L`HISTOIRE SANS FIN

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L`HISTOIRE SANS FIN
L’HISTOIRE SANS FIN
(Die Unendliche Geschichte)
Auteur : Michael Ende
Pays : Allemagne
Traduction française : Dominique Autrand
Edition : Le Livre de Poche
Dimensions : 2 x 11 x 18 cm
512 pages
200 g.
Publication : février 1985
Prix de vente : 6,3€.
Genre : Roman fantastique
Quatrième de couverture :
Bastien, un garçon de dix ans déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia au
grenier pour le lire. Un livre pas comme les autres… Il y était question d’un pays fantastique
où vivait une toute petite princesse, des elfes, des monstres, un garçon à la peau verte... Un
pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastien, irrésistiblement,
entrait dans l’histoire, une histoire fantastique qui recommençait avec lui, l’Histoire sans
fin...
Le roman de Michael Ende est un véritable enchantement. C’est aussi un plaidoyer passionné
pour le droit à la fantaisie, à l’imagination, au rêve, dans un monde où ils n’existent presque
plus. C’est enfin un récit de voyage initiatique dans la plus pure tradition romantique. Bestseller traduit en vingt-sept langues, l’Histoire sans fin est un phénomène de l’édition
mondiale. Un grand film de Wolfgang Petersen en a été tiré.
Mon commentaire.
Fasciné dans ma tendre enfance par le film de Petersen, j’ai fini par redécouvrir cette
fabuleuse histoire à travers le roman. Un roman étonnement ficelé, disjoint en deux parties
assez différentes ; la seconde, absente dans la version cinéma, constituant pourtant la part la
plus intéressante de l’œuvre. Mais le clou du roman reste cependant ces quelques pages qui
constituent justement la charnière entre les deux parties. A l’issue d’une montée progressive
en intensité durant la première moitié, l’absorption de Bastien par le livre est tout simplement
parfaite au niveau narratif. Structurée, rythmée, fluide, on en regretterait presque que ce
passage soit si court.
Pour le reste on a affaire à des aventures, des questionnements sur l’identité et sur la
place du rêve et de l’imaginaire dans notre société. Des termes certes assez récurrents mais
dont le traitement est mené avec originalité et pureté, aidé par un univers lorgnant sur le
fantastique pur et la fantasy, avec monstres de pierres et sortilèges, dragons et araignées
géantes. Au milieu de tout cela, le petit Bastien, héros universel peu gâté par la vie mais qui
devra compter sur lui-même et surtout sur l’amitié pour s’en sortir. Et qui sera en même temps
le moyen de faire passer le message que l’abus de pouvoir est dangereux pour la santé de soi
et des autres. Un roman universel, actuel, et finalement bien agréable à lire… (15/20)
G.H. juin 2004