Alpes Mancelles - Le journal N° 9
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Alpes Mancelles - Le journal N° 9
La vie économique Communauté de communes des Budget 2004 : Une fiscalité stable et des investissements en hausse La Bassesse : un site industriel pour favoriser l'emploi Pour la seconde année consécutive, les taux d’imposition de la Communauté de Communes resteront stables pour cet exercice budgétaire. La collectivité bénéficie, en effet, grâce à la Taxe Professionnelle Unique, de dotations supplémentaires, notamment en provenance de l’État (via la Dotation Globale de Fonctionnement), qui lui permettent d’investir sans accroître la pression fiscale. Par ailleurs, le compte administratif 2003 révèle un excédent de 1 827 020 €, favorisant ainsi la constitution de réserves. En conséquence, la Communauté de Communes peut continuer à investir afin d’améliorer les services et les équipements pour la population. Ainsi, la prise en charge directe de la gestion et des salaires de l’école de musique (même si la subvention pour l’association est amenée à disparaître), la multiplication des activités au Gasseau, l’entretien des 8 logements, des terrains et bâtiments intercommunaux (voir éditorial) génèrent une hausse inévitable des dépenses de fonctionnement dans la mesure où la collectivité exerce aujourd’hui "à plein" ses compétences. En parallèle, il faut aussi souligner que les revenus des loyers augmentent (de 116 000 à 140 000 €) En matière d’investissement, les élus ont à nouveau donné la priorité à deux chapitres : le développement économique et le Gasseau. Le premier comprend principalement l’acquisition de terrains (en particulier sur La Promenade) et la réhabilitation du site de La Bassesse. Les objectifs sont, d’une part, de favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et, d’autre part, d’assurer la croissance des acteurs économiques comme ISS, afin d’assurer le maintien, voire la création d’emplois. Concernant le Gasseau, le conseil communautaire souhaite renforcer l’attractivité touristique du territoire, source de recettes commerciales et de notoriété, à travers ce domaine dont le succès rayonnera sur l’ensemble des communes alentour et encouragera la mise en place d’initiatives nouvelles. Mais le véritable investissement novateur de l’année sera, sans nul doute, le centre administratif (400 000 €) qui va permettre d’améliorer les services pour tous les habitants. Lorsque le programme de travaux prévu pour cette année sera achevé, le site industriel de la Bassesse sera entièrement réhabilité et remis aux normes pour favoriser l’implantation et le développement d’ISS sur le territoire…et pour assurer l’implantation de nouvelles entreprises. Dépenses de fonctionnement 2004 2% 1% 3% 2% 3% 4% 7% 32% 8% 17% 17% 21% 21% ■ Virement à l'investissement ■ Reversement de TP aux communes ■ Environnement ■ Charges de personnel et élus ■ Charges générales ■ Subvention au budget environnement ■ Autres charges ■ Subventions ■ Charges financières (emprunts) ■ Déclic ■ Participations obligatoires 3% 1% 4% 11% 32% ■ Impôts et taxes ■ Dotations et subventions ■ Excédents reportés ■ Redevance sur les Ordures Ménagères ■ Produits des services et de gestion ■ Produits exceptionnels ■ Reprise des déchets triés 20% 29% 3% 2%1% 2%2% Dépenses d'investissement 2004 3% 26% 16% 20% Recettes de fonctionnement 2004 25% 7% 55% 29% Recettes d'investissement 2004 ■ Virement section fonctionnement (autofinancement) ■ Dotations et réserves ■ Subventions ■ Emprunts et dettes ■ Amortissement Les Alpes Mancelles “Le Journal” SARTHE Magazine d’Information de la Communauté de Communes des Alpes Mancelles Siège social : 2 rue de l’Abbé Lelièvre 72130 Fresnay-sur-Sarthe - Tél. 02 43 34 34 59 • Directeur de la Publication : Jean-Louis Clément • Comité de Rédaction : Louis d'Angleville, Daniel Boblet, Claude Boulier, Luc Branchu, Henri-Jacques de Caumont La Force, Dominique Emery, Bruno Fraget, Yves Gérard, Fabienne Labrette-Ménager, Jean-Claude Lebossé, Michelle Letard, Philippe Rallu-Richard. • Secrétaire : Peggy Simon • Textes et photos : Emmanuel Chevreul “MC’ COMM”, Mamers • Maquette - mise en page - gravure : Belouga Communication - Le Mans • Imprimerie Fresnoise, Fresnay-sur-Sarthe. sable pour garder ISS sur notre territoire". Logiquement, l’objectif premier de cette opération est de permettre à ISS Logistique & Production d’occuper l’ensemble du bâtiment principal pour répondre aux commandes en progression croissante d’Hutchinson. Ainsi, grâce à ses nouveaux moyens qui lui assurent un outil de travail de qualité, ISS va passer de 40 à 70 salariés** afin d’honorer un important contrat que vient de lui confier l’entreprise du Gué Ory. Elle permettra également à cette entreprise de sous-traitance de pouvoir se porter candidate à d'autres marchés d'externalisation de services en présentant un bâtiment totalement aux normes pour ce type d'activités. 70 salariés "Il est évident qu’ISS a la volonté de poursuivre sur le long terme sa collaboration avec Hutchinson. Dans le cas contraire, ses responsables n’auraient pas investi 200 000 € dans cette affaire, dont 60 000 pour les bâtiments", souligne Philippe Rallu-Richard. "Pour notre part, nous nous sommes attachés à favoriser les conditions de pérennisation de ce site à vocation industrielle Assé-le-Boisne, Douillet-le-Joly, Fresnay-sur-Sarthe, Moitron-sur-Sarthe, St Aubin-de-Locquenay, St Georges-le-Gaultier, St Germain-sur-Sarthe, St Léonard-des-Bois, St Ouen-de-Mimbré, St Victeur, Sougé-le-Ganelon, St Paul-le-Gaultier qui, depuis le départ de Piel Sanifrance, connaît une renaissance". La collectivité intercommunale souhaite d’ailleurs utiliser les locaux annexes, actuellement inoccupés, pour accueillir des créateurs d’entreprises et permettre à ces derniers de lancer leur activité en limitant les frais de