entre les jeunes, durement affectes
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entre les jeunes, durement affectes
Les conflits entre générations Grégory , Adèle Document 1 http://www.20minutes.fr/article/551289/Economie-Bient-ocirc-t-une-guerre-degenerations.php Le Conseil économique et social s'inquiète du risque d'une "guerre" entre les jeunes, victimes de la crise, et les plus âgés, considérés par certains comme les détenteurs d'un "pouvoir gris". Juniors versus seniors. Avec l'arrivée des "baby-boomers" à la retraite, le Conseil économique et social s'inquiète du risque d'une "guerre des générations" entre les jeunes, durement affectés par la crise, et les vieux, considérés par certains comme les détenteurs d'un "pouvoir gris". La génération des "seniors", ayant 58 ans en moyenne, dont le nombre devrait croître dans les prochaines années, représente 5,78 millions de personnes, selon le Conseil. Ils s'apprêtent à quitter la vie professionnelle et ont "le niveau de vie le plus élevé, suscitant l'idée qu'ils exerceraient un véritable pouvoir gris", souligne un rapport, rendu public au lendemain de l'ouverture par le gouvernement d'une concertation sur la jeunesse pour répondre au malaise économique et social des 16-25 ans. 50% des dirigeants du monde associatif sont par exemple des retraités, 59% des députés ont plus de 55 ans, 58% des sénateurs plus de 60 ans, près de 40% des maires élus en 2008 plus de 60 ans et la moyenne d'âge des membres du Conseil est supérieure à ... 60 ans, énumère l'étude. En parallèle, le nombre de jeunes entrant dans la vie active reste inférieur à celui des personnes s'apprêtant à la quitter. Et cette nouvelle génération est frappée par le chômage, indique le document. "Si la question d'un 'pouvoir gris' se pose, c'est qu'elle se fonde sur une image anxiogène et négative du vieillissement (...) Elle souligne la nécessité d'une plus grande solidarité intergénérationnelle", fait remarquer le Conseil qui lance différence pistes pour éviter une "guerre des générations". L'étude préconise notamment de faciliter la colocation entre les seniors "souvent propriétaires immobiliers" et les jeunes, qui éprouvent des difficultés pour se loger. "On peut redouter une certaine tendance au communautarisme, qui conduirait à développer en France des cités fermées, à l'exemple de celles créées aux Etats-Unis sous le nom de 'gated communities'", souligne-t-elle, évoquant des "programmes résidentiels clôturés dans le sud de Paris ou près de Toulouse". Valoriser le "Pacte générationnel" dans la famille parce que les "vieux apportent aux jeunes générations un soutien sous forme de services de proximité", inciter les jeunes en retour à les initier aux nouvelles technologies sont autant de solutions à explorer également. Le conseil insiste enfin sur le tutorat pour une transmission de savoir-faire et de codes sociaux du monde du travail. Des essais existent déjà sous forme de parrainage, financés par l'Etat, dans des structures d'accueil de jeunes défavorisés. -- D.H. avec AFP Document 2 Document 3 http://www.uquebec.ca/mag/mag97_09/report.htm Depuis cinq ans, une importante étude regroupant quelque 2 000 jeunes du primaire et du secondaire est en cours à l'Université du Québec à Hull. L'idée de départ était de regarder les problèmes d'adaptation ainsi que les habitudes de vie des jeunes à différentes étapes de leur développement. La violence enfant-parent, dont il est ici question, n'est qu'un des volets de cette étude longitudinale. Les autres concernent la consommation de drogues, d'alcool et de cigarettes, les habitudes de vie, le risque suicidaire, les habitudes alimentaires, le travail, la lecture, le décrochage... De quoi en parler longtemps. POUR ces motifs, et pour bien d'autres encore, des adolescents et des adolescentes ont injurié, insulté, poussé, bousculé, mordu ou frappé leurs parents. Contrairement à ce qu'on serait tenté de croire, de tels actes de violence, verbale