Vincent Gravé - Rencontres à Lire

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Vincent Gravé - Rencontres à Lire
Alain-Jacques LÉVRIER-MUSSAT
Alain-Jacques Lévrier-Mussat est né à Grenoble en 1971. Universitaire, conférencier, spécialiste de certaines questions relatives à la création contemporaine, cet artiste a travaillé durant
plusieurs années au Musée d’art contemporain de Lyon ainsi qu’au musée
d’art moderne de Saint-Etienne. Installé aujourd’hui dans le département des
Hautes Pyrénées, il se consacre entièrement à son travail de plasticien dont le
fondement artistique repose sur la révélation à la fois sémantique et esthétique
des propriétés d’un pigment bleu.
Les « écritures » qui découlent de la logique de son processus s’appuient
systématiquement sur des variations de textes et sur une dissection du livre
considéré comme objet. Les références du processus sont répertoriées dans
un manuscrit dont l’artiste publie les strophes à l’occasion de chacune de ses
expositions.
Alain-Jacques Lévrier-Mussat expose régulièrement depuis 1999 essentiellement en France, dans différentes galeries, centres d’art et autres lieux soutenant des démarches singulières comme la galerie « Art Sud » de Toulouse, la
galerie « Acéphale » de Tours et depuis peu, la galerie « Insolitudes » de Pau.
En 2001, il reçoit le prix de la fondation « Neues Glass » de Düsseldorf pour une
installation en hommage à J. Beuys. En 2003, il entre dans le fond de la Galerie
I. Tries de Cologne. L’artiste figure dans la programmation du salon des « réalités Nouvelles » qui se fixe pour objectif de présenter chaque année à Paris les
multiples tendances contemporaines de l’abstraction. En admirateur discret
de Maurice Merleau-Ponty, Henri Bergson, Josef Albers et Hanne Darboven,
l’artiste échafaude sans concession et patiemment son schéma… En 2007, il
voit se finaliser l’un de ses projets les plus signifiants et son premier vœu ; la
réalisation d’une verrière de lumière pour l’Abbatiale romane de Saint-Savin…
A Dax, Alain-Jacques Lévrier-Mussat expose du 31 mars au 23 juin 2012 au
Musée de Borda. Dans le cadre du salon du livre, un dialogue sera organisé
avec Serge Airoldi au cours duquel il présentera ses influences littéraires et
expliquera le rapport particulier qu’il entretient avec le livre, le samedi 28 avril
de 15h30 à 16h30, salle de la Fontaine au Splendid.
Lune DELACHANCE
Depuis un peu plus de deux ans, avec sa guitare
électro-acoustique, Lune Delachance met ses émotions en musique et ses textes en chanson. Certains sont de
sa plume, d’autres sont écrits en collaboration avec son frère,
auteur lui aussi.
Nourrie au concept «chanson française», ni trop tristes, ni trop
rock, avec quelques influences des Rita Mitsouko, on pourrait
volontier comparer Lune aux artistes en vogue tels que Christophe Maé ou Zaz.
Florian l’accompagne à la basse et à la guitare et aide Lune
dans ses compositions.
Récemment le duo a intégré Julien à la batterie pour dynamiser
l’ensemble sur scène.
Lune Delachance est désormais prête à conquérir le public et
compte bien continuer dans cette direction en sortant un CD.
À Dax, Lune Delachance donnera un concert dans le hall du
Splendid vendredi 27 avril à partir de 18h.
Antoine WAUTERS
Antoine Wauters vit et travaille en Belgique. Il est
philosophe de formation, spécialiste en bioéthique
américaine. Il a publié plusieurs livres de poésie, notamment
Debout sur la langue qui lui a valu le prix Polak de l’Académie
de langue et littérature françaises en 2008. Il fait régulièrement
des lectures de ses textes, à Bruxelles, Paris, Lyon, Berlin, Beyrouth… Il travaille comme scénariste pour le cinéma et dans le
domaine de l’édition.
Ali si on veut, son dernier livre, est paru aux éditions Cheyne
en septembre 2010. Deux récits sont à paraître chez le même
éditeur cette année : Césarine de nuit et Sylvia dont il proposera
des lectures pendant les Rencontres, dans le cadre d’une promenade littéraire sur les berges de l’Adour.
A Dax, Antoine Wauters sera présent samedi 28 et dimanche 29
avril pour des lectures en ville à partir de 11h30 (départ devant
le Splendid et promenade le long de l’Adour). Antoine Wauters
présidera également cette année le troisième Prix des Rencontres à Lire dont le lauréat sera connu le 27 avril.
Jean-Paul DUBOIS
Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse où il vit
actuellement. Journaliste, il commence par écrire des
chroniques sportives dans Sud-Ouest. Après la justice et
le cinéma au Matin de Paris, il devient grand reporter en 1984 pour
Le Nouvel Observateur. Il examine au scalpel les États-Unis et livre
des chroniques qui seront publiées en deux volumes aux Éditions de
l’Olivier : L’Amérique m’inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien
en Amérique (2002). Écrivain, Jean-Paul Dubois a publié de nombreux
romans (Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher
de toi). Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (Le
Seuil, 1996), le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une vie française.
Bibliographie
L’Amérique m’inquiète, chroniques, Petite Bibliothèque de l’Olivier, 1996
Je pense à autre chose, roman, Éditions de l’Olivier, 1997
Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, roman, Éditions de l’Olivier, 1999
Jusque-là tout allait bien en Amérique, chroniques, Éditions de l’Olivier, 2002
Petite Bibliothèque de l’Olivier, 2003.