fonctionnement. "C’est un moyen de conserver ou d’attirer les porteurs de projets qui, lorsque leur entreprise se développera, pourront aller s’installer sur La Promenade", explique le Vice-Président de la Communauté de Communes. "Ainsi, dans cet esprit nous avons déjà permis à M. Chauveau, qui vient de créer sa société de transport, de stationner son camion sur le parking de la Bassesse. Car nous voulons donner sa chance à ce transporteur et nous croyons en son dynamisme et en sa capacité à grandir. Nous avons également des bureaux libres actuellement qui peuvent être loués*** ". * La Communauté de Communes a bénéficié d’une aide du Conseil Général de la Sarthe couvrant 25 % du budget. ** L’embauche du personnel fait l’objet d’une collaboration avec l’Agence National Pour l’Emploi et le Déclic. *** S’adresser à la Communauté de Communes des Alpes Mancelles au 02 43 34 34 59. Zone de la Promenade : favoriser le dialogue pour préparer l'avenir La Communauté de Communes doit pouvoir se rendre propriétaire de surfaces foncières pour assurer son développement. C'est ainsi qu'elle poursuit ses démarches pour que le site de la Promenade deviennent une zone d’activité intercommunale, cohérente et attractive. Ainsi, comme ils l’avaient annoncé, les élus ont arrêté le périmètre de la zone, puis ont déposé, auprès du Préfet de la Sarthe, une demande d’enquête pu- blique et parcellaire pour que tous les citoyens puissent s’exprimer sur le sujet. Par la suite, la collectivité devrait obtenir une Déclaration d’Utilité Publique afin de pouvoir exproprier, en dernier ressort, les propriétaires refusant tout compromis. "Bien entendu, nous ne voulons pas arriver à de telles extrémités", rassure Philippe Rallu-Richard. "Notre objectif est d’acheter à l’amiable les terrains privés inclus dans le péri- mètre ou de procéder à des échanges de terres entre les propriétaires et la Communauté de Communes. C’est cette mission que nous confions à la SAFER. Car notre priorité est bien de favoriser le dialogue". M. Imbert vient été nommé commissaire enquêteur. Il tiendra prochainement ses permanences en Mairie de Saint Ouen. Un avis dans la presse avec les horaires et les lieux permettra à chacun d'être informé. Déclic : un rôle renforcé auprès de l’A.N.P.E. Le Président de la Communauté de Communes, Jean-Louis Clément, a récemment signé une nouvelle convention annuelle de partenariat avec l’Agence Locale pour l’Emploi de Mamers. Cet accord a pour principal intérêt de renforcer le rôle du Déclic auprès des demandeurs d’emploi. En effet, désormais, la responsable du Déclic, Claudine Carlier, est habilitée, comme les conseillers A.N.P.E. (Agence Nationale Pour l’Emploi), à mettre en relation l’employeur potentiel et toute personne recherchant un travail (jusqu’à présent le demandeur d’emploi n’avait d’autre choix que de s’adresser à l’A.N.P.E. de Mamers). La procédure est donc grandement simplifiée pour une meilleure efficacité. Au cours de la cérémonie de signature, Claudine Carlier a rappelé que le Déclic assurait, en moyenne, 22 prestations par jour, qu’il y avait ■ Développement économique ■ Divers dont déficit reporté ■ Bâtiments administratifs ■ Gasseau ■ Logement ■ Capital d'emprunt ■ Environnement ■ Equipements collectifs ■ Aire du Gué Ory ■ Cyberbase 2% 7% "Dans quelques mois, le site de la Bassesse sera redevenu complètement opérationnel", explique Philippe Rallu-Richard, Vice-Président de la Communauté de Communes chargé des affaires économiques. "Déjà, depuis 2001, nous avons investi plus de 100 000 €* pour désamianter la toiture du bâtiment principal, boucher une fosse de 300 m3, et adapter la structure aux besoins d’ISS. En 2004, si la demande d'ISS se confirme, nous devrions encore financer une extension logistique de 1 500 m2, et poursuivre les remises aux normes (chauffage, incendie…) pour un budget approchant à nouveau les 100 000 €. Tout cela était indispen- eu 1 447 consultations d’offres d’emploi en 2003, tandis que 95 personnes avaient participé aux ateliers "découverte" et 77 autres aux ateliers de recherche d’emploi. L’organisme social des Alpes Mancelles a également signé une convention avec ESCALE qui lui permet d’utiliser une fois par mois* le mini-bus du Centre Social pour transporter gratuitement les demandeurs d’emploi à l’A.N.P.E. de Mamers, afin que ces derniers effectuent leurs démarches. De son côté, la directrice de l’agence mamertine, Nicole Lemée a rappelé que son organisme proposait de plus en plus de stages adaptés à la demande des entreprises locales et a souligné l’importance des futures embauches proposées par ISS. Déclic Pays Fresnay : 02 43 33 33 99 * le quatrième jeudi de chaque mois, sur inscription préalable au Déclic Le Musée de l’Abeille est ouvert ! Comme prévu, le Musée de l’Abeille a ouvert ses portes à La Hutte (au bord de la N138) au début du printemps. Réalisé par l’équipe du Rucher du Moulin, ce nouveau site touristique devrait, dès à présent, attirer de nombreux visiteurs curieux de mieux connaître les secrets des abeilles. Remarquablement équipé et agencé, le Musée (parmi les plus grands de France) présente ainsi l’histoire de la fabrication du miel, du temps des pharaons égyptiens à nos jours, à travers l’exposition de plusieurs dizaines de ruches (des plus primitives aux plus élaborées). L’espace muséographique, d’une surface supérieure à 600 m2, comprend aussi divers objets anciens utilisés pour l’extraction du miel, ainsi que des vitrines pédagogiques sur les étapes de la vie d’une abeille, la gelée royale, le propolis… "La visite s’achève par la diffusion d’un film et la découverte de notre magasin, où nous vendons du miel et de nombreux produits dérivés (alimentaires, de beauté, de décoration…), et, dans une autre partie de l’établissement, du matériel réservé aux apiculteurs", explique Guy Ibanez, co-fondateur de ce