2013-2014 : le numéro de l`année - Collège Lycée Saint Stanislas

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2013-2014 : le numéro de l`année - Collège Lycée Saint Stanislas
avec le soutien de :
14 029
Marylène Lefeuvre
2013-2014 :
le numéro
de l’année !
La cour d’honneur de St Stan: un lieu de passage obligatoire.
BDE : rétrospective
des événements
de l’année 2013-2014
Nantes et sa région :
des idées de restos
et de sorties
Françoise Soulaine
Globule
Luc Ternon
Numéro 10 - Juin 2014
Le C.D.I : des rencontres,
des lectures
Éditorial
2
Un chef d’orchestre plein d’enthousiasme pour St Stan !
« Je suis très heureuse d’être
ici, il y a beaucoup de convivialité, beaucoup de talents à
Saint Stanislas. On peut travailler tous ensemble. J’ai
des idées pour le futur mais
il faut que l’équipe valide ces
idées ».
En changeant de cadre de
travail, d’établissement, vous
êtes-vous bien habituée à
Saint Stan ?
Oui, mais je ne sais pas encore tout de Saint Stanislas,
j’apprends encore. Ce que je
veux faire prioritairement, c’est
de voir comment les gens vivent ici.
Avez-vous toujours su que
vous alliez travailler dans
L’Education nationale ?
Oui j’ai voulu être professeur
dès mon plus jeune âge car
c’était ma passion, j’aimais
jouer à la maîtresse.
L’établissement Saint
Stanislas vous plaît-il ?
Oui, je suis heureuse d’être à
Françoise Soulaine
Vous avez sans doute exercé
d’autres métiers avant d’être
directrice d’établissement,
quels étaient-ils ?
Avant d’être directrice, j’ai tout
d’abord été professeur puis formatrice pour les enseignants.
On m’a proposé mon premier
poste de directrice il y a vingt
ans.
Connaissez-vous bien maintenant
toutes les personnes d’ici ?
Oui, j’arrive à reconnaître les
professeurs, mais pour les
élèves j’ai plus de mal car nous
sommes quand même 1114.
Une rencontre au sommet !
Saint Stanislas, c’est chaleureux, ici je me sens chez moi.
bien sûr j’ai réfléchi à tout ce
que cela engendrait.
Comment avez-vous réagi
quand on vous a proposé le
poste de directrice ?
J’ai accepté directement mais
Et donc en quoi consiste le
poste de directrice ?
C’est un métier très absorbant
dans lequel il faut vraiment
de leur temps, de l’énergie,
de l’enthousiasme et surtout,
le plus important, des idées ! Ils
rendent ainsi la vie au collège
et au lycée plus agréable. Les
événements restent ainsi dans
nos mémoires. Cette année a
vu l’apparition des journées
Dress-code. La première était
sur le thème de l’Angleterre. Le
projet a tellement bien fonctionné qu’il sera renouvelé l’année
prochaine pour au moins une
fois par trimestre. Le BDE organise également le goûter
de Noël, la stan’AC, le bal de
printemps et la fête des termi-
nales. Alors si vous êtes motivés, pleins d’énergie et d’idées,
venez nous rejoindre !.
Merci à toute l’équipe éducative-vie scolaire et à Suzelle
Gonet, assistante d’éducation
et référente BDE 2013-2014. Et
bien entendu, merci à M. Loirat
sans qui il n’y aurait pas de son
et à Steven Tripon pour toute la
technique et la maintenance.
Vous pouvez voir ci contre et en
page 3 des photos témoignant
de l’énergie du BDE.
Vous étiez déjà directrice
avant de venir ici. Dans
quel genre d’établissement
exerciez-vous ?
Avant de venir ici, j’étais directrice dans une université.
s’engager. Il faut avoir un but
et ce n’est pas forcément par
l’autorité qu’on peut atteindre
ce but. Il faut aussi savoir travailler avec toute l’équipe.
Interview réalisée par Inès
Texier-Lagadic et Inès
Grandet, élèves de 6A
Qu’est ce que le BDE ? Le
Bureau Des Élèves est un
groupe d’élèves de la seconde
à la terminale qui se charge de
l’organisation et de la réalisation de différents événements
festifs dans l’année, sous l’autorité de la vie scolaire et de
la direction de l’établissement.
Les élèves se répartissent en
différents groupes, selon les
événements, et créent ainsi
des commissions. Chaque
commission est indépendante
et gère le budget, la communication, la sécurité et l’organisation. Les élèves donnent ainsi
BDE
Le BDE
Le Bal de Printemps des 1ère et des Term : soirée années folles
Léonore AFIF (1L)
Association pour le développement
du Journal des Lycées
10 rue du Breil, 35 051 Rennes Cedex
Tél. : 02 99 32 67 47, [email protected]
Lycée Saint-Stanislas
Adresse : 2 rue Saint-Stanislas – - BP 40905 44 009 Nantes Tél. : 02 40 20 17 50
Sites : www.lycee-saint-stanislas.fr
www.college-saint-stanislas.fr
Directrice de la publication : Mme Fonteneau
Réalisation : Bayard Service Édition Ouest – Tél. : 02 99 77 36 36
Imprimerie Du Loch (56 Auray)
Papier : 80g terraprint couché mat PEFC
BDE
(ce papier est fabriqué à partir de bois issu de forêts gérées
de façon responsable)
Sans préparatifs, pas de fête : merci à tous!
un BDE très actif
3
Le BDE met en œuvre chaque
année différents projets permettant d’égayer un peu nos
journées.
En effet, ce sont à chaque fois
des moments de convivialité,
de bonne humeur, mais surtout de partage. La journée
à thème, était une première !
Celle-ci nous a permis de nous
intéresser à un mode de vie différent du nôtre, tant par la mode
vestimentaire, que par le repas
qui nous était proposé. Nous en
gardons un très bon souvenir
(collégiens comme lycéens).
Quant au goûter de Noël, celui-ci était un peu différent des
autres années, puisque que
nous avons d’abord assisté à
la finale d’un jeu de culture G.
Il y a bien sûr eu l’indémodable
concours de déguisements et
de gâteaux ! Ceux-ci ont ensuite été dégustés dans la cour
de récréation.
Enfin le troisième événement
de l’année, était la Stan’ac.
Ce concours de danse, ou de
chant, a rythmé notre après-midi, jusqu’à la délibération pour
décider des deux gagnants.
BDE
Nos projets, en quelques clichés !
Quizz de Noël : tout le monde participe.
BDE
Maud Cohen (1L)
BDE
Welcome!
BDE
Dress code : tout le monde à
joué le jeu.
BDE
BDE
Une classe de collège sur les planches.
L’affiche de la Stanac 2014 (affiche réalisée par Thanya Chatigny-2F).
English Day : c’est encore mieux quand tout le monde joue le jeu.
L’échange Seattle
4
Seattle READ : Read, Explore and Discover the USA
Cette année, les documentalistes et professeurs d’anglais et de français ont
proposé aux élèves de la seconde « Seattle » de partager
un projet de lecture en lien avec
les Etats-Unis, « Read », avec
des élèves de la Perverie se
rendant en Louisiane. Objectif
de READ (Read, Explore and
Discover the USA) : lire un roman parmi les 12 titres sélectionnés d’auteurs français ou
américains, rédiger une critique, communiquer et argumenter au moment de la rencontre inter-établissements,
mais aussi découvrir, à travers
la fiction, les différents aspects
de l’histoire et de la civilisation
américaines.
De la science fiction au roman
polyphonique, de la cavale au
meurtre, les romans étaient
assez variés pour que chacun y trouve son plaisir. Les
deux romans les plus appréciés ont été Desolation road
de Jérôme Noirez et Le dos au
mur de Christophe Lambert.
L’un nous raconte la cavale de
en se lançant dans une véritable course-poursuite avec la
police. À côté de l’immigration,
le thème de la ségrégation raciale était lui aussi très présent
dans les autres romans. Après
les vacances de Noël et notre
superbe séjour à Seattle, arrive
le jour j, celui de la rencontre
avec La Perverie : petit-déjeuner à la salle à manger des
professeurs, histoire de faire
connaissance, puis débats et
beaux échanges à l’amphi où,
malgré quelques divergences,
nos opinions sur les romans se
rejoignent. En avril, à nous de
rejouer le scénario pour présenter le projet et les romans
à nos correspondants américains, dans les deux langues,
of course.
Bilan positif pour la première
année de Read qui nous aura
permis de mieux appréhender
les grandes thématiques américaines par le plaisir de la fiction
et du partage.
De l’art de défendre son point de vue
deux adolescents dans les années 30 aux USA, que les circonstances de la vie et l’amour
vont entraîner à commettre des
meurtres qui les conduiront à
leur perte. L’autre se passe en
2020, un jeu télévisé propose
à 200 Mexicains de gagner
leur visa pour les Etats-Unis
La seconde D débarque aux Etats-Unis
nouvelles familles étaient très
présents lors de notre arrivée
à Seattle.
