La-lumière-dans-lâ

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La-lumière-dans-lâ
La lumière dans l’art contemporain
Les peintres, artistes pour lesquels la vue est le premier des sens convoqué, ont su développer d'ingénieuses techniques
de reproduction de la lumière pour orienter notre regard, provoquer un souvenir, susciter une émotion.
Le clair-obscur fait partie de celles-ci. Subtil point d'équilibre entre la lumière et l'obscurité, il crée des effets de
contraste en modulant la lumière sur un fond sombre. Ainsi le clair-obscur fait dialoguer deux univers a priori
antagonistes, mais qui en réalité ne peuvent exister l'un sans l'autre, celui de la lumière et celui de l'obscurité. On pense
aux grands maîtres de la peinture du XVIIème siècle que sont Rembrandt, Georges de La Tour ou à l'italien Le
Caravage, Le clair obscur, l’ombre et la lumière Déjà au Moyen la lumière fascine, il n’est que de voir les vitraux de la
basilique Saint Denis. Le clair obscur est en usage en occident dès le XIVe siècle. Différemment utilisé soit comme un
nouvel illusionnisme, soit pour apporter un sentiment émotif et même suggérer une réalité spirituelle, le clair Obscur
est aussi rapidement devenu une technique d’école faisant partie désormais d’un développement spécial dans les
traités. Il touche à beaucoup de domaines picturaux.
Piero Della Francesca songe de Constantin Arezzo
Georges de la Tour (1593-1652) St Joseph Charpentier
J. Vermeer, La laitière, vers 1658, Rijksmuseum, Amsterdam
Rembrandt, Bethsabée au bain, 1654, Musée du Louvre, Paris
Caravaggio 1601, La conversion de St Paul, Rome, SM del Populo
Goya, Tres de Mayo, 1814, h/t, 264 x 343 cm, Madrid, Prado
Anne-Louis Girodet Le Sommeil d'Endymion, 1791, Louvre
Claude Gellée dit LE LORRAIN - port au soleil couchant, 1639, h/t
Joseph Wright of Derby, Two Boys Blowing a Bladder by Candlelight
Joseph TURNER Soleil Levant avec monstre Marin, 1845, h/t
Claude Monet impression, soleil levant ,1872-73, h/t
Claude MONET Cathédrale de Rouen, série de 1893-94, h/t,
James WHISTLER Nocturne in Black and Gold: the falling rocket, 1875
Dès la Renaissance en Italie, l’art pyrotechnique prend un aspect plus convivial. Les artisans cherchent à réjouir les
sens de la vue et de l’ouïe Images de fête, le Feu d’artifice. Le spectacle de son et lumière fait parler les pierres, danser
les jets d’eau et raconte l’histoire, Les Grandes Eaux Nocturnes de Versailles
Installations et environnements
Dans les années 1950, on utilise le terme d’environnement pour qualifier des œuvres en trois dimensions dans
lesquelles le spectateur peut pénétrer. Les objets qui les composent sont disposés au sol, aux murs ou même au plafond
quand il s’agit d’œuvres présentées en galerie ou dans les musées ; elles peuvent également intervenir en plein air.
L’espace réel est donc intégré dans le travail de l’artiste, qui ne réalise plus une transposition de la réalité mais part
directement d’elle, l’espace devient une des composantes de l’œuvre finale.
Dans la décennie suivante, on dira également happening, action ou installation, quand il ne sera plus possible de parler
de sculpture pure, puisque les œuvres dont il est question interviennent en relation avec le lieu dans lequel elles sont
présentées. L’œuvre, dans ce cas, n’est plus conçue comme un objet autonome et mobile, mais comme un ensemble
aux dimensions souvent architecturales ou à l’échelle humaine. L’espace d’exposition se trouve alors intégré à l’œuvre
et l’œuvre dépend de lui. Certaines de ces installations sont plus étroitement liées au lieu dans lequel elles existent, ce
sont les œuvres in situ qui n’existent que dans l'espace pour lequel elles ont été créées et pour lequel l'artiste a conçu un
arrangement particulier. Elles ne sont alors ni transposables dans un autre lieu, ni même vendables. Parfois aussi, elles
prennent la caractéristique d'un art éphémère en disparaissant après l’exposition et nous n’en gardons le souvenir que
dans des photos qui ont valeur de document.
