Les séances du mardi 22 novembre
Transcription
Les séances du mardi 22 novembre
Les formats pédagogiques 2016 Un point / 3 heures Animées par un responsable scientifique et trois ou quatre conférenciers, ces 26 séances abordent tous les thèmes propres à l’exercice quotidien et à son environnement. Un débat / 1 heure 30 Deux conférenciers débattent chacun 30 minutes sur un thème donné. La dernière demi-heure est consacrée à un échange avec la salle. Les séances du mardi 22 novembre Une question / 1 heure Un conférencier unique pour un sujet donné, 45 minutes chrono de temps de parole et 15 minutes d’échanges avec la salle. Dans toutes les séances, un modérateur est chargé de l’interactivité par SMS avec la salle. N’hésitez pas à utiliser vos smartphones pour poser vos questions, demander une précision, donner votre avis… Pour encore plus d’interactivité, cinq séances vous permettront, à l’aide d’une télécommande, de répondre en direct aux questions de l’animateur, d’interagir avec les conférenciers et d’évaluer vos connaissances de manière anonyme. A7 – C51 – C57 – C72 – E122 + PRATIQUE Ateliers de travaux pratiques 9 séances pour manipuler individuellement ou par binôme, en suivant les gestes du démonstrateur en direct, étape par étape. A12 – B42 – B45 – C78 – C79 - C81 – D113 – D114 – D117 - E138 Ateliers de démonstration Vous souhaitez voir faire ? Cet enseignement de proximité est conçu pour vous permettre de voir la présentation sur 4 tables de matériels, matériaux et protocoles. Vous vous déplacerez par petits groupes de poste en poste et vous participerez, à l'issue de l'atelier, à un échange avec les intervenants. B43 – B46 – C82 - D115 – D118 Démonstrations télévisées en direct sur patient 6 séances pour suivre en direct une intervention sur patient et vous conforter dans l’idée que vous pouvez et savez faire. B41 – B44 – C77 – C80 – D112 – D116 Atelier de dissection E137 Atelier d’urgence B40 Pluridisciplinaire Un Point - 14h / 17h A2 Comprendre et traiter la douleur des patients handicapés Les séances du mardi 22 novembre Biologie Recherche Un Point - 14h / 17h A1 Interface Inserm/Odontologie : Ethique médicale, santé publique et validation de thérapeutiques nouvelles Responsable scientifique & modérateur : Michel Goldberg (Université Paris Descartes) L'éthique médicale Christian Hervé (Paris) Quelle éthique appliquer aux thérapeutiques nouvelles ? Philippe Gorry (UFR de Bordeaux) Ethique et santé publique Aurélie Mahalatchimy La séance de l'Interface INSERM/Odontologie sera consacrée cette année à l'éthique médicale et à la santé publique. Il sera question de l'évaluation des thérapeutiques nouvelles. Trois intervenants prendront la parole au cours de cette séance : Christian Hervé, directeur du Laboratoire d'éthique médicale (Université René Descartes) traitera de l'éthique de pratique complexe, visant à une médecine de précision. Puis Philippe Gorry, traitera de la dynamique de recherche et de l'innovation en odontologie. Aurélie Mahalatchimy, qui partage son temps de recherche entre le laboratoire de Droit européen de l'Université de Toulouse 1 et le Centre de politique globale de Santé de l'Université du Sussex à Brighton, abordera les problèmes de règlementation pour les dents. Cette séance est enrichie par la personnalité des intervenants, par les thèmes traités et l'ouverture sur l'éthique médicale. Les sujets traités ouvriront sur l'odontologie, la santé publique et l'évaluation des thérapeutiques nouvelles. Objectifs Reconnaitre les signes et symptômes de la douleur et savoir la prendre en charge en fonction des différents handicaps (physique, moteur) Responsable scientifique : Djea Saravane (Etampes) Comment communiquer avec ces patients particuliers Anne Abbé-Denizot (La Roche sur Foron) Les mots des maux dents la bouche Nabil Hallouche (Paris) Les particularités de la douleur en santé mentale Eric Serra (Amiens) Au cours de cet exposé, nous aborderons la difficulté d’analyser et traiter la douleur dans le cadre particulier du handicap. Le handicap moteur et psychomoteur engendre des modifications de comportements parfois difficiles à interpréter. Il en est de même pour le handicap psychique. Nous devons apprendre à nous servir des différents outils d’évaluation de la douleur en fonction des situations et du handicap. De même, nous devons adapter notre prise en charge. Pensons à