Nous avons pu vivre comme
de vrais Américains. Ces deux
semaines ont été rythmées par
de nombreuses visites comme
celle de Microsoft, Pike Place,
le « marché de Talensac local », l’EMP (musée du rock)
et, bien sûr, la Space Needle.
Le deuxième week end a été
très américain, nous avons pu
assister à un match de basket
universitaire, puis le samedi soir
nous sommes allés à la soirée
typique de l’ISB school : le Tolo,
Un partenariat inédit !
bal de promo ouvert aux lycées
de l’International School, dont le
thème était James Bond.
Avec ces nombreux souvenirs,
le départ a été difficile mais
nous savions que nous allions
les revoir.
Pour notre classe, ce fut une expérience formidable. Un grand
merci à nos professeurs, Mme
Mouray et M. Bardon, de nous
avoir accompagnés! Ces trois
semaines resteront gravées
dans nos mémoires.
Alexis THOMAS-SZLACHTA
Le 30 novembre 2013 est le
point de départ de trois semaines américaines.
Le séjour sur le sol américain
a commencé par une halte de
quelques jours à New York :
Central Park, Ellis Island, la statue de la Liberté, Wall Street, Time
Square, l’Empire State Building,
le Rockeffer Center, sa terrasse
panoramique et son gigantesque
sapin de Noël, une messe gospel
dans Harlem, les quartiers chinois
et italien, Greenwich Village. On
en a pris plein les yeux.
Malgré tout, le stress et l’impatience de rencontrer nos
Apolline Louis - 2D
Audrey AUBRY
& Mélanie DIHN (2D)
Alexis
Un parrainage dans la joie et l’enthousiasme
Les élèves sur les marches d’Olympia University à Seattle
Pour faciliter l’intégration des
6D au sein du collège, leur
professeur principal, madame
Gauzentes et leur professeur
de sport, monsieur Bardon, ont
décidé de leur attribuer à chacun un parrain ou une marraine
en seconde D. Le but du projet
était que les élèves se rencontrent et puissent ainsi tisser des
liens. Les secondes D partis à
Seattle, ils ont pu néanmoins
continuer à communiquer via
un blog créé pour l’occasion.
Ils sont revenus avec beaucoup
de souvenirs « made » in USA.
Une sortie commune dans un
parc d’attractions est aussi
envisagée, mais cela dépend
évidemment de la manière
dont les élèves concernés se
conduiront jusqu’à la fin de l’année. Les 6D semblent enthousiasmés par cette idée, d’autant plus que les secondes se
sont montrés très accueillants.
Les activités parrains-filleuls se
multiplient au fur et à mesure
que l’année avance. Le but
principal, qui était de dépasser la frontière due à la différence d’âge, a été atteint. Le
projet a eu un tel succès que
les professeurs ont décidé de le
renouveler l’année prochaine.
Léonard Toffa, Jeanne
Serrault - 6D
Les terminales S en sortie
5
Le jeudi 19 décembre et le
vendredi 20, la veille des vacances de Noël, les élèves des
classes de TSA et de TSB sont
partis à Paris accompagnés
de trois de leurs professeurs :
Mme Ouvrard, professeur de
sciences physiques, Mme
Caillé, professeur de sciences
et vie de la terre et M. Brégeon,
professeurs de mathématiques.
Les départ a eu lieu à trois
heures du matin, en car, et le
retour s’est fait à minuit : le programme prévu était riche et le
temps compté.
Pendant ces deux jours intenses mais passionnants, les
élèves ont effectué des visites
en lien avec les programmes
de sciences et ceux des spécialités de la série S (mathématiques, sciences physiques
ou SVT).
Il y a eu la visite guidée du laboratoire ITODYS (Interfaces
Traitements Organisation et
DYnamique des Systèmes)
de l’Université Paris Diderot
(Paris VII), laboratoire pluridisciplinaire qui explore différents
B. Bregeon
Les TSA et les TSB à Paris
Les TSA et TSB devant le Museum d’histoire naturelle.
aspects de la chimie et de la
chimie-physique des molécules, des nanomatériaux, des
nanostructures et des surfaces,
celle du Museum d’histoire naturelle et sa Grande Galerie de
l’évolution, le premier jour. Le
lendemain, les élèves ont pu
découvrir le CNAM (Centre
Le voyage dans les Alpes des TSC
toire des Alpes. Munis de
notre « géolpoch’», nous avons
fait face aux intempéries du
premier jour. Motivés comme
jamais, nous avons gravi les
2650m du Chenaillet sous un
soleil éclatant. Chouchoutés
par les gérants de l’auberge,
bonne ambiance, jeux et délicieux repas ont rythmé nos
soirées.
Encadré par une équipe de
professeurs survoltés, ce
voyage fut une grande réussite et a resserré les liens entre
les élèves.
Sabrina Neveu
chauds. Fatigués nous avons
repris des forces autour d’une
raclette.
Mardi, départ pour la visite du
CERN, le plus grand centre de
recherche nucléaire européen.
Accompagnés des plus grands
chercheurs, nous sommes descendus dans l’antre d’ALICE
(un des détecteurs de l’accélérateur de particules), au cœur
des particules. Nous avons
également eu la chance de
déjeuner avec les futurs prix
Nobel : c’est pas donné à tout
le monde!
Mercredi, c’est parti pour la
géologie! Avec notre guide,
nous avons passé trois jours
à percer les secrets de l’his-
Les TSC au col du Chenaillet
Le Globule
Une classe à projet
Chloé de Napoli Cocci,
Joséphine Degruson &
Chloé Maurice (TSC)
Le CERN
Sabrina Neveu
Début septembre, la TSC est
partie une semaine à la découverte des secrets des
chaînes de montagnes et des
particules.
Après une nuit en car, nous
sommes arrivés le lundi matin
à Genève. Sans perdre un instant, l’aventure a débuté au musée de l’histoire des sciences.
L’après-midi, direction l’ONU!
Contrôle d’identité (passage
de la douane oblige!) et visite
effrénée des salles où se déroulent les plus importantes
conférences. Cependant, une
visite touristique de Genève
s’imposait. Nous avons arpenté les rues à la recherche de
couteaux suisses, de chocolats
National des Arts et Métiers)
ainsi que le Palais de la
Découverte : pour ce dernier,
en plus des exposés, il y a eu
un temps pour une visite libre.
Côté détente, il y a eu, bien sûr,
la visite de Paris et de ses immanquables illuminations en
cette période de fêtes et un
temps libre sur les Champs
Elysées, évidemment.
Côté hébergement, c’est dans
une auberge de jeunesse située dans les Marais que le
groupe a pris un repos bien
mérité après un dîner sur
place. Les élèves avaient le
midi découvert le Restaurant
Universitaire. Le vendredi ce
fut petit déjeuner à l’auberge,
pique-nique et dîner libre sur
une aire d’autoroute sur le chemin du retour.
Un séjour épuisant mais la
perspective des vacances de
fin d’année à suivre a permis à
tous de profiter de ce moment
à la fois studieux et détendu.
À refaire.
La classe de TSC, fédérée autour du Projet Alpes, a réalisé
en première des actions pour financer son projet (vide-grenier,
vente de parfums, concert) . Le
voyage a eu lieu en septembre,
en terminale. Mais au-delà du
voyage, qu’est-ce que la classe
à projet apporte.
« On a une vraie relation avec
les professeurs » (Chloé)
« La bonne entente avec les
professeurs motive notre participation en classe. » (Carine)
Grâce aux actions réalisées,
les élèves se rencontrent dans
un cadre différent et nouent
des liens. « Au bout de deux
ans, on se connaît vraiment
bien. On a partagé de beaux
moments ensemble et on
s’aide vraiment en terminale » (Apolline) . Le projet est
le moteur d’une entraide qui ne
cesse de croître à l’approche
du baccalauréat. « On est une
grande famille ! » (Axe)
Cependant tout n’est pas parfait : « On bavarde en cours,
ce qui agace un peu nos professeurs ». De plus, il est nécessaire de s’engager dans le
projet collectif pour s’intégrer
vraiment et certains élèves ont
pu se sentir parfois à l’écart.
Il faut s’impliquer mais ce n’est
que du bonheur.
Antoine PLOQUIN (TSC)
Petits et grands à la montagne
6
Master class pour les prépas dans les Alpes
ment appréciée.
Outre le travail accompli, ce séjour a aussi permis à de nombreux étudiants de goûter, pour
la première fois, aux joies du ski
et de la glisse dans différentes
stations : Berneix, Tholon, Les
Gets. Pour certains, l’apprentissage a été un peu laborieux
mais l’encadrement des moniteurs attentifs et les encouragements du groupe ont permis
aux débutants de progresser
sensiblement. Cette initiation
collective a été un point fort de
ce voyage.
Finalement, après quelques
heures de voyage en car et
deux nuits réparatrices, tous
se sont retrouvés prêts, le lundi
matin au lycée, à aborder les
ultimes étapes de cette année
importante mais avec quelques
souvenirs en tête.
