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Culture – Tourisme – Histoire et Gastronomie…
Samedi 17 septembre 2016 de 9 à 18 h :
Sortie des Amis du lac : Journée du Patrimoine « Landes - Pays-Basque »
Nous vous proposons la promenade la plus culturelle, historique et
inédite jamais organisée : « Du plus beau village de France en Pays
Basque en passant par la maison de Francis Jammes… la « retraite »
dans une Abbaye, une étape gastronomique, le château des
Gramont XIIème siècle ! Jusqu’à la demeure de
Jean Rameau l’un des plus grands poète et écrivain landais… »
Programme général et illustré, de la sortie
9 h Précises : Départ en car parking de
stade municipal d’Hossegor
9 h 45 : Hasparren (Parc et maison
Francis Jammes)
10 H 30 Visite libre du village artistes
et artisans de Labastide Clairence (plus
beau village de France)
11 h 30 : L’Abbaye de Belloc – Messe
(facultative) avec les moines...
12 h 45 Repas : Restaurant Basque (une
étoile) à Briscous
14 h 30 : Bidache : Arrêt au Château de
Gramont… (photo du bas).
15 h 30 : Visite guidée de la maison de
Jean Rameau Le « Pourtaou » la
maison que vous n’avez jamais vue…
par la présidente des Amis de Jean Rameau.
16 h 15 : Thé et petits gâteaux faits
maison… servis sous les platanes…
17 h : Retour vers Hossegor.
Illustrations de haut en bas : Maisons basques –
Portrait de Jean Rameau – Portrait de Francis Jammes – « Le Pourtaou », Maison de Jean Rameau –
L’Abbaye des moines de Belloc – le Château de Gramont à Bidache…
Coupon réponse – Inscriptions limitées prises par ordre d’arrivée…
Nom : __________________________________________ Prénom : ____________________________
Ville : ___________________________________________Tél : ________________________________
Adresse mél : ________________________________________@_______________________________
Nombre de personnes :
x 35,00 euros =
Joindre chèque libellé à l’ordre des Amis du lac
Informations générales et détail du programme page suivante….
La Bastide
Clairence, plus Beau
Village de France
La Bastide Clairence au
nord-est des villages de
Sare et Ainhoa. Dans
le Pays basque intérieur,
se niche au cœur de
verdoyantes collines. La
Bastide Clairence a été
fondée en 1312 par Louis
1er, roi de Navarre, le futur Louis X de France. Son organisation est
caractéristique des bastides, avec un plan en damier organisé autour
d’une grande place rectangulaire. Tout ici, dans cette bastide
navarraise traditionnelle classée parmi les plus beaux villages de
France, respire la typique culture régionale. La Bastide a su
conserver tout le charme de son passé médiéval avec sa Place des
Arceaux, ses rues aux façades ornées de colombages, ses maisons
blanchies à la chaux et aux volets peints soit d’un rouge profond, soit
occasionnellement en vert, les deux couleurs typiques des volets de la
région, son église remarquable par son porche roman. La Bastide
Clairence qui vit au rythme des chants, des danses basques, de la
pelote et des bandas, est devenu un village d’artisans…
HASPARREN : En 1919, le poète Francis Jammes et sa famille sont
contraints de quitter leur maison d'Orthez que leur propriétaire met en vente.
Ils partent au Pays Basque où un père bénédictin les présente à Madame
Gilles. Madame Gilles décide dès 1920 de faire de Francis Jammes son
héritier et, après sa mort, la famille Jammes s'installe dans sa demeure, la
maison Eyhartzea à Hasparren, près des vestiges du château de Belzunce. A
sa mort, en 1938, Madame Ginette Francis Jammes, sa veuve, continua à
habiter la maison jusqu'en 1961. La commune acheta la maison en 1965.
Celle-ci devint un lieu culturel, qui abritera au fil des ans des associations, un
musée… Hasparren : la maison Francis Jammes dans le parc…
L’Abbaye de Belloc : À l'origine de Belloc, il y a trois missionnaires
diocésains de la maison d'Hasparren, Parmi eux l'abbé Jean-Léon Bastres
(1832-1904) apparaît comme l'âme des fondateurs. Vicaire à Espelette, son
premier poste après son ordination, La Providence le conduit à être
professeur de petit séminaire où il découvre la vie communautaire. De retour
à Hasparren, après la campagne de 1870, c'est alors qu'il fonde, avec ses
premiers compagnons, un monastère. Le 1er septembre 1875, ils s'installent
dans une métairie nommée Bel-Locq, qu'ils viennent d'acquérir. Le
monastère de Belloc est né. Dans le dernier quart de XIXème siècle, Belloc
a connu une grande croissance, une grande vitalité, ce qui a permis une belle
activité missionnaire tant dans la région (missions paroissiales) que dans les pays de mission d'alors : Argentine,
États-Unis, Palestine. En 1905, la communauté est expulsée. Elle se réfugie en Espagne, au Gipuzcoa, à Lazkano,
dans un ancien couvent carme mis à sa disposition. Les moines reviennent en France se battre à la guerre de 19141918. La communauté réintègre Belloc en 1926. Durant la seconde guerre mondiale, le Père-Abbé, Jean Gabriel
Hondet, le Prieur et l'Hôtelier, sont emmenés par la Gestapo. Le Père-Abbé et le Prieur sont envoyés aux centres
de concentration de Büchenwald et Dachau. En 1964, Belloc fonde en Afrique, au Bénin (Zagnanado), à la
demande de l'épiscopat local. La communauté ferme en 1989 et quelques frères poursuivent la formation monastique
à l'abbaye de Koubri (Burkina Faso), puis reviennent au Bénin en 1998 où est ouvert le monastère du Mont-Thabor,
à Henkanmê. La communauté de Belloc compte, aujourd'hui, une trentaine de moines. L'âge moyen est de 68 ans.
Mise à part la vocation propre du moine dans l'Église, son activité essentielle est l'accueil liturgique. L'église du
monastère a été construite après Vatican II, dans le style caractéristique du « brutisme » des années 1960-1970.
Bidache : le château de Gramont… à l'état de ruines est classé monument historique le 6 mai 1942. Il est
en cours de restauration. Il appartenait à la famille des seigneurs de Gramont
depuis 1329. Il a connu depuis de nombreux évènements avant de brûler en 1796.
Trois grosses tours rondes témoignent du château médiéval détruit en 1523 par les
troupes de Charles Quint, en représailles à l’échec rencontré à Bayonne, dont le
maire était alors Jean II, seigneur de Gramont, lieutenant de la compagnie du
maréchal de Lautrec. Le château sera alors rapidement remis en état par des ajouts
Renaissance, tout en conservant le principe des éléments défensifs médiévaux. Les
derniers travaux seront réalisés au début du XVIIIe siècle avec la mise en place de la monumentale porte d’entrée au
fronton triangulaire.
Reportage photos : Eric Gildard