ou physique, des enfants envers leurs parents ne constituent pas un phénomène nouveau. Selon des études américaines, environ 10 % des adolescents agressent leurs parents, avec une intensité et une fréquence très variables. Loin d'être à l'abri de cette forme de violence, le Québec connaît aussi sa part d'agressions enfant-parent, comme le démontre une étude récente réalisée dans la région de l'Outaouais par Daniel Pelletier, Sylvain Coutu et Daniel Tremblay, tous professeurs au département de psycho-éducation de l'Université du Québec à Hull. De façon générale, les chercheurs ont en effet trouvé des taux comparables à ceux rapportés par les études américaines. La violence verbale est très fréquente. Parent en état d'ébriété et parent substitut (nouveau conjoint) qui tentent d'intervenir et d'imposer une discipline sont les deux situations qui sont perçues comme les plus problématiques par les adolescents. Autre constat : les mères, qui jouent encore et toujours le premier rôle dans l'éducation des enfants, sont plus souvent les cibles de la violence Document 4 http://www.accentcarriere.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20%3Aconflits-degenerations-ou-dorganisation-&catid=2%3Apublications&Itemid=1 Par Jacinthe Tremblay, collaboration spéciale, La Presse, Le lundi 26 septembre 2005 Les conflits intergénérationnels sont devenus un thème à la mode en ressources humaines. L'expression est peut-être mal choisie. Des guerres sans merci opposant jeunes et vieux menaceraient-elles les milieux de travail ? À lire les portraits taillés à la hache des trois principales générations qui s'y côtoient, on pourrait le croire. D'un côté, il y aurait les « vieux baby-boomers », vaillants et loyaux, qui regardent avec un certain mépris ces jeunes de la génération Y, rebelles et plus assoiffés de liberté que d'efforts, pendant que les X s'acharneraient à détrôner les premiers. Pourtant, les choses ne se déroulent pas tout à fait de cette façon. « Les conflits ne sont pas entre les gens des différents groupes d'âge. Les problèmes sont plutôt liés aux attentes différentes de ces groupes face aux pratiques de gestion », dit France Dupéré, présidente de l'Ordre des conseillers en ressources humaines et des conseillers en relations industriels agréés du Québec et vice-présidente, ressources humaines, de SNC Technologies. Selon Mme Dupéré, il est important et urgent de se préoccuper de ces différences car elles ont un impact majeur sur la motivation au travail. « Les jeunes récemment entrés sur le marché du travail veulent donner leur opinion et ils veulent qu'elle soit prise en compte. Pour les mobiliser, les gestionnaires doivent les inviter à donner leur apport », donne-t-elle en exemple. Didier Dubois, chef de pratique pour la division organisationnelle de Dolmen Capital Humain, observe également des réactions très différentes selon les groupes d'âge lorsqu'il s'agit de mobilisation. « Les programmes de reconnaissance mur à mur génèrent des frustrations de part et d'autre. Chez les jeunes, qui accordent une très grande place à la qualité de vie, les témoignages de reconnaissance non monétaires sont plus efficaces », dit-il. Dans la même veine, M. Dubois croit que les stratégies de rétention basées sur les défis professionnels ont la cote chez les plus jeunes. De son côté, la conseillère et coach en carrière Madeleine Fortier, d'Accent Carrière, a maintes fois entendu des moins de 35 ans qui cherchaient un emploi affirmer que la conciliation travail et vie privée était leur plus grande priorité. « Pour favoriser la rétention, les entreprises devront mettre en place des mécanismes qui répondent à cette attente », dit-elle. Lien supplémentaire http://www.afrc.org/iso_album/2_des_conflits_intergenerationnels_01.2009.pdf Sujet de mini dissertation : « Il n'existe pas de conflits de générations, il n'y a que de l'intolérance. » [Renée Garneau] Êtes-vous en accord avec cette citation de Renée Garneau ?