N° 22 - novembre 2006 Editorial
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N° 22 - novembre 2006 Editorial
N° 22 - novembre 2006 Editorial Après 8 années de préparation des élèves au Bac STAE, ce dernier fait peau neuve et est rénové à partir de la rentrée 2006. Il s’appelle désormais Bac STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant). La semaine d’étude pédagogique dans la région naturelle du Boulonnais est cependant maintenue dans le cursus de formation. Elle permet à la fois aux élèves de se retrouver 4 jours en dehors de l’Institut pour apprendre à mieux se connaître puisqu’ils passeront 2 ans ensemble. Elle permet également de découvrir de multitudes d’acteurs et de paysage que l’on peut retrouver dans une région naturelle bocagère. Cette semaine est toujours un succès de par l’implication des jeunes, la diversité des visites et la bonne humeur permanente. C’est l’occasion pour moi de voir également les élèves sous un autre jour !!! Yann Beaurain, Chef de filière STAE / STAV Ce journal a été entièrement rédigé par la classe de première STAV. Celle-ci souhaite en effet vous faire partager sa semaine d’intégration dans le Boulonnais. Vous pourrez découvrir les visites et chantiers réalisés au cours de cette semaine. Bonne lecture ! Une semaine dans le Boulonnais avec les premières STAV Ce voyage n’était pas un voyage de détente mais une semaine d’étude du territoire qui fera l’objet d’un CCF du module M8. Ce CCF se déroulera de deux manières : une épreuve écrite et une épreuve orale. Ce séjour avait également pour but la découverte d’une autre région et d’un autre milieu. Le coucher était réglé avant minuit normalement mais certains élèves le dernier jour n’ont pas trop respecté les consignes. Le lendemain matin au petit déjeuner, une certaine atmosphère de fatigue régnait mais les élèves étaient d’attaque pour les visites et les services. Un stage super amusant et enrichissant mais les visites s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Chaque personne s’est sentie concernée par au moins une visite, ce qui a permis de rédiger ce journal. Ce qui ressort de ce voyage c’est une réelle cohésion dans le groupe, beaucoup d’amitié, de fous rires, de rigolade et de bon temps. Un moniteur super avec pour 1er but l’amusement et la décontraction. Ce stage était génial, vivement le voyage de fin d’année. Un parc naturel régional de 130 000 ha Le mercredi 18 octobre, les élèves ont assisté à la présentation du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale. Suite à la présentation, les élèves ont effectué un chantier nature qui consistait à réhabiliter une prairie et restaurer une panne. Il existe 44 Parcs Naturels Régionaux répartis dans toute la France En 2000, les deux Parcs Naturels Régionaux du Boulonnais et de l’Audomarois ont fusionné pour former le PNR des Caps et Marais d’Opale. Ce PNR s’étend de Calais à Hardelot jusqu’à Saint-Omer, Boulogne étant exclu car c’est une grande ville. Il est constitué de 152 communes comprenant 186 000 habitants, répartis sur 130 000 ha. Le Parc est composé de forêts, marais, grandes cultures et de villages. Il n’est propriétaire d’aucune terre. La plupart des communes sont regroupées en communautés de communes, chaque commune doit payer une redevance de l’ordre de 1 à 2 euros par habitant au Parc. Les interventions réalisées avec l’aide du PNR sont financées à 80% par le PNR qui est lui-même subventionné soit par le conseil Régional soit par le conseil Général. Fonctionnement d’un Parc Naturel Régional : Le PNR est constitué d’environ 60 personnes. Pour réaliser certains chantiers, le Parc fait appel à des centres de réinsertion et/ou à des entreprises locales. Les principaux travaux du PNR ont pour objectif de préserver