Yves Baudouin
Y. Baudouin
Les étudiants de seconde année de classe préparatoire
MP, PC, PSI et TSI (cette filière
technologique n’existera plus
en 2015) ont participé à une semaine de « stage en altitude »
à Berneix en Haute Savoie du
18 au 25 Janvier 2014.
Les professeurs à l’initiative
de ce stage, reconduit depuis
quelques années, ont voulu,
dans une ambiance privilégiée, générer de nouvelles
conditions de travail. Le but
essentiel de ce voyage était de
favoriser la création de relations
plus étroites entre les étudiants
et entre les étudiants et leurs
professeurs. L’intensité des
activités sportives et scolaires
a permis de créer une réelle
complicité.
En effet, le programme de
chaque journée était très chargé : 4h de cours le matin, déjeuner, 3h de ski l’après midi,
goûter, 1h30 de cours, dîner,
suivi d’une étude encadrée par
les professeurs pour finir…La
disponibilité des professeurs
lors de cette étude a été forte-
Les prépas en haut
des pistes.
L’ apprentissage de la vie en groupe
cours de géographie ou de SVT
le matin avec visite de Saint Lary,
étude de paysage, fabrication de
fromage ou visite de la chèvrerie. L’après–midi est consacré au
ski et après des journées bien
remplies, des veillées nous sont
proposés le soir.
Déjà le vendredi arrive. Il faut
refaire les valises et direction
Nantes. Nous arrivons vers
minuit à Pirmil, fatigués mais
la tête pleine de souvenirs et
d’histoires à raconter... d’un
bon fromage de chèvre fabriqué par Mathilde la fromagère !
Yohann Coullo’h
voyage qui nous conduira
jusqu’à Vielle-Aure dans les
Hautes-Pyrénées.
Le trajet est ponctué d’arrêts.
pour se défouler et se dégourdir
les jambes, pour pique-niquer.
Après un dernier arrêt sur l’aire
de Pyrénées, nous arrivons à
Vielle-Aure près de St Lary.
Avant de pouvoir s’installer
dans le centre, arrêt chez le
loueur de skis pour essayer
nos chaussures. Après ce
long voyage, nous pouvons
enfin nous installer dans nos
chambres et profiter de notre
première nuit de sommeil avec
les copains.
Au programme de la semaine,
Mathilde et la fabrication du fromage de chèvre
V. Gauzentes
Valérie Gauzentes
Cette année comme toutes
les autres années, les 6e sont
partis au PAE (Projet d’Action
Educative) dans les Pyrénées
du 19 au 24 janvier 2014. Mais
contrairement aux autres années, c’est tous les 6e, soit
140 élèves, qui sont partis ensemble, accompagnés de 11
enseignants et de l’infirmière.
Dimanche 19 janvier, tous les
élèves sont au rendez-vous à
6h45 à Pirmil, impatients de
partir. Trois cars sont là pour
nous avec de sympathiques
chauffeurs : Georges, Aymeric
et Nicolas.
Tous les bagages sont chargés, Et c’est parti pour le grand
Les activités au PAE
Une partie des 140 élèves de sixième!
Notre séjour au PAE n’est pas
une semaine de vacances!
Si l’après-midi est consacrée
au ski, le matin est dédié aux
cours de SVT et de géographie.
En géo, étude de paysage, visite de Saint Lary, devinettes
pour étudier comment l’homme
s’est adapté à cet espace à
fortes contraintes.
En SVT, nous avons fabriqué
du fromage et visiter une chèvrerie. Mathilde, la propriétaire,
nous en a expliqué le fonctionnement. On a assisté à la traite
et nourri les chevreaux. On en
a même baptisé un du nom de
Brume. Enfin on a pu goûter et
acheter du fromage.
L’après-midi, nous prenions
le téléphérique pour accéder
au Pla d’Adet et pour pouvoir
skier. Dès le lundi, nous avons
été répartis par groupe de ski
selon nos aptitudes. À nous les
pistes vertes, bleues ou rouges,
le tout encadré par des moniteurs de l’ESF. À la fin de la semaine, certains ont obtenu leur
ourson, d’autres leur première,
deuxième ou troisième étoile.
Le soir, des veillées étaient organisées. Un pisteur est venu
nous présenter son métier et
un conteur nous a raconté
des contes et légendes des
Pyrénées.
V. Gauzentes
Du côté du CDI
7
Trente-quatre élèves réunis autour d’une œuvre littéraire : c’est
un pari risqué, certes, mais tout
à fait réussi dans le cadre de la
Seconde E .
En effet, plusieurs cours d’Histoire-Géographie, tournant le
dos à la tradition, ont été déplacés au CDI et consacrés à
une activité de débat tout à fait
originale.
Quelques mois plus tôt, une
liste d’ouvrages avait été proposée aux élèves de la classe
leur offrant ainsi une possibilité de choix de lecture. Avec
un large éventail de romans
contemporains et accessibles autour des périodes et
contextes divers étudiés en
cours, les documentalistes et
le professeur d’Histoire ont fourni une occasion aux littéraires
et moins littéraires de prendre
la parole.
Après avoir lu le roman choisi,
nous devions essayer d’exprimer au mieux notre opinion et
notre ressenti. Ainsi, il a fallu se
demander ce qui nous avait plu
ou déplu dans l’ouvrage, et sur-
Françoise Soulaine
Quand l’Histoire se mêle de percuter la Littérature !
Quand convivialité rime avec efficacité !
tout être capable de défendre
son avis face à trente-trois
élèves, et un professeur d’Histoire aux arguments « infaillibles » (d’ailleurs, il se
reconnaîtra dans cette description, j’en suis sûre) !
Résultat de cette petite expérimentation? À vrai dire, il fau-
drait d’abord parler des différences d’appréhension du
sujet par chacun : alors que
certains voyaient dans le débat une manière de défier
les « clans » d’élèves rivaux,
d’autres concevaient le moment
comme un exercice d’entraînement strict à la prise de parole,
tandis que d’autres encore lorgnaient les gâteaux placés en
bout de table davantage que
leurs notes.
Car cet échange a été avant
tout un moment de partage,
un entretien agréable de l’appétit de l’âme et de celui de
l’estomac par la même occa-
Quand l’histoire rencontre la fiction
opinions, et aussi de faire la
connaissance d’autres personnes avec lesquelles nous
souhaiterions poursuivre les
échanges, pourquoi pas sous
forme d’une nouvelle rencontre
autour d’autres romans, mais
cette fois à Savenay.
Nous tenons à remercier les
professeurs et les élèves qui
ont contribué à la réussite de
cette rencontre.
Les élèves de 4B
Les professeurs,
D.Cailloux, A.Renaud,
F.Soulaine
*BROCHE Laurent, Le roman
policier historique.
Globule
bon matin à St Stan, les élèves
et les professeurs de ST Joseph
sont accueillis dans la salle à
manger des professeurs pour
partager une collation et ainsi
commencer à créer des liens.
La rencontre se poursuit au
CDI pour un débat autour des
romans que les élèves des deux
établissements ont lus. Dans
chaque classe en effet, au mois
de décembre, deux ou trois
élèves ont choisi un titre commun dans la liste proposée par
les professeurs d’histoire-géographie et les documentalistes.
Cette rencontre nous permet
à la fois de faire valoir notre
point de vue, d’échanger nos
Joutes oratoires historiques au CDI
La classe de 2E
La rentrée littéraie 2013
La rentrée littéraire
Françoise Soulaine
« Le passé a déjà eu lieu ; il
est parti ; on peut seulement
l’évoquer. » *
L’histoire est une science, sa
maîtrise nécessite méthode et
rigueur. Mais l’appréhension du
passé n’est pas figée. Le roman
historique permet une meilleure
compréhension des événements. Il impose une mise à
distance critique, c’est aussi
l’occasion de prendre plaisir à
retrouver l’histoire par le biais
de la fiction et d’échanger sur
son expérience de lecture.
Le 7 février 2014, les élèves de
4B rencontrent des élèves de
4e de Saint Joseph de Savenay
pour un café littéraire. Arrivés de
sion (aux yeux de tous en effet,
paquets de gâteaux et jus de
fruits étaient les bienvenus!),
une manière de découvrir aussi
ceux qu’on n’aurait jamais pensé interpeller aussi vivement. a
fortiori autour d’un livre.
Chaque année, la classe de 1L
découvre cette spécificité française qu’est la rentrée littéraire.
Fin août, un comité de lecture
d’enseignants et de documentalistes sélectionne entre 6 et 8
romans parmi les centaines qui
paraissent : il fait choisir vite, se
fier aux critiques, se mettre à
la place des élèves et de leurs
goûts. Les livres choisis sont
ensuite achetés, présentés et
remis aux élèves à charge pour
eux d’en lire le plus possible et
de rédiger à leur tour la critique
de l’un d’eux. L’exercice permet d’exercer sa plume et son
jugement, de découvrir que la
littérature n’est pas qu’affaire
du passé.
