications de l'ONU; Etablir, en consultation avec les secrétariats des organes de l'ONU et avec les autres unités administratives qui assurent des services de conférence, le calendrier des réunions et conférences de l'ONU qui doit être approuvé par l'Assemblée générale, et en coordonner l'application; Fournir les services nécessaires, notamment les services d'interprétation, d'établissement de comptes rendus (in extenso ou analytiques), de traduction, de publication des documents officiels et autres services relatifs à la documentation, pour les conférences et réunions de l'ONU qui se tiennent au Siège ou ailleurs avec l'autorisation de l'Assemblée générale; Assurer la reproduction, la distribution et la vente des documents et publications de l'ONU; Rassembler et analyser des statistiques sur toutes les activités des services de conférence de l'ONU; Fournir des services de bibliothèque. 16. Les attributions du Service d'interprétation sont les suivantes : Assurer l'interprétation simultanée des débats en anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe pour les conférences et réunions qui se tiennent au Siège de l'ONU ou ailleurs; Former des interprètes. 17. Les attributions de la Section des sténographes-rédacteurs de séance sont les suivantes : Pour des séances telles que celles du Conseil de sécurité, les séances plénières de l'Assemblée générale, les séances de la Première Commission et celles du Comité de la décolonisation, établir, dans les langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, russe) prescrites par le règlement intérieur pertinent, des comptes rendus sténographiques ("PV's") qui, pour chaque langue, contiennent la transcription intégrale : a) des interventions prononcées dans cette langue; b) de l'interprétation des interventions prononcées dans d'autres langues; Former des sténographes-rédacteurs de séance. 18. Les attributions de la Section du contrôle des documents sont les suivantes : Planifier les travaux du Département conformément aux besoins des réunions en matière de documentation et au programme de publications de l'ONU; Recevoir tous les textes envoyés par les départements, veiller à ce qu'ils soient conformes aux normes techniques, les enregistrer et leur attribuer une cote, et les transmettre aux services compétents du Département pour qu'ils soient publiés dans les langues voulues; Etablir un ordre de priorité et un calendrier de production pour les documents de toutes catégories et suivre les diverses étapes de leur acheminement pour s'assurer qu'ils sont distribués en temps voulu. Compiler des statistiques sur les activités des services de conférence de l'ONU. 19. Les attributions de la Section de documentation, de référence et de terminologie sont les suivantes : a) Publier des notes et des bulletins terminologiques; b) Tenir une collection d'ouvrages et de documents divers : Documents de l'ONU; Dictionnaires multilingues, bilingues ou unilingues; Ouvrages de référence sur les Etats Membres et les territoires non autonomes; Documents de base des institutions spécialisées et d'autres organisations intergouvernementales; Documentation d'ordre géographique, sociologique, scientifique et technique; Ouvrages de base concernant la linguistique et la terminologie. Ces ouvrages et documents ne peuvent être consultés que sur place; dans les cas absolument exceptionnels où il lui faut emporter un de ces instruments de travail, l'usager doit, soit obtenir l'autorisation du préposé, soit, pendant le service du soir ou du week-end, porter avec le plus grand soin les indications voulues dans le cahier des prêts et replacer dans les plus brefs délais l'ouvrage emprunté; c) Tenir un fichier de sigles, d'acronymes et d'abréviations et un fichier-dictionnaire de néologismes et d'équivalences usuelles; d) Joindre aux documents et publications à traduire (exception faite des comptes rendus et, généralement, de la correspondance officielle) les textes et les indications de référence utiles. Première partie NOTIONS GENERALES I. OBSERVATIONS LIMINAIRES 20. Les membres du Service français sont appelés à traduire, surtout de l'anglais, des textes extrêmement divers par la forme comme par le fond, notamment : a) Documents soumis à l'examen d'un organe de l'ONU : études politiques, économiques, sociales, juridiques, statistiques et autres; projets de résolution; projets de rapport et rapports; b) Comptes rendus analytiques des séances de divers organes ("SR's"); c) Correspondance officielle; d) Traités et conventions fiscales; e) Publications (livres et brochures). 21. Il est indispensable, pour bien traduire un texte, d'en connaître l'origine et l'objet. Aussi les membres du Service doivent-ils être au courant du fonctionnement et des rouages de l'Organisation. Outre la Charte des Nations Unies et le règlement intérieur de l'Assemblée générale (publié sous la cote A/520/Rev....), qu'il s'impose d'avoir lus de très près, il y a souvent lieu de se reporter à certains des plus récents Documents officiels de l'Organisation (résolutions du Conseil de sécurité, de l'Assemblée générale et du Conseil économique et social, projet de budget-programme, etc.). 22. Les stagiaires, en particulier, ont intérêt à lire très attentivement - et en comparant la traduction française à l'original - le plus récent Rapport du Secrétaire général sur l'activité de l'Organisation (publié comme Supplément No l des Documents officiels des sessions de l'Assemblée générale) et le Statut du personnel de l'Organisation (publié sous la cote ST/SGB/Staff Regulations/Rev....), à prendre connaissance de la Liste quotidienne des documents distribués au Siège et du Weekly News Summary publié par le Département de l'information de l'ONU et à se tenir informés, par le Journal des Nations Unies, des réunions qui ont lieu au Siège de l'Organisation. 23. Il n'est pas moins indispensable, d'une part, de se tenir au courant de l'actualité en général, notamment en lisant des journaux tels que le New York Times et Le Monde, et, d'autre part, vivant en pays anglophone, d'entretenir ou de perfectionner, par la lecture en particulier, la connaissance que l'on a de sa propre langue comme de langues étrangères. II. QUALITES REQUISES DANS LES TRADUCTIONS "Le bon traducteur ne traduit pas mot à mot ni même phrase par phrase; d'instinct comme de raison, il se "Traduire, c'est dire bien, dans une langue qu'on sait très bien, ce qu'on a très bien compris dans une langue réfère à chaque instant au contexte." (Georges Elgozy, Le Désordinateur) A. qu'on sait bien." (J. O. Grandjouan, Les Linguicides) Fidélité à l'original 24. La traduction doit être aussi rigoureuse que possible et rendre dans un style châtié toutes les nuances de l'original, même des textes fait que les moyens de parvenir à ce résultat toujours les mêmes : la première tâche du traducteur est donc valeur et le ton propres à chaque texte, pour déterminer dans porter ses efforts. s'attacher à mais la diversité ne sont pas d'apprécier la quel sens devront 25. C'est ainsi qu'il est souvent possible, dans les textes d'expression simple et concrète, de suivre de très près la construction de la phrase originale. 26. Le même principe vaut pour les recommandations, les projets de résolution et les textes juridiques (conventions, déclarations, etc.), voire certains textes politiques ou économiques (Stratégie du développement, par exemple) dont les mots sont très soigneusement pesés. Ces textes étant discutés en séance et leur libellé dans les diverses langues étant souvent mis en parallèle, il convient d'en établir la traduction avec la plus grande fidélité, en respectant les formules habituellement employées (dont les plus courantes sont énumérées dans l'annexe I - Terminologie des résolutions - du Lexique général - ST/DCS/l/Rev.2-SFTR/2/Rev.3) et sans s'écarter des précédents ni jamais s'éloigner du texte original. 27. Par exemple, on veillera toujours à faire une distinction entre les auxiliaires shall et should en se rappelant les règles ci-après. 28. L'auxiliaire shall, avec une connotation de règle, d'obligation ou de devoir strict, se rend généralement, selon le contexte, par un simple présent ou futur ou par "devoir" au présent ou au futur. Exemples : a) The Security Council shall consist of l5 members. Le Conseil de sécurité se compose de l5 membres. b) Due regard shall be paid to the importance of recruiting the staff on as wide a geographical basis as possible. Sera dûment prise en considération l'importance d'un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible. c) Staff members shall not seek instructions from any Government. Les fonctionnaires ne doivent solliciter d'instructions d'aucun gouvernement. d) The Secretary-General shall periodically submit reports on the matter. Le Secrétaire général devra présenter périodiquement des rapports sur la question. 29. L'auxiliaire should ayant un caractère beaucoup moins impératif, il faut, en règle générale et ainsi que le souhaitent les délégations, s'abstenir d'utiliser les équivalents plus haut indiqués pour shall et, au contraire, employer le conditionnel. Exemples : a) The results of the Conference should be considered by all States. Tous les Etats devraient étudier les résultats de la Conférence. b) They should assess all the possible implications. Ils devraient évaluer toutes les incidences possibles. c) The Secretary-General should initiate a study. Il faudrait que le Secrétaire général entreprenne une étude. d) He should consider three main areas. Il conviendrait qu'il considère trois principaux domaines. 30. Dans ce genre de textes, on se gardera tout autant d'interpréter l'original ou d'ajouter des mots qui n'y figurent pas. Par exemple, une phrase telle que "Agrees in principle to the need of an expert group to assist the Committee..." est à traduire par "Reconnaît en principe qu'il est nécessaire qu'un groupe d'experts aide le Comité..." et non par "Reconnaît en principe la nécessité de créer un groupe d'experts pour assister le Comité". 31. La qualité primordiale de la traduction d'un projet de résolution, en particulier, est la rigueur, et le souci d'élégance de la forme doit, en l'occurrence, s'effacer devant celui de la conformité à l'original. 32. Les mêmes observations s'appliquent à la traduction des amendements, pour laquelle il faut toujours se procurer la version française et la version linguistique pertinente du texte auquel se rapporte l'amendement : cela est indispensable pour déterminer comment et où ce dernier s'insère dans la versionfrançaise, d'autant que la substitution d'un seul mot dans l'autre langue peut exiger un remaniement beaucoup plus considérable en français, ou vice versa, à cause des différences de construction et d'accord entre les deux langues. 33. S'agissant, à l'autre extrême, d'un discours ou d'une lettre, le traducteur a généralement plus de liberté : bien entendu, l'exactitude quant au sens est tout aussi nécessaire, mais on peut et on doit davantage s'efforcer d'employer une expression aisée et naturelle en français, qui ne fasse pas penser au lecteur qu'il s'agit d'une traduction calquée trop visiblement sur l'original. En pareil cas, il est souvent indispensable de remanier la structure d'une phrase et de faire un travail de transposition : la traduction peut, sans être littérale, avoir toutes les qualités voulues de clarté, de style et de fidélité même à l'original. 34. Il reste que, d'une manière générale, les qualités indiquées ci-après doivent apparaître dans toutes les traductions. B. Simplicité et justesse de l'expression 35. Les mots simples et usuels ont leur place dans les traductions et il faut veiller à employer les termes de façon non pas automatique, mais appropriée dans chaque occurrence. Exemples : "M. X a voté pour ce texte" est préférable à "M. X a voté en faveur de ce texte". "Le Comité n'a pas pu..." est préférable à "Le Comité n'a pas été en mesure de...". cinq "Ce rapport comprend cinq chapitres" est préférable à "Ce rapport comporte chapitres". On peut "faire des efforts" tout aussi bien que les "déployer" ou les "entreprendre". On peut "avoir divers talents" aussi bien qu'en "être doté". "D'abord" et "ensuite" conviennent tout aussi bien que "dans un premier temps" et "dans un deuxième temps". Il est plus naturel de traduire "underlying causes" par "causes profondes" que par "causes sous-jacentes". Rien n'empêche d'écrire : "Etant un pays en développement, le Ghana entend insister auprès de la CNUCED pour qu'elle consacre davantage de ressources à..." ou "La France, toujours à l'avant-garde de la lutte pour les droits de l'homme, ...". En revanche, il est manifestement préférable d'écrire : "La délégation française [et non : la France] propose d'ajouter le mot 'notamment' au début de la troisième ligne de l'alinéa". C. Brièveté 36. La brièveté, qui va d'ailleurs de pair avec la simplicité, est de mise en général. Exemples : "Faute de..." est préférable à "Par suite de la pénurie de...". "Vu ce qui précède" [ou "Cela étant"] est préférable à "A la lumière des considérations qui précèdent". "Bien qu'il y ait eu peu d'abstentions" est préférable à "En dépit du fait qu'il y a eu une quantité réduite d'abstentions". "A sa 9e séance" est préférable à "Lors de [ou : au cours de] sa 9e séance". "Un examen approfondi permettra de..." est préférable à "A la suite d'un examen approfondi, il sera possible de...". On peut fort bien écrire "L'alinéa a) du paragraphe 3", mais "L'alinéa a) vi) a. du paragraphe 3" est évidemment préférable à "Le sous-alinéa a. du sous-alinéa vi) de l'alinéa a) du paragraphe 3". Une phrase telle que "She shares the opinion of the United Kingdom representative according to which it would be desirable" peut se traduire par "Elle pense avec le représentant du Royaume-Uni qu'il serait souhaitable...", de préférence à "Elle partage l'opinion du représentant du Royaume-Uni selon laquelle il serait souhaitable...". Une phrase telle que "By demonstration this might create a thought-provoking impression on other countries stimulating them to follow the example" peut se traduire par "Cet exemple pourrait porter d'autres pays à l'émulation". D. Clarté 37. Etant entendu qu'il ne faut pas chercher à préciser indûment par rapport à l'original (dans bien des cas, un flou apparent ou une ambiguïté sont délibérés de la part de l'auteur), il convient de s'exprimer de la manière la plus claire, en tenant compte, notamment, des points suivants, mentionnés à titre purement indicatif : l. 38. Emploi de "de" Eviter d'employer ce mot "en cascade". Exemple : "Le programme de l'OMM sur les interactions de l'homme et de son milieu prend en considération les aspects météorologiques de l'agriculture" est préférable à "Il est traité dans le programme de l'OMM sur les interactions de l'homme et de son milieu des aspects météorologiques de l'agriculture". 39. Eviter d'employer "de" lorsqu'il introduit une équivoque facile à éviter si l'on recourt à la virgule. Exemple : Ne pas écrire "les pays voisins de l'Algérie et du Maroc" si l'on veut dire : "les pays voisins, Algérie et Maroc". 40. Eviter "de" lorsque son emploi prêterait à sourire. Exemple : "Les organismes des Nations Unies qui défendent les droits de l'homme" est préférable à "Les organismes de défense des droits de l'homme des Nations Unies". 41. Employer "de" plutôt que la virgule avant l'indication d'une année. Exemple : "The Economic and Social Council, at its second regular session, l98l, ..." "Le Conseil économique et social, à sa seconde session ordinaire de l98l, ..." 2. Emploi de "et" 42. Eviter d'employer ce mot de manière telle qu'il provoque une incertitude chez le lecteur. Exemple : "Un différend oppose l'Iraq et la Jordanie à l'Iran" est préférable à "Un différend s'est élevé entre l'Iraq, la Jordanie et l'Iran". 3. Emploi de "on" et de "il" 43. Veiller, notamment, à ne pas employer les pronoms "on" et "il" dans deux phrases voisines pour désigner des personnes ou des choses différentes. Exemple : Ne pas écrire : "Vu ce qu'on a fait valoir à la précédente séance, on peut se demander...". 44. Veiller aussi à ne pas employer "il" lorsque la phrase précédente le contient déjà sous une forme impersonnelle ("il faut", "il est nécessaire"). Exemple : Ne pas écrire : "il est évident qu'il [l'amendement] serait contraire à la Charte. Il [l'orateur] soutient donc la proposition...". 4. Place des compléments 45. Même si l'original manque de rigueur à cet égard, veiller autant que possible à ce que le complément circonstanciel ne soit pas séparé par un ou plusieurs autres verbes du verbe auquel il se rapporte. Exemple : "The Council calls upon the parties concerned to respect the Geneva Convention relative to the Protection of Civilian Persons in Time of War in all the occupied territories." "Le Conseil demande aux parties intéressées de respecter dans tous les territoires occupés la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre" [et non : "Le Conseil demande aux parties intéressées de respecter la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre dans tous les territoires occupés."] E. Tours naturels l. Equivalent du substantif anglais 46. Le meilleur équivalent d'un substantif anglais est très souvent, en français, un verbe. Exemples : "Expert advice may be very useful for the solution of these problems" "Les conseils des experts peuvent contribuer grandement à résoudre ces problèmes." [De préférence à : "Les conseils des experts peuvent s'avérer très utiles à la solution de ces problèmes."] "A better acknowledgment of all the implications of criminality by responsible authorities would also be in the interest of an improvement of the economic situation." "Si les autorités prenaient mieux conscience de toutes les incidences de la criminalité, la situation économique en serait aussi améliorée". [Et non : "Une prise de conscience plus aiguë de toutes les incidences de la criminalité de la part des autorités serait également dans l'intérêt d'une amélioration de la situation économique"]. 2. Equivalent du comparatif et du participe anglais 47. Le meilleur équivalent d'un comparatif ou d'un participe anglais est très souvent, en français, un substantif. Exemple : "In view of the rapidly expanding population and of better education, ...". "Vu l'accroissement rapide de la population et l'amélioration de l'enseignement, ..." [et non : "Vu une population en expansion rapide et un meilleur enseignement, ..."]. 3. Emploi du participe présent et du relatif 48. Le meilleur équivalent d'un participe présent anglais est très souvent, en français, une proposition relative. Exemple : "Cette indemnité est versée à la fin du premier trimestre qui suit [et non : suivant] l'entrée en fonctions." 4. Emploi de la voix passive 49. La voix passive n'est nullement à proscrire en français, notamment dans les textes de caractère administratif ou parlementaire. Exemples : "Il a été décidé...". "Il est fait application des dispositions...". "Le quorum est constitué par...". "Les dispositions du présent Accord n'ont pas été appliquées aux agents..." [et non : "On n'a pas appliqué les dispositions du présent Accord aux agents"]. "Le Comité a été informé que..." [le tour "Le Comité a appris que..." risquant, dans certains cas, de donner l'impression qu'il s'agit de quelque chose de presque fortuit]. 50. Mais la voix active n'en est pas moins d'un usage beaucoup plus fréquent en français qu'en anglais. Exemples : "The draft resolution was adopted by the Commission." "La Commission a adopté le projet de résolution." "After much difficulty the dispute was compromised." "Non sans difficulté, on transigea." "He was taken no notice of." "On ne lui prêta pas attention."; "il passa inaperçu." "Abidjan was visited by the Committee." "Le Comité s'est rendu à Abidjan." 5. Emploi de l'inversion 51. Si l'inversion du sujet, obligatoire dans certains cas, est parfaitement légitime dans bien d'autres, il convient de ne pas en abuser, en particulier lorsque la proposition en cause renferme divers compléments. Exemple : "Les questions dont le Conseil a été saisi à ce propos à sa 2708e séance, le 2l juin l986" est préférable à "Les questions dont a été saisi le Conseil à ce propos à sa 2708e séance, le 2l juin l986". 6. Emploi de la parenthèse 52. Alors qu'en anglais on emploie fréquemment la préposition "of" pour indiquer le pays dont une personne est ressortissante ou la virgule pour indiquer le pays où se trouve une ville, l'usage français est d'utiliser la parenthèse. Exemples : "The Committee heard a number of individuals on that subject, including Mr. Loma, of Nigeria, who stated...". "Le Comité a entendu à ce sujet un certain nombre de particuliers, dont M. Loma (Nigéria), qui a déclaré...". "The meeting will be held in Leghorn, Italy." "La réunion se tiendra à Livourne (Italie)." F. Propriété de l'expression et correction grammaticale l. Personnifications abusives 53. L'usage veut que certains verbes n'aient qu'une personne pour sujet. S'il est courant d'écrire "La loi prévoit", "Le règlement dispose", "Votre lettre m'a appris", il est préférable, en revanche, d'éviter : "Le rapport ne saurait", Le projet de résolution considère", "Le document déclare", "Votre lettre recommandait". 2. Emploi du gérondif 54. En règle générale, n'employer le gérondif que s'il se rapporte au sujet du verbe principal. Exemple : "Le Secrétaire général a communiqué cette lettre aux gouvernements en leur demandant..." [et non : "Cette lettre a été communiquée aux gouvernements en leur demandant..."]. 3. Emploi de la virgule avant le relatif 55. Se rappeler que le sens est différent selon que l'on emploie ou non la virgule avant le relatif. Exemple : "Les traités conclus par la France, qui sont enregistrés au Secrétariat de l'ONU" signifie que tous les traités conclus par la France sont enregistrés au Secrétariat de l'ONU. "Les traités conclus par la France qui sont enregistrés au Secrétariat de l'ONU" signifie ceux des traités conclus par la France qui sont enregistrés au Secrétariat de l'ONU. 4. Accord du verbe après un pourcentage ou un collectif 56. Sauf lorsque l'on veut insister sur le nom auquel se rapporte le pourcentage ["Soixante-dix pour cent du peuple ghanéen a exprimé sa volonté lors de cette consultation électorale"], le verbe se met le plus souvent au pluriel. Exemple : "Trente pour cent de la population n'ont jamais fréquenté d'établissements scolaires." 57. De même, si un collectif tel que "la moitié", "le quart" ou "le tiers" est pris dans un sens précis, pour exprimer un nombre exact, l'accord se fait avec le collectif ["La moitié des actionnaires a rejeté les propositions"], alors que s'il désigne un nombre approximatif, l'accord se fait avec le complément. Exemple : "La moitié des assistants protestèrent." 5. Emploi des mots "terme" et "expression" 58. Dans les définitions, employer "le terme" s'il ne s'agit que d'un mot et "l'expression" ou "les termes" s'il s'agit de deux ou plusieurs mots. Exemples : "Le terme [et non pas : l'expression] 'Etat' désigne...". "Par les termes [ou : par l'expression] 'Partie contractante', on entend...". 6. Emploi de "s'opposer" 59. "To oppose", "to be opposed" peuvent souvent se traduire par "être opposé à", "être hostile à", "s'élever contre", "n'être pas d'avis de" plutôt que par "s'opposer", dont le sens est plus fort. Exemple : "The representative of Canada is opposed to any special gasoline allocation by the Host Government to the vehicles of Permanent Missions to the UN." "Le représentant du Canada n'est pas d'avis que [et non : s'oppose à ce que] le gouvernement du pays hôte accorde une allocation spéciale d'essence aux véhicules des missions permanentes auprès de l'ONU." 7. Emploi de "transmettre" et "communiquer" 60. Ne pas traduire automatiquement "transmit" par "transmettre", qui implique habituellement l'intervention d'un ou plusieurs intermédiaires. Exemple : "Les observations du Gouvernement français transmises au Secrétaire général par la délégation française", mais : "Les observations communiquées à l'ONU par le Gouvernement français". 8. 61. Emploi de "En rapport avec" Ne pas employer cette expression pour "en matière de". Exemple : "Training in regional development must be provided" : "Il faut assurer une formation en matière de développement régional" ["Il faut assurer une formation en rapport avec le développement régional" conviendrait pour traduire : "Training in keeping with regional development must be provided"]. 9. Emploi de "et/ou" 62. Le calque de la formule anglaise fréquente and/or est à éviter dans la plupart des cas. Exemple : "Les grandes exploitations cultivent soit le maïs, soit le tabac, soit les deux" est préférable à : "Les grandes exploitations cultivent le maïs et/ou le tabac". 63. Cependant, ce raccourci n'est pas à exclure systématiquement dans des textes de caractère non formel, comme des études destinées surtout à des spécialistes ou des notes relatives à des tableaux, où la brièveté est de mise. G. Emploi du discours indirect 1. Place du discours indirect dans les documents de l'ONU 64. A l'ONU, les comptes rendus sténographiques (in extenso) reproduisent textuellement les paroles dites et emploient donc le style direct. Exemple : M. O'CONNOR (Irlande) : Je suis partisan de cet amendement. 65. Toutefois, il s'agit là d'un cas relativement rare, car les rapports (par exemple, rapports des organes principaux et subsidiaires de l'Assemblée générale, rapports annuels du Conseil de sécurité, rapports des commissions techniques du Conseil économique et social, rapports du Secrétaire général, etc.), aussi bien que les comptes rendus analytiques de séance rapportent les paroles prononcées, non plus en les faisant sortir directement de la bouche de celui qui les a dites, mais au style indirect (le passé étant utilisé dans les rapports et le présent dans les comptes rendus analytiques en français). Exemples : Le représentant de l'Irlande s'est déclaré partisan de cet amendement. M. O'CONNOR (Irlande) se déclare partisan de cet amendement. 2. Formes de discours indirect 66. Il existe deux formes de discours indirect : a) Le style indirect avec subordination, dans lequel les propositions sont subordonnées, par le moyen de la conjonction "que", à un verbe déclaratif; b) Le style indirect libre, dans lequel, pour plus de légèreté, ces propositions se présentent comme indépendantes, sans la conjonction "que" de subordination, le verbe déclaratif (dire, déclarer, indiquer, penser, etc.) étant implicitement contenu dans ce qui précède. 67. Les deux formes peuvent être combinées dans le même paragraphe. Exemple : Le Secrétaire général a déclaré qu'il s'agissait là d'une innovation. Le régime proposé présentant certains risques, il convenait de ne l'appliquer que pendant une période expérimentale de deux ans. Le Comité administratif de coordination partageait sur ce point l'opinion de la Commission : il faudrait faire preuve d'une extrême prudence lors de l'introduction du nouveau système. 3. a) Correspondances entre le discours direct et le discours indirect Temps des verbes 68. Les correspondances sont différentes selon qu'il s'agit de comptes rendus analytiques (qui en français comme en espagnol, mais à la différence de l'anglais, sont rédigés au présent) ou de rapports (rédigés au passé, en français comme dans les autres langues de travail). i) Proposition introductive au présent (comptes rendus analytiques de séance) 69. Aucun changement n'a lieu, quant à l'emploi des temps, dans la transposition du discours direct en discours indirect ou inversement. Exemples : Discours direct Discours indirect Le barème repose sur un modèle strictement mathématique. mathématique. Il déclare que le barème repose sur un modèle strictement Une erreur s'est glissée au Elle signale qu'une paragraphe 12. erreur s'est glissée au paragraphe 12. La réalité est plus complexe. Il pense que la réalité est plus complexe. ii) 70. Proposition introductive au passé (rapports) La règle à observer en français est énoncée comme suit par Grevisse : "Les faits qui, dans le discours direct, sont présents, passés ou futurs sont, dans le discours indirect, respectivement simultanés, antérieurs ou postérieurs relativement au moment du passé où le narrateur situe l'auteur des paroles rapportées. Conséquemment, quand la principale introductive est au passé, le discours indirect exprime les faits simultanés par l'imparfait, les faits antérieurs par le plus-que-parfait, les faits postérieurs par le futur du passé ou par le futur antérieur du passé." [Le bon usage, par. 1057, al. b)] 71. Il est absolument indispensable de bien respecter ces rapports d'antériorité, de façon à montrer qu'il s'agit non pas d'opinions de l'auteur du rapport, mais d'opinions qu'il rapporte, sans aucunement les prendre à son compte. Exemple : Discours direct Discours indirect Le Secrétaire général : Il Le Secrétaire général a s'agit là d'une innovation et le déclaré qu'il s'agissait là Comité a justement mis en garde d'une innovation et que le contre trop de hâte. Il convient Comité avait justement mis d'envisager une période en garde contre trop de hâte. expérimentale de deux ans, étant Il convenait d'envisager une entendu que les autres organisations période expérimentale de apporteront tout le concours voulu. deux ans, étant entendu que les autres organisations apporteraient tout le concours voulu. b) Mode des verbes Il y a identité d'emploi du mode des verbes dans le discours direct et dans le discours indirect, si ce n'est que l'impératif du discours direct se rend dans le discours indirect par le subjonctif ou, plus souvent, par l'infinitif. Exemple : Discours direct Discours indirect Réfléchissez bien avant de Il recommande [ou : a vous prononcer! recommandé] que la Commission réfléchisse bien avant de se prononcer. Il engage [ou : a engagé] la Commission à bien réfléchir avant de se prononcer. c) Propositions interrogatives Les propositions interrogatives indépendantes dans le discours direct s'introduisent dans le discours indirect avec subordination par "si", par "ce que" ou par un mot interrogatif. Exemples : Discours indirect Discours direct avec subordination - Le CCQAB a-t-il déjà donné Il demande si le CCQAB a son avis? déjà donné son avis. Il a demandé si le CCQAB avait déjà donné son avis. - Que peut-on reprocher au Il demande ce que l'on Sous-Comité? peut reprocher au Sous-Comité. Il a demandé ce que l'on pouvait reprocher au Sous-Comité. - Pourquoi n'a-t-on pas encore étudié la question? Il demande pourquoi on n'a pas encore étudié la question. Il a demandé pourquoi on n'avait pas encore étudié la question. 74. Rendues en discours indirect libre, les propositions interrogatives ne changent pas de forme, mais seulement de temps. Exemples : Discours direct - Le CCQAB a-t-il déjà donné son avis? donné son avis? Le CCQAB avait-il déjà - Que peut-on reprocher au Sous-Comité? au Sous-Comité? Que pouvait-on reprocher - d) Discours indirect libre Pourquoi n'a-t-on pas encore étudié la question? Pourquoi n'avait-on pas encore étudié la question? Pronoms personnels, mots possessifs, adverbes, adjectifs Les tours indirects à employer pour les pronoms personnels, les mots possessifs et certains adverbes et adjectifs sont les mêmes, qu'il s'agisse de rapports ou de comptes rendus. Exemples : Discours direct je nous Discours indirect il, M. X, le représentant, etc. son pays, la délégation..., le Corps commun d'inspection, les membres de la Commission, etc. ma délégation sa délégation, la délégation française avant-hier l'avant-veille hier la veille aujourd'hui ce jour-là demain le lendemain après-demain le surlendemain jusqu'ici jusque-là mardi dernier le mardi précédent lundi prochain le lundi suivant H. Locutions et termes étrangers 76. Les anglicismes et américanismes dont il faut le plus se garder sont ceux d'ordre syntaxique et, à cet égard, des conseils ont été donnés plus haut (aux par. 46 à 50) sur la façon dont, souvent, il convient de rendre un substantif, un comparatif, un participe ou un verbe passif anglais. 77. Quant aux termes, la même vigilance s'impose et le traducteur évitera : a) Non seulement, bien entendu, les contre-sens ou les absurdités Exemples : Il n'a obtenu que trois crédits en deuxième année de collège La Commission des appropriations du Sénat américain Une partie de la population a versé dans le radicalisme Les prisonniers se refusent à tout programme de réhabilitation Le chef de l'Etat se heurte à de graves problèmes domestiques Il faut louer cet homme d'Etat de sa versatilité Malgré la hausse du prix des carburants, les jets privés sont toujours plus nombreux b) Mais encore les calques inutiles, voire ridicules Exemples : Cette proposition a été défaite à une forte majorité Le Ministre pourrait faire preuve de plus de réserve (si l'on veut dire : il se peut que le Ministre fasse preuve de plus de réserve) Les confessions de l'accusé Les armements conventionnels Les mesures drastiques du gouvernement La nouvelle confrontation au Moyen-Orient Les interférences sur l'économie 78. S'interdire les abandons de ce genre est évidemment une des premières obligations du traducteur et le Service français de traduction, au demeurant, s'est notamment attaché, dans son Lexique général, à faire la place appropriée aux expressions et termes spécialisés que les commissions de terminologie auprès des administrations centrales françaises préconisent pour éviter l'envahissement du français par des langues étrangères. 79. Cela dit, il n'est pas question, pour autant, de verser dans ce qui serait l'excès inverse, préconisé par certains puristes, et de renoncer à des termes tels que "radar", "laser", "terminal", "cafeteria", "drawback" ou "stagflation", qui, malgré leur origine étrangère, sont naturalisés de plus ou moins longue date et, de toute évidence, font dorénavant partie intégrante de la langue française. Et l'on s'accommodera de littéralismes tels que "environnement", "séminaire", "projet d'assistance technique", "termes de l'échange", "développement communautaire" ou "planification physique", qui ont parfois été imposés par les usagers et auteurs de textes français officiels et sont, en tout cas, à ce point entrés dans l'usage que des équivalents tels que "rapport des échanges" ou "progrès des villages" risqueraient de n'être pas compris ou de susciter des plaintes. I. Emploi des néologismes 80. Il va de soi que le traducteur, loin de s'enfermer dans une langue désuète, voire figée, aura recours aux mots nouveaux entrés dans l'usage. Cela est particulièrement évident dans le cas des néologismes liés au développement de domaines spécialisés tels que l'électronique, l'informatique, la spationautique, l'audio-visuel ou la médecine. 81. De même, il n'y a pas lieu d'éviter les néologismes de signification (nouveaux sens de mots anciens), mais sans, pour autant, les substituer automatiquement à des vocables antérieurs qui n'ont nullement perdu leur raison d'être : Exemples : "Approach" est à rendre dans certains cas par "approche", mais, dans bien des contextes, "manière d'envisager la question", "angle sous lequel aborder le problème", "conception", "méthode" ou "optique" seront au moins aussi appropriés. "Concerné", étant maintenant d'un usage courant, n'a pas à être systématiquement supprimé par un réviseur trop conservateur, mais le traducteur, soucieux de justesse comme de variété, se rappellera pour sa part que, souvent, "intéressé", "visé", "touché", "compétent", "pertinent", "en cause" ou "en question" conviennent mieux. J. Cohérence terminologique 82. Dans le cas, en particulier, des projets de résolution, des traités et autres textes juridiques, des documents techniques, voire de certains documents politiques, la cohérence terminologique est indispensable. Il s'ensuit que les traducteurs entre qui un texte est partagé doivent, dans toute la mesure possible, s'entendre sur les équivalents des expressions ou termes importants ou fréquents, et, en tout état de cause, il incombe au réviseur d'assurer l'uniformité souhaitable. III. EXEMPLES DE TRADUCTIONS DIVERSES 83. Les pages qui suivent reproduisent, à titre purement indicatif, un certain nombre d'exemples réels de traductions publiées, portant sur des sujets divers : général, politique, juridique, administratif, budgétaire, économique, scientifique. 84. Il va de soi que ces traductions, qui seraient sans doute améliorables, n'ont aucun caractère normatif et que l'on a seulement voulu donner une idée de la diversité des domaines auxquels s'intéresse l'Organisation et, donc, des textes que les traducteurs peuvent se voir confier. Ten years ago this Organization, and much of the world as well, was shocked by a totally unexpected tragedy. Dag Hammarskjöld, the Secretary-General, was missing on a flight to Ndola, in what was then Northern Rhodesia. As the early morning dragged on, a mood of increasing pessimism prevailed, and all hope was lost when the remains of the Secretary-General's plane were sighted from the air. The first rescue party to reach the smouldering wreckage found only one of the passengers alive, a United Nations Field Service Officer, and he survived his ordeal by only a day or two. Today especially we remember Dag Hammarskjöld, his companions and the Swedish crew of his aircraft. Dag Hammarskjöld's death left an aching void in the life of the world community, and few of those who knew him, whether they agreed with him or not, remained untouched by his death. By his dedication, his integrity, his courage and his intellect, he had made an unprecedented place in the world for himself and for his office. He was in a very real sense the world's first public servant, and a long string of achievements in the most difficult task of all, the search for peace, attested to his extraordinary qualities. He left the Organization immeasurably enriched by his efforts. It is the irony of success that it often carries within itself the seeds of a temporary setback. So it was with Hammarskjöld, for he died at a time when his achievement was being questioned, his concept of his office attacked, and the validity of the Secretary-Generalship itself being challenged. Progress in human institutions is seldom achieved without struggle and anguish, and this was true of the stewardship of Hammarskjöld at the United Nations. A. Texte général Allocution du Secrétaire général à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de Dag Hammarskjöld Il y a 10 ans aujourd'hui, l'Organisation des Nations Unies - et une grande partie du monde avec elle - était bouleversée par une tragédie totalement inattendue. Dag Hammarskjöld, son Secrétaire général, avait disparu avec l'avion qui le conduisait à Ndola, dans ce qui était à l'époque la Rhodésie du Nord. Durant les premières heures de cette lente matinée, une atmosphère de pessimisme s'imposait peu à peu, et tout espoir disparut lorsque les restes de l'avion du Secrétaire général furent repérés des airs. Le premier groupe de sauveteurs qui atteignit la carcasse fumante ne trouva qu'un seul passager vivant, un agent du Service mobile de l'ONU, qui ne survécut au drame qu'un jour ou deux. Aujourd'hui, plus que tout autre jour, Dag Hammarskjöld, ses compagnons et l'équipage suédois de son avion sont présents en notre mémoire. La mort de Dag Hammarskjöld a laissé un vide douloureux dans la vie de la communauté mondiale, et parmi ceux qui l'ont connu, qu'ils fussent ou non d'accord avec lui, rares sont ceux qui ne furent pas ébranlés par sa mort. Par son dévouement, son intégrité, son courage et son intelligence, il avait taillé dans le monde une place sans précédent pour lui-même et pour sa charge. Il a été, dans tout le sens du mot, le premier fonctionnaire au service de la communauté mondiale, et une longue série de succès dans la plus difficile de toutes les tâches, la recherche de la paix, atteste ses qualités exceptionnelles. Il a laissé derrière lui une Organisation incommensurablement enrichie par ses efforts. Le succès a ceci d'ironique qu'il porte souvent en lui-même les germes d'un échec temporaire. Il en fut ainsi pour Dag Hammarskjöld, puisqu'il mourut à un moment où son oeuvre était contestée, où l'idée qu'il se faisait de ses fonctions était critiquée et où le principe même de la charge de Secrétaire général était mis en question. Les institutions humaines ne progressent le plus souvent que par la lutte et dans l'angoisse, et ce fut le cas pour Dag Hammarskjöld tant qu'il fut à la barre des Nations Unies. Hammarskjöld had worked for eight years to develop, often in novel ways, the potential of the United Nations for keeping the peace. He had developed techniques of multilateral diplomacy which had not been tried before. He was a tireless champion of the principles of the Charter and an indefatigable seeker after its objectives. He had set the stamp of his powerful and unusual personality on much of the activity of the Organization and had gained for it, by his actions as well as by his words, the respect and involvement of millions of people all over the world. Hammarskjöld did not hesitate to take risks if he thought it was necessary to take them. Nor did he fear the disapproval of various sections of the membreship if he believed that the course he was taking was right. He was strongly criticized almost as frequently as he was highly praised, and was thought by some to be pushing the development of the Organization too fast and too far. His untimely death left his work incomplete at a time of division and controversy in the United Nations. It is still to early to assess properly Hammarskjöld's contribution to the development of the world Organization. A longer perspective will be necessary before it is possible to judge where he made real advances toward a system of world order and where his ideas and experiments failed. As with the real achievements of all people who look to the future and are ahead of their time, there must be a long pause before a valid and lasting judgement can be made. Those who knew and worked with Dag Hammarskjöld, however, myself included, can be in no doubt as to the quality and the magnificent vision of the man -- his steadfast courage, his imaginativeness, his enormous skill and his total devotion to the United Nations. These qualities are in themselves a legacy of inestimable value to our Organization, whatever may be the ultimate verdict on some of his ideas and policies. Personally, I have little doubt that the verdict of history will in the end be resoundingly favourable to Hammarskjöld's concept of the United Nations as a dynamic and active force in international life. Dag Hammarskjöld s'était employé pendant huit ans à développer, de façon souvent novatrice, le rôle que l'ONU pouvait jouer dans le maintien de la paix. Il avait mis au point des techniques de diplomatie multilatérale dont nul n'avait fait l'essai avant lui. Il s'était montré un défenseur infatigable des principes de la Charte et avait oeuvré sans répit pour atteindre les buts qui y sont inscrits. Il avait marqué du sceau de sa puissante et exceptionnelle personnalité bien des activités de l'Organisation et il avait assuré à cette dernière, par ses actes comme par ses paroles, le respect et le dévouement actif de millions d'hommes dans le monde entier. Dag Hammarskjöld n'hésitait pas à courir des risques lorsqu'il les jugeait nécessaires. Il ne craignait pas davantage d'être désapprouvé par certains Etats Membres lorsqu'il estimait avoir choisi la bonne voie. Il a été vivement critiqué, presque aussi souvent qu'il a été hautement loué, et certains pensaient qu'il s'employait à trop vite et excessivement développer l'Organisation. Sa mort prématurée lui a fait laisser derrière lui une oeuvre inachevée, à une époque de divisions et de controverses au sein des Nations Unies. Il est encore trop tôt pour apprécier comme il convient l'apport de Dag Hammarskjöld au développement de l'Organisation mondiale. Ce n'est qu'avec plus de recul que l'on pourra décider à quels égards il a fait réellement progresser l'instauration d'un ordre mondial et sur quels points ses idées et ses expériences ont rencontré l'échec. Comme toujours lorsqu'il s'agit de l'oeuvre des hommes qui travaillent pour l'avenir et précèdent leur époque, il faudra attendre longtemps avant de pouvoir formuler un jugement valable et durable. Mais ceux qui, comme moi, ont connu Dag Hammarskjöld et ont travaillé avec lui ne sauraient douter de la qualité de l'homme lui-même et de son extraordinaire sens de l'avenir - de son courage inébranlable, de ses qualités d'imagination, de son exceptionnelle compétence et de son dévouement sans réserve aux Nations Unies. Ces qualités constituent par elles-mêmes un héritage d'une valeur inestimable pour notre Organisation, quel que puisse être l'ultime verdict sur certaines de ses conceptions et sur certains de ses choix politiques. Pour ma part, je ne doute guère qu'en définitive l'Histoire se prononcera avec éclat en faveur de l'idée que Dag Hammarskjöld se faisait d'une Organisation des Nations Unies dont la raison d'être est de constituer une force dynamique et active dans la vie internationale. All through this period there were two kinds of "green lines" in Cyprus, and few people dared to cross either kind. There were first the physical barriers, constructed out of raod-blocks, strong-points, fortified houses, sandbagged walls and trenches. These were the barriers which at many places in the island kept the two communities apart, either by force or by the fear of arrest, abduction or gun-fire. They prevented the normal flow of traffic for purposes of both business and pleasure, and became indeed part of the machinery of what came to be regarded as an economic blockade by the Greek Cypriots against the Turkish Cypriots. They curtailed the functioning of government services and development activities. They prolonged the abandonment by many people of their houses, farms, businesses or jobs on one side or the other. And especially in Nicosia, the capital, the Green Line added a physical dimension to the breaking down of the Constitution: it barred, even if political motives alone might not have done so, the Turkish Vice-President and the Turkish Ministers from their offices and from meetings of the Cabinet, the elected Turkish parliamentarians from the sessions of the House of Representatives, and both Turkish Cypriot and Greek Cypriot public servants from their duties on the other side of the line. The second kind of green line was the psychological kind. The long months of life in a situation in which violence and the means of violence increased rather than diminished, and which placed the larger community increasingly in a mood and in a position to dominate the smaller, could only breed distrust and intransigence where trust and compromise were needed if an agreed settlement were to be found. The physical impediments to normal contacts between the communities were serious enough; hardly less so was the psychological impediment caused by the suppression of the healthy movement of ideas, for which were substituted slogans and counter- slogans shouted by propaganda machines across the dividing lines in uncompromising provocative and hostile tones. B. Texte politique La tension à Chypre au début de 1965 Pendant toute cette période, il y a eu deux sortes de "ligne verte" à Chypre et rares étaient ceux qui osaient franchir l'une ou l'autre. Il y avait d'abord les barrières matérielles : barrages routiers, points d'appui, maisons fortifiées, sacs de sable empilés et tranchées. C'étaient ces barrières qui, en de nombreux points de l'île, maintenaient les deux communautés séparées, soit par la force, soit par la crainte d'arrestations, d'enlèvement ou de fusillades. Elles ont fait obstacle aux déplacements normaux à des fins commerciales ou privées, au point de devenir un élément du dispositif que l'on en est venu à considérer comme un blocus économique des Chypriotes grecs contre les Chypriotes turcs. Elles ont entravé le fonctionnement des services administratifs et les activités de développement. Elles ont empêché bien des gens de retrouver les foyers, les fermes, les entreprises ou les emplois qu'ils avaient abandonnés d'un côté ou de l'autre. Et en particulier à Nicosie, la capitale, la Ligne verte a consacré, sur le plan matériel, l'effondrement de la Constitution : alors que les mobiles politiques n'auraient peut-être pas, à eux seuls, abouti aux mêmes résultats, elle a empêché le Vice-Président turc et les ministres turcs de se rendre à leurs bureaux et d'assister aux réunions du cabinet, les parlementaires turcs d'occuper à la Chambre des représentants les sièges auxquels ils avaient été élus, et tant les fonctionnaires chypriotes turcs que les fonctionnaires chypriotes grecs de s'acquitter de leurs tâches de l'autre côté de la ligne. La deuxième ligne verte était d'ordre psychologique. De longs mois d'existence dans des conditions où la violence et les moyens de violence augmentaient plutôt qu'ils ne diminuaient, et qui de plus en plus mettaient la communauté la plus nombreuse en humeur et en mesure de dominer l'autre, ne pouvaient qu'engendrer la méfiance et l'intransigeance, alors que la confiance et l'esprit de compromis étaient indispensables à tout règlement concerté du problème. Les obstacles matériels aux contacts normaux entre les communautés étaient déjà suffisamment graves; ne l'était guère moins l'obstacle d'ordre psychologique que constituait la suppression de salutaires échanges d'idées, que venaient remplacer des slogans et des contre-slogans proférés par les dispositifs de propagande, de part et d'autre de la ligne de démarcation, sur un ton intransigeant, provocateur et hostile. New York, 21 February 1966 Sir, I have the honour to refer to your letter of 21 February 1966 concerning the services with the United Nations Force in Cyprus of the national contingent provided by the Danish Government. In this letter you have proposed that my Government and the United Nations should enter into an agreement in accordance with the terms provided therein. The Danish Government accepts this proposal and agrees that your letter and this reply shall constitute an agreement between the Government of Denmark and the United Nations. My Government also gives the assurances requested in paragraphs 7 and 8 of your letter and undertakes to meet the request contained in paragraph 11 of your letter. In signing the present agreement, my Government declares that the means at the disposal of the Danish authorities to fulfil article 12 of the agreement are the following: a) In criminal actions brought by Danish prosecutors before Danish courts against members of the Danish contingent, claims for damages will, upon request by the party having suffered damage, be joined by the prosecutor to the criminal action, where this may be done without inconvenience and the claim does not appear unfounded in cases of criminal prosecution tried by a court on which jurors serve. In police cases and cases tried by lower courts in pursuance of the rules of the Administration of Justice Act on the basis of the accused person's confession, the injured party must himself in pursuance of the same Act submit a petition to the court for his claims to be included in the judgement to be pronounced on the charge brought against the accused person. In such cases the inclusion of the claim for compensation in the judgement may be secured by a petition to that effect being submitted to the court by the Danish Ministry of Foreign Affairs or the Ministry of Justice, acting on behalf of the claimant and on his request. C. Texte juridique Accord relatif à la Force des Nations Unies à Chypre New York, le 21 février 1966 Monsieur le Secrétaire général, J'ai l'honneur de me référer à votre lettre du 21 février 1966 relative à l'affectation à la Force des Nations Unies à Chypre du contingent national fourni par le Gouvernement danois. Dans cette lettre, vous avez proposé que mon gouvernement et l'Organisation des Nations Unies concluent un accord dans le sens que vous y indiquiez. Cette proposition rencontre l'agrément du Gouvernement danois, qui accepte que votre lettre et la présente réponse constituent un accord entre le Danemark et l'Organisation des Nations Unies. Mon gouvernement vous donne en outre les assurances sollicitées aux paragraphes 7 et 8 de votre lettre et s'engage à se conformer à la demande énoncée au paragraphe 11 de ladite lettre. En concluant le présent accord, mon gouvernement déclare qu'aux fins de l'application de l'article 12 de l'accord, les autorités danoises disposent des moyens suivants : a) Dans les actions pénales portées devant les juridictions danoises par le Parquet danois contre des membres du contingent danois, le ministère public qui a intenté les poursuites pénales peut se joindre à la partie civile, à la requête de celle-ci, pour appuyer la demande en dommages-intérêts lorsque, s'agissant d'une affaire devant être jugée par un tribunal assisté d'un jury, il lui est possible de le faire sans difficulté et lorsque la demande en dommages-intérêts ne lui paraît pas injustifiée. S'agissant des affaires de simple police et des affaires qui, en application des dispositions de la loi sur l'administration de la justice, doivent être jugées par les tribunaux inférieurs sur la base de l'aveu du prévenu, c'est à la partie lésée qu'il appartient, aux termes de ladite loi, de présenter au tribunal une requête le priant de statuer sur la demande dans le jugement même qu'il rendra sur l'accusation portée contre le prévenu. Dans ces cas-là, l'inclusion dans le jugement d'une décision relative à la demande en dommages-intérêts peut être obtenue par une requête à cet effet présentée au tribunal par le Ministère des affaires étrangères ou le Ministère de la justice du Danemark, agissant au nom de la partie civile et sur sa demande. b) In cases where a Cypriot court or the Claims Commission has handed down an award against a member of the Danish contingent, the Danish Ministry of Foreign Affairs, if need be, may see to it that he will be urged to satisfy the award. c) In cases where particular circumstances warrant it, the Danish Government will consider ex gratia payment. I avail myself of this opportunity to renew to you, Sir, the assurances of my highest consideration. H. Tabor Ambassador Permanent Representative of Denmark to the United Nations b) S'agissant des cas où un tribunal chypriote ou la Commission des réclamations a rendu une décision à l'encontre d'un membre du contingent danois, le Ministère des affaires étrangères du Danemark peut, si besoin est, veiller à ce que l'intéressé soit tenu d'exécuter cette décision. c) Dans les cas où des circonstances particulières le justifieront, le Gouvernement danois étudiera la possibilité d'effectuer un versement à titre gracieux. Je saisis cette occasion pour vous renouveler, Monsieur le Secrétaire général, les assurances de ma très haute considération. L'Ambassadeur, Représentant permanent du Danemark auprès de l'Organisation des Nations Unies H. Tabor The following definitions shall govern the payment of dependency allowances: a) A dependent spouse shall be a spouse whose occupational earnings, if any, do not exceed an amount established by the Secretary-General for the purpose. This amount shall normally be the approximate equivalent of the lowest entry level of the United Nations salary scales for the duty station in the country of the spouse's place of work, provided that, in the case of staff in the Professional category or above, the amount shall not at any duty station be less than the equivalent of the lowest entry level at Geneva in force on 1 January of the year concerned. The amount established by the Secretary-General shall be published to the staff by administrative instruction or other appropriate means. b) For the purposes of the Staff Regulations and the Staff Rules a "child" shall be the unmarried child of a staff member, under the age of 18 years, or if the child is in full-time attendance at a school or university (or similar educational institution) under the age of 21 years. If the child is totally and permanently disabled the requirements as to school attendance and age shall be waived. A child shall be recognized as dependent for purposes of Staff Regulation 3.4 when the staff member provides continuing support and submits a claim certifying to this effect; provided that where divorce has occurred and the child does not reside with the staff member, dependency allowance will be payable only where the staff member submits satisfactory documentary evidence that he has assumed responsibility for the continuing support of the child. c) A dependent parent, dependent brother or dependent sister shall be a parent, an unmarried brother or an unmarried sister of whose financial support the staff member provides one half or more, and in any case at least twice the amount of the dependency allowance; provided that the brother or sister is under the age of 18 years, or, if in full-time attendance at a school or university (or similar educational institution) under the age of 21 years. If the brother or sister is totally and permanently disabled the requirements as to school attendance and age shall be waived. D. Texte administratif Définition des personnes à charge Les définitions ci-après s'appliquent au versement des indemnités pour charges de famille : a) On entend par conjoint à charge un conjoint dont les gains professionnels éventuels ne dépassent pas un montant arrêté à cette fin par le Secrétaire général. Normalement, ce montant est approximativement l'équivalent du traitement afférent à l'échelon le moins élevé que le barème des traitements de l'Organisation prévoit pour le lieu d'affectation situé dans le pays où se trouve le lieu de travail du conjoint, étant entendu que, dans le cas des fonctionnaires de la catégorie des administrateurs ou des catégories supérieures, le montant en question ne doit, en aucun lieu d'affectation, être inférieur à l'équivalent du traitement afférent à l'échelon le moins élevé en vigueur à Genève au 1er janvier de l'année considérée. Le montant arrêté par le Secrétaire général est porté à la connaissance du personnel par voie d'instruction administrative ou par tout autre moyen approprié. b) Aux fins du Statut et du Règlement du personnel, on entend par "enfant" l'enfant d'un fonctionnaire, à condition qu'il ne soit pas marié et qu'il soit âgé de moins de 18 ans, ou de moins de 21 ans s'il fréquente régulièrement une école ou une université (ou un établissement d'enseignement analogue). Les conditions de fréquentation scolaire et d'âge ne sont pas exigées dans le cas d'un enfant atteint d'invalidité totale et permanente. Un enfant est reconnu à charge au sens de l'article 3.4 du Statut du personnel lorsque le fonctionnaire subvient régulièrement à son entretien et présente une demande dans laquelle il l'atteste; toutefois, lorsqu'il y a eu divorce et que l'enfant ne réside pas avec le fonctionnaire, l'indemnité pour charges de famille n'est versée que si le fonctionnaire produit des pièces établissant de manière satisfaisante qu'il a assumé la responsabilité de l'entretien régulier de l'enfant. c) Par père, mère, frère ou soeur à charge, on entend le père, la mère, le frère non marié ou la soeur non mariée pour qui le fonctionnaire fournit la moitié au moins des sommes nécessaires à son entretien, et en tout cas une somme au moins deux fois égale au montant de l'indemnité pour charges de famille; il est entendu que s'il s'agit d'un frère ou d'une soeur, ils doivent soit avoir moins de 18 ans, soit avoir moins de 21 ans et fréquenter régulièrement une école ou une université (ou un établissement d'enseignement analogue). Les conditions de fréquentation scolaire et d'âge ne sont pas exigées dans le cas d'un frère ou d'une soeur atteints d'invalidité totale et permanente. Changes in post classifications, salaries and other rates 1. Provision was made in the budget estimates for an upward revision of the post classification in New York from class 6 to class 7 on 1 July 1970. This change will now be implemented with effect from 1 December 1969 and it is estimated, on the basis of the movement of the post adjustment index, that New York will qualify for a further revision in the post classification, from class 7 to class 8, by 1 July 1970. The additional cost of these changes is estimated to total $687,400 under chapters I, III and V. 2. It is anticipated, furthermore, on the basis of a rise in the cost-of-living index for Geneva, that an upward revision in the post classification for that Office, from class 2 to class 3, will take place by 1 August 1970 in contrast with the provision made in the budget estimates for class 2 for the full year. The additional cost of this change is estimated to total $72,600 under chapters I and III. 3. Similarly, an additional appropriation, in an estimated amount of $11,000, will be necessary for ECLA, Mexico, as the result of an upward revision in the post classification from class 2 to class 3 on 1 August 1969. The initial estimates were based on the assumption that class 2 Mexico would remain until the end of the financial year 1970. 