le paysage, par exemple : l’implantation de haies, vergers, barrières boulonnaises, diguettes végétales… Ces missions sont regroupées dans une charte. Eden 62 (le mont St Frieux) Eden 62 est une association qui gère la faune et la flore sur les sites achetés par le conservatoire du littoral. Les élèves dans ce parc ont élagué des chemins à l’aide de bec de perroquet, de scies et de leurs mains, puis nettoyé des pannes (réserves d’eau en hiver par les remontées des nappes phréatiques). Ensuite, les lycéens de STAV ont gravi le mont St Frieux ce qui n’était pas une partie de rigolade puisqu’il s’élève à 151m par rapport au niveau de la mer et l’on pouvait l’apercevoir de cet observatoire. Ce magnifique paysage a permis aux élèves de voir la baie de l’Authie et quasiment tout le littoral de la baie à la dune d’Ecault. Sur ce lieu, on trouve une flore très diversifiée avec une faune sauvage comprenant des vaches Ecossaises et poneys rustiques. Les animaux vivent annuellement dans ce parc. Après cette visite assez sportive, les écoliers ont reprit le chemin pour une nouvelle visite. Le trajet dans le bus s’est effectué calmement car tout le monde était fatigué de cette journée. A la découverte de la pêche en mer… Mareïs est installé dans «la corderie » qui fut jusqu’en 1989 la plus importante fabrique française de filet de pêche. Tout est là… le quai, le cri des mouettes, les caisses de poissons, le «coup de vent », le simulateur de navigation… Petits et grands apprennent à reconnaître les différentes espèces de poissons et à réaliser des nœ uds marins. C’est une visite, qui se déroule sur plusieurs niveaux, les découvertes sont nombreuses : de la zone de pêche au type de bateau, fabrication de nœ uds marins et la possibilité de caresser les turbots. Le guide vous accompagne dans cette aventure, vous explique les différentes techniques de pêches, la formation des marins pêcheurs, la description d’un bateau de pêche, les différentes espèces de poissons… Il vous guide au sein de la vente du poisson, vous plonge dans le monde aquatique et marin, vous fait vivre une marée au rythme des coups de chalut. A la fin de chaque visite, les visiteurs peuvent s’attarder autour du bassin à turbots et raies pour les caresser et découvrir une sensation étrange au contact de leurs écailles. En touchant une raie on découvre que sur son dos, elle est râpeuse et sur le ventre, elle semble être visqueuse et douce à la fois. Le turbot, lui donne l’impression d’être une substance gélatineuse et en même temps une éponge en mouvement. Cette expérience plaît énormément aux visiteurs et permet aux plus jeunes de découvrir de nouvelles sensations. Comment réaliser un nœ ud de chaise ? Selon la méthode traditionnelle, on fait une boucle, que l'on appelle le «puits », puis «le serpent sort du puits, fait le tour de l'arbre et rentre dans le puits ». Câbles et béton sur l’A16 Les élèves ont découvert le système d’assemblage des viaducs de l’A16 à Quéhen, Herquelingue et Echinghem. Les viaducs sont construits sur des structures en béton précontraint (technique de mise en œ uvre du béton consistant à le soumettre à des compressions permanentes pour augmenter sa résistance.) Sur l’A16, il en existe 3 : le viaduc de Quehen celui ci fait 474m de long, le viaduc d’Herquelingue fait 260m de long, le viaduc d’Echinghem mesure 1 301m de long, Ces viaducs ont nécessité l’assemblage de 534 voussoirs. La construction des Viaducs commence par celle des pilasses (piquets à très grande échelle). Ensuite, on pose les voussoirs ce qui constitue le tablier (surface sur laquelle on roule) et enfin on installe les gardes corps (ce qui protège les voitures en cas d’accidents), et l’écran brise-vent (lors de fort vent cela atténue le vent sur le tablier