lieu magique qui fait la part belle à la nature (y compris dans la décoration). "Notre capacité d’accueil est de 144 personnes". Le magasin est ouvert toute l’année, tandis que le Musée est ouvert jusqu’au 30 septembre, du mardi au samedi de 9h à 11h et de 14h à 17h30, ainsi que le dimanche de 14h30 à 17h30. Tarifs : individuels : 3,50 € (2,50 € pour les enfants) ; groupes (à partir de 10) : 3 € par adulte et 2 € par enfant. Renseignements au 02 43 97 13 41. Alpes Mancelles le journal N°9 - Mai 2004 St-Georges-le-Gaultier Pays de la Haute-Sarthe Vie économique joue la carte du tourisme et de la proximité Les premières actions sont engagées La Bassesse, un site industriel pour favoriser l’emploi (Lire en page 2) (Lire en page 3) (Lire en page 4) éditorial Le Gasseau : Interview de Jean-Louis Clément, un pôle de loisirs familial et populaire Président de la Communauté de Communes Les saisons 2002-2003 avaient vu l’aménagement du jardin potager et du verger, par Liliana Motta, l’accueil de résidences artistiques et des activités équestres proposées par Claire Desnos. Dans le même temps, le parking, l’acheminement des réseaux et la rénovation des bâtiments annexes ont été effectués. En 2004, le site du Gasseau vient de passer un nouveau cap à travers la réalisation du parc "arbre et aventure" et l’ouverture du point d’accueil des 300 km de circuits VTT balisés sur l’ensemble des Alpes Mancelles. "Nous avons fait ce que nous avions prévu, c’est-à-dire la réalisation d’un pôle sportif d’envergure pour un large public familial", constate Henri-Jacques de Caumont La Pour la seconde année consécutive, les taux d’imposition communautaires demeurent stables tandis que la collectivité poursuit ses investissements. Comment cela est-ce possible ? Cette politique est possible car nous bénéficions d’importantes recettes supplémentaires. En effet, grâce à l’adoption du système de Taxe Professionnelle Unique (T.P.U.), nous avons bénéficié d’une augmentation très significative de la Dotation Globale de Fonctionnement (D.G.F.) versée par l’État. Cela a été possible car notre communauté de communes possède deux qualités atypiques : d’une part, malgré notre caractère rural, nous bénéficions d’une solide base industrielle* qui dégage une forte Taxe Professionnelle, d’autre part nous possédons un important patrimoine**, qui nous assure des recettes non négligeables. Tout ceci génère un Coefficient d’Intégration Fiscale (CIF) élevé. Or, c’est à partir de CIF qu’est calculée la D.G.F.. L’adoption de la T.P.U. se révèle donc très positive ? Oui, parce que nous avons pris cette décision au bon moment. Ce choix favorise en effet notre développement et a renforcé l’esprit communautaire, car les efforts sont désormais collectifs. A ce propos, sur quels dossiers se portent vos priorités ? Nous investissons en priorité sur trois dossiers : les locaux d’ISS dont l’implantation permet de fixer plusieurs dizaines d’emplois sur le territoire, le Gasseau qui va devenir, dès cet été, un véritable site de loisirs familial et populaire, conformément à ce que nous avions décidé à l’automne 2001 en choisissant de conserver le domaine, et les nouveaux bâtiments administratifs, derrière la Maison de Pays, grâce auxquels nous allons développer les services à la population. Cette situation favorable va t-elle durer longtemps ? Hélas, rien n’est moins sûr, car la D.G.F. devrait diminuer sur les exercices à venir. C’est pourquoi, nous devons rester prudent et réfléchir, au cours de cette année, aux moyens d’assurer des rentrées fiscales de même niveau, éventuellement en envisageant d’intégrer de nouvelles compétences qu’il faudra définir et préciser. * Plus de 1 500 emplois sur l’ensemble du territoire intercommunal ** La Communauté de Communes est propriétaire de 55 hectares de terre, des bâtiments industriels de la Bassesse, du village d’entreprises du Gué Ory, du domaine du Gasseau, de la déchetterie, de 8 logements, de la cyberbase et aura prochainement la jouissance des bâtiments administratifs de l’ancienne maison de retraite. Force, Vice-Président de la Communauté de Communes, chargé du tourisme. "Il s’agit de la seconde étape de notre programme qui devrait s’achever par la restauration du bâtiment résidentiel*". Le Gasseau représente ainsi, dès ce printemps, un pôle de loisirs populaire, intergénérationnel éclectique susceptible qui séduira la population locale comme les voyageurs de passage, et offrira un nouveau dynamisme au tourisme et, par conséquent, à l’économie de la région. Pas de doute, le cap des 3 000 visiteurs, atteint l’été dernier, sera largement dépassé durant cette saison estivale. * Sous réserve de l’obtention des fonds européens FEDER. Interview de Thierry Auzet, responsable de "Arbre et Aventure des Alpes Mancelles" Quelle est votre expérience en matière de parcs comme celui du Gasseau ? Depuis 1997, je travaille, avec plusieurs membres de ma famille, à la création et l’exploitation de parcours d’aventure en forêt. Le public peut y découvrir la nature et s’amuser en suivant des circuits l’emmenant d’un arbre à l’autre grâce à des câbles, des tyroliennes et autres types de passerelles. En 7 ans, nous avons ainsi construit une trentaine de parcs dans toute la France, mais aussi en Allemagne, en Ecosse, aux Caraïbes, en Corse et nous exploitons directement 4 d’entre eux. Nous sommes aujourd’hui un des premiers constructeurs européens et avons de nombreux projets dans plusieurs pays. Pourquoi avez-vous choisi de réaliser un parc dans les Alpes Mancelles ? D’une part, nous avons eu un coup de cœur pour le site, magique, original aux reliefs variés et montagneux. D’autre part, nous avons été rassurés et confortés par des interlocuteurs, élus et professionnels, motivés, disponibles et capables de prendre des décisions rapidement. Il faut cependant savoir que nous prenons ici