Cette année, les élèves ont eu
à choisir entre Kinderzimmer de
Valentine Goby, L’extraordinaire
voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire
Ikea de Romain Puertolas,
L’Ambition d’Iégor Gran, Muette
d’Éric Pessan, Faillir être flingué de Céline Minard, Les
Faibles et les forts de Judith
Perrignon, Le Quatrième mur
Sorj Chalandon et N’entre pas
dans mon âme avec tes chaussures de Laura Pigani. Certains
de ces romans sont présentés
à la rubrique coup de cœur,
page 12.
Le Globule
Vie de l’établissement
8
Pas de valises à boucler, pas
de bagages à faire, et pourtant
les élèves de 4D ont bel et bien
effectué un voyage du 28 au
31 janvier. Destination : St Stan.
Mardi 28 janvier, matin. Toute
la classe est assise dans l’amphithéâtre pour écouter le programme des quatre jours à venir : tout le reste de la semaine,
les professeurs vont proposer
un travail sur un thème commun : les énigmes policières.
Et pour commencer, direction
le labo des Sciences Physiques
où une première énigme les
attend. Celle-ci à peine résolue, voilà les élèves déjà dans
la salle de SVT. Cette fois-ci,
il s’agit de démasquer un voleur grâce aux traces de sang
trouvées sur place… Les futurs
spécialistes de la police scientifique de 4D viennent à bout de
l’enquête. Et les aventures s’enchaînent : travail autour de messages codés (en math), réalisation d’un « interrogatoire serré
» en espagnol, rencontre d’un
capitaine de police et romancier Jean-François PASQUES
D. Goulay
Le voyage immobile des 4D
Les voyageurs immobiles de 4D
(Français, CDI).
C’est d’ailleurs pour préparer cette rencontre avec M.
PASQUES que les élèves
abordent une autre facette
Y sont pratiqués des exercices d’écoute, de concentration, d’improvisations (parfois
même en anglais) … des lancements de balles de jonglage
du projet de la semaine : le
théâtre. En effet, plusieurs fois
par jour, des rendez-vous sont
donnés à l’amphithéâtre pour
s’y initier à l’art dramatique.
Acrogymnastique à St Stan
des caractéristiques de gymnastique sportive. L’acrogym
a pour objectif de construire
en commun une chorégraphie
avec un projet original qui doit
faire apparaître deux pôles, artistique et sportif.
Lors de notre représentation
nous avons été notées selon
plusieurs critères : les figures
doivent être tenues pendant
au moins trois secondes et
doivent être liées harmonieu-
D. Goulay
14/18, paroles d’acteurs !
sement; entre chacune des
figures il faut donc créer un
enchaînement qui doit être en
relation avec le thème choisi qui
était pour nous la fête foraine.
Nous avons pour cela décoré
la salle et nous nous sommes
déguisées.
J’ai bien aimé ce sport car j’y
ai découvert un sport collectif
et amusant.
Paola Auger (4B)
Françoise Soulaine
Caroline, Juliette, Salomé et moi
Paola sommes en classe de 5e.
Nous avons, cette année, fait
de l’acrogym qui est un sport
mixte aussi bien pratiqué
par les hommes que par les
femmes. Il s’agit d’un sport à
part entière dans lequel il faut
allier créativité mais aussi produire des formes et communiquer avec le public ou les
juges. Toutefois, cette activité comporte en même temps
(Théâtre et EPS peuvent avoir
des outils communs). En cours
d’histoire, les élèves écrivent
de courtes scènes « historique » qu’ils testent ensuite
en jeu, sur le plateau. Petit à
petit, la confiance vient, et les
plus timides osent maintenant
jouer devant les autres.
Mais un des moments forts
aura été, incontestablement,
la présentation de saynètes
policières, préalablement préparées par nos jeunes comédiens, à M. PASQUES.
Lors du bilan de cette semaine
un peu différente, les 4D ont pu
exprimer leurs nombreux ressentis : « J’ai vu que les matières étaient reliées entre
elles », « Ces quatre jours
m’ont donné l’envie d’aller
à l’école sans être stressé»,
« J’ai pris confiance en moi »,
« On a appris à mieux se
connaître », « On a vu les professeurs sous un autre jour »,
comme lors des voyages.
P Auger
Des « Cri » mis en scène
Une figure réalisée par les élèves
Si je vous dis « un lit », vous
penserez sûrement à celui où
l’on dort. Détrompez vous ! Ici
les acteurs y gesticulent, s’y
tiennent debout, assis, couchés, cachés, s’en éloignent,
s’en rapprochent. Selon les
besoins de la mise en scène
et de la lecture, il fait tantôt office d’hôpital ou de train, tantôt
il représente les tranchées, les
trous d’obus, les oreillers disposés tels des sacs pour se
protéger ou se reposer, une
couverture marron pour dissimuler son corps et sa peur.
Nous sommes en 14/18, sur un
fond de musique nostalgique,
bienvenue dans l’univers de la
guerre tel que nous le proposent les acteurs du Théâtre du
Reflet lors ce cette lecture-mise
en scène du roman très fort et
évocateur « Cri » de Laurent
Gaudé où ils interprètent «à
tour de rôle » les différents
personnages de cette terrible
histoire. Seul bémol, la structure narrative du roman, comme
un puzzle, qui en déroute plus
d’un. Mais au bout du compte,
les jeux de scène et la lecture,
dans un contexte historique qui
résonne en nous, finissent par
captiver les collégiens attentifs
que nous sommes.
Juliette Irion – 3B
Vie de l’établissement
9
Recherche suspect désespérément
Avant la rencontre avec Marin
Ledun, nos professeurs, Mmes
Cadorel, Renaud et Soulaine
ont jalonné notre parcours : lec-
Mit Luise haben wir Spaß gehabt !
L’animatrice Luise nous accueille dans la salle J213 où,
à 28 ou 29 élèves à chaque
séance, nous sommes bien à
l’étroit ! Elle se présente après
nous avoir salués individuellement en Allemand : « Hallo,
Véronique Raimbaud
Ce jeudi 20 février 2014, à l’initiative de madame Raimbaud,
professeur d’allemand, les
classes de cinquième partent à la découverte de la
langue allemande grâce à la
Deutschmobil.
Los geht’s ! Aktion !
ich heiße Luise. » (Salut, je
m’appelle Louise) . Puis elle
poursuit sa présentation, toujours en allemand : Elle nous
fait part de ses activités préférées, de ses goûts, nous
explique son parcours, les
objectifs de son intervention.
À notre tour, nous nous nous
présentons grâce à un petit jeu
de ballon pour lequel nous ne
sommes pas tous très doués,
mais heureusement la balle est
en mousse !
Puis différents objets, propres
à la culture allemande (Bretzel,
peluches …), nous permettent
de mieux connaître l’Allemagne
avant de poursuivre avec un
Memory : chacun reçoit une
plaque avec une photo et doit
retrouver sa « paire » (par
exemple la tour Eiffel (Paris)
et la Porte de Brandenbourg
(Berlin).
La séance se termine avec un
jeu dynamique et sportif, les
chaises musicales : Chacun
se voit attribué un nom de ville
allemande et quand la ville est
appelée, il faut se déplacer et
s’asseoir sur une chaise libre
(Aktion !!!.
De l’avis de tous, la
Deutschmobil « hat uns Spaß
gemacht! »
Des élèves des 5C et 5D
ture obligatoire d’un roman, rencontre avec une policière de la
police scientifique, venue au
CDI avec son kit professionnel
destiné à mesurer, portraiter, bref
identifier les individus.dont nous
sommes ressortis mieux informés
et les doigts tout rouges après la
séance de prises d’empreintes.
Enfin visite de M. Pasques avec
ses deux casquettes de policier
et de romancier. Il a regardé avec
beaucoup d’attention notre répétition d’une scène de la pièce de
M. Ledun « Fractale » et, fort de
son expérience de policier, nous a
donné de judicieux conseils pour
rendre notre mise en scène à la
fois plus crédible et plus percutante. Puis il nous a parlé de lui,
de l’importance de l’écriture dans
sa vie, à la fois pour prendre de
la distance avec le terrain, mais
aussi pour confronter sa réalité
professionnelle à l’univers de la
fiction, policière bien sûr ! Nous
sommes assez fiers d’avoir eu la
chance de rencontrer ces deux
écrivains qui participent les 12
et 13 avril au festival du roman
noir « Mauves en noir » !
La classe de 4D
Un moment avec Maupassant
Françoise Soulaine
Le lundi 10 février, de 14h à
16h, les élèves de la classe
de quatrième D, nous rencontrons, dans l’amphithéâtre, l’auteur de romans policiers, Marin
Ledun. Nous l’accueillons en
lui présentant une scène de sa
pièce Fractale que nous avons
préparée avec M. Goulay, professeur de théâtre. La rencontre
est lancée.
Puis, nous projetons des diaporamas que nous avons réalisés à partir de ses romans Luz,
Interception, Un cri dans la forêt, plus quelques superbes
images de Fractale choisies
par Chloé.