pour éviter que les véhicules bougent) Les viaducs ont été imaginés grâce à un concours de créativité pour que le design soit urbain car les viaducs dominent l’agglomération boulonnaise. Le gagnant est le groupement Bouygues-Norpac Demathier & bord, avec l’architecte Carlier qui a été choisi. Les élèves de 1ère S.T.A.V ont pu découvrir ce qu’était un viaduc et leur conception. Ceci fut très intéressant, bien expliqué par des affiches. Les carrières du boulonnais L’activité a démarré au début du siècle et ils peuvent encore extraire la roche pendant environ 90 ans. Cette roche a 330 000 000 d’années elle est de l’ère primaire et de type calcaire (99% de carbonate de calcium ) Ces roches sont extraites du bassin et carrière de Marquise qui fait 30km2. 10 millions de tonnes sont extraites chaque année. Il faut savoir que sur ces 10 millions de tonnes 2/3 vont être transformées et vendues et 1/3 vont partir en déchets. Comment est extraite la roche ? Tout démarre par le dynamitage c’est grâce à la perforatrice qui perfore à 15 m de profondeur, là ils mettent de la dynamite et des déchets. Après cette étape les camions appelés «dumper », peuvent transporter 60 à 100 tonnes de roche et les amènent au concasseur puis ensuite aura lieu le triage : ces deux étapes peuvent être répétées pour arriver au diamètre voulu. Les utilisations de la roche La roche dure est utilisée pour faire des routes et pour la création de bâtiment. Ensuite la roche pure sert à faire des médicaments pour la sidérurgie, pour l’industrie de la chaux et pour la fabrication de sucre car dans un kilogramme de sucre il y a 150g de calcaire. Enfin, elle sert à l’enrochement, ce sont de gros rochers qui servent à barrer les routes afin de décorer un rond point. Ces carrières amènent des nuisances au niveau de la poussière pour cela des stations de lavages nettoient tous les véhicules qui sortent du site. Ensuite pour le bruit, les déchets sont stockés autour des carrières ce qui forme un filtre contre le bruit. Pour finir, les déchets des roches qui sont stockés autour de la carrière doivent être boisés afin qu’ils s’intègrent au paysage. La valeur Toute personne peut aller chercher des cailloux à un prix de 15€ la tonne et de 100€ le m2 de marbre. Conclusion Les fossiles ont joué un rôle très important car c’est grâce à eux que l’on a pu retrouver le paysage d’autrefois : c’était une mer chaude. A la découverte du monde des dunes ! ARENA est un centre d’interprétation de l’environnement qui se situe à Ecault près de St Etienne au Mont. Le musée est spécialisé dans les dunes . Au début de la visite les élèves ont regardé un petit film d’animation sur l’évolution du paysage d’Ecault au cours des temps géologiques, grâce à celui-ci les élèves ont appris qu’au jurassique Ecault se situait à l’emplacement du Maroc actuel. Ce film était suivi d’une salle d’exposition où les élèves ont pu apercevoir en premier la colonne de sable qui démontre qu’il existe plusieurs variétés de sable qui proviennent de débris de roches ou d’êtres vivants. Ensuite ils ont pu découvrir l’histoire du sable , de sa formation à sa forme finale ainsi ils ont appris que les grains de sable contenaient du quartz . Les grains , un matériel volatile, les dunes sont constamment en mouvement donc l‘homme plante des oyats pour fixer les dunes, il sert aussi d‘habitat pour les larves ou hannetons. Il existe une autre variété de dune, celle grise avec une toute autre végétation comme la mousse et le lichen qui n’ont pas de racine. Puis, il y a la dune qui est peuplée d’arbustes comme le sureau et l’églantier. La dernière est la dune boisée, elle est peuplée d’arbres comme le chêne et le bouleau. Dans ces dunes la faune est diversifiée que ce soit dans un fourré comme