informations publiees dans le cadre du pilier iii de la circulaire cssf
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informations publiees dans le cadre du pilier iii de la circulaire cssf
BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 INFORMATIONS PUBLIEES DANS LE CADRE DU PILIER III DE LA CIRCULAIRE CSSF 06/273 TELLE QUE MODIFIEE BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES Pilier III de Bâle III, Luxembourg, le 30 Juin 2015 -1- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 TABLE DES MATIERES PAGES 1. INTRODUCTION 3 2. PILIER III 4 3. GESTION DES RISQUES ET FONDS PROPRES 5 3.2. 3.2.1. 3.2.2. Ratio de solvabilité Ratios de fonds propres réglementaires Ratio simplifié 5 6 6 3.3. 3.3.1. 3.3.2. 3.4.1. 3.4.1.1. 3.4.2. 3.4.2.1. 3.4.3. Ratio simplifié au 31 décembre 2014 Fonds propres pour le calcul du ratio de solvabilité Calcul de l’exigence des fonds propres Risque de crédit / risque de contrepartie Créances à problèmes Risque de marché Risque de taux d’intérêt Risque opérationnel 7 7 8 9 9 11 11 12 4. POLITIQUE DE RÉMUNERATION 14 -2- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 1. INTRODUCTION Banque de Patrimoines Privés, établissement de crédit de droit luxembourgeois constitué le 1er juillet 2010, est détenu à 100 % par Crèdit Andorrà S.A. depuis trois ans maintenant, plus précisément depuis le 20 avril 2011. Depuis, les activités de la Banque se situent dans la continuité de ses activités d’origine, à savoir : le « Corporate Consulting » et le « Private Banking », ainsi que le métier de banque dépositaire et d’administration centrale. D’ailleurs, l’activité de banque dépositaire a pris de l’importance au sein de la Banque, grâce notamment au transfert, en 2011, des deux SICAVs luxembourgeoises du Groupe Crèdit Andorrà. -3- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 2. PILIER III Le présent document vise à répondre aux exigences en matière d’information à publier par les établissements de crédit conformément à la partie XIX de la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée. Ce document est un complément d’information du rapport annuel 2014. Alors que le Pilier I et Pilier II se concentrent sur l’exigence de fonds propres et la supervision de gestion des fonds propres de la Banque, le Pilier III vise à mettre à disposition du public des informations concernant les actifs d’une banque ainsi que leur gestion et les risques y relatifs d’une façon transparente et claire. -4- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 3. GESTION DES RISQUES ET FONDS PROPRES 3.1. Organisation de la gestion des risques Le modèle interne de gestion des risques est matérialisé à travers la procédure « Corporate Governance Policy and Risk Management Process », qui décrit la façon dont les risques sont identifiés, mesurés, mitigés et gérés. Ces risques sont définis en divers types et sous-catégories dont la granularité dépend de la taille et de la complexité de nos activités. L’affectation des capitaux propres internes aux divers risques est réalisée sur base de diverses approches. L'approche retenue consiste à utiliser les informations déjà fournies à la CSSF dans le cadre de la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée, et à rajouter les risques et les besoins en fonds propres qui ne sont pas couverts par ces rapports matérialisant ainsi le rapport ICAAP (« Internal Capital Adequacy Assesment Process ») qui est validé par le Conseil d’administration de la Banque et envoyé à la CSSF une fois par an. Ce rapport présente les différents risques auxquels la Banque est, ou pourrait être confrontée ainsi que les scénarios de crise afin de permettre à la Direction de la Banque d’allouer le capital nécessaire à chaque activité pour couvrir les risques liés à ces activités et de mettre en place les procédures nécessaires pour contrôler, mitiger et gérer ces risques. Depuis sa constitution, la Banque s’est dotée de la fonction de gestion de risques qui a permis d’élaborer un processus de gestion de risques à travers les différentes procédures mises en place pour chaque département de la Banque. Cette fonction de gestion de risques est indépendante par rapport aux unités opérationnelles et rapporte directement à la