4. With regard to staff in the General Service and Security Service categories at Headquarters, on the basis of the recently completed annual review of salaries and of a further review currently under way of certain other emoluments, an additional appropriation in an estimated amount of $514,000 will be required for the financial year 1970 under chapters I, III, IV and V. E. Texte budgétaire Reclassement des lieux d'affectation et relèvement des traitements et de diverses indemnités 1. Un crédit était demandé dans le projet de budget pour couvrir le coût du passage de New York, à compter du 1er juillet 1970, de la classe 6 à la classe 7 aux fins des indemnités de poste. Il a été décidé que ce reclassement prendrait effet à compter du 1er décembre 1969, et l'on prévoit, compte tenu du mouvement de l'indice des ajustements (indemnités de poste ou déductions), que les conditions nécessaires au passage de New York de la classe 7 à la classe 8 seront réunies le 1er juillet 1970. Ces reclassements entraîneront des dépenses supplémentaires d'un montant estimatif total de 687 400 dollars aux articles Ier, III et V. 2. En outre, vu la hausse de l'indice du coût de la vie à Genève, on prévoit que l'Office devra passer de la classe 2 à la classe 3 à compter du 1er août 1970, alors qu'en calculant les crédits demandés dans le projet de budget, on avait compté que Genève demeurerait dans la classe 2 jusqu'à la fin de 1970. Ce reclassement entraînera des dépenses supplémentaires d'un montant estimatif total de 72 600 dollars aux articles Ier et III. 3. De même, on prévoit qu'il faudra ouvrir un crédit supplémentaire d'un montant estimatif de 11 000 dollars pour le Bureau de la CEPAL à Mexico, par suite du passage de ce lieu d'affectation de la classe 2 à la classe 3 le 1er août 1969. Les demandes de crédits initiales étaient fondées sur l'hypothèse que Mexico demeurerait dans la classe 2 jusqu'à la fin de l'exercice 1970. 4. En ce qui concerne les agents des services généraux et du Service de sécurité au Siège, il ressort de l'étude annuelle des traitements, qui vient d'être achevée, et d'une étude en cours portant sur certains autres éléments de rémunération qu'il faudra, pour l'exercice 1970, ouvrir un crédit supplémentaire d'un montant estimatif total de 514 000 dollars aux articles Ier, III, IV et V. 5. At Geneva a new methodology was introduced in regard to a survey of General Service salary rates completed in May 1969. As a result of this survey an increase retroactive to 1 January 1969 was granted to General Service and manual worker staff at Geneva in addition to an earlier increase granted as of that date. Under the new procedure, it was agreed also that interim adjustments between surveys would be made every twelve months from the previous adjustment or as of the first of the month in which the salary index showed a 5 per cent rise, whichever was the earlier. In implementing this latter arrangement, an increase was granted as of 1 November 1969 and it is anticipated that a further such adjustment may be required by 1 September 1970. It is estimated that the additional cost of these three increases for the financial year 1970 will total $250,500 under chapters I, IV and V. 5. A Genève, on a procédé selon une nouvelle méthode à une étude des traitements des agents des services généraux, qui a été achevée en mai 1969. A la suite de cette étude, il a été accordé une augmentation de traitement aux agents des services généraux et aux travailleurs manuels en poste à Genève, avec effet rétroactif au 1er janvier 1969, augmentation qui est venue s'ajouter à celle qui avait déjà été accordée à compter de cette date. En vertu de la nouvelle méthode, il a été décidé également que des ajustements provisoires entre deux études des traitements interviendront soit 12 mois après le dernier ajustement, soit à compter du 1er du mois au cours duquel l'augmentation de l'indice des salaires aura atteint 5 p. 100, si cette augmentation se produit moins de 12 mois après le dernier ajustement. En application de cette dernière décision, un relèvement des traitements a été accordé à compter du 1er novembre 1969, et l'on prévoit qu'un nouvel ajustement devra intervenir le 1er septembre 1970. On estime que ces trois relèvements entraîneront pour l'exercice 1970 des dépenses supplémentaires d'un montant total de 250 500 dollars aux articles Ier, IV et V. A problem which we sensed - but about which we were too little concerned a decade or so ago - was the problem of protecting our planet's environment and conserving its resources. We have used up this planet's natural resources at a frighteningly reckless rate. We have so polluted the atmosphere, the water and the soil that with almost every breath of air and every bite of food we also too often ingest an assortment of environmental poisons. Yet I firmly believe that there is no development and environmental protection. must be mutually supportive. I would like because it is rightly of such great public irreconcilable conflict between Quite to the contrary, they can and to dwell briefly on this point concern. First of all, increased productivity is necessary for providing both the financial and the technical resources to undo the environmental damage that has already been done. Second - and here the work of the United Nations Development Programme provides confirming testimony - development properly carried out is a means of resource improvement and conservation. In fact, our projects of land irrigation, soil improvement, reforestation, fishery development, hydroelectric and geothermal power production and urban planning are environment-oriented by their very nature. Third, the new earth resources satellites which will soon be orbiting our planet, are equipped both to locate new resources, and to detect the early signs of resource damage or depletion. This is another example of the potential marriage between development and conservation, with technology as the beneficent broker. F. Texte économique Deux aspects du développement Il est un problème que nous avons perçu, sans pourtant nous en préoccuper suffisamment il y a une dizaine d'années : la protection de l'environnement de notre planète et la conservation de ses ressources. Nous avons usé et abusé des ressources naturelles de notre planète à une cadence effrayante et nous avons pollué l'atmosphère, l'eau et la terre au point qu'avec pour ainsi dire chaque bouffée d'air et chaque bouchée de nourriture, nous absorbons trop souvent tout un assortiment de poisons. Et pourtant je suis convaincu qu'il n'y a pas incompatibilité foncière entre développement et protection de l'environnement. Tout au contraire, ils peuvent et doivent être complémentaires. Je voudrais m'arrêter brièvement sur ce point parce que l'opinion publique en est à juste titre fort préoccupée. Premièrement, il est indispensable d'accroître la productivité pour fournir les ressources à la fois financières et techniques qu'il faut pour réparer les dommages qui ont déjà été causés à l'environnement. Deuxièmement - l'oeuvre du Programme des Nations Unies pour le développement en témoigne - le développement, lorsqu'il est mené comme il doit l'être, est un moyen d'améliorer et de conserver les ressources. Le fait est que nos projets d'irrigation, d'amendement des sols, de reboisement, de développement des pêcheries, de production d'énergie hydroélectrique et géothermique et d'urbanisation sont, par leur nature même, axés sur l'environnement. Troisièmement, les nouveaux satellites d'étude des ressources terrestres qui seront bientôt en orbite autour de notre planète sont équipés aussi bien pour repérer de nouvelles ressources que pour détecter les premiers signes de dégradation ou d'épuisement des ressources connues. C'est là un autre exemple de l'union qui peut exister entre le développement et la conservation, la technique jouant ici le rôle d'intermédiaire bénéfique. Furthermore, I have read some recent research reports which throw an interesting light on this entire situation. From this research, it seems probable that our growing pollution problems are not primarily caused by excessive growth in production. A more basic reason may be that we are turning out new types of goods, and using new types of productive methods which are highly pollution-prone. It has been suggested, therefore, that one way in which the pollution crisis can be substantially eased is through an increased use of such renewable, natural substances as wood, rubber and animal fibres. I find this suggestion intriguing because, for obvious reasons, it would offer the low-income countries significantly better opportunities in international trade. There is another truth about the development process which was perhaps not sufficiently recognized ten years ago. This has to do with the importance of building a network of global trading relationships in which the low-income countries can make their essential contributions to a healthier global economy - and through which they can earn increasing amounts of the capital they need for modernizing their productive machinery. To this end, the wealthier countries must make concessionary adjustments in both their tariff barriers and their import quota systems - since these present "rules of the game" put most of the low-income countries at an unfair and insuperable disadvantage in the international market place. As a by-product, they also perpetuate today's globally distorted patterns of international trade, and prevent a truly rational division of productive labour. For their part, however, the developing countries must not so over-protect their domestic industries as to keep production costs at levels which would both limit domestic consumption and prevent a sizable growth in exports. This kind of export growth is essential to the low-income countries - as I have just suggested - since it constitutes their primary means of earning foreign exchange. In short, a delicate balance must be struck that will serve the interests of both the low-income countries and the entire global economy - a difficult, but surely not unattainable, goal. Je viens au demeurant de lire des rapports sur certaines recherches récentes qui éclairent d'un jour nouveau la situation dans son ensemble. D'après ces recherches, il semble probable que la cause première de l'aggravation de nos problèmes de pollution n'est pas l'augmentation excessive de la production en soi. La principale raison serait que nous fabriquons de nouveaux types de produits et que nous utilisons de nouvelles méthodes de production qui provoquent une pollution considérable. Aussi a-t-on suggéré, comme moyen d'atténuer sensiblement la crise de la pollution, d'utiliser davantage des substances naturelles réutilisables comme le bois, le caoutchouc et les fibres animales. Je juge cette suggestion intéressante, car, pour des raisons évidentes, elle offrirait aux pays à faible revenu de bien meilleures perspectives sur le plan du commerce international. Il est une autre réalité, à propos du processus de développement, qui n'a peut-être pas été suffisamment reconnue il y a 10 ans. Je veux parler de l'intérêt qu'il y a à instaurer un réseau de relations commerciales mondiales grâce auquel les pays à faible revenu puissent apporter leur contribution essentielle à une économie mondiale plus saine, tout en étant en mesure d'acquérir les capitaux de plus en plus importants dont ils ont besoin pour moderniser leurs moyens de production. A cette fin, les pays plus riches doivent libéraliser leurs tarifs douaniers et leurs systèmes de contingentement, étant donné qu'actuellement, ces "règles du jeu" mettent la plupart des pays à faible revenu dans une position d'infériorité insurmontable et injuste sur le marché international. Accessoirement, ces règles perpétuent également le déséquilibre structurel du commerce international et empêchent une division véritablement rationnelle du travail productif. De leur côté, cependant, les pays en développement ne doivent pas protéger leurs industries au point de maintenir les coûts de production à des niveaux qui, d'une part, limiteraient la consommation intérieure et, d'autre part, empêcheraient une augmentation sensible de leurs exportations. Or, comme je viens de l'indiquer, cette augmentation des exportations est indispensable aux pays à faible revenu puisqu'elle constitue leur principal moyen d'acquérir des devises étrangères. En bref, il faut parvenir à un équilibre délicat qui permette de respecter à la fois les intérêts des pays à faible revenu et ceux de toute l'économie mondiale - objectif difficile à atteindre, certes, mais nullement utopique. Nearly everything in the ocean, at least on the time scales involved in our observations, appears to be in a state of dynamic balance: water itself, energy, dissolved salts and gases, living organisms. Local and temporal departures from this dynamic balance may cause major consequences, both locally and elsewhere, in the ocean itself, in the biosphere and in the atmosphere. On a geological time- scale, however, this consideration is no longer valid and one may speak only of a temporary quasi-equilibrium. This quasi-equilibrium may be simply a momentary stage in the long, slow evolution which has undoubtedly been interrupted by abrupt major changes many times in the history of the Earth. Accumulation of sediments on the ocean floor is slow. Although the rate of this accumulation is only from 0.1 to a few centimetres per thousand years, a considerable amount, estimated as being in the region of several hundred million tons of sediment material, is added every year over the whole surface of the ocean floor. Principal sources of sedimentation are: material brought by rivers from the continents; material resulting from coastal abrasion; material of biological origin (microscopic skeletons of plankton; shell coral and other detritus, etc.); chemical precipitation. Currents redistribute in the ocean the suspended and dissolved matter originally brought by rivers, as well as that resulting from coastal abrasion. While being transported away from continents heavier minerals may remain behind, separating from the lighter ones which continue to drift. Chemical and biological processes account for various transformations of organic and inorganic matter during its slow descent through the water layers to the abyssal depths. Terrigenous material mixes with organogene detritus such as shell fragments, coral sands or differend calcareous and siliceous remnants of organic life. In some areas the planktonic portion of the sedimentation is even predominant. Calcareous material becomes solvent in cold water and precipitates in warm areas. G. Texte scientifique L'océan, système dynamique Presque tout dans l'océan, du moins à l'échelle des temps sur lesquels portent les observations effectuées, est dans un état d'équilibre dynamique : l'eau elle-même, l'énergie, les sels et les gaz dissous et les organismes vivants. Cet équilibre peut être rompu localement et temporairement, ce qui risque d'entraîner des conséquences graves, sur place et ailleurs, dans l'océan lui-même, dans la biosphère et dans l'atmosphère. A l'échelle des temps géologiques, cependant, cette considération n'est plus valable, et l'on ne peut parler que d'un quasi-équilibre temporaire, simple étape peut-être d'une longue et lente évolution qui a certainement été interrompue bien des fois par des bouleversements soudains au cours de l'histoire de la Terre. L'accumulation des sédiments au fond des océans est lente. Elle n'a lieu qu'à raison de 1 mm à quelques centimètres en 1 000 ans, mais une quantité considérable de sédiments, de l'ordre de plusieurs centaines de millions de tonnes, se dépose chaque année au fond de l'ensemble des océans. Les principales sources de sédiments sont les matériaux provenant des continents et charriés par les fleuves, les matériaux résultant de l'abrasion des côtes, les matières d'origine biologique (squelettes microscopiques du plancton, squelettes de coraux et autres produits détritiques, etc.) et les précipités chimiques. Les courants redistribuent dans les océans les matières en suspension et les matières dissoutes apportées par les fleuves, de même que les matériaux résultant de l'abrasion des côtes. Pendant le transport vers le large, les minéraux les plus lourds restent parfois en arrière, se séparant des matières plus légères, qui continuent à dériver. C'est à des processus chimiques et biologiques que sont dues les diverses transformations que subissent les matières, organiques ou non, pendant leur lente descente aux abysses à travers les différentes couches d'eau. Les matériaux terrigènes se mélangent à des produits biodétritiques tels que des fragments de coquilles, des sables coralliens ou différents résidus calcaires et siliceux d'origine organique. Dans certaines zones, même, les sédiments sont surtout formés de matière planctonique. Les matières calcaires deviennent solubles Some metals, like manganese, undergo concentration in the form of nodules. Sediments rich in organic matter, once superimposed and trapped by impermeable layers, may be transformed into petroliferous ones. Further slow transformations occur in the sediment layers themselves. There may, however, be quicker changes due to underwater volcanic eruptions as a result of which sediment layers can become interspersed with layers of lava. The layers of sediments and the crystalline base on which the sediments rest are subject to tectonic forces of compression and expansion. The complicated topography of the ocean floor, with its mid-ocean ridges, rift valleys, underwater mountains and volcanoes, displays abundant features of past and contemporary transformations. Understanding them provides us with means to interpret the ancient history of the ocean basins and of the whole planet Earth. The origin of the oceanic water and of its salt content is closely related to this geological history. Knowledge of it can be particularly important for such practical aims as mineral exploitation, for example. dans l'eau froide et précipitent dans les eaux chaudes. Certains métaux, comme le manganèse, se concentrent sous forme de nodules. Les sédiments riches en matière organique, une fois recouverts de couches imperméables et enterrés, peuvent se transformer en sédiments pétrolifères. D'autres transformations lentes s'accomplissent dans les couches sédimentaires elles-mêmes. Cependant, il arrive qu'il y ait des changements plus rapides dus à des éruptions volcaniques sous-marines à la suite desquelles des couches sédimentaires peuvent se trouver entremêlées de couches de laves. Les couches sédimentaires et le socle cristallin sur lequel elles reposent sont soumis à des forces tectoniques de compression et d'extension. La topographie compliquée du fond des océans, avec ses dorsales médio-océaniques, ses fossés médians, ses montagnes et ses volcans sous-marins, révèle de nombreuses caractéristiques de transformations passées et contemporaines. La compréhension de ces phénomènes permet d'interpréter l'histoire ancienne des bassins océaniques et de la planète dans son ensemble. L'origine des eaux océaniques et des sels qu'elles contiennent est étroitement liée à cette histoire géologique. Il importe particulièrement de la connaître à des fins pratiques, par exemple pour exploiter les minéraux. IV. A. 85. QUELQUES TEXTES DE BASE Ouvrages généraux de référence On trouvera ci-après une liste des ouvrages les plus couramment utilisés : a) Petit Robert 1, Editions Le Robert, Paris, 1985; b) Petit Robert 2, dictionnaire universel des noms propres, Editions Le Robert, Paris, 1984; c) Grand Robert, dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (neuf volumes), Société du nouveau Littré Le Robert, Paris, 1985; d) Grand dictionnaire encyclopédique Larousse (10 volumes), Librairie Larousse, Paris; e) Encyclopaedia Universalis (22 volumes), vente directe par Encyclopaedia Britannica; f) Maurice Grevisse. Le bon usage, grammaire française, Paris-Gembloux, Editions Duculot, 1980; g) Joseph Hanse. Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, Paris-Gembloux, Editions Duculot, 1983; h) Webster's Third New International Dictionary of the English Language; i) The Concise Oxford Dictionary of Current English; j) The Statesman's Year-Book; k) Harrap's New Standard English-French Dictionary; l) Robert-Collins. Dictionnaire français-anglais et anglais-français, Société du Nouveau Littré Le Robert, Paris, 1978; m) Maxime Koessler. Les Faux Amis des vocabulaires anglais et américain, Vuibert, 1975; n) Daniel Reig. Dictionnaire arabe-français, français-arabe, Librairie Larousse; o) Hans Wehr. A Dictionary of Modern Written Arabic, O. Harrassowitz, Wiesbaden; p) Dictionnaire moderne espagnol-français, Librairie Larousse; q) Nuevo Pequeño Larousse ilustrado, Librairie Larousse; r) L. V. Chtcherba. Dictionnaire russe-français; s) Service français de traduction de l'ONU : i) Lexique général anglais-français avec Suppléments espagnol-français et russe-français (ST/DCS/1/Rev.2-SFTR/2/Rev.3, 1982); ii) Supplément au Lexique général (ST/DCS/1/Rev.2/Add.1-SFTR/2/Rev.3/Add.1, 1985); iii) Manuel à l'usage des rédacteurs de comptes rendus analytiques (SFTR/3, 1979); t) Département des services de conférence de l'ONU. Manuel de correspondance de l'Organisation des Nations Unies (ST/DCS/4, 1984); u) Département des services de conférence de l'ONU. Manuel de rédaction et d'édition de l'Organisation des Nations Unies [ST/DCS/5 (Parties I, II et III), juin 1984 et juin 1986]; v) Section des impressions de l'Office des Nations Unies à Genève. Mémento alphabétique de termes présentant des difficultés d'emploi, d'orthographe ou d'ordre typographique (DOCS/5/78/Rev.1, mars 1982). B. 86. Règlements intérieurs Les a) b) c) d) social e) f) g) C. règlements intérieurs les plus fréquemment utilisés sont les suivants : Assemblée générale - A/520/Rev. ...; Conseil de sécurité - S/96/Rev. ...; Conseil économique et social - E/5715/Rev. ...; Commissions techniques du Conseil économique et E/5975/Rev. ...; Conseil de tutelle - T/1/Rev. ...; Programme des Nations Unies pour le développement - DP/1/Rev. ...; Tribunal administratif (Statut et Règlement) - AT/11/Rev. ... Statut du personnel Le Statut du personnel (Staff Regulations) de l'ONU énonce les conditions fondamentales d'emploi, ainsi que les droits, obligations et devoirs des fonctionnaires du Secrétariat. Il a été adopté par l'Assemblée générale en 1952 et, depuis, modifié sur plusieurs points à différentes sessions. Le texte en a été publié sous la cote ST/SGB/Staff Regulations/Rev. ... D. Règlement du personnel 88. Le Règlement du personnel (Staff Rules) contient les dispositions d'application du Statut du personnel. Il est édicté par le Secrétaire général et modifié par lui. Il se décompose comme suit : a) Règlement applicable au personnel ordinaire du Secrétariat i) ST/SGB/Staff Rules/1/Rev. ... et amendements : dispositions 101.1 à 112.8 et appendices A, B et C; (Le texte du Statut du personnel est également reproduit dans cette brochure.) ii) ST/SGB/Staff Rules/Appendice D/Rev. ... et amendements : indemnités en cas de maladie, d'accident ou de décès; iii) ST/SGB/Staff Rules/Appendice E : régime de prestations médicales dans certains bureaux extérieurs; b) Règlement applicable au personnel de l'assistance technique ST/SGB/Staff Rules/2/Rev. ... et amendements : dispositions 200.1 à 212.7; c) Règlement applicable au personnel temporaire ST/SGB/Staff Rules/3/Rev. ... et amendements : dispositions 301.1 à 312.6 et appendices A, B et C. 89. Il est souhaitable que les membres du Service, en particulier ceux qui sont souvent appelés à traduire des textes administratifs, veillent à tenir rigoureusement à jour leur exemplaire du Règlement applicable au personnel ordinaire du Secrétariat. E. Règlement financier et Règles de gestion financière 1. Organisation des Nations Unies 90 Le Règlement financier (Financial Regulations) énonce les principes généraux posés pour la gestion financière de l'Organisation. Il a été adopté par l'Assemblée générale en 1950 et, depuis, modifié sur plusieurs points. 91. Les Règles de gestion financière (Financial Rules) définissent l'application du Règlement financier. Elles ont été formulées par le Secrétaire général. Le texte du Règlement financier comme celui des Règles de gestion financière figurent dans une même brochure, ST/SGB/Financial Rules/1/Rev. ... 2. Programme des Nations Unies pour l'environnement 92. Le texte des Règles de gestion financière a été publié sous la cote ST/SGB/Financial Rules/2. 3. Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains 93. Le texte des Règles de gestion financière a été publié sous la cote ST/SGB/UNHHSF Financial Rules/3. 4. Programme des Nations Unies pour le développement 94. Le Règlement financier, adopté par le Conseil d'administration du PNUD, et les Règles de gestion financière, formulées par l'Administrateur du PNUD, figurent dans un même document, DP/2/Rev. ... et Add. ... F. 95. G. Caisse commune des pensions du personnel Le document JSPB/G.4/Rev. ... contient notamment les textes suivants : a) Statuts (Regulations) de la Caisse; b) Règlement administratif de la Caisse; c) Règlement intérieur de la Caisse; d) Système d'ajustement des pensions. Dictionnaire démographique 96. Ce dictionnaire multilingue (un volume par langue), publié en 1981 par l'Union internationale pour l'étude scientifique de la population, renferme de multiples définitions auxquelles il peut être très utile de se reporter, même pour un certain nombre de textes qui ne sont pas à proprement parler démographiques (Dictionnaire démographique multilingue, Ordina éditions, Liège). H. Etudes statistiques 97. Quatre publications de la série des Etudes statistiques fixent la terminologie à employer pour désigner les marchandises entrant dans le commerce international et les diverses branches d'activité économique; ce sont : a) La Classification type pour le commerce international (troisième version révisée) (CTCI, Rev.3) (Standard International Trade Classification, Revision 3 - SITC, Rev.3) [Etudes statistiques, Série M, No 34/Rev.3, Nos de vente : F.86.XVII.12 et E.86.XVII.12] [Pour une version précédente de cette classification, dite "CTCI révisée", il existe un index alphabétique anglais qui demeure utile; il a été publié séparément sous la cote Série M, No 38, vol. I et II, Nos de vente : F.64.XVII.2 et E.64.XVII.3]; b) La Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique (CITI) (International Standard Industrial Classification of all Economic Activities - ISIC) [Etudes statistiques, Série M, No 4, Rev.3, Nos de vente : F.68.XVII.8 et E.68.XVII.8] Cet ouvrage est en cours de révision. [Pour la CITI, il existe un index alphabétique publié séparément sous la cote Série M, No 4, Rev.2, Add.1, Nos de vente : F.71.XVII.8 et E.71.XVII.8]; c) La Classification des marchandises par origine industrielle (CMOI) (Relation entre la classification type pour le commerce international et la classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique) (Classification of Commodities by Industrial Origin (CCIO) - Links between the International Trade Classification and the International Standard Industrial Classification) [Etudes statistiques, Série M, No 43, Nos de vente : F.66.XVII.7 et E.66.XVII.7]. Une version anglaise révisée a paru sous la cote Série M, No 43, Rev.1, No de vente : E.71.XVII.15. On pourra aussi utilement consulter la liste partielle qui forme la deuxième partie des Recommandations pour le programme mondial de statistiques industrielles de 1973 [Etudes statistiques, Série M, No 54 (II), Nos de vente : F.71.XVII.16 et E.71.XVII.16]; d) La Classification par grandes catégories économiques (CGCE) (Classification by Broad Economic Categories - BEC) [Etudes statistiques, Série M, No 53, Nos de vente : F.71.XVII.12 et E.71.XVII.12]. 98. Là encore, il s'agit d'ouvrages auxquels il peut être fort utile de se reporter même pour certains textes qui ne sont pas de caractère exclusivement statistique. I. Traités, conventions et autres instruments juridiques 99. On trouvera ci-après une brève liste des traités, conventions et autres instruments les plus fréquemment mentionnés ou cités dans les textes de l'ONU (suivis de la cote du document ou du numéro du volume du Recueil des traités des Nations Unies où ils figurent). Ne sont pas indiqués ici les conventions, déclarations et autres instruments adoptés par l'Assemblée générale, pour lesquels il suffit de se reporter à l'annexe II du Recueil des résolutions et décisions adoptées par l'Assemblée. AMERIQUES - Charte de l'Organisation des Etats américains : vol. 119, I-1609; Traité américain de règlement pacifique (Pacte de Bogota) : vol. 30, I-449; Traité interaméricain d'assistance mutuelle : vol. 21, I-324. AMERIQUE CENTRALE Accord de Contadora pour la paix et la coopération en Amérique centrale : A/40/737-S/17549; Accord relatif à la création et au fonctionnement du Conseil de défense de l'Amérique centrale : vol. 507, I-7399; Charte de l'Organisation des Etats d'Amérique centrale (ODECA) : vol. 552, I-8048; Traité général d'intégration économique de l'Amérique centrale : vol. 455, I-6543. ANTARCTIQUE Traité sur l'Antarctique : vol. 402, I-5778. APATRIDES Convention relative au statut des apatrides : vol. 360, I-5158; Convention sur la réduction des cas d'apatridie : vol. 989, I-14458. AVIATION CIVILE Convention pour la répression de la capture illicite d'aéronefs : vol. 860, I-12325; Convention relative à l'aviation civile internationale : vol. 740, I-10612; Convention relative aux infractions et à certains autres actes survenant à bord des aéronefs : vol. 704, I-10106. BERLIN Accord quadripartite : vol. 880, I-12621. CONSEIL D'ASSISTANCE ECONOMIQUE MUTUELLE Statuts du CAEM : vol. 368, I-5245. CONVENTIONS DE GENEVE DE 1949 POUR LA PROTECTION DES VICTIMES DE LA GUERRE Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés, des malades et des naufragés des forces armées sur mer : vol. 75, I-971; Convention de Genève pour l'amélioration du sort des blessés et des malades dans les forces armées en campagne : vol. 75, I-970; Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre : vol. 75, I-973; Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre : vol. 75, I-972; Protocole I : I-17512; Protocole II : I-17513. DEFENSE Charte du Pacifique [et] Traité de défense collective pour l'Asie du Sud-Est : vol. 209, I-2819; Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle (Traité de Varsovie) : vol. 219, I-2962; Traité de l'Atlantique Nord : vol. 34, I-541. DESARMEMENT Accord intérimaire relatif à certaines mesures concernant la limitation des armes offensives stratégiques (SALT-I) (E.-U.-URSS) : vol. 944, I-13445. Traité concernant la limitation des systèmes antimissiles balistiques (E.-U.-URSS) : vol. 944, I-13446; Traité entre les Etats-Unis d'Amérique et l'Union des Républiques socialistes soviétiques sur l'élimination de leurs missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée (Traité FNI) : CD/798 ou CD/800. DROIT DE LA MER Convention des Nations Unies sur le droit de la mer : publication des Nations Unies, numéro de vente : F.83.V.5. DROITS DE L'HOMME Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (Convention européenne) : vol. 213, I-2889. LIGUE DES ETATS ARABES Pacte de la Ligue des Etats arabes : vol. 70, II-241. REFUGIES Convention relative au statut des réfugiés : vol. 189, I-2545; Protocole relatif au statut des réfugiés : vol. 606, I-8791. RELATIONS CONSULAIRES Convention de Vienne sur les relations consulaires : vol. 596, I-8638; Protocole de signature facultative, concernant l'acquisition de la nationalité : vol. 596, I-8639; Protocole de signature facultative, concernant le règlement obligatoire des différends : vol. 596, I-8640. RELATIONS DIPLOMATIQUES Convention de Vienne sur les relations diplomatiques : vol. 500, I-7310; Protocole de signature facultative, concernant l'acquisition de la nationalité : vol. 500, I-7311. Deuxième partie REGLES CONCERNANT L'ENSEMBLE DES TEXTES V. PRESENTATION ET EXACTITUDE MATERIELLES A. Citations 100. Ne pas retraduire les passages, entre guillemets ou non, dont il existe déjà une version française - original ou traduction. Commencer par confronter le passage cité dans le texte à traduire avec la version dans la même langue du texte de référence pour voir s'il s'agit d'une citation textuelle ou d'une reprise partielle. Lorsque la traduction dictée revient du Groupe de traitement de textes, s'assurer une fois encore de l'exactitude de la citation; dans le cas d'une citation textuelle, indiquer en marge "v" ("vérifié"); dans celui d'une paraphrase, indiquer en marge "v/2" et souligner en pointillé les mots ou membres de phrase repris. Si la citation est d'une certaine longueur, ne pas la redicter mais en découper le texte dans le document précédent; s'il s'agit d'un document rare ou d'un prix relativement élevé, au lieu de le découper, établir une photocopie du passage voulu. 101. Chaque fois qu'il existe une version française du texte mentionné, vérifier le numéro des pages auxquelles il est fait référence - numéro qui ne correspond que très rarement à celui de la version dans une autre langue. Souligner en pointillé pour indiquer que la vérification a été faite et porter dans la marge la mention "v". Contrairement à l'usage anglais, écrire "document A/41..., p. 80 à 83" et non "document A/41/..., p. 80-83". 102. Dans le cas des publications officielles de l'ONU, une référence telle que "United Nations publication, Sales No. E.75.II.A.3" est à rendre en français par "Publication des Nations Unies, numéro de vente : F.75.II.A.3", les lettres E, F et S représentant respectivement les versions anglaise, française et espagnole de la publication. 103. L'exactitude des citations est l'entière responsabilité du traducteur, étant entendu que, si ce dernier croit constater que le texte cité renferme une erreur ou un libellé qui laisse grandement à désirer, il convient que, tout en reproduisant le passage en question, il propose au-dessus la modification qu'il estime appropriée et appelle l'attention du réviseur par un point d'interrogation en marge. 104. Dans le cas des traductions prioritaires, il convient, si une citation n'a pu être retrouvée ou vérifiée à temps, de ne pas différer la remise du travail au secrétariat, mais d'indiquer par une note en marge à l'intention du réviseur que l'élément manquant lui sera fourni ultérieurement. B. Noms d'organes et services; appellations et titres consacrés 105. Comme dans le cas des citations, souligner en pointillé les termes vérifiés et indiquer en marge "v". Exemples : v. Le Comité des demandes de réformation de jugements du Tribunal administratif a examiné... v. L'étude menée par le Bureau des services généraux a montré... v. L'Assistant exécutif du Secrétaire général est notamment v. L'indemnité de fonctions à laquelle ont droit... chargé de... v. En ce qui concerne la vente d'enveloppes premier jour, l'Administration postale a décidé... v. Depuis l'adoption du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels,... 106.Il convient en outre de préciser la source chaque fois qu'il s'agit de noms, titres ou appellations qui ne sont pas d'un emploi courant dans les documents de l'ONU (par exemple, nom d'un organe ou d'un service d'une institution spécialisée). L'indication précise de la source est également requise dans les cas où le traducteur a rencontré dans les textes de référence deux ou plusieurs équivalents français différents pour un même nom, un même titre ou une même appellation. 107. La règle énoncée ci-dessus, au paragraphe 104, à propos des citations vaut également pour ces vérifications. C. Noms d'organismes nationaux 108. Lorsque, dans le document à traduire, un organisme national est désigné sous le nom même qui est son appellation officielle dans la langue du pays considéré, il n'y a lieu de donner un équivalent français que s'il est consacré par l'usage. Par exemple, traduire "the United States Department of State" par "le Département d'Etat des Etats-Unis". Mais écrire "l'Office of Emergency Preparedness des Etats-Unis" ou "le Foreign Office". 109. Lorsque les noms d'organismes sont eux-mêmes déjà traduits d'une autre langue, ils doivent toujours être traduits en français. Par exemple, traduire "the Ministry of External Relations of Bolivia" par "le Ministère bolivien des relations extérieures". D. Noms de partis politiques et de mouvements de libération 110. Il n'y a lieu de donner un équivalent français que s'il est consacré par l'usage. Exemples : Le parti travailliste britannique Le parti démocrate américain mais : Le Nationalist Party sud-africain La South West Africa People's Organization 111. Ces noms, qu'il s'agisse de l'original ou d'un équivalent français, ne sont pas soulignés. E. Titres de documents 112. Pour les titres de documents, toujours se référer à l'ordre du jour de l'organe intéressé; s'il s'agit d'additifs ou de rectificatifs, se référer au document en cause. F. Titres de lois 113. Les titres de lois restent en principe dans la langue originale; cependant, si la traduction est indispensable ou souhaitable pour l'intelligence du texte, elle figure entre parenthèses, après l'énoncé du titre original. S'il s'agit d'une énumération ou simplement d'un renvoi à un texte, il est généralement inutile de traduire le titre. 114. Le choix de l'article à employer en français avant l'énoncé du titre dans la langue originale posant souvent une difficulté, il y a lieu de faire précéder cet énoncé, selon qu'il convient, des mots "la loi intitulée", "l'ordonnance intitulée", "le règlement intitulé", etc. Exemples : "Le Parlement a adopté une loi intitulée Social Welfare (Amendment) Act (loi portant modification de la loi sur l'aide sociale)." "Le Règlement intitulé Regulation No 31 concerning Overtime (Règlement No 31 concernant les heures supplémentaires) est plus libéral; en vertu de l'article 7 de ce règlement, les travailleurs peuvent..." 115. Lorsque les titres de lois sont eux-mêmes déjà traduits d'une autre langue, ils doivent toujours être traduits en français. G. Titres d'ouvrages 116. Ne traduire ni les titres d'ouvrages dont il n'existe pas de version française ni, bien entendu, les titres de journaux. Les souligner sans les mettre entre guillemets. H. Soulignage 117. On souligne dans les cas suivants : a) Mots auxquels l'auteur attache une importance particulière et qu'il veut mettre en vedette, en évidence ou en relief; Exemple : J'en viens ainsi à la coopération interorganisations, sur laquelle je voudrais m'étendre un moment pour en faire bien ressortir toute l'importance et les divers éléments. b) Locutions et mots étrangers non encore francisés; c) Actes ministériels, circulaires, décrets, lois, protocoles, etc., dont les titres étrangers sont conservés en français; Exemple : la loi intitulée Social Welfare (Amendment) Act (loi portant modification de la loi sur la protection sociale) d) Titres de livres, journaux, revues, films, disques, cassettes, oeuvres d'art, oeuvres musicales, etc.; Exemples : Le Monde Madame Bovary de Gustave Flaubert le New York Times la Cinquième Symphonie de Beethoven e) Noms de bateaux, d'avions, etc. (mais non les marques, types ou modèles); Exemples : le cuirassé Jean-Bart f) des Boeing le Concorde Lettres ou termes employés en mathématiques; Exemples : 3 x y g) B = r + t - h Dans les comptes rendus analytiques, mentions de faits de séance; Exemples : - La séance est ouverte à 11 h 5. I. - L'ordre du jour est adopté. - Il en est ainsi décidé. - Par 10 voix contre 6, avec 3 abstentions, la section E est adoptée. - Le Bureau décide de recommander à l'Assemblée générale d'examiner le point 126 en séance plénière. Ordre alphabétique des pays 118. Il convient, dans l'immense majorité des cas, de ranger les pays selon l'ordre alphabétique français, notamment dans les cas suivants : a) Enumérations figurant dans le texte proprement dit (il est bien entendu fait exception à cette règle dans les cas où l'on veut indiquer par exemple un ordre d'importance ou un ordre chronologique; voir, à ce propos, la note 2 de l'exemple 19 du paragraphe 330); Exemple : According to information submitted by the Governments of Côte d'Ivoire, Czechoslovakia and the United Republic of Tanzania, ... D'après des renseignements communiqués par les Gouvernements ivoirien, tanzanien et tchécoslovaque, ... b) Enumérations d'auteurs de projets de résolution; Exemple : Chad, Pakistan and Uganda : draft resolution Ouganda, Pakistan et Tchad : projet de résolution Si la liste des auteurs comprend au moins une dizaine de noms, le traducteur d'un projet de résolution a intérêt à utiliser la liste alphabétique anglaise des Etats Membres utilisée pour les relevés de vote, dont des exemplaires se trouvent au secrétariat du Service. Le Groupe de traitement de textes se charge de remettre la liste dans l'ordre alphabétique français (voir aussi le paragraphe 436 ci-après); c) Listes de présents; d) Résultats de votes enregistrés ou de votes par appel nominal dans les rapports ou les comptes rendus (voir respectivement les paragraphes 330 et 301 à 304). e) Résultats d'élections, lorsque deux ou plusieurs candidats ont recueilli le même nombre de voix; Exemple : Nombre de voix obtenues : Sénégal 12 Côte d'Ivoire 10 Espagne 10 Guatemala 10 République-Unie de Tanzanie 10 Suède 10 f) Documents composés de réponses de pays (sauf dans le cas assez rare où, les paragraphes étant numérotés consécutivement dans l'ensemble du document original, il va de soi que la numérotation doit être identique dans les différentes versions linguistiques); si le document est entièrement confié à un même traducteur, l'intéressé reclasse alors les pays dans l'ordre français; s'il est partagé entre deux ou plusieurs traducteurs, les intéressés font, pour chaque pays, employer une page nouvelle par la dactylo, de façon que le secrétariat puisse sanspeine reclasser ensuite l'ensemble de la traduction; en cas de doute, il convient de consulter le réviseur chargé de la répartition du travail; g) Tableaux, sauf instructions contraires. 119. Le Service français publie régulièrement des mises à jour des trois listes suivantes dont des exemplaires sont à la disposition des membres du Service au secrétariat : a) SFTR/4/Rev. ... Liste alphabétique française des Etats Membres de l'ONU; b) SFTR/6/Rev. ... Liste alphabétique française de pays et de territoires; c) SFTR/7/Rev. ... Liste alphabétique française de pays et de territoires, par région. 120. Chaque fois qu'un traducteur a à utiliser une de ces trois listes, il convient, sauf impossibilité matérielle, qu'il demande à un collègue de l'aider; l'un appellera les noms figurant dans l'original pendant que l'autre encadrera, sur l'exemplaire de la liste utilisé, tous les noms de pays à conserver : ce pointage à deux constitue la méthode à la fois la plus rapide et, plus encore, la mieux propre à éviter des erreurs. Le traducteur est prié d'indiquer que l'énumération a été établie avec le concours d'un collègue. Cela étant, l'énumération n'aura, normalement, pas à être vérifiée par le réviseur. J. Mentions accompagnant la cote des documents 121. Il convient de suivre les indications ci-après pour la traduction des divers éléments du bloc-cote : a) La mention "Part" accompagnée d'un chiffre romain qui, dans la cote de certains documents, suit immédiatement le numéro d'ordre est à traduire littéralement par le mot "Partie", suivi du même chiffre romain. Exemple : A/34/32 (Part I) A/34/32 (Partie I) (et non : Première partie) b) Faire toujours figurer le mot "FRANCAIS" au-dessus des mentions "ORIGINAL : ANGLAIS [ou ESPAGNOL, RUSSE, etc.]" ou "ORIGINAL : ANGLAIS/ESPAGNOL/FRANCAIS/RUSSE". c) Lorsque deux ou plusieurs langues sont indiquées à la mention "ORIGINAL", se conformer à la présentation suivie dans le document à traduire : ORIGINAL: ENGLISH AND SPANISH FRANCAIS ORIGINAL : ANGLAIS ET ESPAGNOL ORIGINAL: ENGLISH/SPANISH FRANCAIS ORIGINAL : ANGLAIS/ESPAGNOL La première formule indique que les textes anglais et espagnol de l'ensemble du document, faisant également foi, sont tous les deux soumis comme originaux. La deuxième est utilisée dans le cas d'un document dont les différentes parties sont rédigées les unes en anglais, les autres en espagnol. d) Traduire "ORIGINAL : VARIOUS" par "ORIGINAL : LANGUES DIVERSES". e) Traduire "For participants only" par "Réservé aux participants". f) Les différentes versions (original et traductions) d'un même document devant toutes porter la même date, il importe que les traducteurs veillent toujours à faire figurer sous la cote la même date que celle qui est indiquée dans l'original. La seule exception concerne les comptes rendus analytiques de séance ("SR's"), dans le cas desquels il faut laisser au Groupe de traitement de textes le soin de porter, conformément aux instructions qu'il reçoit directement du Contrôle des documents, la date de publication qui doit apparaître sous la cote. K. Mention "Translated from..." 122. Lorsque cette mention apparaît dans l'original, en particulier avant le texte d'une communication d'un gouvernement, elle doit être traduite. Exemples : Traduit de l'anglais; Traduit de l'arabe. L. Tables des matières 123. Se borner à écrire (en haut d'une page, le cas échéant) les mots "TABLE DES MATIERES", en les faisant suivre de la mention "Groupe de traitement de textes - Prière d'établir la table". 124. Dans les cas, toutefois, où un ou plusieurs chapitres mentionnés dans une table ne figurent pas dans le document même mais seront publiés dans un additif, il faut en traduire le titre, ainsi que la mention qui s'y rapporte. Exemple : CONTENTS Paragraphs Pages Introduction .......................................... 1 — 2 I. Membership, terms of reference and organization of the work of the Committee .................... 3 - 8 1 II. Security of missions and the Safety of their personnel ................................. 9 - 33 3 A. Legislative measures by the host country .... 