le traquet motteux ou dans les bois de la dune boisée comme le chevreuil . L‘homme joue un très grand rôle dans l‘évolution des dunes. Il évite le dérangement pour que les oiseaux viennent nicher malgré cela il y a des exceptions qui piétinent et jettent leurs déchets ou encore bâtissent dans les dunes. LA HAUTE VILLE DE BOULOGNE La classe de STAV1 a effectué une visite guidée ayant pour thème les monuments, remparts de la vieille ville de Boulogne sur mer. Dans un premier temps, nous avons visité le musée qui est un ancien château fort. Il est âgé de 800 ans et situé à l’extérieur des remparts. Ensuite nous avons visité la cathédrale Notre Dame de Boulogne qui est âgée de 140 ans. Cette église a une particularité, c’est à dire que le dôme est placé avant le cœ ur où beaucoup de sculptures représentent des saints. Ce dôme est impressionnant car il a un diamètre de 47m, une hauteur intérieure de 85m et une hauteur extérieure de 101m. L’église est en forme de croix latine, sur le cœ ur est gravé différentes mosaïques qui représentent saint Mathieu, saint Marc, saint Jean, saint Luc et saint Paul. Après cela, nous avons fait un petit passage par la rue des cuisiniers qui est une des plus vieilles rues de Boulogne où étaient bâties des maisons du XVIIème . Arrivé au bout de cette rue se trouve la place Godefroy de Bouillon, celle-ci est importante car c’est sur cette dernière que se trouve l’hôtel de ville qui a été construit en 1734. Ils ont fait un sceau dans le Beffroi qui est le symbole de la liberté de la ville. Ils ont clos cette visite dans la bibliothèque municipale qui été un ancien couvent pour les religieuses. Il a été construit en 1693 et il a subit plusieurs modifications dont un bâtiment servant pour la guerre, maison de repos, hôpital. Après la guerre les sœ urs l’ont reconstruit et a servi comme couvent pour les jeunes religieuses. TOUS LES CRIS DES S.O.S La SNSM Les élèves ont été reçus par le président M. Jacques LEURE, qui leur a expliqué le fonctionnement de la SNSM ainsi que le déroulement des sauvetages en mer. La société a été créée en 1825 par un pasteur pour venir en aide aux personnes en difficultés en mer ; on compte environ 2 000 sauveteurs bénévoles et 150 bateaux de sauvetages en France. Le bateau de l’équipe de sauvetage de Boulogne sur Mer : Il a 15 ans de service, mesure 17,60 mètres de long et 4,30 mètres de large. Il peut atteindre une vitesse de 23 nœ uds ( environ 46 km/h ), il est équipé pour intervenir par tous les temps et il est insubmersible. Il a coûté 600 000 euros et a été subventionné par la région Nord, le département du Pas-de-Calais ainsi que la SNSM. Il y a une hiérarchie à bord composée : d’un patron, d’un sous–patron, d’un secrétaire, d’un mécanicien, d’un radio contact et de quelques matelots. Interventions Les sauveteurs peuvent intervenir 24h/24h, il y a différentes interventions possibles : Le remorquage de bateaux jusqu’au port selon la taille (30 mètres maximum ), La voie d’eau (consiste à réparer les fuites sur les bateaux), L’évacuation des personnes blessées ou malades, Le ramassage d’objets flottants dangereux pour les bateaux, La dispersion de cendres sur demande, La recherche de personnes tombées à l’eau vivantes ou non. Une intervention pour un sauvetage est gratuite, mais pour un dépannage, un remorquage, ou autre, il faut payer. Cette année, les sauveteurs de Boulogne-sur-Mer ont fait 39 interventions et 70 sorties Pour être sauveteur C’est un métier ouvert à toutes les personnes de 18 à 65 ans. Pour cela, il faut être volontaire, résider près du port de Boulogne-sur-Mer. Mais il est aussi intéressant d’avoir son permis en mer, son brevet de secourisme, et avoir des connaissances maritimes. Les élèves sont heureux d’avoir été bien