l`observateur financier
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L’OBSERVATEUR FINANCIER Services économiques TD 6 mars 2014 LES OBLIGATIONS SE REDRESSENT EN RAISON DE RISQUES MONDIAUX, MAIS LES PERSPECTIVES DE CROISSANCE PLUS VIGOUREUSE DEMEURENT INCHANGÉES Au début de 2014, plusieurs étaient d’avis que l’économie mondiale avait atteint un point d’inflexion qui marquerait le début d’une croissance plus soutenue. Deux faits nouveaux ont toutefois freiné cet optimisme : les inquiétudes à l’égard des économies émergentes et les données économiques décevantes aux États-Unis. Bien que les craintes au sujet des marchés émergents aient été le principal sujet de L’Observateur financier paru en février, de récents événements leur ont volé la vedette. Au moment d’écrire ces lignes, la Russie avait déployé des troupes en Crimée, une république semi-autonome de l’Ukraine, violant ainsi la souveraineté de ce pays. L’événement catalyseur a été le départ du leader ukrainien pro-russe, Viktor Ianoukovitch, et l’établissement d’un nouveau gouvernement, que la Russie refuse de reconnaître. Pour comprendre ce qui se passe, nous devons examiner les intérêts stratégiques de la Russie. Lorsque l’Ukraine a quitté l’ex-Union soviétique, la Russie s’est assurée que le pays demeurait dans sa sphère d’influence. L’Ukraine est stratégiquement importante parce qu’elle partage sa frontière avec la Russie et que la base navale de la marine russe à Sébastopol, en Crimée, est cruciale, car elle permet d’accéder à la mer Méditerranée par la mer Noire. La perspective d’un gouvernement favorable à l’Occident en Ukraine est inacceptable pour la Russie, car celle-ci craint de perdre son influence sur ce pays, qui pourrait devenir un membre de l’OTAN. Comme il fallait s’y attendre, les marchés financiers ont vivement réagi, ce qui a donné lieu à une vente massive d’actions, au redressement des obligations et au raffermissement du dollar américain. Toutefois, le discours prononcé lundi dernier par Vladimir Poutine a calmé LES MARCHÉS RUSSES SONT FRAPPÉS PAR les craintes d’intensification du conflit et provoqué un rebond des LA CRISE marchés. Il est difficile pour le moment de prédire l’issue de ce 105 3.1 % Indice, janv. 2014 = 100 conflit. Le principal risque est que l’Ukraine devienne divisée, avec une Crimée pro-Russie. Nous ne pouvons toutefois écarter la possibilité que la Russie accroisse son influence dans d’autres régions 2.8 du pays. La communauté internationale a condamné l’intervention 95 de la Russie, mais la capacité de l’Occident de changer la position de la Russie est limitée. La Russie pourrait être forcée de quitter le G8. Les négociations commerciales pourraient être interrompues. 85 2.5 RTSI$ (Russie) (gauche) Des avoirs pourraient être gelés. Toutefois, pour les marchés fiTaux oblig. du Trésor amér. à 10 ans nanciers, la grande question est de savoir si des sanctions, pouvant (droite) avoir des conséquences financières, seront imposées à la Russie, 75 2.2 ou si ce pays peut utiliser ses exportations d’énergie vers l’Europe janvier 2014 février 2014 mars 2014 comme levier pour modifier la position de l’Occident, ce qui pourSources : Bloomberg, Services économiques TD. rait entraîner une hausse des prix de l’énergie. Comme personne Craig Alexander, premier vice-président et économiste en chef 416-982-8064 Services économiques TD | www.td.com/economics ne sait ce qui va