bassin bellegardien - Pole Dance à Bellegarde

8 | MARDI 3 NOVEMBRE 2015 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
IBELLEGARDEI
IBELLEGARDEI
Nouveau plan de circulation : depuis hier, trois rues ont changé de sens
Un véhicule
sur le toit
» Depuis hier, les automobilistes ont pu constater que le sens de trois rues ont été modifiés. Il s’agit » Hier, il était environ des rues de la Liberté, Brazza et Charcot. La rue Charcot passe en sens unique, dans le sens descendant, entre Lafayette et République. Ces changements sont effectués dans le cadre du nouveau plan de circulation instauré par la mairie pour fluidifier le trafic et sécuriser les piétons. Huit rues sont impactées. Après les rues de la Liberté, Brazza et Charcot hier, ce sera au tour des rues Lamartine, et Jean­Macé, le 5 novembre de 14 à 18h. Les changements dans les rues Baudin, Ampère et Poncelet auront lieu le 9 novembre de 8h30 à 10h. Rappelons que pendant chaque phase de mise en service, le stationnement est interdit dans les rues touchées par le changement de sens.
15 heures quand une voiture, à la sortie de Bellegarde, en direction
du Pays de Gex, s’est retrouvée sur le toit. Il n’y aurait eu aucun blessé.
BASSIN BELLEGARDIEN
AGENDA
BELLEGARDE­SUR­VALSERINE | Cette activité allie danse et acrobatie autour d’une barre verticale
AUJOURD’HUI
BELLEGARDE
VENDREDI
Ü Info collective :
“Préparer sa succession”
De 9 h 30 à 11 h 30 à la salle
Viala, organisé par le Clic.
BELLEGARDE
JEUDI
BELLEGARDE
Ü Permanence commune
des mutuelles
de cheminots
De 9 h à 11 h, ancienne gare des
Dombes.
Ü Permanence de Santé
de la Famille
De 18 h 30 à 20 h, au centre
Jean-Vilar (salle n°4).
Ü Soirée des
récompenses de l’Office
municipal des sports
(OMS)
À 19 h, à la salle des fêtes.
Ü Concert folk rock
métissé : “Soulaÿres”
À 20 h 30 au théâtre Jeanned’Arc.
BELLEGARDE
Activités danse orientale, couture
au centre social des hauts de Bellegarde
Ü Le centre social des Hauts de Bellegarde organise les
activités suivantes au lavoir (Cités Beauséjour) tous les lundis : un atelier danse orientale de 19 h 30 à 20 h 30 et tous les
vendredis, un atelier couture ou tricot, de 14 heures à 16
heures. Tarifs pour chacune des deux activités : Bellegarde :
12 euros par an, réduit : 10 euros par an, hors Bellegarde :
14 euros par an, carte d’adhésion obligatoire. Ces activités se
pratiquent hors vacances scolaires.
Renseignements au centre social des Hauts de Bellegarde, 6,
rue Joliot-Curie, Bellegarde au 04 50 48 41 34 ou au
04 50 56 65 32.
Droit des femmes et des familles :
permanence juridique le 13 novembre
Ü Le Centre d’information sur les droits des femmes et des
familles de l’Ain (Cidff) tiendra une permanence le vendredi
13 novembre, de 9 heures à 12 heures, sans rendez-vous, au
centre Jean-Vilar, place Jeanne-d’Arc. Renseignements au
04 50 56 05 92.
UTILE
Ü Pharmacie de garde
Appeler le 3237.
Refuge pour animaux, fourrière.
Tél. 04 50 56 66 50.
refuge-bellegarde. fr
Ü Association crématiste
Ü Médecin
Composer le 15.
Ü Police municipale
10, rue Zéphirin-Jeantet.
Tél. 04 50 56 60 77.
SERVICES
Ü ABC (Art Bellegarde
culture)
Théâtre Jeanne-d’Arc.