9 - 13 3 B. Cases considered by the Committee ........... III. IV. 1 14 — 33 5 General aspects of the Committee's work ......... ) To be added (or : ) published as an Conclusions and recommendations ................. ) addendum to this ) document) TABLE DES MATIERES Groupe de traitement de textes : Prière d'établir le début de la table. III. IV. M. Aspects généraux des travaux du Comité ) un additif au Conclusions et recommandations ) A paraître (dans ) présent document) Notes 125. Les notes étant, dans la plupart des cas, groupées à la fin des documents, les membres du Service sont priés de dicter sur une ou plusieurs pages séparées toutes les notes correspondant à la partie de texte qui leur est confiée. N. Tableaux 126. En règle générale, rétablir l'ordre alphabétique français lorsqu'il s'agit d'énumérations de pays (en cas de doute, consulter le réviseur chargé de la répartition du travail). 127. Ne pas reproduire les chiffres, mais veiller à traduire les mentions telles que Nil (Néant), N.A. [Not applicable (S.O., Sans objet)], N.A. [Not available (N.C., Non connu; N.D., Non disponible)], Pro memoria (Pour mémoire), etc. 128. D'une façon générale, s'en tenir à la graphie "Dollars", sans employer le sigle $ ni préciser par "Dollars des Etats-Unis"; si, toutefois, il y a lieu de préciser, employer la mention abrégée "Dollars E.-U.". 129. Pour la note de bas de page "Because of rounding, totals are not in all cases the exact sum of the parts", employer en français le libellé "Les chiffres étant arrondis, les totaux ne correspondent pas toujours à la somme exacte de leurs éléments". 130. Pour une liste de tableaux, faire comme dans le cas d'une table des matières : se borner à écrire (en haut d'une page, le cas échéant) le mot "TABLEAUX" en le faisant suivre de la mention "Groupe de traitement de textes - Prière d'établir la liste". O. Libellé des adresses 131. Les adresses doivent - sauf, le cas échéant, pour ce qui est du nom du pays rester libellées dans la langue du pays vers lequel l'envoi est fait. Exemple : Shipments should always be addressed as follows : TRAFFIC UNIT PURCHASE AND TRANSPORTATION SERVICE UNITED NATIONS NEW YORK, USA Tous les envois doivent être adressés comme suit : TRAFFIC UNIT PURCHASE AND TRANSPORTATION SERVICE UNITED NATIONS NEW YORK, USA (ou : Etats-Unis ou Estados Unidos si l'envoi doit être fait d'un pays francophone ou hispanophone) 132. Il est à noter cependant que, dans le cas des comptes bancaires mentionnés dans la correspondance officielle des services financiers, le nom de ces comptes doit toujours demeurer en anglais, même s'il s'agit d'une banque de langue française. Exemple : Je vous serais obligé de bien vouloir faire verser cette contribution au compte suivant : UNDP Contributions Account SOCIETE GENERALE 8, boulevard Haussman 75008 Paris France 133. Bien entendu, "Banque nationale d'Algérie, Didouche Mourad Branch" doit être en français "... Agence Didouche Mourad". P. Textes français faisant partie du document à traduire 134. Divers documents - en particulier, rapports composés de réponses de gouvernements et certaines annexes - contiennent, outre les passages à traduire, des textes (originaux ou traductions) qui existent déjà en français et qui en font partie intégrante. 135. Apporter le plus grand soin à insérer à leur place et à bien paginer ces textes, qui ne doivent en aucun cas être confondus avec des documents de référence remis au traducteur pour lui faciliter la tâche. Q. Versions remaniées de textes antérieurs 136. Quand, sans redicter, on utilise pour la première page soit un modèle qu'il suffit de remplir, soit une page d'un texte précédent qu'il suffit de retoucher, le traducteur doit faire figurer sur cette première page son nom et, sauf s'il s'agit d'un SR, le numéro de travail (job number). 137. Lorsqu'un texte consiste essentiellement en passages repris, qu'il suffit de découper dans un précédent, il convient, si les passages nouveaux sont très courts, de ne pas en dicter la traduction mais de l'écrire très lisiblement à la main. 138.Lorsque l'on se sert d'un texte antérieur (imprimé, ronéotypé ou photocopié) pour y apporter des modifications, il convient : a) de toujours indiquer le numéro "Wang" attribué au texte antérieur (par exemple : 7663S), ce qui simplifie immensément la tâche du Groupe de traitement de textes; b) le plus souvent, de ne pas utiliser le recto et le verso d'un même exemplaire, mais des photocopies ou le recto d'un exemplaire et le verso d'un autre exemplaire. En cas de doute, consulter le répartiteur. 139. En tout état de cause, si une page doit être très remaniée, du fait d'additions en particulier, il faut veiller à ce que le montage des fragments découpés soit suffisamment aéré, de manière que le réviseur ait la place voulue pour apporter des corrections éventuelles et que le Groupe de traitement de textes reçoive un texte aussi clair que possible. 140. Dans tous les cas, la traduction doit être paginée consécutivement, y compris les pages pour lesquelles on a utilisé un modèle, les pages d'un texte précédent ou des photocopies. R. Emploi du féminin 141. La question de l'emploi du féminin pour les titres de fonctions fait actuellement l'objet de très vives controverses, particulièrement en France. 142. L'usage actuel à l'ONU est le suivant : a) Les noms communs employés au masculin pluriel s'appliquent aux femmes comme aux hommes. Exemples : - Une cinquantaine de représentants ont assisté à cette session. - Ce service compte plus de 50 traducteurs. b) Lorsque l'identité est précisée*, il convient d'employer le féminin dans les cas : i) Du "président", qu'il s'agisse : a. De la personne qui préside une assemblée, une réunion ou tout groupement organisé en vue d'une action collective; b. Du chef de l'Etat dans une république. Exemples : - la Présidente de l'Assemblée générale - la Présidente du jury d'examen ii) Des fonctionnaires du Secrétariat énumérés ci-après : Secrétaire générale adjointe Sous-Secrétaire générale Directrice, Directrice exécutive Administratrice Coordonnatrice Editrice Rédactrice Traductrice * Toutefois, dans les cas où l'on se réfère à la fonction et non à la personne, il convient de garder le titre au masculin. Exemple: Le Conseil d'administration, Prenant acte du rapport du Directeur exécutif, Prie le Directeur exécutif de donner suite... iii) Des membres du corps diplomatique énumérés ci-après : Représentante permanente Ambassadrice Observatrice Envoyée extraordinaire Conseillère Chargée d'affaires Assistante du chef de la mission Attachée de presse c) Lorsque l'intéressée en fait la demande expresse, il est dérogé à la règle énoncée au sous-alinéa iii) de l'alinéa b) ci-dessus. Exemple : Mme Dever [Belgique] Ambassadeur Représentant permanent 143. Pour l'anglais "Ms.", l'équivalent français à employer, en cas de doute, est "Mme". VI. EMPLOI DE "ORGANISATION DES NATIONS UNIES", "ONU" ET "NATIONS UNIES" 144. En principe, les "Nations Unies" désignent les Etats Membres de l'Organisation et non l'Organisation elle-même, qu'il convient d'identifier par les expressions "l'Organisation des Nations Unies", "l'Organisation" ou "l'ONU". Exemples : L'ONU tient son mandat de la Charte des Nations Unies, signée à San Francisco, le 26 juin 1945, au nom des peuples des Nations Unies. Le Comité administratif de coordination se compose du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et des chefs de secrétariat des autres organismes des Nations Unies. L'ONU joue un grand rôle dans la Décennie des Nations Unies pour le développement, qu'elle a instituée de concert avec les institutions spécialisées. Le Programme des Nations Unies pour le développement est un programme commun à l'ONU et aux institutions spécialisées. Le Comité personnel des Nations Unies, affiliées à la Caisse, a des des pensions du personnel de mixte de la Caisse commune des pensions du qui représente l'ensemble des organisations attributions beaucoup plus étendues que le Comité l'Organisation des Nations Unies. 145. Les expressions "les organismes des Nations Unies", "l'ONU et les organisations qui lui sont reliées" (institutions spécialisées et Agence internationale de l'énergie atomique), "l'ONU et les organisations apparentées" ou "le système des Nations Unies" sont les équivalents employés pour rendre l'expression anglaise "United Nations system". 146. Contrairement à des ouvrages plus anciens, le Petit Robert 1 atteste, sans aucune nuance péjorative ou ironique, les adjectifs et substantifs "onusien", "onusienne", qu'il ne convient évidemment pas d'employer dans des textes ayant le moindre caractère formel, mais qui sont effectivement passés dans l'usage et qui peuvent se révéler commodes dans un petit nombre de cas. Exemple : In the l979/80 school year, the ratio of United Nations children, at the United Nations International School, dropped to 52 per cent. Pendant l'année scolaire l979/80, la proportion des enfants onusiens [dont les parents, à titre de membres de délégations, de fonctionnaires du Secrétariat, de correspondants accrédités, etc., ont des liens avec l'ONU] à l'Ecole internationale des Nations Unies est tombée à 52 p. l00. VII. EMPLOI DES ADJECTIFS ET SUBSTANTIFS DE NATIONALITE 147. Après les mots gouvernement et délégation, l'usage français, qui, si arbitraire qu'il paraisse, n'en est pas moins solidement établi, veut que l'on emploie généralement l'adjectif : s'il est courant en anglais d'écrire "Government of France", "delegation of Spain", en français on écrira "le Gouvernement français", "la délégation espagnole". Les mots "gouvernement de la France" ont au demeurant un sens différent, puisqu'ils désignent non pas l'organe chargé de diriger la politique française, mais soit la forme de gouvernement - "le gouvernement de la France a été monarchique avant d'être républicain" - soit l'ensemble des organes de l'Etat. Exemple : Des communications ont été adressées au Secrétaire général par les Gouvernements algérien, marocain, tunisien et yéménite. 148. Deux exceptions sont à signaler : a) Enumérations dans lesquelles figure un des rares pays pour lesquels il n'existe pas d'adjectif de nationalité; Exemple : Des communications ont été adressées au Secrétaire général par les Gouvernements de l'Algérie, des Emirats arabes unis, du Maroc et du Yémen. b) Si, dans le texte d'un rapport ou d'un compte rendu, on peut, pour simplifier et abréger, employer des formules telles que "Gouvernement britannique" ou "Gouvernement soviétique", ces termes ne doivent néanmoins figurer dans aucune mention de caractère formel, en particulier dans les titres. Exemple : Communications datées du 21 septembre 1965, adressées au Secrétaire général par les Gouvernements des Etats-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord 149. L'adjectif (comme le substantif) "américain" est à éviter aussi lorsqu'il pourrait y avoir équivoque. Exemple : La Force interaméricaine de paix compte 10 000 officiers et soldats des Etats-Unis. 150. Si l'usage autorise parfaitement à écrire "mon gouvernement" ou "sa délégation", des tours tels que "mon Premier Ministre", "le gouvernement de M. de Kémoularia" ou "la délégation de M. Bengellam" sont à éviter et l'on écrira "le Premier Ministre du Royaume-Uni", "le Gouvernement français" ou "la délégation marocaine". 151. Après les mots représentant*, ambassadeur, ambassade, mission, observateur, consul, consulat, l'usage constant est d'employer la préposition et le nom du pays. Exemples : - Le représentant du Luxembourg - L'ambassadeur de Pologne - L'ambassade du Brésil - La Mission permanente du Bénin - Le consul du Maroc - Le consulat d'Ethiopie 152. Après le mot président (au sens de chef de l'Etat dans une république), il convient d'employer la préposition et le nom officiel complet du pays. Il en est de même pour un chef de gouvernement. Exemples : Le Président de la République argentine [et non : le Président de l'Argentine ou le Président argentin] - Le Premier Ministre de la République française * A l'ONU, l'usage, pour désigner la personne chargée de représenter un Etat Membre ou une organisation internationale, est d'employer le terme "représentant", et non le terme "délégué". On n'emploiera donc pas des formes telles que "délégué de la Birmanie", "délégué birman" ou "délégué de l'OIT". 153. En revanche, après le mot ministre, l'adjectif de nationalité est souvent toléré. Exemple : Le Ministre belge des relations extérieures 154. Plutôt que l'expression "ressortissant de", souvent gauche et d'un maniement difficile, le substantif de nationalité est à employer le plus possible. Exemples : Centrafricains. Parmi les victimes, on a dénombré une centaine de La répartition par nationalité des fonctionnaires du Bureau africain est la suivante : 3 Algériens, 2 Ethiopiens, 1 Ivoirien, 2 Marocains, 1 Somalien, 2 Zaïrois. 155. Dans des textes de caractère non formel, les adjectifs et substantifs de nationalité "est-allemand" et "ouest-allemand" sont admissibles. Exemple : Au Zaïre, il y a beaucoup de filiales d'entreprises françaises et ouest-allemandes. 156. Il faut veiller particulièrement à employer l'adjectif de nationalité dans tous les cas où l'emploi de la préposition et du nom de pays prêterait au moins à équivoque. Exemple : Le retrait des troupes égyptiennes ["Le retrait des troupes de l'Egypte" donnerait à entendre que certaines troupes doivent évacuer l'Egypte.] VIII. A. ORTHOGRAPHE Noms d'Etats et de territoires 157. L'orthographe des noms des Etats, des adjectifs de nationalité correspondants et des noms de la plupart des territoires non indépendants est donnée dans le Lexique général (ST/DCS/1/Rev.2). La forme complète du nom des Etats (par exemple : République française, République populaire hongroise, République socialiste de Roumanie) et la forme utilisée à l'ONU pour tous les usages courants (par exemple : France, Hongrie, Roumanie) sont indiquées dans un bulletin de terminologie périodiquement mis à jour (le plus récent a été publié en 1985 sous la cote ST/CS/SER.F/333). 158. Lorsque, en particulier dans le texte d'une communication d'un Etat Membre ou de l'intervention d'un représentant, un pays est mentionné autrement que par son nom officiel (par exemple : "Corée du Sud" au lieu de "République de Corée") ou un territoire non autonome est mentionné par un nom autre que celui employé par la Puissance administrante (par exemple : "îles Malvinas" au lieu de "îles Falkland"), il convient de se conformer strictement à l'original, étant donné que ces appellations répondent à un souci politique. B. Autres noms géographiques 159. En règle générale, les noms géographiques sont orthographiés selon l'usage officiel du pays concerné, lorsqu'il existe une orthographe locale officielle en caractères latins (par exemple : Gdansk, Pago Pago, Wroclaw). Toutefois, lorsqu'il existe une forme bien établie en français, c'est cette dernière qu'il faut employer (par exemple : Belgrade, Beyrouth, Copenhague, Lisbonne, Prague, Rome, Varsovie, Vienne)*. 160. L'Atlas universel, qui est l'édition en langue française du Times Atlas of the World et qui a été publié en 1982 par Selection du Reader's Digest en collaboration avec Le Monde, donne tous les noms dans la langue locale, mais en ajoutant la traduction française quand elle existe [par exemple : London (Londres), Rhein (Rhin)]; le reste de la nomenclature concernant les pays dont la langue utilise un alphabet non latin y est francisé dans une mesure plus ou moins importante. * Dans le cas particulier de l'arabe, il convient en règle générale de se conformer à la transcription anglaise pour les pays où a prévalu l'influence britannique et à la transceiption française pour les pays d'influence française, sauf pour certains noms consacrés par l'usage, comme Naplouse (et non : Nablus). 161 Lorsque, en particulier dans le texte d'une communication d'un Etat Membre ou de l'intervention d'un représentant, une entité géographique est mentionnée autrement que sous la forme la plus courante en français (par exemple : "golfe Arabique" au lieu de "golfe Persique", "Al Qods" au lieu de "Jérusalem" ou "Al Khalil" au lieu de "Hébron"), il convient, comme dans les cas susmentionnés de noms d'Etats ou de territoires (voir par. 158), de se conformer strictement à l'original, ces appellations répondant à un souci politique. 162. Alors qu'en anglais on emploie la virgule avant d'indiquer le pays où se trouve une ville, l'usage français est d'utiliser les parenthèses. Exemple : Leghorn, Italy Livourne (Italie) 163. La pratique du Bureau de statistique de l'ONU est à suivre pour les noms géographiques figurant dans les documents et publications qui émanent de ce service. C. Noms d'organisations et titres de personnalités 164. Lorsque l'on cite les noms d'organisations, d'organes et d'institutions d'un pays francophone, il faut suivre l'usage national. Il en est de même pour les titres de personnalités. 165. Lorsque le français est langue officielle ou langue de travail d'une organisation, il faut respecter non seulement l'appellation, mais aussi l'orthographe (majuscules et traits d'union compris) que cette dernière emploie pour son nom et pour les titres de ses hauts fonctionnaires. Exemples : Directeur de la Banque des Règlements internationaux Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial Organisation internationale du Travail Comité international olympique (et non : Comité olympique international) Ministère des affaires étrangères (Algérie, par exemple) Ministère des relations extérieures (Belgique, par exemple) Ministre des affaires étrangères et de la coopération (Tchad, par exemple) Secrétaire d'Etat aux affaires extérieures (Canada, par exemple) D. Translittération et transcription des noms de personnes 1. Représentants à l'ONU et fonctionnaires du Secrétariat 166. L'orthographe des noms des représentants à l'ONU et des fonctionnaires du Secrétariat doit être identique en français, en anglais et en espagnol. 167. Il convient, toutefois, de noter qu'en espagnol la femme mariée garde son nom de jeune fille, en le faisant suivre de la préposition "de" et du nom de son mari, et elle utilise soit ce nom complet, soit le nom de son mari, précédé du "de"; par exemple, quand Mlle X épouse M. Y, elle se fait appeler "Sra. X de Y", ou "Sra. de Y". En français, l'usage, dans ce dernier cas, est de supprimer le "de", qui a valeur de préposition et non de particule, et il convient donc d'écrire "Mme Y" (et non : "Mme de Y"). 168. L'orthographe des noms des représentants, membres des missions permanentes et des délégations, est à vérifier auprès des sources ci-après : a) Missions permanentes auprès de l'Organisation des Nations Unies ("Livre bleu"), brochure publiée périodiquement par le Service du protocole et de la liaison (Cabinet du Secrétaire général) sous la cote ST/SG/SER.A/...; b) Official Correspondence Card Index, tenu à jour par le Groupe de la correspondance (Département des services de conférence); c) Le cas échéant, pouvoirs des participants à des sessions d'organes; d) Le cas échéant, Service du protocole et de la liaison (bureau S-201, poste 7174). 2. Personnes qui ont un nom russe et ne sont ni représentants à l'ONU ni fonctionnaires du Secrétariat 169. Dans le cas de personnes qui ont un nom russe et ne sont ni représentants à l'ONU ni fonctionnaires du Secrétariat, il faut procéder à la translittération en français en se conformant aux équivalences indiquées dans les deux pages ci-après. Exemples : Andropov Khrouchtchev Boulganine Brejnev Kossyguine Lénine Chevardnadze Tchernenko Gorbatchev Lettres russes Equivalents Equivalents Equivalents français anglais espagnols A A A B B B V V V G G G GU avant E,I,Y GU avant E,I* D D D DJ DZH DZH E E E E E E (E n'est à rendre dans une translittération en français que s'il est employé dans l'orthographe russe du nom) J ZH ZH Z Z Z I I I I I I final AI final EI final Y final OI final Y K K K KS KS KS L L L N N N INE IN IN AI EI Y OY Y AY EY Y* OY Y* M M M ----* En espagnol, la combinaison GY est à remplacer par GUI. Lettres russes Equivalents Equivalents Equivalents français anglais espagnols O O O P P R R S S SS entre des voyelles T T T OU U U GU; GU avant E,I F F F KH KH J TS TS TS TCH CH CH CH SH SH CHTCH SHCH SCH à omettre à omettre à omettre Y Y Y* à omettre à omettre à omettre YE YE YE* YI YI YI* E E E YOU YU YU* YA YA YA* final IA IA IA P R S ----* En espagnol, la combinaison GY est à remplacer par GUI. 3. a) Personnes qui ont un nom arabe et ne sont ni représentants à l'ONU ni fonctionnaires du Secrétariat Règles de translittération 170. Dans le cas des personnes qui ont un nom arabe et ne sont ni représentants à l'ONU ni fonctionnaires du Secrétariat, en particulier des personnes qui sont originaires de pays où a prévalu l'usage du français, il faut procéder à la translittération en français en se conformant aux équivalences indiquées dans les deux pages ci-après. Equivalents arabes, français, anglais et espagnols Lettres arabes Noms de lettres Equivalents phonétiques alif a ba b ta t tha th (th anglais dur) djim dj ha h kha kh (j espagnol) dal d dhal dh (th anglais doux) ra r roulé zay z sin s chin ch sad s emphatique dad d emphatique ta t emphatique za dh emphatique cayn c (laryngale) ghayn r grasseyé, rh, gh fa f qaf q kaf k lam l mim m nun n ha h waw u, w ya i, y Equivalents Equivalents Equivalents français anglais* espagnols* a (â) a a b b b t t t th th t dj (parfois j, g**, gu**) h h h kh kh j d d d dh (parfois d ou z**) dh r r r z z z s (ss entre voyelles) s ch sh s s (ss), ç s s d d d t t t dh ou z z z omis, apostrophe ou a c gh gh g f f f j d s c y q, k (parfois c, g**) q q k k k l l l m m m n n n h (parfois omis) h h ou (u, û), w u, w w, u (u ds la diphtongue au) i (î), y i, y y, i (i ds la diphtongue ai) _____ * Les signes placés au-dessus ou au dessous des lettres sont le plus souvent omis. ** Prononciation de certains parlers du monde arabe. b) Graphies à utiliser pour diverses personnalités 171. La liste ci-après reproduit, pour l'essentiel, les graphies suggérées dans Le Monde. Algérie : Chadli Bendjedid Arabie saoudite : (le roi) Fahd bin Abdul Aziz Al Saud Bahreïn : (le cheikh) Isa bin Salman al-Khalifa Egypte : Anouar Sadate, Hosni Moubarak Emirats arabes unis : (le cheikh) Zayed bin Sultan Al-Nahyan Iraq : Saddam Hussein Jamahiriya arabe libyenne : (le colonel) Muammar Kadhafi Jordanie : (le roi) Hussein bin Talal Koweït : (le cheikh) Jaber Al-Ahmad Al-Sabah Liban : Amine Gemayel Maroc : (le roi) Hassan II Mauritanie : (le colonel) Ahmed Ould Sid Taya Oman : (le sultan) Kabous bin Said Qatar : (le cheikh) Khalifa bin Hamad Al-Thani République arabe syrienne : Hafez El Assad Tunisie : Habib Bourguiba, Ben Ali Yémen : Ali Abdallah Saleh Yémen démocratique : Ali Nasser Mohamed Président de l'OLP : Yasser Arafat Secrétaire général du Front Polisario : Mohamed Abdelaziz E. Unités monétaires 172. La pratique de l'ONU quant à l'orthographe et à l'abréviation des noms des principales unités monétaires est énoncée aux paragraphes 207 à 211. Les noms de ces unités sont indiqués dans : a) Le bulletin de terminologie sur les unités monétaires (le plus récent est paru sous la cote ST/CS/SER.F/329); b) Le Lexique général (ST/DCS/1/Rev.2), comme entrées distinctes et dans les articles consacrés aux pays (par exemple, on trouvera la "lire" sous "LIRA" et sous "ITALY"); 173. On ne souligne pas les noms de monnaies étrangères (par exemple : forint, lek), étant entendu que le soulignage ou l'italique est maintenu lorsqu'il y a risque de confusion avec un mot identique ou semblable [par exemple : "cent" (subdivision du dollar) et cent (une centaine)]. F. Locutions et mots étrangers 1. Règle générale 174. Les mots et locutions étrangers ne sont à employer que parcimonieusement. Quand on y a recours, ils doivent, sous réserve des exceptions énoncées au paragraphe 177, être soulignés (par exemple : apartheid). 175. Il est dérogé à cette règle dans les deux cas suivants : a) Mots pleinement entrés dans la langue française (par exemple : cafétéria, diktat, duo, laser, ombudsman, radar); b) Noms de monnaies étrangères (voir par. 173). 2. Cas particulier des locutions et mots latins 176. La plupart des mots ou expressions en latin, même s'ils sont d'un usage courant, doivent être soulignés. Exemples : ad hoc in extenso ad libitum loco citato bis, ter op. cit. curriculum vitae primo, secundo ibidem, ibid. supra, infra idem, id. sic 177. Toutefois, certains mots ou expressions, incorporés dans la langue, ne sont pas soulignés. Exemples : a fortiori vade-mecum a priori, a posteriori via etc. vice versa G. opus (musique) Citations 178. Quand des textes, de quelque source que ce soit, sont cités, intégralement ou partiellement, avec ou sans guillemets, en figurant ou non en retrait, il faut respecter l'orthographe de l'original, sous réserve de rectifier les coquilles et autres fautes manifestement non intentionnelles. Cette règle vaut pour les communications de gouvernements et d'organisations internationales, pour les textes de lois et ordonnances et pour les textes publiés tels qu'articles et livres. Toutefois, dans le cas de résumés, il convient de se conformer à l'orthographe employée à l'ONU, même si le libellé reprend en grande partie celui de l'original. 179. Pour les pétitions et communications analogues rédigées en français, il faut se conformer à l'orthographe de l'original. H. Manuscrits rédigés en dehors de l'ONU 180. Lorsque des manuscrits rédigés par des personnes ou des organismes étrangers à l'ONU - par exemple, des communications de gouvernements, documents de séminaires, études techniques d'experts, rapports d'autres organisations ou institutions, appartenant ou non au système des Nations Unies - doivent être publiés comme documents ou publications de l'ONU, on peut conserver l'orthographe - traits d'union compris - du texte original, à condition que cette orthographe soit constante d'un bout à l'autre du texte. I. Emploi du Pinyin 181. Depuis le 15 juin 1979, le pinyin est la nouvelle méthode uniformément adoptée par le Secrétariat de l'ONU pour la translittération dans les langues à alphabet latin - français, anglais et espagnol - des noms de ressortissants chinois, ainsi que des noms de lieux et des accidents géographiques de la République populaire de Chine (voir ST/CS/SER.B/3). Le pinyin est donc désormais utilisé pour transcrire les noms chinois qui figurent dans tous les documents rédigés, traduits ou distribués par le Secrétariat (par exemple : "Mao Zedong" au lieu de "Mao Tsé-toung", "Zhou Enlai" au lieu de "Chou En-lai" et "Deng Xiaoping" au lieu de "Teng Hsiao-ping"). Toutefois, les noms des fonctionnaires chinois du Secrétariat qui figurent dans les documents de l'ONU ne sont convertis en pinyin qu'à la demande des fonctionnaires intéressés. 182. Lorsqu'un nom géographique écrit en pinyin n'est pas facilement reconnaissable, il peut être suivi, lors de sa première occurrence dans un document, de la graphie ancienne entre parenthèses. Exemples : Beijing (Pékin) Nanjing (Nankin) Guangzhou (Canton) Xiamen (Amoy) Sichuan (Setchouan) Xizang (Tibet) Le Huanghe (le fleuve Jaune) Le Changjiang (le Yangtsé) Le Zhujiang (la rivière des perles) 183. Lorsque des communications transmises au Secrétariat pour distribution utilisent l'ancienne graphie d'un nom chinois, on lui substitue la graphie en pinyin, l'ancienne graphie figurant à la suite entre parenthèses. Il n'est fait exception à cette règle de l'emploi du pinyin que lorsque le Secrétariat est officiellement informé qu'il est attaché une importance particulière au maintien de l'ancienne forme d'un nom chinois. 184. Dans le cas des citations de traités, de conventions et d'autres textes juridiques utilisant l'ancienne graphie, une note doit être insérée en bas de page. Exemple : 1/ "... dans les documents actuels de l'ONU". 185. Lorsqu'il existe deux noms distincts ou plus pour désigner un accident géographique commun à la Chine et à un autre pays, le nom utilisé lors de la rédaction du document dépend du contexte. Dans le cas d'une traduction, il convient, bien entendu, de respecter le nom utilisé dans le document original. 186. Les questions concernant l'emploi du pinyin peuvent être posées au Service chinois de traduction (Département des services de conférence) ou, dans le cas des noms de fonctionnaires, au Bureau de la gestion des ressources humaines. IX. ABREVIATIONS ADMISES ET SYMBOLES DE CERTAINES UNITES A. Noms d'organisations, d'organismes et d'organes 1. Règle générale 187. Si le nom d'une organisation, d'un organisme ou d'un organe apparaît à maintes reprises dans un document, il faut, la première fois, le donner sous sa forme complète. Par la suite, le souci de brièveté et de légèreté imposera de l'abréger, à condition qu'il n'en découle aucune ambiguïté et étant entendu que l'on emploiera la forme complète chaque fois que la clarté l'exige, par exemple la première fois que ce nom apparaît dans une section d'un document qui se prête à ne pas être lu dans son intégralité. Exemples : l'Assemblée pour l'Assemblée générale le Comité le Comité des conférences le Comité spécial le Comité spécial des opérations de maintien de la paix la Commission la Cinquième Commission le Conseil le Conseil de sécurité le Département le Ministère l'Office le Département des affaires économiques et sociales internationales le Ministère des relations extérieures l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient 188. Il convient de n'employer des libellés tels que "Groupe de travail des Cinq" ou "Comité des 12" que lorsqu'il s'agit du nom officiel de l'organe concerné. 2. Organisation des Nations Unies 189. Abstraction faite de l'emploi de l'acronyme "ONU" (voir par. 266), il convient souvent, même dans les textes de caractère formel, d'abréger "Organisation des Nations Unies" en "Organisation". Exemples : Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies présente ses compliments au Représentant permanent d... auprès de l'Organisation et a l'honneur de... Aux termes de l'Accord de Siège, les Etats-Unis sont convenus ... et l'Organisation s'est engagée à... 3. Banque mondiale 190. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) souhaite que, dans les cas où il n'y a pas lieu de distinguer entre elle et l'Association internationale de développement (IDA), la désignation employée soit "Banque mondiale" (plutôt que "Banque", "BIRD", "BIRD/IDA" ou "Groupe de la Banque mondiale"), la Société financière internationale (SFI) continuant d'être identifiée isolément. 191. L'appellation "Banque mondiale", qui ne s'abrège pas, est donc à employer dans les listes de présents (voir par. 241), les résolutions, les documents, les publications et la correspondance quand il n'y a pas à distinguer entre la BIRD et l'IDA. 192. Les appellations "Banque internationale pour la reconstruction et le développement" et "Association internationale de développement" sont à employer dans les accords et autres documents juridiques et chaque fois que la désignation "Banque mondiale" serait ambiguë. 193. Si l'on se réfère à la seule IDA, le libellé "Association internationale de développement, filiale de la Banque mondiale" est à employer lorsqu'il y a lieu. 194. Lorsque l'on se réfère à l'ensemble Banque internationale pour la reconstruction et le développement, Association internationale de développement et Société financière internationale, on emploie le libellé "Banque mondiale et Société financière internationale". En cas de doute, il convient de consulter le Bureau des affaires juridiques. B. Noms de pays 195. Sauf titres de de votes, prête pas dans les textes de caractère formel (par exemple, textes juridiques, documents, énumération d'auteurs de projets de résolution, résultats etc.), certains noms de pays peuvent s'abréger si la désignation ne à confusion (voir aussi par. 237 à 239). Exemples : Les Emirats pour les Emirats arabes unis les Etats-Unis les Etats-Unis d'Amérique la République démocratique la République démocratique allemande la République fédérale la République fédérale d'Allemagne la RSS de Biélorussie Biélorussie la République socialiste soviétique de la RSS d'Ukraine la Tanzanie le Royaume-Uni la République socialiste soviétique d'Ukraine la République-Unie de Tanzanie le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord l'Union soviétique, l'URSS soviétiques l'Union des Républiques socialistes C. Titres de civilité 196. Les titres de civilité suivants ne s'abrègent que lorsqu'ils sont placés devant le nom de la personne dont on parle ou qu'on désigne : M. pour Monsieur MM. Messieurs Mme (à employer aussi, en cas de doute, pour l'anglais "Ms.") Mmes Mesdames Mlle Mademoiselle Mlles Madame Mesdemoiselles Me Maître Mgr Monseigneur Exemple : Monsieur le Directeur, J'ai l'honneur de vous faire tenir ci-joint les pièces demandées concernant M. Lully et Mme Léonard... Comme Mlle Duval en avait exprimé le voeu,... Veuillez agréer, Monsieur le Directeur,... 197. Les titres de civilité "M.", "Mme" et "Mlle" ne s'emploient généralement pas dans le cas d'une personne décédée. Exemple : Comme M. Pérez de Cuéllar l'avait fait observer... D. mais Comme Dag Hammarskjöld l'avait fait observer... Titres honorifiques 198. Les titres honorifiques ne s'abrègent que lorsqu'ils sont suivis d'un nom propre ou d'un autre titre : S. E.; LL. EE. pour Son Excellence; Leurs Excellences S. Em.; LL. EEm. Son Eminence; Leurs Eminences S. A.; LL. AA. Son Altesse; Leurs Altesses S. A. I.; LL. AA. II. Son Altesse Impériale; Leurs Altesses Impériales S. A. R.; LL. AA. RR. Son Altesse Royale; Leurs Altesses Royales S. A. S.; LL. AA. SS. Son Altesse Sérénissime; Leurs Altesses Sérénissimes S. M.; LL. MM. Sa Majesté; Leurs Majestés S. M. I.; LL. MM. II. Sa Majesté Impériale; Leurs Majestés Impériales S. M. R.; LL. MM. RR. Sa Majesté Royale; Leurs Majestés Royales Exemples : E. - S. E. le Représentant permanent du Royaume-Uni a fait savoir que le Secrétaire d'Etat au Commonwealth devait arriver le lendemain. - Le Secrétaire général croit utile de rappeler à Son Excellence que l'Assemblée générale s'est déjà prononcée sur ce point. Mots désignant les divisions d'un texte 199. Les termes ci-après ne doivent pas être abrégés dans le corps du texte mais peuvent l'être comme suit dans une parenthèse ou une note : alinéa(s) al. article(s) art. chapitre(s) chap. colonne(s) col. numéro(s) No, Nos* page(s) p. paragraphe(s) par. section(s) tome(s) sect. t. volume(s) vol. Exemple : Comme l'indique le rapport Il constate qu'au paragraphe 15 du Secrétaire général du rapport du Secrétaire général (A/35/560, par. 15),... (A/35/560),... F. Quelques abréviations courantes 200. Dans les notes de bas de page, les sources, les listes de références et les renvois et références entre parenthèses dans un texte, on emploie notamment les abréviations suivantes : ______ * Ces abréviations ne peuvent être employées que lorsqu'elles sont immédiatement suivies de chiffres et elles ne peuvent donc figurer seules en haut d'une colonne. apr. J.-C. pour après Jésus-Christ av. J.-C. avant Jésus-Christ cf. confer coll. éd. édition et al. et alii ibid. ibidem id. idem ill. illustration(s) impr. imprimeur(s) loc. cit. in loco citato N.B. nota bene NDT note du traducteur op. cit. opere citato rééd. réédité, réédition réimpr. réimpression(s) s.d. sans date suiv. G. collection(s) suivants, suivantes Dates 201. Faute de place, dans des tableaux notamment, il faut parfois abréger le nom de certains mois. En pareil cas, les abréviations sont les suivantes : janv., févr. (et non : fév.), juill. (et non : juil.), sept., oct., nov., déc. Les autres mois (mars, avril, mai, juin, août) ne sont pas abrégés. 202. Dans les très rares cas où la date doit être exprimée en chiffres, l'année s'abrège et les chiffres sont séparés par des barres obliques (par exemple : 6/10/84). H. Symboles de poids et mesures 1. Règle générale 203. Dans un texte général, on exprime en toutes lettres les unités de poids et de mesure, sans employer la forme abrégée, dite symbole. Exemples : - Il a parcouru plus de 12 kilomètres. - La température moyenne est de 15 degrés centigrades. - L'excédent de bagages est limité à 25 kilogrammes. 204. En revanche, dans une énumération de mesures et dans les ouvrages économiques ou statistiques, les unités de mesure sont abrégées en symboles. 205. Il convient de noter que les symboles : a) N'ont jamais de point abréviatif (par exemple : m, kg, t); b) Ne prennent pas la marque du pluriel (par exemple : 132 kg, 250 km); c) S'écrivent en minuscules (par exemple : m, h, g), sauf s'ils dérivent d'un nom propre [par exemple : J (Joule), K (Kelvin), W (Watt)]; d) Doivent être placés après les nombres auxquels ils se rapportent, que ceux-ci soient entiers ou décimaux; Exemples : 8,425 km 4,375 kg 37 NC 38,4 NC e) Ne sont employés que lorsqu'ils sont précédés de chiffres; Exemple : 35 kg mais plusieurs kilogrammes f) Ne doivent pas, en étant rejetés à la ligne suivante, être séparés des chiffres qui les précèdent. 2. Symboles les plus courants 206. On trouvera ci-après une liste des symboles les plus courants. ampère A ampère-heure Ah are a calorie (petite) calorie (grande) centiare ca centigramme cg cal kcal centilitre cl centimètre cm centimètre carré cm2 centimètre cube cm3 centimètre par seconde cm/s cheval-heure chh cheval-vapeur* ch coulomb C décagramme dag décalitre dal décamètre dam décamètre carré dam2 décigramme dg décilitre dl _____ * De 75 kgm/s; ne pas confondre avec le HP d'environ 76 kgm/s (assimilation possible pour les grandeurs de caractère industriel ou technique). décimètre dm décimètre carré dm2 décimètre cube dm3 dyne dyne électron-volt e erg V erg farad F gauss Gs gramme hectare g ha hectogramme hg hectolitre hl hectomètre hm hectomètre carré hm2 hertz Hz heure h joule J jour j kiloampère kA kiloélectron-volt KeV kilogramme kg kilogrammètre kgm kilojoule kJ kilolitre kl kilomètre km kilomètre carré km2 kilomètre par heure kilovolt km/h kV kilovoltampère kVA kilowatt kW kilowattheure kWh litre l mégaélectron-volt MeV mégawatt MW mégawattheure MWh mètre mètre carré mètre cube m2 m3 mètre cube par seconde m3/s mètre par seconde m/s micron milliampère milligramme mA mg millilitre ml millimètre mm millimètre carré mm2 millimètre cube mm3 millivolt mV milliwatt mW minute (angle) ' minute (temps) mn ohm radian rd radian par seconde rd/s seconde (angle) " seconde (temps) s tonne t tour tr tour par minute volt V voltampère I. tr/mn VA watt W wattheure Wh Symboles d'unités monétaires 207. Dans certains ouvrages statistiques, il faut parfois abréger les noms d'unités monétaires en employant les symboles de ces dernières. En pareil cas, la première mention de l'unité monétaire se fait en toutes lettres (par exemple : une somme de 10 000 francs français; un montant de 3 000 dollars des Etats-Unis). Une note doit indiquer les symboles employés avec, en toutes lettres, les noms des unités monétaires. 208. Le symbole, qui peut être commun à plusieurs unités monétaires (par exemple : franc, livre), n'est employé que s'il n'y a aucun risque de confusion. 209. Le symbole doit précéder le montant et il est invariable : Exemples : DM 3 000 FF 10 000 Ft 800 Pta 1 200 210. Un bulletin de terminologie publié périodiquement (le plus récent porte la cote ST/CS/SER.F/334) contient une liste trilingue (anglais, espagnol et français) des unités monétaires et des symboles correspondants. 211. Une liste française de ces unités et symboles figure aussi dans le Mémento alphabétique de termes présentant des difficultés d'emploi, d'orthographe ou d'ordre typographique (DOCS/5/78/Rev.1, p. 301). J. Textes économiques, scientifiques et techniques 212. Dans les textes économiques, scientifiques et techniques, on emploie librement les abréviations consacrées, symboles chimiques notamment. Exemples : D20 H2O 213. Le signe % y est aussi employé, même au début d'une phrase. Exemples : - Cette obligation rapporte un intérêt de 4,5 % - 80 % de la population 214. Il est à noter qu'après le signe % le verbe se met le plus souvent au pluriel. Exemple : 80 % des habitants n'ont jamais fréquenté d'établissement scolaire X. SIGLES ET ACRONYMES A. Généralités 1. Définition 215.Le sigle est une suite d'initiales servant d'abréviation, par exemple CCQAB, OCDE ou SNCF. L'acronyme est un sigle immédiatement prononçable comme un mot ordinaire, par exemple : ONU, OPEP ou OTAN. 216. Les sigles et acronymes français reprennent, dans la plupart des cas, les initiales de l'appellation en français, par exemple CNUCED, FMI et OUA. Il arrive toutefois qu'ils reprennent les initiales de l'appellation dans la langue originale. C'est le cas par exemple de la FAO, de l'IDA, de l'UNITAR et de l'UNICEF. 2. Fréquence et utilité 217. Les sigles et acronymes sont d'un emploi très général, au point que, parfois, leur forme complète est ignorée de maintes personnes, qui n'en savent pas moins quelles réalités ils désignent. Si ce n'est, certes, dans un texte de caractère juridique comme un accord ou un contrat, on risque souvent, non pas d'éclairer, mais de déconcerter si l'on écrit "Société nationale des chemins de fer français" au lieu de "SNCF", "vaccin bilié de Calmette et Guérin" au lieu de "BCG", ou "International Business Machines" au lieu de "IBM". 218. En tout état de cause, l'emploi du sigle ou acronyme présente souvent l'avantage de la brièveté. Exemple : La question de et non La question de l'organisation l'organisation de ces secours retient toute l'attention de l'ONU et des organisations apparentées. de ces secours retient toute l'attention de l'Organisation des Nations Unies et des organisations apparentées. 219. A cet avantage de la brièveté s'ajoute parfois celui de la clarté même. Exemples : 3. - La [Sixième] Commission doit maintenant examiner les incidences de la proposition de la CDI [Commission du droit international]. - En examinant l'annexe au rapport de la CFPI [Commission de la fonction publique internationale], la [Cinquième] Commission doit se rappeler... Règles et usages divers 220. A l'ONU, la règle générale est de ne pas séparer par des points les lettres constituant un sigle ou un acronyme. Il n'est dérogé à cette règle générale que lorsqu'elle est contraire à un usage bien établi depuis longtemps. Exemples : B.Sc. c.a.f. f.l.b. f.o.b. pour Bachelor of Science coût, assurance, fret franco long du bord franco à bord 221. Si une appellation revient à maintes reprises dans un document ou une publication, il convient généralement de la donner, la première fois, sous sa forme complète, en la faisant suivre, entre parenthèses, du sigle ou acronyme. Dans la suite du texte, on emploiera ces derniers, sous réserve de revenir à la forme complète chaque fois que la commodité du lecteur l'exige (par exemple la première fois que l'appellation apparaît dans une section d'un document qui se prête à ne pas être lu dans son intégralité) ou, dans le cas des résolutions, la première fois que l'appellation réapparaît dans le dispositif. 222. L'habitude est de ne pas employer de sigles ou acronymes sans en donner, la première fois, la forme complète, sauf : a) Dans les cas où ils font partie de la désignation officielle; Exemple : Comité intergouvernemental ONU/FAO du Programme alimentaire mondial b) Dans le cas de la CNUCED, chaque fois qu'il s'agit de l'organisme permanent lui-même, et non de la grande session triennale ou quadriennale (voir par. 227); c) Dans le cas du GATT, chaque fois qu'il s'agit de l'organisation elle-même et non de l'Accord (voir par. 228). 223. Les sigles ou acronymes français d'organes nouvellement créés doivent être arrêtés de concert avec le Chef du Service français, qui consulte au besoin le service organique concerné. 4. Documents de référence 224. L'annexe II du Lexique général renferme un grand nombre de sigles et acronymes se rapportant aux divers domaines traités dans la suite du présent article : notamment, organisations, économie, science et technique, secteur social, enseignement, forces armées et désarmement. 225. On peut aussi consulter un bulletin de terminologie (édition la plus récente parue en 1981 sous la cote ST/CS/SER.F/311/Rev.1) qui contient une liste plurilingue (anglais, arabe, chinois, espagnol, français et russe) de sigles et abréviations utilisés par les organismes des Nations Unies et d'autres organisations internationales. B. Organisations, organismes, associations, etc. 1. ONU 226. Abstraction faite de l'emploi de l'abréviation "Organisation" pour "Organisation des Nations Unies" (voir par. 189), l'acronyme "ONU" est d'un usage extrêmement fréquent dans la langue française et il convient de l'employer dans les multiples cas où le souci de la brièveté le justifie ou même l'impose. Exemples : 2. - L'ONU tient son mandat de la Charte des Nations Unies, signée à San Francisco, le 26 juin 1945, au nom des peuples des Nations Unies. - Le Comité administratif de coordination se compose du Secrétaire général de l'ONU et des chefs des secrétariats des autres organismes des Nations Unies. - L'ONU joue un grand rôle dans la Décennie des Nations Unies pour le développement, qu'elle a instituée de concert avec les institutions spécialisées. - Le Programme des Nations Unies pour le développement est un programme commun à l'ONU et aux institutions spécialisées. - Le Comité mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, qui représente l'ensemble des organisations affiliées à la Caisse, a des attributions beaucoup plus étendues que le Comité des pensions du personnel de l'ONU. CNUCED 227. En ce qui concerne la CNUCED, il convient de ne pas employer indifféremment l'acronyme et la forme développée correspondante, mais de se conformer à la règle ci-après, qui est strictement observée dans toute la documentation traduite à Genève, au siège de cet organisme : a) Employer l'acronyme chaque fois qu'il s'agit de l'organisme permanent lui-même; Exemples : le Secrétaire général et non le Secrétaire général de la de la CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement [ou] le Secrétaire général de la Conférence le calendrier des réunions de la CNUCED pour 1984 et non le calendrier des réunions de la Conférence pour 1984 b) Employer la forme développée ou le mot "Conférence" chaque fois qu'il s'agit de la grande session triennale ou quadriennale de l'organisme; Exemples : l'ordre du jour et non l'ordre du jour de CNUCED V de la cinquième session de la Conférence des [ou] Nations Unies sur le commerce et le l'ordre du jour de la cinquième session développement de la CNUCED [ou] [ou] l'ordre du jour de la l'ordre du jour de la cinquième session de la cinquième session de la Conférence conférence de la CNUCED les résolutions adoptées par la Conférence à sa cinquième session 3. et non les résolutions adoptées par la CNUCED à sa cinquième session GATT 228. Dans le cas du GATT, il convient aussi de ne pas employer indifféremment l'acronyme et la forme développée correspondante : a) Employer l'acronyme chaque fois qu'il s'agit de l'organisation elle-même; Exemple : le Directeur général et non le Directeur général de du GATT l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce b) N'employer la forme développée que lorsqu'il s'agit de l'Accord même. Exemple : les parties à l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce 4. Unesco 229. L'Unesco, dans l'immense majorité des cas, ne se désigne elle-même que par son acronyme - où elle n'attribue généralement de majuscule qu'à la lettre initiale - et la forme développée Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture n'est guère utilisée que dans les textes formels. 5. OIT et BIT 230. Le sigle anglais "ILO" désigne soit l'"International Labour Organisation", "Organisation internationale du Travail" ("OIT"), soit son secrétariat, l'"International Labour Office", "Bureau international du Travail" ("BIT"); il faut donc veiller, selon le contexte, à employer le sigle français approprié. Exemples : le Siège de l'OIT ILO headquarters le Directeur général du BIT the Director General of ILO des experts du BIT ILO experts 6. UNICEF 231. L'acronyme "FISE", utilisé pendant longtemps dans la documentation française de l'ONU pour désigner le "Fonds des Nations Unies pour l'enfance" en application du paragraphe 3 de la résolution 802 (VIII) de l'Assemblée générale, a maintenant été remplacé par l'acronyme anglais "UNICEF", qui est en fait employé dans le monde entier - dans les pays francophones aussi bien qu'anglophones. 7. CEE 232. Le sigle français "CEE" désigne soit la Commission économique pour l'Europe (ONU), soit la Communauté économique européenne. Lorsqu'il y a risque de confusion, il faut, pour le second de ces organismes, employer comme abréviation le terme "Communauté" plutôt que le sigle. 8. appellations Caractère politique attribué à certains sigles, acronymes et 233. Il arrive que l'emploi systématique du sigle ou acronyme, au lieu du nom entier, réponde, dans le texte original, à un souci politique qu'il faut respecter (par exemple, en ne rendant "PLO" que par "OLP" dans les communications des autorités israéliennes). 9. Absence de sigles ou acronymes admis en français 234. Quand il n'existe pas de sigle ou acronyme admis en français pour le titre d'un organisme qui est long et revient fréquemment dans le texte du document ou de la publication, il convient le plus souvent, après avoir la première fois donné le nom intégral, de l'abréger plutôt que d'employer le sigle anglais. Exemple : L'Association des femmes du Pacifique et de l'Asie du Sud-Est a été fondée en... L'Association [et non : la PSEAWA (Pacific South-East Asia Women's Association)] a pour objet... C. Secrétariat de l'ONU 1. Services du Secrétariat 235. En français, il n'y a de sigles ou acronymes officiels que pour les grandes unités administratives du Secrétariat. Exemples : ONUG Office des Nations Unies à Genève ONUV Office des Nations Unies à Vienne 236.En anglais, on emploie, uniquement d'ailleurs dans des textes non officiels, tels que correspondance interne ou répertoire téléphonique, des sigles ou acronymes pour désigner un grand nombre d'unités administratives du Secrétariat. En français, on ne doit ni forger un sigle ou acronyme - qui risquerait fort de n'être pas compris - ni reproduire l'anglais, mais donner la forme complète (quitte à l'abréger par la suite si le nom revient souvent et qu'il n'y a aucun risque d'ambiguïté). Pour ce faire, on se reportera utilement à la liste d'abréviations qui figure dans les pages jaunes initiales du Répertoire téléphonique de l'ONU (publié sous la cote ST/OGS/SER.E/...). Exemple : Des diverses divisions du Among the various Divisions of Département de l'information, DPI, only DESI and PPD will seules la Division de participate in the exercise. l'information économique DPI expects that... et sociale et la Division de la presse et des publications participeront à cette entreprise. Le Département compte que... 2. Fonctionnaires du Secrétariat 237. Les quelques sigles désignant des fonctionnaires du Secrétariat ne sont admis que dans des tableaux ou placés entre parenthèses, dans des documents administratifs ou budgétaires. Exemples : SG D. pour Secrétaire général SGA ecrétaire général adjoint SSG Sous-Secrétaire général D Directeur P Administrateur (Professional) FS Agent du Service mobile (Field Service Officer) G Agent des services généraux (General Services) S Agent du Service de sécurité (Security Officer) M Travailleur manuel (Manual Worker) Pays 238. Dans les textes de caractère non formel ou non protocolaire, les sigles désignant les pays ci-après sont d'usage courant (voir aussi par. 195) : RDA République démocratique allemande RFA République fédérale d'Allemagne RSS de... République socialiste soviétique de... URSS Union des Républiques socialistes soviétiques 239. Le sigle "EAU" pour "Emirats arabes unis" est admis, mais les sigles "EU" ou "EUA" pour Etats-Unis (d'Amérique) ne sont admis que dans des tableaux. E. Divers 240. On trouvera ci-après une énumération, accompagnée d'exemples, de quelques-uns des autres domaines où il est fait un usage fréquent de sigles et acronymes consacrés. 