Une vie française, roman, prix Femina 2004, prix du roman Fnac 2004, Éditions
de l’Olivier, 2004
Vous plaisantez, monsieur Tanner, roman, Éditions de l’Olivier, 2006
Hommes entre eux, roman, Éditions de l’Olivier, 2007
Les Accommodements raisonnables, roman, Éditions de l’Olivier, 2008
Le Cas Sneijder, roman, Éditions de l’Olivier, 2011
A Dax, Jean-Paul Dubois dialoguera avec Jean-Antoine Loiseau vendredi 27 avril, à partir de 16h30, salle de la Fontaine au Splendid (en
partenariat avec la Médiathèque des Landes). Entrée libre.
Marc ROGER
Marc Roger est lecteur public. Il décline sa passion pour
les livres en bibliothèques, médiathèques, salons du livre
et librairies. Passionné par les textes, amoureux de la
langue, le lecteur public est un véritable passeur de livres. Né en 1958
à Bamako, il propose ses premières lectures publiques en 1992 et
crée quatre ans plus tard la compagnie La Voie des Livres . En 1997, il
effectue le tour de France en livres, à pied et à voix haute. En 1998, il
invente le concept du Bal à Lire. En 2003, il réalise cette fois le tour de
la Méditerranée pour offrir des lectures dans les pays qu’il traverse.
De ce périple, est né un livre publié par Actes Sud : Sur les chemins
d’Oxor - Chroniques méditerranéennes. A Dax, où le thème des Rencontres à Lire s’intéresse cette année aux Itinérances, Marc Roger
lira des textes de Nicolas Bouvier, l’auteur notamment de L’Usage du
monde, l’hymne aux départs lointains que tout candidat au voyage se
devrait d’avoir lu avant même de savoir où il souhaite partir.
Bibliographie
À pied et à voix haute, le tour de France en livres d’un lecteur public
(HB Éditions)
Sur les chemins d’Oxor - Chroniques méditerranéennes (Actes Sud)
Saint-Malo/Bamako – La Méridienne du griot blanc (à paraître)
A Dax, Marc Roger lira Nicolas Bouvier, dimanche 29 avril à 11h30,
salle de la Fontaine au Splendid
www.lavoiedeslivres.com
www.oxor.net
www.saintmalobamako.net
Mariette NAVARRO
Diplômée en dramaturgie de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg, elle partage son activité professionnelle entre l’écriture et le travail dramaturgique
dans différentes structures en lien avec l’écriture théâtrale contemporaine.
Elle a notamment travaillé au Centre des Auteurs Dramatiques de Montréal
(2007, 2011), à la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon (2007), au Théâtre
Ouvert (2008, 2010), au Théâtre Paris-Villette (2009), à l’Espace Malraux de
Chambéry (2011-2012) et fait partie du comité de lecture du Théâtre national
de la Colline.
Elle est aussi dramaturge auprès de Dominique Pitoiset, Matthieu Roy et Caroline Guiela avec qui elle créera Le Bal d’Emma à partir de Madame Bovary
de Flaubert à la Comédie de Valence en juin 2012.
Son texte Alors Carcasse est paru chez Cheyne éditeur en mars 2011. Il a
été lu par Denis Lavant en août 2011 (Festival des Lectures sous l’arbre) et
a fait l’objet d’une mise en ondes pour l’Atelier de Création radiophonique de
France Culture par Alexandre Plank en octobre 2011. A Dax, il sera lu pour la
deuxième fois par Denis Lavant.
Le second, Nous les vagues, a obtenu les encouragements de la commission
d’aide à la création du Centre National du Théâtre (décembre 2010), il est paru
aux éditions Quartett en mai 2011. Il sera créé par Patrice Douchet au Théâtre
de la Tête Noire de Saran en mai 2012.
Enfin, sa pièce Prodiges®, commande de la Compagnie du Veilleur, sera
créée par Matthieu Roy lors de la saison 2012-2013.
A Dax, Mariette Navarro dialoguera avec Denis Lavant samedi 28 avril de
16h45 à 17h15, salle de la fontaine au Splendid.
Lydie SALVAYRE
Lydie Salvayre aime Los Caprichos de Goya, le jeu
de Valérie Dréville et la musique de Hendrix. De
celui-ci, elle affirme qu’il est son maître en littérature puisqu’il lui a appris que la beauté était rythmique . Né de
parents espagnols exilés en France après la guerre civile, elle
a, dans son enfance, le sentiment de vivre dans une Espagne
mélancolique appareillée par le hasard dans un village du Sud
Ouest. Très vite, elle se réfugie dans la lecture. Elle est partagée entre son goût pour le baroque espagnol et ses outrances,
et son admiration pour les grands classiques français et leur
mesure. Sa langue littéraire, plus tard, se formera autour de
cette division. Elle fait des études de Lettres à Toulouse. Puis se
tourne vers la médecine et la psychiatrie. Elle dit que son expérience en hôpital psychiatrique fut inoubliable et qu’elle changea sa vie. A ce jour, elle a édité treize romans parmi lesquels
La Puissance des Mouches, La Compagnie des Spectres, La
Conférence de Cintegabelle, les Belles Ames, Passage à L’Ennemi, BW et Hymne. Elle a obtenu quelques prix (prix Hermès
du Premier Roman, prix Novembre aujourd’hui Prix Décembre
et prix François Billedoux), et vu ses livres traduits dans une
vingtaine de langues.
Elle a refusé de recevoir la Légion d’Honneur après le discours
prononcé à Grenoble le 30 juillet 2010 par le président Nicolas
Sarkozy.
A Dax, Lydie Salvayre dialoguera avec Georges Monti samedi 28
avril de 15h30 à 16h30 salle de la Fontaine au Splendid.