arriver, les marchés financiers pourraient être plus volatils à court terme. La situation budgétaire très précaire de l’Ukraine est un autre aspect financier important. Ce pays doit rembourser 10 milliards de dollars de dettes libellées en devises cette année et a besoin de milliards de dollars pour combler le déficit de son compte courant. En raison de la crise politique, il est plus probable que l’Ukraine reçoive une aide financière du FMI et, potentiellement, de l’UE. Par conséquent, même si un risque de défaut de paiement existe, il pourrait être plus faible qu’il ne le paraît. Par contre, si l’Ukraine ne peut plus honorer ses paiements, il faudrait savoir qui sont ses créanciers. Il semblerait que sa dette extérieure est limitée et ne concerne que quelques institutions financières. Nous rappelons toutefois qu’un défaut de paiement aurait des conséquences financières et qu’une aide est nécessaire pour éviter d’en arriver là. Le fait le plus marquant sur le plan financier est que les problèmes de l’Ukraine n’ont pratiquement eu aucun effet sur les autres marchés émergents. Comme nous l’avons mentionné le mois dernier, les marchés financiers font une distinction entre les événements et les perspectives liés aux pays en développement. Malgré le ralentissement de la croissance en Chine et les inquiétudes concernant la fragilité du système financier chinois, les marchés continuent de prévoir une croissance économique de 7,5 % environ. D’autres pays font face à d’énormes défis, dont l’Inde, l’Indonésie, la Turquie, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Argentine et le Venezuela. Les craintes que les problèmes se propagent à d’autres marchés émergents se sont estompées en février, mais c’était avant que la crise ukrainienne ne dégénère. Nous avons décidé, pour le moment, de ne pas modifier de façon importante nos prévisions financières. Le risque politique lié aux événements en Ukraine s’est nettement intensifié, mais étant donné que l’évolution de la situation est toujours très incertaine, nous voulons attendre de voir ce qui se passera avant de modifier nos perspectives. Soulignons que nos perspectives à l’égard de l’économie américaine demeurent inchangées. Il ne fait aucun doute que les récentes données économiques aux États-Unis manquent de tonus. La création d’emplois, qui dépassait les 200 000 par mois, a été inférieure à 100 000 en moyenne au cours des deux derniers mois. L’indice ISM du secteur manufacturier a reculé en janvier, avant de rebondir quelque peu à 53,2 en février, ce qui indique une situation de croissance modeste, alors que la vigueur des indicateurs précurseurs était neutralisée par la contraction du sous-secteur de la 6 mars 2014 production. L’activité immobilière a également ralenti. Par ailleurs, après avoir atteint plus de 4 % au troisième trimestre, la croissance du PIB réel américain au quatrième trimestre a été révisée à la baisse, passant d’un taux solide de 3,2 % à un taux beaucoup plus modéré de 2,4 %. De plus, pour le premier trimestre de 2014, le taux devrait s’établir à 1,7 % seulement. Ces données sont décevantes, mais il importe de retenir que l’hiver a été très dur. Les données économiques sont désaisonnalisées pour tenir compte des répercussions dans de nombreuses régions des conditions météorologiques sur l’activité économique. Il reste à savoir si ces conditions ont été pires que d’habitude. L’hiver a été