La négociation dans un cul de sac
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La négociation dans un cul de sac
La négociation dans un cul de sac ! Le 21 janvier dernier, nous vous faisions part de la reprise des discussions avec Hydro-Québec dans le cadre de notre dossier majeur sur l’emploi. Hydro menace … Ce matin, lors d’une brève rencontre, les représentants de la direction nous ont servi un ultimatum de s’entendre, d’ici mercredi le 10 février à midi, sur les aménagements de temps de travail (A.T.T.) en nous imposant leur vision. On nous menace de retirer les A.T.T. aux représentants du service à la clientèle et du recouvrement : « Si nous n’avons pas d’entente, on passe à l’action ! » Il est très clair que, pour Hydro-Québec, le but visé n’est ni votre bien-être, ni la qualité du service à la clientèle. La base des discussions porte sur le regroupement des activités Clientèle et Recouvrement, et l’imposition d’un délai moyen de réponse de 90 secondes. Hydro nous impose un total de 325 A.T.T. pour l’ensemble des activités, alors qu’à la Clientèle résidentielle seulement, plus de 300 personnes y ont actuellement droit, sans compter qu’aucun congé d’A.T.T. ne serait possible les lundis et mardis. La direction nous propose la conversion de 117 postes à horaire réduit (P.H.R.) en postes réguliers à horaire fixe. La convention collective prévoit un mécanisme qui protège le nombre de postes réguliers, tant qu’il y a des P.H.R. Ne vous méprenez pas, accepter la proposition d’Hydro, c’est se placer en situation de vulnérabilité. Plus de 100 postes permanents sont vacants et Hydro nous affirme qu’elle n’a pas l’intention de les combler et sa planification 2010 est faite, non pas sur le dimensionnement qui prévoit 978 postes, mais sur la base de 829 effectifs moyens. Cela représente une coupure de près de 150 postes permanents. Où sont nos gains ? Mis à part les problèmes d’horaires à la vice-présidence Clientèle, Hydro-Québec n’avait pas de mandat pour régler nos demandes globales : Le maintien de nos emplois et le respect de notre accréditation ; L’organisation du travail ; La sous-traitance ; La formation, etc… Les membres du Comité exécutif provincial ont été convoqués d’urgence et se réuniront en début de semaine prochaine pour convenir des prochaines étapes de notre plan d’action. Votre comité de négociation, Claude Arseneault, président provincial Luc-André Faubert, président région Laurentides Joanne Lévis, présidente région Abitibi-Témiscamingue Ginette Paul, présidente région St-Laurent /cm 4 février 2010