plus de risques que sur d’autres parcs, dans la mesure où le potentiel local de touristes captifs n’est, à priori, pas le même qu’en Provence ou au bord de mer, dans des stations touristiques dont le nombre de lits touristiques dépasse souvent les 30 000. Comment se présente le parc du Gasseau ? C’est un très beau parcours qui comprend 55 ateliers* et trois parties : l’une très facile pour les enfants à partir de 5 ans, l’autre, à la portée de toute la famille, traversant notamment le verger sur 144 300 km de circuits VTT sous l’égide d’une championne du monde 10 parcours de VTT permettant de découvrir les sites les plus beaux, et parfois les plus secrets, des Alpes Mancelles viennent d’être ouverts aux cyclistes de tous niveaux. Répondant aux normes et labellisés par la Fédération Française de Cyclisme, ces parcours ne connaissent pas les frontières administratives et mènent les sportifs de tous âges jusqu’à Villaines-la-Juhel, Sillé-le-Guillaume et les plus beaux villages de la région comme Saint Céneri-le-Gerei ou Moulins-le-Carbonnel. "Nous avons repris les 100 km déjà aménagés par le Parc naturel régional NormandieMaine, et assuré le balisage de 200 autres km, sous la houlette de Laurence Leboucher et Stéphane Ramon", explique Dominique Chevallier, chargée de Laurence Leboucher mission à la Communauté de Communes. a obtenu, le 1er février 2004 à PontTrès impliquée dans cette opération, la triple Château (Loirechampionne du monde et conseillère municiAtlantique), son pale de Saint Léonard-des-Bois, a même desdeuxième titre de siné son circuit "coup de cœur" qui part du championne du monde de Gasseau et passe par Averton et la superbe cyclo-cross. Pour fêter corniche de Pail. "Tous les parcours peuvent cet exploit, habitants et être utilisés en totale autonomie grâce à des élus du territoire, qui plans détaillés imprimés sur un topo-guide à étaient déjà allés soutenir la jeune sportive pendant l’épreuve, ont organisé, le samedi disposition des vététistes". Au sein de cet essuivant à Saint Léonard, une chaleureuse pace sportif exceptionnel, le Gasseau est, à la cérémonie pour féliciter leur sportive fois, le point de départ de 8 circuits et l’un préférée. Le député Pierre Hellier, la des deux sites d’accueil (avec l’Office de TouConseillère Générale Fabienne Labretterisme des Alpes Mancelles) comprenant, en Ménager et le Président de la Communauté particulier, une base de lavage et un point de de Communes, Jean-Louis Clément, ont, à réparation. "Cependant, nous n’assurerons cette occasion rappelé leur fierté de compter pas la location, mais renverront les perparmi leurs concitoyennes cette sympathique championne qui demeure la meilleure sonnes intéressées auprès des différents ambassadrice des Alpes Mancelles. loueurs locaux". mètres, et la troisième plus aérienne comprenant des passages situés à près de 15 mètres au-dessus du sol, où le point de vue est exceptionnel. Les visiteurs suivront d’abord des ateliers d’initiation où leur seront expliquées les consignes de sécurité, puis ils pourront se lancer sur les parcours en toute sécurité, équipés de harnais, de longes et de gants. Plusieurs patrouilleurs** surveilleront les parcours en permanence pour s’assurer que les consignes sont bien respectées et rappeler à l’ordre les contrevenants. * Parcours d’un point à un autre ** De 3 à 8 suivant la saison Le parcours du Gasseau sera ouvert tous les week-ends du 20 mai au 25 juin et en septembre, tous les jours du 25 juin au 1er septembre, et tous les jours sur demande pour les groupes. Tarifs par personne : 15 ans et + : 16 € ; 9/14 ans : 12 € ; 5/8 ans : 8 € Tarifs de groupe (à partir de 20) : 15 ans et + : 14 € ; 9/14 ans : 10,50 € ; 5/8 ans : 7 € Réservations : 02 43 33 60 10 ou 06 08 62 50 66 Des animations durant tout l’été Autour du jardin des plantes alimentaires et du verger, l’équipe du Gasseau, emmenée par Liliana Motta et Dominique Chevallier, va multiplier les journées d’animations durant tout l’été, avec le soutien de la Communauté de Communes, du Conseil Général de la Sarthe, de la Région des Pays de la Loire, du Parc naturel régional NormandieMaine, de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l’Union Européenne (programme Leader +). Retenez ces dates : Samedi 22 mai : Atelier Eco Design ou comment transformer les déchets en objets utilisables…et même en appareil photo Samedi 19 juin : Salades en fleurs et fleurs en salades : la gastronomie en s’amusant…et en musique ; quand l’esprit rejoint le ventre Dimanche 25 juillet : Pique-nique électronique. Comme l’an passé, le bonheur sera dans le pré le temps de cette journée où se mêleront jeux, expositions, et bonne humeur. Samedi 21 août : Confiotes alternatives parce que tout est bon pour faire des confitures Samedi 18 septembre : Soupes des villes et cocktails des champs…et vice-versa. Quand légumes du jardin et légumes sauvages se rencontrent ou fruits du verger et fruits des bois se distillent… A l’occasion de tous ces ateliers insolites, le Nautibus, un bus équipé de 21 ordinateurs en réseaux sera présent sur le site pour tous les amateurs de jeux en ligne. Et n’oubliez pas vos paniers de pique-nique ! NB : Restauration et buvette seront proposées sur place lors de chaque animation. D’une commune à l’autre Saint-Georges-le-Gaultier joue la carte du tourisme et de la proximité d Située au cœur des Alpes Mancelles, la commune de Saint-Georges-le-Gaultier possède d’indéniables attraits touristiques (patrimoine, village fleuri et base de saut à l’élastique) mais aussi de nombreux services de proximité qui fixent une population appréciant la tranquillité de la campagne. "Saint-Georges le Gaultier : un site qui mérite d’y faire un saut", ce "slogan" se vérifie dès que l’on entre de ce village de 550 habitants niché dans les Alpes Mancelles. Célèbre pour sa base de saut à l’élastique