2013-2014 : le numéro de l`année - Collège Lycée Saint Stanislas
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2013-2014 : le numéro de l`année - Collège Lycée Saint Stanislas
avec le soutien de : 14 029 Marylène Lefeuvre 2013-2014 : le numéro de l’année ! La cour d’honneur de St Stan: un lieu de passage obligatoire. BDE : rétrospective des événements de l’année 2013-2014 Nantes et sa région : des idées de restos et de sorties Françoise Soulaine Globule Luc Ternon Numéro 10 - Juin 2014 Le C.D.I : des rencontres, des lectures Éditorial 2 Un chef d’orchestre plein d’enthousiasme pour St Stan ! « Je suis très heureuse d’être ici, il y a beaucoup de convivialité, beaucoup de talents à Saint Stanislas. On peut travailler tous ensemble. J’ai des idées pour le futur mais il faut que l’équipe valide ces idées ». En changeant de cadre de travail, d’établissement, vous êtes-vous bien habituée à Saint Stan ? Oui, mais je ne sais pas encore tout de Saint Stanislas, j’apprends encore. Ce que je veux faire prioritairement, c’est de voir comment les gens vivent ici. Avez-vous toujours su que vous alliez travailler dans L’Education nationale ? Oui j’ai voulu être professeur dès mon plus jeune âge car c’était ma passion, j’aimais jouer à la maîtresse. L’établissement Saint Stanislas vous plaît-il ? Oui, je suis heureuse d’être à Françoise Soulaine Vous avez sans doute exercé d’autres métiers avant d’être directrice d’établissement, quels étaient-ils ? Avant d’être directrice, j’ai tout d’abord été professeur puis formatrice pour les enseignants. On m’a proposé mon premier poste de directrice il y a vingt ans. Connaissez-vous bien maintenant toutes les personnes d’ici ? Oui, j’arrive à reconnaître les professeurs, mais pour les élèves j’ai plus de mal car nous sommes quand même 1114. Une rencontre au sommet ! Saint Stanislas, c’est chaleureux, ici je me sens chez moi. bien sûr j’ai réfléchi à tout ce que cela engendrait. Comment avez-vous réagi quand on vous a proposé le poste de directrice ? J’ai accepté directement mais Et donc en quoi consiste le poste de directrice ? C’est un métier très absorbant dans lequel il faut vraiment de leur temps, de l’énergie, de l’enthousiasme et surtout, le plus important, des idées ! Ils rendent ainsi la vie au collège et au lycée plus agréable. Les événements restent ainsi dans nos mémoires. Cette année a vu l’apparition des journées Dress-code. La première était sur le thème de l’Angleterre. Le projet a tellement bien fonctionné qu’il sera renouvelé l’année prochaine pour au moins une fois par trimestre. Le BDE organise également le goûter de Noël, la stan’AC, le bal de printemps et la fête des termi- nales. Alors si vous êtes motivés, pleins d’énergie et d’idées, venez nous rejoindre !. Merci à toute l’équipe éducative-vie scolaire et à Suzelle Gonet, assistante d’éducation et référente BDE 2013-2014. Et bien entendu, merci à M. Loirat sans qui il n’y aurait pas de son et à Steven Tripon pour toute la technique et la maintenance. Vous pouvez voir ci contre et en page 3 des photos témoignant de l’énergie du BDE. Vous étiez déjà directrice avant de venir ici. Dans quel genre d’établissement exerciez-vous ? Avant de venir ici, j’étais directrice dans une université. s’engager. Il faut avoir un but et ce n’est pas forcément par l’autorité qu’on peut atteindre ce but. Il faut aussi savoir travailler avec toute l’équipe. Interview réalisée par Inès Texier-Lagadic et Inès Grandet, élèves de 6A Qu’est ce que le BDE ? Le Bureau Des Élèves est un groupe d’élèves de la seconde à la terminale qui se charge de l’organisation et de la réalisation de différents événements festifs dans l’année, sous l’autorité de la vie scolaire et de la direction de l’établissement. Les élèves se répartissent en différents groupes, selon les événements, et créent ainsi des commissions. Chaque commission est indépendante et gère le budget, la communication, la sécurité et l’organisation. Les élèves donnent ainsi BDE Le BDE Le Bal de Printemps des 1ère et des Term : soirée années folles Léonore AFIF (1L) Association pour le développement du Journal des Lycées 10 rue du Breil, 35 051 Rennes Cedex Tél. : 02 99 32 67 47, [email protected] Lycée Saint-Stanislas Adresse : 2 rue Saint-Stanislas – - BP 40905 44 009 Nantes Tél. : 02 40 20 17 50 Sites : www.lycee-saint-stanislas.fr www.college-saint-stanislas.fr Directrice de la publication : Mme Fonteneau Réalisation : Bayard Service Édition Ouest – Tél. : 02 99 77 36 36 Imprimerie Du Loch (56 Auray) Papier : 80g terraprint couché mat PEFC BDE (ce papier est fabriqué à partir de bois issu de forêts gérées de façon responsable) Sans préparatifs, pas de fête : merci à tous! un BDE très actif 3 Le BDE met en œuvre chaque année différents projets permettant d’égayer un peu nos journées. En effet, ce sont à chaque fois des moments de convivialité, de bonne humeur, mais surtout de partage. La journée à thème, était une première ! Celle-ci nous a permis de nous intéresser à un mode de vie différent du nôtre, tant par la mode vestimentaire, que par le repas qui nous était proposé. Nous en gardons un très bon souvenir (collégiens comme lycéens). Quant au goûter de Noël, celui-ci était un peu différent des autres années, puisque que nous avons d’abord assisté à la finale d’un jeu de culture G. Il y a bien sûr eu l’indémodable concours de déguisements et de gâteaux ! Ceux-ci ont ensuite été dégustés dans la cour de récréation. Enfin le troisième événement de l’année, était la Stan’ac. Ce concours de danse, ou de chant, a rythmé notre après-midi, jusqu’à la délibération pour décider des deux gagnants. BDE Nos projets, en quelques clichés ! Quizz de Noël : tout le monde participe. BDE Maud Cohen (1L) BDE Welcome! BDE Dress code : tout le monde à joué le jeu. BDE BDE Une classe de collège sur les planches. L’affiche de la Stanac 2014 (affiche réalisée par Thanya Chatigny-2F). English Day : c’est encore mieux quand tout le monde joue le jeu. L’échange Seattle 4 Seattle READ : Read, Explore and Discover the USA Cette année, les documentalistes et professeurs d’anglais et de français ont proposé aux élèves de la seconde « Seattle » de partager un projet de lecture en lien avec les Etats-Unis, « Read », avec des élèves de la Perverie se rendant en Louisiane. Objectif de READ (Read, Explore and Discover the USA) : lire un roman parmi les 12 titres sélectionnés d’auteurs français ou américains, rédiger une critique, communiquer et argumenter au moment de la rencontre inter-établissements, mais aussi découvrir, à travers la fiction, les différents aspects de l’histoire et de la civilisation américaines. De la science fiction au roman polyphonique, de la cavale au meurtre, les romans étaient assez variés pour que chacun y trouve son plaisir. Les deux romans les plus appréciés ont été Desolation road de Jérôme Noirez et Le dos au mur de Christophe Lambert. L’un nous raconte la cavale de en se lançant dans une véritable course-poursuite avec la police. À côté de l’immigration, le thème de la ségrégation raciale était lui aussi très présent dans les autres romans. Après les vacances de Noël et notre superbe séjour à Seattle, arrive le jour j, celui de la rencontre avec La Perverie : petit-déjeuner à la salle à manger des professeurs, histoire de faire connaissance, puis débats et beaux échanges à l’amphi où, malgré quelques divergences, nos opinions sur les romans se rejoignent. En avril, à nous de rejouer le scénario pour présenter le projet et les romans à nos correspondants américains, dans les deux langues, of course. Bilan positif pour la première année de Read qui nous aura permis de mieux appréhender les grandes thématiques américaines par le plaisir de la fiction et du partage. De l’art de défendre son point de vue deux adolescents dans les années 30 aux USA, que les circonstances de la vie et l’amour vont entraîner à commettre des meurtres qui les conduiront à leur perte. L’autre se passe en 2020, un jeu télévisé propose à 200 Mexicains de gagner leur visa pour les Etats-Unis La seconde D débarque aux Etats-Unis nouvelles familles étaient très présents lors de notre arrivée à Seattle. Nous avons pu vivre comme de vrais Américains. Ces deux semaines