reçus. Cette visite leur a permis d’en apprendre plus sur le métier de sauveteur et aussi d’oublier les fausses idées sur ce métier. Ils les remercient de les avoir accueillis ainsi que M. Beaurain pour avoir organisé cette intervention UNE TONNE DE TENDRESSE Le vendredi, les élèves sont allés visiter un élevage de chevaux typiques de cette région : les boulonnais. Monsieur Flahaut a accueilli les élèves dans l’une de ses pâtures pour présenter son élevage. Cette race de chevaux a été découverte en 54 avant J.C. Il a un cheptel de 22 chevaux, dont 3 étalons, 4 poulinières et 15 poulains. L’été, les chevaux sont en pâture et l’hiver seuls les étalons, les poulinières et les poulains de l’année sont aux boxes. Ils sont essentiellement nourris de foin et d’avoine. L’activité principale de ses chevaux est l’attelage. Pour cela, il les débourre (dressage du poulain) à partir de 18 mois, en utilisant une calèche et un harnais d’attelage. Pour les autres chevaux qui ne sont pas aptes à l’attelage, il les revend avant 6 mois à la boucherie. Comme cette viande n’est pas très appréciée en France, elle part pour l’étranger qui sont plus demandeurs (Belgique, Espagne et Allemagne… ). Pour que le cheval soit répertorié aux Haras Nationaux, il doit bénéficier de certains critères comme : Ø Les oreilles courtes, droites et taillées en fleur de lys. Ø Une encolure qui doit être aussi longue que le corps. Ø Une tête assez courte et surtout de couleur grise. Ø leur poids s’étend de 800 à 1 500 kg Pour conclure, la classe tient à remercier Monsieur Flahaut pour son accueil auprès de ses chevaux. Des croquettes au bon goût pour des adorables toutous Continental nutrition est un groupe familial, le grand patron est monsieur Delpierre, il possède six sites pour un total de mille personnes employées. Il est un des leaders d’aliments pour chiens et chats. Il produit 350 tonnes de croquettes chaque jour, sachant que 60 % du volume produit est exporté en Allemagne, Angleterre, Belgique, Hollande et Espagne. Ces usines tournent 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Quels ingrédients pour de bonnes croquettes ? Les croquettes sont constituées de céréales et de matière animale (porc, bœ uf, volaille… ) ainsi que de farines. Dans cette usine on y dénombre près de trois cents produits finis qui sont stockés en boîte et en sac. Toutes les recettes sont étudiées par un vétérinaire afin de satisfaire au mieux les besoins de nos chiens ou chats. Il faut savoir qu’une croquette est essentiellement formée d’amidon et d’eau, elle contient aussi un très faible pourcentage de farines animales et de céréales. Quel chemin suit la fabrication de la croquette ? La préparation de la croquette se fait en différentes étapes, tout d’abord on commence par peser les céréales et les matières animales, ensuite on les prémélange. Ces farines passent dans le broyeur puis dans la bluterie, ensuite vient la mélangeuse. Tout est stocké dans le silo dans l’attente de farine pour passer dans le conditionneur. Lorsque la forme de la croquette sera faite elle passera dans le sécheur, et enfin le tamis pour enlever le surplus de matière. Quels sont les contrôles effectués ? Les croquettes sont certifiées I.S.O. et sont soumises aux réglementations alimentaires. Un échantillon sera prélevé dans toute la production de la journée et sera analysé dans le laboratoire de l’usine. Chaque année il y a un à deux clients qui viennent visiter l’usine. Continental nutrition n’a pas de marque propre mais cette usine fabrique des croquettes pour des marques de distribution (champion, auchan,… ). N° 23 - décembre 2006 Editorial L’Institut Rural en partenariat avec l’Université du littoral de Boulogne/Mer, conduit la licence GE3A (Gestion des Entreprises