Voyage au Cameroun : à la rencontre d`un producteur d

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Voyage au Cameroun : à la rencontre d`un producteur d
Voyage au Cameroun : à la rencontre d’un producteur d’Arabica !
A
La Maison du Bon Café, le café n’est pas qu’une histoire de famille, c’est un travail
de tous les instants qui demande une approche qualitative et passionnée ! Afin de mieux
connaître ses produits, chaque année, La Maison du Bon Café voyage à la recherche de ses
futurs partenaires : les producteurs de café.
Le café mérite qu’on y prête une attention toute particulière, et ce qui en fait la qualité
débute très tôt dans la chaîne de production. Aujourd’hui, on vous emmène à la rencontre
d’un producteur de café situé au Cameroun.
La production caféière au Cameroun
Le Cameroun a la particularité d’avoir un climat idéal pour la production d’Arabica, et avec
le Mont Oku, une altitude suffisamment haute (jusqu’à 3000 m), pour permettre
l’épanouissement de cette variété délicate. Le climat tropical et humide du Cameroun, est
propice à la maturation des cerises d’Arabica, notamment lorsque les plantations sont
installées en altitude.
L’Arabica a été longtemps délaissé dans le pays, au profit de la production de Robusta
(jusqu’à 100 000 tonnes produites par an au Cameroun) plus facile à cultiver. Un tournant a
été pris dans la dernière décennie et a permis de revenir à la production d’Arabica.
La rencontre avec Frères du Noun, producteur de café
La Maison du Bon Café est partie à la rencontre de la ferme indépendante Frères du Noun,
produisant exclusivement de l’Arabica.
Son propriétaire a racheté il y a 10 ans cette plantation caféière originellement appelée
“Petpenoun”, qui signifie Frères du Noun. Le Noun est un affluent du Mbam, cours d’eau
rejoint par la rivière Monoun. L’exploitation se cache dans la région de Bafoussam à
plusieurs heures de route de l’aéroport.
Voyage au Cameroun : à la rencontre d’un producteur d’Arabica !
La ferme Frères du Noun est organisée en 21 blocs de 3 hectares. Un passage entre chaque
bloc a été aménagé spécialement pour circuler à pied, permettant ainsi d’apporter une
attention toute particulière à l’entretien des arbres.
Ce ne sont pas moins de 108 000 caféiers qui s’épanouissent dans cette magnifique
exploitation verdoyante. La variété d’Arabica choisie est un arbre que l’on nomme Java,
cépage reconnu et réputé pour ses qualités aromatiques.
Cerises de café de la variété Java. Crédits Photo : La Maison du Bon Café
Le label Agriculture raisonnée
La ferme a obtenue le label agriculture raisonnée dont les critères sont la biodiversité,
l’utilisation d’un minimum de pesticides et la méthode de la pluriculture. Cette méthode
consiste à faire cohabiter plusieurs variétés de plantes.
La plantation de Frères du Noun est notamment organisée avec 1 arbre d’ombrage pour 4
caféiers. Les arbres d’ombrage garantissent le ralentissement de la maturation du fruit. Ces
Voyage au Cameroun : à la rencontre d’un producteur d’Arabica !
arbres sont essentiels car sans eux, la chaleur et les conditions climatiques pourraient
accélérer la maturation de la cerise et endommager tout l’aspect aromatique du café.
Charly Reynaud, Responsable Commercial raconte que : “Les arbres d’ombrage et les
caféiers perdent régulièrement leurs feuilles et créent un compost qui permet d’enrichir le
sol naturellement. Cette méthode permet à la ferme de ne jamais utiliser d’engrais ou tout
autre produit chimique pour nourrir les plantes.”
C’est notamment cette approche éthique et méticuleuse que La Maison du Bon Café
recherche chez ses partenaires producteurs de café.
Cueillette à la main des cerises mûres de café. Crédits Photo : La Maison du Bon Café
Ce qui fait la différence
La première sélection cueillie à la main et la production de mono-cépage sont un gage de
maîtrise et de qualité du produit final. Toute la production de la récolte des cerises jusqu’à
Voyage au Cameroun : à la rencontre d’un producteur d’Arabica !
leur traitement se fait sur place et c’est ce qui a séduit La Maison du Bon Café chez ce
producteur Camerounais. Le traitement des cerises se fait par voie humide. Géré de A à Z,
on nomme ce procédé FULLY WASHED ce qui correspond à un critère de grande qualité.
Daniel Reynaud, PDG de La Maison du Bon Café devant le système de séchage du grain. Crédits Photo : La Maison du
Bon Café
Audrey Reynaud, directrice marketing et communication ajoute “Au delà du grand soin
apporté à la culture du café dans cette ferme, les moyens humains déployés pour faire un
travail de qualité sans infrastructures et l’énergie mise en oeuvre pour développer le savoirfaire, ont été un point marquant de ce voyage au Cameroun”.
La Maison du Bon Café tient à mettre un visage sur le café qu’elle torréfie, et c’est grâce à
ses nombreux voyages et ses rencontres qu’elle garantit la qualité de son café et perpétue la
tradition familiale !
Voyage au Cameroun : à la rencontre d’un producteur d’Arabica !
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