ont été rythmées par de nombreuses visites comme celle de Microsoft, Pike Place, le « marché de Talensac local », l’EMP (musée du rock) et, bien sûr, la Space Needle. Le deuxième week end a été très américain, nous avons pu assister à un match de basket universitaire, puis le samedi soir nous sommes allés à la soirée typique de l’ISB school : le Tolo, Un partenariat inédit ! bal de promo ouvert aux lycées de l’International School, dont le thème était James Bond. Avec ces nombreux souvenirs, le départ a été difficile mais nous savions que nous allions les revoir. Pour notre classe, ce fut une expérience formidable. Un grand merci à nos professeurs, Mme Mouray et M. Bardon, de nous avoir accompagnés! Ces trois semaines resteront gravées dans nos mémoires. Alexis THOMAS-SZLACHTA Le 30 novembre 2013 est le point de départ de trois semaines américaines. Le séjour sur le sol américain a commencé par une halte de quelques jours à New York : Central Park, Ellis Island, la statue de la Liberté, Wall Street, Time Square, l’Empire State Building, le Rockeffer Center, sa terrasse panoramique et son gigantesque sapin de Noël, une messe gospel dans Harlem, les quartiers chinois et italien, Greenwich Village. On en a pris plein les yeux. Malgré tout, le stress et l’impatience de rencontrer nos Apolline Louis - 2D Audrey AUBRY & Mélanie DIHN (2D) Alexis Un parrainage dans la joie et l’enthousiasme Les élèves sur les marches d’Olympia University à Seattle Pour faciliter l’intégration des 6D au sein du collège, leur professeur principal, madame Gauzentes et leur professeur de sport, monsieur Bardon, ont décidé de leur attribuer à chacun un parrain ou une marraine en seconde D. Le but du projet était que les élèves se rencontrent et puissent ainsi tisser des liens. Les secondes D partis à Seattle, ils ont pu néanmoins continuer à communiquer via un blog créé pour l’occasion. Ils sont revenus avec beaucoup de souvenirs « made » in USA. Une sortie commune dans un parc d’attractions est aussi envisagée, mais cela dépend évidemment de la manière dont les élèves concernés se conduiront jusqu’à la fin de l’année. Les 6D semblent enthousiasmés par cette idée, d’autant plus que les secondes se sont montrés très accueillants. Les activités parrains-filleuls se multiplient au fur et à mesure que l’année avance. Le but principal, qui était de dépasser la frontière due à la différence d’âge, a été atteint. Le projet a eu un tel succès que les professeurs ont décidé de le renouveler l’année prochaine. Léonard Toffa, Jeanne Serrault - 6D Les terminales S en sortie 5 Le jeudi 19 décembre et le vendredi 20, la veille des vacances de Noël, les élèves des classes de TSA et de TSB sont partis à Paris accompagnés de trois de leurs professeurs : Mme Ouvrard, professeur de sciences physiques, Mme Caillé, professeur de sciences et vie de la terre et M. Brégeon, professeurs de mathématiques. Les départ a eu lieu à trois heures du matin, en car, et le retour s’est fait à minuit : le programme prévu était riche et le temps compté. Pendant ces deux jours intenses mais passionnants, les élèves ont effectué des visites en lien avec les programmes de sciences et ceux des spécialités de la série S (mathématiques, sciences physiques ou SVT). Il y a eu la visite guidée du laboratoire ITODYS (Interfaces Traitements Organisation et DYnamique des Systèmes) de l’Université Paris Diderot (Paris VII), laboratoire pluridisciplinaire qui explore différents B. Bregeon Les TSA et les TSB à Paris Les TSA et TSB devant le Museum d’histoire naturelle. aspects de la chimie et de la chimie-physique des molécules, des nanomatériaux, des nanostructures et des surfaces, celle du Museum d’histoire naturelle et sa Grande Galerie de l’évolution, le premier jour. Le lendemain, les élèves ont pu découvrir le CNAM (Centre Le voyage dans les Alpes des TSC toire des Alpes. Munis de notre « géolpoch’», nous avons fait face aux intempéries du premier jour. Motivés comme jamais, nous avons gravi les 2650m du Chenaillet sous un soleil éclatant. Chouchoutés par les gérants de l’auberge, bonne ambiance, jeux et délicieux repas ont rythmé nos soirées. Encadré par une équipe de professeurs survoltés, ce voyage fut une grande réussite et a resserré les liens entre les élèves. Sabrina Neveu chauds. Fatigués nous avons repris des forces autour d’une raclette. Mardi, départ pour la visite du CERN, le plus grand centre de recherche nucléaire européen. Accompagnés des plus grands chercheurs, nous sommes descendus dans l’antre d’ALICE (un des détecteurs de l’accélérateur de particules), au cœur des particules. Nous avons également eu la chance de déjeuner avec les futurs prix Nobel : c’est pas donné à tout le monde! Mercredi, c’est parti pour la géologie! Avec notre guide, nous avons passé trois jours à percer les secrets de l’his- Les TSC au col du Chenaillet Le Globule Une classe à projet Chloé de Napoli Cocci, Joséphine Degruson & Chloé Maurice (TSC) Le CERN Sabrina Neveu Début septembre, la TSC est partie une semaine à la découverte des secrets des chaînes de montagnes et des particules. Après une nuit en car, nous sommes arrivés le lundi matin à Genève. Sans perdre un instant, l’aventure a débuté au musée de l’histoire des sciences. L’après-midi, direction l’ONU! Contrôle d’identité (passage de la douane oblige!) et visite effrénée des salles où se déroulent les plus importantes conférences. Cependant, une visite touristique de Genève s’imposait. Nous avons arpenté les rues à la recherche de couteaux suisses, de chocolats National des Arts et Métiers) ainsi que le Palais de la Découverte : pour ce dernier, en plus des exposés, il y a eu un temps pour une visite libre. Côté détente, il y a eu, bien sûr, la visite de Paris et de ses immanquables illuminations en cette période de fêtes et un temps libre sur les Champs Elysées, évidemment. Côté hébergement, c’est dans une auberge de jeunesse située dans les Marais que le groupe a pris un repos bien mérité après un dîner sur place. Les élèves avaient le midi découvert le Restaurant Universitaire. Le vendredi ce fut petit déjeuner à l’auberge, pique-nique et dîner libre sur une aire d’autoroute sur le chemin du retour. Un séjour épuisant mais la perspective des vacances de fin d’année à suivre a permis à tous de profiter de ce moment à la fois studieux et détendu. À refaire. La classe de TSC, fédérée autour du Projet Alpes, a réalisé en première des actions pour financer son projet (vide-grenier, vente de parfums, concert) . Le voyage a eu lieu en septembre, en terminale. Mais au-delà du voyage, qu’est-ce que la classe à projet apporte. « On a une vraie relation avec les professeurs » (Chloé) « La bonne entente avec les professeurs motive notre participation en classe. » (Carine) Grâce aux actions réalisées, les élèves se rencontrent dans un cadre différent et nouent des liens. « Au bout de deux ans, on se connaît vraiment bien. On a partagé de beaux moments ensemble et on s’aide vraiment en terminale » (Apolline) . Le projet est le moteur d’une entraide qui ne cesse de croître à l’approche du baccalauréat. « On est une grande famille ! » (Axe) Cependant tout n’est pas parfait : « On bavarde en cours, ce qui agace un peu nos professeurs ». De plus, il est nécessaire de s’engager dans le projet collectif pour s’intégrer vraiment et certains élèves ont pu se sentir parfois à l’écart. Il faut s’impliquer mais ce n’est que du bonheur. Antoine PLOQUIN (TSC) Petits et grands à la montagne 6 Master class pour les prépas dans les Alpes ment appréciée. Outre le travail accompli, ce séjour a aussi permis à de nombreux étudiants de goûter, pour la première fois, aux joies du ski et de la glisse dans différentes stations : Berneix, Tholon, Les Gets. Pour certains, l’apprentissage a été un peu laborieux mais l’encadrement des moniteurs attentifs et les encouragements du groupe ont permis aux débutants de progresser sensiblement. Cette initiation collective a été un point fort de ce voyage. Finalement, après quelques heures de voyage en car et deux nuits réparatrices, tous se sont retrouvés prêts, le lundi matin au lycée, à aborder les ultimes étapes de cette année importante mais avec quelques souvenirs en tête. Yves