COncERT élecTro ACoUStIQue - Paris

concert
électro
acoustique
jeudi 28 janvier 2016
19 h espace maurice-fleuret avec les élèves de la
classe de nouvelles
technologies appliquées
à la composition
CONSERVATOIRE
NATIONAL SUPÉRIEUR
DE MUSIQUE ET
DE DANSE DE PARIS
saison 2015-16
DéPARTEMENT
écriture, composition
et direction
concert
électroacoustique
Luis Naón, Yann Geslin,
Yan Maresz, Tom Mays
et Oriol Saladrigues,
encadrement pédagogique
conservatoire de paris
espace maurice-fleuret
jeudi 28 janvier 2016
19 h
œuvres de
Chia-hui Chen
Ko Sahara
Stanislav Makovsky
Matías de Roux
Åke Parmerud
concert
électroacoustique
Jean-Étienne Sotty,
accordéon
Takahiro Uchiyama,
programme
Chia-hui Chen
Impressions flottantes
pour accordéon micro-tonal
et électronique (2015-16) flûte
Shin-ichiro Tokunaga,
guitare
Ming-Yu Weng,
Ko Sahara
Reliefs pour flûte, guitare
et électronique (2015-16)
percussion
Élèves du département
des disciplines instrumentales
classiques et contemporaines
Chia-hui Chen, Ko Sahara,
Stanislav Makovsky
et Matías de Roux,
élèves de la classe
de nouvelles technologies
appliquées à la composition
Luis Naón, Yann Geslin,
Yan Maresz, Tom Mays
et Oriol Saladrigues,
professeurs
Stanislav Makovsky
Sintro pour dispositif
électronique (2015) Matías de Roux
Cinq miniatures pour percussion
et électronique (2014-15)
Åke Parmerud Transmission II pour dispositif
électronique et vidéo* (2015)
*Programmée dans le cadre
de la master-class de composition
d’Åke Parmerud
Jacques Warnier,
réalisateur informatique musicale
Julien Aléonard,
ingénieur du son
Romain Tanguy,
régisseur vidéo
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Chia-Hui Chen
Impressions flottantes
pour accordéon micro-tonal
& électronique (2015-16)
Pour cette partition, je me suis
inspiré d’une collection de six
toiles, Fleurs brillantes,
réalisées par mon père,
Far Star (1950). Dans cette pièce, c’est comme
si j’avais tenté une sorte d’interpénétration imaginaire des
six tableaux, ce qui m’a amené
à établir comme des « impressions flottantes » aux couleurs
très fortes et contrastées des
tableaux.
Au commencement de mon
travail, j’ai établi six situations
sonores correspondant à chacune des six peintures. Ensuite,
j’ai construit la partition comme
une sorte de promenade entre
les six toiles qui finissent par
s’imbriquer dans ma mémoire,
un peu comme si les toiles se
transformaient mutuellement.
Ce jeu de mutations finissant par
créer des impressions flottantes,
un mélange onirique des six
peintures.
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Né à Taipei (Taïwan) en 1986,
Chia-Hui Chen, a commencé
l’étude du violon et du piano à l’âge
de 5 ans. En 2008, il obtient sa
licence à l’Université nationale des
arts de Taïwan dans la classe de
composition de Sue-Ya Wang.
Désireux de poursuivre ses études
supérieures en France, il entre
en 2009 au CRR de Paris dans la
classe d’électroacoustique de Denis
Dufour puis au CRR de BoulogneBillancourt dans la classe de
composition instrumentale de JeanLuc Hervé. En 2011, il est admis au
Conservatoire de Paris dans la classe
de composition de Frédéric Durieux.
Il étudie également les nouvelles
technologies avec Luis Naón, Yann
Geslin, Tom Mays et Yan Maresz,
l’analyse avec Claude Ledoux et
l’orchestration avec Denis Cohen.
Le catalogue de Chia-Hui Chen
comprend plusieurs partitions pour
ensembles, solistes, électroacoustique et musique de scène qui ont
été jouées en concerts tant en
France qu’à Taïwan. Sa partition,
Fugue Métaphore, a été diffusée sur la chaîne de radio Fu Hsing
Broadcasting Station à Taïwan ainsi
qu’à la Tribune internationale des
compositeurs (IRC) en 2009. Une
autre de ses partitions, Echappée,
a été présentée à la Tribune internationale des compositeurs (IRC) à
Hong Kong et en Nouvelle Zélande
en 2010. En septembre 2012, il participe avec plusieurs compositeurs
taïwanais à un concert de créations donné dans le cadre du Taipei
Fringe Festival. Durant l’année
2016-17, il poursuivra sa formation
dans le cadre du Cursus 1 de l’Ircam.