du haut du viaduc (devant permettre le passage du tramway reliant Le Mans à Alençon avant la 1ère Guerre Mondiale), ce bourg possède en outre un patrimoine riche et bien mis en valeur. En parcourant, les rues du village et la campagne environnante, on peut notamment découvrir son église du XIIe siècle, la chapelle St-Anne construite au XIe siècle, son presbytère du XVIIIe siècle, sa vieille maison seigneuriale ty- pique du Maine et son lavoir, magnifiquement restauré ces dernières années. Ce dernier fait d’ailleurs parti d’un original "parcours botanique", mis en place par la mairie et Liliana Motta, responsable du projet nature du Gasseau, qui permet aux randonneurs de mieux faire connaissance avec la flore locale par l’intermédiaire de petits panneaux descriptifs. Enfin, le plan d’eau alimenté par la Vaudelle accueille promeneurs et pêcheurs dans un cadre des plus agréable. De nouveaux habitants Grâce à ses nombreux atouts et à son remarquable fleurissement (la commune est primée dans les concours départementaux et régionaux depuis près de 30 ans), St-Georges le Gaultier attire ainsi bon nombre de touristes mais aussi, de plus en plus, de nouveaux habitants. "Depuis 3 ans, de nouvelles familles viennent s’installer dans notre village et font construire dans notre lotissement. Auparavant, nous étions restés une douzaine d’années sans avoir de constructions neuves ", souligne Jean Beunache, le Maire. Cet engouement trouve sans conteste son explication dans le dynamisme associatif et économique de la commune. Ainsi, il y existe pas moins de 15 associations (dont le comité des fêtes qui organise la fête communale et la traditionnelle course humoristique au mois de juin) et de nombreux commerces de proximité (épicerie, boulangerie, boucherie, salon de coiffure, restaurant). Les entreprises ne sont pas en reste avec la présence d’un plombier, d’un charpentier, d’un menuisier et d’un laboratoire Bio installé dans l’Atelier-Relais. Création de la "Maison des enfants" pour de nouvelles activités Autre attrait du village pour les familles : le fonctionnement de l’école. " Nous avons actuellement 74 enfants scolarisés et ce chiffre est en hausse. Suite à la signature d’un Contrat Educatif Local (CEL) en 2001, l’école fonctionne suivant un rythme spécialement adapté aux enfants avec des cours traditionnels jusqu’à 14 h 45 et des activités artistiques, culturelles ou sportives en fin d’après-midi avec la venue d’intervenants extérieurs ", précise J. Beunache qui rappelle, par ailleurs, que la création, en 2002, d’un Syndicat Intercommunal à Vocation Scolaire (SIVOS) avec Saint-Paul le Gaultier va permettre l’ouverture d’une 4e classe à la rentrée 2004. Depuis le mois d’octobre, ces activités, prises totalement en charge par la commune, se déroulent gratuitement dans la "Maison des enfants", une structure réalisée par la municipalité dans l’ancienne supérette du centre bourg. "Ce nouvel aménagement du temps scolaire plaît beaucoup aux enfants. Ils sont enthousiastes et demandeurs. De plus, leurs parents y trouvent également leur compte", indique Bénédicte Lécuyer, directrice de l’école et coordinatrice du CEL. La base de saut à l’élastique attire chaque année près de 15 000 visiteurs Installé à Saint-Georges le Gaultier depuis une quinzaine d’années, le site de l’association "Elastique Record" est pour beaucoup dans la notoriété du village. "Nous sommes la seule base de saut à l’élastique dans les Pays de la Loire. Tous les ans, d’avril à octobre, nous réalisons environ 2 000 sauts. D’après nos statistiques, 50% de nos clients sont de la région parisienne, 20% sont des Sarthois et 30% viennent des départements limitrophes. En outre, nous estimons le nombre de visiteurs sur le site à près de 15 000", assure François, le responsable. En effet, chaque week-end, très nombreux sont les curieux à venir spécialement au viaduc pour voir s’élancer, en toute sécurité, du haut des 43 mètres de l’édifice, les adeptes d’émotions fortes. Impressionnante, unique mais aussi amusante, cette attraction exceptionnelle est tout cela à la fois. Ouvert tous les dimanches d’avril à octobre. Réservations et renseignements : 06 73 99 13 36. Pays : l’ORAC est lancée ! L’Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce est officiellement lancée depuis le 26 février dernier, pour trois ans, sur l’ensemble du Pays de la HauteSarthe, et, par conséquent, sur le territoire de la Communauté de Communes des Alpes Mancelles. Cette initiative vise à développer et à moderniser l’économie locale en subventionnant, à hauteur de 30 %, les travaux (par exemple : réfection du magasin ou de bâtiments) ou investissement en matériel neuf réalisé par des artisans ou des commerçants (l’aide varie entre 2 100 et 10 500 €). Réservées à des unités de moins de 10 salariés (équivalent temps plein) dont le chiffre d’affaires Hors Taxe est inférieur à 762 000 € et la surAvant face de vente inférieure à 400 m2, l’opération est l’une des rares qui s’adresse exclusivement aux petites entreprises (les professions libérales et les activités dépendant du Ministère du Tourisme sont exclues du processus). "Il faut également que le siège social de l’entreprise soit sur le territoire Après Les dirigeants du Pays de la Haute-Sarthe ont signé, le 6 janvier 2004, un contrat Régional de Pays avec les élus du Conseil Régional des Pays de la Loire. Dès lors, le programme d’actions a pu être engagé puisque les financements sont désormais affectés. du Pays, que les candidats puissent justifier d’une année d’activité, d’une situation financière saine et qu’ils acceptent de suivre une formation de 21 heures sur le développement de l’entreprise", précise Florence Avril, chargée de mission au Pays. Financée par l’Union Européenne, l’État, la Région des Pays de la Loire et le Conseil Général de la Sarthe, l’ORAC est pilotée