Agricoles et Agro-Alimentaires). Pour la première année, les étudiants de licence sont venus en journée d’intégration à l’Institut. Cela s’est déroulé le mercredi 20 décembre 2006. En effet, à partir de janvier 2007, les étudiants de licence verront des cours dispensés à l’intérieur de l’établissement. Afin qu’ils connaissent ce nouvel environnement, Mlle Henry les a donc invités à venir visiter l’Institut. Ils ont pu découvrir les locaux et les moniteurs qui auront en charge les différentes options proposées dans ce cursus. Les membres du personnel vous souhaitent de bonnes vacances, et de bonnes fêtes de fin d’année. Mlle MARTIN Isabelle Exploitation de M. et Mme Masset à Crématest Article rédigé par Julie Manchuel Le 24 octobre 2006, la classe de BTS ACSE 2ème année a été visiter la ferme de M. et Mme Masset à Crémarest. C’est une ferme de polyculture élevage où le lait est transformé en beurre, ce qui représente 18 000 kg et 400 000 litres de quota. Le lait écrémé est vendu à 50% du prix du lait. Mme Masset vend son beurre dans 3 supermarchés et 2 marchés (celui de Boulogne/mer et de Neufchâtel-Hardelot). Le lundi et mardi, ils reçoivent des enfants. Une salle de traite est spécialement prévue à cet effet, avec des petits ballots de paille pour permettre aux enfants de s’asseoir. Un rétroprojecteur permet d’expliquer la fabrication du beurre. Ensuite, nous avons pu voir que sur l’exploitation, les époux ont beaucoup de travail. Ils ont un salarié à mi-temps pour la fabrication du beurre (2 fois par semaine). La visite fut très intéressante, et l’accueil chaleureux. La session spécialisée Article rédigé par Camille Minot, Maxime Gressier et Vincent Lignier de 1ère année Bac Pro Les sections lait et équin de la classe de Bac Pro 1 se sont rendues à la MFR de Campagne/Boulonnais pour réaliser la session spécialisée en soudure. M. Ringot nous a donc accueillis dans son atelier pour nous initier à la soudure et à la fabrication de différents objets. Nous avons pu créer des portes-sel et des chattières. Une seconde session est prévue pour terminer nos objets. Ce fut pour nous tous une journée enrichissante. Quant à la section gibier, elle a été initiée par M. Tellier à la taxidermie. Pendant ce temps, ils ont réalisé les finitions de la volière. Intervention «artisan du monde » Article rédigé par Cécile Lemaire et François Cassel de première STAV Le jeudi 9 novembre, les classes de 1ère STAV et de seconde ont eu une intervention sur le commerce équitable. L’association Artisan du Monde, au travers de Mmes Perreau et Niedlispacher eut pour objectif de nous sensibiliser et nous faire réagir sur ce sujet. Tout d’abord, ces deux bénévoles nous ont expliqué le rôle de l’association Artisans du Monde : premier réseau associatif du commerce équitable qui s’est crée 1974 (loi 1901). Leurs moyens de sensibiliser les gens sont : La vente de produits issus du commerce équitable dans l’un des 165 points de vente dont 143 sont des magasins. L’éducation au commerce équitable c’est à dire des interventions dans des écoles. Des campagnes d’opinions publiques… Ensuite le commerce équitable consiste à aider les producteurs dans les pays en voie de développement (partenariat). Les principes sont : un prix juste et une relation durable, un respect des droits sociaux et de l’environnement, des produits de qualités, Amélioration des conditions de vie des producteurs, Une valorisation du savoir-faire. A l’issue de cette semaine, un jeu concours a été organisé sur le commerce équitable. Les gagnants sont Hanquez Flovic de première STAV et Marjolaine de première BTS MUC. M. Fridman : intervention sur la déportation pendant la seconde guerre mondiale Article rédigé par Quentin Vasseur Le vendredi 17 novembre, les classes de