Ko Sahara
Reliefs pour flûte,
guitare et électronique
(2015-16)
Cette partition pour flûte, guitare
et électronique a commencé par
des idées entendues en rêve, où
des sonorités se transformaient
et s’accumulaient. J’avais laissé
de côté ce rêve qui était pour moi
comme une illusion et pourtant
j’ai finalement composé ma partition à partir des souvenirs de ces
sonorités rêvées qui ont dirigé la
conception de mon travail.
Pour ce qui est de la transformation sonore, j’ai travaillé sur
l’élimination et l’amplification
fréquentielles qui créent des sons
purs ou complexes. Pour ce qui
est de l’accumulation, j’ai joué
sur des variations temporelles
qui créent différentes rugosités
sonores. Ces deux idées principales ainsi que la confrontation
avec le jeu en direct des deux
instruments m’ont guidé du début
à la fin de mon travail.
Né à Kanagawa au Japon en
1989, Ko Sahara a débuté ses
études de composition à l’Université de musique de Tokyo dans la
classe de Shin-Ichiro Ikebe, Keiko
Harada et Toshio Hosokawa. Il
poursuit sa formation à l’Université nationale des Beaux-Arts et
de musique de Tokyo (Geidai) où
il obtient un Master de composition dans la classe de Ichiro
Nodaïra. En 2014, il est admis
au Conservatoire de Paris dans
la classe de composition de
Frédéric Durieux et celle des nouvelles technologies appliquées
à la composition de Luis Naón,
Yann Geslin, Yan Maresz, Tom
Mays et Oriol Saladrigues.
Ko Sahara a reçu divers prix
et ses partitions ont été jouées
au Japon. Il a été finaliste dans
divers concours de composition dont la 83e Japan Music
Competition et le 29e Prix JSCM.
Ses partitions seront prochainement jouées dans différents
concerts en France et à Taïwan.
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Stanislav Makovsky
Sintro pour dispositif électronique
(2015)
Pour les textures
Philipglass
Marimba de chonta
Ostinato
Pour les critiques
La musique qui introduit des sons,
l’espace et les objets musicaux.
Nous nous promenons à travers
les vagues sonores en entendant
la pulsation de tout l’univers...
Né 1988 en Russie. Stanislav
Makovsky étudie le violoncelle,
le piano et la musicologie au
Collège musical de Kémérovo
puis au Conservatoire Tchaïkovski
de Moscou dans les classes de
Yuri Kasparov (composition
et orchestration) et Vladimir
Paromonov (piano). Actuellement
il poursuit des études au
Conservatoire de Paris dans
la classe de composition de
Stefano Gervasoni et celle des
nouvelles technologies appliquées à la composition de Luis
Naón, Yan Maresz, Tom Mays. Ses œuvres ont été jouées
par des ensembles tels que
l’Ensemble Recherche, Neue
Vocalsolisten Stuttgardt, GAMEnsemble, MolOt Ensemble,
Ensemble XXe siècle, le Studio
for New Music, Nostri Temporis,
Cantando.
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Matías de Roux
Cinq miniatures pour percussion
et électronique (2014-15)
Il a pris part à l’Académie
de MCME en 2011, à l’Internationale Ferienkurse für Neue Musik à
Darmstadt, au programme « Voix
nouvelles composition course »
à la Fondation Royaumont.
En 2015, il a été programmé
lors du festival Monaco électroacoustique (2015) et des
Journées européennes de la
musique électroacoustique à
Chalon-sur-Saône.
Il remporte plusieurs prix dont
le premier prix du concours de
composition de Russie en 2011,
le prix Peer Raben de Cologne
et le prix Best sound dans le
cadre du festival polonais
ZubrOFFka en 2015.En 201314, il est lauréat du legs Macari
Lepeuve, du Fonds Tarazzi et
de la Fondation Meyer et perçoit
une bourse du gouvernement
français. Il est artiste en résidence de la Fondation Robert
Laurent-Vibert au Château de
Lourmarin en 2014-15.
Cette partition est constituée de
cinq courtes études basées sur la
sonorité du marimba. Ces pièces
explorent des situations musicales de nature très diverse où
les sonorités forment un corpus
cohérent. Ainsi, chaque miniature
gravite autour d’une idée musicale particulière, très simple, avec
des évolutions très concentrées.
Les techniques de développement
qui favorisent des réagencements
du matériau plus que de réelles
transformations sont communes
aux cinq pièces.
Né à Bogota (Colombie) en 1988,
Matías de Roux étudie la composition à l’Université Javeriana
auprès de Guillermo Gaviria
et obtient sa licence en 2013.