François BON
François Bon est né en 1953. Après des études
d’ingénieur, il travaille pour l’industrie aérospatiale
et nucléaire, en France et à l’étranger (notamment
Inde et URSS). Il publie en 1982 son premier livre aux éditions
de Minuit Sortie d’Usine. Lauréat en 1984-1985 de l’Académie
de France à Rome (Villa Médicis), il commence en 1991 une recherche continue dans le domaine des ateliers d’écriture (Tous
les mots sont adultes, Fayard, 2002, réed 2005) qu’il poursuit
actuellement à Sciences Po Paris. Au théâtre, Quatre avec le
mort est donné à la Comédie Française en octobre 2002 et
Daewoo au festival d’Avignon en 2004 (Molière). Il se consacre
plusieurs années à une trilogie sur le rock’n roll et l’histoire des
années 60/70 (Rolling Stones, Bob Dylan, Led Zeppelin). Des
traductions de ses livres sont disponibles en allemand, danois,
suédois, chinois, néerlandais, anglais, coréen et japonais. En
2009-2010, il est professeur invité (création littéraire) à l’université Laval/Québec) et l’université de Montréal (UdeM/Montréal)
avant d’être artiste invité à l’université de Louvain-la-Neuve
en 2011-2012. Son dernier livre, Après le livre, a été publié au
Seuil en septembre 2011. Présent sur Internet depuis 1997 via
le site tierslivre.net qui devient son principal lieu d’expression,
il fonde en 2008 la plateforme d’édition numérique publie.net.
A Dax, François Bon intervient sur le thème : « Livre & numérique : comment s’orienter ? », vendredi 27 avril à 14h30, salle
de la Fontaine au Splendid. Entrée libre.
Marie COSNAY
Marie Cosnay vit à Bayonne. Professeur de
lettres modernes, de grec et de latin dans le
sud des Landes, c’est une habituée du salon de
Dax. Elle participait il y a trois ans aux Rencontres à Lire
comme écrivain en résidence et il y a deux ans comme
présidente du jury du premier prix des Rencontres à Lire.
Auteur de plusieurs romans depuis 2003 chez Cheyne,
Verdier et Laurence Teper, Marie Cosnay est un écrivain
exigeant, qui livre des textes forts et sans concession. Saluée par la critique pour plusieurs de ses ouvrages, elle
publie en mars, chez Quidam éditeur, A notre humanité,
un texte essai-fiction autour des événements parisiens de
la Commune en mai 1871 et ce printemps chez Cheyne
éditeur Des métamorphoses.
A Dax, Marie Cosnay dialoguera avec Georges Monti,
samedi 28 avril, salle de la Fontaine au Splendid, de 10h
à 11h15.
Georges MONTI
Né en 1953, il fonde à Cognac les éditions Le
temps qu’il Fait qui ont fêté leur trente ans l’an
dernier et qui réunissent un magnifique catalogue d’écrivains. Le temps qu’il fait est aujourd’hui installé à Bazas.
En parfait autodidacte de la passion pour la littérature, les
images et les livres, il apprendra son métier d’éditeur en
le faisant, titre par titre, jusqu’à poursuivre aujourd’hui
son apprentissage auprès des étudiants des Métiers du
livre de Bordeaux.
A Dax, Georges Monti dialoguera avec Marie Cosnay,
samedi 28 avril de 10h à 11h15, salle de la Fontaine au
Splendid.
Denis LAVANT
Comédien hors des normes, formé à l’école du mime et de
l’acrobatie, Denis Lavant a débuté sa carrière dans les années
1980 à sa sortie du Conservatoire.
Au théâtre, il a notamment joué sous la direction de très nombreux metteurs en scène parmi lesquels Antoine Vitez, Matthias Langhoff,
Hans Peter Cloos, Bernard Sobel, Jacques Nichet, Jacques Ozemski, Antonio
Arena, Jean-Paul Wenzel, Franck Hoffmann, Dan Jemmet, Jean-Claude Idée,
Jean-Claude Grindvald Habib Naghmouchin, Razerka Ben Sadia-Lavant, Bruno Geslin …
En 2010, on l’a vu dans Le Roi s’amuse de Victor Hugo mis en scène par François Rancillac et l’an dernier dans Le chien, la nuit et le couteau (Jacques
Osinski ) et dans Faire danser les alligators sur les flûtes de paon (Ivan Morane).
Au cinéma, il est l’acteur fétiche du cinéaste Léos Carax avec lequel il travaille
depuis 1983 (Boys meet girl, 1983, Mauvais Sang, 1986, Les Amants du PontNeuf, 1991). Il tourne aussi, notamment, avec Diane Kurys (Coup de foudre,
1982), Robert Hossein (Les Misérables, 1982), Patrice Chéreau (L’Homme
blessé, 1983), Claude Lelouch (Viva la vie, 1984, Partir, Revenir, 1985), Jacques
Weber (Don Juan, 1997) Vincent Ravalec (Cantique de la racaille, 1997), Claire
Denis (Beau travail, 1999), Lionel Delplanque (Promenons-nous dans les bois,
1999), Jean-Pierre Jeunet (Un long dimanche de fiançailles, 2004), Philippe
Ramos (Capitaine Achab, 2006) ou encore Paul Greengrass (Bourne ultimatum, 2007). En 2011, et sans jamais cesser de travailler, il était à l’affiche de
trois films : Holly Motors de Léos Carax, Michaël Kolhaas d’Arnaud des Pallières et de l’Etoile du jour de Sophie Blondy.
En 2007, il enregistre les Lettres à Théo de Vincent Van Gogh pour Gallimard
et Le Terrier de Franz Kafka pour l’exposition « Bêtes et Hommes » au Parc
de la Villette.
Il est l’auteur, en 2010, de Passant par la Russie chez Séguier
A Dax, il rencontrera le public le samedi 28 avant d’interpréter le soir même
Alors Carcasse, un texte de Mariette Navarro créé en août 2010 à Saint-Agrève
dans le cadre des Lectures sous l’arbre et qui sera donné pour la deuxième
fois sur la scène de l’Atrium.