Direction de la Banque, au Conseil d’administration ainsi qu’au département de gestion des risques de la maison mère. 3.2. Ratio de solvabilité L’Article 56 de la Loi du 5 avril 1993 relative au secteur financier donne à la CSSF le pouvoir de fixer les coefficients de structure en application des traités internationaux ou des directives européennes que doivent respecter les établissements de crédit qu’il supervise. Les méthodes de calcul du ratio de solvabilité sont décrites dans la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée relative à la définition d’un ratio des fonds propres et du ratio de solvabilité. La Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée a pour objet de définir : Les fonds propres des établissements de crédit, Les modalités d’un système de notification et de limitation des grands risques encourus par les établissements de crédit ; Les exigences des fonds propres pour la couverture du risque de crédit et du risque de dilution associés à l’ensemble des activités des établissements de crédit ; Les exigences de fonds propres pour la couverture du risque opérationnel associé à l’ensemble des activités des établissements de crédit ; Les exigences de fonds propres pour la couverture de risque de change associé à l’ensemble des activités des établissements de crédit ; Les exigences de fonds propres pour la couverture du risque lié à la variation de prix des produits de base associé à l’ensemble des activités des établissements de crédit ; Un ratio simplifié rapportant les fonds propres au montant pondéré des risques encourus. Le ratio de solvabilité permet d’apprécier l’importance des fonds propres de l’Etablissement, eu égard au risque de crédit, au risque de change et au risque opérationnel associés à l’ensemble des activités de la Banque. Conformément à la Circulaire 06/273, les fonds propres de la Banque doivent au moins être égaux à l’exigence globale de fonds propres. -5- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 3.2.1. Ratios de fonds propres réglementaires La Banque utilise l’approche standard pour calculer le risque de crédit comme indiquée dans la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée, dans laquelle les actifs sont affectés de coefficients de pondération en fonction des risques. Ces pondérations sont basées sur les notations externes, pour améliorer la différenciation des risques sans introduire de complexité inutile. En ce qui concerne le risque opérationnel, la Banque utilise l’approche indicateur de base qui prévoit une pondération de 15% d’un indicateur unique qui est déterminé par la somme du produit d’intérêts net et du produit net hors intérêts. La Banque calcule une version simplifiée du ratio de fonds propres, comme le propose la Circulaire CSSF 06/273 au chapitre 2 de la partie V, pour les banques dont l’activité sur portefeuille de négociation est négligeable. 3.2.2. Ratio simplifié En raison de l’absence d’activité de marchés, la Banque a été dispensée de calculer un ratio intégré conformément à la Circulaire CSSF 07/317. La Banque a obtenu une dérogation afin de pouvoir calculer un ratio simplifié au cours de la période, conformément au point 9 du chapitre 2 de la partie V de la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée. En effet, la Banque ne détient pas de portefeuille de négociation. -6- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 3.3. Ratio simplifié au 31 décembre 2014 3.3.1. Fonds propres pour le calcul du ratio de solvabilité 31.12.2014 31.12.2013 EUR EUR Fonds propres de base dont : 27.539.672 23.747.390 Capital libéré 27.500.000 27.500.000 201.911 (3.717.689) Bénéfices 4.565.917 3.769.600 + Fonds propres complémentaires 5.626.487 5.626.487 + Fonds propres sur-complémentaires - - 33.328.398 29.408.798 (12.239) (34.921) 33.166.159 29.373.877 Réserves (dont EUR 5.626.487 de pertes liées aux postes spéciaux avec une quote-part de réserve) Sous-total - Déductions (actifs corporels) Fonds propres La Banque n’applique pas de filtre prudentiel pour le calcul de ses fonds propres. -7- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 3.3.2. Calcul de l’exigence des fonds propres Les méthodologies utilisés pour le calcul des fond propres est l’approche standard