par le Pays et les deux chambres consulaires concernées (Chambre de Commerce et d’Industrie de la Sarthe et Chambre de Métiers de la Sarthe). Ces deux dernières réalisent dans ce cadre, avec un cabinet spécialisé, une enquête diagnostic auprès des professionnels et consommateurs qui sera restituée au cours de l’été. Mais déjà, les artisans et commer- çants intéressés peuvent prendre contact avec le Pays de la Haute Sarthe ou les chambres consulaires pour exposer leur projet, s’assurer qu’ils peuvent être éligibles. "Dans un premier temps, nous organiserons une visite de l’entreprise, puis les techniciens des chambres assureront le montage du dossier que je suis chargée de présenter devant un Comité Technique Régional qui se réunit une fois par mois", explique Florence Avril. "750 000 € ont été réservées à ce programme, mais il ne faut pas perdre de temps pour profiter au mieux de cette opportunité". Contacts : Pays de la Haute Sarthe : Florence Avril au 02 43 33 70 96 Chambre de Commerce et d’Industrie du Mans et de la Sarthe : François Bracq au 02 43 21 00 25 Chambre de Métiers de la Sarthe : Romain de Héras au 02 43 74 53 61 L’ESCALE voit toujours plus grand ! Déjà, depuis septembre, le Centre Social ESCALE a ouvert ses animations - sans cesse renouvelées - du mercredi et des vacances scolaires à la tranche des 3-6 ans, "ce qui a favorisé une forte progression de nos adhésions, qui atteignent aujourd’hui le chiffre de 150*. Et dès la rentrée prochaine, nous souhaitons développer les sorties familiales et mettre en place des activités pour les 12-15 ans, pour répondre à la demande. Nous devrions alors créer un poste et demi supplémentaire**". De plus, pour cet été, le centre social propose des stages en juillet et ouvrira peut-être (en fonction du nombre d’inscriptions) le Centre de Loisirs Sans Hébergement durant la deuxième quinzaine du mois d’août. En parallèle, l’équipe d’ESCALE travaille au diagnostic social du territoire conformément à la mission que lui a conférée la Caisse d’Allocations Familiales. "Nous faisons participer l’ensemble des acteurs du territoire et avons, en particulier, demandé aux élus de désigner un correspondant par commune. Celui-ci devra notamment faire remplir un questionnaire qui nous permettra d’avoir une bonne photographie de la si- En 2003, la commune de Sougé-le-Ganelon s’est lancée dans l’aménagement d’une aire de loisirs pour pêcheurs, en bordure de Sarthe, à proximité du pont situé à la sortie du Gué Ory (en direction de Saint Paul-le-Gautier). Ainsi, avec le soutien des associations locales et départementales de pêche*, elle a pris en charge les travaux d’élagage et de terrassement (13 387 €), en bénéficiant d’une subvention de 1 920 € obtenue dans le cadre de la Convention Régionale d’Amélioration des Paysages et de l’Eau (CRAPE). Considérant que cette initiative favorise le développement touristique de l’ensemble des Alpes Mancelles, la municipalité de Sougé a demandé et obtenu le soutien de la Communauté de Communes, qui va donc parachever l’opération en assurant l’aménagement paysager, la réalisation d’une cale à bateau, et l’achat d’un poste de pêche pour handicapés, de mobilier pour le pique-nique, de jeux pour les enfants et de panneaux signalétiques. Tous ces investissements seront réalisés au cours de l’an- née, pour un montant de 14712 € HT. Cette aire, qui comprend aussi un parking, constituera alors un lieu original, charmant et répondant aux attentes de tous les passionnés de pêche (et ils sont nombreux !). tuation locale. A partir de ce travail, nous dresserons des conclusions, afin d’établir un nouveau projet social", résume Eric Garnier qui prépare, en outre, un site Internet (http://associationescale.free.fr). * A titre d’exemple remarquable, 79 enfants différents ont participé aux activités "tickets sports culture" durant les vacances de Pâques et 58 d’entre eux sont venus 3 fois et plus. De plus, le CLSH Maternelle a affiché complet avec 16 enfants. **ESCALE emploie actuellement 3 permanents et 4 animatrices à temps partiel * Les "Pêcheurs Fresnois", la "Truite des Alpes Mancelles" et la Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique se sont engagées à soutenir le projet à hauteur de 5 500 € (pour les trois associations) Le programme Leader + du Pays a pour objectif premier de développer l'accès de tous aux nouvelles technologies, comme lors des journées d'animation au Gasseau nagères. Ce projet a une valeur démonstrative (il sera à ce titre également financé par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) puisqu’il permettra la mise en place d’un système de tri et de compostage des déchets biodégradables (déchets de cuisine et de jardin). Il nécessitera entre autres des aménagements du centre de traitement des déchets de Ségrie. Dans les années à venir, cet équipement nécessaire à la protection de l’environnement sera organisé pour accueillir et traiter, sur plusieurs dé- cennies, l’ensemble des déchets du Pays. D’importants investissements vont y être effectués à travers la C.D.L. régionale. Par ailleurs, l’ORAC (voir ci-contre) vient d’être lancée et l’Opération Régionale d’Amélioration de l’Habitat, comme la Convention Régionale pour l’Amélioration des Paysages et de l’Eau (CRAPE) sont toujours en cours dans le cadre de partenariats entre la Région, le Pays, le Syndicat Mixte Maine-Normand et le Parc naturel régional Normandie-Maine. Enfin, le programme européen Leader + bat son plein en faveur du développement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Ainsi, les cinq animations proposées cet été au Gasseau seront financées à 50 % (soit 11 480 €) par Leader +, qui a déjà favorisé la tenue du premier piquenique électronique, l’an passé, et l’aménagement de la Cyberbase. Des formations vont aussi être mises en place et un site du Pays est en préparation. Une