envisager les traitements pharmacologiques mais aussi les traitements non pharmacologiques. Prothèse amovible Un Point - 14h / 17h A3 Comment prendre en charge un patient bruxeur Interprétation simultanée français-anglais Objectif Faire le point sur les connaissances du bruxisme en 2016 Responsable scientifique : Jean-Daniel Orthlieb (UFR de Marseille) Modérateur Gérard Duminil (Nice) Le bruxisme en 2016 : ce que l’on sait, ce que l’on ignore Marion Jeany (UFR de Marseille) Sécuriser la prothèse par le guidage occlusal et la rééducation du patient bruxeur Jean-Philippe Ré (UFR de Marseille) Programme scientifique Congrès ADF 2016 Les séances du Mardi 22 novembre - 2 - Gérer DVO et plan d’occlusion dans les grands effondrements occlusaux. Eugenio Tanteri (Torino, Italie) Les grands effondrements occlusaux (associant perte de calage postérieur et perte de calage antérieur) posent la question du choix de DVO thérapeutique. Mais la répartition de ce nouvel espace prothétique entre les dents maxillaires et mandibulaires pose également la question de l’orientation et de la forme du plan d’occlusion. Ajouter une problématique de patient bruxeur et vous avez face à vous un cocktail « explosif ». Même si l’on ne connait pas encore toutes clés du bruxisme, en 2016 il est possible de dégager les pistes étiologiques, les signes cliniques de dépistage et les moyens de prise en charge qui replacent la gouttière occlusale à une place plus modeste. Le choix de la DVO relève principalement du besoin de hauteur prothétique sans perdre les avantages que présentent les contacts occlusaux au niveau entre les dents antérieures. La répartition de cet espace prothétique entre dents maxillaires et mandibulaires sera conditionnée par le choix de l’orientation et de la forme du plan d’occlusion principalement dictés par la morphologie de la mandibule (hauteur du Ramus, angle goniaque). Endodontie Un Point - 14h / 17h A4 Le diagnostic en endodontie : quand dois-je adresser ? Objectifs Appréhender les difficultés du diagnostic en endodontie et de la prise de décision Savoir prendre la décision de référer un patient à un praticien expert Responsable scientifique : Jean-Philippe Mallet (Paris) Modérateur Mathilde Baydoun Les impératifs pulpaires, radiculaires et apicaux ainsi que chirurgicaux relèvent en premier lieu des antécédents de soins et des examens initiaux résultant de l’anamnèse, mais également de l’étude clinique du cas à traiter. Reconstitutions présentes, anatomie radiculaire, bilan pulpaire, lésion inflammatoire péri-radiculaire d’origine endodontique sont quelques un des facteurs influençant notre prise de décision. Cependant le plateau technique que nous avons à disposition, les compétences acquises et le « patient-hôte » à traiter sont également des éléments de toute importance à prendre en compte pour analyser les difficultés de l’exécution de l’acte endodontique simple comme complexe. Les objectifs de la séance sont d’offrir aux participants, au travers de cas cliniques, les outils de réflexion nécessaires afin de prendre les décisions pour une exécution de son propre chef ou en référant à un praticien qui puisse répondre à la demande de l’acte endodontique, au bénéfice de la santé buccale du patient et, ce, pour un pronostic favorable à long terme. A l’issue de la conférence le praticien pourra : - mettre en œuvre une réflexion initiale pour évaluer la difficulté endodontique, - savoir obtenir les outils de diagnostic complémentaires nécessaires à sa prise de décision, - prendre la décision de réaliser l’acte endodontique ou le référer pour le bien de son patient. ODF Un Point - 14h / 17h A5 Conjuguer nouvelles technologies en ODF et développement durable Objectif Comprendre l'intérêt des nouvelles technologies afin de diminuer l'impact sur l'environnement Le diagnostic en endodontie, évaluation clinique et corrélation scientifique du statut pulpaire Anne-Charlotte Flouriot (Paris) Le diagnostic de lésion apicale, évaluation clinique, analyse des difficultés et stratégie de traitement Nicolas Gardon (Les Pennes Mirabeau) Le diagnostic en chirurgie, évolution des indications de traitement et définition du cas complexe Guillaume Jouanny (Paris) Responsable scientifique : Alexis Lopater (Ste Geneviève des Bois) Le traitement endodontique, réputé difficile, peut être mis en œuvre sereinement pour peu que le diagnostic