1. Economie et systèmes de classification Exemples : AASP Autres apports du secteur public APD Aide publique au développement CGCE Classification par grandes catégories économiques 2. NDB Nomenclature douanière de Bruxelles PMA Pays les moins avancés PNB Produit national brut SME Système monétaire européen TVA Taxe à la valeur ajoutée Fonds et programmes Exemples : FENU Fonds d'équipement des Nations Unies 3. FNUAP Fonds des Nations Unies pour la population PAC Politique agricole commune [CEE] PEAT Programme élargi d'assistance technique Science et technique Exemples : 4. CA Coordonnées approximatives CAO Conception assistée par ordinateur FAO Fabrication assistée par ordinateur ORL Oto-rhino-laryngologiste OVNI Objet volant non identifié TAI Traitement automatique de l'information Secteur social Exemples : 5. COS Coefficient d'occupation du sol HLM Habitation à loyer modéré IVG Interruption volontaire de grossesse TMI Taux de mortalité infantile Enseignement Exemples : B.A. Bachelor of Arts B.Sc. Bachelor of Science CAPES du second degré DES Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement Diplôme d'études supérieures DEUG Diplôme d'études universitaires générales UV 6. Unité de valeur Forces armées et désarmement Exemples : AS Missile air-surface AT Antichar CLRM Compagnie légère de réparation du matériel COCAA Centre opérationnel combiné d'appui aérien FTA Forces terrestres anti-aériennes MBI Missile balistique intercontinental OLART Officier de liaison de l'artillerie PC Poste de commandement SALT Négociations sur la limitation des armes stratégiques (de l'anglais "Strategic Arms Limitation Talks") ZS Zone de saut F. Liste trilingue des institutions spécialisées etdes organismes apparentés des Nations Unies 241. On trouvera ci-après une liste des noms des institutions spécialisées et des organismes apparentés des Nations Unies, ainsi que de leurs sigles ou acronymes. L'ordre indiqué est fondé sur les dates d'entrée en vigueur des accords entre l'ONU et les autres organisations. Il convient de l'observer pour la plupart des listes de participants, étant entendu que, dans certains cas définis, on peut suivre d'autres ordres (alphabétique ou selon l'ancienneté). Français Anglais Espagnol Organisation internationale du International Labour Internacional Travail - OIT Organization — ILO del Trabajo - OIT Organización Organisation des Nations Unies Food and Agriculture Organización de las Naciones pour l'alimentation et l'agriculture — Organization of the United Unidas para la Agricultura y la FAO Nations — FAO Alimentación - FAO Organisation des Nations Unies pour United Nations Educational, Organización de las Naciones Unidas l'éducation, la science et la culture Scientific and Cultural para la Educación, la Ciencia y la Unesco Organization - Unesco Cultura - Unesco Organisation de l'aviation civile International Civil Aviation Organización de Aviación Civil internationale - OACI Organization - ICAO Internacional - OACI Organisation mondiale de la santé — Mundial de la Salud OMS WHO OMS World Health Organization — Organización Banque mondiale [Banque interWorld Bank [International Banco Mundial [Banco Internacional nationale pour la reconstruction Bank for Reconstruction and de Reconstrucción y Fomento] et le développement] [BIRD] Development] [IBRD] [BIRF] Association internationale de International Development Internacional de développement - IDA Association - IDA Fomento - AIF Asociación Société financière internationale — International Finance Financiera SFI Corporation - IFC Internacional - CFI Corporación Fonds monétaire international Monetario Internacional FMI IMF FMI International Monetary Fund - Union postale universelle - UPU Universal - UPU Universal Postal Union - UPU Unión Postal Union internationale des Internacional de télécommunications - UIT International Telecommunication Union - ITU Fondo Unión Telecomunicaciones - UIT Organisation météorologique mondialeWorld Meteorological Meteorológica OMM Organization - WMO Mundial - OMM Organización Organisation maritime internationale International Maritime Organización Marítima OMI Organization - IMO Internacional - OMI Organisation mondiale de la propriété World Intellectual Property Organización Mundial de la intellectuelle - OMPI Organization - WIPO Propriedad Intelectual — OMPI Fonds international de développement International Fund for Fondo Internacional de agricole - FIDA Agricultural Development — Desarrollo Agrícola IFAD FIDA Organisation des Nations Unies pour United Nations Organization Organización de las Naciones le développement industriel for Industrial Development Unidas para el Desarollo ONUDI UNIDO Industrial - ONUDI *** *** *** Agence internationale de l'énergie International Atomic Energy Organismo Internacional de atomique — AIEA Agency — IAEA Energía Atómica - OIEA *** *** GATT GATT XI. *** GATT INDICATIONS TYPOGRAPHIQUES COURANTES 242. On trouvera ci-après un liste des indications typographiques les plus utilisées. Passage à modifier Passage modifié Mettre en ... qu'il avait adoptée sur la recommandation ... qu'il avait adoptée sur la retrait de la Commission, le Conseil priait le recommandation de la Commission, Secrétaire général : le Conseil priait le Secrétaire général : a) D'établir en 1970 un rapport récapitulatif; 1970 un rapport récapitulatif; b) De préparer tous les deux ans les a) D'établir en b) De préparer tous les deux ans rapports sur la mise en oeuvre des les rapports sur la mise en oeuvre principes énoncés dans la Convention des principes énoncés dans la Convention. Il a été ensuite proposé... Il a été ensuite proposé... Espace à Ce livre m'appar tient. Ce livre m'appartient. supprimer Supprimer Un raz-de-marée Utiliser la minuscule Un raz de marée M. LEGRAND a demandé que... M. Legrand a demandé que... Espacer Le document sera publiéprochainement. Le document sera publié prochainement. Intervertir Par une note - voir document A/10000 Par une note - voir document du Secrétaire général en date du 13 octobre, A/10000 - en date du 13 octobre, a communiqué aux Etats parties... le Secrétaire général a communiqué aux Etats parties... Déplacer Tout en reconnaissant que les discussions Tout en reconnaissant que la reprise reprises n'en sont encore qu'à leur phase des discussions n'en est encore qu'à initiales... sa phase initiale Utiliser la Le montant des dépenses du programme Le montant des dépenses du majuscule pour pour parer aux besoins... Programme pour parer aux besoins... M. Dubois dit que... M. DUBOIS dit que... Rétablir Pour répondre aux besoins spéciaux des Pour répondre aux besoins spéciaux pays en développement et pour financer des pays en développement et pour des projets... financer des projets... Rétablir 1. Prend note du rapport intérimaire 1. Prend note du rapport intérimaire (rayé par du Directeur sur les frais généraux des du Directeur sur les frais généraux erreur) organisations qui a été publié sous la des organisations qui a été publié sous cote DP/L.157; la cote DP/L.157; Insérer Les pays en voie de développement sont de Les pays en voie de développement plus en plus conscients que les Nations sont de plus en plus conscients que Unies disposent d'experts ayant une les Nations Unies disposent d'un expérience internationale. groupe important d'experts ayant une expérience internationale. A la ligne Le seul moyen de doubler les ressources du Le seul moyen de doubler les (nouvel Programme est de prévoir un certain taux ressources du Programme est de alinéa) d'accroissement. L'idée des auteurs est de prévoir un certain taux présenter une analyse chiffrée de la situation d'accroissement. et non d'imposer... L'idée des auteurs est de présenter une analyse chiffrée de la situation et non d'imposer... XII. EMPLOI DE LA MAJUSCULE 243. Sous réserve, notamment, des règles spéciales applicables au Recueil des Traités, l'usage le plus fréquent à l'ONU est, d'une part, de n'employer la majuscule initiale que lorsqu'il s'agit d'une personne, d'un organisme ou d'un texte précis et, d'autre part, de n'employer la majuscule qu'au début du premier mot lorsqu'il s'agit d'un groupe de mots. Des règles plus précises sont indiquées dans le Manuel de rédaction et d'édition de l'ONU [ST/DCS/5 (Partie III), par. 1272 à 1300]. Exemples : La Conférence sur la normalisation des noms géographiques [mais : les conférences à tenir en 1971]; La Convention sur le droit des traités [mais : les conventions fiscales]. 244. On trouvera ci-après la liste d'un certain nombre de termes courants, avec indication de l'usage le plus fréquent à l'ONU quant à l'emploi soit de la majuscule soit de la minuscule. Majuscule Minuscule Accord l'Accord de tutelle relatif à Nauru les accords de tutelle l'actuel Accord international sur l'accord envisagé l'étain Administrateur l'Administrateur du PNUD la catégorie des l'Administrateur assistant et administrateurs Directeur du Bureau régional un administrateur général pour l'Asie l'administrateur du personnel, Département de l'information Administration l'Administration de l'ONU l'administration d'un l'Administration postale de l'ONU territoire l'Administration française un conseil d'administration Agence l'Agence internationale de l'énergie l'agence Reuter atomique l'agence France-Presse Agent la FAO, en tant qu'agent d'exécution les agents des services généraux Annexe l'Annexe au Pacte de la SDN l'annexe VIII au rapport Annexes (lorsque ce mot fait partie en annexe au rapport du titre d'un ouvrage) Appendice l'appendice III les appendices Arabe les Arabes et les Juifs la civilisation arabe Armistice l'armistice de 1918 la ligne de démarcation de l'armistice Article les Articles 12 et 13 de la Charte les articles de la Charte et l'Article 12 du Statut de la Cour du Statut de la Cour internationale de Justice plusieurs articles de la Charte cet article du Statut l'article 2 du Traité de Paris Assemblée l'Assemblée générale les assemblées législatives l'Assemblée des Communautés nationales européennes l'Assemblée nationale Bâtiment le bâtiment du Secrétariat de l'ONU Bibliothèque Dans le cas d'une bibliothèque Dans les autres cas : nationale ou d'une des deux la bibliothèque municipale bibliothèques principales de l'ONU : de Rouen la Bibliothèque du Congrès la bibliothèque de la la Bibliothèque Dag Hammarskjöld Division de la Bibliothèque de l'ONU à Genève traduction de l'ONU Blanc les Blancs les citoyens blancs Bureau le Bureau de l'Assemblée générale le bureau du Comité le Bureau du Coordonnateur des préparatoire Nations Unies pour les secours le bureau régional du HCR à en cas de catastrophe Luanda le Bureau de statistique de l'ONU les bureaux compétents Cabinet le Cabinet du Secrétaire général le conseil de cabinet de l'ONU Centre Dans les cas où le centre est unique Dans les autres cas : au niveau national ou les centres d'information des international : Nations Unies le Centre des Nations Unies le centre d'accueil contre l'apartheid du HCR à la frontière le Centre des Nations Unies thaïlandaise à Nairobi Chambre Dans les cas où la chambre est unique Dans les autres cas : aux niveaux national ou les deux chambres du international : Parlement la Chambre des communes la chambre d'accusation de la Chambre des lords la cour d'appel de Paris la Chambre des représentants la chambre immobilière la Chambre d'assemblée de Bordeaux Chargé, Chargée le Chargé d'affaires par intérim Pendant l'absence du de la Mission permanente du Togo Représentant permanent, auprès de l'Organisation des la Mission sera dirigée Nations Unies par un chargé d'affaires une chargée de mission un chargé de recherche Chef le Chef de la Section du contrôle le chef de l'Etat camerounais des documents le chef de la délégation ivoirienne le chef du Gouvernement soviétique les chefs d'état-major les chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies Christianisme (voir "Religion") Comité le Comité spécial contre l'apartheid il a été décidé de créer un le Comité des conférences comité à cette fin le Deuxième Comité les divers comités de rédaction Commandant le commandant de la FINUL le commandant Haddak Commission la Première Commission cette commission la Commission économique ladite commission pour l'Europe les commissions régionales la Commission politique spéciale les grandes commissions de l'Assemblée générale Compte le Compte spécial de l'ONU le compte "Frais généraux" du FNUAP Conférence la Conférence du désarmement l'Assemblée générale a décidé la Conférence pour les annonces de convoquer une conférence de contributions au HCR le plan des conférences Congrès le Congrès des Etats-Unis le congrès du parti radical le Congrès mondial de la jeunesse le Palais des congrès Conseil Dans les cas où le conseil est unique Dans les cas où la désignation au niveau international ou au niveau officielle du conseil est d'un Etat : commune à d'autres conseils le Conseil économique et social semblables : le Conseil d'administration du PNUD le conseil général du l'actuel Conseil des ministres Rhône; le conseil des parents d'élèves du lycée Janson de Sailly Conseiller, Conseillère le Conseiller juridique de l'ONU un conseiller de la Mission le Conseiller médical en chef permanente Constitution la Constitution sénégalaise Il a été décidé de rédiger la Constitution de l'OIT une nouvelle constitution Convention la Convention relative au statut des cette convention apatrides ladite convention les Conventions de La Haye le projet de convention l'élaboration d'une convention Coordonnateur, Coordonnatrice le Coordonnateur des Nations Unies les coordonnateurs résidents pour les secours en cas de du PNUD catastrophe Corps le Corps commun d'inspection le corps diplomatique les grands corps de l'Etat le IVe corps d'armée Cour la Cour internationale de Justice le dossier sera transmis à une la Cour de justice des communautés cour d'appel européennes la Cour suprême du Chili la Cour de cassation Décennie la troisième Décennie la décennie à venir des Nations Unies pour le développement la Décennie des Nations Unies pour la femme Décision la décision 33/410 de l'Assemblée générale les décisions 38/305 A et B Déclaration la Déclaration universelle des un projet de déclaration sur droits de l'homme la race et les préjugés la Déclaration Balfour raciaux une déclaration de principes généraux Délégation la Délégation générale à la recherche la délégation nigérienne scientifique et technique Département le Département des services de les départements du Secrétariat conférence le Département d'Etat le département des Hauts-de-Seine Directeur, Directrice le Directeur général du BIT ce département compte la Directrice de la Division de trois directeurs traduction de l'ONU Direction la Direction générale des contributions directes les services sont placés sous une même direction Division la Division des affaires de une division aéroportée l'Assemblée générale la 15e division d'infanterie Document les Documents officiels de le document y relatif l'Assemblée générale le document S/10080 le Document final de la dixième session extraordinaire de l'Assemblée générale Est (voir "Points cardinaux") Etat l'Etat vietnamien le Conseil d'Etat un coup d'Etat la raison d'Etat un Etat providence l'Etat de New York l'état civil un état de siège l'état d'urgence le message sur l'état de l'Union Fonds le Fonds de roulement de l'ONU la création d'un fonds de le Fonds de péréquation des impôts développement du Zimbabwe le Fonds d'affectation spéciale pour le dessalement de l'eau Force la Force d'urgence des Nations Unies les forces de l'ONU au la Force arabe de sécurité Moyen-Orient la VIe force aérienne tactique de l'OTAN Général le général de Gaulle le général en chef Gouvernement le Gouvernement canadien mon gouvernement le Gouvernement du Royaume-Uni le gouvernement Fabius les Gouvernements algérien les gouvernements des et marocain Etats Membres Le Gouvernement (lorsqu'il a les gouvernements été identifié au préalable) successifs du Portugal Gouverneur le Gouverneur de l'Etat de New York les gouverneurs du FMI un gouverneur suppléant Grand la Grande Muraille de Chine le grand pontife la Grande Charte le grand rabbin le Grand Conseil de Jérusalem le Grand New York les grandes puissances les Grands Lacs les grandes commissions de l'Assemblée générale Groupe le Groupe des non-alignés un groupe d'experts le Groupe d'observateurs les groupes régionaux de militaires de l'ONU l'ONU Guerre la seconde guerre mondiale la guerre du Kippour la guerre froide Ile Dans le cas du nom officiel d'un Dans les autres cas : Etat ou territoire : l'île de Chypre les Iles Salomon les îles du Cap-Vert le Territoire sous tutelle des Iles du Pacifique Islamisme (voir "Religion") Journée la Journée des droits de l'homme célébrer une journée la Journée du personnel internationale Judaïsme (voir "Religion") Juif Dans le cas du groupe ethnique ou Dans le cas de la religion : du peuple : les juifs, les chrétiens et les Juifs et les Arabes les musulmans Juge un juge ad hoc de la CIJ les juges de la Cour suprême Loi Dans les cas où l'on désigne la Dans les autres cas : constitution de certains pays ou la loi pénale une loi divine : la loi Peyrefitte la Loi fondamentale la loi indienne sur le la Loi constitutionnelle maintien de la sécurité les Tables de la Loi intérieure la loi du 31 juillet 1881 Lune la Lune est un satellite de la Terre la Lune reçoit sa lumière du Soleil un clair de lune la pleine lune Mandat l'ancien sur le l'ancien sur la Mandat de l'Afrique du Sud un territoire sous mandat Sud-Ouest africain le régime des mandats Mandat britannique le mandat de la Palestine Commission de conciliation Marine les Royal Marines la marine nationale les Marines américains la marine de guerre Membre Dans les cas où l'on désigne un Etat Dans les autres cas : qui fait partie de l'ONU : les membres de l'Assemblée les Membres de l'Organisation des générale Nations Unies les membres du Conseil de les Etats Membres de l'ONU sécurité membres d'une institution spécialisée les membres de la Première Commission les membres associés de la CESAP les Etats membres de l'OMS Mer la mer Jaune la mer Méditerranée la mer Morte Métis les Métis, les Noirs et les Blancs les citoyens métis et blancs Ministère le Ministère français des affaires les ministères intéressés étrangères le ministère des finances de le Ministère canadien des finances chaque pays Ministre le Premier Ministre les ministres des affaires le Ministre des étrangères des pays relations extérieures non alignés le Ministre des affaires le Conseil des ministres étrangères en conseil des ministres le Ministre de l'intérieur, M. X Mme Y, Ministre de la santé Mission la Mission de visite de l'ONU dans les missions de visite le Territoire sous tutelle des la prochaine mission Iles du Pacifique en Afrique la Mission permanente des Philippines auprès de l'Organisation des Nations Unies Mois la révolution d'Octobre la session d'octobre le 14 Juillet dans une lettre datée du 14 juillet Nationalité un Français les une Péruvienne les il est naturalisé les citoyens français ressortissantes péruviennes Espagnol les Canadiens français Suisses romands Noir les Noirs les citoyens noirs Nord (voir "Points cardinaux") Nouveau le Nouveau Testament le nouvel ordre économique le Nouveau Continent international le nouveau Programme substantiel d'action Observateur, Observatrice l'Observateur permanent du Saint-Siège les observateurs militaires de auprès de l'Organisation des l'ONU Nations Unies le statut d'observateur auprès Mme X, Observatrice permanente de du Conseil économique et social Océan l'océan Indien l'océan Pacifique Office l'Office des Nations Unies à Genève l'Office des changes Ordonnance l'ordonnance de la CIJ du 18 avril 1977 l'ordonnance israélienne relative à la défense Ordre un ordre-en-conseil l'ordre de Malte l'ordre des avocats Organisation l'Organisation des Nations Unies cette organisation l'Organisation de l'unité africaine les organisations l'Organisation gouvernementales l'organisation Médecins sans frontières Organisme l'Organisme des Nations Unies chargé les organismes des de la surveillance de la trêve Nations Unies Ouest (voir "Points cardinaux") Pacte le Pacte de la SDN ces Etats ont, en fait, signé le Pacte de Locarno un pacte de non-agression le Pacte international relatif aux droits civils et politiques Parlement le Parlement britannique le Parlement les parlements de ces pays Parti le Parti socialiste français les partis communistes européens Partie Dans le texte original d'un Dans les autres cas : instrument juridique : les Etats parties au Statut les Hautes Parties contractantes de la CIJ les Parties au présent Accord les parties contractantes au GATT Père le Saint-Père le père abbé le révérend père le père Simon Plan le Plan indicatif mondial provisoire le Commissariat général au pour le développement de plan l'agriculture le cinquième plan quinquennal le Plan Vigie de l'URSS le Plan de Colombo le plan des conférences de l'ONU Points cardinaux l'Amérique du Sud la route va vers l'ouest l'Afrique du Nord la maison est orientée l'Asie du Sud-Est vers l'est la collaboration entre l'Est et l'Ouest Lille est située au nord Lille est le chef-lieu du département de Paris du Nord il s'est établi au sud-ouest 45N de latitude N de Bordeaux le pôle sud l'hémisphère nord les événements se sont produits dans le nord de la France l'Atlantique Nord l'Europe occidentale Préambule Dans le cas uniquement de la Charte des Nations Unies : cet exposé est précédé d'un le Préambule de la Charte bref préambule le préambule du projet de résolution Premier la Première Commission de l'Assemblée la première session générale extraordinaire de le Premier Ministre l'Assemblée générale le Premier Secrétaire du Comité la première Conférence central du parti communiste cartographique régionale ukrainien pour l'Afrique la première guerre mondiale Présidence la présidence de la République la présidence de l'Assemblée générale Président, Présidente le Président de la République M. X est élu président du tunisienne Comité le Président de l'Assemblée générale le futur président aura à la Présidente de la République, Mme X décider M. Y, Président de la République les deux présidents ont le Président X décidé M. X, Président du Comité les présidents des groupes régionaux Prince le Prince de Galles les princes de l'Eglise le Prince Saoud Fayçal Principe les Principes de Mexico sur le régime juridique de la mer le principe Noblemaire Proclamation la Proclamation de Téhéran la proclamation unilatérale de l'indépendance Procureur le Procureur de la République le Procureur général Programme le Programme alimentaire mondial le programme d'assistance des le Programme des Nations Unies Nations Unies à la Zambie pour le développement le programme triennal de le Programme mondial de l'emploi développement du Yémen Projet le Projet sur le Futur le projet pilote d'éducation le Projet de l'OMM relatif aux des femmes cyclones tropicaux le projet de déclaration sur l'élimination de l'intolérance religieuse Protocole le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés un protocole facultatif Puissance la Puissance administrante les puissances administrantes la Puissance mandataire les puissances nucléaires les grandes puissances le projet de résolution des 18 puissances Rapporteur le Rapporteur de la Cinquième M. X est élu rapporteur de la Commission Cinquième Commission Recommandation l'OIT a adopté en 1951 la les recommandations du Comité recommandation dénommée spécial Recommandation sur la conciliation la recommandation relative aux et l'héritage consultants Régime l'Ancien Régime le régime international de tutelle le régime des pensions Règle les Règles de La Haye les règles de gestion les Règles d'York et d'Anvers financière de l'ONU l'Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus Règlement Dans les cas où le règlement est Dans les autres cas : assimilé à un traité international : le règlement financier de le Règlement pour prévenir les l'ONU abordages en mer le règlement intérieur de le Règlement sanitaire international l'Assemblée générale Exceptions : le Règlement du personnel de l'ONU le Règlement de la CIJ Religion le catholicisme un catholique le christianisme les chrétiens l'islamisme les musulmans le judaïsme les juifs pratiquants (voir aussi "Juif") Représentant, Représentante le Représentant permanent du Népal les représentants permanents auprès de l'Organisation des auprès de l'ONU Nations Unies Mme Y, représentante du Maroc le Représentant permanent à la Première Commission Mme X, Représentante permanente ... le représentant-résident auprès de l'Organisation des du PNUD Nations Unies le Représentant spécial du Secrétaire général Résolution La résolution 2050 (XXV) de l'Assemblée générale les résolutions 38/180 A à E de l'Assemblée générale la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité Réunion la Réunion consultative des ministres le calendrier des réunions des pays non alignés une réunion de travail la cinquième Réunion régionale de la les réunions périodiques navigation aérienne des hauts fonctionnaires des commissions régionales Révérend, Révérende le la le le révérend Sithole révérende mère Toullus révérend père très révérend Rive la Rive occidentale [du Jourdain] les rives de la Seine [assimilé à un territoire] Roi, Reine le le S. la la La le Roi du Maroc Roi Hassan II M. Hassan II, Roi du Maroc Reine d'Angleterre Reine Elisabeth II Reine mère Roi et la Reine se sont rendus au Parlement Saint, Sainte le Saint-Père la Terre sainte le Saint-Siège saint Jean la fête de la Saint-Jean Salle la salle de l'Assemblée générale la salle de méditation la salle de conférence 3 Secrétaire le Secrétaire général de l'ONU une dizaine de secrétaires la Secrétaire générale adjointe à les secrétaires des grandes l'information commissions le Secrétaire exécutif de la CEPALC les secrétaires généraux le Secrétaire d'Etat adjoints le Premier Secrétaire du Comité central du Parti communiste italien le Secrétaire du Comité consultatif le Secrétaire de la Troisième Commission Secrétariat le Secrétariat de l'ONU le secrétariat du Conseil le Secrétariat du Commonwealth économique et social le personnel du Secrétariat le secrétariat de la FAO le personnel de secrétariat Section la Section de l'impression du la section française d'Amnesty Secrétariat de l'ONU International la section II du rapport Semaine la Semaine de solidarité avec les peuples coloniaux d'Afrique australe la Semaine sainte Séminaire le Séminaire de 1978 sur le droit les divers séminaires sur la de l'enfant à la scolarisation planification de la famille Service le Service français de traduction les différents services du le Service mobile de l'ONU Secrétariat de l'ONU le Service des affaires étrangères les agents des services des Pays-Bas généraux Siège Dans le cas de l'ONU ou du Dans les autres cas : Saint-Siège : le siège de la CIJ est à le Siège de l'ONU à New York La Haye les réunions hors Siège du Conseil les activités hors siège de de sécurité l'ONUDI l'Accord entre l'Organisation des les villes sièges Nations Unies et les Etats-Unis d'organismes des d'Amérique relatif au Siège Nations Unies l'observateur du Saint-Siège Sionisme le sionisme Sioniste le mouvement sioniste des sionistes Soleil la Terre gravite autour du Soleil un coucher de soleil la Lune reçoit sa lumière du Soleil un coup de soleil Sous-Comité le Sous-Comité des pétitions en sous-comité le Sous-Comité les sous-comités Sous-Commission la Sous-Commission de la lutte en sous-commission contre les mesures discriminatoires les sous-commissions et de la protection des minorités la Sous-Commission Sous-Secrétaire la Sous-Secrétaire générale aux services généraux le Sous-Secrétaire d'Etat les sous-secrétaires généraux Statut Uniquement dans les cas ci-après : Dans les autres cas : le Statut de la CIJ le statut du HCR le Statut du personnel de l'ONU le statut du Tribunal le Statut du personnel du Greffe administratif des de la CIJ Nations Unies le statut du Tribunal de Nuremberg les statuts du FMI Stratégie la Stratégie internationale du développement adoptée par l'Assemblée générale la stratégie à fixer les Stratégies prospectives d'action de Nairobi Sud (voir "Points cardinaux") Superpuissance les deux superpuissances Supplément Dans le cas d'une référence à une Dans les autres cas : publication : le deuxième supplément Documents officiels du Conseil de sécurité, Supplément spécial No 1 Système le Système monétaire européen le système des Nations Unies le Système de comptabilité nationale le système généralisé de préférences Terre le volume de la Terre est cinquante fois plus grand que celui de la Lune la Terre sainte Les Terres australes et antarctiques françaises les peuples de la terre Territoire Dans les cas où le mot fait partie Dans les autres cas : de la dénomination officielle : les territoires non autonomes le Territoire sous tutelle des ou sous tutelle Iles du Pacifique le Territoire de la Namibie Tiers le tiers monde Traité le Traité de Rome les traités normatifs le Recueil des Traités publié le droit des traités par l'ONU Tribunal le Tribunal militaire international de Nuremberg le tribunal civil le Tribunal administratif des Nations Unies l'affaire sera jugée par Vice-Président (voir "Président") Zone la Zone [au-delà de la juridiction la zone démilitarisée nationale (droit de la mer)] une zone dénucléarisée la zone économique exclusive des 200 milles XIII. EXPRESSION DES NOMBRES A. Nombres cardinaux 1. Nombres cardinaux inférieurs à 10 a) Règle générale 245. Sous réserve, en particulier, des diverses exceptions énumérées aux paragraphes 246 et 247, on écrit en lettres, et non pas en chiffres, les nombres cardinaux inférieurs à 10. Exemples : b) - Cet avis a été contesté par trois membres du Conseil. - On a observé la présence à proximité de quatre ou cinq chars. Dérogations à la règle générale 246. Les principaux cas où les nombres cardinaux inférieurs à 10 s'écrivent en chiffres, et non pas en lettres, sont énumérés ci-dessous. Ages âgé de 7 ans un enfant de 2 ans Dates* le 1er mars le 5 décembre Degrés** (températures et capacités) 9 NC -10 NF _____ * Voir aussi par. 261 à 273. ** Si ce n'est que "zéro" s'écrit en toutes lettres : 3N au-dessous de zéro. Degrés (longitude et latitude) 8N 5' de longitude 0 4N de latitude N Divisions d'un ouvrage page 3 paragraphe 8 article 5 [mais : article premier (forme abrégée : art. 1er)] chapitre III [mais : chapitre premier (forme abrégée : chap. Ier)] Heures* 7 heures 9 h 5 Mesures et poids 2 mètres 9 kg Montants monétaires** 5 francs 7 shillings Statistiques, énumérations, dénombrements Le personnel du centre mécanographique comprend : 1 chef d'atelier, 2 opérateurs, 4 chiffreurs et 6 vérificateurs. Taux, pourcentages, proportions et expressions mathématiques dans la proportion de 1 à 5 divisé par 4 multiplié par 3 _____ * Voir aussi par. 274 à 277. ** Voir aussi par. 207 à 211. Votes 247. Que le nombre de voix (ou d'abstentions) soit inférieur ou supérieur à 10, la règle, dans les résultats de votes, est de l'écrire en chiffres, sauf "zéro" et "une". Exemples : 2. a) - Par 12 voix contre 6, avec 3 abstentions, le projet de résolution est adopté. - Par 8 voix contre zéro, avec une abstention, le projet de résolution est adopté. Nombres cardinaux formés de deux chiffres ou plus Règle générale 248. Sous réserve des deux exceptions indiquées au paragraphe 249, on écrit en chiffres, et non pas en lettres, les nombres cardinaux formés de deux chiffres ou plus. Exemples : b) - Les observateurs dans ce secteur sont au nombre de 15. - Cette convention a été ratifiée par 102 Etats. Dérogations à la règle générale 249. Les nombres cardinaux formés de deux chiffres ou plus ne s'écrivent en lettres, et non pas en chiffres, que dans les trois cas ci-après : a) Nombres qui commencent une phrase; Exemples : - Quinze observateurs sont affectés à ce secteur. - Cent deux Etats ont ratifié cette convention. b) Groupe des 77); Nombres qui désignent un corps constitué (seule exception, le Exemple : le Comité des Vingt-Quatre c) Nombres mentionnés dans une résolution ou décision. Exemple : L'Assemblée générale, Rappelant que quatre-vingts Etats Membres ont ratifié la Convention, c) Cas particulier des millions et des milliards 250. Dans un nombre de millions, on écrit le mot "million" en toutes lettres lorsque le nombre ainsi exprimé ne comporte pas plus d'une décimale. Exemples : - 2 millions et non 2 000 000 - 2,3 millions 2 300 000 - 2 550 000 2,55 millions 251. Les graphies suivantes doivent être observées : plus d'un million de dollars et non plus de un million de dollars [ou] plus de 1 million de dollars une superficie de 2,3 millions de km2 une superficie de 2,3 millions km2 252. Dans un nombre de milliards, on écrit le mot "milliard" en toutes lettres lorsque le nombre ainsi exprimé ne comporte pas plus d'une décimale; on écrit les mots "milliard" et "million" en toutes lettres lorsque le nombre ainsi exprimé ne comporte aucune décimale. Exemples : 2 milliards et non 2 000 000 000 2,5 milliards 2 500 000 000 [ou] 2 milliards 500 millions 2 milliards 555 millions 2 555 000 000 2 555 500 000 2 milliards 555,5 millions 253. Le mot "milliard" traduit le mot anglais "billion", dont l'ONU a, sauf durant les toutes premières années, retenu l'acception américaine (a thousand million) et non la stricte acception britannique (a million millions). B. Nombres ordinaux 1. Règle générale 254. Sous réserve, en particulier, des diverses exceptions énumérées au paragraphe 255, on écrit en toutes lettres les nombres ordinaux. Exemples : - la première conférence, tenue en 1981 - le Deuxième Comité du Conseil économique et social - la Troisième Commission de l'Assemblée générale - la douzième édition de cet ouvrage - la soixantième session* du Conseil 2. l'article premier du statut Dérogations à la règle générale 255. Les principaux cas où les nombres ordinaux s'écrivent non pas en lettres mais en chiffres (arabes ou romains, selon un usage flottant), sont énumérés ci-dessous. Exemples : Etages d'un bâtiment le 38e étage du bâtiment du Secrétariat Manifestations diverses le le le la le XXIVe Congrès du parti communiste de l'URSS 31e Festival international du film IIe Festival mondial de la jeunesse 69e Fête fédérale suisse de gymnastique IVe Salon des inventeurs Parallèles et méridiens le 38e parallèle * Tel est, pour le mot "session", l'usage à l'ONU; toutefois, si une organisation observe une pratique différente, c'est, bien entendu, cette dernière qu'il faut observer (par exemple : la 70ème session de la Conférence internationale du Travail). Premier jour du mois dans une date le 1er avril Séances la 7e séance du Groupe de travail Siècles le XXe siècle Unités militaires la le la la le le la C. Ve armée IIIe corps 7e division 15e brigade 12e régiment 48e bataillon VIIe flotte Fractions et nombres fractionnaires 256. Les fractions employées isolément s'écrivent en toutes lettres. Exemples : - le tiers des votants - les trois quarts du budget - les quatre cinquièmes d'une somme les neuf dixièmes du territoire 257. Dans les ouvrages statistiques, économiques ou scientifiques, les deux termes des fractions s'écrivent en chiffres arabes séparés par une barre oblique. Exemple : la production s'est accrue de 1/12 en 1950 et de 1/6 en 1960 258. Les fractions que matérialise une barre oblique et qui désignent, en particulier, des échelles de cartes géographiques ou des taux d'intérêt ne doivent jamais être accompagnées des lettres "e", "ème" ou "ième". Exemples : D. - 3/8 1/50 000 1/1 000 000 - une carte au 1/1 000 000 - une obligation qui rapporte un intérêt de 4 1/2 % Ponctuation 259. En français, on n'utilise pas de signe de ponctuation pour marquer la séparation en tranches d'un nombre comportant un assez grand nombre de chiffres. Cette séparation doit être marquée, en règle générale, par un espace. On sépare de cette manière les nombres en tranches de trois chiffres à partir de la virgule, tant pour la partie entière que pour la partie décimale; cependant, cette séparation en tranches ne paraît pas nécessaire si le nombre ne comporte pas plus de quatre chiffres à gauche ou à droite de la virgule. Exemples : - 3 860 363,0186 - 0,000 483 5 - 3,5863 260. En anglais et, dans une moindre mesure, en espagnol, l'usage de la ponctuation est différent. Exemples : Français Anglais Espagnol 2 632 597 2,632,597 2.632.597 15,65 francs XIV. 15.65 francs 15,65 francos MENTION DES DATES, HEURES ET PERIODES A. Dates 1. Forme normale 261. Dans les documents et publications de l'ONU, les noms de mois s'écrivent en toutes lettres, sans majuscule initiale; le jour (exception faite de "1er") et l'année sont indiqués en chiffres cardinaux. Exemple : Il a été décidé, le 21 novembre 1984, de... 262. Dans le cas de la date de la correspondance officielle (lettres et notes verbales), l'article, avec majuscule initiale, doit toujours être employé et la date n'est suivie d'aucune ponctuation. Exemple : Le 6 janvier 1984 263. La date qui figure dans le bloc-cote d'un document n'est jamais précédée de l'article. Exemple : Distr. GENERALE S/19835 26 avril 1988 FRANCAIS ORIGINAL : ANGLAIS 264. Dans les protocoles, accords, conventions, statuts et autres instruments juridiques, la date de la signature s'écrit généralement en toutes lettres. Exemple : FAIT à Paris, le vingt et un juin mil neuf cent vingt deux. 265. Il ne faut jamais couper en fin de ligne une date, mais on peut écrire, par exemple : le lundi/31 mars 1984. 2. Formes abrégées (dans des tableaux) 266. Dans des tableaux, il faut souvent, faute de place, abréger le nom de certains mois. Les abréviations à employer en pareil cas sont les suivantes : janv., févr. (et non fév.), juill. (et non juil.), sept., oct., nov., déc.; les autres mois (mars, avril, mai, juin, août) ne sont pas abrégés. 267. Quand on est absolument tenu d'abréger les noms de jours, les abréviations à employer sont : lun., mar., mer., jeu., ven., sam., dim. 268. Dans les très rares cas où le mois doit être exprimé en chiffres, l'année s'abrège et les chiffres sont séparés par des barres obliques. Exemple : 23/7/84 3. Dates groupées 269 Dans le cas de deux ou plusieurs dates consécutives, l'article au pluriel précède les dates. Exemple : les 23 et 24 juillet 1984 270. Lorsque, dans un tableau, il faut abréger, les jours sont séparés par un trait d'union. Exemple : 23-24 juill. 271. Dans le cas d'une durée qui a commencé avant minuit et s'est prolongée au-delà, on emploie, dans le corps d'un texte, la forme "du ... au ...". Exemple : Dans la nuit du 23 au 24 juillet 272. Lorsqu'il convient d'abréger le libellé d'une période mentionnée, non pas dans le corps même du texte mais entre parenthèses ou dans un tableau, les dates sont séparées par une barre oblique. Exemples : 23/24 mai 28/29 juill. 4. Enumérations de dates 273. La clarté exige, dans toute énumération un peu longue, de ne pas séparer une date de l'événement ou du texte auquel elle se rapporte. Exemple : L'Assemblée générale et non L'Assemblée générale a a rappelé ses résolutions rappelé ses résolutions 2286 (XXII) du 5 décembre 1967, 2286 (XXII), 3262 (XXIX), 3262 (XXIX) du 9 décembre 1974, 3473 (XXX), 32/76, S-10/2, 34/71, 3473 (XXX) du 11 décembre 1975, 35/143 et 36/83, en date 32/76 du 12 décembre 1977, respectivement du S-10/2 du 30 juin 1978, 5 décembre 1967, du 34/71 du 11 décembre 1979, 9 décembre 1974, du 35/143 du 12 décembre 1980 11 décembre 1975, du et 36/83 du 9 décembre 1981. 12 décembre 1977, du 30 juin 1978, du 11 décembre 1979, du 12 décembre 1980 et du 9 décembre 1981. B. Heures et sigles horaires 274. Les heures s'écrivent en chiffres arabes et, comme elles ne sont pas établies d'après le système décimal, on ne doit pas, en français, les faire suivre d'un zéro si le nombre des minutes est inférieur à 10. Exemples : - 11 heures [et non : 11 h] 11 a.m. [et non : ll.00 a.m.] - midi [et non : 12 heures] noon - 12 h 30 [et non : midi 30] 0.30 p.m. - 22 h 5 [et non : 22 heures 5 ni 22 h 05] 10.05 p.m. [et non 10.5 p.m.] - 0 h 30 [et non : minuit 30] 0.30 a.m. 275. Pour l'heure d'ouverture, de suspension ou de levée de séances d'organes de l'ONU, on n'indique, pour les minutes, que 5 ou un multiple de 5. Exemples : - La séance est ouverte à 10 h 40. - La séance est suspendue à 16 h 35; elle est reprise à - La séance est levée à 17 h 50. 17 h 10. 276. Quelques sigles horaires sont d'un emploi courant en français. Exemples : - TU temps universel UT universal time [ou] GMT Greenwich Mean Time - HEC heure d'Europe centrale Ces sigles figurent entre parenthèses après l'indication de l'heure. Exemple : L'attaque a eu lieu le The attack took place on 20 juin 1979 entre 9 h 20 20 June 1979 between 0920 et 9 h 35 (TU). and 0935 (GMT). 277. Certains sigles anglais courants n'ont pas d'équivalents en français, où il faut donc employer la forme complète. Exemples : - heure d'été DST (daylight saving time) - heure d'hiver de New York EST (eastern standard time) C. Périodes 1. Périodes de deux ou plusieurs années complètes 278. Lorsque l'on mentionne deux ou plusieurs années consécutives, les chiffres de la première et de la deuxième ou dernière années considérées sont séparés par un trait d'union. Exemples : - 1967-1968 - 1963-1968 - la moyenne annuelle pour la période 1965-1968 279. Les chiffres des années ne s'abrègent pas et des formes telles que "1967-68" ou "1967-8" sont donc à proscrire. 2. Périodes conventionnelles 280. Lorsque, dans le corps d'un texte ou dans un tableau, on se réfère à une période conventionnelle telle qu'un exercice budgétaire, une année scolaire ou une période statistique particulière, les chiffres des années considérées sont séparés par une barre oblique et l'on n'indique que les deux derniers chiffres de la dernière année. Exemples : 3. - l'exercice 1967/68 - l'année scolaire 1968/69 Décennies 281. L'usage français, dans le corps d'un texte, est généralement d'employer les deux derniers chiffres de l'année initiale. Exemple : les années 60 the 1960s 4. Siècles 282. En français, mais non pas en anglais, les siècles s'écrivent en chiffres romains majuscules. Exemple : le XXe siècle the twentieth century 5. Eres a) Ere chrétienne 283.Dans les très rares cas où il y a lieu de spécifier l'ère préchrétienne ou chrétienne, les formes à employer sont indiquées ci-après : Exemples : avant Jésus-Christ (ou : av. J.-C.) après Jésus-Christ (ou : apr. J.-C.) B.C. A.D. b) Ere musulmane 284. S'il s'agit de l'ère musulmane, on doit faire suivre l'année de l'indication, entre parenthèses, de l'année correspondante dans le calendrier grégorien. Les lettres "a.h." (ou plus rarement "H") que l'on trouve en anglais après une date du calendrier musulman se traduisent par "de l'hégire". On écrira : "le 10 djumada ath-thani 1399 de l'hégire (soit le 8 mai 1979)". La correspondance entre les deux calendriers est calculée comme suit : on divise la désignation de l'année musulmane par 33; puis on soustrait du dividende le quotient ainsi obtenu; enfin, on ajoute 622 au résultat de cette soustraction. Exemple : Pour l'année 1400 de l'hégire, qui correspond à 1980, l'opération est la suivante : 1400 : 33 = 42 1400 - 42 = 1358 1358 + 622 = 1980 285. Les mois du calendrier musulman s'orthographient comme suit en français : 1. 2. 3. 4. 5. Muharram 7. Radjab Safar 8. Cha'ban Rabî al-awwal 9. Ramadan Rabî ath-thani 10. Chawwal Djumada al-awwal 11. Dhu al-qa'ada 6. XV. Djumada ath-thani 12. Dhu al-hidjdja CONVERSION DES UNITES DE MESURE 286. S'il arrive que les indications de mesure étrangères ne soient pas converties en français (par exemple : "les 500 miles d'Indianapolis"), il n'en faut pas moins, dans un grand nombre de cas, procéder à la conversion, ne serait-ce que pour fournir un ordre de grandeur. Exemples : - à une trentaine de mètres et non à 33 yards - à quelques centimètres à quelques pouces et non 287. On trouvera ci-après les équivalents français des unités britanniques et américaines les plus fréquentes : A. Longueur 1 inch . 1 foot 1 yard 2,54 cm 30,48 cm . 0,91 m 1 mile terrestre * * 1,61 km * ( .......................... 39,37 in. 1 mètre ( .......................... ( .......................... 1,09 yd. 1 kilomètre ......................... B. 0,62 mi. Surface 1 square inch ..................... 6,45 cm2 1 square foot ..................... 9,29 dm2 1 square yard ..................... 0,84 m2 1 acre ............................ 0,40 ha 1 square mile ..................... * 3,28 ft. * 259 ha * 1 centimètre carré ................ 0,15 sq. in. 1 décimètre carré ................. 15,50 sq. in. 1 mètre carré ( .................. 10,76 sq. ft. ( .................. 1,20 sq. yd. 1 hectare ......................... 2,47 ac. 1 kilomètre carré ................. C. * Volume * 1 cubic inch ...................... 16,39 cm3 1 cubic foot ...................... 28,31 dm3 1 cubic yard ...................... 0,76 m3 1 centimètre cube ................. 0,06 cu. in. 1 décimètre cube .................. 0,03 cu. ft. * 1 mètre cube D. ( ................... 35,31 cu. ft. ( ................... 1,31 cu. yd. Capacité Royaume-Uni * Etats-Unis 1 minim ........... 0,07 ml 0,06 ml 1 fluid drachm .... 4,44 ml 3,70 ml 1 fluid ounce ..... 3,55 cl 2,96 cl 1 gill ............ 1,42 dl 1,18 dl 1 pint ............ 5,68 dl 4,73 dl 1 quart ........... 1,13 l 0,95 l 1 gallon .......... 4,54 l 3,78 l 1 peck ............ 9,09 l 8,81 l 1 bushel .......... * 0,39 sq. mi. 36,36 l 35,24 l * 1 centilitre ...... 0,35 fl. oz. 0,34 fl. oz. ( ........ 7,03 gills 8,45 gills 1 litre ( ........ 1,75 pt. 2,11 pt. ( ........ 0,87 qt. 1,06 qt. 1 hectolitre E. ( ... 1,99 gal. ( ... 2,74 bu. 2,84 bu. Poids 1 grain ........................... 64,80 mg 1 dram av. ........................ 1,77 g 26,42 gal. * * 1 ounce av. ....................... 28,35 g 1 troy ounce ...................... 31,10 g 1 pound ........................... 0,45 kg 1 stone ........................... 6,35 kg 1 quarter ......................... 12,70 kg 1 cental (100 lb.) ................ 1 hundredweight (112 lb.) ......... 45,35 kg 50,80 kg 1 short ton ....................... 0,91 t 1 long ton ........................ 1,02 t * 1 gramme ......................... 15,43 gn. 1 kilogramme 35,27 av. oz. 2,20 lb. ( .................. ( .................. 1 tonne .......................... F. 0,98 lt. Température 288. Enfin, on trouvera ci-après un tableau des équivalences de températures exprimées en degrés Fahrenheit et en degrés centigrades. NF NC -5 -4 NC NF NC NF -20,58 22 -20 -3 -19,44 -2 -18,89 -1 -18,33 0 -17,78 1 -17,22 2 -16,67 3 -16,11 4 -15,56 5 -15 -5,56 49 23 -5 24 -4,44 25 -3,89 26 -3,33 27 -2,78 28 -2,22 29 -1,67 30 -1,11 31 -0,56 32 0 9,44 50 51 52 53 54 55 56 57 58 6 7 8 9 10 11 12 13 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 15,56 16,11 16,67 17,22 17,78 18,33 18,89 19,44 68 20,56 21,11 21,67 NC NF NC 24,44 103 39,44 10 77 25 10,56 78 25,56 105 11,11 79 26,11 106 11,67 80 26,67 107 12,22 81 27,22 108 12,78 82 27,78 109 13,33 83 28,33 110 13,89 84 28,89 111 14,44 85 29,44 112 59 15 86 30 NF 76 104 40 40,56 41,11 41,67 42,22 42,78 43,33 43,89 44,44 113 45 14 -14,44 -13,89 -13,33 -12,78 -12,22 -11,67 -11,11 -10,56 -10 15 -9,44 16 -8,89 17 -8,33 0,56 1,11 1,67 2,22 2,78 3,33 3,89 4,44 5 5,56 6,11 6,67 60 61 62 63 64 65 66 67 69 70 71 87 88 89 90 91 92 93 94 20 96 97 98 30,56 31,11 31,67 32,22 32,78 33,33 33,89 34,44 95 35,56 36,11 36,67 114 45,56 115 46,11 116 46,67 117 47,22 118 47,78 119 48,33 120 48,89 121 49,44 35 123 50,56 124 51,11 125 51,67 122 50 18 19 20 21 G. -7,78 -7,22 -6,67 -6,11 45 46 47 48 7,22 72 22,22 99 37,22 7,78 73 22,78 100 37,78 8,33 74 23,33 101 38,33 8,89 75 23,89 102 38,89 130 54,44 Préfixes indiquant les multiples et sous-multiples 126 127 128 129 52,22 52,78 53,33 53,89 289. On trouvera ci-après une liste des préfixes et symboles des multiples et sous-multiples : 1. 2. Multiples 1012 = 1 000 000 000 000; préfixe : téra; symbole : T 109 = 1 000 000 000; préfixe : giga; symbole : G 106 = 1 000 000; préfixe : méga; symbole : M 103 = 1 000; préfixe : kilo; symbole : k 102 = 10 = 100; préfixe : hecto; symbole : h 10; préfixe : deca; symbole : da Sous-multiples 10-1 = 0,1; préfixe : déci; symbole : d 10-2 = 0,01; préfixe : centi; symbole : c 10-3 = 0,001; préfixe : milli; symbole : m 10-6 = 0,000 001; préfixe : micro; symbole : 10-9 = 0,000 000 001; préfixe : nano ; symbole : n 10-12= 0,000 000 000 001; préfixe : pico ; symbole : p XVI. EQUIVALENCES DES GRADES MILITAIRES 290. Le tableau ci-après donne, pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'URSS et la France (colonnes verticales), la hiérarchie des grades d'officier et, à grade égal, leur appellation dans chacune des trois armées (terre, mer, air); il donne aussi (colonnes horizontales) une équivalence, parfois approximative, de pays à pays. 291. Pour traduire les grades, il y a lieu de se conformer à cette équivalence, sous réserve des deux exceptions ci-après : a) Il n'a jamais été d'usage, en français, d'appeler maréchal un "General of the Army" américain (par exemple, le général Eisenhower), le titre de maréchal correspondant d'ailleurs, en France, à une dignité de l'Etat plutôt qu'à un grade militaire. b) L'usage bien établi est de traduire "Vice-Admiral" par "vice-amiral" et "Rear Admiral" par "contre-amiral", sans tenir compte du décalage dû à ce que le grade français de vice-amiral d'escadre n'a pas d'équivalent littéral dans les autres marines. 292. A l'intérieur de chaque rubrique, les grades sont donnés dans l'ordre suivant : armée de terre, marine, armée de l'air. Noter que les officiers du Marine Corps (USMC) aux Etats-Unis et des Royal Marines au Royaume-Uni ont le même grade que les officiers de l'armée de terre. 293. Ne pas oublier que si le "General" anglais ou américain est au sens strict un général d'armée (d'armée aérienne), ce terme est communément employé pour indiquer un officier général de quelque grade qu'il soit, comme d'ailleurs "général" en français. 294. Les grades de "Captain" et "Lieutenant" sont les deux seuls qui ne soient traduisibles que lorsque l'on sait s'il s'agit d'un officier de l'armée de terre (de l'air) ou d'un officier de marine. 295. Certains grades sont indiqués pour mémoire uniquement : celui d'amiral de la flotte n'a en France qu'un intérêt historique; celui de "Commodore" semble soit correspondre à des fonctions temporaires (Royaume-Uni) soit n'être conféré qu'en temps de guerre (Etats-Unis). Etats-Unis Royaume-Uni URSS France General of the Army Field Marshal Maréchal* Fleet Admiral Admiral of the Fleet Amiral de la flotte General of the Air Force Marshal of the Royal Air Force 2. General Admiral General Maréchal General Général d'armée Admiral Amiral Air Chief Marshal Général d'armée aérienne 3. Lieutenant General Lieutenant General Général de corps d'armée Vice-Admiral Vice-Admiral Vice-amiral d'escadre** Lieutenant General Air Marshal Général de corps aérien 4. Major General Major General Rear Admiral Rear Admiral Major General Air Vice-Marshal 5. Brigadier General Brigadier Général de brigade Commodore Commodore Contre-amiral** Brigadier General Air Commodore Général de brigade aérienne 6. Colonel Captain Colonel 7. Lieutenant Colonel Lieutenant Colonel Lieutenant-colonel Commander Commander Capitaine de frégate Lieutenant Colonel Wing Commander Lieutenant-colonel 8. Major Major Commandant (Major dans l'armée belge) Lieutenant Commander Lieutenant Commander Capitaine de corvette Major Squadron Leader Commandant 9. Captain Captain Capitaine Lieutenant Lieutenant Lieutenant de vaisseau Captain Flight Lieutenant Capitaine 10. Général de division Vice-amiral** Général de division aérienne Colonel Colonel Captain Capitaine de vaisseau Group Captain Colonel First Lieutenant Lieutenant Lieutenant Lieutenant (junior grade) Sub-Lieutenant Enseigne de vaisseau de 1ère classe First Lieutenant Flying Officer Lieutenant 11. Second Lieutenant Second Lieutenant Sous-Lieutenant Ensign Enseigne de vaisseau de 2ème classe Second Lieutenant Pilot Officer Sous-Lieutenant 12. * Voir par. 291 a). ** Voir par. 291 b). Troisième partie REGLES CONCERNANT CERTAINS TEXTES XVII. COMPTES RENDUS A. Comptes rendus analytiques (SR's) 1. Style 296. Les règles stylistiques indiquées dans le Manuel à l'usage des rédacteurs de comptes rendus de séance (SFTR/3, par. 258 à 269) s'appliquent, mutatis mutandis, à la traduction desdits comptes rendus. 297. Il convient, en particulier, de se rappeler les points suivants : a) Les comptes rendus sont rédigés au style indirect, le temps employé étant le présent en français et en espagnol et le passé en anglais. S'il y est fait mention d'événements plus anciens, le traducteur doit veiller à employer les temps voulus pour bien faire ressortir les rapports d'antériorité (voir les par. 64 à 75 ci-dessus concernant le discours indirect). Exemples : M. SEN (Inde) déclare [et non : a déclaré] que lorsque la Commission a examiné la question à sa précédente session... M. McCARTHY (Représentant spécial) rappelle [et non : a rappelé] que le Groupe de travail se composait de cinq membres seulement en 1971 alors qu'il en avait compté sept en 1969 et 1970. b) Dans les comptes rendus rédigés en anglais, il est rare que le nom de l'orateur soit répété dans le corps même du résumé d'une intervention et l'emploi du pronom personnel "he" est beaucoup plus courant que celui de "il" dans les comptes rendus rédigés en français. Il faut se garder d'employer le pronom "il" pour désigner, dans deux phrases voisines, des personnes ou des choses différentes, ou lorsque la phrase précédente le contient déjà sous une forme impersonnelle ("il faut", "il est nécessaire"). Exemple : Ne pas écrire : Il est évident qu'il [l'amendement] serait contraire à la Charte. Il [l'orateur] soutient donc la proposition... c) Les chevilles sont à éviter et il est souvent possible d'omettre un verbe déclaratif ("dire", "exprimer", "déclarer") dont l'emploi est presque obligatoire en anglais. Exemples : "Mr. FINGER (United Kingdom) said he was surprised that the Commission..." "M. FINGER (Royaume-Uni) s'étonne que la Commission (et non : dit qu'il est surpris que la Commission...)" "Mr. SMITH (Australia) said he understood that..." "M. SMITH (Australie) croit comprendre que..." d) La liste de verbes et expressions verbales ci-après (avec indication de leurs équivalents fréquents en anglais et en espagnol) peut être utile au traducteur, qui, pour les choisir, fera, bien entendu, preuve de discernement et, en particulier, tiendra compte de la portée et des nuances de l'intervention. il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il il Français Anglais Espagnol dit he said dice déclare he stated declara fait valoir he asserted afirma indique he mentioned indica signale he indicated señala constate he observed observa suggère he suggested sugiere souligne ( he pointed out hace hincapié ( he emphasized insiste he stressed insiste soutient he maintained sostiene loue he praised elogia recommande he recommended recomienda recommande instamment he urged insta estime he felt estima croit he believed cree est porté à croire he was inclined to think se inclina a pensar est d'avis he was of the opinion opina pense he thought piensa considère ) he considered ( considera juge ) ( juzga doute he doubted duda objecte he protested objeta suppose he assumed supone montre he showed hace ver précise he made it clear precisa explique he explained explica expose he reviewed expone fait état he drew attention llama la atención fait observer he pointed out hace valer fait remarquer he noted hace notar se prononce pour he favoured se pronuncia a favor de il il il il il il il est partisan de he was in favour of accepte he agreed está de acuerdo admet he conceded reconoce appuie he supported apoya préfère he preferred prefiere approuve he endorsed hace suyo préconise he advocated preconiza es partidario de e) Les traducteurs pourront également s'inspirer de la liste de formules courantes donnée ci-après : De l'avis de M. ..., le texte est clair... Selon M. ..., l'amendement est superflu... M. ... fait valoir, à l'appui des conclusions de son rapport, ... M. ... présente une motion tendant à, propose un amendement, etc. M. ... défend son amendement, qui tend à... M. ... formule une proposition tendant à... M. ... combat la proposition, qui... M. ... exprime son inquiétude, son étonnement, etc. M. ... est d'avis de supprimer..., est du même avis, etc. M. ... maintient expressément ses objections contre... M. ... s'étonne de voir figurer... M. ... souscrit aux déclarations précédentes... M. ... analyse la proposition en discussion et conclut... M. ... affirme l'intérêt que son gouvernement porte à... M. ... accueille avec satisfaction les observations de... M. ... critique l'attitude des partisans du nouveau régime... M. ... distingue entre ces deux notions... M. ... approuve les idées exprimées par... M. ... nie avoir voulu critiquer le texte... M. ... met la Commission en garde contre... M. ... conteste le bien-fondé de cette argumentation... M. ... craint les conséquences fâcheuses du rejet... M. ... relève une contradiction dans ce raisonnement... M. ... partage les idées du précédent orateur... M. ... pense, comme le représentant de ..., que M. ... est amené par cette observation à... M. ... se réserve de revenir ultérieurement sur cet aspect de la question... M. ... en appelle aux sentiments d'équité et de justice... M. ... adresse un appel à ses collègues pour... M. ... invoque l'article 127 du règlement intérieur du Conseil... 