Spécialiste du casting de nounous sur le Net

11
h
la vienne c'est vous
Centre Presse
Mardi 22 juin 2010
c'est sur le web
c’est net
Spécialiste du casting
de nounous sur le Net
“ Le football est
malade ”
Pauline Vianney Fayet a créé une agence de garde à domicile virtuelle. Elle met
en relation les familles et les nounous qu’elle recrute pour leur fiabilité.
D
e l’idée à l’action.
Paul i n e V ia n n ey
Fayet a mis en application ce principe en
un an, en créant son propre emploi, son auto-entreprise : une
agence de garde à domicile virtuelle. Ancienne conseillère
commerciale à la Maaf et téléconseillère chez SFR auparavant, cette maman active connaît les contraintes de garde
d’enfants. « Mon fils avait sept
ans. J’avais toujours des difficultés à trouver quelqu’un pour l’accompagner à l’école », raconte
cette jeune femme de 31 ans,
convaincue de n’être pas seule
dans ce cas.
Elle s’est donc lancée avec passion. Quand les agences de services à la personne proposent de
longues listes de CV aux parents, elle mise sur la sélection
de ces nounous, auxiliaires parentales, baby-sitter…
Le truc en plus
Pauline aime parler de « plus ».
C’est ce qu’elle demande aux
candidates (et candidats à la
garde d’enfants, plus rares),
qu’elle recrute en fonction de
leurs qualifications (CAP Petite
enfance par exemple), mais surtout de leur expérience professionnelle (trois ans minimum
sans diplôme ou six mois avec)
et de leur motivation.
« Quelqu’un qui me demande
d’emblée combien elle va gagner,
je ne peux la recruter. Je cherche
d’abord quelqu’un qui aime les
enfants, qui a envie et compétence pour faire des choses avec
eux, activités, cuisine… »
Considérant que les familles
n’ont plus le temps, Pauline a
misé sur Internet. Son site est
l’interface entre parents et professionnelles, dont les profils seront en ligne cette semaine. Les
parents pourront connaître
l’âge, la formation, quelques
mots de la personnalité de ces
Pauline veut faire gagner du temps aux parents et leur assurer le service d’une nounou fiable.
« perles rares ». La mandataire
organise ensuite la rencontre
entre les deux parties.
Pauline Vianney Fayet sait que
la demande est forte dans le sud
du département et à Paris où elle
œuvre aussi. Elle est en contact
avec des maisons de l’emploi qui
présélectionnent des CV. Elle
rencontre ensuite les candidates. Un casting pour assurer
aux parents de recruter une super-nounou.
Laurence Chegaray
www.club-nounou.com
Tél. 06.26.54.16.36.
comment ça marche ?
> Ce service s’adresse aux
enfants de 3 à 11 ans. La zone
d’intervention concerne la
Vienne et Paris et sa banlieue. La
nounou peut accompagner les
enfants à l’école, assurer les
sorties d’école, les mercredis, les
vacances scolaires, les horaires
atypiques, la garde pour des
besoins occasionnels ou urgents.
> Ce service est agréé comme un
service d’aide à la personne et
permet aux parents de bénéficier
d’une réduction fiscale de 50 %.
> La famille est l’employeur de
la nounou choisie. Les horaires
de travail, le type de contrat de
travail sont à voir entre les deux
parties, mais Pauline apporte
une assistance dans les
démarches administratives. Elle
impose un paiement horaire net
supérieur ou égal à 9 € net (le
Smic + 10 %) compte tenu du
niveau de qualification.
> La famille paie des frais de
dossiers de 95 € et peut choisir
entre différentes formules
mensuelles ou fixes, qui assurent
le remplacement de la nounou
en cas de rupture de contrat de
travail et la possibilité d’établir
les bulletins de paie.
>> MONSIEUR ÉCHO...
»… A RELEVÉ cette boutade
lancée hier par le secrétaire
général de l’union
départementale CGT de la
Vienne Pascal Briand lors
d’une conférence de presse
pour présenter la manifestation
de jeudi pour la défense des
retraites. « Je suis content, la
grève générale mondiale a
commencé en Afrique du
Sud », évoquant la « grève »
de l’entraînement des joueurs
français.
»… A APPRÉCIÉ la
prestation de la jeune chorale
du conseil général de la Vienne
lors du lancement de la
manifestation « Les Heures
Vagabondes ». Composée à
98 % de voix féminines,
M. Écho suggère d’ailleurs au
patron du Département qu’elle
ouvre régulièrement les
sessions de l’assemblée
départementale.
»… SE DEMANDAIT
pourquoi hier soir, alors qu’il
avait droit tous les soirs à la
même heure aux chants de ses
oiseaux préférés, les merles
siffleurs, pourquoi se
taisaient-ils ? La réponse
n’était pas loin, place
Charles-VII à Poitiers, où de
puissants amplis de la fête de
la musique couvraient leurs
gazouillis.
»… A LU sur Internet que de
jeunes Poitevins cherchent des
idée de « flashmob » à réaliser
en centre-ville de Poitiers. A
savoir, des événements où la
population se rassemble
spontanément comme les
opérations câlins gratuits,
passants statufiés ou
démonstrations de salsa
improvisées… Si vous avez des
idées, écrivez à M. Echo à
l’adresse
[email protected]
»… NE COMPREND
toujours pas pourquoi deux
voies destinées à tourner à
gauche ont été aménagées au
carrefour de la Madeleine à
Poitiers dans le sens de sortie
de ville. Ces deux voies se
rétrécissent brutalement pour
n’en former qu’une au moment
de tourner. Conséquence, les
voitures mordent souvent les
bordures tout juste refaites.
Bernard réagit aux
événements footballistiques
de ces derniers jours. « Le
football est malade, atteint
d’un « cancer » depuis
quelques années déjà. En
2006, il y a eu une alerte,
puis une période de
rémission. Les
« professeurs » à son chevet,
veillaient, mais continuaient
leur petit bonhomme de
chemin, une coupe de France
par-ci, un petit gueuleton
par-là et préparaient la
Coupe du monde… même s’ils
n’étaient pas les bienvenus
(ce n’était pas une
qualification obtenue « haut
la main » !).
Chacun sait qu’il est
imprudent de faire voyager
un malade si gravement
atteint (pensez donc, un
périple de 14.000 km avec
escale).
Le malade commence à
s’alimenter, mais c’est
évident : il n’a pas très faim
(de ballons) et la santé se
détériore. Quelques
métastases se manifestent. Le
corps du malade se bat
contre la mort. Le samu, les
professeurs, la directrice de
l’hôpital… Tous sont inquiets,
mais impuissants tellement
ils sont tous impliqués dans
cette déchéance. Les médias
informent le pays, les
Français sont outrés, car ils
savaient eux que le malade
ne pourrait s’en sortir
indemne.
Le football français est mort,
le monde entier le sait. La
directrice de l’hôpital
(incompétente notoire) n’a
rien pu faire. De
profundis ! »
la question
Êtes-vous favorables aux
cahiers de vacances
pour les enfants ?
Écrivez à Centre Presse,
1 ter, rue du Moulin-à-Vent,
BP 119, 86003 Poitiers
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