anormalement froid et les répits ont été moins nombreux que dans le passé. Selon des estimations approximatives, la météo serait responsable de reculs de 0,4 % et de 1 % (données annualisées) du PIB réel aux États-Unis au quatrième trimestre de 2013 et au premier trimestre de 2014, respectivement. En conclusion, le climat n’est pas la seule raison du ralentissement de la croissance aux États-Unis, mais c’est sans aucun doute la principale. Sans les effets de l’hiver, l’activité économique aurait crû en moyenne de près de 2,7 % au cours des deux derniers trimestres. Malgré les récents reculs, nous continuons de croire que l’économie américaine se raffermira. Le ralentissement à la fin de 2013 et au début de 2014 est en partie imputable à l’accumulation exces-sive de stocks au troisième trimestre. La fermeture temporaire du gouvernement au quatrième trimestre a aussi pesé sur la croissance. Comme le freinage budgétaire important (1,3 % en 2013) s’atténue, nous pouvons encore espérer une accélération de l’activité économique. Le secteur manufacturier est très concurrentiel et celui des services inscrit des gains solides. La demande comprimée dans le secteur de la consommation est considérable, comme en témoignent les ventes solides d’automobiles et l’accroissement des emprunts. Si l’on tient compte des données démographiques, le marché immobilier présente encore un excellent potentiel de hausse. L’enquête sur l’emploi qui a été menée auprès des ménages donne aussi à penser que le marché du travail est peut-être plus vigoureux que les statistiques le laissent entendre. Finalement, dans la mesure où l’hiver exceptionnellement froid a freiné la demande au cours des deux derniers trimestres, la croissance plus soutenue des ventes devrait compenser cette baisse lors des trimestres à venir. Par conséquent, nous prévoyons une amélioration marquée à partir du deuxième trimestre, ce qui devrait inciter la Réserve fédérale à poursuivre le 2 Services économiques TD | www.td.com/economics retrait progressif de son programme d’achat d’obligations d’ici la fin de l’année, mais à laisser les taux à court terme inchangés jusqu’à la fin de 2015. Nous sommes donc dans une situation d’attentisme. Les récents événements ont entraîné une baisse des valorisations des actifs risqués, une diminution des taux obligataires et une hausse du dollar américain plus vigoureuse que prévu. Les 6 mars 2014 événements sur la scène internationale sont inquiétants et les principaux risques pour les perspectives mondiales sont liés à l’évolution de la situation dans les marchés émergents. En supposant que les risques extrêmes puissent être évités, les paramètres économiques fondamentaux sous-jacents des pays développés laissent encore entrevoir une amélioration de la conjoncture économique. 3 Services économiques TD | www.td.com/economics PERSPECTIVES DES INDICATEURS FINANCIERS Taux au 2013 2014P 2015P 05/03 T1 T2 T3 T4 T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P Taux cible financement un jour (%) 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.00 1.50 1.50 Taux bons du Trésor 3 mois (%) 0.83 0.98 1.02 0.98 0.91 0.95 0.95 0.95 0.95 0.95 1.05 1.40 1.40 Rendem. oblig. d'État 2 ans (%) 1.03 1.00 1.22 1.19 1.13 1.00 1.00 1.10 1.30 1.50 1.70 1.95 2.05 Rendem. oblig. d'État 5 ans (%) 1.67 1.30 1.80 1.86 1.95 1.85 1.95 2.05 2.25 2.50 2.60 2.75 2.90 Rendem. oblig. d'État 10 ans (%) 2.46 1.76 2.44 