2. Présentation et exactitude matérielles 298. Il convient de laisser en blanc la date de publication qui doit apparaître sous la cote du compte rendu; le groupe de traitement de textes la portera conformément aux instructions du Contrôle des documents. 299. Contrairement à ce qui est le cas pour la table des matières d'un document, il faut toujours traduire le sommaire d'un compte rendu, en reproduisant ainsi qu'il convient le libellé de l'ordre du jour. 300. En cours de session, il est souvent préférable d'utiliser, au lieu de redicter, la page de titre du précédent compte rendu en français, en veillant à y apporter toutes les modifications nécessaires. 3. Mentions de faits soulignées et énoncé des votes 301. Il est indispensable de respecter la présentation et les formules indiquées dans le Manuel à l'usage des rédacteurs de comptes rendus analytiques (SFTR/3). Exemple : "La séance est suspendue à 17 heures; elle est reprise à 17 h 40." "Sur la demande du représentant de la Grèce, il est procédé au vote par appel nominal sur..." 4. Transcription des votes enregistrés 302. Lorsque dans un compte rendu à traduire figure un vote enregistré (ou un vote par appel nominal), le traducteur trouve normalement joint au compte rendu un relevé imprimé donnant le résultat du vote. Si tel n'est pas le cas, il doit se procurer ce relevé en s'adressant au secrétariat du Service de traduction qui a établi le compte rendu. 303. Le traducteur se contente de communiquer le relevé imprimé au Groupe de traitement de textes, au stade de la dictée, et c'est le Groupe qui se charge d'établir l'énumération dans l'ordre alphabétique français (pour faciliter le travail du Groupe, il convient de ne pas lui envoyer plus de deux ou trois relevés par cassette). Le traducteur et le réviseur n'ont pas besoin de vérifier l'exactitude de la transcription ainsi établie, mais ils ne doivent pas oublier - pour permettre au Groupe de faire cette vérification - de joindre le relevé imprimé au travail terminé remis au secrétariat. 304. Les rubriques "Votent pour", "Votent contre" et "S'abstiennent" demeurent au pluriel même si ne figure en regard que le nom d'un seul pays ou la mention "Néant". 5. Consultation du brouillon du compte rendu original 305. Etant entendu que la lecture de la version imprimée du compte rendu original est plus aisée, il convient toutefois de parcourir le brouillon dudit compte rendu : a) Le rédacteur y aura indiqué le libellé de toute proposition verbale présentée en français, qu'il faut, bien entendu, reproduire exactement, sans jamais retraduire de l'anglais (ou de l'espagnol); b) Le rédacteur y aura souvent porté, en marge, des indications de références qui sont utiles pour la traduction; c) Cette consultation permet parfois de constater qu'une obscurité dans le texte définitif est, en fait, due à une faute de frappe. 6. Documents de référence et citations 306. Les comptes rendus ne passant pas préalablement par le service des références, le traducteur doit commencer par lire rapidement son texte pour identifier les documents que, le cas échéant, il doit se procurer avant même de préparer sa traduction. 307. Dans certains cas, la discussion relatée est d'ordre si général qu'il n'y a pas lieu de se procurer même les documents mentionnés entre parenthèses après le point de l'ordre du jour. Exemples : Interventions concernant la décolonisation, la crise du Moyen-Orient, la lutte contre la discrimination ou la coopération économique internationale. 308. Dans d'autres cas, il est indispensable de se reporter à tel ou tel document pour bien comprendre l'intervention et pour se conformer à la terminologie pertinente. Exemples : Interventions concernant le rapport de la Commission du droit international, le barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'Organisation ou les effets des rayonnements ionisants. 309. Enfin, il va de soi, les citations devant toujours être vérifiées, qu'il est indispensable de se procurer tout document cité entre guillemets ou non et, en particulier, les projets de résolution et les amendements, en français comme dans la langue originale du compte rendu. 310. Si une modification proposée en séance est sans objet en ce qui concerne la version française du texte examiné, il convient d'employer un tour tel que "Le représentant du Pakistan propose de remplacer, dans la version anglaise du paragraphe 2, le mot positive par le mot meaningful". 311. Dans les cas où des modifications sont apportées au texte d'un projet de rapport qui existe en français, il faut soit reprendre le texte de ces modifications tel qu'il apparaît dans la version définitive qui a pu être publiée depuis l'établissement du compte rendu original, soit traduire ces modifications s'il n'en existe pas encore de traduction officielle. Exemple : Il est dit dans le compte rendu A/C.3/41/SR.9, à propos du projet de rapport A/C.3/41/L.325 : "Mr. MOROZOV proposed to add the following sentence at the end of paragraph 2: 'The USSR delegation strongly opposed the debate on this question, which was wholly unrelated with the item under discussion'." En l'occurrence, le traducteur du compte rendu doit demander au réviseur affecté à la Troisième Commission ou au répartiteur si le projet de rapport (A/C.3/41/L.325) a paru sous forme de rapport définitif (A/41/...) et, dans l'affirmative, en reprendre le texte. 312. Il arrive que l'on ait discuté en séance un texte dont il n'existe pas de version française. En règle générale, il convient alors de reproduire dans la langue originale le texte des modifications proposées ou décidées, après avoir, le cas échéant, consulté le répartiteur. 7. Vérifications 313. Il faut toujours vérifier les noms d'organes et de services mentionnés et veiller à éviter toute équivoque, en employant, le cas échéant, le nom entier ou le signe ou acronyme. 8. Utilisation du texte original de l'intervention 314. Lorsqu'un représentant de langue française a communiqué au Secrétariat le texte original de son intervention, il est indispensable que le traducteur chargé de traduire le résumé de cette intervention se reporte au texte intégral et s'en inspire dans toute la mesure possible, en soulignant en pointillé dans sa traduction les mots, membres de phrases ou passages repris et en faisant figurer en marge la mention "v" ("vérifié"). 315. Il peut arriver que le rédacteur du compte rendu analytique ait fait un résumé qui, sur une question de fond, s'écarte à tort du texte original figurant dans le discours communiqué. En pareil cas, le traducteur doit le signaler au réviseur du compte rendu original. Si ce dernier convient qu'il y a eu erreur, le Service dont il est membre devra aviser les autres Services linguistiques et les éditeurs. Le traducteur corrigera l'erreur sur le texte original et dans sa traduction, en indiquant, dans la marge, que le réviseur de l'original a donné son assentiment. 9. Délai fixé pour l'exécution du travail 316. En règle générale, la traduction des comptes rendus doit se faire dans un délai donné. Il est bon de rappeler, à cet égard, que la transcription de deux cassettes courtes se fait plus rapidement que celle d'une cassette pleine. Comme dans le cas de tout travail à exécuter dans un délai fixé, le réviseur chargé de la répartition du travail doit être immédiatement avisé si, pour un motif quelconque, il semble que ce délai ne pourra pas être respecté. B. "Minutes" et autres comptes rendus succincts 317. Les séances de certains organes sont analysées de façon beaucoup plus schématique que dans les comptes rendus analytiques de type classique. Dans l'ensemble, et notamment pour ce qui est de l'emploi des temps, les règles applicables à la traduction de ces résumés plus succincts - appelés en anglais "minutes" lorsqu'ils ont un caractère officiel - sont les mêmes que dans le cas des comptes rendus analytiques. C. Comptes rendus des réunions du Comité d'état-major 318. Les règles suivantes sont à observer : 319. Sous la rubrique "Etaient présents", mentionner d'abord l'officier qui assume la présidence. Exemple : Représentants du Royaume-Uni : Colonel , armée britannique (Président) Lieutenant de vaisseau , marine britannique 320. Enumérer suivant l'ordre du texte anglais les représentants des cinq pays composant le Comité d'état-major : Exemples : Représentant Représentant Représentant Représentant des Etats-Unis : de la Chine : de la France : de l'URSS : Représentant du Royaume-Uni : 321. Faire suivre la mention des trois armées de l'adjectif de nationalité, sauf pour les Etats-Unis : Armée britannique, chinoise, française, soviétique, des Etats-Unis Armée de l'air " " " " " Marine " " " " " 322. Ne pas traduire "Royal Marines" (Royaume-Uni). 323. Traduire "Additional Personnel" par : "Etaient également présents". 324. Traduire "Absent" par : "N'était pas représenté(e)". XVIII. A. RAPPORTS ET PROJETS DE RAPPORT Règles diverses 325. Les règles ci-après concernent non seulement les rapports des grandes commissions de l'Assemblée générale, mais aussi, mutatis mutandis, tous les rapports rendant compte de délibérations : par exemple, rapports des commissions techniques du Conseil économique et social ou rapports annuels du Conseil de sécurité. 1. Citations 326. Les citations entre guillemets doivent toujours être recherchées, mais si le texte se borne à renvoyer en termes généraux aux comptes rendus analytiques, il n'est pas nécessaire de se reporter au texte provisoire du compte rendu, qui peut d'ailleurs se trouver déjà modifié par suite de rectifications apportées par les délégations. 2. Emploi des temps 327. A la différence des comptes rendus, les temps à employer en français dans le texte des rapports sont, comme en anglais, les temps du passé, le passé composé étant le temps le plus souvent employé comme équivalent du "preterit". 328. Dans les passages qui résument des observations figurant dans un rapport examiné par la Commission ou faites au cours du débat, il convient d'employer le style indirect* et d'appliquer la règle de concordance des temps : après avoir employé dans la phrase introductive, soit le passé composé ("Un certain nombre de représentants ont fait observer que ..."), soit l'imparfait ("Dans ce rapport, le Secrétaire général signalait que ..."), on poursuivra donc en employant non pas le présent, mais l'imparfait ou, le cas échéant, le plus-que-parfait dans les phrases suivantes, de manière à bien marquer les rapports d'antériorité et à indiquer qu'il s'agit non pas d'opinions de la Commission elle-même, mais d'opinions qu'elle rapporte, sans les prendre nécessairement à son compte. * Voir les paragraphes 64 à 75 concernant le discours indirect. 3. Emploi du discours direct et du discours indirect dans un même rapport 329. Il arrive souvent que le corps d'un rapport contienne, sans qu'elles fassent l'objet d'un chapitre distinct ou soient rejetées en annexe, des constatations, des conclusions ou des recommandations qui ne revêtent pas la forme de projets de résolution et qui sont rédigées au style direct et au présent. En pareil cas, l'usage est, en employant un intitulé approprié et, le cas échéant, en recourant au retrait et au soulignage ou à l'italique, de faire clairement apparaître au lecteur qu'il ne s'agit plus du résumé des délibérations et travaux. Exemple : VIII. TYPES DE NOMINATIONS 54. La Commission a examiné ce point à ses 12e et 13e séances, les 21 et 22 juin 1984. 55. Elle était saisie du rapport du Secrétaire général à ce sujet (A/39/231). 56. Lorsqu'il a présenté ce rapport, le représentant du Secrétaire général a fait observer qu'il serait peut-être souhaitable d'appliquer une procédure nouvelle. 57. Au cours de la discussion, plusieurs délégations ont mentionné le rôle important que la réforme envisagée attribuait à la Commission. Cela étant, il y avait intérêt... De l'avis de ces délégations, il fallait... 58. D'autres délégations ont tenu à insister sur... ont déclaré que la question méritait plus ample examen... Elles Conclusion et recommandation 59. La Commission constate que la réforme envisagée 60. La Commission recommande qu'à l'expiration d'un délai de permettrait de... cinq ans... B. Modèle général 330. Le modèle général ci-après contient des formules et des exemples d'emploi des temps auxquels, compte tenu de ce qui est dit dans les paragraphes qui précèdent, les membres du Service doivent se conformer pour assurer l'uniformité de présentation indispensable. "1. A sa ... séance plénière, le ..., l'Assemblée générale a décidé, sur la recommandation du Bureau, d'inscrire à son ordre du jour la question intitulée '...' et de la renvoyer à la ... Commission. 2. La ... Commission a examiné ce point à ses ... séances, les ... . 3. A sa quarantième session, l'Assemblée générale avait décidé de différer sa décision sur le projet que le Conseil économique et social lui avait soumis en application... 4. Pour l'examen de ce point, la Commission était saisie d'un rapport du Secrétaire général et d'un rapport du Comité d'experts. 5. Dans son rapport, le Secrétaire général signalait que, lorsque l'Assemblée générale avait adopté la résolution ..., l'Organisation ne comptait que 80 Etats Membres. Depuis, la situation s'était considérablement modifiée et il convenait de prendre sans tarder diverses mesures. Le Secrétaire général proposait donc... 6. Lorsqu'il a présenté le rapport du Comité d'experts, le Président du Comité a fait observer qu'il serait peut-être souhaitable d'appliquer une procédure nouvelle. Le Comité jugeait la question urgente et espérait que... 7. Les opinions exprimées [variante : les observations faites] par les délégations sont consignées dans les comptes rendus pertinents. [Variante : 7. Le présent rapport n'a pas pour objet de relater dans le détail les débats, pour lesquels on peut se reporter aux comptes rendus officiels, mais seulement de récapituler les grandes lignes de la discussion.] 8. Au cours du débat général, plusieurs délégations ont mentionné le rôle important que le Conseil était appelé à jouer dans la coordination des programmes. Cela étant, il y avait intérêt... De l'avis de ces délégations 1/, il fallait... 9. A la ... séance, les Bahamas, le Honduras et le Pérou 2/ ont présenté un projet de résolution tendant à ce que 3/ l'Assemblée générale, rappelant ..., estimant ..., 1) appelle l'attention ...; 2) prie... [Variante : 9. Le projet de résolution déposé par les Bahamas, le Honduras et le Pérou 2/, auxquels se sont joints par la suite ..., [variante : ayant également pour auteurs ...,] a été présenté par le représentant du Honduras. Ce projet était ainsi conçu 4/ : 1/ Une formule de ce genre peut être nécessaire ou souhaitable, mais l'emploi même du style indirect dispense de traduire en français un certain nombre de chevilles telles que "It was felt", "It was believed", etc. 2/ Si le projet de résolution (ou l'amendement) compte un assez grand nombre d'auteurs, on emploiera le tour : "les pays suivants : Bahamas, Barbade, Bolivie, Chili, Colombie, Costa Rica, El Salvador, Equateur..." et, chaque fois qu'il y a lieu, on découpera la liste de auteurs dans le texte ronéotypé du projet et on l'agrafera après l'avoir vérifiée, au lieu de la dicter. 3/ L'emploi de cette formule introductive a l'avantage de n'obliger que très rarement à modifier les temps du projet de résolution. Le plus souvent, il conviendra, au lieu de redicter le projet, d'en agrafer le texte ronéotypé en apportant à la main les quelques corrections nécessaires; ne pas oublier dans ce cas d'indiquer, à l'intention du Groupe de traitement de textes, le "numéro Wang" du texte repris. 4/ En pareil cas, ne jamais redicter, mais agrafer le texte ronéotypé. 'L'Assemblée générale, Rappelant ..., Estimant ..., 1. Appelle l'attention... 2. Prie...'] 10. 11. 12. Des amendements ont été présentés par le Maroc et la Tunisie. Au nom des auteurs 1/, le représentant d ... a accepté... L'amendement d ... tendait à remplacer ... par le texte suivant : '...' 2/ 13. A la demande du représentant d ..., les mots '...' figurant dans l'amendement ... ont été mis aux voix séparément. Ces mots ont été adoptés par ... voix contre ..., avec ... abstentions. 14. L'ensemble de l'amendement ... a été rejeté par ... voix contre ..., avec ... abstentions. Il a été procédé au vote enregistré [Le vote a eu lieu par appel nominal] et les voix se sont réparties comme suit : Ont voté pour 3/ : ... Ont voté contre 3/ : ... Se sont abstenus 3/ : ... 1/ Dans ce cas notamment, il est inutile d'employer le mot "coauteurs". 2/ A moins que l'amendement ne soit d'une brièveté extrême, ne pas redicter, mais agrafer le texte ronéotypé. 3/ Pour ces relevés de vote (à établir dans l'ordre alphabétique français), le traducteur se contente de communiquer au Groupe de traitement de textes, au stade de la dictée, le relevé imprimé joint au rapport à traduire et c'est le Groupe qui se charge de l'énumération. Si, toutefois, ce relevé imprimé n'est pas disponible, le traducteur doit remplir la liste anglaise des Etats Membres , disponible au secrétariat du Service, en mettant dans la marge, en regard de chaque pays, un 1, un 2 ou un 3, selon que le pays a voté pour (1), a voté contre (2) ou s'est abstenu (3). Cette liste est ensuite communiquée au Groupe de traitement de textes qui établit l'énumération et celle-ci n'a pas à être vérifiée par le traducteur. Le relevé imprimé (ou la liste) est joint au travail terminé remis au secrétariat. Les rubriques "Ont voté pour", "Ont voté contre" et "Se sont abstenus" demeurent au pluriel même si ne figure en regard que le nom d'un seul pays ou la mention "Néant". 15. A la demande du représentant d ..., le préambule du projet de résolution a été mis aux voix par division. Le premier alinéa a été adopté par ... voix contre ..., avec ... abstentions. Le deuxième alinéa a été rejeté par ... voix contre ..., avec ... abstentions. Le troisième alinéa a été adopté par ... voix contre ... 16. L'ensemble du projet de résolution, sous sa forme modifiée, a été adopté par ... voix contre ..., avec ... abstentions. [Variantes : 16. Le projet de résolution a été adopté sans être mis aux voix. 16. Le projet de résolution a été adopté par consensus.] 17. Après l'adoption du projet de résolution, les délégations de Chypre et de l'Inde 1/ ont fait savoir au Secrétariat qu'elles souhaitaient s'en porter coauteurs. 18. Après l'adoption du projet de résolution, le représentant du Niger a fait savoir au Secrétariat que, s'il avait été présent, il aurait voté contre. 19. Après l'adoption du projet de résolution, les représentants de l'Uruguay 2/, de la Côte d'Ivoire, de la Pologne (au nom également de la Bulgarie, de la Hongrie, de la République démocratique allemande ... et de l'Union des Républiques socialistes soviétiques 3/) et du Brésil ont fait des déclarations [variante : la Commission a entendu les représentants de ...] 21. A sa ... séance, la Commission a décidé, sans opposition, de recommander à l'Assemblée générale de confirmer la nomination ... ." 1/ Dans ce cas particulier, il est dérogé à l'usage (voir plus haut, par. 147) d'employer l'adjectif de nationalité après le mot "délégation". 2/ Les pays sont indiqués ici dans l'odre chronologique et non alphabétique. 3/ Dans ce cas, par contre, les pays sont classés dans l'ordre alphabétique français. XIX. A. LETTRES EMANANT DE L'ONU Emploi 331. Les lettres protocolaires sont adressées aux chefs d'Etat, aux chefs de gouvernement, aux ministres des affaires étrangères ou aux représentants ou observateurs permanents. 332. Les lettres non protocolaires sont l'instrument approprié pour la conduite des affaires courantes du Secrétariat et pour les communications avec les autres organismes des Nations Unies. Le Secrétaire général, les secrétaires généraux adjoints ou les sous-secrétaires généraux peuvent également adresser des lettres de ce type aux représentants permanents ou aux membres de missions ou délégations exerçant des fonctions élevées, à moins qu'il ne soit plus approprié, vu l'objet de la communication, de recourir à une lettre protocolaire. 333. On appelle "uni-pluridestinataires" (individual letters) les lettres adressées à moins de 10 destinataires et "multidestinataires" (multiple letters) celles adressées à 10 destinataires au moins. 334. Les lettres de caractère personnel sont rares, mais il peut arriver, par exemple, que le Secrétaire général adresse ses félicitations à un lauréat du Prix Nobel. B. Règles diverses 1. Numéro d'enregistrement (Reference number) 335. Le numéro d'enregistrement qui figure en haut et à gauche de la lettre et qui est indiqué en anglais (par exemple : C.N.143.1984.TREATIES-2) n'a pas à être traduit. 2. Date 336. La date figure en haut et à droite, sur la même ligne que le numéro d'enregistrement. Le nom du mois s'écrit en toutes lettres, sans majuscule initiale, le jour (toujours précédé de l'article "Le") et l'année étant indiqués en chiffres cardinaux : "Le 2 janvier 1986" (on écrit cependant "Le 1er janvier 1986"). 3. Formule d'appel (Salutation) 337. Dans les lettres protocolaires, la formule d'appel comporte nécessairement le titre du destinataire*. Si ce dernier est membre d'une mission permanente, on doit s'assurer de son titre exact, généralement en se référant à la plus récente des brochures intitulées "Missions permanentes auprès de l'Organisation des Nations Unies" (ST/SG/SER.A/...). Dans le cas d'une lettre circulaire (ou multidestinataire), adressée à des destinataires dont le titre peut varier, on se contente d'écrire : "Monsieur l ," en laissant au Groupe de la correspondance le soin de compléter. * Les titres d'un usage fréquent sont les suivants : a) Corps diplomatique Monsieur l'Ambassadeur, Monsieur le Ministre, Monsieur le Conseiller, Monsieur le Chargé d'affaires b) Personnalités politiques et administratives Monsieur le Président de la République, Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Monsieur le Secrétaire général, Monsieur le Secrétaire exécutif, Monsieur le Directeur général c) Membres de maisons souveraines Sire (dans le cas d'un souverain), Monseigneur d) Personnalités religieuses Très Saint Père, Monsieur le Cardinal, Monsieur l'Archevêque, Monsieur l'Evêque, Monseigneur (dans le cas d'un prélat romain ou d'un patriarche oriental), Mon Révérend Père, Révérende Mère (ou : Ma Soeur), Monsieur l'Archiprêtre, Monsieur le Pasteur e) Officiers de terre Monsieur le Maréchal, Mon Général, Mon Colonel f) Officiers de marine Amiral, Commandant g) Particuliers Monsieur le Bâtonnier, Maître (dans le cas d'un avocat ou d'un membre de l'Académie), Docteur (dans le cas d'un médecin), Monsieur le Professeur (dans le cas d'un professeur d'université). 338. Quant à l'emploi du féminin, ("Madame la Présidente", "Madame l'Ambassadrice", etc.), question plus controversée que jamais, voir plus haut (par. 141 à 143). Le mieux est, le plus souvent, de s'en tenir à la formule d'appel la plus simple : "Madame,". C'est aussi la formule qu'on utilisera dans la formule de courtoisie. 339. Dans les lettres non protocolaires, a) Adressées à un membre d'une mission permanente ayant rang de secrétaire ou d'attaché d'ambassade, la formule d'appel est : "Monsieur,". b) Adressées à un destinataire que l'expéditeur connaît personnellement, on peut employer la formule d'appel : "Cher Monsieur," ou "Cher ami,". (La formule "Cher Monsieur Untel," est à proscrire, de même que la formule "Cher" ou "Chère" suivi du prénom.) c) Adressées à un destinataire non spécifié (par exemple, entreprise commerciale ou conseil d'administration d'une banque), on peut utiliser la formule "Messieurs,". 4. Corps du texte 340. La formule de traitement est "vous". Toutefois, il arrive, dans certaines lettres protocolaires, que l'on emploie la formule "Votre Excellence"; en pareil cas, il faut s'y tenir dans tout le corps du texte. 341. Si l'on adresse une requête au destinataire, il convient d'employer le tour "Je vous serais obligé (ou : reconnaissant) de bien vouloir...", plutôt que "Je vous saurais gré de...", plus impératif. 342. Si le nom d'une organisation, d'un organisme ou d'un organe apparaît à plusieurs reprises dans une lettre, il faut, la première fois, le donner sous sa forme complète. Par la suite, le souci de brièveté et de légèreté imposera de l'abréger ou d'employer le sigle ou l'acronyme, à condition qu'il n'en découle aucune ambiguïté. 343. Lorsqu'il est fait mention d'une pièce jointe, une série de cinq points doit figurer dans la marge à gauche de la ligne où cette mention est faite. Si une pièce jointe existe déjà en français, il importe de ne pas la confondre avec un document de référence mais de l'agrafer à la traduction de la lettre en la paginant à la suite de cette dernière. 344. L'expression "J'ai l'honneur d..." ne figure, en principe, qu'une seule fois dans le corps d'une même lettre. 345. Dans les lettres protocolaires, les mots "J'ai l'honneur d..." doivent, en principe, figurer dans la première phrase, étant entendu que, dans le cas de lettres que les secrétaires généraux adjoints, les sous-secrétaires généraux et des fonctionnaires de rang équivalent adressent à des représentants permanents, le libellé initial est : "J'ai l'honneur, d'ordre du Secrétaire général, d..." ou "Au nom du Secrétaire général, j'ai l'honneur d...". 346. S'il y a lieu de rappeler une résolution ou une décision d'un organe de l'ONU ou une communication antérieure du Secrétaire général, la formule à employer est la suivante : "Me référant à ..., j'ai l'honneur d..." ou "J'ai l'honneur d'appeler votre attention sur...". 347. Dans les lettres non protocolaires, s'il convient de préciser qu'un fonctionnaire écrit au nom du Secrétaire général, on peut employer les libellés "Je suis chargé par le Secrétaire général d..." ou "Le Secrétaire général me charge (ou : m'a chargé) d...". 5. Formule de courtoisie (Complimentary closing) 348.Dans les lettres protocolaires, la formule de courtoisie, qui doit toujours, comme la formule d'appel, comporter le titre du destinataire, dépend essentiellement de la qualité de ce dernier, l'auteur de la lettre étant assimilé au Secrétaire général. Exemples : Veuillez agréer, Monsieur l'Ambassadeur (ou : Monsieur le Ministre), les assurances de ma très haute considération. Veuillez agréer, Monsieur le Chargé d'affaires, les assurances de ma haute considération. 349. Lorsque la lettre est adressée à un souverain, la formule de courtoisie est la suivante : Je prie Votre Majesté d'agréer les assurances de mon profond respect. 350. Lorsque la lettre est adressée à un membre d'une maison souveraine, la formule de courtoisie est la suivante : Je prie Votre Altesse (Impériale, Royale, Sérénissime) d'agréer les assurances de ma très respectueuse considération. 351. Dans les lettres non protocolaires, la formule de courtoisie qui convient dans beaucoup de cas est la suivante : "Veuillez agréer, Monsieur [l...], les assurances (l'assurance) de ma considération (très) distinguée." 352. Lorsque la lettre est adressée à un destinataire non spécifié (conseil d'administration d'une banque, par exemple), on peut utiliser la formule suivante : "Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance de ma (notre) considération (très) distinguée." 353. Si l'expéditeur connaît personnellement le destinataire, il peut écrire : "Veuillez croire, cher Monsieur, à mes sentiments les meilleurs." 6. Signature et attache (Signature block) 354. L'attache (prénom, nom et titre de l'auteur de la lettre) et la signature doivent figurer au-dessous, à droite, de la formule de courtoisie. 355. Contrairement à ce qui est le cas en anglais, l'usage français est de faire précéder la signature du fonctionnaire de son titre, si l'intéressé est à la tête d'une unité administrative de quelque importance que ce soit, en laissant pour la signature une place suffisante entre le titre et la mention dactylographiée des prénom et nom. Exemple : Français Anglais Le Directeur de la Division des publications (signature) Vladimir Grechko Division (signature) Vladimir Grechko Director, Publishing 356. En revanche, en français comme en anglais, la signature précède les prénom, nom et titre du fonctionnaire lorsque ce titre est commun à plusieurs fonctionnaires. Exemple 1 : Français Anglais (signature) Diego Cordovez Secrétaire général adjoint Under-Secretary-General aux affaires politiques spéciales Affairs (signature) Diego Cordovez for Special Political (la raison, en l'occurrence, étant que le Secrétariat compte deux secrétaires généraux adjoints aux affaires politiques spéciales) Exemple 2 : Français (signature) Philippe Dupont Fonctionnaire d'administration Division des missions Division Anglais (signature) Philippe Dupont Administrative Officer Field Operations (la raison, en l'occurrence, étant que le fonctionnaire n'est le chef d'aucune unité administrative) 7. Réclame (Address) 357. La réclame (dactylographiée au bas de la première page, à gauche) contient le nom, souvent précédé du prénom, le titre ou les titres officiels et l'adresse - abrégée ou complète - du destinataire. Pour éviter que, faute de place, elle ne se trouve ensuite reportée sur une page suivante, il convient de la dicter d'abord au dactylo, avant le texte même de la lettre. Les mots "Monsieur", "Madame" et "Mademoiselle" doivent toujours être écrits en toutes lettres. Le titre de docteur ne figure dans la réclame que s'il s'agit d'un médecin ("Le Dr. X"). Dans les lettres protocolaires adressées notamment aux ministres des affaires étrangères ou aux représentants permanents, la mention "Son Excellence" (qu'il ne faut jamais abréger en "S.E.") figure au-dessus de la ligne où est indiqué le nom du destinataire. Exemple : Son Excellence Monsieur Pierre-Louis Blanc Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Représentant permanent de la France auprès de l'Organisation des Nations Unies New York, N.Y. 358. L'usage français veut que le nom du pays, lorsqu'il est mentionné, le soit entre parenthèses. Exemple : Français Oslo (Norvège) C. Modèles Anglais Oslo Norway 359. On trouvera ci-après quelques exemples de lettres émanant de l'ONU. Secrétaire général à un ministre des affaires étrangères REFERENCE: SO 564 Le 26 mars 1984 Monsieur le Ministre, Me référant à la résolution 38/120 de l'Assemblée générale, ..... en date du 16 décembre 1983, dont vous trouverez ci-joint copie pour information, et conformément au paragraphe 3 de ladite résolution, j'ai l'honneur d'inviter votre gouvernement à participer, au niveau ministériel, à la deuxième Conférence internationale sur l'assistance aux réfugiés en Afrique, qui se tiendra au Palais des Nations, à Genève, du 9 au 11 juillet 1984 sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies. En ce qui concerne les préparatifs de la Conférence, il convient de noter que l'Assemblée générale, dans sa résolution 38/120, a approuvé les propositions figurant au paragraphe 17 de mon rapport (A/38/526). Des renseignements sur l'organisation de la conférence ainsi qu'un exemplaire de l'ordre du jour provisoire (A/CONF.125/3) sont annexés à la présente lettre. La situation des réfugiés en Afrique mérite la compréhension et l'appui sans réserve de la communauté internationale. J'espère donc que votre gouvernement participera à la Conférence et je serais heureux de recevoir prochainement votre acceptation. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, les assurances de ma très haute considération. Le Secrétaire général Javier Pérez de Cuéllar Son Excellence Monsieur Svenn Stray Ministre des affaires étrangères Oslo (Norvège) Secrétaire général à un représentant permanent REFERENCE: PO (200) Le 14 janvier 1983 Monsieur l'Ambassadeur, J'ai l'honneur de me référer à la résolution 37/10, du 15 novembre 1982, par laquelle l'Assemblée générale a adopté la Déclaration de Manille sur le règlement pacifique des différends internationaux. Aux termes du paragraphe 3 de cette résolution, je suis prié d'informer les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies ou membres d'institutions spécialisées de l'adoption de la Déclaration. Comme suite à cette demande, je vous prie de bien vouloir ..... trouver ci-joint le texte de la résolution 37/10 et de la Déclaration y annexée, que l'on peut désormais obtenir dans toutes les langues de l'Assemblée générale. Veuillez agréer, Monsieur l'Ambassadeur, les assurances de ma très haute considération. Le Secrétaire général Javier Pérez de Cuéllar Son Excellence Monsieur Renagi Renagi Lohia Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire Représentant permanent de la Papouasie-Nouvelle-Guinée auprès de l'Organisation des Nations Unies New York, N.Y. Fonctionnaire du Secrétariat à un représentant permanent REFERENCE: PU 122(1) 1980 Le 1er septembre 1983 Madame l'Ambassadrice, J'ai l'honneur, au nom du Secrétaire général, de vous informer que la nouvelle édition de l'Annuaire des Nations Unies, établie par le Département de l'information, est désormais disponible. Ce volume rend compte en détail des activités de l'ONU et des organismes apparentés pendant l'année 1980. Comme dans le passé, nous nous sommes efforcés de faire en sorte que cet ouvrage soit facile à consulter, à la fois comme récapitulation des événements de l'année et comme instrument de référence. Permettez-moi d'exprimer l'espoir que vous le jugerez utile. Un exemplaire est à la disposition de votre mission, sur sa demande, au comptoir de distribution des documents pour les délégations (bureau 1B-60). Si vous avez besoin d'exemplaires supplémentaires, l'ouvrage est en vente à la librairie de l'ONU. Veuillez agréer, Madame l'Ambassadrice, les assurances de ma très haute considération. Le Secrétaire général adjoint à l'information Yasushi Akashi Son Excellence Madame Abeodu Bowen Jones Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire Représentante permanente du Libéria auprès de l'Organisation des Nations Unies New York, N.Y. Fonctionnaire du Secrétariat à un membre d'une mission permanente REFERENCE: A+M 2-15-1 Le 3 août 1983 Monsieur, J'ai l'honneur de me référer à ma lettre du 17 juin 1983, concernant la modification du tarif appliqué aux membres des délégations pour le stationnement dans le garage de l'ONU. Postérieurement à cette lettre, le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires a prié le Secrétaire général de lui présenter un rapport spécial sur tous les aspects du fonctionnement du garage au Siège, pour qu'il l'examine à sa session du printemps 1984. En attendant, le Comité consultatif a établi un tarif qui sera présenté pour approbation à l'Assemblée générale à sa trente-huitième session. En conséquence, il a été décidé de ne pas faire appliquer le nouveau tarif qui devait entrer en vigueur le 1er août 1983. Le tarif actuel restera applicable jusqu'à ce que l'Assemblée générale ait achevé l'examen de cette question. Veuillez agréer, Monsieur, les assurances de ma considération très distinguée. Le Contrôleur adjoint Raymond Gieri Monsieur Peter K. Mathanjuki Premier Secrétaire Mission permanente du Kenya auprès de l'Organisation des Nations Unies New York, N.Y. Fonctionnaire du Secrétariat au chef du secrétariat d'un organisme des Nations Unies REFERENCE: SC 24/5/83 Le 6 septembre 1983 Cher Monsieur, Je suis chargé par le Secrétaire général de vous ..... communiquer ci-joint le texte d'une résolution (A/AC.109/755) concernant les activités des intérêts étrangers économiques et autres qui font obstacle, en Namibie et dans tous les autres territoires se trouvant sous domination coloniale, à l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux et qui contrarient les efforts tendant à éliminer le colonialisme, l'apartheid et la discrimination raciale en Afrique australe. Le Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de ladite Déclaration a adopté cette résolution à sa 1239e séance, le 1er septembre 1983. Ce faisant, je crois utile d'appeler votre attention sur le paragraphe 19, qui contient une recommandation aux organismes des Nations Unies. Le texte de cette résolution est communiqué aux organismes intéressés ainsi qu'à tous les Etats. Veuillez croire, cher Monsieur, à mes sentiments les meilleurs. Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, à la tutelle et à la décolonisation Rafeeuddin Ahmed Monsieur Francis Blanchard Directeur général du Bureau international du Travail Genève (Suisse) Fonctionnaire du Secrétariat à une entreprise commerciale REFERENCE: DCS/SS/3(84) Le 12 janvier 1984 Monsieur, Nous vous remercions de votre lettre du 5 janvier 1984. En règle générale, nous encourageons les abonnés qui souscrivent un abonnement par l'intermédiaire d'agents (ou de l'Association australienne pour les Nations Unies) à renouveler leur abonnement par l'intermédiaire de l'agent concerné et si c'est de ce dernier que nous recevons la formule de réabonnement, nous faisons la remise. Toutefois, comme nous n'accordons pas l'exclusivité des ventes et que nous n'avons d'agent de vente "officiel" dans aucun pays, nos dossiers n'indiquent pas à quel agent s'est adressé l'abonné. En conséquence, si ce dernier renouvelle directement son abonnement en s'adressant à nous, nous n'accordons pas la remise à l'agent auprès duquel l'abonnement a été initialement souscrit. Par ailleurs, il vous intéressera peut-être de savoir que Hunter Publications, à Melbourne, est notre agent le plus important en Australie et reçoit nos publications tant de New York que de Genève. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée. Le Chef de la Section des ventes Département des services de conférence Thomas S. Hinds Monsieur John Robertson Angus et Robertson Pty. Ltd. 221 George Street Sydney, N.S.W. 2000 (Australie) XX. A. NOTES VERBALES EMANANT DE L'ONU Emploi 360. Les notes verbales sont des communications protocolaires rédigées à la troisième personne, qui peuvent être adressées à un représentant permanent, à un observateur, à une mission permanente, à un ministre des affaires étrangères ou à un ministère des affaires étrangères. C'est par une note verbale que l'on répond à une note verbale, les lettres étant employées pour répondre à des lettres. B. Règles diverses 1. Numéro d'enregistrement 361.Les règles indiquées pour les lettres s'appliquent aussi aux notes verbales. 2. Formule d'appel 362. La formule d'appel est incorporée au texte même de la note verbale. 363. Une note verbale peut être écrite au nom du Secrétaire général ou du Secrétariat, mais non d'un département ou bureau ou d'un fonctionnaire du Secrétariat. Les notes verbales écrites au nom du Secrétaire général sont adressées à une personne. Elles commencent par la formule suivante : "Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies présente ses compliments au Représentant permanent d... auprès de l'Organisation (ou : au Ministre des affaires étrangères d...) et a l'honneur d...". 364. Les notes verbales écrites au nom du Secrétariat sont adressées à un organisme ou organe, et non à une personne. Elles commencent par la formule suivante : "Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies présente ses compliments à la Mission permanente d... auprès de l'Organisation (ou : au Ministère des affaires étrangères d...) et a l'honneur d...". 365. Les notes verbales répondant à des notes verbales adressées au Secrétaire général doivent émaner de ce dernier. Si une note verbale émanant d'une mission permanente est adressée au Secrétaire général, la réponse, émanant de ce dernier, doit être adressée au représentant permanent et accuser réception de la note de la mission. En pareil cas, la note verbale commence par la formule suivante : "Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies présente ses compliments au Représentant permanent d... auprès de l'Organisation et a l'honneur d'accuser réception de la note ... de la Mission permanente...". 3. Corps du texte 366. Les notes verbales étant rédigées à la troisième personne, on ne peut y employer de pronoms ou d'ajectifs personnels ou possessifs des première et deuxième personnes. Exemple : "Le Secrétaire général serait obligé à Son [et non : à Votre] Excellence..." 367. Dans le texte même de la communication, la note verbake est appelée note et l'on écrira donc : "la présente note" ou "la note du Représentant permanent", et non "la présente note verbale" ou "la note verbale du Représentant permanent". 4. Formule de courtoisie; signature et attache; réclame 368. Les notes verbales ne comportent ni formule de courtoisie, ni signature et attache, ni réclame. 5. Date 369. La date est libellée comme dans les lettres, mais au lieu de figurer en regard du numéro d'enregistrement, elle apparaît à droite, sur la dernière page de l'original, au-dessous de la dernière ligne du texte. 6. Note de couverture 370. Dans le cas des communications dont le texte est transmis aux Etats Membres par le Secrétariat sans être reproduit dans un document officiel de l'ONU, la note de couverture est généralement rédigée comme il est indiqué dans l'exemple ci-après : The enclosed communication, dated 17 February 1984, is transmitted to the Permanent Missions of the States Members of the United Nations at the request of the Permanent Representative of Australia to the United Nations. 23 February 1984 La communication ci-jointe, datée du 17 février 1984, est transmise aux Missions permanentes des Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies à la demande du Représentant permanent de l'Australie auprès de l'Organisation. Le 23 février 1984 C. Modèles 371. On trouvera ci-après des exemples de notes verbales émanant de l'ONU. Secrétaire général à un représentant permanent REFERENCE: PO 313(1-1) Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies présente ses compliments au Représentant permanent du Canada auprès de l'Organisation et a l'honneur de l'informer que la vingt et unième session du Sous-Comité scientifique et technique du Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique se tiendra au Siège de l'Organisation des Nations Unies à New York, du 13 au 24 février 1984. L'ordre du jour provisoire annoté et le calendrier ..... provisoire des travaux sont joints à la présente note. Le Secrétaire général serait reconnaissant au Représentant permanent de bien vouloir lui communiquer dès que possible le nom des représentants de son Gouvernement qui participeront à la session du Sous-Comité. Le 22 décembre 1983 Secrétariat à une mission permanente REFERENCE: NGO Cttee (special session) Le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies présente ses compliments à la Mission permanente de la Jamaïque auprès de l'Organisation et a l'honneur de se référer à sa note du 4 novembre 1983, concernant la session extraordinaire du Comité chargé des organisations non gouvernementales. Comme le Président du Comité l'a demandé à l'issue de consultations avec les membres, les dates de la session extraordinaire ont été modifiées, la session devant maintenant se tenir du 30 janvier au 3 février 1984. Le Secrétaire général souhaiterait que les noms des représentants qui participeront à la session lui soient communiqués dès que possible. Le 12 janvier 1984 XXI. TELEGRAMMES EMANANT DE L'ONU A. Règles diverses 1. Rédaction 372. Il importe de rédiger les télégrammes de façon concise. Dans la plupart des cas, on peut omettre des mentions telles que "M.", "Mme" ou "Mlle", les articles et certaines formes de verbes auxiliaires. Mais il faut se garder de sacrifier la clarté à la brièveté. On ne saurait combiner ou transformer des mots contrairement à l'orthographe ou à l'usage établi. L'emploi d'abréviations et d'initiales ne permet généralement pas de réduire les frais de transmission. Il faut donc, pour éviter les erreurs et les malentendus, que chaque mot soit écrit en toutes lettres, exception faite des abréviations normalement employées dans la correspondance. Des chiffres peuvent être utilisés pour l'expression de poids et mesures, les adresses, etc., ou, bien entendu, lorsque leur emploi s'impose en tout état de cause. 2. Présentation et ponctuation 373.Le texte des télégrammes doit être tout entier dactylographié en majuscules. 374. La ponctuation doit y être réduite au minimum et omise chaque fois que cela est possible. Les signes de ponctuation ci-après sont autorisés et doivent être employés, le cas échéant, dans tous les télégrammes; ils ne doivent pas être dactylographiés en toutes lettres : . (Point) , : ? ' / ( ) (Virgule) (Deux points) (Point d'interrogation) (Apostrophe) (Tiret ou trait d'union) (Barre de fraction ou barre oblique) (Parenthèses) 375. Les signes de ponctuation et autres signes ci-après doivent toujours être dactylographiés en toutes lettres : ; POINT-VIRGULE " CITATION ET FIN CITATION # NUMERO & ET % POUR CENT $ DOLLARS £ LIVRES STERLING 3. Divisions du texte 376. Le télégramme est dactylographié continûment, sans que l'on aille à la ligne. Lorsqu'il a trait à plusieurs questions, le passage relatif à chacune d'elles doit être précédé d'une triple lettre de l'alphabet, par exemple AAA, BBB. Dans les cas où le texte concernant une même question comporterait, dans une lettre, plusieurs paragraphes, l'abréviation : "PARA" doit être inscrite au début de chacun de ces éléments. 4. Signature 377. Le signataire est le fonctionnaire dûment habilité dont le nom figure à la fin du télégramme. Dans un télégramme rédigé suivant le style protocolaire, le nom du signataire doit être dactylographié à la fin du texte du télégramme, deux lignes au-dessous de la fin du texte, comme dans les lettres. Dans un télégramme non protocolaire, il doit être indiqué entre parenthèses immédiatement après le dernier mot du texte. Lorsque l'expéditeur d'un télégramme n'est pas habilité à signer des télégrammes, son nom ne doit pas constituer la signature mais être indiqué au début du texte : GONZALES DE LA PART DE CHAN, si le destinataire est un fonctionnaire de l'ONU, ou simplement, si ce n'est pas le cas, DE LA PART DE CHAN, le nom du département, de la division ou de la section de l'expéditeur étant alors dactylographié à la fin du texte, en lieu et place du nom de l'expéditeur. 5. Expédition 378. Les télégrammes classés "SANS AUCUN DELAI" ("EMERGENCY" ou "MOST IMMEDIATE"), "SANS DELAI" ("IMMEDIATE") ou "URGENT" ("RUSH" ou "ETAT PRIORITE") sont transmis d'urgence. B. Modèles 379. On trouvera ci-après des exemples de télégrammes émanant de l'ONU. Secrétaire général à un chef d'Etat SON EXCELLENCE SIR NINIAN STEPHEN GOUVERNEUR GENERAL DU COMMONWEALTH D'AUSTRALIE GOVERNMENT HOUSE CANBERRA (AUSTRALIE) JE TIENS A VOUS ADRESSER, AINSI QU'AU GOUVERNEMENT ET AU PEUPLE DU COMMONWEALTH D'AUSTRALIE, MES TRES SINCERES FELICITATIONS ET MES MEILLEURS VOEUX A L'OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA FETE NATIONALE DE VOTRE PAYS. JE TIENS EGALEMENT A SAISIR CETTE OCCASION POUR EXPRIMER MA GRATITUDE A VOTRE GOUVERNEMENT POUR LES EFFORTS QU'IL NE CESSE DE DEPLOYER EN VUE DE SERVIR LES NOBLES BUTS ET PRINCIPES ENONCES DANS LA CHARTE DES NATIONS UNIES. VEUILLEZ AGREER, MONSIEUR LE GOUVERNEUR GENERAL, LES ASSURANCES DE MA TRES HAUTE CONSIDERATION. LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU JAVIER PEREZ DE CUELLAR Télégramme adressé à plusieurs destinataires CROIS SAVOIR QUE VOTRE BUREAU A RECU INVITATION DE L'UNESCO A CINQUIEME SESSION DU CONSEIL INTERGOUVERNEMENTAL DU PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE DEVELOPPEMENT DES COMMUNICATIONS PARIS 3-9 MAI 1984. PRIERE SI AVEZ L'INTENTION ENVOYER REPRESENTANT DE COMMUNIQUER NOM ET QUALITE AU PLUS TOT. (SUTTERLIN) XXII. A. LETTRES, NOTES VERBALES ET TELEGRAMMES RECUS PAR L'ONU Règles diverses 380. Les règles énoncées dans les sections immédiatement précédentes valent pour l'ensemble de la correspondance. Toutefois, en ce qui concerne la traduction des communications dont le texte est reproduit dans des documents de l'ONU, les règles à suivre diffèrent sur certains points, mentionnés ci-après, de celles qui s'appliquent à la correspondance au départ. 1. Observations générales 381. Le traducteur doit suivre la présentation du texte original, même si celui-ci n'est pas établi conformément à l'usage et au protocole. Ainsi, le traducteur n'a pas à rétablir la formule normale dans le cas d'une note verbale qu'une mission permanente a adressée, au lieu du Secrétariat, au Secrétaire général. La date, dans le texte français, doit être aussi placée à l'endroit où elle figure dans l'original. 382. A ces quelques exceptions près, il convient de suivre les règles données pour la correspondance officielle. C'est ainsi que la formule de traitement doit être uniforme et que l'on ne peut dans le même texte employer indifféremment le terme "vous" et l'expression "Votre Excellence". Si ces deux libellés figurent dans le texte original, il convient d'en adopter un et de s'y tenir. 383. Le terme "Excellence," "Excellence" figure dans le texte français, le titre du le Ministre,", "Monsieur le 2. ne s'emploie pas en appel. Lorsque le terme texte original, il convient donc de donner, dans le destinataire : "Monsieur le Président,", "Monsieur Secrétaire général,", etc. Formules d'appel et de courtoisie 384. Dans les communications dont le texte est reproduit dans des documents de l'ONU, la formule d'appel est omise et la formule de courtoisie est parfois abrégée ("Veuillez agréer, etc.", "Je vous prie d'agréer, etc." ou "Je saisis cette occasion, etc."), mais le plus souvent omise elle aussi. 3. Signature et attache 385. Contrairement à ce qui est le cas pour la correspondance officielle au départ, le nom de l'auteur de la lettre est, dans les communications dont le texte est reproduit dans des documents de l'ONU, précédé du mot : "(Signé)". nom de l'auteur de la lettre est dactylographié en majuscules et son ou ses prénoms, en minuscules. B. Le Modèles 386. On trouvera ci-après des exemples de lettres et de télégrammes reçus par l'ONU. LETTER DATED 22 SEPTEMBER 1984 FROM THE PERMANENT REPRESENTATIVE OF TURKEY TO THE UNITED NATIONS ADDRESSED TO THE SECRETARY-GENERAL I am instructed by my Government to... I would like to request Your Excellency that this letter be circulated as a document of the General Assembly, under the item entitled "Policies of apartheid of the Government of South Africa", and of the Security Council. (Signed) Ilter TURKMEN Ambassador Permanent Representative of Turkey to the United Nations LETTRE DATEE DU 22 SEPTEMBRE 1984, ADRESSEE AU SECRETAIRE GENERAL PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DE LA TURQUIE AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES* D'ordre de mon gouvernement,... Je vous serais obligé de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre comme document de l'Assemblée générale, au titre du point intitulé "Politique d'apartheid du Gouvernement sud-africain", et du Conseil de sécurité. L'Ambassadeur, Représentant permanent de la Turquie auprès de l'Organisation des Nations Unies (Signé) Ilter TURKMEN *Il importe de se conformer au modèle d'en-tête ci-dessus et d'éviter les tours "Lettre en date du..." ou "Lettre adressée le...". TELEGRAM DATED 18 SEPTEMBER 1984 (RECEIVED ON 19 SEPTEMBER) FROM THE PRESIDENT OF THE LEBANESE REPUBLIC ADDRESSED TO THE PRESIDENT PRESIDENT OF THE SECURITY COUNCIL TELEGRAMME DATE DU 18 SEPTEMBRE 1984 (RECU LE 19 SEPTEMBRE), ADRESSE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE LIBANAISE* * La présentation est la même que pour les lettres. tours "en date du..." ou "adressés le...". XXIII. TRAITES A. Ne pas employer les Recueil des Traités des Nations Unies 387. Aux termes de l'Article 102 de la Charte, qui a repris avec des modifications l'Article 18 du Pacte de la Société des Nations, tout traité ou accord international conclu par un Etat Membre après l'entrée en vigueur de la Charte doit être enregistré au Secrétariat et publié par lui. Les traités qui n'ont pas été enregistrés ne peuvent être invoqués devant un organe de l'Organisation. 