Tél. 04 50 48 24 82.
www.theatre-jeanne-darc.com
Ü Activals
Centre Jean-Vilar. Tél.
04 57 28 60 20.
Le pole dance, une nouvelle
activité sportive, fait ses
premiers pas à Bellegarde.
“Codebarre by Laeti” a
ouvert ses portes fin octobre.
C’est la première école dans
le pays bellegardien.
C’
LOCALE EXPRESS
GARDES
Une école de pole dance
a ouvert ses portes
124, rue des Narcisses.
Tél. 04 50 48 56 79.
Ü Clic (Centre local
d’information et
de coordination
gérontologique)
9, rue des Papetiers.
Tél. 04 50 48 71 64.
Ü Emmaüs
9, rue des Usines, Arlod. Tél.
04 50 48 07 55.
est dans une ambiance
détendue et que les ini­
tiées et autres néophy­
tes s’étaient donné rendez­
vous ce week­end, après une semaine découverte du pole dance. Lætitia Abarca, 29 ans,
a créé son école le 27 octobre. Arrivée à Bellegarde en 2007,
elle travaille actuellement dans l’horlogerie dans une entreprise à Genève. « J’ai commencé les cours de pole dance en janvier 2014 à l’éco­
le “Code barre” de Segny avec Lucile et Ayla et, cela faisait quelques mois que j’avais le projet de créer une école à Bellegarde », indique­
t­elle.
« Le pole dance souffre d’une image faussée, associée au strip­tease »
Parallèlement, elle fait de la photo depuis 2012. Généralis­
te au début, elle s’est spéciali­
sée dans les prises de vue en pole dance depuis qu’elle a découvert cette discipline.
« D’ici à l’horizon 2016­
2017, j’espère pouvoir arrêter mon travail dans l’horlogerie à Genève pour me consacrer totalement à mon école de po­
le dance », poursuit­elle.
Et d’ajouter : « Le bouche­à­
oreille permet de faire sauter les tabous car le pole dance souffre malheureusement d’une image faussée, trop souvent associée au strip­
tease. Mais c’est avant tout un
alliage de force et de perfor­
mances. Un bon compromis pour une ancienne gymnaste comme moi. » Ses proches n’ont pas émis de réticence par rapport au pole dance. « Ce sont les côtés sportif et artistique qui priment », pré­
cise Lætitia Abarca.
Idéal pour le gainage et le renforcement musculaire
En effet, la discipline apparaît
dans l’imaginaire populaire comme quelque peu sulfu­
reuse. Or, il n’en est rien. De plus, elle renvoie une image exclusivement féminine alors que les hommes peuvent tout aussi bien la pratiquer.
Samedi soir, sous le signe
d’Halloween, les participan­
tes ont fait l’effort de s’habiller
et se maquiller en rapport avec la thématique. Puis, après le verre de l’amitié, pla­
ce à l’échauffement et aux démonstrations !
La discipline est accessible à
tous, qu’importe son niveau et
sa condition physique. Tous les muscles du corps ou pres­
que sont sollicités. Le pole dance est idéal pour le gaina­
ge et le renforcement muscu­
laire. Les sœurs Lucile Moud­
Lætitia Abarca (à droite) est très heureuse d’avoir concrétisé son projet d’ouvrir une école de pole dance. Le
bilan de la semaine découverte est très positif. De nombreuses femmes ont été conquises. Photos Le DL/E.N.
denne et Ayla Mayvial de l’école “Code barre” de Se­
gny avaient fait le déplace­
ment depuis le Pays de Gex : « Lætitia a été une de nos élè­
ves. Nous l’avons encouragé et soutenu dans son projet. »
Le bilan de cette semaine
découverte est très positif. Toutes les personnes ayant bénéficié d’un cours décou­
verte ont décidé de revenir. De bon augure pour l’avenir. Lætitia prévient tout de mê­
me : « Le pole dance est une discipline très addictive ! ».
Emmanuelle NAUDOT
Renseignements sur les cours
et tarifs au 07 82 21 40 92.