2.54 2.77 2.65 2.80 3.00 3.10 3.25 3.35 3.45 3.55 Rendem. oblig. d'État 30 ans (%) 2.98 2.50 2.89 3.07 3.24 3.15 3.30 3.45 3.55 3.70 3.75 3.80 3.95 1.43 0.76 1.22 1.35 1.64 1.65 1.80 1.90 1.80 1.75 1.65 1.50 1.50 Taux cible des fonds fédéraux (%) 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.25 0.50 Taux bons du Trésor 3 mois (%) 0.06 0.07 0.04 0.02 0.07 0.10 0.15 0.20 0.20 0.25 0.50 0.80 1.00 Taux bons du Trésor 2 ans (%) 0.33 0.25 0.36 0.33 0.38 0.40 0.45 0.55 0.65 0.90 1.00 1.25 1.65 Taux bons du Trésor 5 ans (%) 1.53 0.77 1.41 1.39 1.75 1.75 1.90 2.10 2.25 2.50 2.60 2.80 3.05 Taux bons du Trésor 10 ans (%) 2.69 1.87 2.52 2.64 3.04 2.95 3.10 3.30 3.40 3.60 3.65 3.70 3.75 Taux bons du Trésor 30 ans (%) 3.63 3.10 3.52 3.69 3.96 4.00 4.15 4.30 4.40 4.60 4.60 4.60 4.60 Écart bons du Trésor 10 et 2 ans (%) 2.36 1.62 2.16 2.31 2.66 2.55 2.65 2.75 2.75 2.70 2.65 2.45 2.10 CANADA Écart oblig. 10 et 2 ans (%) ÉTATS-UNIS ÉCART CANADA - É.-U. Écart bons du Trésor 3 mois Can - É.-U. 0.78 0.91 0.98 0.96 0.84 0.85 0.80 0.75 0.75 0.70 0.55 0.60 0.40 Écart bons du Trésor 10 ans Can - É.-U. -0.23 -0.11 -0.08 -0.10 -0.27 -0.30 -0.30 -0.30 -0.30 -0.35 -0.30 -0.25 -0.20 P: Prévisions du Groupe Banque TD en date de février 2014; Toutes les prévisions sont de fin de période. Sources : Statistique Canada, Banque du Canada, Bloomberg. MARCHÉS BOURSIERS MONDIAUX Prix au 05/03 Indice S&P 500 1,875 Ind. comp. S&P/TSX 14,298 Indice DAX 9,542 Indice FTSE 100 6,775 Indice Nikkei 14,898 Indice MSCI Monde tp* 410 % var. % var. 30 jrs 2013 7.6 1.4 6.0 5.0 3.9 0.1 4.8 0.4 1.9 -8.6 6.4 0.4 Sommet 52 sem. 1,875 14,298 9,743 6,866 16,291 410 Creux 52 sem. 1,541 11,837 7,460 6,029 11,932 346 * Indice boursier pondéré comprenant les marchés développés et émergents. Source : Bloomberg. PERSPECTIVES DES PRIX DES PRODUITS DE BASE Prix au Sommet Creux 5/03 52 sem. 52 sem. 2013 T1 T2 T3 T4 T1P 2014P T2P T3P T4P T1P 2015P T2P T3P T4P Moyenne annuelle 2013 2014P 2015P Brut (WTI, $US/baril) 102 111 87 94 94 106 97 98 92 97 94 98 95 102 98 98 95 98 Gaz naturel ($US/mBTU) 6.42 7.92 3.27 3.50 4.01 3.56 3.85 5.50 5.00 4.25 4.00 3.85 4.20 4.00 4.10 3.73 4.69 4.04 Or ($US/once troy) 1340 1615 1189 1631 1415 1328 1271 1260 1125 1150 1225 1250 1275 1300 1300 1411 1190 1281 Argent ($US/once troy) 21.3 29.2 18.5 30.0 23.1 21.4 20.8 20.0 17.3 17.5 18.9 19.5 19.5 20.0 20.3 23.85 18.41 19.81 Cuivre (Cents/livre) 322 354 301 359 324 321 325 328 326 320 310 300 300 280 280 332 321 290 Nickel ($US/livre) 6.87 7.81 6.03 7.85 6.79 6.31 6.31 6.70 7.75 7.50 7.50 7.75 7.75 7.25 7.25 6.82 7.36 7.50 Aluminium (Cents/livre) Blé ($US/livre) 80 90 76 91 83 81 80 80 82 84 84 84 82 82 80 84 83 82 9.61 10.37 7.81 9.32 9.14 8.40 8.52 8.60 8.70 8.90 9.00 9.05 9.10 9.20 9.20 8.85 8.80 9.14 P: Prévisions du Groupe Banque TD en date de février 2014; Toutes les prévisions sont des moyennes de période. Sources : Bloomberg, USDA (Haver). 