Marin Ledun semble parfois
surpris par nos choix, lieux,
décors. Devant son silence,
nous relançons la discussion
avec des devinettes et des quiz
sur ses personnages auxquels
il répond avec beaucoup d’attention, même si parfois il a un
peu oublié. Puis il se prête au
jeu des questions-réponses sur
son métier d’écrivain, son parcours personnel, ses sources
d’inspiration.
Françoise Soulaine
Paroles de policiers, entre réalité et fiction !
Maupassant mis en scène
Le vendredi 15 novembre 2013, la compagnie « Maupassant » se met
en scène à St Stan pour les
classes de quatrième. La représentation est assurée
par un unique comédien qui
joue tous les personnages.
L’acteur-conteur qui évolue
dans un décor très simple,
autour d’un fauteuil d’époque
et porte une moustache, raconte trois histoires, celles
de trois invités à dîner, qui
sont en fait trois nouvelles de
Maupassant « L’Apparition, La
Morte, la Folle ». Le comédien
n’a pas modifié les œuvres originales de Maupassant, il s’est
contenté d’écrire lui-même les
transitions puisque les trois
nouvelles s’enchaînent sans
interruption. Après le spectacle, David Delanou, l’acteur,
nous explique les raisons de
son choix pour Maupassant :
jeune, il a lu par hasard « Le
Horla » qu’il a adoré, ce qui
l’a amené à approfondir ses
connaissances sur l’auteur.
Il prépare un autre spectacle
pour l’année prochaine que
nous ou d’autres élèves auront peut-être la chance de voir.
Eloan Rapion, Lucas
Lefeuvre, Agathe Bidot,
avec la contribution
de toute la classe de
quatrième B
Ouverture sur la ville
10
Le feu d’artifice humain : c’est
ainsi que beaucoup définissent
le cheerleading. Apparu à la fin
du XIXe siècle dans les universités américaines, ce sport au
nom imprononçable s’est développé au fil du temps avant
d’arriver en France dans les
années 1980. Les membres,
dans notre pays, ont une image
de « pom-pom girls » suite
aux nombreux films les mettant en scène, pourtant ce
sport est en réalité beaucoup
moins simple qu’il n’y paraît et
requiert une préparation physique conséquente : en effet,
les cheerleaders se doivent
d’enchaîner sauts, lancés,
pyramides et chorégraphies
à une allure affolante. Quatre
heures d’entraînement par semaine, c’est ce dont ont besoin les Duchess, première
équipe à Nantes créée il y a
deux ans et demi. L’originalité
de l’équipe rappelle d’ailleurs
celle de l’installation récente
d’équipes de football américain en France. Les membres
des Duchess sont 15, l’une
Laurie Clément
Préparez-vous à en avoir plein les yeux !
Duchess Nantes Cheerleading
étant la jeune coach Marine,
passionnée par ce sport et
son atmosphère. L’amplitude
de cette activité en France est
grandissante : des championnats sont organisés chaque
année, ainsi que des compétitions à Disneyland Paris où
s’affrontent des équipes venant
L’Ile de Nantes, l’avenir de Nantes?
Une nouvelle médiathèque
À la rentrée 2014, un lycée
d’une capacité de 1 500 élèves
ouvrira ses portes au cœur de
L’Ile de Nantes. Il sera entre
autres équipé d’un double
gymnase ouvert en dehors des
heures de cours, d’un amphithéâtre qui accueillera des répétitions de musique et d’une
résidence d’hébergement de
170 places pour les élèves.
Infos pratiques
Studio 11-15
Ouvert du mardi au samedi
7 bd Léon Bureau – 44 200
Nantes
Tél : 02. 44. 76. 11. 07.
La nouvelle médiathèque de Couéron
Dominik Abbas – 5C
agence Scarabée
Parmi les grands projets qui façonnent l’image de l’Ile, voici
ceux qui nous impressionnent
le plus.
1-Le studio 11-15
Espace dédié à tous les adolescents entre onze et quinze
ans, le Studio 11-15, véritable
lieu de création artistique et de
rencontre, a su se faire un nom
chez les ados Nantais. Et ce
grâce aux nombreuses activités
proposées, notamment durant
les vacances. À visiter de toute
urgence .
2-Le nouveau CHU
Le CHU de Nantes ayant besoin de moderniser certains de
ses équipements et de renforcer son efficacité en disposant d’installations plus fonctionnelles, il a été décidé de
regrouper les deux principaux
hôpitaux de Nantes en un seul,
sur l’Ile de Nantes. Pour une ouverture prévue aux alentours
de 2023-2025, le nouveau CHU
sera sûrement l’un des projets
les plus marquants de notre
génération.
3-Le lycée de L’Ile de Nantes
L’île de Nantes, un territoire en plein changement!
Laurie Clément (1L)
Ville de Couéron
L’Ile de Nantes est
une île en perpétuel
mouvement, pleine
d’endroits magnifiques
que vous devriez adorer
! Voici un petit tour
d’horizon des grands
projets qui s’y créent.
de tous les coins de l’europe.
Mais s’affronter n’est peut-être
pas le bon verbe à employer :
en réalité, loin d’être un sport
trop compétitif, les cheerleaders respectent avant tout leur
rôle premier qui est celui d’encourager des équipes à l’aide
d’une bonne humeur constante,
même celles des adversaires
en l’occurrence. Slogans, mimiques et « claps », c’est ce
qui rythme les entraînements
et compétitions de ces sportifs
hors normes, accompagnant
de leurs uniformes personnels
chaque équipe. Vous l’aurez
compris, le cheerleading c’est
avant tout une activité fondée
sur le sport, l’esprit d’équipe
et la bonne humeur, dont les
membres sont en perpétuelle
recherche de nouveautés impressionnantes. Etant donné
l’évolution des Duchess, vous
n’avez surement pas fini d’en
entendre parler.
Depuis septembre 2013,
Couëron a une nouvelle médiathèque, installée après d’imposants travaux dans la grande
halle Tréfimétaux, un espace
dédié à la lecture publique,
mais pas seulement : 1 300 m²
dont 910 m² au rez-de-chaussée pour 148 pl.s.
Après un quart de siècle dans
les anciens bains douches
de Couëron, l’étroite (300
m2) bibliothèque municipale
Victor-Jara a fermé ses portes.
La médiathèque d’aujourd’hui
n’est plus une simple bibliothèque dédiée aux prêts de
documents, c’est un espace de
vie, de rencontres et de discussions autour des collections.
C’est aussi le rendez-vous de
nouvelles pratiques liées aux
outils multimédias et aux ressources en ligne.
La bibliothèque Victor-Jara disposait d’un fonds d’environ 46
000 documents dont près de
75 % en accès libre. La nouvelle médiathèque va permettre
de diversifier les supports, de
réorganiser la répartition des
fonds, de poursuivre et améliorer le renouvellement des
collections et d’offrir des services innovants pour répondre
aux enjeux des nouvelles ressources documentaires.
Le Globule
Ouverture sur le monde
11
La finger food est la manière de
manger avec les doigts, sans ustensile comme la fourchette ou le
couteau. Le phénomène « finger food » vient des Etats-Unis.
Cest une actrice britannique qui
est à l’origine de l’expression : en
effet cette actrice n’aimait que
les petits plats afin de pouvoir
les déguster en quelques bouchées pour ne pas abîmer son
rouge à lèvres. La finger food appartient à la même famille que
le fast food, en plus raffiné, est
pratique pour la rapidité, la facilité et la mobilité. Dans un emploi
du temps serré où les grosses
journées de travail ne laissent
pas beaucoup de temps pour se
mettre aux fourneaux, les sandwiches sont mangés rapidement.
On considère la finger food plus
souvent comme de la nourriture
grasse et malsaine. Et pourtant,
les grands chefs en ont fait une
tendance festive et créative. Si
cette mode est récente, certains
plats traditionnels du monde entier se mangent depuis toujours
avec les doigts. Les tapas, dips,
wraps ou sushis se retrouvent
Françoise Soulaine
ça se mange avec les doigts, c’est bon, c’est beau !
Inès Texier-Lagadic – 6A
Ça se mange avec les doigts
Où manger quand on a un petit budget ?
dégoté quelques endroits
idéaux pour vos pauses déjeuners. Premièrement, le plus
proche (rue Paul Bellamy) et
celui où la file d’attente est
longue mais pourtant très rapide, c’est le célèbre Fournil
Bossard, boulangerie où se
croisent de nombreux élèves :
les prix y sont très bas, le choix
très varié et la qualité gustative
est assurée. Les candidats suivants au titre du meilleur rapport qualité prix sont placés
un peu plus loin mais rassurez-vous, vous y serez en 10
à 15 minutes de marche. Allée
Flesselles, on trouve « Ty
Voyager pas cher et local
Crep », qui propose des plats
bretons sur place ou à emporter à petits prix. Sur le même
principe de rapidité, on trouve,
place du Commerce, plusieurs
bon plans : « Stratto » propose
par exemple une grande variété de produits et surtout un
menu étudiant très intéressant.
En face, « Pita pit », arrivé il
y a quelques mois, vient du
Canada et propose des pains
pita ou salades à remplir à volonté de produits frais. Pour le
reste, cherchez, fouinez, et dégustez .