comme défini par la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée. Le calcul de l’exigence des fonds propres est détaillé ci-dessous: Risque de crédit, risque de crédit de contrepartie, risque lié aux titrisations et transactions incomplètes 31.12.2014 31.12.2013 EUR EUR 2.838.062 3.941.940 Risque de règlement / livraison - - Risque de position, risque de change, risque lié à la variation de prix des produits de base - - Risque opérationnel 1.465.136 1.109.819 Total Exigence Fonds propres 4.404.793 5.051.759,1 753 % 581,46 % 60,24 31,71 Ratio des fonds propres (“CAD”) en % Ratio des fonds propres « base 8 » -8- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 3.4. Risques Pilier I 3.4.1. Risque de crédit / risque de contrepartie Le risque de crédit et de contrepartie sont contrôlés grâce aux procédures que la Banque a mise en place. Ces procédures dotent la Banque d’un outil qualitatif et quantitatif de contrôle qui permet ainsi de diversifier les contreparties qui sont choisies selon une méthode de « credit scoring », faite par la maison mère, et qui en fonction du score obtenu fixe une limite sur le montant que peut être placé avec chaque contrepartie. Cette procédure concerne l’activité interbancaire. En ce qui concerne le risque de crédit, une procédure interne a doté la Banque d’un comité d’acceptation de crédits qui se réunit pour autoriser tout crédit. Tout prêt octroyé par la Banque doit être garanti par des sûretés financières, du cash, des assurances vies ou des garanties bancaires, qui sont contrôlés de façon régulière par le département « Private and Financial ». La Banque exige toujours un collatéral plus élevé que le prêt octroyé menant ainsi une politique très rigoureuse sur l’octroi de prêts. Le risque de crédit est calculé selon la méthode de l’approche standard comme défini dans la circulaire CSSF 06/273. Les tableaux ci-dessous détaillent les exigences de fonds propres réglementaires par classe d’expositions au 31 décembre 2014 en euros. 31 DECEMBRE 2014 Classe d’exposition Administrations centrales et banques centrales Etablissements de crédit Entreprises Clients privés Autres Total Valeur exposée Valeur exposée Risque pondéré après Exigence de fonds avant après atténuation propres atténuation atténuation 74.218.272 330.510.084 0 0 291.453.731 34.966.130 5.091.362 1.788.772 407.518.267 51.865.342 19.585.345 3.768.724 1.788.772 407.518.267 21.999.489 10.945.305 791.659 1.739.318 35.475.771 1.759.959 875.624 63.332 139.145 2.838.060 Au cours de l’année 2014, la Banque n’a pas opéré de transfert de risque de crédit / risque de contrepartie au moyen de véhicules de titrisation. 3.4.1.1. Créances à problèmes Au 31 décembre 2014, il n’y a pas eu de créance à problèmes et donc pas de correction de valeur. -9- BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 3.4.1.2. Les agences de notation La Banque lors de l’année 2014 a toujours calculé son risque de crédit suivant la méthode standard comme indiquée dans la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée en utilisant les « credit ratings » publiés par « Standard & Poors ». Les tableaux ci-dessous détaillent les exigences de fonds propres réglementaires par classe d’expositions et échelon de qualité de crédit au 31 décembre 2014 en euros. 31 DECEMBRE 2014 Classe d’exposition Echelon de qualité de crédit Administrations 1 centrales et banques centrales Etablissements de 2 crédit Entreprises N/A Clients privés N/A Autres N/A Total 3.4.1.3. Valeur exposée avant atténuation 74.218.272 Valeur exposée après atténuation 330.510.084 Risque pondéré après atténuation Exigence de fonds propres 0 0 291.453.731 51.865.342 21.999.489 1.759.959 34.966.130 5.091.362 1.788.772 407.518.267 19.585.345 3.768.724 1.788.772 407.518.267 10.945.305 791.659 1.739.318 35.475.771 875.624 63.332 139.145 2.838.060 L’atténuation du risque de crédit La Banque suit l’approche de substitution proposée dans la Circulaire CSSF 06/273 telle que modifiée pour l’atténuation du risque de crédit. 