388. Par sa résolution 97 (I), l'Assemblée générale a adopté un règlement aux termes duquel le texte original de tous les traités ou accords enregistrés au Secrétariat, accompagné de traductions en anglais et en français, est publié dans le Recueil des Traités des Nations Unies (RTNU). Le texte de ce règlement, tel que modifié en dernier lieu, est reproduit en tête du volume 859 du Recueil. 389. Chaque volume du Recueil est divisé en trois parties : a) La partie I contient le texte des traités enregistrés conformément à l'Article 102 (traités conclus par un Etat Membre au moins depuis l'entrée en vigueur de la Charte); b) La partie II contient le texte des traités qui, n'étant pas par ailleurs soumis à l'enregistrement, ont été classés et inscrits au répertoire en application de l'article 10 du règlement susmentionné (traités conclus entre des Etats non membres, entre des organisations intergouvernementales et des Etats non membres ou entre des organisations intergouvernementales; traités conclus avant l'entrée en vigueur de la Charte et non enregistrés au Secrétariat de la SDN); c) Les annexes contiennent les accords complémentaires, les ratifications, les adhésions et les autres "faits ultérieurs" concernant les traités publiés dans les parties I ou II (annexes A et B) ou les traités enregistrés par la SDN (annexe C). Le Service français n'est guère appelé à traduire que les accords ultérieurs. 390. Les volumes de l'Index cumulatif du Recueil des Traités couvrent chacun, en général, 50 volumes du Recueil. L'Index cumulatif comprend une partie alphabétique (participants et sujets) et une partie chronologique. 391. Une collection complète des volumes publiés du Recueil des Traités se trouve dans le bureau 1267, ainsi qu'à la Section de documentation, de référence et de terminologie (bureau 1150). B. Relevé des traités 392. La Section des traités (Bureau des affaires juridiques) établit un relevé mensuel des traités et "faits ultérieurs" remis au Secrétariat de l'Organisation pour enregistrement ou inscription au répertoire. Ce relevé, dont le plan est conforme à celui du Recueil et qui paraît normalement à la fin du mois suivant le mois de l'enregistrement ou de l'inscription au répertoire, indique pour chaque traité le numéro d'ordre de l'enregistrement ou de l'inscription, le titre, le nom des parties contractantes, la langue ou les langues dans lesquelles le texte authentique a été établi et les dates de signature, d'entrée en vigueur et d'enregistrement ou d'inscription. Les mêmes renseignements sont donnés, mutatis mutandis, pour les annexes. 393. Le relevé peut être consulté au bureau S-1150. C. Recueil des Traités de la Société des Nations 394. Le Recueil des Traités de la Société des Nations comprend 205 volumes (plus un certain nombre de volumes d'Index) reproduisant les traités et donnant les faits ultérieurs enregistrés au Secrétariat de la SDN de 1920 à 1946. Sous les "numéros a", sont publiés des traités ou des faits ultérieurs concernant des traités conclus avant l'entrée en vigueur du Pacte et, pour cette raison, non enregistrés au Secrétariat de la SDN. Une collection complète des volumes de ce Recueil est conservée à la Section de documentation, de référence et de terminologie (bureau S-1150). D. Consolidated Treaty Series (Clive Parry) 395. Publié par Oceana (New York) à partir de 1969, ce recueil (231 volumes et 10 volumes d'index chronologique et d'index par parties au mois de novembre 1986) couvre les traités conclus de 1648 à 1921 et fait donc la jonction avec le Recueil des Traités de la Société des Nations. Les traités y sont publiés dans les langues de conclusion avec, le cas échéant, une traduction française ou anglaise. 396. Une collection des volumes de base du Consolidated Treaty Series est conservée à la Bibliothèque principale, salle L-2B-70, rangée 235 (cote : Ref. 341.24.T374); les volumes d'index sont conservés par la Section de références et de bibliographie de la Bibliothèque, pièce L-105 (cote : Ref. 341.24.T3741). 397. Ce recueil remplace avantageusement, pour la période considérée, l'ancienne collection de Martens. E. Traités multilatéraux déposés auprès du Secrétaire général 398. Indépendamment des procédures d'enregistrement et de publication dont il vient d'être question, le Secrétaire général assure les fonctions traditionnelles de dépositaire (garde de l'original, réception des signatures, ratifications, etc.) pour approximativement 400 traités et autres instruments multilatéraux; il s'agit presque toujours de traités généraux, autrement dit ouverts à la participation de tous les Etats (et, de plus en plus fréquemment, d'organisations internationales). 399. Chaque année, le Secrétariat publie en français et en anglais un volume récapitulatif d'un millier de pages intitulé "Traités multilatéraux déposés auprès du Secrétaire général - Etat au 31 décembre ..." (série ST/LEG/SER/E/...). Le texte desdits traités et instruments n'y est naturellement pas reproduit, mais on y trouve le titre officiel des traités, les renseignements relatifs à la conclusion, à l'entrée en vigueur, à l'enregistrement, à la publication ailleurs que dans le Recueil des Traités, ainsi que la liste des parties, et surtout les déclarations et réserves formulées lors de la signature, de la ratification, etc., dont les traducteurs peuvent utilement s'inspirer lorsqu'ils sont amenés à traduire des textes pour inclusion dans les "notifications dépositaires" (série "CN") du Secrétaire général. 400. Un exemplaire de ce document est conservé à la bibliothèque du Service, près de la collection du Recueil des Traités des Nations Unies. F. Références 401. Les traités sont remis au traducteur accompagnés d'un dossier de référence dans lequel les commis documentalistes ont indiqué les numéros d'un ou de plusieurs traités et, le cas échéant, communiqué la photocopie de textes non encore publiés. Il peut s'agir : Soit de traités précédents dont le traité à traduire est plus ou moins repris; Soit de traités portant sur des sujets analogues ("for terminology") si le traité n'est pas repris ou s'il est établi dans une langue dite "tierce" inconnue des documentalistes. 402. Dans le premier cas, des indications plus précises sont portées sur le traité lui-même, en marge de chaque article pour lequel existe un précédent identique ou analogue. Il appartient au traducteur, d'une part, de s'assurer avec la plus grande minutie de la mesure dans laquelle des passages sont effectivement repris d'un précédent et, d'autre part, de souligner en pointillé dans la traduction les termes ou passages repris, en donnant dans la marge, le cas échéant, toute précision utile. 403. Les précédents peuvent être de trois ordres : Traités déjà traduits par le Service français; Traités bilatéraux, ou multilatéraux restreints (c'est-à-dire à participation limitée), conclus en français (le cas échéant, consulter le réviseur spécialisé lorsqu'il apparaît que ces textes ne doivent être utilisés qu'avec discernement); Traités multilatéraux généraux (c'est-à-dire à participation universelle), conclus en français ou pour lesquels une traduction faisant autorité a été établie (par exemple, les conventions de Vienne sur le droit des traités ou les conventions sur le droit de la mer). 404. A noter que, même dans le cas où une disposition est textuellement reprise d'un précédent, il appartient au traducteur (sauf naturellement s'il s'agit de citer) de juger de l'exactitude et de la pertinence de ce précédent dans le contexte du traité à traduire, eu égard en particulier à l'impératif de cohérence et à l'impossibilité de compter sur une uniformité totale des précédents. L'utilisation des indications données par la Section de documentation, de référence et de terminologie relève donc de l'appréciation et de la responsabilité du traducteur. 405. Celui-ci peut, s'il lui paraît utile de se référer à des renseignements autres que ceux figurant dans le dossier de référence, consulter les sources ci-après : Index général de la SDN (volumes 1 à 9) (bureau S-1150); Index cumulatif de l'ONU (volumes 1 à 14) (bureaux S-1267 et S-1150); Pour les traités postérieurs à l'Index le plus récent, liste informatisée classée par pays signataires et par sujets et liste des accords multilatéraux (bureau S-1150); Recueil de conventions fiscales (bureaux S-1267 et S-1150); Conventions de l'OIT (bureau S-1158); Liste informatisée de tous les traités enregistrés au Secrétariat, par ordre chronologique (bureau S-1150); Cumulative Index de la Consolidated Treaty Series (Clive Parry); Publication Traités multilatéraux (voir par. 398 à 400). 406. Les originaux des traités traduits mais non encore publiés dans le Recueil, ainsi que leur traduction, sont conservés, en règle générale, au bureau 1150. 407. Au cas où il serait nécessaire de consulter certains originaux ou justificatifs à la Section des traités, ceux-ci peuvent être demandés au poste 2039 (bureau S-3200). 408. Au paragraphe 99 ci-dessus, figure une brève liste des titres de traités et autres instruments les plus couramment mentionnés à l'ONU. 409. Enfin, on signalera que la question de l'enregistrement et de la publication des traités est étudiée en détail dans le Répertoire de la pratique suivie par les organes des Nations Unies, sous l'Article 102 de la Charte. G. Terminologie 410. Sauf exception, il n'existe pas de clauses véritablement types : chaque traité doit être réputé constituer un cas sui generis. Néanmoins, la terminologie des traités est bien établie : on se reportera à cet égard au "Lexique provisoire sur la terminologie des traités" (SFTR/9), publié par le Service français. Le traducteur pourra aussi se reporter aux ouvrages suivants : Terminology Bulletin No. 121 (Terminologie des conventions fiscales internationales) (1956); et Clauses finales (ST/LEG/SER.D/1, annexe et suppléments). H. Style 411. Il convient, comme dans le cas de tous les textes à portée normative, de suivre l'original dans toute la mesure possible. La correction est certes de rigueur, mais on pourra être amené à faire passer la fidélité avant l'élégance. En particulier : ne pas faire deux phrases là où l'original n'en comporte qu'une ou vice versa (on peut cependant remplacer une virgule par un point-virgule si la phrase est vraiment trop longue et si l'on est sûr que le sens n'en sera pas affecté); de même, ne pas changer l'ordre des propositions sans une très bonne raison. 412. Pour ce qui est de l'emploi des temps, on préférera le présent ("présent normatif") au futur lorsqu'il s'agit de poser des obligations de fond; le futur sera néanmoins utilisé dans les clauses finales (signature, ratification, entrée en vigueur, etc.), dont les dispositions ont valeur hypothétique et ne touchent pas au fond. I. Indications pratiques 413. D'une manière générale, il importe de suivre exactement les indications touchant la présentation que la Section des traités a portées sur le traité même. 1. Numéro d'identification du traité 414. L'original du traité transmis par la Section des traités comporte un code "TR" (on trouve souvent encore le code précédent "LR" - "Legal/Registration") indiquant la date de l'enregistrement ou de l'inscription du traité et son numéro d'ordre. Exemples : TR/010485/I-23317 : Traité enregistré le 1er avril 1985 sous le numéro 23317 et devant être publié dans la partie I. TR/30485/A-3974 : Accord ultérieur enregistré le 30 avril 1985 sous le numéro de l'accord initial (I-3974) et devant être publié dans l'annexe A. 415. Conformément à la demande expresse de la Section des traités, à qui cette indication est indispensable, la référence en question doit être reproduite sur la première page de la traduction, en bas et à gauche. 2. Numéro de travail attribué au traité par la Section du contrôle des documents 416. Outre le numéro d'identification visé ci-dessus, chaque traité à traduire porte un numéro de travail spécial (Job No.) qui, au lieu de consister uniquement en chiffres (par exemple, 84-51176) comme dans le cas des documents ordinaires, se compose à la fois de chiffres et de lettres. Exemple : 85/June-F/19 [il s'agit du dix-neuvième traité devant être traduit en français reçu par la Section du contrôle des documents en juin 1985] 417. De même que dans le cas des documents ordinaires, le numéro de travail doit être dicté au début de chaque cassette adressée aux dactylographes et doit figurer tel quel en haut et à droite de chaque page de la traduction, que le traducteur ait dû dicter sa traduction ou qu'il ait pu utiliser la photocopie d'un texte précédent. 418. Si le numéro d'identification ou le numéro de travail ne figure pas sur l'original remis au traducteur, ce dernier voudra bien demander au Secrétariat de le lui communiquer. 3. Titre du traité 419. Le titre à traduire est celui qui figure dans le texte original transmis par la Section des traités. Pour la commodité du traducteur, la Section des traités transmet avec l'original le texte de l'entrée bilingue retenue pour le relevé mensuel des traités. On notera toutefois que ce texte comprend parfois des éléments ne figurant pas dans l'original, et vice versa. En outre, la traduction est établie à titre provisoire par la Section des traités elle-même, qui ne dispose naturellement pas alors de l'ensemble du texte traduit : cette traduction doit être conservée dans la mesure du possible, mais il appartient au traducteur de procéder à toute modification qu'il juge nécessaire, tant du point de vue du style que du point de vue du fond. 420. Dans le cas des accords ultérieurs, l'entrée du relevé transmise par la Section des traités comprend le titre donné à l'accord originel. En principe, ce titre a été déjà traduit officiellement, et il convient donc de ne pas le modifier si on a à le reprendre ou à le citer. 4. Corps du traité 421. Lorsque le traité a été établi en plusieurs langues, il convient de traduire la version qui fait foi et, s'il y en a plus d'une, de travailler si possible à partir de la langue de la partie contractante qui a enregistré le traité - ce qui n'empêche pas, bien entendu, de se reporter aux autres versions s'il y a lieu d'élucider certains passages. 422. Il arrive que le sujet de la première phrase soit renvoyé après les considérants ("Considering..., Considering..., The Governments of ..., Conclude the following Agreement"). En français, il convient de rétablir l'ordre des propositions ("Les Gouvernements..., Considérant..., Considérant..., Concluent le présent Accord"), en n'omettant pas d'apporter dans le préambule toutes les modifications que ce rétablissement peut entraîner. 423. Les traités étant très souvent établis à partir de plusieurs précédents, il faut veiller à ce que la traduction ne soit pas gâchée par un défaut d'uniformité qui, dans ce genre de texte, n'est pas de mise : c'est ainsi qu'il y aura parfois à choisir entre le présent et le futur, à opter pour telle formule ou telle graphie plutôt que pour telle autre, etc. 424. Lorsque les reprises sont assez substantielles pour justifier l'établissement d'une photocopie de la traduction du précédent, il faut vérifier minutieusement l'exactitude de cette traduction et veiller à ce que le montage soit solide et parfaitement lisible. 5. Echanges de notes (de lettres) 425. La présentation, fort simple, des échanges de notes (ou lettres) adoptée pour la publication est toujours la même : a) La note (lettre) I est reproduite intégralement. b) La note (lettre) II ne l'est que dans la mesure où elle diffère de la note (lettre) I. Si cette dernière y est citée, la citation est supprimée et remplacée par l'indication de renvoi suivante : [Voir note (lettre) I]. 426. Lorsque la note (lettre) I est rédigée dans une langue "tierce" inconnue du traducteur, il faut, pour en établir le texte en français, utiliser la traduction dans une autre langue qui en est donnée dans la note (lettre) II. 427. Ce sont les indications fournies par l'autorité enregistrante qui dictent le choix du terme "note" ou "lettre". 6. Appellation des parties au traité 428. Il convient de se conformer à l'original pour traduire le nom des parties au traité. Le "nom complet" des pays est souvent utilisé et, dans ce cas, le traducteur se reportera au bulletin de terminologie le plus récent sur les noms de pays et les adjectifs de nationalité pour vérifier l'appellation française. Un problème peut toutefois se présenter dans le cas où l'appellation française a pu changer : il faut se garder alors de donner effet rétroactif à la modification; la date de référence est en principe celle de l'enregistrement, mais ce peut être aussi la date de la conclusion du traité. Si le cas se présente, il convient de se reporter au chapitre premier de la publication Traités multilatéraux (voir par. 398 à 400 ci-dessus), où les changements d'appellation sont indiqués en note avec la date de prise d'effet, ou bien de consulter la Section des traités. 7. Personnes à consulter à la Section des traités 429. Lorsqu'un renseignement ou un document ne peut être obtenu du groupe de référence des traités de la Section de documentation, de référence et de terminologie (bureau S-1150, poste 6781), on s'adressera au Groupe des publications de la Section des traités, bureau S-3200, poste 2522. XXIV. A. PROJETS DE RESOLUTION PRESENTES A L'ASSEMBLEE GENERALE ET A SES GRANDES COMMISSIONS Références 430. Chaque fois que l'on établit le texte d'un projet de résolution reprenant celui d'une résolution adoptée à la session précédente, il importe d'utiliser systématiquement la version définitive figurant dans le recueil imprimé "Résolutions et décisions adoptées par l'Assemblée générale" et de bien veiller à ne reprendre : a) Ni le projet de résolution ronéotypé de la session précédente publié sous la cote A/42/L... ou A/C.../42/L...; b) Ni le texte ronéotypé de la résolution adoptée publié sous la cote A/RES/...; c) Ni le texte figurant dans le recueil des résolutions adoptées qui est publié, sous forme ronéotypée, par le Département de l'information, à l'issue de la session (sous la cote Communiqué de presse GA/...). Lorsque l'on utilise une photocopie du texte imprimé, le seul qui fasse foi, il convient : a) Si les passages nouveaux sont très courts, de ne pas en dicter la traduction, mais de l'écrire très lisiblement à la main; b) Si une page du précédent doit être très remaniée, du fait d'additions en particulier, de veiller à ce que le montage des fragments découpés soit suffisamment aéré, de manière que le réviseur ait la place voulue pour apporter des corrections éventuelles et que le Groupe de traitement de textes reçoive un texte aussi clair que possible. B. Utilisation des projets de résolution "revus" 431. Leur traduction ayant dû, le plus souvent, être établie en toute hâte, les projets de résolution sont, aussitôt que possible après leur parution, tous relus par des réviseurs désignés pour les diverses commissions et, qu'ils aient ou non nécessité des corrections, sont tous placés dans des dossiers conservés sur l'étagère qui fait face au bureau du répartiteur. 432. Ces textes revus doivent être substitués aux textes initiaux pour l'établissement de la version française des documents suivants : a) Projets de résolution révisés; b) Projets de résolution reprenant sous une autre cote un ou plusieurs autres projets; c) "Nouveaux tirages pour raisons techniques" de projets de résolution; d) Projets de résolution reproduits dans les rapports de commissions à l'Assemblée générale. 433. S'agissant des rapports (par. 432 d) ci-dessus), les textes revus ne doivent être reproduits que dans le cas : a) Des projets dont l'adoption est recommandée à l'Assemblée; b) Des amendements à ces projets. Les projets qui n'ont pas été retenus, et dont le texte est généralement cité dans la partie du rapport résumant les travaux, doivent être repris de la version non corrigée. 434. Les projets de résolution portant sur des points de l'ordre du jour qui sont examinés directement par l'Assemblée, sans renvoi à une commission (cote A/42/L...), ne font évidemment pas l'objet de rapports à l'Assemblée; le réviseur qui est chargé de leur relecture se borne donc à envoyer le texte corrigé à la Section d'édition des documents officiels (photocopie en est gardée, à toutes fins utiles, dans le dossier). 435. Les membres du Service appelés à utiliser un texte corrigé sont priés : a) D'utiliser l'original de la version revue pour l'établissement du document qu'ils ont en main; b) De remettre dans le dossier une photocopie de cette version revue, sur laquelle ils indiqueront la cote du document auquel elle a été incorporée ["Incorporé au Rev.1", "Incorporé au rapport (A/42/...)"]. C. Enumération des auteurs de projets de résolution 436. Lorsqu'un projet de résolution compte au moins une dizaine d'auteurs, il convient des les reporter sur la liste anglaise des Etats Membres qui sert normalement pour les relevés de vote et dont des exemplaires se trouvent au secrétariat (bureau S-1245). Le Groupe de traitement de textes se charge de remettre la liste dans l'ordre alphabétique français. D. Enumération de dates de résolutions antérieures 437. La clarté exige, dans toute énumération un peu longue, de ne pas séparer une date du texte auquel elle se rapporte. Quitte à modifier certains précédents, on écrira donc : L'Assemblée générale, et non : L'Assemblée générale, Rappelant ses résolutions Rappelant ses résolutions 2286 (XXII) du 5 décembre 1967, 2286 (XXII), 3262 (XXIX), 3262 (XXIX) du 9 décembre 1974, 3473 (XXX), 32/76, S-10/2, 34/71, 3473 (XXX) du 11 décembre 1975, 35/143 et 36/83, en date 32/76 du 12 décembre 1977, respectivement du S-10/2 du 30 juin 1978, 5 décembre 1967, du 34/71 du 11 décembre 1979, 9 décembre 1974, du 35/143 du 12 décembre 1980 11 décembre 1975, du et 36/83 du 9 décembre 1981, 12 décembre 1977, du 30 juin 1978, du 11 décembre 1979, du 12 décembre 1980 et du 9 décembre 1981, E. Terminologie des résolutions 438. Les membres du Service se reporteront utilement à l'annexe I du Lexique général (ST/DCS/1/Rev.2, p. 781 à 794), qui contient un certain nombre d'équivalents français des mots liminaires des alinéas et paragraphes des projets de résolution. XXV. A. FORMULES ET MODELES DIVERS Demandes de réunion du Conseil de sécurité 439. Exemple de demande de réunion du Conseil : LETTER DATED 1 DECEMBER 1978 FROM THE CHARGE D'AFFAIRES A.I. OF THE PERMANENT MISSION OF THE CONGO TO THE UNITED NATIONS ADRESSED TO THE PRESIDENT OF THE SECURITY COUNCIL In view of the recent developments in Namibia, I have the honour to request, on behalf of the African Group, an urgent meeting of the Security Council, not later than Monday, 4 December 1978, to consider the situation in Namibia. Signed) Pascal GAYAMA Chargé d'Affaires Permanent Mission of the People's Republic of the Congo Chairman of the African Group LETTRE DATEE DU 1er DECEMBRE 1978, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE CHARGE D'AFFAIRES PAR INTERIM DE LA MISSION PERMANENTE DU CONGO AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Vu les faits nouveaux survenus récemment en Namibie, j'ai l'honneur, au nom du Groupe des Etats d'Afrique, de demander que le Conseil de sécurité se réunisse d'urgence, au plus tard le lundi 4 décembre 1978, pour examiner la situation en Namibie. Le Chargé d'affaires de la Mission permanente de la République populaire du Congo, Président du Groupe des Etats d'Afrique (Signé) Pascal GAYAMA B. Ordre du jour du Conseil de sécurité 1. Séance publique 440. Exemple d'ordre du jour d'une séance publique : PROVISIONAL AGENDA FOR THE 2707TH MEETING OF THE SECURITY COUNCIL To be held in the Security Council Chamber at Headquarters, on Monday, 22 September 1986, at 4 p.m. 1. Adoption of the agenda 2. The situation in the Middle East (a) Special report of the Secretary-General on the United Nations Interim Force in Lebanon (S/18348) (b) Letter dated 18 September 1986 from the Permanent Representative of France to the United Nations addressed to the President of the Security Council (S/18353) ORDRE DU JOUR PROVISOIRE DE LA 2707e SEANCE DU CONSEIL DE SECURITE Qui se tiendra dans la salle du Conseil de sécurité, au Siège, le lundi 22 septembre 1986, à 16 heures 1. Adoption de l'ordre du jour 2. La situation au Moyen-Orient a) Rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/18348) b) Lettre datée du 18 septembre 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la France auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/18353) 2. Séance privée 441. Exemple d'ordre du jour d'une séance privée : PROVISIONAL AGENDA FOR THE 2714TH (CLOSED) MEETING OF THE SECURITY COUNCIL To be held in private in the Security Council Chamber at Headquarters on Friday, 10 october 1986, at 11.30 a.m. 1. Adoption of the agenda 2. Recommandation for the appointment of the Secretary-General of the United Nations ORDRE DU JOUR PROVISOIRE DE LA 2714e SEANCE (PRIVEE) DU CONSEIL DE SECURITE Qui se tiendra à huis clos dans la salle du Conseil de sécurité, au Siège, le vendredi 10 octobre 1986, à 11 h 30 1. Adoption de l'ordre du jour 2. Recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies C. Rapports concernant les pouvoirs de représentants au Conseil de sécurité 442. Exemple de rapport du Secrétaire général concernant les pouvoirs de représentants au Conseil de sécurité : REPORT OF THE SECRETARY-GENERAL CONCERNING THE CREDENTIALS OF THE REPRESENTATIVE OF BOLIVIA ON THE SECURITY COUNCIL Pursuant to rule 15 of the provisional rules of procedure of the Security Council, the Secretary-General wishes to report that he has received credentials signed on 15 February 1978 by the President of Bolivia stating that Dr. Mario Rolón Anaya has been appointed representative of Bolivia on the Security Council. In the opinion of the Secretary-General, these credentials are in order. RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL CONCERNANT LES POUVOIRS DU REPRESENTANT DE LA BOLIVIE AU CONSEIL DE SECURITE Conformément à l'article 15 du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité, le Secrétaire général annonce qu'il a reçu des pouvoirs, signés le 15 février 1978 par le Président de la Bolivie, attestant que M. Mario Rolón Anaya a été nommé représentant de la Bolivie au Conseil de sécurité. De l'avis du Secrétaire général, ces pouvoirs sont en bonne et due forme. D. Rapports concernant les pouvoirs provisoires de représentants au Conseil de sécurité 443. Exemple de rapport du Secrétaire général concernant les pouvoirs provisoires de représentants au Conseil de sécurité : REPORT OF THE SECRETARY-GENERAL CONCERNING THE CREDENTIALS OF THE DEPUTY REPRESENTATIVE OF THE UNITED KINGDOM OF GREAT BRITAIN AND NORTHERN IRELAND ON THE SECURITY COUNCIL Pursuant to rule 15 of the provisional rules of procedure of the Security Council, the Secretary-General wishes to report that he has received a letter dated 12 March 1979 from the Permanent Representative of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland to the United Nations stating that M. Peter H. R. Marshall has been appointed deputy representative of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland on the Security Council. In the opinion of the Secretary-General, this letter constitutes adequate provisional credentials. RAPPORT DU SECRETAIRE GENERAL CONCERNANT LES POUVOIRS DU REPRESENTANT ADJOINT DU ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD AU CONSEIL DE SECURITE Conformément à l'article 15 du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité, le Secrétaire général annonce qu'il a reçu du Représentant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Organisation des Nations Unies une lettre, datée du 12 mars 1979, indiquant que M. Peter H. R. Marshall a été nommé représentant adjoint du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord au Conseil de sécurité. De l'avis du Secrétaire général, cette lettre constitue des pouvoirs provisoires suffisants. E. Demandes d'inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée générale 444. Exemple d'une demande d'inscription d'une question à l'ordre du jour : REQUEST FOR THE INCLUSION OF AN ADDITIONAL ITEM IN THE AGENDA OF THE ... SESSION PEACE-KEEPING OPERATIONS Note by the Secretary-General The Secretary-General has the honour to request, under rule 15 of the rules of procedure of General Assembly, the inclusion in the agenda of the ... session of an item entitled "Peace-Keeping operations". In accordance with rule 20 of the rules of procedure, an explanatory memorandum is attached. DEMANDE D'INSCRIPTION D'UNE QUESTION ADDITIONNELLE* A L'ORDRE DU JOUR DE LA ... SESSION OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX Note du Secrétaire général Le Secrétaire général a l'honneur de demander, conformément à l'article 15 du règlement intérieur de l'Assemblée générale, l'inscription à l'ordre du jour de la ... session d'une question intitulée "Opérations de maintien de la paix". Conformément à l'article 20 du règlement intérieur, un mémoire explicatif est joint à la présente note. * Le règlement intérieur de l'Assemblée générale fait une distinction à ne pas oublier entre les questions supplémentaires (supplementary items), dont l'inscription est demandée trente jours au moins avant l'ouverture d'une session ordinaire, et les questions additionnelles (additional items), présentant un caractère d'importance et d'urgence, dont l'inscription est demandée moins de trente jours avant l'ouverture de la session ou en cours de session. F. Projets de résolution* 445. Exemples de titres de projets de résolution : Thirty-third session FIFTH COMMITTEE Agenda item 100 PROGRAMME BUDGET FOR THE BIENNIUM 1978-1979 Use of experts and consultants in the United Nations Czechoslovakia, Poland and Spain: draft resolution Trente-troisième session CINQUIEME COMMISSION Point 100 de l'ordre du jour BUDGET-PROGRAMME DE L'EXERCICE BIENNAL 1978-1979 Emploi d'experts et de consultants à l'Organisation des Nations Unies Espagne, Pologne et Tchécoslovaquie : projet de résolution * * * Draft resolution submitted by the Vice-Chairman of the Committee, Ms. Inga Eriksson (Sweden), on the basis of informal consultations held on draft resolution A/C.2/40/L.82 Projet de résolution présenté par la Vice-Présidente de la Commission, Mme Inga Eriksson (Suède), sur la base de consultations officieuses tenues au sujet du projet de résolution A/C.2/40/L.82 * Voir aussi les paragraphes 430 à 438 ci-dessus, qui contiennent des indications pour la traduction des projets de résolution. G. Additifs 446. Pour le titre, il convient de se reporter au document en cause et, si possible, de découper tout l'en-tête, au lieu de le redicter, en prenant soin d'apporter les modifications voulues à la cote et à la date. Twenty-fifth session FIFTH COMMITTEE Agenda item 76 (b) APPOINTMENTS TO FILL VACANCIES IN THE MEMBERSHIP OF SUBSIDIARY BODIES OF THE GENERAL ASSEMBLY COMMITTEE ON CONTRIBUTIONS Note by the Secretary-General Addendum Vingt-cinquième session CINQUIEME COMMISSION Point 76 b) de l'ordre du jour NOMINATIONS AUX POSTES DEVENUS VACANTS DANS LES ORGANES SUBSIDIAIRES DE L'ASSEMBLEE GENERALE COMITE DES CONTRIBUTIONS Note du Secrétaire général Additif H. Rectificatifs 1. Règles diverses 447. Si un rectificatif dont la traduction est demandée n'a aucun objet en français, la version initiale dans cette langue étant déjà correcte, il convient d'aviser la Section du contrôle des documents que ce rectificatif n'a pas à être publié en français. 448. Si seule l'une des corrections numérotées d'un rectificatif n'intéresse pas la version française du document, il faut l'indiquer comme dans l'exemple ci-après : 1. ... 2. [Sans objet en français.] 449 Il ne faut pas entourer de guillemets les mots à supprimer ou à ajouter, sauf si les guillemets font partie intégrante du passage cité. Ces mots sont précédés, généralement, d'un verbe ou d'un membre de phrase, qui doivent être soulignés et n'ont pas à être suivis de deux points. Il convient de limiter la ponctuation au strict minimum, sauf lorsqu'elle fait partie intégrante du passage supprimé ou ajouté. En particulier, il ne faut employer de point final que si ce signe de ponctuation fait partie du texte nouveau. 450. Quand on renvoie à des numéros de ligne, par exemple dans un texte qui ne comporte pas de paragraphes numérotés, on ne compte pas les lignes indiquant la cote et le numéro de page, mais on compte celles où figurent des titres et sous-titres. 451. Quand on renvoie à identifié par un nombre alinéa complet figurant premier alinéa complet, un numéro de page et à un alinéa non numéroté et donc ordinal, on compte les alinéas en partant du premier sur la page; si l'on rectifie un texte qui précède ce on se borne à indiquer le numéro de la ligne. 452. On peut renvoyer à des phrases plutôt qu'à des lignes. 2. Exemples 453. On trouvera ci-après des exemples de rectifications : Exemple 1 (Rectifications diverses) Paragraphe 25, première ligne Au lieu de publication lire document * * * Paragraphe 34, avant-dernière ligne Supprimer habituelle * * * Page 6, note 9 Après Etats-Unis d'Amérique, ajouter Ethiopie, * * * Page 10 a) Douzième ligne : au lieu de incidences financières lire incidences administratives et financières b) * * Dix-septième ligne : supprimer Organisation mondiale de la santé * Paragraphe 1, cinquième ligne Lire comme suit le troisième nom : V. F. Ulanchev * * * Paragraphe 65 Substituer au texte actuel : 65. La semaine de travail des professeurs de langues ayant le statut de fonctionnaire correspondra à la semaine de travail normale au lieu d'affectation. Au Siège, l'année de travail des professeurs à temps complet consistera en trois trimestres de 13 semaines chacun. * * * Exemple 2 (Rectification de l'en-tête) TITRE DU DOCUMENT EN MAJUSCULES Sous-titre du document Rectificatif Dans le bloc-cote de l'en-tête, lire comme suit la date de publication du document : 18 juin 1982 [La date figurant dans l'en-tête du rectificatif doit être celle du rectificatif lui-même.] Exemple 3 (Rectification du titre) RAPPORT DU CONSEIL DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL Note du Secrétaire général Rectificatif Remplacer le titre du document E/1988/L. ... par le libellé ci-dessus. Exemple 4 (Remplacement d'une première page) E/AC. .../.../Corr.1 TITRE DU DOCUMENT EN MAJUSCULES Sous-titre du document Rectificatif Remplacer la page 1 du document E/AC. .../... par le texte ci-joint. Exemple 5 (Rectificatif annulant un document) A/.../.../Corr.1 ... TITRE DU DOCUMENT EN MAJUSCULES Rectificatif Le document A/.../... est annulé. Exemple 6 (Rectificatif corrigeant une cote) A/AC.105/L.41/Corr.1 ... TITRE DU DOCUMENT Sous-titre du document Rectificatif Lire comme suit la cote du document A/AC.105/L.40, daté du 31 mai 1967 : A/AC.105/L.41 [Le rectificatif reprend, dans sa propre cote, la cote correcte du document.] I. Nouveau tirage pour raisons techniques 454. Dans les rares cas où l'on juge nécessaire de republier un document dans sa totalité, le texte intégral du document rectifié peut être publié sous la cote initiale, suivie d'un astérisque renvoyant à une note ainsi conçue : "Nouveau tirage pour raisons techniques". Le texte rectifié porte une nouvelle date, mais toutes les autres indications (langues, titres, etc.) restent inchangées. Exemple : Distr. GENERALE A/42/109* S/18639* 29 janvier 1987 FRANCAIS ORIGINAL : ESPAGNOL ASSEMBLEE GENERALE CONSEIL DE SECURITE Quarante-deuxième session Quarante-deuxième année LA SITUATION EN AMERIQUE CENTRALE : MENACES A LA PAIX ET A LA SECURITE INTERNATIONALES ET INITIATIVES DE PAIX Lettre datée du 27 janvier 1987, adressée au Secrétaire général par le Représentnat permanent du Costa Rica auprès de l'Organisation des Nations unies ... * Nouveau tirage pour raisons techniques. J. Etats des incidences administratives et financières 455. On trouvera ci-après des exemples de titres et sous-titres figurant habituellement dans les états d'incidences administratives et financières : 1. Titres et sous-titres Programme budget implications of the draft resolution contained* in document... Incidences sur le budget-programme du projet de résolution... Programme, financial and administrative implications of the draft resolution contained in document... Incidences sur le programme et incidences administratives et financières du projet de résolution... Statement [submitted] by the Secretary-General in accordance with rule 153 of the rules of procedure Etat présenté par le Secrétaire général conformément à l'article 153 du règlement intérieur A. Request(s) contained in draft resolution... Demande(s) formulée(s) dans le projet de résolution... B. Relationship of the proposed request(s) to the approved programme of work Corrélation entre la (les) demande(s) formulée(s) et le programme de travail approuvé Relationship of the proposed request(s) to the legislative mandate Corrélation entre la (les) demande(s) formulée(s) et les textes portant autorisation des travaux * "Contained in" se traduit différemment selon que le document en question contient ou non d'autres textes. S'il en contient d'autres, on dira "le projet de résolution figurant dans le document A/ "; si tel n'est pas le cas, "le projet de résolution publié sous la cote A/ " ou, plus simplement, "le projet de résolution A/ ". C. Activities by which the proposed request(s) would be implemented Activités prévues pour donner suite à la (aux) demande(s) formulée(s) D. Additional requirements at full cost Dépenses supplémentaires calculées sur la base du coût intégral E. Potential for (partial) absorption Possibilité de financement (partiel) F. for... Modification(s) required in the approved (proposed) programme of work Modification(s) à apporter au programme de travail approuvé (proposé) pour... G. Request for additional appropriations Demande de crédits supplémentaires (additionnels)* Net resource requirements Montant net des ressources nécessaires * Les crédits "supplémentaires" sont ceux qui sont demandés pour l'exercice à venir, les crédits "additionnels" étant demandés pour l'exercice en cours. 2. Paragraphes types figurant dans les états d'incidences administratives et financières présentés par le Secrétaire général 456. On trouvera ci-après quelques exemples de paragraphes types : The above estimated requirements are provided on a full cost basis. These requirements will be taken into account in a consolidated statement on total conference servicing requirements to be submitted to the General Assembly towards the end of the current session, through which net additional resources for conference servicing will be determined on the basis of the calendar of conferences for 1987 as approved by the General Assembly. Le montant estimatif des dépenses indiquées ci-dessus a été calculé sur la base du coût intégral des services à fournir. Il sera tenu compte du coût desdits services dans un état récapitulatif du coût total des services de conférence qui sera soumis à l'Assemblée générale vers la fin de la présente session et dans lequel le montant net des ressources supplémentaires nécessaires pour les services de conférence sera déterminé sur la base du calendrier des conférences que l'Assemblée générale aura approuvé pour 1987. With respect to the conference-servicing requirements of $19,700 for interpretation at the global consultation on racial discrimination mentioned in paragraph 11 above, the actual appropriation that might be required under section 29 B (Conference Services, Geneva) in 1988 would be included in the consolidated statement of conference-servicing requirements to be submitted to the General Assembly at its forty-second session in 1987. En ce qui concerne les services de conférence (services d'interprétation) nécessaires pour la consultation mondiale sur la discrimination raciale (voir par. 11 ci-dessus), dont le coût est estimé à 19 700 dollars, le crédit effectif à ouvrir au chapitre 29 B (Division des services de conférence, Genève) en 1988 serait inclus dans l'état récapitulatif du coût total des services de conférence qui sera soumis à l'Assemblée générale à sa quarante-deuxième session en 1987. * * * In view of the high priority of all the activities covered under section 3, it is not proposed that any programme element or outputs within the section be curtailed, terminated or postponed to offset the additional costs that would arise in connection with the activities of the Ad Hoc Committee in 1987. Etant donné le rang élevé de priorité de toutes les activités faisant l'objet du chapitre 3, il n'est pas proposé de réduire, supprimer ou différer l'un quelconque des éléments de programme ou des produits inscrits à ce chapitre pour compenser les dépenses supplémentaires qu'entraîneraient les activités du Comité spécial en 1987. Accordingly, total estimated expenditures resulting from the draft resolution would amount to $1,487,700, of which $914,800 pertains to 1981 and $572,900 to 1982. The 1981 requirements ($914,800) include $139,800 which relate to section 2 B, and $775,000 to section 29. Conference services requirements as indicated in paragraph 4 (b) above are based on full cost, at current rates. Towards the close of the present session of the General Assembly, when the definitive pattern of conferences for 1981 is considered it will be indicated in the consolidated statement of conference servicing requirements to what extent the costs of conference servicing dealt with in the present document can be absorbed within existing resources. As regards the 1982 portion of the requirements, it is the intention of the Secretary-General to request an appropriation in the context of the proposed programme budget for the biennium 1982-1983. Consequently, should the General Assembly adopt the draft resolution contained in document A/C.1/35/L.10, the Secretary-General would request at this stage additional appropriation in a total amount of $139,800 under section 2 B. In addition, an amount of $3,200 would be needed for staff assessment under section 31 and will be offset by an equivalent amount of income from staff assessment under income section 1. En conséquence, le montant estimatif total des dépenses qu'entraînerait l'adoption du projet de résolution se chiffrerait à 1 487 500 dollars, dont 914 800 dollars en 1981 et 572 900 dollars en 1982. Les dépenses prévues pour 1981 (914 800 dollars) comprennent 139 800 dollars au chapitre 2 B et 775 000 dollars au chapitre 29. Les dépenses à prévoir pour les services de conférence, qui sont indiquées au paragraphe 4 b) ci-dessus, ont été calculées sur la base du coût intégral, aux taux actuels. Vers la fin de la présente session de l'Assemblée générale, lorsque le plan des conférences définitif pour 1981 sera examiné, le Secrétaire général indiquera dans l'état récapitulatif du coût total des services de conférence dans quelle mesure les dépenses prévues à ce titre dans le présent document pourront être couvertes à l'aide des ressources disponibles. En ce qui concerne les dépenses prévues pour 1982, le Secrétaire général a l'intention de demander les crédits nécessaires dans le projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1982-1983. En conséquence, si l'Assemblée générale adoptait le projet de résolution publié sous la cote A/C.1/35/L.10, le Secrétaire général demanderait à ce stade un crédit supplémentaire d'un montant total de 139 800 dollars au chapitre 2 B. En outre, il faudrait inscrire au chapitre 31 (Contributions du personnel) un montant de 3 200 dollars, lequel serait compensé par l'inscription d'un montant équivalent au chapitre premier des recettes (Recettes provenant des contributions du personnel). Potential for absorption With regard to the estimates of conference-servicing requirements at full cost referred to above, it should be noted that they are based on the theoretical assumption that no part of the conference-servicing requirements could be met from within the permanent capacity of the Department of Conference Services and that additional resources for temporary assistance for meetings would be required. The extent to which the permanent capacity of the Department would need to be supplemented by temporary assistance resources can be determined only in the light of the calendar of conferences for 1988 to be approved by the General Assembly at its current session. Furthermore, as indicated in paragraph 29.6 of the proposed programme budget for the biennium 1988-1989, the requirements under temporary assistance for meetings are at a level consistent with a five-year average of appropriations and actual expenditure for the period 1982-1986. In other words, provision has been made in the proposed programme budget not only for meetings known at the time of budget preparation but also for meetings that might be authorized subsequently, provided that the number and distribution of meetings and conferences in the next biennium is consistent with the pattern experienced over the past five years. On that basis, it is estimated that no additional appropriation would be required under section 29 of the proposed programme budget for the biennium 1988-1989 as a result of the adoption of draft resolution ... Possibilités de financement En ce qui concerne les prévisions relatives aux services de conférence, calculées sur la base du coût intégral, il faut noter qu'elles procèdent de l'hypothèse que les services requis en l'occurrence ne pourront pas être assurés par le personnel permanent du Département des services de conférence et qu'il faudra recruter du personnel temporaire pour les réunions. Les ressources en personnel à prévoir à ce titre ne pourront être déterminées qu'au vu du calendrier des conférences pour 1988, que l'Assemblée générale approuvera à sa présente session. Toutefois, comme il a été noté au paragraphe 29.6 du projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1988-1989, les ressources budgétaires prévues au titre du personnel temporaire pour les réunions ont été estimées compte tenu de la moyenne des crédits ouverts au cours des cinq dernières années (1982-1986) et des dépenses effectives enregistrées durant la même période. En d'autres termes, le projet de budget-programme inclut des crédits non seulement pour les réunions qui étaient déjà prévues au moment de l'établissement du budget, mais aussi pour celles qui pourraient être autorisées ultérieurement, sous réserve que le nombre et la répartition des conférences et réunions devant se tenir au cours du prochain exercice biennal correspondent au schéma des cinq dernières années. Sur cette base, l'adoption du projet de résolution ... ne nécessiterait pas l'ouverture d'un crédit supplémentaire au chapitre 29 du projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1988-1989. 3. Paragraphes types figurant dans les rapports de la Cinquième Commission sur les incidences administratives et financières des projets de résolution 457. On trouvera ci-après quelques exemples de ces paragraphes : 1. At its 55th meeting, on 11 December 1980, the Fifth Committee, pursuant to rule 153 of the rules of procedure of the General Assembly, considered the statement by the Secretary-General (A/C.5/35/103) on the administrative and financial implications of draft resolution C recommended by the First Committee in paragraph 15 of its report (A/35/687) as well as the related report of the Advisory Committee on Administrative and Budgetary Questions (A/35/7/Add.26). 2. Statements and comments made in the course of the Committee's consideration of this item are reflected in the relevant summary record (see A/C.5/35/SR.55). DECISION OF THE FIFTH COMMITTEE 3. The Fifth Committee decided, without objection, to inform the General Assembly that, should it adopt draft resolution C recommended by the First Committee in paragraph 15 of its report (A/35/687), an additional appropriation of $42,400 would be required under section 2 B of the programme budget for 1980-1981. Additional conference-servicing costs not exceeding $611,300 would arise which would be considered in the context of the consolidated statement of conference-servicing costs for 1981 to be submitted towards the end of the current session of the Assembly. 4. Statements in explanation of position were made by the representatives of Canada, Cuba, Hungary, Morocco and Tunisia. 1. A sa 55e séance, le 11 décembre 1980, la Cinquième Commission a examiné, conformément à l'article 153 du règlement intérieur de l'Assemblée générale, l'état présenté par le Secrétaire général (A/C.5/35/103) au sujet des incidences administratives et financières du projet de résolution C recommandé par la Première Commission au paragraphe 15 de son rapport (A/35/687), ainsi que le rapport y relatif du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (A/35/7/Add.26). 2. Les déclarations et observations faites au cours du débat de la Commission sur cette question sont consignées dans le compte rendu analytique de cette séance (A/C.5/35/SR.55). DECISION DE LA CINQUIEME COMMISSION 3. La Cinquième Commission a décidé, sans opposition, d'informer l'Assemblée générale que, si elle adoptait le projet de résolution C recommandé par la Première Commission au paragraphe 15 de son rapport (A/35/687), il faudrait ouvrir un crédit supplémentaire de 42 400 dollars au chapitre 2 B du budget-programme de l'exercice biennal 1980-1981. Il serait tenu compte des dépenses supplémentaires relatives aux services de conférence, qui ne dépasseraient pas 611 300 dollars, dans l'état récapitulatif du coût total des services de conférence, qui sera soumis vers la fin de la présente session de l'Assemblée. 4. Les représentants des Etats suivants ont fait des déclarations pour expliquer leur position : Canada, Cuba, Hongrie, Maroc et Tunisie. K. Prévisions révisées (Revised estimates) 458. On trouvera ci-après deux exemples de titres : 1. Concernant le projet de budget-programme PROPOSED PROGRAMME BUDGET FOR THE BIENNIUM 1988-1989 Restructuring of the Office of the Under-Secretaries-General for Special Political Affairs: Revised estimates under sections 1, 2, 22, 25 and income section 1 PROJET DE BUDGET-PROGRAMME POUR L'EXERCICE BIENNAL 1988-1989 Restructuration du Bureau des Secrétaires généraux adjoints aux affaires politiques spéciales : Prévisions révisées concernant les chapitres premier, 2, 22 et 25 des dépenses et le chapitre premier des recettes 2. Concernant le budget-programme approuvé l'année précédente PROGRAMME BUDGET FOR THE BIENNIUM 1986-1987 Revised estimates under section 2 A, News Service of the Department of Political and Security Council Affairs BUDGET-PROGRAMME DE L'EXERCICE BIENNAL 1986-1987 Prévisions révisées concernant le chapitre 2 A : Service d'information du Département des affaires politiques et des affaires du Conseil de sécurité L. Opinions des commissaires aux comptes 459. On trouvera ci-après un paragraphe type : AUDIT OPINION We have examined the following appended financial statements, numbered ... to ..., properly identified, and relevant schedules and annexes of ... for the financial period ... ended 31 December... Our examination included a general review of the accounting procedures and such tests of the accounting records and other supporting evidence as we considered necessary in the circumstances. As a result of our examination, we are of the opinion that the financial statements properly reflect the recorded financial transactions for the biennium, which transactions were in accordance with the Financial Regulations and legislative authority, and present fairly the financial position as at 31 December ..., subject to the observations contained in paragraphs ... and ... of our report. (Signed) ... Controller General of ... OPINION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Nous avons examiné les états financiers ci-joints numérotés de ... à ..., dûment identifiés, ainsi que les tableaux et annexes y relatifs, de ... pour l'exercice ... terminé le 31 décembre... Nous avons, notamment, effectué un examen général des procédures comptables et procédé aux vérifications par sondage des écritures comptables et autres pièces justificatives que nous avons jugées nécessaires en l'occurrence. A la suite de cet examen, notre opinion est que les états financiers rendent bien compte des opérations comptabilisées pour l'exercice, lesquelles opérations étaient conformes au Règlement financier et aux autorisations des organes délibérants, et que, sous réserve des observations formulées dans les paragraphes ... et ... de notre rapport, ils représentent bien la situation financière au 31 décembre... Le Vérificateur général des comptes* d... (Signé) ... * Le Vérificateur général des comptes est appelé Président de la Cour des Comptes dans le cas de la Belgique, Auditeur général dans le cas du Canada et Contrôleur général dans le cas de la Colombie. M. Exposés des organisations non gouvernementales 460. On trouvera ci-après un modèle de présentation à suivre : Statement submitted by the World Jewish Congress, a non-governmental organization in consultative status, Category II The Secretary-General has received from the World Jewish Congress the following statement, concerning ..., which is circulated in accordance with paragraphs 28 and 29 of Economic and Social Council resolution 288 B (X). Dated: ... Received: ... Exposé présenté par le Congrès juif mondial, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif de la catégorie II Le Secrétaire général a reçu du Congrès juif mondial l'exposé suivant, qui a trait à ... et qu'il communique conformément aux paragraphes 28 et 29 de la résolution 288 B (X) du Conseil économique et social. Exposé daté du ... reçu le ... N.B. Cette présentation est à suivre pour les exposés que les organisations non gouvernementales adressent au Conseil économique et social et à ses commissions techniques et organes subsidiaires, en particulier la Commission des droits de l'homme, la Commission de la condition de la femme et la Sous-Commission de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités. N. Listes confidentielles de communications relatives aux droits de l'homme 461. Les formules ci-après sont à employer dans le corps du texte : Vingt et une communications reçues entre le ... et le ..., émanant de particuliers résidant à ...; les auteurs prient instamment l'ONU de ... Deux lettres datées du ... et du ..., émanant d'une organisation et d'un particulier (Etats-Unis d'Amérique); les auteurs protestent... Douze lettres datées du ... au ..., émanant d'organisations ayant leur siège [en Colombie, au Venezuela, ...]; les auteurs prétendent ... 