Antonio ALTARRIBA
Antonio Altarriba est professeur de Littérature Française
à l’Université du Pays Basque. Il travaille et fait des recherches, d’un côté, sur les aspects visuels de l’écriture et, de l’autre,
sur les possibilités narratives de l’image. Il est aussi intéressé par la
littérature érotique. Sur ces sujets il a écrit des nombreux articles et
des livres comme La España del tebeo (L’Espagne de la BD) (2001),
Tintin y el loto rosa (Tintin et le lotus rose) (2007) ou La pardoja del
libertino (Le paradoxe du libertin) (2008). Comme scénariste, il est
auteur d’albums de bd comme Amores locos (Amours fous) (2005), El
brillo del gato negro (L’éclat du chat noir) (2008) ou El paso del tiempo
(Le passage du temps) (2011) et des séries photographiques reprises
dans des volumes tels que El elefante rubio (L’éléphant blond) (2007)
ou Vida Salvaje (Vie sauvage) (2008). Comme écrivain de fiction, il a
publié, entre autres romans, Cuerpos entretejidos (Corps entretissés)
(1996), La memoria de la nieve (La mémoire de la neige) (2002), Maravilla en el país de las Alicias (Merveille au pays des Alices) (2010). El
arte de volar (L’art de voler), roman graphique paru en 2009 avec des
dessins de Kim, un classique de la bd espagnole, obtient un grand
succès en Espagne et en France. Inspiré dans la vie de son père, un
anarchiste espagnol qui s’est suicidé après avoir connu la guerre civile, les camps de concentration en France et d’autres défaites idéologiques et affectives, le livre comporte une introspection déchirée et
un parcours historique très critique...
A Dax, Antonio Altarriba dialoguera avec Jacky Sanudo, dimanche 29
avril à 10h, salle de la Fontaine au Splendid.
Denis LAVANT
Vincent GRAVÉ
Pour lui, le lecteur doit ressentir une émotion, garder du
livre un souvenir qui l’accompagnera. Vincent Gravé délivre son univers dans ces diverses publications : Relayer,
Membaye et la mer, Loin du Mythe en collaboration avec
CharlElie Couture, Fausse route et Petites coupures, album-concept Requiem pour un champion avec Boulbar.
A Dax, Vincent Gravé sera présent à la soirée Rock&BD
aux côtés de Boulbar, à partir de 21h, samedi 28 avril, au
Casino Barrière.
Couleur miel
UN FILM AUTOBIOGRAPHIQUE
DE JUNG
Ils sont 200 000 enfants adoptés, disséminés à travers le monde
depuis la fin de la guerre de Corée dans les années cinquante.
Auteur de Couleur de peau : miel (Ed. Quadrants), le dessinateur Jung est l’un d’entre eux, né en 1965 et adopté en 1971 par
une famille belge. Avec cette série d’albums, Jung revient sur
sa vie passée et raconte les événements qui l’ont conduit progressivement à prendre en main son destin tout en acceptant
ses mixités. Le déracinement, l’identité, l’intégration, la sexualité, tout comme la famille recomposée et métissée sont autant
de thèmes abordés avec poésie, humour et émotion... Basé sur
un mélange d’animations et de prises de vues réelles, un documentaire intitulé Couleur miel est né. Il s’agit d’un film autobiographique du dessinateur-scénariste, réalisé avec la complicité
de Laurent Boileau, qui raconte le destin de ce déraciné et sa
quête pour se réconcilier avec ses origines.
A l’Atrium, le dimanche 29 avril, à partir de 19h30, en présence
de l’auteur, seront projetées des images qui évoquent le passage de la bande dessinée au film. Il s’agit d’un événement proposé en partenariat avec l’agence ECLA..
Timothée DE FOMBELLE
Timothée de Fombelle est né en 1973. D’abord professeur de lettres
en France et au Vietnam, il fait ses premières armes au théâtre : Sa
pièce «Le phare», écrite à dix-huit ans, est lauréate du Prix du souffleur et des journées d’auteurs de théâtre de Lyon. Elle est traduite et
jouée en Russie, Lituanie, Pologne et au Canada.
Son texte Je danse toujours (édité chez Actes Sud en 2003) a été lu à
l’ouverture du festival d’Avignon, en 2002 et « Rose Cats » a reçu l’Aide
à la création en 2004.
Depuis 2008, il collabore avec la Compagnie de Danse Paul les Oiseaux et la chorégraphe Valérie Rivière, il est l’auteur du Livret de
«Chambres d’Hôtels »
Il vient à l’écriture romanesque en 2006 avec « Tobie Lolness » (Gallimard Jeunesse, bientôt publié en Folio). Couronné de nombreux
prix littéraires, traduit en vingt-quatre langues, ce livre rencontre un
immense succès, faisant de son auteur une figure majeure de la littérature contemporaine pour la jeunesse.
Timothée de Fombelle écrit également pour la radio (« La mouche
du Paharon », France-Culture, 2003…) Il a conçu avec l’illustrateur
Thomas Baas et le créateur sonore Guillaume Siron un livre sonore,
publié en 2007 chez Flammarion : « Barouf à San Balajo »
Avec « Vango » (Gallimard Jeunesse, 2010), dont le nouvel opus, « Un
Prince sans Royaume » vient d’être publié en 2011, Timothée de Fombelle initie une nouvelle saga dans l’Europe des années 30 …
Timothée de Fombelle sera à Dax le 2 avril dans la salle de l’Atrium.
Delphine DE VIGAN
Née en 1966 à Boulogne-Billancourt, Delphine De Vigan, sous
le pseudonyme Lou Delvig, publie son premier livre qui retrace
le parcours d’une jeune femme anorexique. Largement autobiographique, Jours sans faim est paru en 2001 aux éditions Grasset. . Il reçoit un accueil chaleureux qui l’encourage à écrire.
