Utilisation du carbonate de potassium pour maximiser la
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Utilisation du carbonate de potassium pour maximiser la
AFFICHE Utilisation du carbonate de potassium pour maximiser la production de matières grasses du lait. Auteurs : A. René Alfonso-Avila1, Édith Charbonneau1, P. Yvan Chouinard1, Gaëtan F. Tremblay2, Rachel Gervais2 Département des sciences animales, Université Laval, Québec, 2Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Québec. 1 Mise en contexte L’acidose ruminale sous-clinique est identifiée comme un facteur de risque important associé au syndrome de chute de gras du lait. Ainsi, d’importantes pertes économiques pour l’industrie laitière sont reliées à ce désordre métabolique. De récents travaux ont mis en lumière la possibilité que l’ajout d’un supplément minéral de carbonate de potassium (K2CO3) à la ration puisse prévenir les modifications au sein des sentiers de biohydrogénation ruminale associés aux rations riches en concentrés et en acides gras polyinsaturés qui ont des effets inhibiteurs importants sur la synthèse de la matière grasse laitière. Cette étude visait à évaluer l’impact d’un supplément de K2CO3 sur les performances de production et le processus de biohydrogénation des acides gras chez des vaches laitières recevant des rations à teneur élevée en concentrés. Résultats et applications pour l’industrie laitière Cette étude a montré que l’effet d’un ajout de K2CO3 à la ration des vaches laitières hautes productrices varie en fonction de la concentration en acides gras polyinsaturés de cette ration. En effet, l’ajout de K2CO3 aura permis d’augmenter la teneur en matières grasses du lait lorsque les rations étaient enrichies en huile de soya, source d’acides gras polyinsaturés. Cependant, le supplément de K2CO3 n’a pas eu d’effet sur le taux de gras du lait lorsque les animaux ne recevaient pas d’huile de soya. Retombées pour le secteur laitier Ce projet de recherche a permis de préciser les effets d’un ajout de K2CO3 à la ration des vaches laitières hautes productrices sur les performances de production. À la lumière des résultats obtenus, il sera possible de discerner les rations pour lesquelles un ajout de K2CO3 peut s’avérer être une stratégie nutritionnelle efficace pour maximiser la synthèse de matières grasses laitières. Ces résultats pourraient apporter d’importantes retombées économiques considérant le mode de paiement du lait sur les composants en vigueur au Canada. Puisque les stratégies à l’étude font intervenir des suppléments déjà disponibles chez les fournisseurs d'aliments, l’application des résultats pourrait se faire rapidement. Partenaires financiers Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies, ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, et Novalait Inc. (Programme de recherche en partenariat pour l'innovation en production et en transformation laitières) Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD) Université Laval CRAAQ – 39e Symposium sur les bovins laitiers