Office du tourisme de Nantes
Un petit creux mais aussi un
petit budget ? L’heure du déjeuner est le moment idéal
pour décompresser, pourtant
elle oblige à se poser une question quotidienne et commune à
de nombreux élèves ou encore
membres du corps enseignant
de Saint Stanislas : « On mange
où ce midi ? ». Si votre envie
est de prendre l’air tout en respectant votre porte monnaie,
vous connaissez sûrement ce
besoin de trouver régulièrement
de nouveaux « snacks » ou
boulangeries aux prix minis
mais dont les produits ont bon
goût. Nous vous avons donc
dans nos repas rapides comme
sur les tables des grands restaurants. Désormais, on n’invite plus à un apéritif dînatoire,
mais à une finger food party.
Place à la diversité, l’exotisme,
la décontraction et la convivialité quand celui qui reçoit n’est
plus cantonné à la cuisine ou
au barbecue ! Le sacro-saint
repas à la française sera t-il un
jour détrôné par la finger food ?
Et que dire de toutes ces jolies
couleurs, des multiples verts,
oranges et rouges des légumes,
sans oublier les fameuses verrines, devenues elles aussi incontournables, même si elles
ne se dégustent pas tout à fait
avec les doigts ! Les desserts,
eux aussi, ont été transformés en
réductions, pour les gourmands
c’est génial, on peut goûter à tout
sans avoir l’impression de faire
des excès ! Les idées ne manquent pas, pensez à consulter
les nombreuses recettes de la
finger food, lancez-vous, vous
ne serez pas déçus !
Laurie Clément (1L)
Laurie Clément
Voyage à Nantes version 2014
Préparation des pains pita
Vous aimez les voyages ? Oui
pour le dépaysement, moins
pour l’organisation et les kilomètres ? Ne cherchez plus,
offrez-vous dès le mois de
juin « Le Voyage à Nante » version 2014 ! Des œuvres et installations pérennes conçues
lors des précédentes éditions, comme Le Nid au sommet de la Tour Bretagne ou
l’Arbre à basket. Mais aussi
du nouveau pour cette troisième édition : Le musée
Compagnonnique à Chantenay,
intégré à la déambulation urbaine, à la Hab Galerie une
rétrospective consacrée à
Huang Yong Ping, le concep-
teur du Serpent d’Océan de
Saint-Brévin-Les-Pins, une
exposition Fernand Léger à
la Chapelle de l’Oratoire. Des
come-backs, celui de Claude
Ponti au Jardin des Plantes,
le retour de la Cantine, les
croisières Estuaire. Et encore
beaucoup de surprises, tel ce
dragon qui se dressera au milieu du square Elisa Mercœur,
plus de cinquante enseignes
de commerces nantais « revisitée » par des artistes. Et
pour guide, une Ligne verte sur
un parcours urbain de douze
kilomètres.
La rédaction
Web et musique
12
Youtube, la porte de la célébrité
Youtube. Un mot, sept lettres,
et des milliards de personnes
connectées sur une plate-forme
qui ne cesse d’évoluer. En neuf
ans, youtube.com, dirigé par
l’américain Susan Wojcicki est
devenu le site web d’hébergement pour vidéos le plus célèbre de la planète. Selon les
statistiques, plus d’un milliard
d’utilisateurs uniques consultent youtube chaque mois, et
chaque seconde se sont près
de 43000 vidéos qui y sont
visionnées.
Après un succès affolant
des « youtubers » américains,
depuis quelques années c’est
au tour des Français de se démarquer sur le site. Des jeux
de guerre au tutoriaux de maquillage en passant par les vidéos comiques, sur Youtube
on trouve de tout. Les youtubers français en ont d’ailleurs
fait leur business eux aussi.
Les plus connus, ce sont les
humoristes tels que Norman et
Cyprien que l’on ne présente
plus. Youtube les a mis sous
les feux des projecteurs, les
amenant au cinéma, journaux
télévisés et partenariats plus incroyables les un que les autres,
leur permettant de voyager et
de faire du site web leur principal revenu grâce aux publicités
visionnées avant leurs vidéos.
Pourtant la plate-forme leur
offre également quelque chose
d’inédit : la possibilité d’être
sans arrêt connecté avec les internautes, d’être en interaction
avec eux en postant des vidéos
régulièrement et en parlant
avec eux par le biais de commentaires et d’autres réseaux
sociaux tels que Facebook,
Twitter et Instagram. Ces dernières années, Youtube a donc
conquis le cœur de très nombreux internautes grâce à ces
personnages charismatiques
et ordinaires dont leurs aventures permettent de s’y identifier à eux.
Love Letters
de Metronomy
Baby Sitting
europe1.fr
Laurie Clément (1L)
Louis Boutin
Busy Earnin’
de Jungle
Baby Sitting
Clean Bandit
Ce morceau qui mêle pop et un
peu d’électro sort directement
de l’album du même nom Love
Letters sorti le 10 mars 2014.
Le groupe Metronomy aux racines anglaises a déjà sorti 3
albums et s’est déjà affirmé en
tant que roi du dancefloor : on
peut citer leur tube The Look
sorti en 2011. Malgré les airs de
leurs précédents titres, ce quatrième opus marque un style
différent. Ces quatre britanniques qui jouaient sur scène
au Zénith de Nantes le 26 avril
revisitent un son vintage qui
nous fera garder en mémoire
le temps d’un été un esprit pop
allant à l’encontre du brit-rock.
Un voyage musical qui vous
emporte dans une Angleterre
débordant d’accords qui vous
feront frémir de plaisir.
Marc Schaudel confie son fils
Rémy à Franck, son employé,
« un type sérieux » selon
lui, faute de baby-sitter pour
le week-end (la jeune fille initialement prévue ayant eu un
incident de dernière minute).
Il se trouve que Franck a 30
ans ce soir-là et que Rémy est
un enfant capricieux. Au petit
matin, Marc et sa femme Claire
sont réveillés par un appel de
la police. Ils rentrent d’urgence
chez eux. Rémy et Franck ont
disparu! Ils découvrent amèrement leur maison saccagée. La
police a retrouvé une caméra.
Marc et Claire découvrent donc
hallucinés les images tournées
pendant la soirée.
Entre poursuite en kart et fous
rires, ce film français est vraiment la comédie de l’année!.
Clean Bandit est un groupe de
musique électronnique britannique, fondé à Cambridge, en
Angleterre, en 2009. Révélé en
2013 avec « Mozart’s House »,
le quatuor s’est imposé premier des charts britanniques
avec « Rather Be ». Le groupe
est composé de Jack, Luke,
Grace et Milan. Ce titre allie
la fraîcheur pop à une électro
pep’s, enveloppée par les violons. Des cordes qui font partie
de l’ADN de Clean Bandit. Le
clip complètement fou, tourné
au Japon, a été vu plus de 18
millions de fois, confirmant le talent et l’originalité de la bande.
Mêlant instruments classiques
et sonorités plus modernes, les
artistes décrivent leur univers
comme de la « musique de
chambre électronique ».
Louis Boutin (1L)
Anne-Gaëlle Crosnier (1L)
Léonore AFIF (1L)
Google
Love Letters de Metronomy
Louane : Jour 1
Google
Clean Bandit :
Rather Be
allociné
Louis Boutin
Norman, de la chaîne Normanfaitdesvideos
Busy Earnin’ de Jungle
Demi-finaliste de The Voice 2,
Louane signe ici son premier
single. Une musique mélodieuse, un refrain entraînant et
de douces paroles. C’est un
petit poème d’amour qu’elle
nous offre. Elle peint les émotions d’une jeune adolescente
découvrant le premier amour et
ses complications. La voix de
Louane douce et fragile rend le
tout harmonieux et très émouvant. Le clip est une bouffée
d’oxygène et de bonheur. Un
joli morceau de poésie pour
cette toute jeune fille qui a un
avenir dans le paysage musical
français. La suite de son album
devrait arriver fin 2014.
Ce groupe tout droit venu de
l’Ouest de Londres nous plonge
dans l’univers hip-hop des années 80 associé à un style rétro.
Comme Daft Punk ou Gorillaz,
ces maîtres du mystère ont
réussi à réunir des fans sans
jamais dévoiler leurs visages
ni leurs noms. Le groupe qui
devrait sortir un album d’ici
fin 2014 s’accorde sur un
son dub-jazzy qui fera vibrer
les plus curieux d’entre vous.
L’ambiance qui s’accorde sur
le même ton que It’s Like That
de RUN-DMC vs. Jason Nevins
marque le style des années 80
en y ajoutant une dose d’électro
et de soul. Une escapade riche
en émotions et cadencée par
un rythme qui vous bercera
dans le Londres des années
80 avant de vous donner envie
de danser.
Léonore AFIF (1L)
Louis Boutin (1L)
Louanne
Cinéma et littérature
13
Le compte tenu
des mots
Un ti (t) r (e)
qui fait mouche
Cyrano au Grand T.