Convention de Développement Local sera également signée au cours de l’année 2004 avec le Conseil Général de la Sarthe. La Cyber-base est en ligne "L’association ne disparaîtra pas pour autant", rassure Fabrice Goyer. "Elle participera toujours au fonctionnement et, en particulier, à l’organisation des manifestations et des déplacements. Elle assurera également la communication avec l’extérieur et entre les adhérents. De son côté, la section danse sera reprise par la nouvelle association "Petits Pas Cadencés"" . Il est vrai que cette équipe de bénévoles, comme les professeurs, a déjà prouvé la qualité de son travail à travers la progression constante des effectifs (170 adhérents depuis la rentrée) et la multiplication des initiatives, à l’exemple des prochains voyages de la chorale à Bassum durant le week-end de l’Ascension*, et de Inaugurée le 7 février dernier, la Cyber-base a pour vocation de sensibiliser et d’initier la population aux nouvelles technologies, mais aussi de permettre à chacun d’accéder à la multitude d’informations disponibles sur le réseau Internet. Comme l’a rappelé le Président de la Communauté de Communes, Jean-Louis Clément, "cet équipement est aussi un moyen de lutter contre l’isolement numérique du territoire". Des propos approuvés par Patrick de Rugeriis, représentant de la Caisse des Dépôts et Consignations, organisme co-financeur de l’opération. Pour sa part, le Député Pierre Hellier a loué les qualités de cet équipement bénéficiant du haut-débit, tandis que le Président du Conseil Général, Roland du Luart a rappelé l’importance que le Département attache au développement de ces Cyber-bases. Il a ainsi annoncé que l’ensemble du territoire sarthois bénéficierait de l’A.D.S.L. d’ici deux ans. 6 postes informatiques Depuis lors, aménagé dans la salle Georges Durand qui est située dans le jardin du château de Fresnay, le nouvel équipement collectif fait tous les jours de nouveaux adeptes et met à la disposition de chacun 6 postes informatique et tout le matériel adéquat pour un bon fonctionnement de ce type d’équipement. Animée par Jérôme Devaux, titulaire d’un diplôme de formateur en informatique, la Cyber-base accueille de nombreux retraités, ainsi que des jeunes à la recherche d’informations Au 1er septembre prochain, l’école de musique ne sera plus associative, mais deviendra territoriale et sera gérée directement par la Communauté de Communes. En parallèle, l’installation dans de nouveaux locaux est envisagée pour 2005. "Ce changement de statut, décidé par les élus intercommunaux, était très attendu par nos adhérents", souligne Fabrice Goyer, Président de Forma-Musique, l’association actuellement gestionnaire de l’école. "Cette évolution est, en effet, indispensable pour garantir la pérennisation de l’établissement en lui offrant des moyens plus importants". Ainsi, ce transfert de gestion permettra notamment la création d’un poste de DUMISTE (intervenant dans les écoles) à trois-quarts temps. De plus, le Directeur, Laurent Beunache, sera désormais employé à temps plein (il était jusqu’alors en mi-temps) et les professeurs seront donc directement embauchés par la Communauté de Communes. La Convention de Développement Local (C.D.L.) passé avec la Région des Pays de la Loire prévoit plusieurs opérations dans les domaines économique, social, environnemental et culturel. Ainsi en faveur du développement agricole, il est prévu de soutenir des actions pour l’amélioration des conditions de travail et du bien-être animal, l’amélioration de l’utilisation des produits phytosanitaires, et démonstration de désherbage mécanique (le taux de subvention est compris entre 20 et 50 % selon la nature des opérations). Des projets touristiques et d’amélioration du cadre de vie seront également financés. Ainsi, une aide à la restauration du petit patrimoine est destinée aux communes, associations et particuliers. Dans d’autres domaines, une action de formation en direction des dirigeants et salariés des petites entreprises, des outils de communication avec la constitution d’une photothèque accessible aux acteurs du Pays, devrait par exemple voir le jour. Par ailleurs, un projet, qualifié de structurant (et qui bénéficiera à ce titre d’importants financements du Conseil Général), va permettre au Pays de la Haute Sarthe de gérer de manière autonome ses ordures mé- Ouverte depuis le début de l’année, la Cyberbase des Alpes Mancelles a déjà séduit plus d’une centaine d’internautes chevronnés ou néophytes. Les ateliers d’initiation, notamment, obtiennent un grand succès. Ecole de musique : le temps des changements CRAPE : Une aire de loisirs intercommunale au Gué Ory Pays de la Haute-Sarthe : Les premières actions sont engagées l’orchestre d’harmonie en Angleterre au cours du mois de juillet. Dans ce cadre, chacun peut aussi se réjouir du succès rencontré par les ensembles créés ces dernières années (clarinettes, cuivres, guitares…). "Notre volonté est d’aller toujours de l’avant. C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes souvent pris en exemple par les instances départementales", conclut le Président. * Les choristes seront accompagnés de Laurent Beunache à la trompette et des solistes Karine Chesneau et Anne-Catherine Héry. Ils interprèteront, avec les musiciens allemands, des œuvres de Vivaldi et de Bach. (y compris pour leurs devoirs) ou des demandeurs d’emplois qui viennent consulter les sites de recrutement. "A 90 %, il s’agit d’habitants des Alpes Mancelles", constate Jérôme qui propose, deux fois par semaine, des ateliers d’initiation à l’informatique et à Internet. "En dehors de ces formations, j’accueille et je guide les internautes. Il m’arrive aussi, par exemple, de les aider à créer des boîtes e-mail". Dans les mois à venir, de nouvelles animations devraient également être proposées, notamment avec l’installation de jeux