Ambassade du Royaume du Maroc en France
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Ambassade du Royaume du Maroc en France
Ambassade du Royaume du Maroc en France Jeudi 25 Janvier 2007 Relations franco marocaines La communauté marocaine à Mantes la Jolie commémore le 63ème anniversaire de la présentation du manifeste de l’indépendance La cérémonie s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc en France, M. Fathallah Sijilmassi, du Consul général à Pontoise, des Maires de Mont la Jolie et de Mont la ville, du représentant du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération et de plusieurs associations marocaines dans la région. Dans ce cadre, M. Sijilmassi s'est félicité des relations de coopération entre les deux pays, saluant le climat de fraternité qui règne entre les Marocains résidant en France et les Français. Le chef du service des études et de la documentation au Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération, M. Rabeh Tijjani, a présenté, pour sa part, un exposé dans lequel il a mis en exergue les moments forts de la lutte nationale pour le recouvrement de l'indépendance, soulignant la place de choix qu'occupe l'événement de la présentation du Manifeste de l'indépendance dans l'histoire du Maroc. Côté français, les intervenants ont salué l'excellence des relations qui unissent le Royaume du Maroc et la République française, mettant l'accent sur la richesse de la civilisation marocaine séculaire. (Map) Questions Internationales Iran Mahmoud Ahmadinejad de plus en plus critiqué par les Iraniens Déjà en butte, ces dernières semaines, à de vives critiques dans la presse iranienne, y compris la presse conservatrice et la télévision d'Etat, le président Mahmoud Ahmadinejad vient d'essuyer une nouvelle rebuffade contre sa politique étrangère et intérieure. « Nous disons mort à l'Amérique, mais les EtatsUnis sont une puissance avec des moyens importants (...). Il faut agir avec raison face à l'ennemi et ne pas le provoquer », a déclaré le grand ayatollah Hossein Ali Montazeri, .récemment lors d'une rencontre avec des membres de l'opposition libérale, ajoutant, dans une référence explicite à la position de confrontation de M. Ahmadinejad sur le nucléaire et à sa gestion contestée de l'économie : « Les extrémismes ne servent pas les intérêts du peuple ». (Le Monde) Etats Unis George Bush ne convainc pas le Congrès sur l'Irak Ses propositions en matière d'énergie et d'assurance santé n'ont pas fait diversion lors du discours sur l'état de l'Union. D’après Philippe Gélie, correspondant du Figaro à Washington, il a avancé des idées susceptibles de trouver un certain écho dans les deux partis, en matière d'énergie, d'immigration, d'assurance-maladie ou d'éducation. Il a répété plus de dix fois les mots « ensemble » ou « espoir », autant que celui de « guerre ». Mais, à la fin de son intervention, les commentaires ne portaient quasiment que sur un sujet : l'Irak. Le président y a consacré la seconde moitié de son discours de 50 minutes, interrompu 55 fois par des applaudissements, souvent plus tièdes que lors des précédentes éditions. Les arguments de Bush en faveur de l'envoi de renforts à Bagdad ont été accueillis dans un silence glacial, sur les bancs démocrates comme républicains. Liban La réunion de Paris sur le Liban s'ouvre avec déjà des promesses d'aide Les représentants de trente-six pays et de quatorze institutions internationales se retrouvent, jeudi 25 janvier, à Paris, pour une conférence d'aide à un Liban ruiné par la guerre de cet été entre Israël et le Hezbollah. La conférence doit commencer à 10 heures pour s'achever par une conférence de presse, prévue vers 17 heures. Le premier ministre libanais, Fouad Siniora, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, et le nouveau secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, assisteront à cette réunion, dite « Paris III », au chevet du pays de 4,5 millions d'habitants étranglé par une dette de 41 milliards de dollars. De