primaire soit correctement posé et surtout que la réflexion de faisabilité clinique puisse être menée à bien avant sa réalisation. La pratique des cabinets dentaires peut être optimisée dans le but de limiter notre impact sur l’environnement. Que ce soit en termes de gestion des déchets, de gestion de consommables, de laboratoire de prothèse, d’utilisation de matériaux, d’eau, Programme scientifique Congrès ADF 2016 Modératrice : Mathilde Galievsky (Paris) Comment initier le zéro papier: une démarche responsable Frank Pourrat (Bordeaux) Flux numérique et économie verte en orthodontie Guillaume Lecocq (Valenciennes) Instrumentation: usage unique ou stérilisable, un choix de développement durable Marie-Hélène Barias (Villenave d’Ornon) Les séances du Mardi 22 novembre - 3 - d’électricité… Les nouvelles technologies peuvent, par exemple, nous permettre de concevoir un cabinet « zéro papier », tout simplement en optimisant notre usage de papier pour le dossier médical, les questionnaires, les devis, ou encore grâce à l’utilisation de l’imagerie numérique. L’intérêt de l’informatisation des cabinets d’ODF étant maintenant accepté de façon unanime, il est nécessaire d’en tirer le plein potentiel afin que ces équipements soient utilisés au maximum dans un but de réelle dématérialisation Les empreintes optiques permettent de s’affranchir de l’usage des matériaux d’empreintes conventionnels, d’envisager un envoi dématérialisé au laboratoire, voire même, grâce à l’impression, de réaliser au sein même du cabinet des appareils d’orthodontie. La question de l’usage de matériel réutilisable à stériliser, de sa traçabilité et de sa durée de vie ou de l’usage de matériel jetable à usage unique sera également abordée. Il faudra cependant veiller à l’impact même de ces nouvelles technologies, de leur maintenance et de leur obsolescence ainsi que de leur recyclage. Vie professionnelle Un Point - 14h / 17h A6 Le chirurgien-dentiste, un entrepreneur au service de ses patients Objectifs Apprendre à anticiper la mutation de la profession de chirurgien-dentiste Mieux utiliser les outils de gestion d'un cabinet Savoir se comporter en praticien européen Responsable scientifique : Salvator Maira (Institut de la santé Grenoble) Modérateur Philippe Balagna (Lyon) Le marketing peut-il être éthique ? Edmond Binhas (Vitrolles) Passer d'un cabinet dentaire à une entreprise innovante Guillaume Hervet Piloter son cabinet dentaire comme un DRH Rodolphe Cochet (Université Evry Val Essonne, UFR de Paris Diderot) Aujourd’hui les professionnels de l’odontologie sont confrontés à un changement majeur, ils doivent tout à la fois pouvoir exercer leurs talents de praticien et développer les compétences managériales d’un « chef d’entreprise » qui est amené à : - recruter et manager des collaborateurs, - s’associer et mutualiser avec d’autres praticiens – et donc « gouverner » une coopération à l’échelle de plusieurs cabinets, - faire face à la l’ouverture des marchés européens, à la reconnaissance des diplômes en Europe… Programme scientifique Congrès ADF 2016 Plusieurs préoccupations des professionnels de l’odontologie sont apparues : - la volonté d’intensifier les relations internationales, - la nécessité de faire évoluer dans son format le concept de marketing et éthique, - l’obligation d’utiliser une bonne gestion de la maitrise des coûts, prévision des dépenses et des recettes… - la prise en compte des changements culturels et la mise en place des innovations technologiques nécessaires. Il y a ainsi lieu d’opérer rapidement une transformation majeure que nous pouvons résumer par la formule : passer du cabinet à l’entreprise dentaire. Odontologie pédiatrique Un Point - 14h / 17h A7 Questions pour un dentiste Séance interactive Objectif Faire le point sur les problèmes quotidiens en odontologie pédiatrique en dix questions Responsable scientifique : Michèle Muller Bolla (UFR de Nice-Sophia Antipolis) Modérateur Audrey Pierre (Antibes) Quelles méthodes de prévention pour prévenir et intercepter la maladie carieuse en fonction des patients ? Clara Joseph (UFR de Nice Sophia Antipolis) Quelles méthodes de préparation et quels matériaux en fonction de la sévérité de la maladie carieuse et des lésions ? Violaine Smaïl-Faugeron (Paris) Quelles prothèses en fonction de l’âge et de la demande des parents ? Serena Lopez-Cazaux (Nantes) La littérature