Un studio devrait voir le jour en 2016
P
our l’instant, les cours de
Pole danse se déroulent au
domicile de Laetitia Abarca, à Arlod, en attendant la cons­
truction d’un local dans le pays
bellegardien dédié à l’activité. « Le projet est en cours d’éla­
boration et devrait voir le jour d’ici courant 2016 », annonce Laetitia Abarca. La salle sera composée de quatre barres et pourra accueillir huit élèves en
même temps, à raison de deux
personnes par barre maxi­
mum par créneau horaire.
Au studio, il sera possible de
venir sans réservation préala­
ble. Deux formules seront possibles : cours collectifs et privés. « Je prévois d’organi­
ser une journée portes ouver­
tes et deux à trois spectacles par an afin de permettre à la population de découvrir le po­
le dance et surtout d’en démo­
cratiser l’image », conclut l’an­ Passée la première appréhension, les plus téméraires se lancent à tour
cienne gymnaste.
de rôle afin d’exécuter des figures artistiques et techniques.
TÉMOIGNAGES Elles ont adoré le pole dance
Ü Fnath (Fédération
nationale des accidentés
du travail et handicapés)
4, rue Jules-Ferry, Coupy.
Tél. 04 50 48 40 21 ou
06 70 26 47 60.
Ü Adapa (Aide à domicile
pour les personnes âgées)
12, rue Joseph-Marion.
Tél. 04 74 45 51 70.
Ü Relais assistantes
maternelles
38, avenue Saint-Exupéry.
Tél. 04 50 56 62 48.
Marion Pesenti, 27 ans, Villes.
Ü Arche de Noé
Christine Salem, 46 ans et sa
fille Abigaël, 16 ans (Pougny).
«N
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ous pratiquons le
pole dance sur Se­
gny depuis un an. Avant cela, nous avions testé la discipline à Genève, mais l’accent était trop mis sur le côté “sexy”, ce qui nous
a déplu. Nous n’avons pas
de tabou pour en parler. Nos proches n’ont pas eu de réaction négative. Par contre, lorsque j’en parle à des hommes dans mon entourage professionnel,
ils ont des a priori et ils en rigolent ».
«J’
ai découvert le pole
dance lors d’une
animation au centre Val­
séo. C’est un concept inno­
vant avec une note artisti­
que et sensuelle. C’est un excellent sport, très com­
plet pour se muscler. J’ai très envie de faire un essai. Je n’ai pas de honte à en parler avec mes amis. Quant à mes proches, j’ap­
préhende un peu leur réac­
tion car malheureusement le pole dance renvoie une fausse image à connotation
sexuelle et vulgaire, asso­
ciée au strip­tease ».
Marie-Pierre Aguilar, 48 ans,
Aix-en-Provence.
Sandrine Crespillo, 39 ans et sa fille Chloé, 12 ans (Crozet).
«N
ous avons assisté au
spectacle de l’école
“Code barre” de Ségny en
avril, un spectacle que
nous avons beaucoup ap­
précié. Chloé a d’abord
bénéficié d’un “bon dé­
couverte” puis de dix
séances, ce qui lui a donné
envie de continuer. Il n’y a
pas de honte à pratiquer
cette discipline, qui n’est
pas dégradante, ni vulgai­
re. Le but n’est pas de se
donner en spectacle mais
de faire du sport, du fi­
tness. Les hommes ne
montrent pas trop d’inté­
rêt envers l’activité, les
filles sont plus facilement
intéressées, cela leur don­
ne envie ».
«E
n vacances dans la
région, j’ai voulu
d é c o u v r i r l ’ a c t i v i t é . J’aime beaucoup. C’est
beau, aérien et cela don­
ne envie de s’y mettre.
Cela m’a convaincue, j’y
pensais depuis un mo­
ment mais je n’avais ja­
mais osé sauter le pas. Ce
qui est bien, c’est que le
pole dance contribue à se
muscler et à s’affiner. »