Les drogues et leurs conséquences sur l

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Les drogues et leurs conséquences sur l
Les drogues et leurs conséquences sur l’organisme.
Une drogue est toute substance, autre que les aliments, qui est absorbée pour modifier la
façon dont le corps ou l'esprit fonctionne. Agissant sur le système nerveux central, l'usage
abusif d'une drogue provoque des perturbations physiques et mentales ainsi qu'un état de
dépendance physique, dépendance psychologique et de tolérance.
Il existe différente sorte de drogue répertoriée dans deux grandes catégories :
Drogues « dures » et drogues dites « douces ».
Dans l'usage commun, l'appellation « drogue douce » désigne généralement le cannabis, les
autres produits stupéfiants étant classés parmi les « drogues dures ».
A présent il y a différents stades de la consommation : usage, abus et dépendance. L'usage
simple est la consommation sans dommage. Cette consommation peut devenir nocive, dans ce
cas il y a abus. Lorsque la personne ne peut plus s'abstenir de consommer, elle a atteint le
stade de la dépendance.
1 .Quelques drogues et leurs effets.
Le cannabis est une plante dont est extraits la marijuana, la résine de cannabis ou huile.
L’effet produit par le cannabis est euphorie, apaisement, puis difficultés de concentration,
difficultés scolaires, dépendance psychique et provoque même des hallucinations parfois, ces
perturbations pouvant se traduire par une forte anxiété.
L'héroïne est un produit dérivé de la morphine, elle-même dérivée de l'opium.
L’héroïne a pour effet l’apaisement, l’euphorie, une sensation d'extase lors des premières
consommations. Au bout de quelques semaines, naît un besoin d'augmenter la quantité de
produit et la fréquence des prises, cela entraîne souvent l’anorexie et des insomnies.
L'héroïnomane oscille entre des états de soulagement euphorique et des états de manque. La
surdose ou overdose de l'héroïne peut provoquer une insuffisance respiratoire entraînant une
perte de connaissance et éventuellement la mort.
La cocaïne est un produit dérivé de la feuille de coca qui se présente sous la forme d'une
fine poudre blanche.
Elle a pour effet l’euphorie immédiate, elle crée un sentiment de puissance intellectuelle et
physique, indifférence à la douleur et à la fatigue, puis état dépressif, anxiété. La cocaïne peut
provoquer des troubles psychiques, une grande instabilité d'humeur, des délires paranoïdes ou
des attaques de panique, des insomnies, des amnésies.
L'ecstasy crée une anxiété, l’euphorie, elle relaxe mais elle entraîne aussi une
déshydratation de l'organisme, passages à vide trois à quatre jours après la prise. Une
consommation régulière provoque amaigrissement, affaiblissement et instabilité de l'humeur.
Les autres drogues de synthèse comme le LSD entraîne des modifications sensorielles
intenses, provoquent des hallucinations, des délires. Après le "trip" qui peut durer de 5 à 12
heures, la redescente peut s'accompagner d'angoisses, de crises de panique, de paranoïa.
Les amphétamines donnent la sensation de supprimer la fatigue et l'illusion d'être invincible,
elles peuvent entraîner dénutrition, épuisement, nervosité, troubles psychiques jusqu'au risque
suicidaire.
Dans l’ensemble, les drogues sont appréciées pour leurs effets euphoriques, leurs sensations
de bien être, elles sont majoritairement convoitées par les jeunes. Leurs conséquence sont
souvent très dangereuse et peuvent engendré des modifications du comportement ainsi que
des troubles psychologique et des conséquence douloureuse sur l’organisme.
2 .Les jeunes, premières victimes.
A l’âge de 16 ans, les jeunes Français sont actuellement les premiers consommateurs
d’Europe.
Chez les jeunes, scolarisés ou non, 50 % d’entre eux ont expérimenté au moins une fois le
cannabis, souvent par curiosité ou par pression de conformité. La plus grande part d’entre eux
n’a pas persisté mais 30 % l’ont intégré dans leur comportement habituel à des degrés
variables.
A 18 ans, 21 % des garçons et 7 % des filles en font un usage régulier (au moins 10 fois par
mois jusqu à plusieurs fois par jour). Dans cette tranche d’âge, l’usage de cannabis est devenu
aussi fréquent que celui de l’alcool et l’association de ces deux produits est répandue, l’un
potentialisant gravement les effets de l’autre.
La consommation de plus en plus précoce (l’expérimentation chez les mineurs a doublé en 10
ans) augmente les risques d’évolution vers un usage problématique ou une dépendance.
Un nombre grandissant d’usagers persiste au-delà de l’âge de 30 ans. Toutefois, à l’âge
adulte, la plus grande partie des consommateurs réguliers abandonnent. S’il faut s’en réjouir,
on doit conserver à l’esprit que l’usage de cannabis a eu lieu durant une période cruciale de
l’existence déterminante pour l’avenir qui est celle des apprentissages, notamment
professionnels. Enfin, si parmi une certaine proportion de la jeunesse, qui reste minoritaire, la
consommation de cannabis s’est banalisée, sur l’ensemble de la population française, elle ne
concerne qu’environ 5 % de nos concitoyens. En ce sens, on ne peut affirmer qu’elle soit
devenue réellement un phénomène culturel d’une ampleur comparable à celui portant sur
l’alcool ou le tabac.
3 .Des nombres …
- On dénombre environ 150 000 consommateurs de cocaïne à divers degrés.
- 150 000 jeunes consommateurs utilisent l’ecstasy à divers degrés, souvent de façon
occasionnelle, mais une proportion d’entre eux à un usage réellement problématique.
- L’héroïne concerne environ 160 000 personnes (25/35 ans) dont les 2/3 sont sous traitement
à l’aide de produits de substitution délivrés par des médecins

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