Baudouin Y. Baudouin Les étudiants de seconde année de classe préparatoire MP, PC, PSI et TSI (cette filière technologique n’existera plus en 2015) ont participé à une semaine de « stage en altitude » à Berneix en Haute Savoie du 18 au 25 Janvier 2014. Les professeurs à l’initiative de ce stage, reconduit depuis quelques années, ont voulu, dans une ambiance privilégiée, générer de nouvelles conditions de travail. Le but essentiel de ce voyage était de favoriser la création de relations plus étroites entre les étudiants et entre les étudiants et leurs professeurs. L’intensité des activités sportives et scolaires a permis de créer une réelle complicité. En effet, le programme de chaque journée était très chargé : 4h de cours le matin, déjeuner, 3h de ski l’après midi, goûter, 1h30 de cours, dîner, suivi d’une étude encadrée par les professeurs pour finir…La disponibilité des professeurs lors de cette étude a été forte- Les prépas en haut des pistes. L’ apprentissage de la vie en groupe cours de géographie ou de SVT le matin avec visite de Saint Lary, étude de paysage, fabrication de fromage ou visite de la chèvrerie. L’après–midi est consacré au ski et après des journées bien remplies, des veillées nous sont proposés le soir. Déjà le vendredi arrive. Il faut refaire les valises et direction Nantes. Nous arrivons vers minuit à Pirmil, fatigués mais la tête pleine de souvenirs et d’histoires à raconter... d’un bon fromage de chèvre fabriqué par Mathilde la fromagère ! Yohann Coullo’h voyage qui nous conduira jusqu’à Vielle-Aure dans les Hautes-Pyrénées. Le trajet est ponctué d’arrêts. pour se défouler et se dégourdir les jambes, pour pique-niquer. Après un dernier arrêt sur l’aire de Pyrénées, nous arrivons à Vielle-Aure près de St Lary. Avant de pouvoir s’installer dans le centre, arrêt chez le loueur de skis pour essayer nos chaussures. Après ce long voyage, nous pouvons enfin nous installer dans nos chambres et profiter de notre première nuit de sommeil avec les copains. Au programme de la semaine, Mathilde et la fabrication du fromage de chèvre V. Gauzentes Valérie Gauzentes Cette année comme toutes les autres années, les 6e sont partis au PAE (Projet d’Action Educative) dans les Pyrénées du 19 au 24 janvier 2014. Mais contrairement aux autres années, c’est tous les 6e, soit 140 élèves, qui sont partis ensemble, accompagnés de 11 enseignants et de l’infirmière. Dimanche 19 janvier, tous les élèves sont au rendez-vous à 6h45 à Pirmil, impatients de partir. Trois cars sont là pour nous avec de sympathiques chauffeurs : Georges, Aymeric et Nicolas. Tous les bagages sont chargés, Et c’est parti pour le grand Les activités au PAE Une partie des 140 élèves de sixième! Notre séjour au PAE n’est pas une semaine de vacances! Si l’après-midi est consacrée au ski, le matin est dédié aux cours de SVT et de géographie. En géo, étude de paysage, visite de Saint Lary, devinettes pour étudier comment l’homme s’est adapté à cet espace à fortes contraintes. En SVT, nous avons fabriqué du fromage et visiter une chèvrerie. Mathilde, la propriétaire, nous en a expliqué le fonctionnement. On a assisté à la traite et nourri les chevreaux. On en a même baptisé un du nom de Brume. Enfin on a pu goûter et acheter du fromage. L’après-midi, nous prenions le téléphérique pour accéder au Pla d’Adet et pour pouvoir skier. Dès le lundi, nous avons été répartis par groupe de ski selon nos aptitudes. À nous les pistes vertes, bleues ou rouges, le tout encadré par des moniteurs de l’ESF. À la fin de la semaine, certains ont obtenu leur ourson, d’autres leur première, deuxième ou troisième étoile. Le soir, des veillées étaient organisées. Un pisteur est venu nous présenter son métier et un conteur nous a raconté des contes et légendes des Pyrénées. V. Gauzentes Du côté du CDI 7 Trente-quatre élèves réunis autour d’une œuvre littéraire : c’est un pari risqué, certes, mais tout à fait réussi dans le cadre de la Seconde E . En effet, plusieurs cours d’Histoire-Géographie, tournant le dos à la tradition, ont été déplacés au CDI et consacrés à une activité de débat tout à fait originale. Quelques mois plus tôt, une liste d’ouvrages avait été proposée aux élèves de la classe leur offrant ainsi une possibilité de choix de lecture. Avec un large éventail de romans contemporains et accessibles autour des périodes et contextes divers étudiés en cours, les documentalistes et le professeur d’Histoire ont fourni une occasion aux littéraires et moins littéraires de prendre la parole. Après avoir lu le roman choisi, nous devions essayer d’exprimer au mieux notre opinion et notre ressenti. Ainsi, il a fallu se demander ce qui nous avait plu ou déplu dans l’ouvrage, et sur- Françoise Soulaine Quand l’Histoire se mêle de percuter la Littérature ! Quand convivialité rime avec efficacité ! tout être capable de défendre son avis face à trente-trois élèves, et un professeur d’Histoire aux arguments « infaillibles » (d’ailleurs, il se reconnaîtra dans cette description, j’en suis sûre) ! Résultat de cette petite expérimentation? À vrai dire, il fau- drait d’abord parler des différences d’appréhension du sujet par chacun : alors que certains voyaient dans le débat une manière de défier les « clans » d’élèves rivaux, d’autres concevaient le moment comme un exercice d’entraînement strict à la prise de parole, tandis que d’autres encore lorgnaient les gâteaux placés en bout de table davantage que leurs notes. Car cet échange a été avant tout un moment de partage, un entretien agréable de l’appétit de l’âme et de celui de l’estomac par la même occa- Quand l’histoire rencontre la fiction opinions, et aussi de faire la connaissance d’autres personnes avec lesquelles nous souhaiterions poursuivre les échanges, pourquoi pas sous forme d’une nouvelle rencontre autour d’autres romans, mais cette fois à Savenay. Nous tenons à remercier les professeurs et les élèves qui ont contribué à la réussite de cette rencontre. Les élèves de 4B Les professeurs, D.Cailloux, A.Renaud, F.Soulaine *BROCHE Laurent, Le roman policier historique. Globule bon matin à St Stan, les élèves et les professeurs de ST Joseph sont accueillis dans la salle à manger des professeurs pour partager une collation et ainsi commencer à créer des liens. La rencontre se poursuit au CDI pour un débat autour des romans que les élèves des deux établissements ont lus. Dans chaque classe en effet, au mois de décembre, deux ou trois élèves ont choisi un titre commun dans la liste proposée par les professeurs d’histoire-géographie et les documentalistes. Cette rencontre nous permet à la fois de faire valoir notre point de vue, d’échanger nos Joutes oratoires historiques au CDI La classe de 2E La rentrée littéraie 2013 La rentrée littéraire Françoise Soulaine « Le passé a déjà eu lieu ; il est parti ; on peut seulement l’évoquer. » * L’histoire est une science, sa maîtrise nécessite méthode et rigueur. Mais l’appréhension du passé n’est pas figée. Le roman historique permet une meilleure compréhension des événements. Il impose une mise à distance critique, c’est aussi l’occasion de prendre plaisir à retrouver l’histoire par le biais de la fiction et d’échanger sur son expérience de lecture. Le 7 février 2014, les élèves de 4B rencontrent des élèves de 4e de Saint Joseph de Savenay pour un café littéraire. Arrivés de sion (aux yeux de tous en effet, paquets de gâteaux et jus de fruits étaient les bienvenus!), une manière de découvrir aussi ceux qu’on n’aurait jamais pensé interpeller aussi vivement. a fortiori autour d’un livre. Chaque année, la classe de 1L découvre cette spécificité française qu’est la rentrée littéraire. Fin août, un comité de lecture d’enseignants et de documentalistes sélectionne entre 6 et 8 romans parmi les centaines qui paraissent : il fait choisir vite, se fier aux critiques, se mettre à la place des élèves et de leurs goûts. Les livres choisis sont ensuite achetés, présentés et remis aux élèves à charge pour eux d’en lire le plus possible et de rédiger à leur tour la critique de l’un d’eux. L’exercice permet d’exercer sa plume et son jugement, de découvrir que la littérature n’est pas qu’affaire du passé. Cette année, les élèves ont eu à choisir entre