Après divers petits emploi, (elle a occupé à Alfortville un poste de cadre
dans un institut de sondage spécialisé dans l’observation sociale...)Delphine
de Vigan écrit le soir, en plus de son activité professionnelle. Elle parvient
ainsi à gagner le cœur du public avec Jolis garçons, un recueil de nouvelles
édité sous son vrai nom cette fois en 2005, chez Lattès. Persévérant sur la
thématique amoureuse, elle publie ensuite, en 2006, Un soir de décembre.
Ces deux livres exploraient le thème de l’illusion amoureuse, de ce décalage
entre les histoires qu’on s’invente en amour et la manière dont les autres les
reçoivent…
C’est avec No et moi, publié en septembre 2007 chez Lattès qu’elle devient
une révélation pour un plus large lectorat. Ce roman remporte rapidement un
vif succès, notamment le prix des Libraires 2008. Il a été traduit en vingt langues et une adaptation au cinéma diffusée en 2010 a été réalisée par Zabou
Breitman.
Figurant sur la liste des œuvres sélectionnées par l’Académie Goncourt en
2009, elle est lauréate de la 12e édition du prix décerné en Pologne «Liste
Goncourt : le choix polonais». En 2010, Delphine de Vigan a obtenu le prix des
lecteurs de Corse, pour Les Heures souterraines.
Son dernier roman publié chez Lattès en 2011, Rien ne s’oppose à la nuit ,
raconte l’histoire de sa mère atteinte de trouble bipolaire à travers l’histoire
de toute sa famille. Il connaît un énorme succès et obtient le Prix du Roman
Fnac 2011, le Prix Roman France Télévisions et le Prix Renaudot des Lycéens.
A Dax, Delphine De Vigan sera présente le 21 mai, dans la salle de l’Atrium.
Jacky SANUDO
Jacky Sanudo est né à San Sebastian. Arrivé à Bordeaux à l’âge de 7 ans, Iñaki, c’est son vrai prénom, a
suivi des études de lettres et de langues avant de devenir journaliste à Sud Ouest où il a occupé plusieurs postes notamment
comme reporter à Sud Ouest Dimanche et aujourd’hui grand reporter aux informations générales. Amateur de littérature sud
américaine et de culture latine en général, il a réalisé plusieurs
reportages en Espagne en lien avec l’histoire de la Guerre Civile
et ses conséquences dans les mémoires jusqu’à nos jours.
A Dax, Jacky Sanudo dialoguera avec Antonio Altarriba dimanche
29 avril de 10h à 11h15, salle de la Fontaine au Slpendid.
Delphine DE VIGAN
Valérie ROUZEAU
Valérie Rouzeau est née en 1967, elle vit à Saint-Ouen. Elle
a publié une douzaine de livres et plaquettes de poèmes
dont Pas revoir (le dé bleu, 1999) ; Neige rien (Unes,
2000) ; Va où (le Temps Qu’il Fait, 2002) ; Apothicaria (Wigwam, 2007) ;
Mange-Matin (l’idée bleue, 2008) et Quand je me deux (Le Temps Qu’il
Fait, 2009). Elle est par ailleurs traductrice de Sylvia Plath dont elle
a fait paraître Arbres d’hiver / La Traversée (Poésie/Gallimard, 1999
avec Françoise Morvan et Sylvie Doizelet) ainsi qu’une monographie
aux éditions Jean-Michel Place : Un Galop infatigable (2003). Elle a
également traduit la biographie que Diane Middlebrook a consacrée
au mariage de Sylvia Plath et Ted Hughes, Son mari (Phébus, 2006),
un choix de textes du photographe Duane Michals et un conte de fées
de Christopher Logue illustré par Wayne Anderson, Ratsmagic, pour
les éditions Robert Delpire (2008 et 2009). Ses traductions d’Ariel de
Sylvia Plath et d’une partie des Poèmes (1957-1994) de Ted Hughes
(l’autre partie étant traduite par Jacques Darras) ont paru chez Gallimard en 2009.Valérie Rouzeau, par ailleurs auteur de chansons pour
le groupe Indochine, est aussi trois fois par an rédactrice en chef de
la revue dans la lune créée en 2004 avec Michel Fréard directeur du
centre de créations pour l’enfance et maison de la poésie de Tinqueux
(51), petite revue de poésie destinée aux 5 à 117 ans, « garantie 100%
décarêmélisée ». Enfin, les éditions de la Table Ronde ont réédité en
février 2010 Pas revoir et Neige rien dans leur collection de poche
« la petite vermillon » et publieront un livre de sonnets intitulé Vrouz
en mars 2012.
A Dax, elle lira des poèmes de Sylvia Plath et de Ted Hughes, samedi
28 avril de 11h30 à 12h30, salle de la Fontaine au Splendid.
Valérie ROUZEAU
Kjell ERIKSSON
Kjell Eriksson est né en 1953 à Uppsala en Suède. En
1999, il reçoit le prix du meilleur Premier Roman Policier
suédois et dès son second, La terre peut bien se fissurer,
son personnage principal, l’inspectrice Ann Lindell, prend l’épaisseur,
la stature et la crédibilité des vrais héros de polars. En 2002, Kjell
Eriksson se voit décerner le prix du meilleur Roman Policier suédois.
Chez Gaïa, il est l’auteur de quatre ouvrages La terre peut bien se
fissurer (2007), Le cercueil de pierre (2008), La princesse du Burundi (2009), Le cri de l’engoulevent (2010). En mai prochain, l’éditeur
landais installé à Montfort-en-Chalosse, riche d’un très beau catalogue depuis sa création en 1991, publiera Les cruelles étoiles de la
nuit qu’il présentera en compagnie de l’auteur à Dax. Les Rencontres
à Lire seront également l’occasion pour l’éditeur de présenter la collection Gaïa Polar qui a changé de look cette année.