Bac Pro 1 et STAE 2 ont reçu M. et Mme Fridman, qui est un ancien déporté. Il a pu nous expliquer son arrestation en France, ainsi que les conditions de vie dans le camps de Drancy, puis son voyage jusqu’au camps d’Auschwitz. En effet, M. Fridman a été déporté en 1944 et il a connu 3 camps : Auschwitz, Stutthof et Buckenwald. Il nous a montré sur documents les vêtements et triangles que l’on donné aux déportés pour les reconnaître par catégories : Triangle vert : prisonniers de droit communs, Triangle rouge : les communistes, Triangle jaune : personnes ayant la religion juive, Triangle rose : homosexuels, Triangle bleu : les apatrides, Triangles noir : les asociaux. Nous avons pu voir le matricule tatoué sur son avant bras et il nous a relaté son arrivée dans le camps d’Auschwitz ainsi que le tri à l’entrée : Les personnes aptes au travail, Celles qui partent directement dans la chambre à gaz. (les personnes âgées, les enfants de moins de 14 ans et les personnes ayant un problème de santé… ). Il a pu aussi nous démontrer l’inhumanité de ses camps et le fait qu’il est eu de la chance pour s’en sortir vivant. Il nous a ensuite retracé son retour en France, à l’hôtel Lutétia, qui servait d’hôpital pour les déportés et la difficulté de revenir à une « vie normale ». Nous remercions M. et Mme Fridman pour le temps qu’ils nous ont consacrés et d’avoir répondu à nos questions. Le musée d’Azincourt Article rédigé par Romain Thorez Le mercredi 8 novembre, la classe de seconde s’est rendue au musée d’Azincourt cela afin de connaître les origines de la guerre de 100 ans, les armes employées lors de ce conflit et le déroulement de cette bataille. Cette bataille (25 octobre 1415) oppose les anglais dirigés par Henri V (9 000 soldats) et les français commandés par le connétable d’Albret (15 000 soldats). En effet, Charles VI était incapable de commander ses armées, car il avait des accès de folie. Au cours de cette bataille, même si les français étaient numériquement supérieurs, ils se sont fait battre par les anglais. La bataille d’Azincourt n’a duré que 5 heures, mais les chevaliers français sont décimés. Nous avons apprécié cette visite et de pouvoir les techniques et armures employées à cette époque. Le cross inter MFR Le mercredi 22 novembre, les classes de formation initiale se sont rendues à la MFR de Samer afin de participer, comme chaque année, au cross inter MFR. Il y a 470 participants de 13 à 22 ans. Ce cross était organisé par la MFR de Samer et le lieu du cross était la forêt d’Ecault. Deux parcours étaient prévus : 8 km pour les garçons, 6 km pour les filles. Un goûter a été distribué aux élèves à l’issue du cross (chocolat chaud, beignet, fruit… ). La remise des médailles s’est déroulée à la Maison Familiale de Samer dans une ambiance très conviviale. Nous pouvons féliciter : Pour les années 1989 : Clarisse lepers (STAE2) 2ème de sa catégorie, Elodie Erckelbout (Bac Pro 1) 3ème, Maxime Minet (Bac Pro 1) 3ème. - Pour les années 1990 : Sophie Vandrisse (STAV1) 3ème, Guillaume Delbé (STAV 1) 3ème. - Pour les années 1988 : Audrey Depuydt (Bac Pro 1) 1ère, Audrey Duquenne (Bac Pro &) 2ème, Aurélie Heumetz (Bac Pro 1) 3ème, Maxime Delepine (Bac Pro 1) 2ème, Daniel Forestier (Bac Pro 1) 3ème. - Pour les années 1987, 1986, 1985, et 1984 : Emeric Pichonnier (STAE2) 2ème, Laurent Pentel (Bac pro 1) 3ème. Félicitations à tout le monde, pour votre engagement et à l’année prochaine. Visite d’un élevage laitier sur le thème de l’alimentation Article rédigé par Quentin Vasseur Le mercredi 15 novembre 2006, les élèves de première année Bac Pro option lait de Rollancourt ainsi que M. Leroy se sont rendus sur un élevage laitier et de viande situé à Tincques près de St Pol/Ternoise. Cet élevage appartient à