Kinderzimmer de Valentine Goby, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas, L’Ambition d’Iégor Gran, Muette d’Éric Pessan, Faillir être flingué de Céline Minard, Les Faibles et les forts de Judith Perrignon, Le Quatrième mur Sorj Chalandon et N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures de Laura Pigani. Certains de ces romans sont présentés à la rubrique coup de cœur, page 12. Le Globule Vie de l’établissement 8 Pas de valises à boucler, pas de bagages à faire, et pourtant les élèves de 4D ont bel et bien effectué un voyage du 28 au 31 janvier. Destination : St Stan. Mardi 28 janvier, matin. Toute la classe est assise dans l’amphithéâtre pour écouter le programme des quatre jours à venir : tout le reste de la semaine, les professeurs vont proposer un travail sur un thème commun : les énigmes policières. Et pour commencer, direction le labo des Sciences Physiques où une première énigme les attend. Celle-ci à peine résolue, voilà les élèves déjà dans la salle de SVT. Cette fois-ci, il s’agit de démasquer un voleur grâce aux traces de sang trouvées sur place… Les futurs spécialistes de la police scientifique de 4D viennent à bout de l’enquête. Et les aventures s’enchaînent : travail autour de messages codés (en math), réalisation d’un « interrogatoire serré » en espagnol, rencontre d’un capitaine de police et romancier Jean-François PASQUES D. Goulay Le voyage immobile des 4D Les voyageurs immobiles de 4D (Français, CDI). C’est d’ailleurs pour préparer cette rencontre avec M. PASQUES que les élèves abordent une autre facette Y sont pratiqués des exercices d’écoute, de concentration, d’improvisations (parfois même en anglais) … des lancements de balles de jonglage du projet de la semaine : le théâtre. En effet, plusieurs fois par jour, des rendez-vous sont donnés à l’amphithéâtre pour s’y initier à l’art dramatique. Acrogymnastique à St Stan des caractéristiques de gymnastique sportive. L’acrogym a pour objectif de construire en commun une chorégraphie avec un projet original qui doit faire apparaître deux pôles, artistique et sportif. Lors de notre représentation nous avons été notées selon plusieurs critères : les figures doivent être tenues pendant au moins trois secondes et doivent être liées harmonieu- D. Goulay 14/18, paroles d’acteurs ! sement; entre chacune des figures il faut donc créer un enchaînement qui doit être en relation avec le thème choisi qui était pour nous la fête foraine. Nous avons pour cela décoré la salle et nous nous sommes déguisées. J’ai bien aimé ce sport car j’y ai découvert un sport collectif et amusant. Paola Auger (4B) Françoise Soulaine Caroline, Juliette, Salomé et moi Paola sommes en classe de 5e. Nous avons, cette année, fait de l’acrogym qui est un sport mixte aussi bien pratiqué par les hommes que par les femmes. Il s’agit d’un sport à part entière dans lequel il faut allier créativité mais aussi produire des formes et communiquer avec le public ou les juges. Toutefois, cette activité comporte en même temps (Théâtre et EPS peuvent avoir des outils communs). En cours d’histoire, les élèves écrivent de courtes scènes « historique » qu’ils testent ensuite en jeu, sur le plateau. Petit à petit, la confiance vient, et les plus timides osent maintenant jouer devant les autres. Mais un des moments forts aura été, incontestablement, la présentation de saynètes policières, préalablement préparées par nos jeunes comédiens, à M. PASQUES. Lors du bilan de cette semaine un peu différente, les 4D ont pu exprimer leurs nombreux ressentis : « J’ai vu que les matières étaient reliées entre elles », « Ces quatre jours m’ont donné l’envie d’aller à l’école sans être stressé», « J’ai pris confiance en moi », « On a appris à mieux se connaître », « On a vu les professeurs sous un autre jour », comme lors des voyages. P Auger Des « Cri » mis en scène Une figure réalisée par les élèves Si je vous dis « un lit », vous penserez sûrement à celui où l’on dort. Détrompez vous ! Ici les acteurs y gesticulent, s’y tiennent debout, assis, couchés, cachés, s’en éloignent, s’en rapprochent. Selon les besoins de la mise en scène et de la lecture, il fait tantôt office d’hôpital ou de train, tantôt il représente les tranchées, les trous d’obus, les oreillers disposés tels des sacs pour se protéger ou se reposer, une couverture marron pour dissimuler son corps et sa peur. Nous sommes en 14/18, sur un fond de musique nostalgique, bienvenue dans l’univers de la guerre tel que nous le proposent les acteurs du Théâtre du Reflet lors ce cette lecture-mise en scène du roman très fort et évocateur « Cri » de Laurent Gaudé où ils interprètent «à tour de rôle » les différents personnages de cette terrible histoire. Seul bémol, la structure narrative du roman, comme un puzzle, qui en déroute plus d’un. Mais au bout du compte, les jeux de scène et la lecture, dans un contexte historique qui résonne en nous, finissent par captiver les collégiens attentifs que nous sommes. Juliette Irion – 3B Vie de l’établissement 9 Recherche suspect désespérément Avant la rencontre avec Marin Ledun, nos professeurs, Mmes Cadorel, Renaud et Soulaine ont jalonné notre parcours : lec- Mit Luise haben wir Spaß gehabt ! L’animatrice Luise nous accueille dans la salle J213 où, à 28 ou 29 élèves à chaque séance, nous sommes bien à l’étroit ! Elle se présente après nous avoir salués individuellement en Allemand : « Hallo, Véronique Raimbaud Ce jeudi 20 février 2014, à l’initiative de madame Raimbaud, professeur d’allemand, les classes de cinquième partent à la découverte de la langue allemande grâce à la Deutschmobil. Los geht’s ! Aktion ! ich heiße Luise. » (Salut, je m’appelle Louise) . Puis elle poursuit sa présentation, toujours en allemand : Elle nous fait part de ses activités préférées, de ses goûts, nous explique son parcours, les objectifs de son intervention. À notre tour, nous nous nous présentons grâce à un petit jeu de ballon pour lequel nous ne sommes pas tous très doués, mais heureusement la balle est en mousse ! Puis différents objets, propres à la culture allemande (Bretzel, peluches …), nous permettent de mieux connaître l’Allemagne avant de poursuivre avec un Memory : chacun reçoit une plaque avec une photo et doit retrouver sa « paire » (par exemple la tour Eiffel (Paris) et la Porte de Brandenbourg (Berlin). La séance se termine avec un jeu dynamique et sportif, les chaises musicales : Chacun se voit attribué un nom de ville allemande et quand la ville est appelée, il faut se déplacer et s’asseoir sur une chaise libre (Aktion !!!. De l’avis de tous, la Deutschmobil « hat uns Spaß gemacht! » Des élèves des 5C et 5D ture obligatoire d’un roman, rencontre avec une policière de la police scientifique, venue au CDI avec son kit professionnel destiné à mesurer, portraiter, bref identifier les individus.dont nous sommes ressortis mieux informés et les doigts tout rouges après la séance de prises d’empreintes. Enfin visite de M. Pasques avec ses deux casquettes de policier et de romancier. Il a regardé avec beaucoup d’attention notre répétition d’une scène de la pièce de M. Ledun « Fractale » et, fort de son expérience de policier, nous a donné de judicieux conseils pour rendre notre mise en scène à la fois plus crédible et plus percutante. Puis il nous a parlé de lui, de l’importance de l’écriture dans sa vie, à la fois pour prendre de la distance avec le terrain, mais aussi pour confronter sa réalité professionnelle à l’univers de la fiction, policière bien sûr ! Nous sommes assez fiers d’avoir eu la chance de rencontrer ces deux écrivains qui participent les 12 et 13 avril au festival du roman noir « Mauves en noir » ! La classe de 4D Un moment avec Maupassant Françoise Soulaine Le lundi 10 février, de 14h à 16h, les élèves de la classe de quatrième D, nous rencontrons, dans l’amphithéâtre, l’auteur de romans policiers, Marin Ledun. Nous l’accueillons en lui présentant une scène de sa pièce Fractale que nous avons préparée avec M. Goulay, professeur de théâtre. La rencontre est lancée. Puis, nous projetons des diaporamas que nous avons réalisés à partir de ses romans Luz, Interception, Un cri dans la forêt, plus quelques superbes images de Fractale choisies par Chloé. Marin