L’histoire : un spécialiste de Pétrarque disparaît, deux agriculteurs
sont tués à l’aide d’une clé à molette. L’inspectrice Ann Lindell patauge. Jusqu’à ce qu’un parallèle audacieux soit dressé avec une
célèbre partie d’échecs : un cavalier et deux fous attaquent la dame
blanche. Si les fous sont deux paysans assassinés et le cavalier un
professeur retraité, qui sera la dame blanche ?
A Dax, Kjell Eriksson dialoguera avec Susanne Juul, dimanche 29 avril
de 14h à 15h, salle de la Fontaine au Splendid.
www.gaia-editions.com
Tomas TRANSTRÖMER
Tomas Tranströmer est un écrivain suédois né à Stockholm en 1931. Il est le poète contemporain le plus traduit
au monde. Ses textes ont déjà été publiés en 63 langues
différentes. Le Castor Astral a publié « Baltiques » un premier recueil en traduction française en 1989 ; ses œuvres
complètes en 1996 puis « La Grande Enigme » , ses derniers haïkus en 2004 en même temps qu’un livre de mémoires « Les souvenirs m’observent ». Il vient d’obtenir,
le prix Nobel de Littérature 2011. C’est un poète de l’essentiel, de la profondeur. Sa poésie est toute à la fois très
lisible et aussi complexe, elle relève de la philosophie au
quotidien. A partir d’un infime détail de la vie de tous les
jours, il parvient à développer un message humaniste et
visionnaire. C’est un maitre de la métaphore ; le premier
vers de son tout premier poème de 1954 : « L’éveil est un
saut en parachute hors du rêve ».
LE CASTOR ASTRAL
L’éditeur. Attentif à toutes les formes d’expression littéraire et riche d’un catalogue de plus de 800 titres, le Castor Astral s’intéresse tout autant à la découverte d’auteurs contemporains qu’à la redécouverte d’auteurs du patrimoine,
mais aussi aux écrits sur la musique. Sa production est d’une trentaine de
livres par an, diffusés en librairie par Volumen.
Parmi les auteurs francophones contemporains, citons Hervé Le Tellier, Francis Dannemark, Patrice Delbourg, Claude Bourgeyx, André-Marcel Adamek, Eric Poindron, Philippe Blasband, Frédéric Clément, Nelly
Kaplan, Georges Kolebka, Philippe Lacoche, Hervé Picard, Jean-Claude
Pirotte, Jean-Louis Crimon, Yves Buin, Eva Kavian, Régine Vandamme, Marie-Eve Sténuit, Xavier Deutsch… Avec de nombreuses publications tournant autour de Georges Perec et de l’Oulipo. Quant à la poésie, elle demeure extrêmement présente depuis les origines de la maison d’édition.
Concernant la mémoire littéraire francophone, au-delà de la collection « Les
Inattendus » qui présente des textes méconnus d’auteurs classiques, le Castor
Astral a édité ou réédité des ouvrages de grands disparus comme Emmanuel
Bove, Georges Bernanos, André Beucler, René Guy Cadou ou Louis Delluc.
En littérature étrangère, Le Castor Astral, avec sa collection « Escales du
Nord », s’est imposé comme l’éditeur incontournable de la littérature flamande en France, avec des auteurs comme Willem Elsschot, Jef Geeraerts, Stefan Hertmans, Hugo Claus ou Benno Barnard. Sans oublier des
auteurs majeurs venus du monde entier comme Stefan Zweig, Pier Paolo
Pasolini, Richard Brautigan, Zora Neale Hurston ou Tomas Tranströmer.
Ces dernières années, la musique est devenue un nouvel axe important du
catalogue. Le rock, tout d’abord, avec des livres consacrés à Jim Morrison,
Jimi Hendrix, Frank Zappa, Elvis Presley, Led Zeppelin, Eric Clapton, les Beatles, Johnny Cash, Nirvana, Fela ou Prince. Mais aussi la chanson française
avec des livres (+ CD) signés Jean-Roger Caussimon, Hélène Martin ou Anne
Sylvestre, et la musique classique avec des écrits de compositeurs comme
Liszt, Berlioz, Tchaïkovski ou Erik Satie.
LE BLEU DU CIEL
Le Bleu du Ciel est une maison d’éditions de poésie
contemporaine. Née en 2000, avec la réédition de Partition
V de Bernard Heidsieck, la maison d’éditions,avec près de
100 titres publiés à ce jour, affirme ses contours éditoriaux. Sur deux tiers, les parutions concernent de jeunes
auteurs ou des premiers livres. Cette caractéristique
et la recherche de nouvelles formes d’écriture s’additionnent avec l’intérêt porté aux œuvres croisant la poésie
et d’autres pratiques, tels que les arts visuels, le son, la
vidéo, le multimédia. Questionner leur inter-relation créé
une « sorte d’extension au domaine du poème ».
Jean-Claude FALET
Cofondateur du Théâtre de Feu à Mont de Marsan
(saison 1971-1972) et après 35 ans de décentralisation, il fonde en 2006 sa propre compagnie, le
Théâtre Label Etoile, qui s’installe à Bougue dans les Landes.
En juillet 2007, au Festival d’Avignon, il crée et coproduit avec
En Compagnie des Loups, Mémoire de ma Mémoire de Gérard
Chaliand, pièce dans laquelle il incarne l’auteur. De janvier
à mars 2009, il interprète Jean-François dans Suspendus de
Franck-Olivier Laferrère, à Paris Théâtre de Nesle, deuxième
création du Théâtre Label Etoile.
En février 2010 il joue et met en scène la pièce Ecrits d’amour
de Claude Bourgeyx, présentée à la Manufacture des Abbesses
à Paris de Novembre 2010 à Janvier 2011. Elle sera diffusée au
Théâtre La Luna durant le prochain Festival d’Avignon en Juillet
2012.
Après sa rencontre avec Sarah Kaminsky en 2011, il signe la
mise en scène de La Ligne adaptation de Adolfo Kaminsky une
vie de faussaire de Sarah Kaminsky, spectacle créé en Février
2012 au Pôle Culturel du Marsan à Saint Pierre du Mont, actuellement en tournée.
