Filière courte

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Filière courte
LA FILIERE COURTE
Envie de manger plus frais, plus goûteux, de consommer local, de connaître l’origine des
aliments et la façon dont ils sont produits, de se réapproprier son alimentation...
Nombreuses sont les raisons qui poussent les consommateurs à chercher de nouvelles façons
d’acheter, ainsi que les producteurs qui cherchent à valoriser leur production et à diversifier
leurs circuits de vente afin de dégager des compléments….
 Définition :
Les circuits courts alimentaires sont définis comme les circuits de distribution impliquant
0 ou 1 intermédiaire entre le producteur agricole et le consommateur.
Les circuits courts font partie de la problématique de la révision des modes de production et de
consommation, qui est l'un des enjeux du développement durable.
On évoque assez souvent les circuits courts pour les produits agricoles, mais on voit apparaitre
cette notion pour la fabrication et la distribution de matériaux (terre, chanvre, ardoise, chaux,
carrières locales et.) en particulier pour la restauration du patrimoine bâti.
Le circuit court est considéré comme un mode de commercialisation des produits agricoles qui
s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à
condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire.
Les circuits courts sont aujourd’hui en pleine effervescence dans le secteur agricole et agroalimentaire
Les pratiques des agriculteurs en circuits courts recèlent une grande richesse.
 Différents types de circuits courts
En vente directe :
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La vente directe à la ferme. C’est un espace d’accueil et de commerce tenu par les producteurs
eux-mêmes.
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Le marché paysan. Dans ce marché, les fermiers vendent directement le fruit de leur récolte.
Les magasins collectifs et producteurs. Ensemble, les agriculteurs vendent leurs produits en
commun.
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L’AMAP. C’est une organisation d’une dizaine de consommateurs qui achètent de façon régulière
et groupée les produits d’une même ferme, avec un contrat et une organisation collective et
engagée.

Le panier à domicile ou à retirer à la ferme. Le producteur s’engage à fournir au consommateur
un panier hebdomadaire contenant une quantité déterminée de produits (souvent fruits ou légumes)

La foire locale. Ces manifestations publiques permettent aux producteurs locaux d’exposer, de
faire déguster et de vendre leurs produits.

L’e-commerce. Ce mode de commercialisation est assez peu développé mais qui présente des
coûts d’investissements très faibles et permet d’atteindre des publics difficiles d’accès en raison de
la position géographique du consommateur ou du producteur.

Le distributeur automatique. Cela reste marginal, il en existe principalement pour la distribution
de lait. Le distributeur se trouve chez l’agriculteur, qui l’alimente directement. Souvent en
extérieur, il est accessible à toute heure (il en existe un pour le lait à la Roche sur Yon)

La récolte directe à la ferme. L’envie et le besoin de retourner à la terre ont généré cette nouvelle
forme de vent où le consommateur achète les produits qu’il a lui-même récolté dans les champs,
chez le producteur.
vente sur Internet
En vente indirecte :
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à la restauration (restauration traditionnelle, restauration collective) ;
à un commerçant ;
à un non-commerçant ;
à des artisans du bâtiment.
 les nombreux avantages de la filière courte :
Pour le consommateur :
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La connaissance des conditions d’élaboration du produit permettant une alimentation de
qualité

la filière courte, par définition, réduit la possibilité de contamination des aliments le long
de la chaine alimentaire et facilite le contrôle de la traçabilité des produits

Des produits frais et sains, au rythme des saisons, sans intermédiaires, sans frais
d’emballages, de conservation, de transport

Un prix transparent et raisonnable, sans surplus par les intermédiaires
Un lien social

Une démarche cohérente par rapport à la protection de l’environnement

La possibilité pour les citadins de redécouvrir peu à peu les rythmes de la nature, les
techniques de travail des agriculteurs et des productions oubliées
Pour le producteur :

un retour direct sur son produit
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Un relationnel gratifiant
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Un prix rémunérateur
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Un paiement direct
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Une réduction de ses coûts de transport
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Une possibilité de création d’emploi sur l’exploitation
 L’environnement apprécie : moins de consommation d’énergie et une
préservation des traditions :

Moins d’emballages, moins de transport. Réduction des déchets, du trafic et de la pollution

Les produits locaux sont au cœur des circuits courts. Les variétés d’espèces, les goûts des
terroirs, les recettes et les traditions y sont fortement valorisées

Le respect de la saisonnalité et de la fraicheur des aliments sont la garantie d’un produit de
meilleure qualité
 On associe souvent circuits courts et développement durable, qu’en
est-il réellement :
Les circuits courts sont effectivement fréquemment présentés comme plus « durables »
que les circuits longs. Si sur certains aspects (augmentation de la biodiversité cultivée,
éventuelle « écologisation » des pratiques), c’est, sous réserve d’inventaire, probablement le
cas, les circuits courts n’ont pas que des avantages en termes d’impacts environnementaux.
En particulier, la proximité géographique entre producteur et consommateur n’est
paradoxalement pas toujours synonyme de faible quantités d’énergie dépensée.
Au contraire même : les études récentes, faites notamment en Allemagne, comparant pour
différents produits (viande d’agneau ou de bœuf, jus de pommes, vin …), les bilans
énergétiques entre filières courtes et longues, montrent l’avantage fréquent de ces dernières,
du fait de l’organisation logistique optimisée depuis des décennies en filières longues (en
transport maritime notamment).
Des travaux sont réalisés pour calculer des indicateurs environnementaux des aliments vendus
en circuits courts, mais la marge de manœuvre dans ces circuits est grande en termes
d’organisation logistique.
 Produits vendus en circuits courts :
Les produits les plus vendus en circuits courts sont 5 :
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les fruits et légumes ;
l'horticulture ;
les volailles ;
les palmipèdes gras ;
les produits laitiers ;
la viande et la charcuterie ;
le vin ;
le miel ;
les œufs ;
les matériaux de construction.
et local /
Source : bio
INRAT