Désireux de poursuivre ses études
en France, il intègre la classe de
Frédéric Durieux au Conservatoire
de Paris ainsi que la classe de
nouvelles technologies appliquées
à la composition de Luis Naón,
Yan Maresz, Yann Geslin et Oriol
Saladriguez en 2014.
Les miniatures explorent aussi
différents rapports entre l’électronique et les instruments de
percussion, donnant quelquefois
le rôle principal à la percussion,
comme dans Philipglass, ou bien
assurant une agrégation des éléments provenant des univers tout
aussi bien instrumental qu’électronique (Pour les textures).
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Åke Parmerud
Transmissions II (2015)
Transmissions II est la suite d’une
pièce pour chœur, vidéo et électronique, écrite pour le chœur
norvégien KorVest à Bergen en
2012. Dans la première version
les voix des chanteurs créaient
ou altéraient les parties visuelles
de l’œuvre. Dans Transmissions
II, j’ai développé plus largement une variété de techniques
simples pour visualiser le processus sonore. Le matériau visuel
est créé en « voyant » le son à
travers différents types d’oscilloscopes. Ces interprétations
simples sont redéfinies à travers
une série de processus visuels
pour créer des relations plus
complexes avec la musique.
La musique elle-même est
composée essentiellement
de bruits et signaux électroniques. Je souhaitais à nouveau faire une œuvre « brute »,
réminiscence d’une pièce écrite
plus tôt intitulée « Raw ».
Je souhaitais également que le
style de Transmissions II soit un
intermédiaire entre électroacoustique et électronique / bruit.
J’ai essayé au cours des
dernières années de trouver
des moyens de briser les barrières esthétiques entre style
classique et style plus contemporain. Transmissions II s’inscrit dans cette recherche de
développement stylistique.
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Å k e Pa rm eru d mène une
brillante carrière dans les
domaines de la musique
contemporaine et des arts
médias depuis les années 70.
En plus de ses œuvres électro­
acoustiques et instrumentales,
son travail inclut des œuvres
pluridisciplinaires de musique
expérimentale avec danse,
vidéo, art interactif, multimédia,
théâtre et vidéo.
Åke Parmerud a reçu 17 prix
internationaux et 3 prix suédois
pour ses compositions. Il a également reçu le « Grammy award »
suédois à deux reprises pour le
meilleur enregistrement classique
de l’année et il a représenté la
Suède deux fois au prix radio­
phonique Italia.
Åke Parmerud n’est pas seulement compositeur mais également interprète, participant en
tant que soliste à de nombreux
concerts électroacoustiques sur
instruments interactifs dans le
cadre de tournées en Europe,
Amérique du Nord et Amérique
du Sud.
Depuis 10 ans, Åke Parmerud
travaille en tant que concepteur
de sons et programmes innovants
pour des installations audio­
visuelles interactives. Ses œuvres
The Fire inside, The Living
Room et Lost Angel ont été
programmées à Berlin, Göteborg,
Mexico City, Paris et Reykjavík.
Il a également été concepteur
et directeur artistique de nombreux évènements d’envergure
en intérieur comme en extérieur.
La réputation artistique d’Åke
Parmerud l’a conduit à mener
de nombreuses collaborations
internationales notamment
l’équipe artistique danoise
Boxiganga et la chorégraphe
canadienne Mireille Leblanc.
Il a récemment créé avec
Olle Niklasson la société
AudioTechture, spécialisée
en conception acoustique
d’intérieur, tant pour des
habitations privées que
des espaces extérieurs.
AudioTechture a reçu le
prestigieux prix du design
Red Dot en 2015.
11
à l'agenda du
conservatoire
Programme complet
sur conservatoiredeparis.fr
TRAnSVErsALIssImE
#Jazz #danse
Collaboration transdisciplinaire
réunissant élèves en jazz et musiques
improvisées, accompagnement
chorégraphique et danse
WEEk-END
DE l'ORgUE
#création
Jeudi 4 février à 19 h
Conservatoire de Paris
Salle d’art lyrique
Entrée libre sans réservation
Concerts et présentations
autour de l'oruge
Samedi 6 février de 10 h à 19 h
Dimanche 7 février à 10 h 30
Conservatoire de Paris
Salle d’orgue
Entrée libre sans réservation
CE qUI EsT
À L'œUVrE
#danse
Vendredi 5 février à 19 h
Samedi 6 février à 14 h 30
Conservatoire de Paris
Espace Maurice-Fleuret
Entrée libre sur réservation
[email protected]
CONSERVATOIRE
NATIONAL SUPÉRIEUR
DE MUSIQUE ET
DE DANSE DE PARIS
Bruno Mantovani, directeur
Rémy Pflimlin, président
voir et entendre sur
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