A Dax, Jean-Claude Falet lira des extraits d’ouvrages de Régine
Deforges le samedi 28 avril, de 14h à 15h30, salle de la Fontaine
au Splendid.
www.labeletoile.fr
Susanne JUUL et les éditions GAÏA
Susanne Juul est co-fondatrice avec Bernard Saint-Bonnet mais aussi directrice, et responsable éditoriale du domaine nordique des éditions Gaïa. La
maison a toujours eu le souci de proposer l’œuvre d’un auteur et non un titre
par-ci par-là. Figure emblématique du catalogue, Jørn Riel dont tous les
ouvrages sont peu à peu traduits et publiés chez Gaïa, fut à l’origine même
de la maison d’édition créée en 1991 et dont le premier titre fut publié en
septembre 1993. C’est pour faire connaître aux lecteurs français cet auteur
très populaire au Danemark que les fondateurs de Gaïa décidèrent de le traduire et de le publier. Les origines danoises de Susanne Juul guidèrent alors
tout naturellement les pas de l’équipe de Gaïa vers la Scandinavie, regorgeant
de trésors littéraires, grands classiques ou contemporains, et d’auteurs aux
univers tour à tour joyeux et passionnés. Les rencontres précieuses et imprévues firent le reste pour élargir les publications au domaine français et serbo-croate.
Pendant bien trop longtemps, lorsqu’on évoquait la littérature scandinave, les
images qui venaient à l’esprit des lecteurs français évoquaient des paysages
certes magiques mais rudes, impitoyables, aux habitants aussi sombres que
la nuit polaire. Une littérature déprimante en somme. La création de Gaïa éditions, il y a quinze ans, s’est voulue le poil à gratter de ces clichés bien ancrés.
Et c’est avec la publication de Jørn Riel et de ses truculents Racontars arctiques que tout a commencé. Depuis, Gaïa, ce sont des romans qui font voyager, dans le monde comme dans la tête, de grandes sagas, des personnages
que l’on peut prendre le temps de connaître, d’apprivoiser, de suivre tout au
long de leurs aventures… Mais ce n’est pas là une caractéristique propre aux
romans du Grand Nord, et si beaucoup des auteurs de Gaïa sont scandinaves,
le catalogue en proposent bien d’autres qui viennent des Balkans, du Nigeria,
d’Allemagne, des Etats-Unis… sans oublier les Français bien sûr.
Gaïa a également publié le roman de Katarina Mazeti Le mec de la tombe d’à
côté qui rencontre un très beau succès à Paris.
Jusqu’en juillet 2009, tous les ouvrages de la collection littérature générale
étaient imprimés sur papier de couleur. Une couleur sanguine / saumon qui
créait une image de marque. Depuis le mois d’août 2009, Gaïa est passé au
vert en adoptant un nouveau papier crème écologique. Certifié FSC, le papier
Munken Premium Cream provient de forêt gérées durablement.
http://gaia-editions.com
Aitor MENDIZABAL
Sculpteur, dessinateur, peintre, Aitor Mendizabal est né en 1949 à Caracas.
Originaire d’une famille de Saint-Sébastien, il partage aujourd’hui sa vie entre
cette ville et le village de Bélus dans les Landes. Diplômé des Beaux-Arts de
Rome et de Carrare, il a beaucoup vécu en Italie où il a essentiellement travaillé le marbre. Depuis, il a éprouvé d’autres matières, d’autres styles qu’il
expose régulièrement en France et à l’étranger. Auteur d’œuvres monumentales installées notamment à Saint-Sébastien comme cet Hommage aux victimes du terrorisme et de la violence devant la mairie, dans le jardin Alderdi
Eder ou bien les majestueuses Portes de la Place de Irun, Aitor Mendizabal a
créé pour le Prix des Rencontres à Lire, une pièce en bronze, baptisée Ametsak Atea, ce qui signifie La Porte des Songes. Un symbole fort qui représente
tous les mots, toutes les phrases, tous les fragments de pensées, toutes les
idées dont l’accumulation
et la construction patiente et raisonnée, constituent, jour après jour, ce qui
devient un livre lequel est capable d’ouvrir peut-être la porte des songes
à ceux qui font l’expérience de la lecture sensible. Ce trophée sera remis
chaque année au lauréat du Prix qui recevra une copie en bronze de l’œuvre
originale.
Aitor Mendizabal a réalisé le trophée du Prix des Rencontres à Lire : La Porte
des Songes.
www.mendizabal.fr
Olivier MONY
Olivier Mony est critique littéraire à Sud-Ouest Dimanche,
Livres Hebdo et au Figaro Magazine. Prix Hennessy du
journalisme littéraire, il a déjà publié Un dimanche avec
Garbo (éd. Confluences, 2007), Objets et saveurs du Pays
Basque (éd. Confluences, 2008) et Du beau monde (éd. le
Festin, 2011).
A Dax, Olivier Mony dialoguera avec Régine Deforges, samedi 28 avril à 14h, salle de la Fontaine au Splendid.
Il est également un des membres du jury du Prix des Rencontres à Lire 2012.
Régine DEFORGES
Scénariste, réalisateur et bien sûr écrivain, Régine Deforges a également ouvert plusieurs librairies, tant à
Paris qu’en province. En 1968, elle créé aussi sa propre
maison d’édition et connaît des difficultés judiciaires avec le premier livre qu’elle publie, Le con d’Irène d’Aragon qui fait scandale
et un autre titre d’André Hadellet, Lourdes, lentes lui a valu d’être
condamnée pour outrage aux bonnes mœurs. Elle publie ensuite un
catalogue de livres écrits par des femmes, mais pas uniquement, et
aussi une centaine d’ouvrages (notamment des livres d’Apollinaire, Gautier, Restif de la Bretonne et Mandiargues…), dont la plupart font l’objet d’interdictions diverses. Elle a été présidente de la
Société des gens de lettres et membre du jury du prix Femina dont
elle a démissionné en solidarité avec Madeleine Chapsal suite à son
exclusion. Elle a également tenu une chronique à L’Humanité. Les
trois volumes de son roman La Bicyclette bleue, ont connu un grand
succès populaire avec plus de dix millions d’exemplaires vendus.