3.4.1.4. Exposition du risque de crédit par zone géographique La Banque est principalement exposée en Europe. En effet, plus de 97% des expositions de la Banque sont vers l’Europe comme indique le tableau ci-dessous. Il est à noter que la Banque a une exposition de 68,44% envers sa maison mère. Cette exposition est complètement garantie par des titres déposés en collatéral. Au 31 décembre 2014 en millions d’euros : Classe d’exposition Administrations centrales et banques centrales Etablissements de crédit Entreprises Clients privés Autres Total Europe Amérique Amérique Afrique Asie Centrale et du du Nord Sud 74,22 0 0 0 Océanie Total 0 0 74,22 285,56 0 5,89 0 0 0 291,45 20,41 2,1 1,79 384,08 0,99 1,46 0 2,45 0 0,5 0 6,39 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 21,4 4,06 1,79 392,2 - 10 - BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 3.4.2. Risque de marché La Banque n’a pas de portefeuille de négociation. 3.4.2.1. Risque de taux d’intérêt Suivant sa politique, la Banque couvre sur les marchés les opérations de trésorerie effectuées pour compte des clients. La politique de la Banque consiste normalement à ne prendre qu’exceptionnellement des engagements dépassant six mois et à couvrir la plupart du temps les positions à plus de 30 jours (en fonction des anticipations). Les stress tests effectués par la Banque, suivant la Circulaire CSSF 08/338 telle que modifiée, se font de façon mensuelle. La méthode utilisée pour la réalisation des stress tests est celle de la simulation, en prenant en compte tous les actifs du bilan sensibles aux variations des taux d’intérêts, ce qui permet de calculer la valeur économique du capital et de l’impact suite à la variation des taux d’intérêts sur celui-ci, ce qui permet ainsi de calculer la marge financière et l’impact pour le compte de résultat, compte tenu de cette variation des taux d’intérêts. Ces stress tests ont pour but de calculer, l’impact sur les fonds propres de la Banque, que pourrait entrainer la variation à la hausse ou à la baisse de 200 points de base des courbes de taux d’intérêt en parallèle. Au 31 décembre 2014, le résultat des stress test était de 8% pour l’ensemble des devises, ce qui est nettement inférieur à la limite réglementaire du 20%. - 11 - BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 Au 31 décembre 2014, l’échéancier des actifs et passifs financiers se présentent ainsi : Echéancier des actifs et passifs financiers (en valeur comptable, EUR) 3 mois > 3 mois > 1 an 1 an 5 ans > 5 ans Total 4.294.736 - - - 4.294.736 Créances sur les établissements de crédit 266.146.596 21.140.777 - - 287.287.373 Catégories d’instruments (actifs financiers) Caisse, avoirs auprès des banques centrales et des offices des chèques postaux Créances sur la clientèle 3.848.734 15.925.397 2.938.767 4.150.000 26.862.898 Obligations et autres valeurs mobilières - - 55.459.150 13.754.192 69.231.342 TOTAL 274.290.066 37.066.174 58.397.917 17.904.192 387.658.349 Dettes envers des établissements de crédit 45.908.540 - 220.000 - 46.128.540 Dettes envers la clientèle 280.189.594 22.811.777 - - 300.001.371 Passifs subordonnés - - - - - Passifs éventuels 17.500 3.166.810 204.436 - 3.388.746 Engagements - 4.600.792 919.322 165.246 5.685.360 TOTAL 326.115.634 30.579.379 1.343.758 165.246 358.204.017 Catégories d’instruments (passifs financiers) 3.4.3. Risque opérationnel Le risque opérationnel englobe les risques de pertes financières directes ou indirectes résultant de procédures internes inadéquates, de systèmes défaillants, d’erreurs humaines, de fraudes et éventuellement d’événements externes. La structure administrative de la Banque a pour objectif d’opérer les fonctions commerciales et d’avoir les supports nécessaires à leur fonctionnement. La Banque a recours à des organismes extérieurs de formation pour faire face à des besoins ponctuels, par exemple en matière de formation au système informatique. 