en réseau, et des partenariats avec des associations devraient se mettre en place, à l’instar des liens déjà tissés avec la P.A.I.O., le Déclic et les Aînés Ruraux. La Cyber-base est ouverte le mardi de 15h à 18h, le mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h30, le jeudi et le samedi de 10h à 12h et de 15h à 18h, le vendredi de 17h à 19h. Le coût de l’abonnement pour les habitants de la Communauté de Communes est de 2€ par an et de 20 € pour les personnes habitant en dehors du territoire. La Cyber-base peut être louée le lundi à des particuliers ou des entreprises pour la somme de 50 € la journée. Habitat : deux nouveaux logements à La Bassesse Suivant le programme défini l’an passé, la Communauté de Communes a fait réhabiliter, à l’automne dernier, la maison de fonction du site de La Bassesse (ex Piel), pour la transformer en deux logements. "En respectant l’enveloppe de 90 000 € HT que nous avions budgétée, nous avons aménagé un "3 pièces" de 58 m2 et un "5 pièces" de 148 m2 sur deux niveaux", explique Michelle Letard, Vice-Présidente de la Communauté de Communes responsable de l’habitat. "Les deux appartements sont déjà loués, comme les 6 autres logements dont nous sommes propriétaires". Pour cette année, la Communauté de Communes a prévu de refaire les enduits extérieurs de ce même bâtiment de La Bassesse. d Environnement En 2004, la redevance reste stable Pour cet exercice budgétaire 2004, les élus de la Communauté de Communes ont choisi de maintenir au même niveau les tarifs de la Redevance sur l’Enlèvement des Ordures Ménagères. "Nous faisons le pari que les habitants maintiendront leurs efforts en matière de tri des déchets pour nous assurer suffisamment de recettes versées par les entreprises et organismes de recyclage", explique Dominique Emery, Vice-Président de la Communauté de Communes, chargé de l’environnement. "L’an passé, nous avons, en effet, eu la bonne surprise de constater que la masse de déchets triés avait été supérieure à nos prévisions. De plus, l’achat d’un camion pour la déchetterie a limité le recours aux prestataires". Cependant, les citoyens ne doivent pas relâcher leurs efforts, "d’autant que l’apport du budget général sera désormais figé à 152 000 € pour les exercices futurs", prévient l’élu. " Si nos charges devaient à nouveau augmenter nous serions ainsi contraints d’imposer une nouvelle hausse de la redevance". Chacun doit, en effet, prendre conscience que la protection de l’environnement et les règles imposées en ce sens par le législateur ont un coût et que plus on triera, plus on pourra maîtriser les coûts, en limitant notamment le prix de la collecte et le traitement des ordures non triées qui demeure le premier poste de dépenses (346 000 € soit 56 % du budget environnement en 2003). * Sur l’ensemble du budget "environnement", soit 597 526 €, la part d’autofinancement (via la redevance) est de 369 250 €, soit 61 %. Le 19 juin, ne manquez pas les Recyclades à Saint Aubin de Locquenay ! Pour la première fois, la Communauté de Communes participera, samedi 19 juin, aux Recyclades, la grande fête du tri et du recyclage organisée dans toute la France par Eco-Emballages. Sur le territoire, cette manifestation se déroulera au cours de la kermesse de l’école de Saint Aubin-de-Locquenay. Dans ce cadre, deux spectacles gratuits sur le thème du tri seront proposés et les enfants du territoire communautaire construiront un "Gaspillosaure" à partir de matières recyclables. De plus, les visiteurs pourront découvrir divers travaux et expositions préparés par les élèves des Alpes Mancelles. "Notre objectif est de faire participer un maximum d’écoles pour impliquer le plus grand nombre d’enfants à cette opération pédagogique et ludique", souligne Dominique Emery. "Nous voulons ainsi sensibiliser les petits et leurs parents à l’importance du tri pour l’avenir". Un centre administratif intercommunal pour plus de services La Ville de Fresnay-sur-Sarthe vient de mettre gratuitement à disposition de la Communauté de Communes les bâtiments situés derrière la Maison de Pays et précédemment occupés par une maison de retraite. La collectivité compte utiliser ce nouvel équipement pour regrouper de nombreux services utiles à toute la population. "La Communauté de Communes a signé un bail emphytéotique qui lui permet d’avoir la jouissance de ces locaux", explique Michelle Letard, VicePrésidente de la Communauté de Communes. "Nous espérons pouvoir démarrer les travaux de réhabilitation dès le mois de septembre. Ceuxci, gérés par le cabinet d’architecte sarthois A3dess, s’étaleront sur deux exercices pour s’achever dans le courant de l’année 2005". Disposant désormais de plusieurs centaines de mètres carrés répartis sur trois niveaux, les élus communautaires prévoient d’accueillir, dans ces lieux, de nombreux services intercommunaux actuellement à l’étroit dans la Maison de Pays. Il devrait en être ainsi du CLIC (Comité Local d’Information et de Coordination), de l’antenne de la Chambre d’Agriculture, de l’ASIDPA, de la P.A.I.O. (Permanence Accueil Information Orientation pour les 16-25 ans en difficulté) et des diverses permanences d’organismes sociaux. Le Déclic devrait également déménager dans ce bâtiment rénové, tout comme l’école de musique intercommunale qui bénéficiera ainsi d’un lieu mieux adapté aux exigences de l’apprentissage musical. L’établis- sement pourra alors gérer plus sereinement son développement. Enfin, le sous-sol serait réservé aux archives. En parallèle, la Communauté de Communes restera au 3e niveau de la Maison de Pays, mais disposera alors de l’étage entier. "Notre objectif est d’offrir, d’une part, un maximum de services sur un même site, pour tous les habitants et, d’autre part, de meilleures conditions de travail aux organismes afin que ces derniers soient plus disponibles", résume Michelle Letard.