M. Thellier. Celui-ci s’est installé en 2004 avec ses parents en EARL. L’élevage est composé de 82 têtes pour le troupeau laitier et 8 têtes pour le troupeau à viande. Cette visite s’est terminée par un goûter, offert par l’exploitant. Les drogues Le lundi 20 novembre 2006, les élèves de première STAV ont assité à l’intervention de l’adjudant PARCY (Gendarme à la brigade d’HEUCHIN). Il était présent dans le cadre du module AED et pour la réalisation du CCF de la classe de terminale STAE. M. Parcy nous a expliqué les différentes façons d’obtenir des drogues. Il existe celles obtenues naturellement comme le cannabis et celles fabriquées en laboratoire comme l’extasy. Il nous a ensuite appris que la drogue etait classée en 3 catégories : les dépresseurs (opium, morphine… ), Les perturbateurs (LSD, Cannabis… ), Les stimulants (Crack, cocaïne… ). Mais toutes ses drogues ont un point commun, c’est le fait que le consiommateur en devient très vite dépendant. Pendant cette intervention, les élèves ont pu observer certaines drogues, que M. PARCY avait amené. Nous le remercions pour cette interveniton, qui fut très enrichissante. Les IST Les élèves de première STAV ont reçu Mme BELTREMIEUX, qui fait partie du Centre de Planification et d’Education Familiale (CPEF) à St Pol/Ternoise. Le thème de cette intervention était les IST (Infections Sexuellement Transmissibles) et le SIDA. L’intervention a été organisée par trois élèves de terminale STAE, dans le cadre de l’AED. Les IST les plus importantes sont les parasites, champignons, bactéries et virus. Ensuite, nous avons abordé le thème du SIDA ou plus précisement le VIH (Virus d’Immuno déficience Humaine). En cas de doute, il ne faut pas hésiter à passer un dépistage. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter info service au 08-00-840-000 (appel anonyme et gratuit). Cette intervention nous a tous faire réagir et elle a permis de connaître les risques des IST. Informations diverses Les 30 ans de l’Institut Le 2 février 2007, L’institut fêtera ses 30 ans de création. En effet, L’institut Rural a ouvert ses portes en 1976 avec M. Darque comme directeur. Cet évenement se déroulera en même temps que l’assemblée générale. Vous êtes cordialement invités à cet évenement. L’Assemblée Générale Comme chaque année, l’assemblée générale se déroulera le 2 février 2007. Au cours de cette réunion, il y aura le bilan financier de l’Institut, les différentes actions mises en place dans les locaux, les travaux réalisés et envisagés. Vous êtes cordialement invités à ce rendez-vous. La soirée des BTS Le 1er décembre 2006, les BTS ACSE ont organisé une soirée sur le thème « VIS MA VIE ». En effet, au cours de l’année scolaire précédente, ils ont pu découvrir les exploitations agricoles étrangères (Canada, Roumanie, Italie… ) Au travers de sketches et de seynettes, ils ont souhaité vous faire découvrir leur véçu et les impressions retenues lors de ce séjour à l’étranger. L’Opération Pièces jaunes Comme chaque année, l’Institu Rural s’associe à l’opération pièces jaunes. Celle-ci a pour but d’améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants et adolescents. C’est la fondation des hôpitaux de Paris qui réalise ses projets. La collecte se déroulera de janvier à début février 2007, ensuite les pièces seront apportées à la poste d’Hesdin. Nous vous remercions par avance, pour votre participation. La collecte de Nöel Les élèves de terminale STAE, dans le cadre de leur CCF, ont décidé de collecter des vêtements et jouets pour les enfants défavorisés. Cette collecte fut ensuite remise à la croix rouge, pour que ses dons soient distribués aux enfants, et qu’ils puissent passer un agréable Noël. Nous remercions tous les donateurs d’avoir participé à cette opération.