Elle vient de publier chez Plon Le Paris de mes amours, abécédaire
sentimental.
« J’aime me balader dans Paris, vagabonder le nez en l’air en compagnie de
mes chers fantômes : poètes, romanciers, peintres, photographes, piétons
de Paris ou mauvais garçons. Les uns m’entraînent dans telle ou telle rue,
tel bistrot, les autres dans l’ombre d’une église ou celle d’un pont. Flâner est
une occupation qui m’est familière, et Paris est le lieu idéal où s’entremêlent
l’histoire et les anecdotes populaires, les émotions de la vie du passé et de
celle qui nous occupe. Musarder dans Paris, c’est savoir regarder en souriant
un couple d’amoureux, un vol de canards au-dessus de la Seine, s’arrêter
pour écouter le vieil accordéoniste qui joue en fredonnant : « Paris je t’aime,
je t’aime, je t’aime avec ivresse, comme une maîtresse... » (RD)
A Dax, Régine Deforges dialoguera avec Olivier Mony, samedi 28 avril de 14h
à 15h30, salle de la Fontaine au Splendid.
BOULBAR
Après un périple d’un mois aux Etats-Unis, Bertrand
Boulbar est revenu avec un album composé et enregistré sur place dans la solitude des chambres de motel… Sur
scène, il raconte et chante son aventure accompagné de Vincent
Gravé qui dessinera en direct ce carnet de voyage musical. Des
mélodies, des histoires au service de l’image et vice-versa …
Une rencontre entre deux artistes, un compositeur/interprète
et un auteur de BD. Motor Hotel est le second album de Boulbar
produit par le label indépendant Roy Music. Il est sorti le 27 février dernier. Motor Hotel est un carnet de route sur l’Amérique
d’aujourd’hui et un album sur la solitude du voyageur lors de la
traversée d’un pays continent. Boulbar continue donc son travail autour des Etats-Unis. Après Requiem pour un Champion,
concept-album racontant la gloire et la déchéance d’un boxeur
dans l’Amérique des années 60, c’est le motel qui est au centre
de cette errance américaine.
A Dax, Boulbar sera en concert samedi 28 avril pour la soirée
Rock&BD au Casino Barrière à partir de 21h30. Entrée libre.
www.boulbar.com
Marie RUGGIERI
Prenez une grand-mère qui naît au Brésil, un père bergamasque et une mère
des Abruzzes qui se séduisent au Luxembourg et vous obtenez une petite
fille qui enregistre son premier disque en allemand à 8 ans. C’est le départ
d’un parcours atypique où Marie brouille les pistes et cultive le goût de la
«variété».
Elle passe de la comédie musicale (La Révolution Française, les Misérables…)
aux spectacles musicaux de Carole Laure-Lewis Furey, Souchon-Voulzy, Steven Sondheim, Amoureuses, Cabaret Dimey, Vagabonde… Au théâtre, elle
interprète des œuvres de Serge Valletti, Marguerite Duras, Paloma Pedrero,
Jean-Claude Grumberg et s’aventure aussi à jouer ses propres textes à Paris :
Nonna au Théâtre de l’Européen, Confetti Blues au Théâtre des Songes, ...
Et quand elle ne joue pas, elle tourne pour le cinéma, la télévision avec Claude
Berri, Etienne Chatiliez, Gilles Bourdos, Roger Kahane ... Elle collabore avec
Nikita Mikhalkov pour la bande-son du film Les Yeux Noirs, avec Roger Hanin
pour La Rumba, avec Mort Schuman pour L’Hôtel de la Plage et elle double le
rôle principal dans La Petite Boutique des Horreurs de Frank Oz.
Elle s’amuse à prêter sa voix à des dessins animés (La Belle et le Clochard,
Basile Détective Privé, James et la pêche géante, Tibère et la Maison Bleue,
Rudy à la Craie…) et à des jingles (Lancôme, Givenchy, l’Oréal, SNCF, France
Telecom, Metal Hurlant, …).
Elle prête également sa voix à des auteurs contemporains au cours de mise
en voix et en espace de textes.
Elle travaille avec Gabriel Yared, Jean-Pierre Mas, William Sheller, Serge
Gainsbourg, Michel Berger, Jean-Claude Vannier, Michel Jonasz, …
Depuis les premiers spectacles de Arguia Théâtre dans lesquels elle jouait
Nuits d’amour éphémère, Couleur d’août, elle est restée un compagnon de
route de la compagnie. Cette saison, elle a encadré un stage de voix à Dax et
participé au spectacle donné en décembre au Splendid Cabaret années 30.
A Dax, Marie Ruggieri fera une lecture le samedi 28 avril à 15h30, salle de la
Fontaine au Splendid
Serge AIROLDI
Directeur artistique des Rencontres à Lire, collaborateur de
plusieurs revues, Serge Airoldi est notamment l’auteur de deux
romans publiés aux éditions de la Fosse aux Ours en 2004 et
2006. En 2011, il a publié Les Roses de Samode (Cheyne) et un
livre sur les costumes de cirque (éditions Le Rouergue).
A Dax, Serge Airoldi animera la rencontre avec Mariette Navarro
et Denis Lavant, samedi 28 avril de 16h45 à 17h15. Il sera également présent lors du dialogue organisé avec l’artiste plasticien Alain-Jacques Lévrier-Mussat à 15h30 au Musée de Borda
le samedi 28 avril.

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