Du Conseil pontifical de la Culture à la GLNF - Riposte

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Du Conseil pontifical de la Culture à la GLNF - Riposte
Riposte-catholique
La réinformation catholique au quotidien
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Du Conseil pontifical de la Culture à la GLNF
Voici ce que l'on peut lire sur le site de la Grande Loge Nationale de France (trouvé via le Forum catholique) :
"Jean-Luc Marion est un philosophe et académicien français né le 3 juillet 1946, disciple du théologien Hans Urs von
Balthasar. Ancien élève de Jean Beaufret, de Ferdinand Alquié et de Jacques Derrida (École normale supérieure,
1967-1972), il est spécialiste de Descartes et de phénoménologie.
Il occupe actuellement la chaire Dominique Dubarle à l'Institut catholique de Paris, et enseigne également à
l'Université de Chicago. Il a enseigné plusieurs années à l'Université de Paris-IV Sorbonne. Il dirige la collection
Épiméthée, aux Presses universitaires de France. La Chaire Étienne Gilson, de l'Institut catholique de Paris, lui a été
confiée en 2004-2005.
Il est élu à l'Académie française le 6 novembre 2008 au fauteuil du cardinal Lustiger, dont il a été l'un des plus
proches collaborateurs. Il prononce son éloge lors de son discours de réception le 21 janvier 2010. Dans sa réponse
au discours de réception de Marion, Mgr Dagens déclare : “ Il m’arrive, Monsieur, de partager les tourments de vos
lecteurs non initiés à la phénoménologie lorsqu’ils essaient de vous comprendre [...]. On pourrait avoir l’impression
que vous jouez avec les mots, en les faisant cliqueter à plaisir. ”
Il est également membre étranger de l'Académie des Lynx. Le 10 décembre 2011, Jean-Luc Marion a été nommé
membre du Conseil pontifical pour la culture (dicastère de la Curie romaine) par le pape Benoît XVI.
Son champ de recherche est vaste, comportant le cartésianisme (la place et le rôle de René Descartes dans l'histoire
de la métaphysique), la phénoménologie contemporaine (qu'il réoriente suivant un très net penchant théologique) et la
théologie chrétienne (il fut conseiller de Mgr Lustiger). Il fut un ami proche du philosophe et phénoménologue
chrétien Michel Henry. Dans le prolongement d'Emmanuel Levinas, il a l'ambition de dépasser la question de l'être. Il
a également eu un débat à propos du don avec Jacques Derrida, dont il fut également un ami.
Jean-Luc Marion a travaillé à une phénoménologie de l'amour, dans Prolégomènes à la charité (1986) et Le
phénomène érotique (2003). Il s'intéresse à la notion d'amour, qu'il tente de penser de façon non équivoque. Dans ce
dernier ouvrage, il pense à nouveaux frais la question de l'émergence de la subjectivité. Contrairement
à Descartes, il affirme que ce n'est pas dans le repli de la conscience qu'elle peut se poser comme existante. Ainsi
c'est autrui, par son amour et l'intentionnalité de son acte d'amour, qui est seul capable d'armer la certitude de soi face
à l'assaut de la vanité contre laquelle, rappelle Marion, l'ego certain de lui-même ne tient pas."
Franc-maçonnerie et Eglise catholique sont radicalement incompatibles, comme l'avait rappelé un
certain Josef Ratzinger. Jean-Luc Marion donnera une conférence le 22 octobre à 20h devant les
franc-maçons de la GLNF.
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