hauts représentants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, participeront également aux discussions. Avant même l'ouverture des débats, des annonces d'aides ont commencé à arriver : les Etats-Unis devraient ainsi accorder une aide de 770 millions de dollars (594 millions d'euros), la Commission européenne a promis 400 millions d'euros supplémentaires, et la France a annoncé un prêt de 500 millions d'euros sous forme de prêts « à des conditions très avantageuses ». Au total, le Liban espère obtenir quelque 5 millions de dollars, soit une enveloppe supérieure à celle obtenue lors de la conférence « Paris II », organisée fin 2002, où 4,2 milliards de dollars avaient été promis (dont 2,4 milliards effectivement déboursés). (AFP, le Monde) Le soutien déterminant de Jacques Chirac D’après Alain Barluet du Figaro, pour jacques Chirac, la conférence internationale sur le soutien au Liban doit marquer un temps fort de la fin du quinquennat. Avant la grande réunion sur le climat, la semaine prochaine, et le sommet Afrique-France de Cannes, à la mi-février, le président de la République a fait de Paris III une de ses priorités. Une démonstration de solidarité, nécessaire à ses yeux pour tenter de restaurer l'équilibre économique et politique d'un pays qu'il juge essentiel sur l'échiquier régional. Le président de la République présidera lui-même les travaux de la conférence après avoir accueilli la cinquantaine de délégations annoncées. Tout au long de ces derniers mois, il n'a pas ménagé ses efforts. Chine La Chine enregistre une croissance record pour 2006 et évite la surchauffe L'économie chinoise a enregistré une croissance de 10,7 % en 2006, soit le taux de progression du produit intérieur brut (PIB) le plus élevé depuis 1995, à la faveur de la vigueur des investissements et des exportations. C'est la quatrième année consécutive que le pays, désormais la quatrième économie mondiale, connaît une croissance à deux chiffres de son PIB. A ce rythme, la Chine pourrait ravir dès 2008 la troisième place à l'Allemagne, dont le PIB a progressé de 2,5 % l'an dernier. Soucieux d'un développement plus équilibré, le gouvernement chinois avait toutefois souhaité en début d'année 2006 contenir la hausse du PIB dans les 8 %. Si les autorités se félicitent régulièrement de la croissance, gage d'un fort développement économique, elles s'inquiètent sur la qualité de ce développement aujourd'hui toujours très axé sur les investissements et les exportations et pas assez sur la consommation intérieure. (AFP, Reuters, le Monde) Politique Française Présidentielle 2007 Royal dénonce des « attaques généralisées » sur sa vie privée Interrogée jeudi sur RMC Info et BFM-TV, Ségolène Royal a dénoncé «l'organisation d'attaques généralisées sur tous les plans, y compris sur (sa) vie privée». Elle a estimé qu'une campagne électorale «ne doit pas tout permettre», appelant Jacques Chirac à assurer «le bon fonctionnement» de la période préélectorale. Au même moment sur France 2, le ministre délégué aux collectivités territoriales et allié du candidat de l’UMP, Brice Hortefeux, a répété que Nicolas Sarkozy n'avait ordonné aucune enquête sur l'équipe de Ségolène Royal. Selon Le Parisien-Aujourd’hui en France, plusieurs sources du ministère de l'Intérieur auraient confirmé qu'une enquête avait été demandée à la demande d'un membre du cabinet de Nicolas Sarkozy. (Le Figaro avec AFP) Le PS en ordre de riposte Face aux attaques répétées de l’UMP contre sa candidate, le PS a décidé d’agir. Et de créer un «comité de riposte». Ainsi, tous les matins , Ségolène Royal, François Hollande et les deux co-directeurs de la campagne, Jean-Louis Bianco et François Rebsamen, se réunissent pour «analyser l’actualité, les propositions de l’UMP et les attaques des différents candidats de droite», explique Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande. Le «comité de riposte» a été créé pour «contre-attaquer la droite sur le fond», toujours selon Le Foll. Le PS s’est aperçu que «la droite s’est organisée comme d’habitude. Beaucoup de gens parlent - des ministres, des membres des partis (UMP et UDF) - et ils attaquent (Royal et le PS) de manière récurrente. (Alexis Danjon, Libération) Christian Blanc : « Je choisis Sarkozy » Le député apparenté UDF des Yvelines espère que François Bayrou « participera le moment venu au rassemblement » autour du président de l'UMP. Répondant aux questions de Charles Jaigu et Judith Waintraub du Figaro, Christian Blanc a déclaré : « J'ai décidé de soutenir Nicolas Sarkozy. Il a compris que la France est restée trop longtemps figée dans un modèle qui a fait merveille pendant les trente glorieuses mais qui ne marche plus aujourd'hui. Au cours des prochaines années, nous aurons besoin d'hommes et de femmes capables d'agir de façon résolue. J'apprécie sa capacité d'action. Avant la crise des banlieues, en 2005, j'étais le seul préfet de la Ve République à avoir mis en oeuvre l'état d'urgence - c'était en Nouvelle-Calédonie. À l'automne 2005, j'ai apprécié la grande sérénité avec laquelle Nicolas Sarkozy a géré cette situation périlleuse. Il me semble le mieux préparé et le plus tonique pour faire face aux défis que nous allons connaître : relancer la croissance, augmenter le pouvoir d'achat, pérenniser les retraites, retrouver l'efficacité du service public, moderniser le système politique et réussir une nouvelle étape dans la construction européenne ». Questions multilatérales « La Turquie est déjà à Bruxelles » titre Thomas Ferenczi du quotidien le Monde Quelques semaines après la décision prise par l'Union européenne (UE), le 11 décembre 2006, de suspendre partiellement les négociations d'adhésion avec la Turquie, celle-ci a décidé d'ouvrir ellemême, unilatéralement, les huit chapitres gelés par Bruxelles. « Il s'agit d'avancer sur la voie des réformes », explique au Monde l'ambassadeur d'Ankara auprès de l'Union, Volkan Bozkir. Autrement dit, en se fondant sur la première phase des négociations, le gouvernement va continuer ses efforts, sans attendre la reprise des discussions, pour se conformer à l'acquis communautaire, c'est-à-dire aux lois et aux normes de l'Union. Le message est clair. La Turquie veut donner l'image d'un pays sérieux, fidèle à ses engagements, qui refuse toute déclaration intempestive et qui continue de se réformer pour devenir un Etat moderne. Ce travail de persuasion, le courtois ambassadeur d'Ankara, en poste à Bruxelles depuis décembre 2005, n'est pas le seul à l'accomplir dans la capitale belge. Plusieurs représentants des milieux économiques turcs y mènent une campagne active pour l'adhésion de leur pays. Quelle que soit leur obédience, les représentants de la Turquie à Bruxelles sont convaincus que l'avenir de leur pays est dans l'Union européenne, pour le grand bénéfice des deux parties. Ils regrettent que la question chypriote, qui a provoqué la suspension des négociations, en soit venue à supplanter toutes les autres considérations. Pour eux, elle relève principalement des Nations unies et ne devrait pas interférer avec le processus d'adhésion. Angela Merkel a ouvert le forum de Davos Le Forum économique mondial s'est ouvert mercredi 24 janvier à Davos, station de ski des Alpes suisses. Pendant cinq jours, les décideurs de la planète y discutent du réchauffement climatique, de la sécurité énergétique, mais aussi de l'instabilité au Proche-Orient. Environ 2.400 chefs d'entreprise, dirigeants politiques, journalistes, bloggeurs et célébrités - dont les chanteurs Bono et Peter Gabriel devaient participer au Forum où étaient attendus quelque 24 chefs d'Etat. Dans son discours prononcé mercredi, la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays préside l'Union européenne et le Groupe des Huit, a exhorté les participants à utiliser les bons côtés de la mondialisation, notamment pour combattre le réchauffement de la planète et le terrorisme. (AP, le NouvelObs) Pour recevoir notre revue de presse, inscrivez vous sur : www.amb-maroc.fr/form_inscript.asp