3.5. Risques Pilier II Parmi les diverses expositions aux risques, nous sommes essentiellement exposés aux risques suivants : - risque de crédit, - risque de marché, - risque opérationnel, - risque de "compliance", - risque légal, - risque de modèle, - risque stratégique, - risque de concentration de clients. - 12 - BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 L'attribution des besoins en fonds propres est réalisée sur base d'une analyse quantitative et/ou sur base d'une approche qualitative (hypothèse interne). Pour les divers risques identifiés, des scénarios de crise ont été mis en place et des simulations sur les impacts ont été réalisées. - 13 - BANQUE DE PATRIMOINES PRIVES 31 décembre 2014 4. POLITIQUE DE REMUNERATION La politique de rémunération en conformité avec la loi sur le secteur financier du 5 avril 1993 telle que modifiée et plus particulièrement avec les circulaires CSSF 10/496, 11/505 et la Directive Européenne CRD IV et en ligne avec la culture et tradition du Groupe Crèdit Andorrà est soumise à l’approbation du Conseil d’Administration de façon annuelle. La politique de rémunération en place au sein de Banque de Patrimoines Privés fût approuvée par le Conseil d’Administration le 25 septembre 2014, dans le cadre de sa revue annuelle. La politique de rémunération vise à exprimer de façon explicite et formelle les pratiques qui font partie intégrante de la culture et des traditions de notre Groupe en matière de rémunération et de favoriser et promouvoir l’application équitable des régimes de rémunération et d’encouragement interne de Banque de Patrimoines Privés, en ligne avec une gestion saine des risques et qui n’incite pas à la prise excessive de risque. Afin d’inciter ses employés à participer le plus activement possible à la réalisation des objectifs stratégiques, de contrôle et d’entreprise, tout en respectant les contrats de travail en vigueur au fil du temps, Banque de Patrimoines Privés applique, en règle générale et là où cela est possible, des politiques de rémunération qui prévoient une composante fixe et une composante variable, en fonction des résultats effectivement atteints dans la poursuite des objectifs attribués. L’adoption de mécanismes adéquats de rémunération permet de : orienter et encourager les comportements souhaités (« vertueux »), influencer la motivation/les attentes personnelles, contribuer à soutenir la concrétisation des objectifs stratégiques à long et à court terme, reconnaître et récompenser les différents apports individuels/collectifs, contribuer à la compétitivité et à l’attractivité du Groupe par rapport au marché extérieur du travail, fidéliser ses collaborateurs. Banque de Patrimoines Privés est profondément convaincu de l’importance de l’évolution professionnelle de ses collaborateurs, ce qui a depuis toujours été privilégiés par notre Groupe. Ainsi, la banque vise à créer un lien fort d’attachement et de fidélisation, ce qui représente une véritable ligne d’action stratégique qui va être mise en pratique pour le futur par notre Groupe, en accompagnant les collaborateurs les plus méritants et doués le long d’un parcours d’évolution professionnelle caractérisé par une augmentation constante et progressive de la rétribution fixe lorsque des résultats excellents correspondent à des responsabilités croissantes, et par un poids non négligeable de la rétribution variable en fonction des résultats obtenus. Ceci permettra de : fidéliser les collaborateurs sur le long terme, en leur donnant la possibilité d’occuper, parfois assez rapidement, des postes de responsabilité croissante et d’être récompensés pour les résultats obtenus (en effet la décision d’attribuer dès le départ une rétribution fixe plus élevée peut constituer un obstacle à l’évolution professionnelle des personnes talentueuses), encourager la réalisation des résultats, pouvoir rectifier de façon utile (en modifiant la composante variable du traitement) d’éventuelles erreurs d’évaluation à l’égard de collaborateurs qui se seraient révélés non adaptés à revêtir les rôles de responsabilité qui leur avaient été confiés sans créer d’injustice au sein du Groupe, rémunérer chaque individu par des niveaux de rétribution globaux alignés sur les valeurs de marché. La politique de rémunération, s’applique à l’ensemble des employées de la Banque et met l’accent plus particulièrement sur les preneurs de risques matériels tel que prévue par la Directive sur les exigences de fonds propres. Finalement, la mise en œuvre de la politique e rémunération fait l’objet d’une évaluation interne centrale et indépendante au moins une fois par an. Pour l’année 2014, il faut noter qu’aucun employé n’a reçu aucune composante variable qui dépend d’objectifs financiers ou budgétaires. - 14 -