Ledun semble parfois surpris par nos choix, lieux, décors. Devant son silence, nous relançons la discussion avec des devinettes et des quiz sur ses personnages auxquels il répond avec beaucoup d’attention, même si parfois il a un peu oublié. Puis il se prête au jeu des questions-réponses sur son métier d’écrivain, son parcours personnel, ses sources d’inspiration. Françoise Soulaine Paroles de policiers, entre réalité et fiction ! Maupassant mis en scène Le vendredi 15 novembre 2013, la compagnie « Maupassant » se met en scène à St Stan pour les classes de quatrième. La représentation est assurée par un unique comédien qui joue tous les personnages. L’acteur-conteur qui évolue dans un décor très simple, autour d’un fauteuil d’époque et porte une moustache, raconte trois histoires, celles de trois invités à dîner, qui sont en fait trois nouvelles de Maupassant « L’Apparition, La Morte, la Folle ». Le comédien n’a pas modifié les œuvres originales de Maupassant, il s’est contenté d’écrire lui-même les transitions puisque les trois nouvelles s’enchaînent sans interruption. Après le spectacle, David Delanou, l’acteur, nous explique les raisons de son choix pour Maupassant : jeune, il a lu par hasard « Le Horla » qu’il a adoré, ce qui l’a amené à approfondir ses connaissances sur l’auteur. Il prépare un autre spectacle pour l’année prochaine que nous ou d’autres élèves auront peut-être la chance de voir. Eloan Rapion, Lucas Lefeuvre, Agathe Bidot, avec la contribution de toute la classe de quatrième B Ouverture sur la ville 10 Le feu d’artifice humain : c’est ainsi que beaucoup définissent le cheerleading. Apparu à la fin du XIXe siècle dans les universités américaines, ce sport au nom imprononçable s’est développé au fil du temps avant d’arriver en France dans les années 1980. Les membres, dans notre pays, ont une image de « pom-pom girls » suite aux nombreux films les mettant en scène, pourtant ce sport est en réalité beaucoup moins simple qu’il n’y paraît et requiert une préparation physique conséquente : en effet, les cheerleaders se doivent d’enchaîner sauts, lancés, pyramides et chorégraphies à une allure affolante. Quatre heures d’entraînement par semaine, c’est ce dont ont besoin les Duchess, première équipe à Nantes créée il y a deux ans et demi. L’originalité de l’équipe rappelle d’ailleurs celle de l’installation récente d’équipes de football américain en France. Les membres des Duchess sont 15, l’une Laurie Clément Préparez-vous à en avoir plein les yeux ! Duchess Nantes Cheerleading étant la jeune coach Marine, passionnée par ce sport et son atmosphère. L’amplitude de cette activité en France est grandissante : des championnats sont organisés chaque année, ainsi que des compétitions à Disneyland Paris où s’affrontent des équipes venant L’Ile de Nantes, l’avenir de Nantes? Une nouvelle médiathèque À la rentrée 2014, un lycée d’une capacité de 1 500 élèves ouvrira ses portes au cœur de L’Ile de Nantes. Il sera entre autres équipé d’un double gymnase ouvert en dehors des heures de cours, d’un amphithéâtre qui accueillera des répétitions de musique et d’une résidence d’hébergement de 170 places pour les élèves. Infos pratiques Studio 11-15 Ouvert du mardi au samedi 7 bd Léon Bureau – 44 200 Nantes Tél : 02. 44. 76. 11. 07. La nouvelle médiathèque de Couéron Dominik Abbas – 5C agence Scarabée Parmi les grands projets qui façonnent l’image de l’Ile, voici ceux qui nous impressionnent le plus. 1-Le studio 11-15 Espace dédié à tous les adolescents entre onze et quinze ans, le Studio 11-15, véritable lieu de création artistique et de rencontre, a su se faire un nom chez les ados Nantais. Et ce grâce aux nombreuses activités proposées, notamment durant les vacances. À visiter de toute urgence . 2-Le nouveau CHU Le CHU de Nantes ayant besoin de moderniser certains de ses équipements et de renforcer son efficacité en disposant d’installations plus fonctionnelles, il a été décidé de regrouper les deux principaux hôpitaux de Nantes en un seul, sur l’Ile de Nantes. Pour une ouverture prévue aux alentours de 2023-2025, le nouveau CHU sera sûrement l’un des projets les plus marquants de notre génération. 3-Le lycée de L’Ile de Nantes L’île de Nantes, un territoire en plein changement! Laurie Clément (1L) Ville de Couéron L’Ile de Nantes est une île en perpétuel mouvement, pleine d’endroits magnifiques que vous devriez adorer ! Voici un petit tour d’horizon des grands projets qui s’y créent. de tous les coins de l’europe. Mais s’affronter n’est peut-être pas le bon verbe à employer : en réalité, loin d’être un sport trop compétitif, les cheerleaders respectent avant tout leur rôle premier qui est celui d’encourager des équipes à l’aide d’une bonne humeur constante, même celles des adversaires en l’occurrence. Slogans, mimiques et « claps », c’est ce qui rythme les entraînements et compétitions de ces sportifs hors normes, accompagnant de leurs uniformes personnels chaque équipe. Vous l’aurez compris, le cheerleading c’est avant tout une activité fondée sur le sport, l’esprit d’équipe et la bonne humeur, dont les membres sont en perpétuelle recherche de nouveautés impressionnantes. Etant donné l’évolution des Duchess, vous n’avez surement pas fini d’en entendre parler. Depuis septembre 2013, Couëron a une nouvelle médiathèque, installée après d’imposants travaux dans la grande halle Tréfimétaux, un espace dédié à la lecture publique, mais pas seulement : 1 300 m² dont 910 m² au rez-de-chaussée pour 148 pl.s. Après un quart de siècle dans les anciens bains douches de Couëron, l’étroite (300 m2) bibliothèque municipale Victor-Jara a fermé ses portes. La médiathèque d’aujourd’hui n’est plus une simple bibliothèque dédiée aux prêts de documents, c’est un espace de vie, de rencontres et de discussions autour des collections. C’est aussi le rendez-vous de nouvelles pratiques liées aux outils multimédias et aux ressources en ligne. La bibliothèque Victor-Jara disposait d’un fonds d’environ 46 000 documents dont près de 75 % en accès libre. La nouvelle médiathèque va permettre de diversifier les supports, de réorganiser la répartition des fonds, de poursuivre et améliorer le renouvellement des collections et d’offrir des services innovants pour répondre aux enjeux des nouvelles ressources documentaires. Le Globule Ouverture sur le monde 11 La finger food est la manière de manger avec les doigts, sans ustensile comme la fourchette ou le couteau. Le phénomène « finger food » vient des Etats-Unis. Cest une actrice britannique qui est à l’origine de l’expression : en effet cette actrice n’aimait que les petits plats afin de pouvoir les déguster en quelques bouchées pour ne pas abîmer son rouge à lèvres. La finger food appartient à la même famille que le fast food, en plus raffiné, est pratique pour la rapidité, la facilité et la mobilité. Dans un emploi du temps serré où les grosses journées de travail ne laissent pas beaucoup de temps pour se mettre aux fourneaux, les sandwiches sont mangés rapidement. On considère la finger food plus souvent comme de la nourriture grasse et malsaine. Et pourtant, les grands chefs en ont fait une tendance festive et créative. Si cette mode est récente, certains plats traditionnels du monde entier se mangent depuis toujours avec les doigts. Les tapas, dips, wraps ou sushis se retrouvent Françoise Soulaine ça se mange avec les doigts, c’est bon, c’est beau ! Inès Texier-Lagadic – 6A Ça se mange avec les doigts Où manger quand on a un petit budget ? dégoté quelques endroits idéaux pour vos pauses déjeuners. Premièrement, le plus proche (rue Paul Bellamy) et celui où la file d’attente est longue mais pourtant très rapide, c’est le célèbre Fournil Bossard, boulangerie où se croisent de nombreux élèves : les prix y sont très bas, le choix très varié et la qualité gustative est assurée. Les candidats suivants au titre du meilleur rapport qualité prix sont placés un peu plus loin mais rassurez-vous, vous y serez en 10 à 15 minutes de marche. Allée Flesselles, on trouve « Ty Voyager pas cher et local Crep », qui propose des plats bretons sur place ou à emporter à petits prix. Sur le même principe de rapidité, on trouve, place du Commerce, plusieurs bon plans : « Stratto » propose par exemple une grande variété de produits et surtout un menu étudiant très intéressant. En face, « Pita pit », arrivé il y a quelques mois, vient du Canada et propose des pains pita ou salades à remplir à volonté de produits frais. Pour le reste, cherchez, fouinez, et dégustez . Office du tourisme de Nantes Un petit creux mais aussi un petit budget ? L’heure du déjeuner est le moment idéal pour décompresser, pourtant elle oblige à se poser une question quotidienne et commune à de nombreux élèves ou encore membres du corps enseignant de Saint Stanislas : « On mange où ce midi ? ». Si votre envie est de prendre l’air tout en respectant votre porte monnaie, vous connaissez sûrement ce besoin de trouver régulièrement de nouveaux « snacks » ou boulangeries aux prix minis mais dont les produits ont bon goût. Nous vous avons donc dans nos repas rapides comme sur les tables des grands restaurants. Désormais, on n’invite plus à un apéritif dînatoire, mais à une finger food party. Place à la diversité, l’exotisme, la décontraction et la convivialité quand celui qui reçoit n’est plus cantonné à la cuisine ou au barbecue ! Le sacro-saint repas à la française sera t-il un jour détrôné par la finger food ? Et que dire de toutes ces jolies couleurs, des multiples verts, oranges et rouges des légumes, sans oublier les fameuses verrines, devenues elles aussi incontournables, même si elles ne se dégustent pas tout à fait avec les doigts ! Les desserts, eux aussi, ont été transformés en réductions, pour les gourmands c’est génial, on peut goûter à tout sans avoir l’impression de faire des excès ! Les idées ne manquent pas, pensez à consulter les nombreuses recettes de la finger food, lancez-vous, vous ne serez pas déçus ! Laurie Clément (1L) Laurie Clément Voyage à Nantes version 2014 Préparation des pains pita Vous aimez les voyages ? Oui pour le dépaysement, moins pour l’organisation et les kilomètres ? Ne cherchez plus, offrez-vous dès le mois de juin « Le Voyage à Nante » version 2014 ! Des œuvres et installations pérennes conçues lors des précédentes éditions, comme Le Nid au sommet de la Tour Bretagne ou l’Arbre à basket. Mais aussi du nouveau pour cette troisième édition : Le musée Compagnonnique à Chantenay, intégré à la déambulation urbaine, à la Hab Galerie une rétrospective consacrée à Huang Yong Ping, le concep- teur du Serpent d’Océan de Saint-Brévin-Les-Pins, une exposition Fernand Léger à la Chapelle de l’Oratoire. Des come-backs, celui de Claude Ponti au Jardin des Plantes, le retour de la Cantine, les croisières Estuaire. Et encore beaucoup de surprises, tel ce dragon qui se dressera au milieu du square Elisa Mercœur, plus de cinquante enseignes de commerces nantais « revisitée » par des artistes. Et pour guide, une Ligne verte sur un parcours urbain de douze kilomètres. La rédaction Web et musique 12 Youtube, la porte de la célébrité Youtube. Un mot, sept lettres, et des milliards de personnes connectées sur une plate-forme qui ne cesse d’évoluer. En neuf ans, youtube.com, dirigé par l’américain Susan Wojcicki est devenu le site web d’hébergement pour vidéos le plus célèbre de la planète. Selon les statistiques, plus d’un milliard d’utilisateurs uniques consultent youtube chaque mois, et chaque seconde se sont près de 43000 vidéos qui y sont visionnées. Après un succès affolant des « youtubers » américains, depuis quelques années c’est au tour des Français de se démarquer sur le site. Des jeux de guerre au tutoriaux de maquillage en passant par les vidéos comiques, sur Youtube on trouve de tout. Les youtubers français en ont d’ailleurs fait leur business eux aussi. Les plus connus, ce sont les humoristes tels que Norman et Cyprien que l’on ne présente plus. Youtube les a mis sous les feux des projecteurs, les amenant au cinéma, journaux télévisés et partenariats plus incroyables les un que les autres, leur permettant de voyager et de faire du site web leur principal revenu grâce aux publicités visionnées avant leurs vidéos. Pourtant la plate-forme leur offre également quelque chose d’inédit : la possibilité d’être sans arrêt connecté avec les internautes, d’être en interaction avec eux en postant des vidéos régulièrement et en parlant avec eux par le biais de commentaires et d’autres réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et Instagram. Ces dernières années, Youtube a donc conquis le cœur de très nombreux internautes grâce à ces personnages charismatiques et ordinaires dont leurs aventures permettent de s’y identifier à eux. Love Letters de Metronomy Baby Sitting europe1.fr Laurie Clément (1L) Louis Boutin Busy Earnin’ de Jungle Baby Sitting Clean Bandit Ce morceau qui mêle pop et un peu d’électro sort directement de l’album du même nom Love Letters sorti le 10 mars 2014. Le groupe Metronomy aux racines anglaises a déjà sorti 3 albums et s’est déjà affirmé en tant que roi du dancefloor : on peut citer leur tube The Look sorti en 2011. Malgré les airs de leurs précédents titres, ce quatrième opus marque un style différent. Ces quatre britanniques qui jouaient sur scène au Zénith de Nantes le 26 avril revisitent un son vintage qui nous fera garder en mémoire le temps d’un été un esprit pop allant à l’encontre du brit-rock. Un voyage musical qui vous emporte dans une Angleterre débordant d’accords qui vous feront frémir de plaisir. Marc Schaudel confie son fils Rémy à Franck, son employé, « un type sérieux » selon lui, faute de baby-sitter pour le week-end (la jeune fille initialement prévue ayant eu un incident de dernière minute). Il se trouve que Franck a 30 ans ce soir-là et que Rémy est un enfant capricieux. Au petit matin, Marc et sa femme Claire sont réveillés par un appel de la police. Ils rentrent d’urgence chez eux. Rémy et Franck ont disparu! Ils découvrent amèrement leur maison saccagée. La police a retrouvé une caméra. Marc et Claire découvrent donc hallucinés les images tournées pendant la soirée. Entre poursuite en kart et fous rires, ce film français est vraiment la comédie de l’année!. Clean Bandit est un groupe de musique électronnique britannique, fondé à Cambridge, en Angleterre, en 2009. Révélé en 2013 avec « Mozart’s House », le quatuor s’est imposé premier des charts britanniques avec « Rather Be ». Le groupe est composé de Jack, Luke, Grace et Milan. Ce titre allie la fraîcheur pop à une électro pep’s, enveloppée par les violons. Des cordes qui font partie de l’ADN de Clean Bandit. Le clip complètement fou, tourné au Japon, a été vu plus de 18 millions de fois, confirmant le talent et l’originalité de la bande. Mêlant instruments classiques et sonorités plus modernes, les artistes décrivent leur univers comme de la « musique de chambre électronique ». Louis Boutin (1L) Anne-Gaëlle Crosnier (1L) Léonore AFIF (1L) Google Love Letters de Metronomy Louane : Jour 1 Google Clean Bandit : Rather Be allociné Louis Boutin Norman, de la chaîne Normanfaitdesvideos Busy Earnin’ de Jungle Demi-finaliste de The Voice 2, Louane signe ici son premier single. Une musique mélodieuse, un refrain entraînant et de douces paroles. C’est un petit poème d’amour qu’elle nous offre. Elle peint les émotions d’une jeune adolescente découvrant le premier amour et ses complications. La voix de Louane douce et fragile rend le tout harmonieux et très émouvant. Le clip est une bouffée d’oxygène et de bonheur. Un joli morceau de poésie pour cette toute jeune fille qui a un avenir dans le paysage musical français. La suite de son album devrait arriver fin 2014. Ce groupe tout droit venu de l’Ouest de Londres nous plonge dans l’univers hip-hop des années 80 associé à un style rétro. Comme Daft Punk ou Gorillaz, ces maîtres du mystère ont réussi à réunir des fans sans jamais dévoiler leurs visages ni leurs noms. Le groupe qui devrait sortir un album d’ici fin 2014 s’accorde sur un son dub-jazzy qui fera vibrer les plus curieux d’entre vous. L’ambiance qui s’accorde sur le même ton que It’s Like That de RUN-DMC vs. Jason Nevins marque le style des années 80 en y ajoutant une dose d’électro et de soul. Une escapade riche en émotions et cadencée par un rythme qui vous bercera dans le Londres des années 80 avant de vous donner envie de danser. Léonore