462. Les formules ci-après sont à employer pour les notes de bas de page Communication transmise à l'OIT en application des résolutions ... du Conseil. La réponse du Gouvernement [français] a été publiée sous la cote H.R. Communication No ... Organisation dotée du statut consultatif auprès du Conseil économique et social (...). O. Circulaires et instructions administratives 463. On trouvera ci-après des modèles de présentation : ST/SGB/... SECRETARY-GENERAL'S BULLETIN* To: Members of the Staff Subject: ORGANIZATION OF THE SECRETARIAT ST/SGB/... CIRCULAIRE DU SECRETAIRE GENERAL* Destinataires : Les fonctionnaires du Secrétariat Objet : ORGANISATION DU SECRETARIAT * * * * Les circulaires du Secrétaire responsabilité directe du Secrétaire Règlement du personnel, au Règlement aux autres questions importantes qui du Secrétaire général. général (ST/SGB/...) sont publiées sous la général et en son nom. Elles ont trait au financier, à la structure du Secrétariat et relèvent de la responsabilité personnelle ST/AI/... ADMINISTRATIVE INSTRUCTION* To: Members of the Staff From: The Under-Secretary-General for Administration and Management Subject: EMPLOYMENT AFTER THE AGE OF RETIREMENT ST/AI/... INSTRUCTION ADMINISTRATIVE* Instruction du Secrétaire général adjoint à l'administration et à la gestion Destinataires : Les fonctionnaires du Secrétariat Objet : EMPLOI APRES L'AGE DE LA RETRAITE * * * * Les instructions administratives (ST/AI/...) sont publiées et signées, au nom du Secrétaire général, par le chef du département approprié. Elles énoncent les directives et procédures à suivre pour l'application des circulaires du Secrétaire général et elles fixent des pratiques et procédures d'ordre général. ST/IC/86/... INFORMATION CIRCULAR* To: General Service Staff serving at Headquarters From: The Assistant Secretary-General for Human Resources Management Subject : MEMBERSHIP OF THE SUBCOMMITTEE ON OVERTIME WORK ST/IC/86/... CIRCULAIRE* Circulaire du Sous-Secrétaire général à la gestion des ressources humaines Destinataires : Les agents des services généraux en poste au Siège Objet : COMPOSITION DU SOUS-COMITE DES HEURES SUPPLEMENTAIRES * * * ST/IC/P/86/... PROJECT PERSONNEL CIRCULAR** To: Project Personnel Subject: EXCESS BAGGAGE ST/IC/P/86/... CIRCULAIRE** Destinataires : Les agents engagés au titre de projets Objet : EXCEDENT DE BAGAGES * Les circulaires publiées sous la cote ST/IC/.../... (précédemment ST/ADM/SER.A/...) n'ont habituellement pour objet que de communiquer des renseignements d'un intérêt momentané ou temporaire, qui ne se rapportent pas directement aux questions de principe ou réglementaires faisant l'objet des circulaires du Secrétaire général (ST/SGB/...) ou des instructions administratives (ST/AI/...). ** Les circulaires publiées sous la cote ST/IC/P/.../... visent le personnel d'assistance technique. PD/... PERSONNEL DIRECTIVE To: All Executive Officers and All Administrative Officers in the Office of Human Resources Management From: The Assistant Secretary-General for Human Resources Management Subject: DISCIPLINARY MEASURES FOR STAFF SERVING AT OFFICES AWAY FROM HEADQUARTERS AND GENEVA PD/... INSTRUCTION CONCERNANT LE PERSONNEL Instruction du Sous-Secrétaire général à la gestion des ressources humaines Destinataires : Les chefs des services administratifs et les fonctionnaires d'administration du Bureau de la gestion des ressources humaines Objet : MESURES DISCIPLINAIRES CONCERNANT LES FONCTIONNAIRES EN POSTE AILLEURS QU'AU SIEGE OU A GENEVE P. Communiqués de presse 464. On trouvera ci-après un modèle de présentation : UNITED NATIONS Press Section Department of Public Information United Nations, N.Y. (FOR USE OF INFORMATION MEDIA -- NOT AN OFFICIAL RECORD) CAUTION: ADVANCE RELEASE Press Release M/1709 Not for use before 7 December 1986 10 December 1986 NATIONS UNIES Section de la presse Département de l'information Nations Unies, N.Y. (A L'INTENTION DES ORGANES D'INFORMATION - DOCUMENT NON OFFICIEL) ATTENTION : DIFFUSION PRELIMINAIRE Communiqué de presse M/1709 Texte à ne pas utiliser avant le 7 décembre 1986 10 décembre 1986 Q. Indications liminaires 465. On trouvera ci-après des exemples d'indications liminaires classés selon l'ordre alphabétique anglais. All material in ... may be freely quoted or reprinted, but acknowledgement is requested, together with a copy of the publication containing the quotation or reprint. La reproduction, en tout ou en partie, de la teneur de ... est autorisée. Toutefois, en pareil cas, l'Organisation demande qu'il soit fait mention de la source et qu'un exemplaire de l'ouvrage où sera reproduit l'extrait cité lui soit communiqué. All persons handling this document are requested to respect and observe its confidential nature. Chacun est prié de respecter strictement le caractère confidentiel du présent document. CAUTION: ADVANCE COPY The attached document, "Report of the Secretary-General on the Work of the Organization" (A/41/1), is not to be made public by press, radio or other information media until: 12 noon (EDT) Sunday, 14 September 1986 ATTENTION : DISTRIBUTION PRELIMINAIRE Le document ci-joint, "Rapport du Secrétaire général sur l'activité de l'Organisation" (A/41/1), ne doit pas être divulgué par la presse, la radio ou d'autres organes d'information avant : Dimanche 14 septembre 1986, à midi (heure d'été de New York) * Classées selon l'ordre alphabétique anglais. CHECK AGAINST DELIVERY VERIFIER A L'AUDITION Circulated at the direction of the President (Chaiman) of ... Texte distribué sur les instructions du Président d... EMBARGO Not for publication until formally approved by the Governing Council. EMBARGO A ne pas publier avant son approbation officielle par le Conseil d'administration. EMBARGO The attached document, "Report of the United Nations Mediator on Cyprus to the Secretary-General", MUST NOT be distributed until: 12 noon Friday, 26 March 1965 EMBARGO Le document ci-joint, "Rapport du Médiateur des Nations Unies pour Chypre au Secrétaire général", NE DOIT PAS être distribué avant : Vendredi 26 mars 1965, à midi For background documents, see Official Records of the General Assembly, Session, Annexes, agenda item . Pour documentation antérieure, voir Documents officiels de l'Assemblée générale, session, Annexes, point de l'ordre du jour. FOR RELEASE ON DELIVERY A NE PAS DIFFUSER PAR AVANCE In view of the limited number of copies of the report available, members are requested to bring their copies to the meeting. Comme il n'existe qu'un nombre limité d'exemplaires du rapport, les membres sont priés d'apporter leur exemplaire en séance. In view of the relevant General Assembly resolutions and in the interest of economy, this document is being reproduced in a minimal number of copies and is being distributed accordingly. Eu égard aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et par souci d'économie, le tirage du présent document est limité au strict minimum. NOTE 1. The secretariat of the Conference of the Committee on Disarmament has the honour to distribute herewith, as a Committee document (CCD/418), an advance copy of the Committee's report to the General Assembly and the Disarmament Commission in order to make it available to delegations as early as possible. 2. Additional copies of the report will be distributed through the usual channels under the symbol A/9141-DC/236. NOTE 1. Le secrétariat de la Conférence du Comité du désarmement a l'honneur de communiquer ci-joint, en tant que document du Comité (CCD/418), un avant-tirage du rapport du Comité à l'Assemblée générale et à la Commission du désarmement afin que les délégations l'aient à leur disposition le plus rapidement possible. 2. D'autres exemplaires du rapport seront distribués par les voies habituelles sous la cote A/9141-DC/236. Note by the Secretariat: The following communication is circulated to the members of the Fourth Committee in accordance with the decision taken by the Committee at its ... meeting. Note du Secrétariat : Le texte de la communication ci-après est distribué aux membres de la Quatrième Commission conformément à la décision prise par la Commission à sa ... séance. Reissued for technical reasons. Nouveau tirage pour raisons techniques. Symbols of United Nations documents are composed of capital letters combined with figures. Mention of such a symbol indicates a reference to a United Nations document. Les cotes des documents de l'Organisation des Nations Unies se composent de lettres majuscules et de chiffres. La simple mention d'une cote dans un texte signifie qu'il s'agit d'un document de l'Organisation. The document ... has previously been given general distribution, and in view of the paper shortage, participants are requested to bring their copies to the meetings. A limited number of copies will be available at the documents distribution desk for reference purposes. Le document ... ayant précédemment fait l'objet d'une distribution générale, les participants sont priés, en raison de la pénurie de papier, de bien vouloir apporter leur propre exemplaire en séance. Le comptoir de distribution des documents ne disposera que d'un nombre limité d'exemplaires. The preliminary version of this study was issued in documents E/CN/4/1108 and Add.1-10 and E/CN.4/1131 and Corr.1. Observations received from Governments of State Members of the United Nations on documents E/CN.4/1108 and Add.1-10 were issued in documents E/CN.4/1132 and Add.1. La version préliminaire de la présente étude a fait l'objet des documents E/CN.4/1108 et Add.1 à 10 et E/CN.4/1131 et Corr.1. Les observations des gouvernements des Etats Membres de l'ONU au sujet des documents E/CN.4/1108 et Add.1 à 10 ont fait l'objet des documents E/CN.4/1132 et Add.1. The report has been issued as Official Records of the General Assembly, Tenth Special Session, Supplement No. 2 (A/S-10/2). Le rapport a été publié comme Supplément No 2 des Documents officiels de l'Assemblée générale, dixième session extraordinaire (A/S-10/2). * This is an advance version of the report of the Secretary-General on the work of the Organization, which will be issued in printed form as Official Records of the General Assembly, Forty-first Session, Supplement No. 1 (A/41/1). * Distribution préliminaire du Rapport du Secrétaire général sur l'activité de l'Organisation, qui sera imprimé comme Supplément No 1 des Documents officiels de l'Assemblée générale, quarante et unième session (A/41/1). This study prepared for the Commission on Transnational Corporations is being issued simultaneously as a document of the Commission and a United Nations Sales Publication in line with a policy of releasing and placing on sale in timely fashion selected United Nations documents of general interest. La présente étude établie à l'intention de la Commission des sociétés transnationales est publiée simultanément en tant que document de la Commission et que publication des Nations Unies, l'Organisation ayant le souci de rendre publics et de mettre en vente en temps opportun certains de ses documents qui présentent un intérêt général. R. Dénis de responsabilité 466. On trouvera ci-après des exemples divers de dénis de responsabilité : 1. Noms de pays ou de zones a) Libellé courant The designations employed and the presentation of the material in this publication do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the Secretariat of the United Nations concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries. Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurent n'impliquent de la part du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. b) Libellé exhaustif The description and classification of countries and territories in this study and the arrangement of the material do not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the Secretariat of the United Nations concerning the legal status of any country, territory, city or area, or of its authorities, or concerning the delimitation of its frontiers or boundaries, or regarding its economic system or degree of development. La description et le classement des pays et territoires mentionnés dans la présente étude et la présentation des éléments qui y figurent n'impliquent de la part du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites, ni quant à leur système économique ou leur stade de développement. c) Libellés divers Where the designation "country or area" appears in the heading of tables, it covers countries, territories, cities or areas. In some tables, the designations "developed" and "developing" economies are intended for statistical convenience and do not, necessarily, express a judgement about the stage reached by a particular country or area in the development process. L'expression "pays ou zone" employée dans le titre d'un tableau s'entend aussi des territoires et des villes. Les appellations "pays développé" ou "pays en développement", qui apparaissent parfois dans les tableaux, sont employées à des fins statistiques et n'expriment pas nécessairement une opinion quant au stade de développement de tel pays ou de telle zone. * * * Countries are generally arranged in the order adopted in the Statistical Yearbook. Inclusion of a particular country or territory in any economic or geographical grouping (or its exclusion) has been dictated by considerations of availability of comparable data in statistics of the United Nations and other international agencies. Les pays sont généralement classés dans l'ordre adopté pour l'Annuaire statistique. Les pays ou territoires sont classés dans tel groupe économique ou géographique selon que des données comparables sont disponibles dans les statistiques de l'ONU ou d'autres organisations internationales. d) Avis au lecteur Readers should note that, in some instances, the examples cited and descriptions given represent [...] conditions that may not be wholly applicable to particular developing countries. Le lecteur est averti que, dans certains cas, les exemples cités et les descriptions fournies s'appliquent à [nom du pays] et ne sont pas nécessairement valables pour tous les pays classés dans la même catégorie. * * * Countries are referred to by the names that were in official use at the time the relevant data were collected. Les noms de pays figurant dans le présent document sont ceux qui étaient officiellement en usage au moment où les données ont été recueillies. e) Mention d'un territoire faisant l'objet d'un différend There is a dispute about the territory, as regards its political status, between the Government of ... and the Government of... Le statut politique du territoire fait actuellement l'objet d'un différend entre le Gouvernement ... et le Gouvernement... 2. Frontières indiquées sur des cartes The boundaries shown on this map do not imply official endorsement or acceptance by the United Nations. Les frontières indiquées sur la présente carte n'impliquent ni reconnaissance ni acceptation officielles de la part de l'Organisation des Nations Unies. * * * Maps have been provided by the Government of ... and are reproduced as submitted. The boundaries shown do not imply official endorsement or acceptance by the United Nations. Les cartes ont été fournies par le Gouvernement ... et ont été reproduites sans modification. Les frontières indiquées n'impliquent ni reconnaissance ni acceptation officielles de la part de l'Organisation des Nations Unies. 3. Présentation et exactitude matérielle The papers are reproduced in the form in which they were received; only typographical errors and errors of fact or terminology have been corrected. Le présent document a été reproduit tel qu'il a été reçu. Seules les fautes typographiques, les inexactitudes matérielles et les erreurs de terminologie y ont été corrigées. * * * Bibliographical and other references have, wherever possible, been verified. Les références bibliographiques et autres références ont été vérifiées dans la mesure du possible. * * * This document has been reproduced without formal editing. Le présent document n'a pas été revu par les services d'édition. 4. Fond du document The views expressed in this paper are those of the authors and do not necessarily reflect the views of the United Nations Secretariat. Les opinions exprimées dans la présent document sont celles de l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies. * * * The opinions, figures and estimates set forth in this paper are the responsibility of the author, and should not necessarily be considered as reflecting the views or carrying the endorsement of the United Nations. Les opinions, chiffres et estimations figurant dans le présent document sont ceux de l'auteur et ne doivent pas nécessairement être considérés comme étant ceux de l'Organisation des Nations Unies ou comme impliquant son approbation. * * * Opinions expressed in signed articles are those of the authors and do not necessarily reflect the views of the United Nations Secretariat. All material in the [Bulletin] may be freely quoted or reprinted, but acknowledgement is requested, together with a copy of the publication containing the quotation or reprint. Les opinions exprimées dans les articles signés sont celles de leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies. La reproduction, en tout ou en partie, de la teneur d... est autorisée. Toutefois, en pareil cas, l'Organisation demande qu'il soit fait mention de la source et qu'un exemplaire de l'ouvrage où sera reproduit l'extrait cité lui soit communiqué. 5. Documents que des pays présentent à une conférence des Nations Unies The designations employed, the presentation of material and the views expressed in this paper are those of the Government of [name of country] and do not necessarily reflect the views of the Secretariat of the United Nations in any of these respects. Les appellations employées dans le présent document, la présentation des données qu'il contient et les opinions qui y sont exprimées sont celles du Gouvernement ... et ne reflètent pas nécessairement, à aucun de ces égards, l'opinion du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies. 6. Documents soumis à des séminaires sur les droits de l'homme This paper has been prepared by ... at the request of the United Nations Secretariat. The views expressed are those of the author. Le présent document a été établi par ... à la demande du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies. Les opinions qui y sont exprimées n'engagent que son auteur. 7. Rapports d'experts de coopération technique This report has not yet been cleared with... [That office] does not therefore necessarily share the views expressed. Le présent rapport n'a pas encore été approuvé par ..., qui ne partage donc pas nécessairement les opinions qui y sont exprimées. 8. Firmes ou marques commerciales Mention of firm names and commercial products does not imply the endorsement of the United Nations. La mention d'une firme ou d'une marque commerciale dans le présent document ne signifie pas qu'elles ont l'aval du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies. S. Formules d'emploi courant dans les rapports des organes subsidiaires du Conseil économique et social 467. On trouvera ci-après quelques formules d'emploi courant : Draft resolutions for action by the Economic and Social Council at its second regular session, 1986 Projets de résolution appelant une décision du Conseil économique et social à sa seconde session ordinaire de 1986 Resolutions for the attention of the Economic and Social Council Résolutions portées à l'attention du Conseil économique et social The report was before the Council under cover of document E/1986/18 Le rapport a été communiqué au Conseil sous la cote E/1986/18 Quatrième partie COTE DES DOCUMENTS XXVI. ELEMENTS CONSTITUTIFS DES COTES 468. Chaque document de l'ONU porte une cote composée d'un indicatif de série principal et, parfois, d'indicatifs secondaires, en lettres majuscules, suivis d'un numéro d'ordre (en chiffres arabes le plus souvent). Cette cote est identique pour les différentes versions (original et traductions) d'un même document. A. Documents des organes principaux 469.Les cinq organes principaux sont désignés par les indicatifs de série suivants : A/A/SA/E-S S/E/T/ST/- = = = = = = = Assemblée générale* Assemblée générale, sessions extraordinaires** Assemblée générale, sessions extraordinaires d'urgence Conseil de sécurité Conseil économique et social*** Conseil de tutelle Secrétariat 470. Certains des documents de base de l'Assemblée générale paraissent toujours sous le même numéro d'ordre : A/ [sess] /50/= Liste préliminaire des questions à inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée générale A/ [sess] /100/= Liste préliminaire annotée des questions à inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée générale A/ [sess] /150/= Ordre du jour provisoire de l'Assemblée générale * Depuis la trente et unième session de l'Assemblée générale, la cote des documents de l'Assemblée et de ses grandes commissions indique en chiffres arabes, à la suite de l'indicatif de série, la session à laquelle ces documents se rapportent : A/31/-, A/C.1/33, A/C.3/32, etc. ** Depuis la huitième session extraordinaire de l'Assemblée générale, la cote des documents se rapportant à cette catégorie de sessions comprend la mension S- suivie de l'indication, en chiffres arabes, du numéro d'ordre de la session : A/S-9/-, A/S-10/-. *** Depuis 1978, la cote des documents du Conseil économique et social et de ses organes indique l'année à laquelle ces documents se rapportent : E/1979/C.1/-, E/RES/1979/1, etc. A/ [sess] /250/= Premier rapport du Bureau : Organisation de la session de l'Assemblée générale, adoption de l'ordre du jour et répartition des questions inscrites à l'ordre du jour A/ [sess] /251/= Ordre du jour de l'Assemblée générale A/ [sess] /252/= Répartition des questions inscrites à l'ordre du jour de l'Assemblée générale B. Documents des organes subsidiaires 471. Les organes subsidiaires sont, en règle générale, désignés par l'indicatif de série de l'organe principal dont ils relèvent, suivi de l'un ou de plusieurs des indicatifs secondaires ci-après* : -/C.-/- = Comité permanent ou Grande Commission de l'Assemblée générale -/AC.-/- = Comité ad hoc ou organe analogue -/SC.-/- = Sous-Comité -/PC.-/- = Comité préparatoire -/CN.-/- = Commission -/CN.-/SUB.-/- = Sous-Commission -/CONF.-/= Conférence -/WG.-/- = Groupe de travail -/WP.-/- = Groupe de travail Exemples : A/C.1/41/= Première Commission de l'Assemblée générale E/AC.54/- = Comité de la planification du développement [relevant du Conseil économique et social] E/CN.4/SUB.2/- = Sous-Commission de la lutte contre les mesures discriminatoires et de la protection des minorités [relevant de la Commission des droits de l'homme (-/CN.4), qui relève elle-même du Conseil économique et social] * Le numéro affecté aux organes subsidiaires dans les indicatifs secondaires correspond généralement à l'ordre dans lequel ces organes ont été créés ou se sont réunis. 472. Certains organes subsidiaires sont désignés par l'indicatif de série de l'organe principal, suivi du sigle de l'organe subsidiaire : A/SPC/- = Commission politique spéciale E/ECWA/- = Commission économique pour l'Asie occidentale E/INCB/- = Organe international de contrôle des stupéfiants C. Documents de certains organes 473. Certains organes ont un indicatif de série qui leur est propre, notamment : AT/- = Tribunal administratif des Nations Unies CCPR/= Comité des droits de l'homme (créé en application du Pacte international relatif aux droits civils et politiques) CERD/= Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale DP/- = Programme des Nations Unies pour le développement TCDC/= Comité de haut niveau pour l'examen de la coopération technique entre pays en développement TD/- = Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement UNEP/= Programme des Nations Unies pour l'environnement UNITAR/- = Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche WFC/= Conseil mondial de l'alimentation D. Indications concernant la nature ou la catégorie du document 474. On trouvera ci-après une explication de quelques indicatifs : -/CRP= Conference Room Paper (document de travail utilisé en cours de séance ou de session et distribué uniquement aux participants; peut être publié ultérieurement en tant que document séparé ou être reproduit dans le rapport de l'organe) -/DEC/- = Texte d'une décision adoptée -/INF/- = Document d'information -/NGO/- = Exposé d'organisation non gouvernementale -/PET./- = Pétition -/PV./- = Compte rendu in extenso de séance -/RES/- ou -/RESOLUTION/- = Texte d'une résolution adoptée -/RT/= Compte rendu de déposition (Record of Testimonial) SFTR/= Publication interne du Service français de traduction -/SR./- = Compte rendu analytique de séance E. Modification d'un texte déjà publié 475. Les indications ci-après signifient qu'il s'agit d'une modification d'un texte antérieur : /Add.[= Addendum = Texte ajouté au document principal (Additif)] /Corr.- [= Corrigendum = Modification apportée à tel ou tel passage (Rectificatif)] d'un document /Rev.[= Revision = Nouveau texte venant remplacer, en (Révision)] l'annulant, celui d'un document déjà publié, qui doit, pour des raisons de fond ou d'ordre technique, être à nouveau publié dans son intégralité /Amend.- [= Amendment = Modification (d'ordre non technique) (Amendement)] apportée à tel ou tel passage d'un texte officiel /Excerpt (Extrait) = Partie republiée d'un document antérieur /Summary (Résumé) = Résumé, le plus souvent, d'un rapport [Cote du document]* = Nouveau tirage pour raisons techniques. (Dans ce cas particulier, l'astérisque fait désormais partie de la cote du document) F. Mode de distribution des documents 476. Le mode de distribution des documents est indiqué comme suit : Sans indication dans la cote = Distribution générale -/L.= Distribution limitée (documents de caractère technique ou provisoire auxquels il n'y a pas lieu d'assurer immédiatement une large diffusion, ainsi que documents n'intéressant qu'un petit nombre de personnes) -/R.= Distribution restreinte (documents qu'il y a lieu de ne pas rendre publics) Série "Bleu/provisoire" = Documents - projets de résolution, en particulier - rédigés en cours de séance et nécessaires à la suite de la discussion; ces documents sont traduits et reproduits à l'"échelon avancé" en un minimum de temps et ne sont distribués qu'aux participants. Le plus souvent, les textes mis au point sont reproduits ultérieurement dans la série appropriée. G. Double cote 477. Lorsqu'un document intéresse deux organes, il porte en général les deux cotes correspondant à ces organes. Exemple : A/39/218 S/16675 Dans le corps du texte, cette double cote est citée ainsi : A/39/218-S/16675. H. Publications destinées à la vente 478. Lorsqu'un document est publié sous la forme d'une publication destinée à la vente, la cote est suivie d'un numéro de vente. Exemple : ST/LIB/40 | | PUBLICATION DES NATIONS UNIES | | | | | Numéro de | | | | | | | | vente : F.85.I.20* | | | */ Les chiffres figurant dans le numéro de vente sont précédés de la lettre "E", "F" ou "S" selon qu'il s'agit de la version anglaise, de la version française ou de la version espagnole de la publication. XXVII. LISTE ALPHABETIQUE DES INDICATIFS DE SERIES DE COTES LES PLUS UTILISES 479. On trouvera ci-après une liste alphabétique des indicatifs de séries les plus utilisés : A/ [sess.] /- General Assembly Assemblée générale A/ES- [sess.] /General Assembly, emergency Assemblée générale, sessions special sessions extraordinaires d'urgence A/S- [sess.] /General Assembly, special sessions extraordinaires Assemblée générale, sessions A/AC.25/- United Nations Conciliation Commission de conciliation Commission for Palestine des Nations Unies pour la Palestine A/AC.82/- United Nations Scientific Comité scientifique des Committee on the Effects Nations Unies pour l'étude of Atomic Radiation des effets des rayonnements ionisants A/AC.86/- Committee on Applications Comité des demandes de for Review of Administrative réformation de jugements Tribunal Judgements du Tribunal administratif A/AC.96/- Executive Committee of the Comité exécutif du Programme High Commissionner's du Haut Commissaire Programme [Refugees] [Réfugiés] A/AC.105/Committee on the Peaceful Comité des utilisations Uses of Outer Space pacifiques de l'espace extra-atmosphérique A/AC.105/C.1/[Committee on the Peaceful [Comité des utilisations Uses of Outer Space] pacifiques de l'espace Scientific and Technical extra-atmosphérique] Sub-Committee Sous-Comité scientifique et technique A/AC.105/C.2/[Committee on the Peaceful [Comité des utilisations Uses of Outer Space] pacifiques de l'espace Legal Sub-Committee extra-atmosphérique] Sous-Comité juridique A/AC.109/Special Committee on the Comité spécial chargé Situation with regard to the d'étudier la situation en Implementation of the ce qui concerne l'application Declaration on the Granting de la Déclaration sur of Independance to Colonial l'octroi de l'indépendance Countries and Peoples aux pays et aux peuples [Committee on Decolonization] coloniaux [Comité de la décolonisation] A/AC.115/Special Committee against Apartheid l'apartheid Comité spécial contre A/AC.121/Special Committee on Peace- Comité spécial des opérations Keeping Operations de maintien de la paix A/AC.123/Advisory Committee on the Comité consultatif pour le United Nations Programme of Programme d'assistance des Assistance in the Teaching, Nations Unies aux fins de Study, Dissemination and l'enseignement, de l'étude, Wider Appreciation of de la diffusion et d'une International Law compréhension plus large du droit international A/AC.125/Special Committee on Principles Comité spécial des principes of Internatinal Law Concerning du droit international Friendly Relations and touchant les relations Co-operation among States amicales et la coopération entre les Etats A/AC.131/Namibia United Nations Council for pour la Namibie Conseil des Nations Unies A/AC.145/Special Committee to Comité spécial chargé Investigate Israeli Practices d'enquêter sur les pratiques Affecting the Human Rights of israéliennes affectant les the Population of the droits de l'homme de la Occupied Territories population des territoires occupés A/AC.154/Committee on Relations with Comité des relations avec the Host Country le pays hôte A/AC.159/Ad Hoc Committee on the Comité spécial de l'océan Indian Ocean Indien A/AC.160/Ad Hoc Committee on Comité spécial du terrorisme International Terrorism international A/AC.167/Ad Hoc Committee on the World Comité ad hoc pour la Disarmament Conference Conférence mondiale du désarmement A/AC.172/- Committee on Conferences Comité des conférences A/AC.182/Special Committee on the Comité spécial de la Charte Charter of the United Nations des Nations Unies et du and on the Strengthening of raffermissement du rôle de the Role of the Organization l'Organisation A/AC.183/Committee on the Exercise of Comité pour l'exercice des the Inalienable Rights of droits inaliénables du peuple the Palestinian People palestinien A/AC.193/Special Committee on Enhancing Comité spécial pour le the Effectiveness of the renforcement de l'efficacité Principle of Non-Use of Force du principe du non-recours à in International Relations la force dans les relations internationales A/AC.198/- Committee on Information Comité de l'information A/AC.207/Ad Hoc Committee on the Comité spécial pour l'élaboDrafting of an International ration d'une convention Convention against the internationale contre le Recruitment, Use, Financing recrutement, l'utilisation, and Training of Mercenaries le financement et l'instruction de mercenaires A/AC.213/Group of Governmental Experts Groupe d'experts gouverneon International Co-operation mentaux sur la coopération to Avert New Flows of Refugees internationale en vue d'éviter de nouveaux courants de réfugiés A/AC.218/Committee on the Development Comité pour la mise en valeur and Utilization of New and et l'utilisation de sources Renewable Sources of Energy d'énergie nouvelles et renouvelables A/AC.219/Committee on the Review and Comité chargé d'examiner et Appraisal of the Implementation d'évaluer l'application de la of the International Development Stratégie internationale du Strategy for the Third développement pour la United Nations Development troisième Décennie des Decade Nations Unies pour le développement A/BUR/ [sess.] /[General Assembly] General Committee Bureau A/C.1/ [sess.] /- [Assemblée générale] First Committee Première Commission [Disarmament and Security [Commission des questions de Committee] A/C.2/ [sess.] /Committee] désarmement et de sécurité] Second Committee Deuxième Commission [Economic and Financial [Commission économique et financière] A/C.3/ [sess.] /- Third Committee Troisième Commission [Social, Humanitarian and [Commission des questions Cultural Committee] sociales, humanitaires et culturelles] A/C.4/ [sess.] /- Fourth Committee Quatrième Commission [Non-Self-Governing [Commission des territoires Territories Committee] non autonomes] A/C.5/ [sess.] /Committee] A/C.6/ [sess.] /- Fifth Committee Cinquième Commission [Administrative and Budgetary [Commission des questions administratives et budgétaires Sixth Committee Sixième Commission [Legal Committee] [Commission juridique] A/CN.1/- Advisory Committee on Comité consultatif pour les Administrative and Budgetary questions administratives et Questions budgétaires A/CN.2/- Committee on Contributions Comité des contributions A/CN.4/- International Law Commission du droit Commission international A/CN.6/- United Nations Staff Comité des pensions du Pensions Committee personnel de l'Organisation des Nations Unies A/CN.8/- United Nations Investments Committee Comité des placements A/CN.9/- United Nations Commission on Commission des Nations Unies International Trade Law pour le droit commercial international A/CN.10/- Disarmament Commission Commission du désarmement A/CN.11/- Intergovernmental Committee Comité intergouvernemental on Science and Technology de la science et de la for Development technique au service du développement A/CONF.62/Third United Nations Conference Troisième Conférence des on the Law of the Sea Nations Unies sur le droit de la mer A/CONF.87/United Nations Congress on the Congrès des Nations Unies Prevention of Crime and the pour la prévention du crime Treatment of Offenders et le traitement des délinquants A/CR/- Credentials Committee A/SPC/ [sess.] /- Commission de vérification des pouvoirs Special Political Committee Commission politique spéciale ACC/Administrative Committee on Comité administratif de Co-ordination coordination AT/- United Nations Administrative Tribunal Nations Unies Tribunal administratif des AT/DEC/- Judgements of the United Jugements du Tribunal Nations Administrative administratif des Tribunal Nations Unies CCPR/C/[International Covenant on [Pacte international relatif Civil and Political Rights] aux droits civils et Human Rights Committee politiques] Comité des droits de l'homme CCPR/SP/[International Covenant on [Pacte international relatif Civil and Political Rights] aux droits civils et Meeting of the States Parties politiques] Réunion des Etats Parties CD/- Conference on Disarmament Conférence du désarmement CEDAW/C/- Committee on the Elimination of Comité pour l'élimination de Discrimination against Women la discrimination à l'égard des femmes CEDAW/SP/[Convention on the Elimination [Convention sur l'élimination of Discrimination against Women] de toutes les formes de Meeting of the States Parties discrimination à l'égard des femmes] Réunion des Etats Parties CERD/C/- Committee on the Elimination Comité pour l'élimination de of Racial Discrimination la discrimination raciale CERD/SP/[International Convention on [Convention internationale sur the Elimination of All Forms l'élimination de toutes les of Racial Discrimination] formes de discrimination Meeting of the States Parties raciale] Réunion des Etats Parties CES/Conference of European Conférence des statisticiens Statisticians européens DP/[United Nations Development Unies Programme] pour le développement] Governing Council Conseil d'administration [Programme des Nations DP/FPA/[United Nations Fund for [Fonds des Nations Unies pour Population Activities] les activités en matière de Country agreements population] Accords de pays DP/GC/ [sess.] /[United Nations Development Unies Programme] pour le développement] Governing Council Conseil d'administration [Programme des Nations E/ [année] /- Economic and Social Council Conseil économique et social E/ [année] /C.1/- First Committee (Economic) Premier Comité (économique) E/ [année] /C.2/- Second Committee (Social) Deuxième Comité (Social) E/ [année] /C.3/- Third Committee (Programme and Co-ordination) et coordination) Troisième Comité (Programme E/AC.51/- Committee for Programme and Comité du programme et de la Co-ordination coordination E/AC.54/- Committee for Development Planning développement Comité de la planification du E/AC.57/- Committee on Crime Prevention Comité pour la prévention du and Control crime et la lutte contre la délinquance E/AC.67/- Committee on an International Comité chargé de l'élaboAgreement on Illicit Payments ration d'un accord interna- tional sur les paiements illicites E/C.2/- Committee on Non-Governemental Comité chargé des organiOrganizations sations non gouvernementales E/C.7/- Committee on Natural Resources naturelles Comité des ressources E/C.10/- Commission on Transnational Commission des sociétés Corporations transnationales E/C.10/AC.2/[Commission on Transnational [Commission des sociétés Corporations] transnationales] Intergovernmental Working Groupe de travail interGroup on a Code of Conduct gouvernemental du code de conduite E/C.10/AC.3/[Commission on Transnational [Commission des sociétés Corporations] transnationales] Intergovernemental Working Group Groupe de travail interof Experts on International gouvernemental d'experts des Standards of Accounting and normes internationales de Reporting comptabilité et d'établis- sement des rapports E/C.11/- Commission on Human Settlements humains Commission des établissements E/CEPALC/Economic Commission for Latin Commission économique pour America and the Caribbean l'Amérique latine et les Caraïbes E/CN.3/- Statistical Commission Commission de statistique E/CN.4/- Commission on Human Rights Commission des droits de l'homme E/CN.4/AC.20/- Ad Hoc Committee on Periodic Comité spécial des rapports Reports [on Human Rights] périodiques [sur les droits de l'homme] E/CN.4/SUB.2/- Sub-Commission on Prevention Sous-Commission de la lutte of Discrimination and contre les mesures discrimiProtection of Minorities natoires et de la protection des minorités E/CN.5/- Commission for Social Development social Commission du développement E/CN.6/- Commission on the Status of Women la femme Commission de la condition de E/CN.7/- Commission on Narcotic Drugs Commission des stupéfiants E/CN.9/- Population Commission Commission de la population E/ECA/- Economic Commission for Africa Commission économique pour l'Afrique E/ECE/- Economic Commission for Europe Commission économique pour l'Europe E/ECWA Economic Commission for Commission économique pour Western Asia l'Asie occidentale E/ESCAP Economic and Social Commission Commission économique et for Asia and the Pacific sociale pour l'Asie et le Pacifique E/ICEF/[United Nations Children's Fund] Executive Board pour l'enfance] Conseil d'administration [Fonds des Nations Unies E/ICEF/AB/[United Nations Children's Fund] [Fonds des Nations Unies Committee on Administration pour l'enfance] and Finance Comité de l'administration et des finances E/ICEF/P/- [United Nations Children's Fund] [Fonds des Nations Unies Programme Committee Comité du programme pour l'enfance] E/INCB/- International Narcotics Organe international de Control Board contrôle des stupéfiants HCR/Office of the United Nations Haut Commissariat des High Commissioner for Refugees Nations Unies pour les réfugiés ICSC/International Civil Service Commission de la fonction Commission publique internationale INSTRAW/- International Research and Institut international de Training Institute for the recherche et de formation Advancement of Women pour la promotion de la femme JIU/REP Joint Inspection Unit: Reports Corps commun d'inspection : Rapports JSPB/United Nations Joint Staff Comité mixte de la Caisse Pension Board commune des pensions du personnel des Nations Unies JUNIC Joint United Nations Comité commun de l'inforInformation Committee mation des Nations Unies LOS/PCN/- Preparatory Commission for the Commission préparatoire de International Sea-Bed Authority l'Autorité internationale and for the International des fonds marins et du Tribunal for the Law of the Sea Tribunal international du droit de la mer MS/- Military Staff Committee S/- Security Council Comité d'état-major Conseil de sécurité S/AC.20/- Security Council Committee Comité du Conseil de sécurité Established by Resolution créé par la résolution 421 (1977) concerning the 421 (1977) concernant la Question of South Africa question de l'Afrique du Sud S/C.1/[Security Council] Committee of Experts Comité d'experts [Conseil de sécurité] S/C.2/[Security Council] [Conseil de sécurité] Committee on the Admission Comité d'admission de of New Members nouveaux Membres SCB Staff Committee Bulletins du personnel] [Communications du Comité ST/AI/- Administrative Instructions Instructions administratives ST/CS/SER.F/- Terminology Bulletins Bulletins terminologiques ST/DCS/- Department of Conference Services de conférence Département des services ST/ESA/- Department of International Département des affaires Economic and Social Affairs économiques et sociales internationales ST/ESA/SER.A/- Population Studies Etudes démographiques ST/ESA/SER.C/- International Tax Agreements Conventions fiscales internationales ST/ESA/SER.M/- International Review of Revue internationale de Criminal Policy politique criminelle ST/ESA/STAT/- Statistical Office Bureau de statistique ST/HR/SER.A/- Centre for Human Rights Centre pour les droits de l'homme ST/IC/- Information circulars Circulaires ST/IC/P/- Project Personnel Circulars Circulaires adressées au personnel engagé au titre de projets ST/LEG/- Office of Legal Affairs Bureau des affaires juridiques ST/LEG/SER.A/- Statements of Treaties and Relevé des traités et International Agreements accords internationaux Registered or Filed and enregistrés ou classés et Recorded with the Secretariat inscrits au répertoire au Secrétariat ST/LEG/SER.B/- United Nations Legislative Series Nations Unies Série législative des ST/LEG/SER.C/- United Nations Juridical Yearbook Nations Unies Annuaire juridique des ST/LEG/SER.D/- Multilateral Treaties in respect Traités multilatéraux pour of which the Secretary-General lesquels le Secrétaire performs depositary functions. général exerce les fonctions List of signatures, de dépositaire. Etat des ratifications, accessions, etc. signatures, ratifications, adhésions, etc. ST/LIB/- Dag Hammarskjöld Library Dag Hammarskjöld Bibliothèque ST/LIB/SER.H/- Indexes to resolutions Index des résolutions ST/OGS/- Office of General Services ST/PB/- Bureau des services généraux Publications Board Comité des publications ST/PSCA/- Repertory of the Practice Répertoire de la pratique du of the Security Council Conseil de sécurité ST/SG/- Executive Office of the Cabinet du Secrétaire général Secretary-General ST/SG/LO/List of Officials of the United Nations l'Organisation des Nations Unies] [Liste des fonctionnaires de ST/SG/SER.A/- Permanent Missions to Missions permanentes auprès the United Nations de l'Organisation des Nations Unies ST/SG/SER.B/- Delegations to the General [Délégations à l'Assemblée Assembly of the United Nations ST/SGB/- Secretary-General's Bulletins général générale des Nations Unies] Circulaires du Secrétaire ST/SGB/Financial Financial Regulations and Règlement financier et Rules/Rules of the United Nations Règles de gestion financière de l'Organisation des Nations Unies ST/SGB/ Organization of the Secretariat Organization/ST/SGB/Staff Rules/- Staff Rules Organisation du Secrétariat Règlement du personnel ST/TCD/ Department of Technical Département de la coopération Co-operation for Development technique pour le développement T/- Trusteeship Council Conseil de tutelle T/COM.../[Trusteeship Council] [Conseil de tutelle] Communications concerning... Communications concernant... T/OBS.../[Trusteeship Council] [Conseil de tutelle] Observations on petitions Observations sur les concerning... pétitions concernant... T/PET.../[Trusteeship Council] Petitions concerning... Pétitions concernant... [Conseil de tutelle] TCDC/High-Level Committee on the Comité de haut niveau pour Review of Technical Co-operation l'examen de la coopération among Developing Countries technique entre pays en développement TD/- United Nations Conference on Trade and Development développement Conférence des Nations Unies sur le commerce et le TD/B/Trade and Development Board Conseil du commerce et du développement UNEP/United Nations Environment Programme pour l'environnement Programme des Nations Unies UNIDIR/- United Nations Institute for Institut des Nations Unies Disarmament Research pour la recherche sur le désarmement UNITAR/- United Nations Institute Institut des Nations Unies for Training and Research pour la formation et la recherche UNITAR/BT/[United Nations Institute [Institut des Nations Unies for Training and Research] pour la formation et la Board of Trustees recherche] Conseil d'administration UNU/- United Nations University Université des Nations Unies WFC/World Food Council Conseil mondial de l'alimentation WFP/CFA/[World Food Programme] Committee on Food Aid Policies mondial] and Programmes Comité des politiques et programmes d'aide alimentaire [Programme alimentaire Cinquième partie TEXTES BUDGETAIRES ET ADMINISTRATIFS XXVIII. OBSERVATIONS GENERALES TOUCHANT LES TEXTES BUDGETAIRES ET ADMINISTRATIFS DE L'ONU 480. Le processus budgétaire et l'administration de l'ONU sont assez complexes, mais il est parfaitement possible de se familiariser avec leur fonctionnement sans avoir une formation financière ou comptable. 481. Les mêmes qualités de simplicité, de brièveté, de clarté et de naturel qui sont, d'une manière générale, requises pour toutes les traductions ne sont pas moins nécessaires dans le cas des textes budgétaires et administratifs : par exemple, on écrira "les crédits demandés au chapitre 3", et non pas "les crédits demandés au titre du chapitre 3", ou "le coût de la conférence", et non pas "les dépenses afférentes à la conférence". 482. Mais le caractère concret de ces textes, qui appellent une traduction très précise, impose un souci particulier de la logique et de la propriété des termes et il est donc indispensable, d'abord, de connaître les différentes phases du fonctionnement pour toujours suivre le raisonnement et, ensuite, de faire preuve de la rigueur voulue dans l'emploi d'appellations et de termes conformes aux conventions adoptées dans différents documents de base ainsi qu'à l'usage français. 483. Voici les principaux documents de base auxquels il y a lieu de se référer : a) Règlement financier et règles de gestion financière de l'ONU (ST/SGB/Financial Rules/1/Rev. ... et Amend. ...); b) Règlement et règles régissant la planification des programmes, les aspects du budget qui ont trait aux programmes, le contrôle de l'exécution et les méthodes d'évaluation (ST/SGB/PPBME Rules/...); c) Plan à moyen terme (sexennal, soumis à l'Assemblée générale un an avant le projet de budget-programme pour le premier exercice biennal de la période couverte par le plan) (Documents officiels de l'Assemblée générale, Supplément No 6); d) Projet de budget-programme de l'Organisation (biennal) (Documents officiels de l'Assemblée générale, Supplément No 6); e) Rapport du Comité du programme et de la coordination; f) Rapport du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires sur le projet de budget-programme (Documents officiels de l'Assemblée générale, Supplément No 8); g) Budget-programme approuvé (biennal) (Documents officiels de l'Assemblée générale, Supplément No 6A); h) Nomenclature des services du Secrétariat (circulaires de la série ST/SGB/Organization); i) Statut du personnel (ST/SGB/Staff Regulations/Rev. ...) et Règlement du personnel (ST/SGB/Staff Rules/1/Rev. ..., 2/Rev. ... et 3/Rev. ... et amendements y relatifs); j) Statut de la Commission de la fonction publique internationale (ICSC/1/Rev. ...); k) Statuts et règlements de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies (JSPB/G.4/Rev. ...); l) Statut et règlement du Tribunal administratif de l'ONU (AT/11/Rev. ...). XXIX. PLANIFICATION, PROGRAMMATION ET PROCESSUS BUDGETAIRE 484. Les règles et pratiques de l'ONU en la matière étant assez souvent modifiées, elles feront l'objet d'un supplément spécial du Manuel, qui pourra être mis à jour plus fréquemment que celui-ci. XXX. A. ADMINISTRATION DE L'ONU Textes statutaires 485. A la différence d'organismes des Nations Unies tels que le PNUD, l'ONU n'a pas regroupé les règles régissant les divers aspects de son administration dans des "manuels". 