À la Découverte de l ` Esprit de Prophétie À travers
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À la Découverte de l ` Esprit de Prophétie À travers
2009-1009_page22 À la Découverte de l ’ Esprit de Prophétie À travers la lentille de la Joie “Réjouissez-vous !” Tel est le thème de la Parole de Dieu pour tous ceux qui le reçoivent.” Par Jud Lake Ellen White avait toutes les raisons du monde d’être triste. À l’âge de neuf ans, elle a fait l’expérience d’un terrible accident qui l’a gardée clouée au lit pendant des mois et qui l’a rendue difforme pour la vie. «La grande déception» de 1844 a marqué son jeune esprit: pourquoi Jésus n’était-il donc pas revenu? Ses premières visions ont été ridiculisées et rejetées par beaucoup. Son mari est mort à l’âge de 60 ans, et deux de ses quatre enfants sont morts prématurément. Au cours de ses plus de 70 ans de ministère prophétique, ses détracteurs n’ont cessé de s’ingénier à discréditer la moindre de ses paroles. Même certains de ses partisans ont rejeté à plusieurs reprises ses conseils. Joie le long du parcours Pourtant, en dépit de toute cette opposition et du découragement, elle écrira en 1902: «Le ciel déborde de joie» et «résonne de louanges envers Dieu, lequel a consenti à un sacrifice si merveilleux pour la rédemption de la race humaine 1 .» Ceux qui, un jour, «mêleront leurs voix au chœur angélique dans leur cantique de louange doivent apprendre sur terre le chant des cieux, dont la louange et l’action de grâce constituent le thème principal». Telle était sa compréhension du rôle de la joie dans la vie chrétienne. Au milieu des épreuves et des déceptions, les chrétiens peuvent découvrir qu’ils ont toutes les raisons d’être joyeux. En commentant les paroles de Jésus dans Jean 15.11, elle a écrit ce qui suit: «Pourquoi notre joie ne serait-elle pas parfaite? Nous avons l’assurance que Jésus est notre Sauveur, et que nous pouvons librement prendre part à la riche provision qu’il a en réserve pour nous. Nous pouvons croire en lui, sachant qu’il nous donnera la grâce et la puissance de faire exactement ce qu’il nous commande. Il nous a donné l’assurance qu’il accomplira tout ce qu’il a 1/5 2009-1009_page22 promis. Nous avons le privilège de chercher constamment la joie de sa présence. Jésus désire que nous soyons joyeux et débordant de louanges à son égard. Il veut que notre visage rayonne de lumière, que notre cœur déborde de joie. Nous avons une espérance qui surpasse de loin tous les plaisirs que peut offrir le monde; pourquoi donc ne serions-nous pas joyeux 2 » Ellen White affirme très clairement que l’assurance du salut, la compagnie du Christ, et la riche provision des promesses de Dieu constituent de puissantes raisons d’être joyeux. «Le Christ habitant dans l’âme est une source de joie, déclare-t-elle. “Réjouissez-vous! ”Tel est le thème de la Parole de Dieu pour tous ceux qui le reçoivent 3 ». Défis et frustrations de la vie Cette compréhension et cette expérience de la joie chrétienne ne sont pas venues facilement dans la jeunesse d’Ellen, toutefois. Jeune fille, elle fait une terrible expérience: à l’automne 1836, une camarade de classe lui lance une pierre. Ellen se retrouve gravement blessée. Convaincue qu’elle va mourir, la petite fille de neuf ans donne son cœur à Jésus dans une foi toute simple. Le 25 janvier 1837, une magnifique aurore boréale éclaire le ciel de la Nouvelle-Angleterre. La mère de la jeune Ellen amène celle-ci à la fenêtre. Ellen voit les rideaux de lumière se mouvoir, et les lumières «rouges et en colère» donner à la neige un reflet «ensanglanté». Les voisins ont peur, mais pas Ellen! Elle pense que Jésus revient et applaudit, comme si ses souffrances n’étaient plus. Cet événement restera toujours gravé dans sa mémoire. «Mais je fus déçue, écrira-t-elle plus tard.Ce spectacle singulier s’évanouit, et le matin suivant, le soleil se leva comme 4 .» La d’habitude perspective de devoir continuer à vivre au milieu de sa souffrance éteint sa joie d’enfant. Pendant les quatre années suivantes, elle lutte de toutes ses forces contre le découragement et la dépression. Sa santé fragile ne lui permettant plus d’aller à l’école, elle abandonne tout espoir de s’instruire – un rêve si cher à son cœur. «Je n’arrivais pas à accepter mon sort, et parfois, je murmurais contre la Providence qui m’affligeait de la sorte 5 .» Ce ressentiment entraîne chez elle une grande culpabilité. Sa foi toute simple en Jésus disparaît, et elle se retrouve dans les ténèbres. À ce sentiment vient s’ajouter sa croyance aux flammes éternelles de l’enfer, exacerbant ses craintes et l’agonie de son âme. J’ai l’assurance de mon salut! Heureusement, une découverte dans son expérience spirituelle se produit à Buxton, dans le Maine, lors d’un camp-meeting méthodiste vers la