AFIF (1L) Louis Boutin (1L) Louanne Cinéma et littérature 13 Le compte tenu des mots Un ti (t) r (e) qui fait mouche Cyrano au Grand T. Le Globule Muette d’Eric Pessan Globule gibertjoseph.com Globule Un fait historique N’’entre pas dans mon âme avec tes chaussures Muette aux éditions Albin Michel Saviez-vous que « tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane froide » ? Francis Ponge dans son recueil de poèmes « Le Parti pris de chose », paru en 1942, veut modifier le regard que nous portons sur les choses. À travers trente-deux poèmes en prose, il nous fait redécouvrir le quotidien : le galet, le pain … Le recueil est intéressant mais difficile à suivre : le poète décrit les choses d’une manière savante et complexe. On pose un regard neuf les objets qui nous entourent. Effet garanti. Céline Minard publie aux éditions Rivages, Faillir être flingué, un western où des destins singuliers et éloignés vont s’entrecroiser : ce sont ces voyages, ces rencontres qui ont fait l’Amérique du Nord. Tous les destins du roman naissent dans la plaine, la plaine parcouru par un souffle qui reliera tous les itinérants. Le nombre de personnages transforme le début de la lecture en gymnastique cérébrale mais très vite on s’attache à ces êtres simples, aux épreuves qu’ils traversent et à l’espoir qu’ils mettent dans la conquête de l’ouest américain. Le western est d’abord un genre cinématographique, mais Céline Minard nous montre que le roman peut s’en emparer. Un pari réussi. Qu’est-il advenu de la vie des manouches pendant la Seconde guerre mondiale? C’est à ce sujet peu connu que s’attelle Paola Pigani dans N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, aux éditions Liana Levi. Elle s’est inspirée de l’histoire vraie d’une femme internée entre 1940 et 1946 au camps des Alliers à Angoulême. Le roman suit l’histoire d’Alba, jeune fille internée avec sa famille dont la vie faite de voyages est totalement chamboulée pas l’enfermement dans un camp : coupée du monde extérieur, marquée par des conditions de vie précaires, la vie ne sera pas facile. Le récit poétique s’accorde avec la nostalgie qui se dégage des événements racontés. Un roman nécessaire. Paru axu éditions Albin Michel, Muette d’Eric Pessan raconte l’histoire d’une adolescente de 16 ans qui décide de fuguer. Loin de chez elle, des moqueries de ses camarades, de l’attitude malveillante de ses parents, Muette décide de faire le vide dans sa tête, d’effacer tous ses mauvais souvenirs. Seule, dans une grange, elle apprend à vivre en harmonie avec la nature. Que pensent les parents de Muette de sa disparition? Sont-ils inquiets? Que choisira Muette ? Le narrateur externe sensibilise le lecteur et justifie la fugue de Muette comme une évasion face à l’ignorance et l’impulsivité d’un père et les paroles blessantes d’une mère. Un roman captivant et plein d’émotions. Anne-Gaëlle Crosnier 1L Hortense HOUPERT (1L) Laurie Clément (1L) Lea Muracciole (1L) Parti pris des choses, compte tenu des mots Faillir être flingué aux éditions Rivages Antigone au Liban Globule au sombre texte de Sophocle. Mouawad présentait également un « Ajax » qui a pour le moins surpris les spectateurs; il devrait achever l’an prochain son projet de monter « tout Sophocle ». D’autres élèves de St Stan ont assisté, dans le cadre de l’année de l’Afrique du sud au spectacle en V.O surtitré ‘Township storie » de Paul Grootboom : un spectacle très chorégraphique qui n’a rien masqué de la violence de la société sudafricaine des township de Johannesburg. Beau mais violent. Puis, pêle-mêle, le très controversé Macbeth d’A-L. Liégeois - Les sorcières nues symbolisant les pulsions du héros on choqué certains mais des comédiens sont venus en parler aux élèves, à St Stan - beau moment d’échanges - et le passionnant Mission à Graslin de D. Van Reybrouck, le monologue d’une missionnaire belge sur l’Afrique d’aujourd’hui. Globule Chaque année, le Grand T, propose aux lycéens de pouvoir assister à des spectacles vivants à prix modique : une inscription au Passculturesport permet de pouvoir voir un, deux, voire trois spectacles pour la somme de 9 euros. C’est ainsi que des professeurs de lettres du lycée ont proposé à leurs élèves de seconde et de première de découvrir quelques specacles réservés dès le mois de juin 2013. Retour sur la saison. Le moment attendu de l’année a été « Cyrano de Bergerac » mis en scène par Georges Lavaudant avec Patrick Pineau dans le rôle titre : une mise en scène soignée et plutôt classique qui a manqué de « panache » pour certains. Un autre moment important a été « Oedipe roi » mis en scène par l’écrivain, dramaturge et comédien québécois en résidence à Nantes, Wajdi Mouawad : la mise en scène dépouillée et les effets de ralenti ont rendu toute sa puissance Grand T Grand T : retour sur la saison 2013 Le quatrième mur de Sorj Chalandon Sorj Chalandon est journaliste de guerre et écrivain. En 1982, il a été témoin des massacres de Sabra et Chatila. Le héros, Georges, se rend au Liban en pleine guerre afin d’exécuter la dernière volonté d’un ami : monter Antigone d’Anouilh avec pour comédiens des jeunes de chaque camp afin que, ne serait-ce qu’un soir, les armes se taisent. Georges va se trouver plongé dans cette guerre et son cortège d’horreurs. Ce roman est dur, les descriptions sont terribles et la fin est tragique mais la réflexion sur le théâtre est passionnante et certains scènes très belles comme ce soldat récitant le célèbre poème de Hugo, « Demain, dès l’aube ». Anna Paul-Hazard (1L) Ce roman a reçu le prix Goncourt des Lycéens. La solidarité à St Stan 14 Cette année a eu lieu pour la neuvième fois, le voyage au Burkina Faso à Saaba. Certains élèves du lycée ont eu le privilège d’y participer avec l’aide de l’association Stan’Afrique. Tous les participants ont dû s’investir avant de partir : vente de chocolats, de confitures artisanales, lavage de voitures. Autant d’actions qui ont rendu ce voyage possible. Des réunions ont eu lieu avec les élèves et les organisateurs afin qu’ils puissent apprendre à mieux se connaitre avant le départ. Ces deux semaines, ont été riches en activités. Le but principal de ce voyage est de venir en aide aux Africains. Pour cela les élèves ont peint trois pièces d’une maternité, distribué des layettes, été au dispensaire, se sont occupés des enfants à l’école. Mais dans un second temps ils ont aussi pu découvrir le pays et ses coutumes, entre safaris et marchés, en faisant un séminaire à Koudougou ou en étant simplement en contact Brigitte Stan’Afrique, un voyage humanitaire Aider, apprendre et partager, Stan’Afrique avec les habitants très chaleureux. Solidarité et plaisir ont rythmé ce séjour . Le paysage est assez désert et les maisons sont des cases construites en terre battue. Dans l’établissement, les filles dormaient à l’étage dans une grande pièce et les garçons au rez-de-chaussée. Ce voyage est un véritable enrichissement personnel : aider les Traversée de la Baie du Mont-Saint-Michel deux espèces) a été une réelle découverte pour beaucoup. Après un temps de pique-nique au soleil dans les jardins du Mont, nous avons rejoint l’abbaye pour une visite guidée de ce haut lieu religieux. M. Ravaillault nous a servi de guide pour nous conter la construction de cette abbaye, appelée la Merveille et sous la protection de l’archange Michel. C’est à 19h que nous arrivions à Nantes riches de cette journée à la fois de partage, de rencontres, de réflexion. wikimages ciel et mer. Au cours de la marche, le temps clément nous a permis de faire quatre haltes spirituelles pour réfléchir à partir des éléments naturels : Le vent ; l’eau ; la lumière et le sel pour aboutir à une réflexion finale : sur quel chemin je vais m’engager, quel guide je désire suivre au cours de cette année. À l’arrivée au Mont, nous avons gagné l’abbaye pour assister à la messe de midi, célébrée avec la communauté de Jérusalem. Les jeunes ont été surpris de constater qu’il y avait des pèlerins du monde entier présents à leurs côtés. De plus communier par intinction (les Le groupe des pèlerins Maud Cohen (1L) A la découverte du Mont Athos Le Mont Athos, au bord de la mer Egée Brigitte BRINET Brigitte Brinet Le 27 septembre 2013 