486. Le Règlement financier et les règles de gestion financière, ainsi que des instructions d'application de la série ST/AI/..., régissent la gestion financière de l'ONU. 487. Le Statut et le Règlement du personnel constituent les textes de base pour la gestion du personnel ("ressources humaines"). Le Statut, adopté par l'Assemblée générale, ne peut être modifié que par elle. Le Règlement, qui précise les modalités d'application du Statut pour les différentes catégories de fonctionnaires, a été établi par le Secrétariat et peut être modifié par le Secrétaire général. Enfin, des directives de la série PD/..., qui s'adressent aux fonctionnaires qui participent à l'administration du personnel, et des instructions administratives (Série ST/AI/...), précisent les modalités d'application du Règlement. B. Gestion financière 488. La gestion des finances de l'ONU relève du Sous-Secrétaire général à la planification des programmes, au budget et aux finances (Contrôleur). Outre l'élaboration et l'exécution du budget-programme (voir Supplément spécial au Manuel), le règlement financier régit : a) La constitution et l'emploi des fonds de l'ONU : i) Fonds général, alimenté par les quotes-parts des Etats Membres, les recettes accessoires et les sommes prélevées sur le Fonds de roulement, qui sert à financer les dépenses de l'Organisation; ii) Fonds de roulement, alimenté par des avances versées par les Etats Membres sur le montant de leur quote-part, qui sert à financer les dépenses ordinaires en attendant le versement intégral des quotes-parts, et à couvrir les dépenses imprévues et extraordinaires, en attendant l'ouverture de crédits additionnels pour leur financement; iii) Fonds d'affectation spéciale et comptes de réserve, alimentés par des ressources extra-budgétaires (contributions volontaires, dons) et réservés au financement de certaines activités; iv) Fonds de péréquation des impôts. Ce fonds est alimenté par les retenues opérées sur les traitements bruts des fonctionnaires de l'ONU selon le barème des contributions du personnel. Il sert à financer le remboursement par l'Organisation des impôts sur le revenu qui frappent les émoluments des fonctionnaires ressortissants d'Etats qui n'ont pas ratifié la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, ou ont assorti leur ratification de réserves quant à l'application des dispositions de la Convention prévoyant l'exonération des traitements versés par l'ONU de l'impôt sur le revenu. Les sommes versées au Fonds sont portées au crédit des Etats Membres au prorata de leur quote-part du financement des dépenses de l'ONU pour l'année à venir. Les sommes ainsi créditées aux Etats Membres qui n'exonèrent pas les traitements de leurs ressortissants de l'impôt sur le revenu servent à rembourser cet impôt aux fonctionnaires concernés. Celles créditées aux autres Etats Membres viennent en déduction de leur quote-part pour l'année à venir. b) Le placement des fonds. c) Les encaissements et décaissements. d) La comptabilité. e) La passation des marchés : Les marchés portant sur l'achat de matériel, fournitures, etc., sont en principe passés par adjudication. Le Comité des marchés, au Siège, conseille les fonctionnaires habilités à passer des marchés pour les opérations portant sur une somme supérieure à 40 000 dollars, pour le renouvellement de contrats approuvés précédemment par le Comité, et pour les contrats portant sur des activités dont on attend des recettes se chiffrant à 10 000 dollars au moins. Il existe des comités locaux des marchés dans différents bureaux hors-Siège. f) Le contrôle interne de gestion : Ce contrôle interne a pour but : - De vérifier la conformité des opérations aux résolutions de l'Assemblée générale, aux dispositions du Règlement financier et des règles de gestion financière et aux instructions administratives; - De veiller à ce qu'à tout engagement de dépense corresponde un crédit budgétaire; - D'assurer la régularité des opérations (engagement, liquidation, ordonnancement des dépenses); - De veiller à l'efficacité de la gestion des ressources; - De mesurer la productivité des programmes financés au moyen de ressources budgétaires ou extra-budgétaires. g) La vérification externe des comptes : Cette vérification est confiée au Comité des commissaires aux comptes, composé de trois membres élus pour trois ans par l'Assemblée générale, dont chacun est, dans son pays, le principal responsable du contrôle des comptes publics (pour la France, le Premier Président de la Cour des comptes). Le Comité examine le rapport financier et les comptes (Documents officiels de l'Assemblée générale, Supplément No 7) publiés par le Secrétaire général tous les deux ans (l'année qui suit la fin de l'exercice sur lequel porte le rapport). Il examine aussi, la deuxième année de l'exercice en cours, les comptes provisoires établis par le Secrétaire général pour la première année. Il est habilité à faire des observations sur l'efficacité des procédures financières, sur le système comptable, sur les contrôles financiers internes et, d'une manière générale, sur l'administration et la gestion de l'Organisation. Le Comité des commissaires aux comptes consigne ses observations sur les comptes du dernier exercice dans un rapport biennal soumis à l'Assemblée générale par l'intermédiaire du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires. Le Comité des commissaires aux comptes examine aussi les comptes du PNUD, de l'UNICEF, de l'UNRWA, de l'UNITAR, du HCR (gestion des contributions volontaires) et du FNUAP. C. Administration du personnel 489. La responsabilité de recruter et d'administrer le personnel de l'ONU, ainsi que de formuler et d'appliquer les principes pertinents, dans le cadre du Statut du personnel, incombe au Secrétaire général, secondé par le Secrétaire général adjoint à l'administration et à la gestion et le Sous-Secrétaire général à la gestion des ressources humaines et conseillé par le Comité consultatif mixte [Joint Advisory Committee (JAC)], composé d'un président choisi par le Secrétaire général, de quatre membres et trois suppléants représentant le Conseil du personnel et de quatre membres et trois suppléants représentant le Secrétaire général. 490. Le personnel élit annuellement un Conseil du personnel, qui se compose d'une quarantaine de représentants et qui élit sept de ses membres pour constituer un Comité du personnel jouant le rôle d'organe exécutif du Conseil. 491. Chaque année, le Secrétaire général saisit l'Assemblée générale d'un rapport sur la composition du Secrétariat qui traite de questions telles que l'application du principe de la répartition géographique, l'augmentation du nombre de femmes au Secrétariat en général et dans les postes supérieurs en particulier, l'amélioration de la composition du personnel par âge et les connaissances linguistiques des fonctionnaires du Secrétariat. 492. Aux fins de l'application du principe de la répartition géographique, qui vaut pour quelque 3 000 postes d'administrateur et postes de rang supérieur (mais ne s'applique pas aux postes exigeant des connaissances linguistiques spéciales, ni à ceux dont le titulaire a été recruté pour moins d'un an ou expressément pour une mission), une "fourchette" (desirable range) est fixée pour le "quota" de postes revenant à chaque Etat Membre, en fonction des trois facteurs suivants : a) Facteur qualité de Membre de l'Organisation, à raison duquel une fourchette de 2 à 7 postes est prévue pour les Etats qui versent la contribution minimum, le chiffre moyen (soit 4,5) étant multiplié par le nombre d'Etats Membres pour déterminer le nombre total de postes à réserver au titre du facteur qualité de Membre; b) Facteur population, à raison duquel une réserve d'environ 250 postes est répartie sur une base régionale entre les Etats très peuplés; c) Facteur contribution, à raison duquel les quelque 1 800 postes qui restent après déduction des postes réservés au titre des facteurs a) et b), sont attribués aux Etats Membres au prorata de leur quote-part. 493. Une fois calculé le nombre optimal de postes correspondant au quota de chaque pays, on définit, pour ménager la souplesse voulue, une "fourchette" (+ 10 à 15 %) à l'intérieur de laquelle le quota peut varier. 494. Le rapport sur la composition du Secrétariat comprend de nombreux tableaux indiquant, notamment, la répartition par région et Etat de tous les postes soumis au principe de la répartition géographique, la répartition par région et Etat des postes de rang élevé (D-2 et au-delà), et le nombre et la proportion de femmes aux différentes classes, pour les postes soumis au principe de la répartition géographique et les postes linguistiques. 495. D'autres rapports traitant de questions diverses d'administration du personnel (modifications apportées au Règlement du personnel, amélioration de la situation des femmes au Secrétariat, fonctionnement des procédures de recours, etc.) sont soumis chaque année à l'Assemblée générale. 496. De nombreux aspects de la gestion du personnel (mode de recrutement, classement des emplois, etc.) ne relèvent ni du Statut, ni du Règlement du personnel, et sont régis par des décisions prises par l'Assemblée générale compte tenu des recommandations de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI). La compétence de la Commission ne se limite pas au mode de recrutement et aux conditions d'emploi des fonctionnaires de l'ONU : elle s'étend au personnel de toutes les organisations appliquant un ensemble de principes et règles constituant ce qu'il est convenu d'appeler le "régime commun des Nations Unies". Le rôle de la Commission en ce qui concerne l'administration du personnel sera donc exposé dans la section consacrée au régime commun. D. Régime commun des Nations Unies 497. Pour s'occuper des grandes questions de rémunération et d'administration du personnel, l'Assemblée générale a créé en 1972 la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) qui est chargée d'assurer la réglementation et la coordination des conditions d'emploi dans les organisations qui appliquent le régime commun des Nations Unies. Cette commission est composée de 15 membres nommés à titre personnel pour quatre ans par l'Assemblée générale. 498. Dans l'exercice de ses fonctions, la Commission est guidée par le principe énoncé dans les accords entre l'Organisation des Nations Unies et les autresorganisations, qui vise à établir une fonction publique internationale unifiée par l'application de normes, de méthodes et de dispositions communes en matière de personnel. 499. La Commission fait à l'Assemblée générale des recommandations touchant les principes généraux applicables à la détermination des conditions d'emploi des fonctionnaires; le barème des traitements et le barème des ajustements pour les fonctionnaires de la catégorie des administrateurs et des catégories supérieures; les indemnités et prestations auxquelles ont droit les fonctionnaires et qui sont fixées par l'Assemblée générale*; les contributions du personnel. 500. D'autre part, la Commission fixe les modalités d'application des principes régissant la détermination des conditions d'emploi; les taux des indemnités et des prestations autres que celles visées à l'alinéa c de l'article 10 de son statut* et les pensions, les conditions à remplir pour en bénéficier et les normes applicables aux voyages; le classement des lieux d'affectation aux fins de l'application du système des ajustements. 501. Au siège des organisations et dans les autres lieux d'affectation désignés à la demande du Comité administratif de coordination, la Commission établit les faits dont il doit être tenu compte pour fixer les barèmes des traitements des agents des services généraux et des autres fonctionnaires recrutés sur le plan local et fait des recommandations à ce sujet. C'est donc la Commission qui fait ou fait faire les enquêtes périodiques sur les conditions d'emploi les plus favorables pratiquées dans ces localités, conditions qui servent à déterminer les barèmes des traitements des fonctionnaires susmentionnés. Le chef ou les chefs de secrétariat intéressés peuvent, après avoir consulté les représentants du personnel, demander à la Commission de fixer le barème des traitements dans un lieu d'affectation déterminé au lieu de faire des recommandations à ce sujet. Dans l'exercice de ces fonctions, la Commission consulte les chefs de secrétariat et les représentants du personnel. * Indemnités pour charges de famille et primes de connaissances linguistiques et, pour les fonctionnaires de la catégorie des administrateurs et des catégories supérieures, indemnité pour frais d'études, congé dans les foyers, prime de rapatriement et indemnité de licenciement. 502. La Commission établit des normes de classement des emplois pour toutes les catégories de personnel dans les domaines d'activité communs à plusieurs des organisations, et donne aux organisations des conseils sur l'établissement de systèmes uniformes de classement des emplois dans les autres domaines d'activité. Elle fait aux organisations des recommandations touchant les normes de recrutement; la planification du recrutement, y compris l'établissement de fichiers centraux de candidats qualifiés, particulièrement pour les classes de début; l'organisation de concours; l'organisation des carrières, les programmes de formation du personnel, y compris des programmes interorganisations, et l'appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires. 503. La Commission fait également des recommandations aux organisations en vue de l'élaboration d'un statut du personnel commun. 504. La Commission, qui se réunit deux fois par an, présente un rapport annuel à l'Assemblée générale. Ce rapport est transmis aux organes directeurs des autres organisations, par l'intermédiaire des chefs de secrétariat, ainsi qu'aux représentants du personnel. Le rapport de la Commission est d'abord examiné par la Cinquième Commission de l'Assemblée générale, qui recommande à l'Assemblée d'adopter une résolution par laquelle elle approuve, en totalité ou en partie, les recommandations de la CFPI, auxquelles elle apporte d'ailleurs assez souvent des modifications. E. Coordination administrative et contrôle administratif interorganisations 505. Les questions administratives les plus importantes n'intéressent pas seulement l'ONU, mais aussi celles des organisations (OIT, Unesco, OMS, FAO, OACI, OMM) qui lui sont reliées et qui sont convenues avec elle d'appliquer le régime commun des Nations Unies. 506. Ces questions sont examinées par le Comité administratif de coordination (CAC) - qui groupe les chefs des secrétariats, c'est-à-dire le Secrétaire général de l'ONU et ses homologues des autres organisations - ou par le Comité consultatif pour les questions administratives (CCQA), organe subsidiaire du CAC. Le personnel fait également connaître son avis par l'intermédiaire du Comité de coordination des syndicats et associations autonomes du personnel du système des Nations Unies (CCSA) et de la Fédération des associations de fonctionnaires internationaux (FAFI). 507. Comme suite à une recommandation du Comité ad hoc d'experts de 1966 chargé d'examiner les finances de l'ONU et des institutions spécialisées, un Corps commun d'inspection (CCI)composé de 11 inspecteurs a commencé d'exercer ses fonctions en 1968. Une de ses principales attributions est de veiller à ce que les travaux des organisations du système des Nations Unies soient menés de la façon la plus économique, les ressources disponibles étant utilisées au mieux. Les inspecteurs font des enquêtes et des inspections sur place, selon les modalités et au moment qu'eux-mêmes arrêtent. Ils n'ont pas de pouvoir de décision mais font des rapports qui n'engagent qu'eux-mêmes et qu'ils communiquent au chef du secrétariat de l'organisation intéressée (ou aux chefs des secrétariats, si ces rapports intéressent plus d'une organisation). Sixième partie DISPOSITIONS RELATIVES A LA MARCHE DU SERVICE XXXI. A. SERVICES ET MOYENS A LA DISPOSITION DES MEMBRES DU SERVICE FRANCAIS Groupe de distribution des documents 508. Les membres du Service peuvent se procurer au bureau 1160 les documents courants dont ils ont besoin. B. Collections de documents tenues par le secrétariat du Service français 509. Le secrétariat du Service (bureau 1245) tient à jour des collections récentes de documents des divers organes de l'ONU, auxquels il est particulièrement utile de pouvoir se référer pour une urgence ou pendant le service du soir ou du week-end. Les utilisateurs doivent reclasser avec le plus grand soin, sitôt après s'en être servi, les documents de ces collections qu'ils ont été appelés à consulter et que, bien entendu, il ne faut jamais mutiler. C. Bibliothèque de la Division de traduction 510. Une bibliothèque, destinée aux services de traduction (bureau 1153), comprend une collection d'encyclopédies, dictionnaires, lexiques, glossaires, atlas et autres ouvrages de référence; un certain nombre de publications et de documents de l'ONU et des institutions spécialisées; des revues spécialisées; des bulletins d'organisations diverses; des dossiers d'actualité; etc. Le fonctionnement de la bibliothèque est assuré par une bibliothécaire, que les usagers peuvent consulter (bureau 1153 D, poste 6787). D. Bibliothèque Dag Hammarskjöld 511. Ses collections se composent de publications du monde entier consacrées aux questions auxquelles l'ONU s'intéresse ou qui retiennent son attention active. Elles ne peuvent, en règle générale, être consultées que pendant la semaine et durant l'horaire normal de travail. E. Brouillons révisés des traductions 512. Les traducteurs ont régulièrement communication des brouillons révisés de leurs traductions, qu'ils doivent étudier de près, en faisant preuve de discernement pour juger de l'importance relative des corrections apportées à leurs travaux, en ayant présents à l'esprit les principes énoncés plus loin touchant lestravaux de révision et en demandant aux réviseurs tous éclaircissements et conseils appropriés. L'étude attentive de ces brouillons révisés est l'un des meilleurs moyens de progresser et de parvenir à concilier qualité et rendement. XXXII. A. EXECUTION DES TRAVAUX Traduction 1. Préparation de la traduction 513. Le plus souvent, les textes à traduire sont répartis entre plusieurs personnes, soit à cause de leur longueur, soit à cause de délais à respecter. Il y a donc souvent intérêt à ce que les traducteurs parcourent rapidement les pages qui précèdent leur propre partie et, le cas échéant, s'entendent entre eux pour assurer l'uniformité de terminologie ou de présentation (par exemple, lorsqu'une même formule revient fréquemment dans divers passages). Parfois aussi, il est bon de consulter le réviseur appelé à réviser le texte en question. 514. Il est indispensable qu'avant de dicter, le traducteur ait bien préparé son travail, en particulier en notant par écrit les termes ou expressions vérifiés et les tours à employer lorsque ceux de l'original, manifestement, ne peuvent passer "tels quels" en français. 515. Il importe au plus haut point, lorsque le texte a été transcrit par le groupe de traitement de textes, de n'avoir à y apporter normalement qu'un minimum de retouches, de façon à ne pas compliquer indûment la tâche du réviseur ni celle du dactylographe et à éviter des erreurs lors de la frappe du texte définitif. 516. Dans le travail de préparation, il convient de se rappeler les principes suivants : a) Chaque fois que la chose est possible, suivre l'ordre de la phrase originale. L'anglais s'y prête souvent et, à ne pas le faire, on risque de déplacer indûment l'accent; b) Si l'une des premières obligations du traducteur est de se garder des "faux amis" et de ne pas calquer servilement une expression étrangère qui paraîtrait insolite en français, il ne doit pas pour autant éviter les "vrais amis" : "the ideal solution would be to" peut très bien se traduire par "la solution idéale serait de"; c) Il peut arriver que certains textes soient mal rédigés, mais il faut partir du principe qu'ils ont néanmoins un sens qu'il faut absolument déceler, au besoin en faisant appel à un collègue plus expérimenté; d) Ne chercher ni à "améliorer" ni à préciser indûment par rapport à l'original : dans bien des cas, un flou apparent ou une ambiguïté sont délibérés de la part de l'auteur; e) Tenir compte de la variété des textes : il n'y a pas de "style ONU", mais des styles différents et appropriés à l'objet, selon qu'il s'agit par exemple d'une lettre du Secrétaire général ou d'une étude statistique. En d'autres termes, il faut s'efforcer de s'exprimer aussi simplement et clairement que possible et d'employer les termes appropriés, compte tenu de la nature du texte original. C'est ainsi que telle répétition de mots est fâcheuse dans une lettre, mais s'impose dans un texte juridique ou budgétaire, voire politique, où l'argumentation ou le développement peuvent reposer sur le mot en question. 517. En cas de nécessité véritable (par exemple, lorsqu'ils traduisent une réponse à une lettre dont le texte n'a pas été communiqué au Service), les traducteurs peuvent également se mettre en rapport avec le fonctionnaire originaire (Submitting Officer), qui a soumis le document pour traduction et dont le nom leur sera indiqué par le secrétariat du Service. 2. Groupe de traitement de textes 518. Sauf instructions contraires, toutes les traductions doivent être remises sous forme dactylographiée*, la procédure normale étant d'employer le magnétophone pour transcription par le groupe de traitement de textes. 519. Les cassettes remises au groupe (bureau 1360, poste 6686) doivent être accompagnées d'une fiche portant les indications suivantes : a) Nom, numéro de bureau et numéro de poste téléphonique du traducteur; b) Numéro de travail (job number) attribué au document (par exemple, 86-17229/1) ou au traité (par exemple, 73/June-F/88), ou, uniquement dans le cas des comptes rendus analytiques, cote du compte rendu (par exemple, A/C.5/41/SR.37); * Dans les cas exceptionnels où le traducteur écrit sa traduction à la main, il doit observer, dans son manuscrit, un espacement équivalant toujours à trois interlignes. c) Le cas échéant, mention "urgent" ou "compte rendu - urgent" (veiller à ne faire figurer cette mention que dans les cas où elle est strictement justifiée). 520. Les cassettes doivent aussi normalement être accompagnées de la partie de l'original de la traduction correspondant à la cassette dont la transcription est demandée. 521. Lorsque l'extrême brièveté du texte à traduire donne à penser qu'il pourrait suffire de remettre une traduction manuscrite, l'intéressé doit s'assurer auprès du répartiteur que rien ne s'y oppose en l'occurrence. Il arrive en effet que le service d'où émane le texte à traduire demande un "reviser's draft" (brouillon révisé) qu'il se chargera lui-même de taper. Il importe dans ce cas que la traduction soit parfaitement lisible et il est donc préférable qu'elle soit dactylographiée. 3. Emploi du magnétophone 522. Il convient, notamment pour alléger la tâche du dactylographe appelé à transcrire la cassette, d'observer les règles suivantes : a) Limiter au strict minimum les arrêts en cours de dictée (qui provoquent un bruit de déclic parfois très fortement ressenti par le transcripteur); b) Ne pas dicter trop vite (ni trop lentement) et limiter au strict minimum les demandes de rectification; c) Articuler le plus distinctement possible, sans pour autant élever la voix outre mesure; d) Veiller à tenir le micro à la distance voulue (s'il est tenu trop près, en particulier, il en résulte à l'audition un grésillement qui rend l'enregistrement difficilement intelligible pour le transcripteur); e) Epeler non seulement les noms propres qui ne sont pas nécessairement connus du dactylographe, mais aussi les mots rares et ceux qui pourraient, sans absurdité, être transcrits de manière erronée (par exemple, "révisée" dans la phrase "la présente demande de crédit révisée découle de la décision prise..."); f) Dicter la ponctuation et indiquer quand il y a lieu d'aller à la ligne ou de faire figurer un passage en retrait; g) N'indiquer si la première lettre d'un mot doit être une majuscule ou une minuscule que dans des cas exceptionnels, le groupe de traitement de textes suivant à cet égard des règles et instructions précises; h) Pour tout texte urgent, dicter deux, voire trois, cassettes courtes (qui peuvent d'ailleurs être remises simultanément aux dactylographes) plutôt qu'une cassette pleine; i) Manier avec le plus grand soin les magnétophones, qui sont des appareils coûteux et dont les microphones, particulièrement fragiles, doivent être replacés sur leur socle après usage; en cas de fonctionnement défectueux, avertir le secrétariat du Service; si un traducteur est amené à emprunter l'appareil d'un collègue et à le conserver pendant plus de quelques heures dans son bureau, il doit en aviser le secrétariat. 4. Relecture de la traduction 523. Chaque fois qu'il dispose du temps nécessaire, le traducteur a le plus grand intérêt, après avoir reçu du groupe de traitement de textes la traduction qu'il a dictée, à procéder en deux étapes : a) confrontation minutieuse avec l'original, pour corriger inexactitudes ou omissions; b) relecture rapide du texte français, pour apporter d'éventuelles modifications de style (notamment supprimer des gaucheries ou des répétions). 5. Remise des textes au secrétariat 524. Pour faciliter le maniement des textes multiples qui passent par le secrétariat du Service, il est souhaitable d'agrafer d'une part la traduction, d'autre part l'original, et de les remettre ensemble au secrétariat, en y joignant les éléments de référence utiles. 525. En règle générale, les traducteurs doivent remettre au secrétariat, pour transmission au réviseur, les textes de référence qu'ils ont utilisés dans leur travail, surtout s'il s'agit de documents dont l'emploi n'est pas absolument courant. 526. Dans tous les cas où un délai a été fixé pour la remise d'une traduction au secrétariat et où, pour un motif quelconque - difficulté du texte, nécessité de faire des recherches, retard fortuit dans la transcription des cassettes -, il semble que ce délai ne pourra pas être respecté, le réviseur chargé de la répartition du travail ou le secrétariat doit en être immédiatement avisé. 527. Les membres du Service ne doivent emporter chez eux ni les documents qui leur sont confiés pour traduction ni les textes d'interventions qui peuvent leur être remis aux fins de rédaction de comptes rendus de séance. Ils doivent laisser ces documents et textes assez en évidence dans leur bureau pour que, le cas échéant, on puisse les consulter en leur absence. 6. Futurs projets de résolution du Conseil de sécurité 528. Il arrive fréquemment que les membres du Conseil de sécurité, réunis en séance officielle ou non, examinent, sous forme de "document de travail", un texte qui devient souvent par la suite un projet officiel, lequel, à son tour, peut être adopté comme résolution du Conseil. 529. C'est pourquoi tous les membres du Service qui ont à établir sous leur responsabilité la traduction d'un "document de travail" ayant trait à une question intéressant le Conseil de sécurité doivent en faire tenir une copie (photocopie, s'il s'agit d'un "reviser's draft"), ainsi que l'original, au Chef du Service et, en l'absence de ce dernier, consigner le fait dans le registre se trouvant dans le bureau du répartiteur. 530. Ces instructions valent résolution proprement dit et particulièrement aux membres permanence quelconque (heure se rendre à l'échelon avancé. B. également, il va sans dire, pour un projet de identifié comme tel. Elles s'adressent tout du Service qui sont appelés à assurer une du déjeuner, service du soir ou du week-end) ou à Autorévision 531. Certaines traductions établies par des traducteurs particulièrement compétents et expérimentés sont, selon le système de l'"autorévision", vérifiées par leurs auteurs mêmes, qui en assument la responsabilité mais qui ont, bien entendu, toute latitude de consulter les réviseurs spécialisés. 532. Les principes et règles ci-après sont d'une application générale : a) Tenir compte de la "hiérarchie" des textes. Etant entendu, certes, que toute traduction se doit d'être non seulement exacte, mais bien exprimée, se rappeler qu'il n'y a généralement pas lieu de consacrer autant d'efforts et de temps pour un document de travail manifestement éphémère que, notamment, pour un texte dont la version française ne sera peut-être pas examinée de façon minutieuse mais dont la terminologie ou les rubriques constitueront un précédent pour des travaux de traduction à venir (par exemple, un rapport annuel des commissaires aux comptes); b) Après une première confrontation minutieuse avec l'original, relire rapidement l'ensemble de la traduction autorévisée : i) pour s'assurer que les corrections ont été portées de manière appropriée (par exemple, que l'on n'a pas rayé ou laissé subsister un mot de trop ou oublié de changer un accord); ii) pour apporter les modifications de forme utiles; iii) pour relever tout lapsus ou erreur de fond qui aurait échappé à la première lecture; c) Lorsqu'il faut arrêter le nom français d'un nouvel organe, d'un nouveau service ou d'une conférence, en aviser le Chef du Service, de façon que la nouvelle appellation soit dûment approuvée et consignée; d) En cas d'erreur manifeste dans la version originale, se mettre en rapport avec le fonctionnaire de qui émane le document, étant entendu que, dans le cas d'un texte dont les différentes versions linguistiques ne seront pas confrontées dans le détail, il est permis, si l'on n'a pu joindre ledit fonctionnaire, de rectifier un lapsus calami : par exemple, en rétablissant Autriche pour Austr[al]ia dans une liste de pays européens; e) Se familiariser pleinement avec toutes les directives du présent Manuel comme avec le Lexique général, de façon à assurer l'uniformité souhaitable de présentation et de terminologie; f) Se familiariser, en particulier, avec la procédure budgétaire et administrative de l'ONU, de façon à ne pas être pris au dépourvu durant une permanence du soir ou de fin de semaine ou pendant la session de l'Assemblée générale, où la documentation budgétaire et administrative est trop abondante pour pouvoir être confiée exclusivement aux réviseurs et traducteurs spécialisés. C. Révision 533. Tous les principes et règles énoncés dans la section précédente valent autant pour les travaux de révision que pour ceux d'autorévision. 534. En outre, il importe d'observer les principes et conseils ci-après : a) N'apporter, sans prétendre imposer de préférences personnelles, que le minimum indispensable de modifications à la traduction, de façon : i) à ne pas perdre de temps; ii) à permettre aux traducteurs, qui ont régulièrement connaissance de leurs brouillons révisés, d'en tirer le parti le plus rapide et le plus utile; iii) à ne pas compliquer la tâche des dactylos et à ne pas provoquer d'erreurs lors de la frappe du définitif; b) Tenant compte de la hiérarchie des textes, soigner dans le plus grand détail : i) les textes dont les différentes versions linguistiques seront confrontées pour ainsi dire mot à mot (par exemple, projets de résolution ou jugements du Tribunal administratif); ii) les textes qui, présentant une grande importance, politique ou juridique notamment, seront aussi scrutés de très près et dont la traduction requiert le maximum de rigueur comme de qualités d'expression (par exemple, rapport annuel du Secrétaire général sur l'activité de l'Organisation ou Règlement du personnel de l'Organisation); c) La traduction d'un texte ayant souvent été confiée à deux ou plusieurs traducteurs, assurer non seulement la rigueur quant au sens, mais aussi la mise au point de l'ensemble : i) soit en harmonisant la présentation et la terminologie; ii) soit, au contraire, en assurant le minimum souhaitable de variété dans l'expression, par exemple en évitant la répétition d'un tour parfaitement correct en soi mais qui figure déjà à la fin de la partie précédente de la traduction et dont la répétition serait malhabile; d) En cas d'erreur manifeste dans la version originale d'un texte qui va être examiné de très près, comme un projet de résolution, ne rectifier dans la version française qu'après s'être mis en rapport avec le fonctionnaire de qui émane le document et avoir reçu confirmation par l'intermédiaire de la Section du contrôle des documents; e) Pour faciliter la tâche des dactylos, employer, de préférence au crayon, l'encre, qui est généralement beaucoup plus facile à lire; utiliser une couleur différente de celle que le traducteur a employée pour faire ses propres corrections; f) Apposer son nom sur la première page, à côté de celui du traducteur, afin, en particulier, que celui-ci et le groupe de traitement de textes n'aient pas à faire de recherche avant de poser éventuellement une question; g) Non seulement appliquer les directives et la terminologie du présent Manuel comme du Lexique général, mais, bien entendu, s'interdire de modifier tout libellé que le traducteur a pris le soin voulu d'établir conformément à ces instruments de travail - au sujet desquels le réviseur a, au demeurant, toute faculté de présenter des propositions non seulement d'additions, mais aussi de modifications; h) Donner aux autoréviseurs et aux stagiaires tous éclaircissements et conseils utiles. XXXIII. TOURS DE SERVICE, PERMANENCES, HEURES DE REPAS, ETC. 535. Sauf en ce qui concerne les mois d'octobre, novembre et décembre, pendant lesquels l'Assemblée générale tient sa session ordinaire, les membres du Service sont priés de bien vouloir aviser, dans les tout premiers jours du mois, la secrétaire du Chef du Service de leurs desiderata éventuels concernant les permanences du soir et du week-end du mois suivant. Dans l'intérêt de tous, en effet, les services doivent pouvoir être affichés longtemps d'avance et il est très gênant à tous égards de devoir apporter des modifications aux listes établies, qui tiennent compte des connaissances linguistiques et spécialisées ainsi que de l'expérience de chacun. 536. Dans l'intérêt de tous également et compte tenu, en particulier, des nombreux textes que le Service est appelé à traduire d'urgence, il y a lieu d'observer les règles suivantes : a) Les membres du Service sont priés de bien vouloir prendre entre midi et 14 h 30 l'heure prévue pour le déjeuner, étant entendu que lorsqu'ils souhaitent la prendre à un moment différent, ils en avertissent le réviseur chargé de la répartition du travail; b) Ils sont priés, lorsqu'ils sont de service le soir, de demander au réviseur responsable du service du soir quel est le moment qui, vu le travail déjà en main ou prévu, paraît le mieux approprié pour le dîner; c) Ils sont priés, lorsqu'ils s'absentent assez longuement pour faire des recherches ou des démarches, de laisser sur leur bureau une note indiquant l'endroit ou le numéro de téléphone où on peut les joindre en cas d'urgence. XXXIV. A. SERVICE DU SOIR, DU WEEK-END ET DES JOURS FERIES* Généralités 537. Le soir, les documents sont directement remis au réviseur de service. Le samedi matin et le dimanche matin, les membres du Service qui sont de permanence trouvent sur le bureau du réviseur chargé de la répartition du travail la liste de priorité et les documents déjà arrivés, ainsi que les instructions concernant leur travail durant le week-end. Les documents qui arrivent dans la journée du samedi ou du dimanche sont apportés au secrétariat du Service, où un traducteur doit se tenir pour : i) prendre connaissance des indications portées sur les cartes verte, rose et blanche et y donner la suite utile (le plus souvent, l'arrivée des cartes verte et rose précède celle du document et signifie que le document même - accompagné de la carte blanche - est en cours de référence); ii) répondre aux appels téléphoniques éventuels; iii) s'assurer que les enveloppes qui arrivent à l'adresse du Service français ne renferment pas de texte dont il faut tout de suite entreprendre la traduction. 538. Toujours veiller non seulement à la date, mais à l'heure que les cartes indiquent pour la reproduction des documents. En cas de divergence entre ces cartes et la liste de priorité, consulter la Section du contrôle des documents**. En cas de doute ou de difficulté, consulter le Chef du Service ou le réviseur chargé de la répartition du travail. (La liste des adresses et numéros de téléphone des membres du Service se trouve sur le bureau de la secrétaire du Chef du Service.) On trouvera dans la section suivante des précisions sur les indications dont il convient de tenir compte au recto des cartes et sur celles qu'il faut porter au verso. La carte blanche doit accompagner au groupe de traitement de textes la traduction et l'original; la carte verte, sur laquelle il est indispensable d'indiquer les heures d'arrivée et de sortie des documents, et la carte rose, sur laquelle il n'y a pas de mention à porter, restent dans le Service. * Les présentes directives sont essentiellement à l'intention des membres du Service responsables d'un service du soir ou du week-end ou chargés d'une permanence. ** Le nom et le numéro de poste du fonctionnaire du Contrôle préposé au service du soir figurent en haut de liste de priorité. 539. Porter dans le registre se trouvant sur le bureau du réviseur chargé de la répartition du travail toutes indications utiles concernant le déroulement du service du soir ou du week-end; y noter également tous renseignements intéressant la répartition ou la marche du travail du Service (par exemple, séance de nuit annulée ou séance d'après-midi anormalement longue); y consigner aussi toute information qui a lieu d'être portée sans retard à la connaissance du Chef du Service (par exemple, accident survenu à l'un des membres du Service assurant la permanence). 540. Toute annonce d'une séance, voire de consultations officieuses, du Conseil de sécurité, doit être portée sans retard à la connaissance du Chef du Service. 541. Les traducteurs appelés à travailler le soir, pendant le week-end ou un jour férié, que ce soit comme membres de l'équipe prévue par avance ou à titre de renfort, doivent toujours, avant de partir, s'assurer auprès du réviseur responsable que leur présence n'est plus requise. S'ils sont seuls, ils ne doivent en aucun cas partir tant que le fonctionnaire du Contrôle des documents est lui-même présent. B. Documents demandés pour le lendemain matin 1. Projets de résolution 542. Tout projet de résolution, même traduit par un réviseur, doit être révisé. 543. L'original et la traduction des projets de résolution du Conseil de sécurité, ainsi que les projets de déclaration du Président au Conseil (y compris les projets sans cote arrivés sous forme de documents de travail, par exemple) doivent être photocopiés et placés en évidence sur le bureau du réviseur chargé de la répartition du travail. 2. Documents urgents arabes ou russes 544. Si c'est le Service français qui sert de "pivot" pour la traduction de l'arabe ou du russe, il convient de traduire ou de réviser en priorité les textes urgents dans ces langues, de faire des photocopies de la traduction révisée et de communiquer celles-ci le plus rapidement possible aux autres services. Si le document à traduire est long ou appelle des recherches approfondies, on peut, pour faire gagner du temps aux autres services, envisager de leur communiquer le premier jet du traducteur; la photocopie de la traduction révisée leur sera remise plus tard. 545.Si c'est un autre service qui assure la permanence pour l'arabe ou le russe, le réviseur français lui demandera sa traduction, sur laquelle il se fondera pour établir la version française. 3. Documents traduits à l'échelon avancé. 546. Durant la session de l'Assemblée générale, le réviseur doit avoir connaissance des rapports quotidiens ou biquotidiens de l'échelon avancé, où peuvent figurer des indications indispensables à la révision du texte. C. Documents urgents mais non demandés pour le lendemain matin (ou pour le lundi matin) 547. Ne laisser de ces documents que ce que l'équipe de jour peut sans aucun doute faire dans le délai prescrit. En tout état de cause, en entreprendre la traduction dans la mesure où la chose est faisable sans dépassement d'horaire. D. Séances de nuit ou de week-end 548. En cas de séance de nuit ou de week-end, un membre du Service doit demeurer présent jusqu'à ce qu'il ait été avisé que la séance est levée et que le secrétariat de l'organe en cause n'enverra pas de document dont la distribution serait demandée pour le lendemain matin. E. Pointages avant le départ 549. Avant de partir, faire toujours le point avec le groupe de traitement de textes. 550. Laisser sur le bureau du réviseur chargé de la répartition du travail : a) La ou les listes de priorité après les avoir mises à jour et y avoir joint toute indication utile; b) Les cartes vertes et roses des documents envoyés au groupe de traitement de textes; c) D'une façon générale, les documents demandés en "reviser's draft" traduits dans la soirée ou durant le weed-end (pour envoi le lendemain ou le lundi à la première heure à l'auteur du texte); d) La photocopie de l'original et de la traduction des projets de résolution du Conseil de sécurité traduits dans la soirée ou durant le week-end; e) Les rapports d'échelon avancé; f) Le dossier des textes à surveiller; g) Les cartes et les documents arrivés dans la soirée ou durant le week-end. XXXV. CARTES D'ENREGISTREMENT DES DOCUMENTS A. Recto de la carte verte (ou rose ou blanche). Indications dont tenir compte 551. Il convient de tenir compte des indications ci-après : Translate into. S'assurer que la carte est bien destinée au Service français, à qui il arrive de recevoir par erreur une carte ou un document destinés à un autre service, qui aura vraisemblablement reçu ceux du Service français. Trans. due (date de sortie du Service) Composition. Quelle que soit la case cochée ("stencil" ou "fair copy"), le document doit être envoyé au Groupe de traitement de textes. Seuls les "Reviser's drafts" sont gardés au secrétariat du Service. Comp. due (date de sortie du groupe de traitement de textes) (case laissée en blanc lorsqu'il s'agit d'un "reviser's draft") Other composition (groupe de présentation graphique, imprimerie) Repr. due (date de sortie de la reproduction) Cette dernière indication est la plus importante et commande les trois autres. La plupart des documents du service du soir sont demandés pour reproduction le lendemain matin, généralement pour "6 a.m.", parfois pour "9 a.m." ou "10 a.m.", et doivent donc être envoyés au Groupe de traitement de textes le soir même. Mais il arrive que la reproduction ne soit demandée que pour midi, 15 heures, ou même simplement pour la journée, sans indication d'heure. En pareil cas, et même si le Contrôle des documents a prévu la traduction le jour même, on peut, le cas échéant, laisser à l'équipe du lendemain le soin de réviser, voire de traduire et réviser, tout ou partie de ces documents, selon leur longueur. Se rappeler toutefois que certains longs documents, documents avec tableaux, par exemple) peuvent être faits rapidement par le Service mais exigent un gros effort à la frappe. Les envoyer au Groupe de traitement de textes le plus tôt possible. - Special instructions. Tenir compte de celles qui intéressent la traduction. B. a) Verso de la carte verte. Indications à porter Document traduit et révisé au Service même 552.Il convient de porter au verso de la carte verte les indications ci-après* : i) Cases supérieures *Sous IN SECTION, indiquer la date et l'heure d'arrivée au Service. *Sous DEADLINE, indiquer la date et l'heure auxquelles le document doit au plus tard quitter le Service. *Dans les quatre autres cases, reproduire les indications qui figurent au recto de la carte, en différenciant le cas échéant, sous Pp. standard, les pages comptées comme révision seulement. ii) TRANSLATION Sous IN, indiquer la date et l'heure de mise en traduction. *Sous No. Pp. ESP [Estimated Standard Pages], indiquer le nombre estimatif de "pages standard" (330 mots) confiées à chaque traducteur, la somme des chiffres figurant dans cette colonne devant coïncider avec le nombre indiqué plus haut, dans la case Pp. standard. Sous Actual original pp., indiquer le numéro des première et dernière pages physiques de l'original. Sous Orig. Lang., indiquer la langue de l'original en utilisant l'initiale anglaise. Sous DUE, les indications de date et d'heure ne sont à porter que lorsqu'un délai précis a été imparti au traducteur. Sous OUT, indiquer la date à laquelle le traducteur rend son texte. iii) REVISION Sous IN, indiquer la date et l'heure de mise en révision. Sous Actual Transl. pp., indiquer le numéro des première et dernière pages physiques de la traduction. Sous OUT, indiquer la date à laquelle le réviseur rend son texte. iv) OUT/POOL *Sous No. Pp. Act., indiquer le nombre de pages physiques de la traduction. Les colonnes Date et Time sont à laisser en blanc lorsqu'il s'agit d'un "reviser's draft" dont il ne sera pris livraison qu'ultérieurement. * En service du soir ou du week-end, seules ces indications sont nécessaires. v) Remarks Le cas échéant, indiquer "reviser's draft". vi) Pour les pages Rev. only (mise au point d'un texte préexistant), la seule colonne de la rubrique TRANSLATION sous laquelle il y ait lieu de faire figurer une indication est No. Pp. ESP. b) Document traduit à l'échelon avancé et révisé au Service même 553. Les indications à porter sur la carte sont différentes lorsque le document a été traduit à l'échelon avancé : Sous TRANSLATOR, la mention "ECHELON" doit précéder le nom du traducteur, indiqué entre parenthèses. Lorsque la copie apportée par le traducteur a été révisée avant l'arrivée du texte définitif au Service, indiquer sous REVISER le nom du réviseur qui a effectué ce travail, celui du réviseur qui a reçu le texte définitif ne devant, en l'occurrence, être indiqué qu'au-dessous et entre parenthèses. Exemple : TRANSLATOR REVISER ECHELON McKeon (Decour) (Binstock) XXXVI. SERVICE DE L'ECHELON AVANCE 554. Certains documents, projets de résolution en particulier, dont on a immédiatement besoin pour une séance sont traduits et reproduits en un minimum de temps à l'"échelon avancé". 555. Le traducteur doit, chaque fois que cela lui paraît utile, consulter par téléphone le réviseur spécialisé. Dans tous les cas où le document, au lieu de paraître d'abord sous forme "bleu/provisoire", est d'emblée publié sous forme définitive - c'est souvent le cas pour le Conseil de sécurité -, il doit, dès qu'il en est avisé, avertir le Chef du Service. Il doit aussi prévenir le réviseur chargé de la répartition du travail chaque fois que l'abondance ou la longueur des textes rendent nécessaire de le faire aider. 556. Tout membre du Service qui a traduit un texte à l'échelon avancé doit, lorsqu'il regagne le Service, remettre au secrétariat un exemplaire de sa traduction, accompagné de l'original et d'un rapport d'échelon dans lequel il indiquera les références qu'il a utilisées; ce rapport - qui sera normalement établi sur une formule fournie par le secrétariat du Service - devra être joint à tout travail accompli à l'échelon avancé, l'intéressé se bornant, le cas échéant, à y faire figurer la mention "Rien à signaler". 557. Lorsqu'un traducteur est affecté à temps complet à l'échelon avancé, il assure ce service jusqu'à la clôture des séances. Il doit remettre au secrétariat, après les séances du matin, au milieu de l'après-midi et après la clôture des séances, un exemplaire de ses traductions et des textes originaux, accompagnés du rapport où il aura consigné toutes observations nécessaires à la révision. XXXVII. NOTIFICATIONS DIVERSES A. Cours de langues 1. Cours de langues ayant lieu durant l'horaire de jour normal 558. Les membres du Service qui souhaitent suivre, au Secrétariat, des cours de langues qui ont lieu durant l'horaire de jour normal doivent présenter une demande à cet effet au Chef du Service. Si leur demande est agréée, les intéressés pourront s'absenter pendant la durée des cours en question, mais ils devront à tous autres égards se conformer aux exigences du Service. 559.D'une manière générale, et du moins pendant la première année de leur stage, il est déconseillé aux stagiaires de suivre des cours de langues. 2. Cours de langues ayant lieu après l'horaire de jour normal 560. Les membres du Service qui comptent suivre, au Secrétariat, des cours de langues qui ont lieu pendant les heures de service du soir sont priés de le signaler à la secrétaire du Chef du Service. 561. Dans toute la mesure possible, le travail sera organisé de manière que tous les intéressés puissent être assidus à leurs cours, mais il pourra arriver, cependant, que l'urgence ou le volume de travail du Service doivent l'emporter sur toute autre considération. Pour éviter autant que possible la désorganisation des cours, les membres du Service qui suivent des cours doivent, lorsqu'ils sont de permanence du soir, demander à un de leurs collègues d'être prêt à les remplacer pendant leurs heures de cours, le cas échéant, et en aviser dans l'après-midi le réviseur chargé de la répartition du travail. 562. Pour assurer la bonne marche du Service, il importe que nul ne s'absente sans consulter le réviseur responsable, qui donnera, éventuellement, toutes instructions nécessaires. B. Adresses des membres du Service 563. Les membres du Service sont priés de signaler sans délai au secrétariat du Service tout changement d'adresse ou de numéro de téléphone les concernant. Ils sont aussi priés, lorsqu'ils partent en vacances, d'indiquer l'adresse à laquelle on pourrait les joindre le cas échéant. C. Blessures ou accidents survenant durant le travail 564. Tout membre du Service qui est blessé ou est victime d'un accident, même minime, durant l'horaire normal de travail doit le signaler immédiatement au Chef du Service et au Service médical (qui, pendant les sessions de l'Assemblée générale seulement, assure une permanence jusqu'à 23 heures). 565. Si la blessure ou l'accident surviennent durant un service de week-end, un jour férié ou un service du soir, il doit prévenir le réviseur responsable du service, qui avise immédiatement le Service de sécurité (bureau GA-009, poste 3-6666) et porte la mention voulue dans le registre laissé sur le bureau du répartiteur. XXXVIII. A. SERVICE EN MISSION Préparation de la mission 566. Il est indispensable que les membres du groupe désigné pour la mission étudient - ou, du moins, parcourent rapidement - les documents à l'ordre du jour de la réunion. Ils ont aussi intérêt à consulter le rapport que l'organe qui va siéger a établi sur les travaux de sa précédente session, de même que les comptes rendus des séances de ladite session. Ce sont là autant de moyens pour eux de se familiariser avec l'objet et la terminologie des travaux qu'ils vont suivre et de se préparer à faire preuve de la rapidité d'exécution qui est toujours requise en mission. 567. Le chef du groupe a intérêt à se mettre en rapport avec le fonctionnaire chargé des arrangements administratifs, afin de s'entretenir avec lui des dispositions prises ou à prendre, notamment en ce qui concerne la dactylographie et l'emploi éventuel de dictaphones, de même que le copieur dont les membres du groupe peuvent avoir besoin à proximité immédiate de leurs bureaux. 568. Comme on ne disposera pas - à supposer même qu'il y en ait un - d'un service de références doté des mêmes moyens qu'au Siège, le chef du groupe doit veiller à rassembler, pour les faire expédier en temps utile par les soins de l'Organisation, tous les instruments de travail nécessaires : a) Petit Robert; dictionnaire anglais, espagnol et russe. b) Manuel à l'usage des traducteurs; Lexique général; Manuel à l'usage des rédacteurs de comptes rendus analytiques; liste alphabétique française des Etats Membres (en nombre d'exemplaires suffisant). c) Charte des Nations Unies; résolutions de la dernière session de l'Assemblée générale et, le cas échéant, du Conseil économique et social. d) En ce qui concerne l'organe, règlement intérieur, rapport et comptes rendus de la session précédente. e) Lexiques, glossaires et ouvrages de référence concernant les questions à l'ordre du jour. f) Quelques numéros du Journal des Nations Unies, pour le cas où il serait publié un journal analogue durant la session. g) Un certain nombre d'exemplaires vierges de cartes vertes d'enregistrement des documents et, le cas échéant, des états traducteurs et réviseurs et des feuilles de production hebdomadaire. h) Quelques chemises cartonnées et quelques agrafeuses, ces articles étant parfois difficiles à se procurer sur les lieux. 569. En général, il n'y a pas lieu d'emporter les documents relatifs aux points de l'ordre du jour de la réunion, dont le secrétariat de l'organe fait expédier un nombre d'exemplaires répondant aux besoins des fonctionnaires comme à ceux des délégations. S'assurer que tel est bien le cas. 570. Il convient aussi de s'assurer, quelques jours avant le départ, que les membres du groupe ont bien rempli toutes les formalités voulues (visas, vaccins, etc.). 571. Enfin, le chef du groupe aura, pour sa part, souvent intérêt à arriver au lieu de la réunion 24 heures au moins par avance, non seulement pour se familiariser avec les locaux et installations, attribuer les bureaux ou réparer quelque oubli éventuel, mais aussi parce qu'il se peut que certains documents (ordre du jour, journal ou déclaration d'ouverture du Président, par exemple) aient à être traduits avant le début officiel de la réunion. B. Exécution du travail 572. D'une manière générale, le travail doit être accompli dans des délais extrêmement brefs et il incombe à tous les membres du groupe de faire preuve du maximum de célérité, en se préoccupant de faciliter également la bonne exécution des tâches suivantes (dactylographie, reproduction et distribution). Les réviseurs traduiront aussi souvent qu'il convient pour hâter les opérations et ils veilleront à n'apporter que le strict minimum de corrections lorsqu'ils réviseront, certains travaux pouvant d'ailleurs, le cas échéant, ne pas être révisés. Au besoin, les textes devront être progressivement communiqués aux dactylos pour frappe du définitif sans attendre que l'ensemble en soit achevé. 573. Les traducteurs doivent savoir qu'en mission, il n'y a pas d'horaire régulier et qu'ils ne peuvent en particulier pas compter disposer à coup sûr de leurs soirées et de leurs week-ends. Il convient donc, dans l'intérêt de chacun, que tous les membres du groupe fassent, à cet égard, preuve du meilleur esprit d'équipe et de solidarité. Pour que le travail soit exécuté à la fois dans les délais requis et dans des conditions convenables, le chef du groupe doit veiller, en particulier, à demander au secrétariat de l'organe que le projet de rapport soit communiqué pour traduction aussitôt que possible, et au besoin sous forme provisoire, dès que des parties en ont été rédigées. 574. Le chef du groupe doit, plusieurs jours avant la fin de la session, demander au secrétariat de l'organe s'il entend que le dernier jour de travail coïncide avec celui de la session ou s'il faut prévoir d'assurer une prolongation du service pour achever toutes les opérations relatives aux comptes rendus, originaux et traductions. Dans le premier cas, certaines traductions auront sans doute à être différées, pour être faites ultérieurement au Siège, mais les comptes rendus originaux des séances tenues le matin et l'après-midi du dernier jour de la session doivent, en tout état de cause, être respectivement rédigés l'après-midi et le soir mêmes; en pareil cas, le chef du groupe remettra le brouillon au fonctionnaire compétent du Secrétariat, avec une note indiquant que le compte rendu en question a encore à être révisé, puis traduit dans les langues prévues par le règlement. 575. Les travaux terminés, le chef du groupe doit veiller à ce que tous les instruments de travail et les dictaphones apportés du Siège soient placés dans des caisses ou cartons portant clairement l'adresse exacte du Service français de traduction. Il y a intérêt à ce qu'il y joigne une collection, dans les diverses langues, de tous les documents publiés pendant la session, auxquels il y aura sans doute lieu de se reporter lors de l'établissement de la version définitive du rapport. 576. A son retour au Siège, le chef du groupe - ou le réviseur ou traducteur qui a été envoyé seul en mission - doit présenter au Chef du Service un rapport écrit, en vue duquel il aura, durant la session, pris toutes notes et consigné toutes précisions utiles.