communique de presse d`estelle grelier secrétaire nationale du ps

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communique de presse d`estelle grelier secrétaire nationale du ps
COMMUNIQUE DE PRESSE D’ESTELLE GRELIER
SECRÉTAIRE NATIONALE
DU PS AUX POLITIQUE EUROPÉENNES
BUDGET EUROPEEN 2014-2020 :
NE PAS HYPOTHEQUER L’AVENIR DE L’UNION !
La Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale a adopté hier les
conclusions du rapport d’Estelle Grelier, députée SRC de Seine-Maritime, et de Marc
Laffineur, député UMP du Maine-et-Loire, sur le prochain Cadre Financier Pluriannuel
(CFP) de l’UE, soit le budget européen pour les sept prochaines années, de 2014 à
2020.
A la veille du Conseil européen extraordinaire des 22 et 23 novembre, et dans un
contexte marqué par d’âpres négociations, le vote en commission a permis de mettre
en lumière le fossé entre les errements d’une opposition n’arrivant pas à se départir
d’une logique d’austérité accrue, que vient renforcer son soutien à la conditionnalité
macroéconomique des fonds structurels, et la majorité parlementaire qui propose un
budget réaliste et ambitieux.
Réaliste car en exprimant leur soutien à la proposition de la Commission européenne
qui prévoit une enveloppe de plus de 1 000 milliards d’euros pour la période 20142020, les députés du Groupe socialiste ne font que donner les moyens à l’Union de
mener à bien l’ensemble des projets programmés. « Comment ne pas voir dans tous
les projets de budget rectificatifs successifs, un désaveu cinglant pour ceux des Etats
membres qui refusent de payer d’abord pour constater l’ampleur des besoins non
pourvus ensuite! » La cohésion, la compétitivité, l’emploi, l’innovation et la PAC ne
sont pas des politiques optionnelles mais bien impératives et prioritaires pour le retour
de la croissance. Elles ne peuvent en cela souffrir ni d’un manque de financement ni
de retard de paiement. Peut-on, par ailleurs, à ce point tomber dans le déni tant des
aspirations de notre jeunesse en mettant en danger le programme ERASMUS, que
des besoins les plus fondamentaux de nos concitoyens les plus démunis en réduisant
les crédits du programme européen d’aide alimentaire (PEAD) ?
Ambitieux car le budget de l’Union est essentiellement un budget d’investissement
en faveur de la croissance et de l’emploi. Ne pas financer ces projets reviendrait
à hypothéquer l’avenir de l’Union. « Affirmer notre solidarité budgétaire, c’est
reconnaître que notre croissance dépend également des performances de nos
partenaires européens ! » S’arcbouter sur la logique du juste retour revient à défendre
une vision passéiste et rétrograde. L’ambition, enfin, c’est aussi mettre fin à ce système
de financement complexe fait de « rabais » parmi lesquels le chèque britannique dont
les conditions qui ont présidé à sa création sont depuis lors devenues largement
obsolètes. « Il est intolérable de prendre en otage l’avenir du financement de l’Union
tout en continuant à réclamer son obole ». Ces difficultés sont loin d’être insurmontables
: il suffirait de rendre le financement de l’Union plus lisible pour les citoyens à travers
la création de véritables ressources propres. Le statu quo est intenable et l’échec n’est
pas une option.

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