6 mars 2014 4 Services économiques TD | www.td.com/economics PERSPECTIVES DES DEVISES ÉTRANGÈRES Devise Taux de change Taux au 5/03 2013 T1 T2 2014P 2015P T3 T4 T1P T2P T3P T4P T1P T2P T3P T4P 115.0 Taux de change au dollar U.S. Yen japonais JPY par USD 102.4 94.2 99.2 98.3 105.3 105.0 107.0 108.0 110.0 112.0 112.0 115.0 Euro USD par EUR 1.37 1.28 1.30 1.35 1.38 1.33 1.27 1.24 1.22 1.22 1.20 1.20 1.20 Livre sterling USD par GBP 1.67 1.52 1.52 1.62 1.66 1.64 1.59 1.59 1.58 1.61 1.60 1.60 1.58 Franc suisse CHF par USD 0.89 0.95 0.95 0.90 0.89 0.93 0.98 1.02 1.07 1.07 1.08 1.08 1.08 Dollar canadien CAD par USD 1.11 1.02 1.05 1.03 1.06 1.12 1.18 1.15 1.15 1.15 1.14 1.11 1.11 Dollar australien USD par AUD 0.90 1.04 0.92 0.93 0.89 0.88 0.88 0.87 0.87 0.86 0.85 0.85 0.84 Dollar néo-zélandais USD par NZD 0.84 0.84 0.78 0.83 0.82 0.81 0.80 0.78 0.77 0.76 0.74 0.73 0.72 1.37 1.28 1.30 1.35 1.38 1.33 1.27 1.24 1.22 1.22 1.20 1.20 1.20 Taux de change à l'euro Dollar U.S. USD par EUR Yen japonais JPY par EUR 141 121 129 132 145 140 136 134 134 137 134 138 138 Livre sterling GBP par EUR 0.82 0.85 0.86 0.84 0.83 0.81 0.80 0.78 0.77 0.76 0.75 0.75 0.76 Franc suisse CHF par EUR 1.22 1.22 1.23 1.22 1.23 1.23 1.25 1.27 1.30 1.30 1.30 1.30 1.30 Dollar canadien CAD par EUR 1.52 1.30 1.37 1.39 1.47 1.49 1.49 1.43 1.40 1.40 1.36 1.33 1.33 Dollar australien AUD par EUR 1.53 1.23 1.42 1.45 1.54 1.51 1.44 1.43 1.40 1.42 1.41 1.41 1.43 Dollar néo-zélandais NZD par EUR 1.63 1.53 1.68 1.63 1.68 1.64 1.59 1.59 1.58 1.61 1.62 1.64 1.67 Taux de change au yen japonais Dollar U.S. JPY par USD 102.4 94.2 99.2 98.3 105.3 105.0 107.0 108.0 110.0 112.0 112.0 115.0 115.0 Euro JPY par EUR 141 121 129 132 145 140 136 134 134 137 134 138 138 Livre sterling JPY par GBP 171 143 151 159 174 172 170 172 174 180 179 184 182 Franc suisse JPY par CHF 115.4 99.2 105.0 108.7 118.2 113.5 108.7 105.4 103.2 105.1 103.4 106.2 106.2 103.5 Dollar canadien JPY par CAD 92.6 92.7 94.3 95.4 98.9 93.5 91.0 94.0 95.7 97.4 98.6 103.5 Dollar australien JPY par AUD 92.0 98.0 90.9 91.8 94.0 92.4 94.2 94.0 95.7 96.3 95.2 97.8 96.6 Dollar néo-zélandais JPY par NZD 86.3 78.7 76.9 81.8 86.6 85.1 85.6 84.2 84.7 85.1 82.9 84.0 82.8 Taux de change au dollar canadien Dollar U.S. USD par CAD 0.90 0.98 0.95 0.97 0.94 0.89 0.85 0.87 0.87 0.87 0.88 0.90 0.90 Yen japonais JPY par CAD 92.6 92.7 94.3 95.4 98.9 93.5 91.0 94.0 95.7 97.4 98.6 103.5 103.5 Euro CAD par EUR 1.52 1.30 1.37 1.39 1.47 1.49 1.49 1.43 1.40 1.40 1.36 1.33 1.33 Livre sterling CAD par GBP 1.85 1.54 1.60 1.67 1.76 1.85 1.87 1.83 1.82 1.85 1.82 1.78 1.75 Franc suisse CHF par CAD 0.80 0.93 0.90 0.88 0.84 0.82 0.84 0.89 0.93 0.93 0.95 0.97 0.97 Dollar australien AUD par CAD 1.01 0.95 1.04 1.04 1.05 1.01 0.97 1.00 1.00 1.01 1.04 1.06 1.07 Dollar néo-zélandais NZD par CAD 1.07 1.18 1.23 1.17 1.14 1.10 1.06 1.11 1.13 1.14 1.19 1.23 1.25 P: Prévisions du Groupe Banque TD en date de février 2014; Toutes les prévisions sont de fin de période. Sources : Réserve fédérale, TDBG, Bloomberg. Le présent rapport est fourni par les Services économiques TD. Il est produit à des fins informatives et éducatives seulement à la date de rédaction, et peut ne pas convenir à d’autres fins. Les points de vue et les opinions qui y sont exprimés peuvent changer en tout temps selon les conditions du marché ou autres, et les prévisions peuvent ne pas se réaliser. Ce rapport ne doit pas servir de source de conseils ou de recommandations de placement, ne constitue pas une sollicitation d’achat ou de vente de titres, et ne doit pas être considéré comme une source de conseils juridiques, fiscaux ou de placement précis. Il ne vise pas à communiquer des renseignements importants sur les affaires du Groupe Banque TD, et les membres des Services économiques TD ne sont pas des porte-parole du Groupe Banque TD en ce qui concerne les affaires de celui-ci. 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