regorge de revues de la littérature et d'études de niveaux de preuve inégaux. Lorsqu'un praticien s'y plonge pour chercher la réponse à une situation clinique donnée, l'analyse et la synthèse des articles n'aboutissent pas toujours à une décision clinique adaptée à nos patients et à notre pratique quotidienne. L’objectif de cette séance est d’obtenir pour une série de questions cliniques d'actualité ou sujettes à débat chez nos jeunes patients, des réponses basées sur des études ou des revues systématiques de la littérature de niveau de preuve élevé. Plusieurs thèmes seront abordés : - scellements, produits fluorés et de substitution dans le domaine de la thérapeutique préventive, Les séances du Mardi 22 novembre - 4 - - notion de curetage partiel en remplacement des pulpotomies préventives, une fois la lésion carieuse cavitaire avérée, - choix entre restauration directe ou indirecte en fonction de l’âge, des matériaux et de la demande des parents, - données récentes en prothèse pédiatrique. Odontologie conservatrice Un Point - 14h / 17h A8 Le continuum endo-prothétique : l'étanchéité de l'apex à la restauration coronaire Objectifs Comprendre la notion de continuum endo-prothétique Maitriser l'étanchéité aux différents temps coronaire et radiculaire à court et long terme Connaître les risques encourus en cas de non-respect de ce continuum Responsable scientifique : Marie Georgelin-Gurgel (UFR de Toulouse) Modérateur : Franck Diemer (UFR de Toulouse) Etanchéité endodontie, le premier pas vers le succès Dorothée Louis-Olszewski (Paris) Bactéries, vous ne passerez pas ! L’étanchéité au cours des phases de temporisation Nicolas Decerle (Clermont Ferrand) Hors d'air, hors d'eau ? L'étanchéité coronaire Luc Raynaldy (Toulouse) Le succès à long terme de nos thérapeutiques est au cœur de nos préoccupations professionnelles. Ce succès dépend de multiples facteurs liés aux patients, aux pathologies, à nos décisions thérapeutiques et à notre aptitude à les mener à bien. Dans un contexte de réhabilitation prothétique qui restaure la fonction et l’esthétique, le traitement endodontique constitue les fondations et est à ce titre impliqué dans la réussite du traitement global. L’absence de contamination bactérienne intra canalaire, contribue au maintien de la santé péri apicale à court et à long terme. Ainsi, les étanchéités canalaire et coronaire permettront de pérenniser les procédures d’asepsie et d’antisepsie opérées au cours du traitement. La notion d’étanchéité renvoie à différentes notions de biomatériaux indispensables à maitriser et qui seront développés dans cette réflexion de continuum endo-prothétique. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Biologie Recherche Un Point - 14h / 17h A9 La prise en charge des maladies rares : la filière « Tête-Cou-Dents » Objectifs Interagir avec les patients, leur famille, les professionnels de Santé Détailler les manifestations cliniques, la prise en charge clinique et médico-sociale, les innovations Promouvoir toute forme de progrès technologique Responsable scientifique : Ariane Berdal (Université Paris Diderot) Modérateur François Clauss (UFR de Strasbourg) Optimisation de la prise en charge des maladies rares bucco-dentaires au sein de la filière nationale Tête-Cou-Dents Marie-Cécile Manière (UFR de Strasbourg) Les maladies rares « casse-têtes » thérapeutique : Challenge de la prise en charge thérapeutique, de la pédiatrie à l’âge adulte Muriel de La Dure-Molla (Université Paris Diderot) Un kit de gènes explicatif des anomalies dentaires : la saga de Genodent Agnès Bloch Zupan (UFR de Strasbourg) Fente labio-palatine : De la naissance à l'âge adulte: un parcours chirurgical et une prise en charge multidisciplinaire Caroline François-Fiquet (Reims) Certaines anomalies bucco-dentaires peuvent être l’expression, parfois méconnue, de maladies génétiques rares ou s’inscrire dans un contexte syndromique. La démarche diagnostique ainsi que la prise en charge thérapeutique de ces patients est souvent difficile et requiert une approche pluridisciplinaire. Le ministère des Affaires sociales et de la Santé soutient un maillage national de prise en charge des maladies rares, qui sont structurées en 23 groupes de maladies. La filière « Tête-Cou-Dents » associe 6 centres de référence et 31 centres de compétence. La filière constitue une structure sur laquelle peuvent