Le Globule
Muette
d’Eric Pessan
Globule
gibertjoseph.com
Globule
Un fait historique
N’’entre pas dans mon âme
avec tes chaussures
Muette aux éditions Albin
Michel
Saviez-vous que « tout l’automne à la fin n’est plus
qu’une tisane froide » ?
Francis Ponge dans son recueil
de poèmes « Le Parti pris de
chose », paru en 1942, veut
modifier le regard que nous
portons sur les choses. À travers trente-deux poèmes en
prose, il nous fait redécouvrir
le quotidien : le galet, le pain …
Le recueil est intéressant mais
difficile à suivre : le poète décrit
les choses d’une manière savante et complexe. On pose un
regard neuf les objets qui nous
entourent. Effet garanti.
Céline Minard publie aux éditions
Rivages, Faillir être flingué, un
western où des destins singuliers
et éloignés vont s’entrecroiser :
ce sont ces voyages, ces rencontres qui ont fait l’Amérique
du Nord. Tous les destins du roman naissent dans la plaine, la
plaine parcouru par un souffle
qui reliera tous les itinérants. Le
nombre de personnages transforme le début de la lecture en
gymnastique cérébrale mais
très vite on s’attache à ces êtres
simples, aux épreuves qu’ils traversent et à l’espoir qu’ils mettent
dans la conquête de l’ouest américain. Le western est d’abord un
genre cinématographique, mais
Céline Minard nous montre que
le roman peut s’en emparer. Un
pari réussi.
Qu’est-il advenu de la vie
des manouches pendant la
Seconde guerre mondiale?
C’est à ce sujet peu connu
que s’attelle Paola Pigani
dans N’entre pas dans mon
âme avec tes chaussures, aux
éditions Liana Levi. Elle s’est
inspirée de l’histoire vraie d’une
femme internée entre 1940 et
1946 au camps des Alliers à
Angoulême. Le roman suit l’histoire d’Alba, jeune fille internée
avec sa famille dont la vie faite
de voyages est totalement
chamboulée pas l’enfermement dans un camp : coupée
du monde extérieur, marquée
par des conditions de vie précaires, la vie ne sera pas facile.
Le récit poétique s’accorde
avec la nostalgie qui se dégage
des événements racontés. Un
roman nécessaire.
Paru axu éditions Albin Michel,
Muette d’Eric Pessan raconte
l’histoire d’une adolescente de
16 ans qui décide de fuguer.
Loin de chez elle, des moqueries de ses camarades, de l’attitude malveillante de ses parents, Muette décide de faire
le vide dans sa tête, d’effacer
tous ses mauvais souvenirs.
Seule, dans une grange, elle
apprend à vivre en harmonie
avec la nature.
Que pensent les parents de
Muette de sa disparition?
Sont-ils inquiets? Que choisira
Muette ?
Le narrateur externe sensibilise le lecteur et justifie la fugue
de Muette comme une évasion
face à l’ignorance et l’impulsivité d’un père et les paroles
blessantes d’une mère.
Un roman captivant et plein
d’émotions.
Anne-Gaëlle Crosnier 1L
Hortense HOUPERT (1L)
Laurie Clément (1L)
Lea Muracciole (1L)
Parti pris des choses, compte
tenu des mots
Faillir être flingué aux éditions
Rivages
Antigone au Liban
Globule
au sombre texte de Sophocle.
Mouawad présentait également un « Ajax » qui a pour le
moins surpris les spectateurs;
il devrait achever l’an prochain
son projet de monter « tout
Sophocle ».
D’autres élèves de St Stan ont
assisté, dans le cadre de l’année de l’Afrique du sud au spectacle en V.O surtitré ‘Township
storie » de Paul Grootboom : un
spectacle très chorégraphique
qui n’a rien masqué de la violence de la société sudafricaine
des township de Johannesburg.
Beau mais violent.
Puis, pêle-mêle, le très controversé Macbeth d’A-L. Liégeois
- Les sorcières nues symbolisant les pulsions du héros on
choqué certains mais des comédiens sont venus en parler
aux élèves, à St Stan - beau
moment d’échanges - et le passionnant Mission à Graslin de
D. Van Reybrouck, le monologue d’une missionnaire belge
sur l’Afrique d’aujourd’hui.
Globule
Chaque année, le Grand T, propose aux lycéens de pouvoir
assister à des spectacles vivants à prix modique : une inscription au Passculturesport
permet de pouvoir voir un,
deux, voire trois spectacles
pour la somme de 9 euros.
C’est ainsi que des professeurs
de lettres du lycée ont proposé à leurs élèves de seconde
et de première de découvrir
quelques specacles réservés
dès le mois de juin 2013. Retour
sur la saison.
Le moment attendu de l’année a été « Cyrano de
Bergerac » mis en scène
par Georges Lavaudant avec
Patrick Pineau dans le rôle titre :
une mise en scène soignée et
plutôt classique qui a manqué
de « panache » pour certains.
Un autre moment important
a été « Oedipe roi » mis en
scène par l’écrivain, dramaturge et comédien québécois
en résidence à Nantes, Wajdi
Mouawad : la mise en scène
dépouillée et les effets de ralenti ont rendu toute sa puissance
Grand T
Grand T : retour sur la saison 2013
Le quatrième mur de Sorj
Chalandon
Sorj Chalandon est journaliste de
guerre et écrivain. En 1982, il a été
témoin des massacres de Sabra
et Chatila. Le héros, Georges, se
rend au Liban en pleine guerre
afin d’exécuter la dernière volonté d’un ami : monter Antigone
d’Anouilh avec pour comédiens
des jeunes de chaque camp afin
que, ne serait-ce qu’un soir, les
armes se taisent. Georges va se
trouver plongé dans cette guerre
et son cortège d’horreurs. Ce roman est dur, les descriptions sont
terribles et la fin est tragique mais
la réflexion sur le théâtre est passionnante et certains scènes très
belles comme ce soldat récitant
le célèbre poème de Hugo,
« Demain, dès l’aube ».
Anna Paul-Hazard (1L)
Ce roman a reçu le prix
Goncourt des Lycéens.
La solidarité à St Stan
14
Cette année a eu lieu pour la
neuvième fois, le voyage au
Burkina Faso à Saaba. Certains
élèves du lycée ont eu le privilège d’y participer avec l’aide
de l’association Stan’Afrique.
Tous les participants ont dû
s’investir avant de partir :
vente de chocolats, de confitures artisanales, lavage de
voitures. Autant d’actions qui
ont rendu ce voyage possible.
Des réunions ont eu lieu avec
les élèves et les organisateurs
afin qu’ils puissent apprendre
à mieux se connaitre avant le
départ.
Ces deux semaines, ont été
riches en activités. Le but principal de ce voyage est de venir
en aide aux Africains. Pour cela
les élèves ont peint trois pièces
d’une maternité, distribué des
layettes, été au dispensaire,
se sont occupés des enfants
à l’école. Mais dans un second
temps ils ont aussi pu découvrir
le pays et ses coutumes, entre
safaris et marchés, en faisant
un séminaire à Koudougou ou
en étant simplement en contact
Brigitte
Stan’Afrique, un voyage humanitaire
Aider, apprendre et partager, Stan’Afrique
avec les habitants très chaleureux. Solidarité et plaisir ont
rythmé ce séjour .
Le paysage est assez désert
et les maisons sont des cases
construites en terre battue.
Dans l’établissement, les filles
dormaient à l’étage dans une
grande pièce et les garçons au
rez-de-chaussée.
Ce voyage est un véritable enrichissement personnel : aider les
Traversée de la Baie du Mont-Saint-Michel
deux espèces) a été une réelle
découverte pour beaucoup.
Après un temps de pique-nique
au soleil dans les jardins du
Mont, nous avons rejoint l’abbaye pour une visite guidée
de ce haut lieu religieux. M.
Ravaillault nous a servi de
guide pour nous conter la
construction de cette abbaye,
appelée la Merveille et sous
la protection de l’archange
Michel.
C’est à 19h que nous arrivions
à Nantes riches de cette journée à la fois de partage, de rencontres, de réflexion.
wikimages
ciel et mer.
Au cours de la marche, le
temps clément nous a permis de faire quatre haltes spirituelles pour réfléchir à partir
des éléments naturels : Le vent
; l’eau ; la lumière et le sel pour
aboutir à une réflexion finale :
sur quel chemin je vais m’engager, quel guide je désire suivre
au cours de cette année.
À l’arrivée au Mont, nous avons
gagné l’abbaye pour assister à la messe de midi, célébrée avec la communauté de
Jérusalem. Les jeunes ont été
surpris de constater qu’il y avait
des pèlerins du monde entier
présents à leurs côtés. De plus
communier par intinction (les
Le groupe des pèlerins
Maud Cohen (1L)
A la découverte
du Mont Athos
Le Mont Athos, au bord de la mer Egée
Brigitte BRINET
Brigitte Brinet
Le 27 septembre 2013 nous
partions avec des lycéens au
Mont St Michel pour le lancement de notre année de
pastorale.
