2012 noel doc Fleurir

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2012 noel doc Fleurir
Fleurir : la liturgie est première
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La liturgie est première
De l’Art floral au service de la Liturgie à “Fleurir en
Liturgie”, notre démarche a évolué. La liturgie est
PREMIERE et la technique florale est à son service.
Il nous est indispensable de savoir :
1 - Ce qu’est la liturgie, d’où l’importance de bien
connaître la liturgie : le Mystère Pascal, la célébration,
les sacrements, les temps liturgiques…
2 - Que le bouquet n’est qu’un moyen. Il n’est pas là
pour se faire admirer, il est là pour être louange,
prière, moyen pour conduire du visible ce qu’il est, à
l’Invisible Le Seigneur Créateur. Le bouquet est peutêtre nécessaire, mais pas indispensable, la Liturgie
est première.
Dans notre action de fleurir, nous devons avant tout
rechercher la simplicité, avoir l’esprit des béatitudes,
c’est une démarche très différente de celle des ©communauté Abbaye N.D.de Tamié
fleuristes professionnels. Fleurir en liturgie c’est :
Garder en mémoire que c’est le Seigneur le premier qui nous offre cette création, et à notre tour
nous offrons en louange la création au Seigneur et à l’assemblée, on entre dans le mouvement
eucharistique. Dans une interview à Panorama, Jean-Marie Pelt reprend une idée des Pères
grecs selon laquelle “ la nature est le lieu où Dieu est révélé, avec une grande insistance sur la
beauté de la nature, voie par laquelle on peut atteindre Dieu. C’est dans la beauté de la nature
que Dieu se révèle”
Cette nature qui est notre support de vie, sans qui l’homme n’est rien, nous ne devons en rien
la dénaturer et donc nous devons :
A - D’abord savoir la regarder. La nature c’est du vert en majorité avec quelques taches de
couleur. C’est l’arbre, la souche, le caillou, le sable, l’eau, le bois mort, le chemin, les feuilles,
les fleurs.
B - Savoir la respecter. La nature qui nous est offerte, le sens de pousse, le rythme des
saisons, la flore de notre pays, de notre région. C’est notre vie quotidienne que nous offrons.
Faire un bouquet c’est dialoguer avec la nature, c’est prendre du temps, c’est être disponible du
cœur et de l’esprit.
Pour fleurir en liturgie, il est nécessaire d’abandonner toutes les techniques sophistiquées (1)
qui ne respectent pas la nature. Il ne faut pas suivre la mode. Chaque élément doit être en
position naturelle. Nous sommes au service de la nature, ce qui est plus exigeant que de se
servir d’une forme apprise. Il est plus difficile de faire simple que de faire compliqué.
N’oublions pas que nous sommes au Créateur et que nous devons magnifier la Création. C’est
essentiel. Simplicité ne veut pas dire austérité. Cela doit être simple et BEAU. Ce qu’il est
indispensable de connaître, surtout si nous ne voulons pas réaliser du compliqué : ce sont les
règles générales de composition d’un bouquet : harmonie, critères de choix, sens des volumes,
le bouquet est une sculpture qui s’inscrit dans l’espace. L’apprentissage est indispensable mais
doit être suffisamment assimilé pour être dépassé.
Notes :
1. Sophistication est un mot d’origine grecque qui veut dire dénaturer, altérer frauduleusement, frelater
Comprendre l’importance du VIDE qui permet la transparence, le passage, le chemin. Le
bouquet est chemin pour aller au-delà, pour conduire par la prière du visible à l’Invisible, ce que
j’ai déjà dit. Le vide permet au mouvement de se dessiner, offre un espace de désir, d’attente
qui peut s’exprimer. Le Père KIM peintre dit : “la partie blanche de mes toiles ce n’est pas
l’absence, c’est la lumière”. Importance de l’enracinement, tout ce qui est en l’air est artificiel, on
doit au moins voir le contenant. L’enracinement c’est l’incarnation, c’est l’ancrage.
Nous sommes enracinés en Christ. Nous devons exprimer notre humanité, notre incarnation, de
la terre au ciel.
Quelle que soit sa forme, tout bouquet doit avoir la même structure de base c’est-à-dire un
cœur (point focal) d’où part le mouvement, en dégageant des vides.
Importance du regard sur l’espace nature bien sûr, mais aussi sur l’espace de célébration, sur
l’espace église, sur la célébration, l’assemblée. Réaliser un fleurissement juste en tenant
compte de tous ces regards.
Penser à se relier aux autres arts : peinture, sculpture, musique, poésie... Ce qui s’applique à
l’un peut s’appliquer à l’autre art.
Annick Le Corre
Source:
http://www.liturgiecatholique.fr/Fleurir-la-liturgie-est-premiere.html?artsuite=1
Centre de table rond
Matériel à apporter :
Base commune
- feuillage d'hiver à cueillir au jardin ou lors d'une
promenade (branches souples de thuya, sapin, cèdre,
buis, lierre, etc.)
- 1 bougie ou 1 petit photophore
- 1 demi pain de mousse Oasis (à acheter chez le
fleuriste)
- 1 plat rond de 20 à 30 cm de diamètre (assiette
creuse, vannerie, compotier)
Eléments à choisir à votre goût :
Fleurs, fraîches ou en tissu
8 fleurs moyennes, par exemple des roses, des renoncules, des gerberas
2 séries de 8 éléments parmi :
pommes de pin, baies et fruits d'hiver, bâtonnets de cannelle, petites pommes, noix,
noisettes, tranches d'orange séchées…
grappes de baies (if, houx, cotoneaster, etc.) petits branchages en bourgeons, branches de
cynorrhodon (fruits de rosier)
petites boules, fines guirlandes, rubans et sujets de noël
et toujours :
- 1 sécateur, des ciseaux pour couper les rubans
- tout matériel d'art floral si vous en avez
- 1 grand sac poubelle ou de la bâche à peindre pour
protéger votre table de travail, une cagette pour
remporter votre composition
Hélène QUER, 06.61.78.37.59 ou [email protected]
Centre de table rond
La base de cette réalisation est un bouquet rond à
cinq pointes. Si les fleurs sont grosses (poinsettia)
on pourra réduire à trois ou quatre pointes.