s’appuyer les patients, leurs associations et les multiples professionnels de santé qui entourent la prise en charge. Après la présentation de la filière « Tête-Cou-Dents », cette séance permettra de rappeler les principaux gènes impliqués dans le développement des maladies rares à expression dentaire. Cette séance sera également l’occasion de montrer l’importance de la continuité des soins à travers l’exemple des fentes labio-palatines et de présenter la gestion de différents « casse-têtes » thérapeutiques. L’objectif de la filière est d’intégrer le chirurgien-dentiste dans la démarche diagnostique pour permettre une prise en charge plus précoce et de promouvoir le transfert clinique des dernières innovations en symbiose avec les associations de malades. Les séances du Mardi 22 novembre - 5 - Médecine et chirurgie orales Un Point - 14h / 17h A11 Cancer : priorité en 2016 Interprétation simultanée français-anglais Prothèse fixe Atelier de travaux pratiques – 14h/17h A12 Les préparations de facettes sans écueils Droits d’inscription complémentaire : 150 € Objectifs Savoir s’intégrer pleinement dans le projet de soin oncologique Connaitre les outils pour assurer la prise en charge des malades atteints de cancer et les nouvelles modalités de traitements Objectifs Savoir analyser les défauts esthétiques puis élaborer « les masques » Adapter la préparation (axe d’insertion, forme de contour) selon le défaut à traiter Réaliser les préparations en fonction des masques et de l’occlusion Responsable scientifique : Emmanuelle Vigarios (Toulouse) Modérateur : Jérôme Sarini Responsable scientifique : Claude Launois (Reims) Intervenants : Bernard Weiler, Eugénie Vilfroy (Reims), Charlotte Pinatel (Marseille), Ingrid Iff (Verzenay), Michel Lombard (Bétheniville), Jean Bridoux (Charleville Mézières), Olivier Izambert (Chantraine), Frank Heldenbergh (Troyes) Toxicités endobuccales des traitements anticancéreux : savoir s'orienter au cabinet Vincent Sibaud (Tournefeuille) Cancérologie pédiatrique et odontologie : contribuer au succès thérapeutique Martine Bonnaure-Mallet (Université de Rennes 1) Le cancer aujourd'hui : données épidémiologiques et politiques de santé Hélène Grandjean Le patient irradié au cabinet dentaire : quelle(s) réhabilitation(s) ? Quid de l'implantologie ? Anne-Gaëlle Bodard (UFR de Lyon) Depuis 2003, la lutte contre le cancer en France est structurée autour de plans nationaux visant à mobiliser tous les acteurs de santé au service du patient. Le chirurgien-dentiste croise tout au long de sa vie professionnelle des patients, adultes ou enfants, concernés par le cancer. Outre son rôle essentiel dans la prévention et le dépistage, il doit aussi assurer la prise en charge odontologique des malades en cours de traitement ou après. Les challenges sont nombreux : reconnaitre une toxicité induite par un traitement et adapter la conduite odontologique selon les protocoles anticancéreux en cours ; assurer les soins odontologiques chez l’enfant atteint d’un cancer ou encore s’orienter devant une demande de réhabilitation implantaire notamment chez le patient aux antécédents de radiothérapie. Cette séance vise à donner aux praticiens des outils pour assurer une prise en charge optimale des patients en cohérence avec leurs traitements oncologiques. Programme scientifique Congrès ADF 2016 Sur un modèle pédagogique spécifique, présentant des défauts esthétiques courants tels que fracture coronaire d’une incisive, pertes de substances érosives et/ou abrasives, ainsi que des triangles noirs consécutifs à la maladie parodontale, les participants réaliseront, en première partie, des « masques » élaborés soit en méthode directe, soit à l’aide d’une gouttière élaborée sur un modèle idéal issu d’un wax up. Cette première étape permettra d’établir et de valider un projet esthétique répondant aux exigences et contraintes du patient. Dans la seconde étape, les praticiens réaliseront à travers les masques les phases préliminaires des préparations, sur les 2 ou 3 dents concernées. Les préparations seront ensuite finalisées après dépose des masques, en respectant les contraintes mécaniques du matériau céramique choisi et celles de l’occlusion du patient. En fonction de la rapidité des praticiens ou du nombre de préparations, la réalisation de facettes provisoires peut être envisagée. Les séances du Mardi 22 novembre - 6 -