nous partions avec des lycéens au Mont St Michel pour le lancement de notre année de pastorale. À 6h du matin le groupe a pris le car pour 2h30 de route. À notre arrivée au bec d’Andaine, face au Mont, le guide nous attendait. Pieds nus et en short, nous avons commencé à marcher sur les prés salés avant de rejoindre la grève. Le sol était glissant et vaseux. Le guide nous a donné quelques consignes pour éviter de tomber et de s’enliser. Le Mont St Michel se profilait devant nous dans la brume. Nous étions partis pour 2h de marche entre autres, c’est s’aider soi-même. En effet cette aventure a permis aux élèves d’apprendre à vivre en communauté, de découvrir des valeurs qui ont disparu en France, et de s’ouvrir à un mode de vie totalement différent. « Ils vivent sans rien et sont heureux » cite Justine G. De plus le groupe s’entendait bien et était soudé, ce qui a permis de « travailler » tout en partageant de bons moments. Une fois rentrés en France, l’aventure continue. Les élèves vont intervenir dans des écoles, faire des réunions pour recueillir des témoignages et partager leur expérience. Ils vont aussi faire un vide grenier afin d’aider l’organisation Stan’Afrique grâce à laquelle tout cela est possible. La phrase qu’ils retiennent de ce voyage est « C’est nous qui gérons le temps, ce n’est pas le temps qui nous gère. Coïncidence de calendrier, la Pâque catholique coïncide avec la Pâque orthodoxe. Les élèves de 6è et de 5è ont découvert l’orthodoxie au travers d’une conférence sur les monastères du Mont Athos d’un habitué des lieux depuis une dizaine d’années, M. Paradis. Les élèves ont pu observer de superbes fresques, reconnaissant ainsi les personnages de la Bible mais aussi des personnages historiques comme l’empereur Constantin et de riches donateurs à l’origine de la création des monastères. Ils furent surpris de découvrir que les moines orthodoxes ne portent pas la tonsure mais sont coiffés de hauts chapeaux noirs. Ils ont été étonnés par la richesse des peintures et des décorations, découvrant aussi la disposition de l’église avec l’iconostase aux riches icônes, percevant ainsi la différence de rites entre catholicisme et orthodoxie. M. Paradis a su captiver son auditoire par un récit ponctué d’anecdotes de grand voyageur et de photos montrant la vie d’ascète et austère dans un cadre idyllique au bord de la mer Egée qui fait rêver ! Accessible qu’aux messieurs. Corinne de Corson Jeux et énigmes 15 Toujours brune, l’œil aussi vif que sur la photo, mes origines méditerranéennes font de moi un être enjoué, aimant rire et parler. Ayant voulu faire du théâtre, je suis devenue professeur, je me sers donc de l’estrade pour faire mon show. La controverse et les discussions ne m’effraient jamais. J’enseigne deux matières à la fois différentes et complémentaires, qui me réservent bien souvent des perles savoureuses que je partage avec Ne vous fiez pas à ce visage d’angelot, je suis cette année rentré dans la cours des grands. J’ai aussi troqué mes jolies dentelles contre un jean ! J’avoue avoir un petit faible pour les belles voitures. Mais ma cour préférée reste tout de même celle des acteurs, des poètes et écrivains de tout poil et de tout temps. La confrontation avec les collègues a tendance à me stimuler et me donner de l’esprit. voire à me rendre caustique, surtout Me reconnaissez-vous? joie avec mes collègues qui, à leur tour, me les rendent bien ! Qui est-ce? quand c’est pour défendre la beauté de ma matière ! Si j’ai, depuis la photo, changé de coiffure – fini le palmier ! j’ai toujours le même sourire. Je suis d’une nature enjouée et plutôt active : j’aime la danse! Vous avez pu vous en rendre compte à la Stanac! Récemment arrivée dans l’équipe éducative de St Stan, je navigue entre le collège et le lycée. J’ai fait mes études en Vendée, je manie fréquemment les crayons de couleur et suis très au point sur les « légendes «! Je pratique aussi beaucoup les nombres. Alors, qui suis-je. Aujourd’hui je n’ai plus la même coupe de cheveux et leur couleur n’est plus la même non plus. Mais, si on regarde attentivement la photographie on peut cependant me reconnaître assez facilement. Je ne porte plus non plus de salopette. Si je suis plutôt porté sur les « formules », j’ai plusieurs casquettes à St Stan et je suis un adepte du badminton. J’ai les mêmes initiales qu’une célèbre actrice française, plus très jeune, et dans ma famille Un dernier indice : j’ai un homonyme à St Stan! Le Globule on est enseignant de père en fils, d’»époux en épouse ». Le Globule Me reconnaissez-vous? rieuse sur la photo, je suis d’une nature plutôt enjouée même si je ne ris pas avec les « légendes » que les élèves m’écrivent ni avec le championnat de rugby que je suis avec attention. Côté vestimentaire, je préfère aujourd’hui les couleurs au blanc. Le Globule Qui est-ce? parfaitement la langue et à ses improbables couvre-chef. Le Globule Globule Photo-mystère numéro 9 Qui est-ce? Photo-mystère n° 7 pour afficher des informations ou les distribuer dans les casiers. Je collabore également de façon étroite au travail quotidien de Mme Fonteneau. Vous avez pu aussi m’apercevoir lors des différentes « portes ouverte ». Globule C’est dans les couloirs de l’administration que vous me croiserez le plus souvent. C’est là aussi, dans mon bureau, que les professeurs viennent se faire dorloter, suivre leurs dossiers, signer leurs notes. Je vais aussi à leur rencontre chaque jour en salle des professeurs Non, je n’ai jamais enseigné dans un lycée agricole et je déteste le jardinage. Pourtant j’ai des origines vendéennes que je revendique haut et fort! Je suis une parfaite « globe trotteuse » et je me suis révélée cette année comme une vraie « working girl », toujours avec le sourire. Côté vestimentaire, mes goûts ont évolué depuis la photo : je ne porte jamais de jupe ni de robe. Quant au chapeau, c’est un clin d’œil au chef d’Etat dont je parle Qui est-ce? Ma tenue quotidienne constitue un indice de poids sur la nature de mes activités professionnelles à St Stan ! Je veille au bon fonctionnement de différents matériels. Il m’arrive parfois de faire le gendarme dans les couloirs où je suis amenée à passer très souvent ! Mais je sais aussi me rendre disponible quand vous venez frapper à ma porte pour un conseil ou une intervention technique, voire pour certains privilégiés pour déguster un petit café aux heures de Le Globule Le Globule Globule les yeux, mais en tout cas pas la tenue!. Je fais mon métier avec passion, bonne humeur et sérieux mais j’aime aussi danser : je me suis illustrée lors de la dernière Stanac avec d’autres professeurs, bien sûr. Le Globule Photo-mystère n° 8 Photo-mystère n° 6 La neige, la luge, les mots « rose » et « pose » - enfin leur prononciation – sont des indices importants : je ne suis donc pas nantaise d’origine. J’ai plusieurs casquettes à St Stan, mon nombre favori est le 15, j’aime beaucoup le fromage et j’adore faire la cuisine. Tous les ans, j’accompagne les élèves de sixième au PAE. Si j’ai l’air sé- Le Globule Qui est-ce? Photo-mystère n° 5 Mon prénom rime avec « merveille » et je comprends parfaitement ce que Lewis Carroll a écrit. Comme dit la chanteuse Lio « je ne compte pas pour des prune » et comme elle, j’ai des tatouages!. Ma photo ne vous donnera pas beaucoup d’indices : peut-être Pour la deuxième fois depuis sa « renaissance », le Globule propose à ses lecteurs de jouer aux devinettes sur le personnel enseignant et non-enseignant de St Stan : neuf d’entre eux ont accepté de confier au journal une photo d’eux, enfant. À vous de chercher dans les traits, dans le court texte qui est associé à la photo – attention aux pièges! - l’identité de la personne mystère. Enquêtez, questionnez, allez voir les intéressés, posez-leur des questions sur leurs goûts, leurs passe-temps et devinez l’identité de chacun. Vous trouverez le résultat dans le prochain numéro du Globule. Alors, bonne chasse et méfiez-vous des ressemblances ! Gllobule Photo-mystère n° 4 Globule Photo-mystère n° 3 Qui suis-je? Qui est-ce ? Globule Photo-mystère n° 2 Le Globule Photo-mystère n° 1 Qui est-ce? pause. Au fait, une photo plus actuelle de moi figure en bonne place ! ppage g de communication JDL