fin de l’été 1841. En entendant un sermon sur la justification par la foi, Ellen supplie Dieu de la sauver. «Je m’agenouillai et priai. Soudain, mon fardeau me quitta, et mon cœur fut illuminé… Je ne pourrai jamais oublier l’assurance précieuse de la tendre pitié de Jésus envers celui qui est si indigne de son attention 6 .» Le point culminant de la conversion d’Ellen se produit lors d’une rencontre (arrangée par sa mère en1843) avec le pasteur méthodiste millérite Levi Stockman. Ellen lui ouvre son âme et, en retour, il lui parle du «grand amour du Christ et du plan de la rédemption». Cette rencontre avec frère Stockman, suivie d’une expérience à une réunion de prière ce même jour, transforme toute l’expérience chrétienne de la jeune Ellen. «Ma conception du Père fut changée. Je regardai désormais à lui comme à un tendre parent 2/5 2009-1009_page22 plutôt qu’à un tyran sévère contraignant les hommes à une obéissance aveugle. Mon cœur s’élança vers lui dans un amour profond et fervent. L’obéissance à sa volonté semblait une joie; c’était un plaisir que d’être à son service 7 .» Cette expérience de joie dans le service ne quittera jamais plus Ellen. En fait, elle devient une composante significative dans sa philosophie de l’éducation chrétienne et un thème distinctif dans sa compréhension de la vie chrétienne. «Notre Dieu est un tendre Père miséricordieux», écrit-elle en 1892. Nous ne devrions pas « considérer son service comme un exercice entraînant la tristesse et la détresse». Ce devrait plutôt être un «plaisir» pour ses enfants de prendre part à son service. «Il est leur meilleur ami, et il veut se trouver au milieu d’eux – quand ils l’adorent – pour les bénir, les consoler, et remplir leur cœur de joie et d’amour 8 .» Bien qu’Ellen connaisse de temps en temps la dépression, elle lutte «contre le sentiment» et affirme: «Je sais que Dieu veut que sa joie soit en nous afin que notre joie soit parfaite.» Après tout, «son ciel regorge de bénédictions, et ces bénédictions il nous les donnera 9 si nous les recevons» Ses propos les plus mémorables sur la joie chrétienne se trouvent dans le dernier chapitre de Vers Jésus, intitulé «La joie dans le Seigneur»: «Bon nombre de personnes foulent le sentier de la vie, le regard tourné vers leurs erreurs, leurs fautes et leurs désappointements, le cœur abreuvé de tristesse et de découragement. Il y a bien des années, une personne pieuse qui se trouvait dans une grande angoisse m’écrivit pour me demander quelques paroles d’encouragement. La nuit qui suivit la réception de sa lettre, je rêvai que je parcourais les sentiers d’un jardin en compagnie de celui qui paraissait en être le propriétaire. Chemin faisant, je cueillais des fleurs et jouissais beaucoup de leur parfum, quand la personne en question, qui était à mes côtés, attira mon attention sur de vilaines ronces qui l’empêchaient d’avancer. Et elle se désolait. Au lieu de suivre le sentier avec le guide, elle s’égarait parmi les ronces et les épines. “Quel malheur, s’écriait-elle, que ce magnifique jardin soit abîmé par des épines!” Le guide lui dit: «Ne vous occupez donc pas des épines, qui ne feront que vous blesser. Cueillez les roses, les lis et les œillets.» (p. 116, 117) Ainsi, en jetant un regard en arrière, Ellen White a découvert qu’elle avait toutes les raisons du monde… d’être joyeuse! Elle nous encourage aujourd’hui à découvrir cette même joie. 1 Ellen G. White, «A Word of Cheer», The Southern Watchman, 4 décembre 1902, dans Ellen G. White Complete Published Edition CD-ROM, Silver Spring, Md, Ellen G. White 2 IIdem, «That Your Joy Might Be Full», Signs of the Estate, 2005, 2e paragraphe. Times, 11 août 1909, dans Ellen G. White Writings Complete Published Edition CD-ROM, 4e 3 Ibid, 3e paragraphe.. 4 Ellen G. paragraphe. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 11; on peut trouver les récits d’autres témoins oculaires de cet événement céleste dans l’ouvrage de Charles Bowen intitulé The American Almanac and Repository of Useful Knowledge for the Year 1838, Boston, Charles Bowen, 1837, p. 80-83, lequel est accessible en ligne sur le site books.google.com. 5 Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 13. 3/5 2009-1009_page22 6 Idem, Life Sketches of Ellen G. White (Mountain View: Pacific Press, 1915), p. 23. 7 Ibid., p. 39. 8 Ellen G. White, Vers Jésus, p. 103. 3. 9 Idem, General Conference Bulletin, 1 Avril, 1903, p. 32. Jud Lake, Th.D., D.Min., est professeur d’homilétique et d’études adventistes à l’Université adventiste Southern . Il aime partager la joie de Jésus dans ses cours. IMPRIMEZPAGE CETTE PAGE ENVOYEZ ENVOYEZ LA NOUS UN COMMENTAIRE Accueil | A propos de Adventist World | Archives Pour nous contacter AR en ligne Index du site . 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