À 6h du matin le groupe a pris
le car pour 2h30 de route. À
notre arrivée au bec d’Andaine, face au Mont, le guide
nous attendait. Pieds nus et en
short, nous avons commencé
à marcher sur les prés salés
avant de rejoindre la grève. Le
sol était glissant et vaseux. Le
guide nous a donné quelques
consignes pour éviter de tomber et de s’enliser. Le Mont St
Michel se profilait devant nous
dans la brume. Nous étions
partis pour 2h de marche entre
autres, c’est s’aider soi-même.
En effet cette aventure a permis aux élèves d’apprendre à
vivre en communauté, de découvrir des valeurs qui ont disparu en France, et de s’ouvrir
à un mode de vie totalement
différent. « Ils vivent sans rien
et sont heureux » cite Justine
G. De plus le groupe s’entendait bien et était soudé, ce qui a
permis de « travailler » tout en
partageant de bons moments.
Une fois rentrés en France,
l’aventure continue. Les élèves
vont intervenir dans des écoles,
faire des réunions pour recueillir
des témoignages et partager
leur expérience. Ils vont aussi
faire un vide grenier afin d’aider l’organisation Stan’Afrique
grâce à laquelle tout cela est
possible.
La phrase qu’ils retiennent de
ce voyage est « C’est nous qui
gérons le temps, ce n’est pas
le temps qui nous gère.
Coïncidence de calendrier,
la Pâque catholique coïncide
avec la Pâque orthodoxe.
Les élèves de 6è et de 5è ont
découvert l’orthodoxie au travers d’une conférence sur les
monastères du Mont Athos d’un
habitué des lieux depuis une
dizaine d’années, M. Paradis.
Les élèves ont pu observer de
superbes fresques, reconnaissant ainsi les personnages de
la Bible mais aussi des personnages historiques comme l’empereur Constantin et de riches
donateurs à l’origine de la création des monastères.
Ils furent surpris de découvrir
que les moines orthodoxes ne
portent pas la tonsure mais
sont coiffés de hauts chapeaux
noirs. Ils ont été étonnés par la
richesse des peintures et des
décorations, découvrant aussi
la disposition de l’église avec
l’iconostase aux riches icônes,
percevant ainsi la différence de
rites entre catholicisme et orthodoxie. M. Paradis a su captiver son auditoire par un récit
ponctué d’anecdotes de grand
voyageur et de photos montrant
la vie d’ascète et austère dans
un cadre idyllique au bord de
la mer Egée qui fait rêver !
Accessible qu’aux messieurs.
Corinne de Corson
Jeux et énigmes
15
Toujours brune, l’œil aussi vif
que sur la photo, mes origines
méditerranéennes font de moi
un être enjoué, aimant rire et
parler. Ayant voulu faire du
théâtre, je suis devenue professeur, je me sers donc de
l’estrade pour faire mon show.
La controverse et les discussions ne m’effraient jamais.
J’enseigne deux matières à la
fois différentes et complémentaires, qui me réservent bien
souvent des perles savoureuses que je partage avec
Ne vous fiez pas à ce visage
d’angelot, je suis cette année rentré dans la cours des
grands. J’ai aussi troqué mes
jolies dentelles contre un jean !
J’avoue avoir un petit faible
pour les belles voitures. Mais
ma cour préférée reste tout de
même celle des acteurs, des
poètes et écrivains de tout poil
et de tout temps. La confrontation avec les collègues a
tendance à me stimuler et
me donner de l’esprit. voire à
me rendre caustique, surtout
Me reconnaissez-vous?
joie avec mes collègues qui, à
leur tour, me les rendent bien !
Qui est-ce?
quand c’est pour défendre la
beauté de ma matière !
Si j’ai, depuis la photo, changé
de coiffure – fini le palmier ! j’ai toujours le même sourire.
Je suis d’une nature enjouée et
plutôt active : j’aime la danse!
Vous avez pu vous en rendre
compte à la Stanac!
Récemment arrivée dans
l’équipe éducative de St Stan,
je navigue entre le collège et
le lycée.
J’ai fait mes études en Vendée,
je manie fréquemment les
crayons de couleur et suis très
au point sur les « légendes «!
Je pratique aussi beaucoup les
nombres. Alors, qui suis-je.
Aujourd’hui je n’ai plus la même
coupe de cheveux et leur couleur n’est plus la même non
plus. Mais, si on regarde attentivement la photographie on peut
cependant me reconnaître assez facilement. Je ne porte plus
non plus de salopette.
Si je suis plutôt porté sur
les « formules », j’ai plusieurs
casquettes à St Stan et je suis
un adepte du badminton.
J’ai les mêmes initiales qu’une
célèbre actrice française, plus
très jeune, et dans ma famille
Un dernier indice : j’ai un homonyme à St Stan!
Le Globule
on est enseignant de père en
fils, d’»époux en épouse ».
Le Globule
Me reconnaissez-vous?
rieuse sur la photo, je suis d’une
nature plutôt enjouée même
si je ne ris pas avec les « légendes » que les élèves m’écrivent ni avec le championnat de
rugby que je suis avec attention.
Côté vestimentaire, je préfère
aujourd’hui les couleurs au
blanc.
Le Globule
Qui est-ce?
parfaitement la langue et à ses
improbables couvre-chef.
Le Globule
Globule
Photo-mystère numéro 9
Qui est-ce?
Photo-mystère n° 7
pour afficher des informations
ou les distribuer dans les casiers. Je collabore également
de façon étroite au travail quotidien de Mme Fonteneau. Vous
avez pu aussi m’apercevoir
lors des différentes « portes
ouverte ».
Globule
C’est dans les couloirs de l’administration que vous me croiserez le plus souvent. C’est là
aussi, dans mon bureau, que
les professeurs viennent se
faire dorloter, suivre leurs dossiers, signer leurs notes. Je vais
aussi à leur rencontre chaque
jour en salle des professeurs
Non, je n’ai jamais enseigné
dans un lycée agricole et je
déteste le jardinage. Pourtant
j’ai des origines vendéennes
que je revendique haut et fort!
Je suis une parfaite « globe
trotteuse » et je me suis révélée cette année comme une
vraie « working girl », toujours
avec le sourire.
Côté vestimentaire, mes goûts
ont évolué depuis la photo : je ne
porte jamais de jupe ni de robe.
Quant au chapeau, c’est un clin
d’œil au chef d’Etat dont je parle
Qui est-ce?
Ma tenue quotidienne constitue un indice de poids sur la
nature de mes activités professionnelles à St Stan ! Je veille
au bon fonctionnement de différents matériels. Il m’arrive parfois de faire le gendarme dans
les couloirs où je suis amenée
à passer très souvent ! Mais je
sais aussi me rendre disponible
quand vous venez frapper à ma
porte pour un conseil ou une intervention technique, voire pour
certains privilégiés pour déguster un petit café aux heures de
Le Globule
Le Globule
Globule
les yeux, mais en tout cas pas
la tenue!.
Je fais mon métier avec passion, bonne humeur et sérieux
mais j’aime aussi danser : je me
suis illustrée lors de la dernière
Stanac avec d’autres professeurs, bien sûr.
Le Globule
Photo-mystère n° 8
Photo-mystère n° 6
La neige, la luge, les
mots « rose » et « pose » - enfin leur prononciation – sont des
indices importants : je ne suis
donc pas nantaise d’origine.
J’ai plusieurs casquettes à St
Stan, mon nombre favori est le
15, j’aime beaucoup le fromage
et j’adore faire la cuisine. Tous
les ans, j’accompagne les élèves
de sixième au PAE. Si j’ai l’air sé-
Le Globule
Qui est-ce?
Photo-mystère n° 5
Mon prénom rime avec « merveille » et je comprends parfaitement ce que Lewis Carroll
a écrit.
Comme dit la chanteuse
Lio « je ne compte pas pour
des prune » et comme elle, j’ai
des tatouages!.
Ma photo ne vous donnera pas
beaucoup d’indices : peut-être
Pour la deuxième fois depuis sa « renaissance »,
le Globule propose à ses
lecteurs de jouer aux devinettes sur le personnel enseignant et non-enseignant
de St Stan : neuf d’entre eux
ont accepté de confier au
journal une photo d’eux,
enfant. À vous de chercher dans les traits, dans
le court texte qui est associé
à la photo – attention aux
pièges! - l’identité de la personne mystère.
Enquêtez, questionnez,
allez voir les intéressés,
posez-leur des questions sur leurs goûts, leurs
passe-temps et devinez
l’identité de chacun.
Vous trouverez le résultat
dans le prochain numéro
du Globule.
Alors, bonne chasse et
méfiez-vous des ressemblances !
Gllobule
Photo-mystère n° 4
Globule
Photo-mystère n° 3
Qui suis-je?
Qui est-ce ?
Globule
Photo-mystère n° 2
Le Globule
Photo-mystère n° 1
Qui est-ce?
pause. Au fait, une photo plus
actuelle de moi figure en bonne
place !
ppage
g de communication JDL

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