Démonstration de peinture à l`encre - Musée Cernuschi

Transcription

Démonstration de peinture à l`encre - Musée Cernuschi
Communiqué de presse
Jeudi 21 juin 2012, de 16 à 17 heures
DEMONSTRATION DE PEINTURE A L’ENCRE (BOKU-GA)
EN MUSIQUE (KOTO)
Emi Ichinoseki (bokugaka) et Fumie Hihara (koto)
Musée Cernuschi
Salle du Grand Buddha
7 avenue Vélasquez
75008 - Paris.
Entrée libre et gratuite
La performance.
Jeudi 21 juin de 16h à 17h, dans la salle du Grand Buddha* du musée Cernuschi, l'artiste
bokugaka, Emi Ichinoseki, et la joueuse de koto, Fumie Hihara, proposeront une
démonstration de peinture à l’encre (boku-ga) en musique, pour remercier la France
de son soutien au nord-est du Japon, frappé par la catastrophe du 11 mars 2011.
Cette performance est aussi une prière pour la reconstruction des zones affectées.
Au musée Cernuschi, musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris, lieu de rencontre et de
dialogue entre les Japonais et les Français, Emi Ichinoseki et Fumie Hihara vous
invitent à passer une heure dans un monde tranquille, apaisant, surprenant, empli de
rythmes et de plaisirs subtils — celui de la peinture à l'encre (sumi-e) et du koto.
Les artistes.
Emi Ichinoseki est une bokugaka (peintre à l'encre) de Sendai. Elle a d'abord été
graphiste, avant de se consacrer à la technique de l'encre, qui fait partie des arts
traditionnels japonais.
Elle est devenue en 1998 une des élèves du grand bokugaka Junko Yamazaki.
Sa première exposition personnelle remonte à 2004. Depuis, elle se partage entre
l'enseignement, les arts appliqués et la création. Elle a dessiné des étiquettes de saké,
des robes de mariée, des kimonos, des ornements de meubles.
Elle enseigne le sumi-e aux enfants et aux adultes. À la suite du tsunami, elle est
intervenue dans nombre de classes et d'ateliers pour aider les réfugiés à exprimer à
travers l’art, leurs angoisses et leurs espérances.
Fumie Hihara joue du koto et du shamisen, deux instruments traditionnels japonais.
Elle a commencé le koto à 9 ans (elle en est devenue maître à l'âge de 17 ans) et le
shamisen à 15 ans. Diplômée de l'université nationale des beaux-arts et de la musique de
Tokyo, elle compose, arrange, improvise. Depuis 2004 et sa participation au festival
d'Avignon, elle se partage entre la France et le Japon, donne des cours et des concerts au
Japon et en Europe (Unesco, Opéra de Lyon, Sainte-Chapelle, musée Guimet, avec
l'ensemble 2e2m…). Elle a enregistré quatre disques.
facebook:http://www.facebook.com/?ref=home#!/pages/Fumie-HIHARA/91054729858
my space:http://www.myspace.com/hiharafumie
En savoir plus sur le boku-ga
L'artiste verse de l'eau dans un récipient, y dilue le bout du bâton d'encre, avec douceur.
Il faut préparer son cœur aux gestes qui vont suivre. L'odeur de l'encre, dit-on, rassérène
l'esprit. Lorsque le pinceau est gorgé d'eau et d'encre, l'artiste applique les ombres sur un
papier spécifique appelé gasen-shi. Il est recommandé de ne pas mélanger uniformément
l'eau et l'encre : le trait du pinceau retrace les variations de densité, que l'on appelle
habuko-ho.
Il faut aussi donner de la valeur à la blancheur du papier et chérir la beauté des parties
vierges du dessin (yohaku). La quantité d'eau dans le pinceau, la rapidité du geste créent
des taches et des flous qui donnent leurs variations au trait et aux surfaces.
Le pinceau est appliqué sur la surface (mokkotsu-ho) et il trace aussi la ligne (senbyoho). Ce qui donne de la valeur et de la beauté au dessin est autant le motif que ce qui
n'est pas peint.
Le boku-ga peut tout exprimer en nuances d'encre : la perspective, la lumière, la texture.
À partir de ces œuvres (que l'on appelle également sumi-e, images d'encre), le public
laisse errer son imagination, concevoir des couleurs, des mondes, en fonction des
circonstances et des humeurs.
Un art japonais qui vous enveloppe dans l'odeur de l'encre et vous donne le temps de
vous retrouver dans le rêve et la méditation, en toute tranquillité.
Le lieu *.
Au cœur du musée Cernuschi, le Buddha Amida trône dans une salle aux dimensions
majestueuses. C'est une magnifique pièce de bronze qui date du XVIIIeme siècle.
Abandonné après l'incendie du temple Banryûji à Meguro (un quartier du sud de Tokyo), il
a été acheté en 1871 par Henri Cernuschi. Pour le rapporter en France, il a fallu le
découper… puis le faire restaurer par Barbedienne, le fondeur de Rodin.
Informations pratiques
Musée Cernuschi
7 avenue Vélasquez, 75008 Paris,
Téléphone : 01 53 96 21 50
Métro Monceau ou Villiers. Bus 30, 84 et 94
Plan d'accès : http://www.cernuschi.paris.fr/fr/le-musee/adresse/horaires-et-tarifs
Les artistes remercient Christine Shimizu, directrice du musée et son équipe.
Contact
Miki Nitadori
Tel : 06 14 62 63 98
Mail : [email protected]