Installations lumineuses : Introduire la lumière réelle dans l’œuvre.
La lumière comme matériau
Dan Flavin Les tubes fluorescents de néons de couleurs remplacent la peinture sortie des tubes. Leur rayonnement
enveloppe l’espace d’un halo de lumière, élargissant les limites physiques de l’œuvre.
Dan Flavin (1933-1996) Sans titre (A Harold Joachim) 1977, Tubes fluorescents, 124’5 x 124,5 cm,
Dan Flavin (1933-1996) Untitled (For you, Leo, in long respect and admiration) 2, 1977
Dan Flavin (1933-1996) Untitled
Dan Flavin (1933-1996) "Untitled (to Saskia, Sixtina, Thordis)", Collection François Pinault Fondation
Le tube de néon a 100 ans… Le physicien et chimiste français George Claude réussit enfermer ce gaz rare, incolore et
inodore, le néon (Ne), dont le nom provient du mot grec « neos » (nouveau) dans un tube qui a pour effet de le rendre
rougeoyant ! Dès lors les artistes s’en emparent et lui en font voir de toutes les couleurs. Les tubes fluorescents de néons
de couleurs remplacent la peinture sortie des tubes. Leur rayonnement enveloppe l’espace d’un halo de lumière,
élargissant les limites physiques de l’œuvre, rendant son contact plus tangible et sa relation à l’espace devient pour le
spectateur, une expérience dans le domaine du sensible. C’est du néon lui-même que se déploie l'énergie lumineuse de
l’œuvre qui va dissoudre ses propres limites…Faisant entrer le tube fluorescent conçu de manière industrielle dans l’art
minimal, Dan Flavin va en faire l’élément principal de son langage plastique. Le travail de Dan Flavin sur la lumière
peut se lire comme une référence aux fastes de l'Église catholique – cierges, encens, chants, processions – qui l'ont
toujours inspiré. Après des peintures monochromes ornées d'ampoules électriques intitulées Icônes, réalisées à partir
de la fin de 1961, il réalise à partir de 1963 des pièces à base de tubes au néon industriels, puis des installations utilisant
toujours ce même matériau, qui devient la signature caractéristique de son vocabulaire artistique. En explorant les
variations que permettent le nombre, la couleur, les dimensions des tubes et leur disposition, il s'agit de dématérialiser
l'espace afin d'en analyser la perception. Une œuvre de Flavin est définie dans un premier temps, par la disposition des
tubes de lumière fluorescente puis c'est l'extension lumineuse qui détermine sa structure, son épaisseur, son volume; en
ce sens la dimension de l'œuvre est réglée par l'architecture (murs, plafond, sol) qui la délimite. En envahissant l'espace,
la lumière de Flavin le transforme et le dématérialise souvent. Le bain lumineux a en effet pour propriété d'abolir les
frontières entre l'environnant et l'environné qui ne font plus qu'un et l'œuvre devient ainsi une "situation", un lieu
d'expériences perceptives liées aux déplacements du spectateur. Le tube de lumière utilisé par Flavin a une fonction
qui s'oppose complètement à l'objet tangible des oeuvres d'art traditionnelles puisque c'est de lui que se déploie
l'énergie lumineuse qui va dissoudre ses propres limites. Les oeuvres d'art minimal, n'inspire pas un contact physique, il
n'est pas possible de caresser leur structure ou leur surface comme on peut le faire avec une sculpture de Brancusi pour
en ressentir le poli ou la qualité du matériau; avec Dan Flavin, l'œuvre est réellement impalpable, on ne pourrait
même pas poser son regard sur elle; c'est pour l'artiste une façon de supprimer un mode de relation émotionnel
souvent rattaché aux objets dont on apprécie par exemple la patine du temps en les touchant.
Immersion du public dans un espace sensoriel À travers l’installation, l’artiste nous propose un voyage
exploratoire…
L’américain James Turrell a commencé dès 1966 à faire des installations lumineuses, il utilise la présence physique
et tangible du matériau lumière. Avec elle, il recompose, vide ou envahit l’espace. Depuis la fin des années 60, les
installations de James Turrell, appelées aussi « environnements perceptuels », sont réalisées à partir d'un seul
matériau : la lumière, naturelle ou artificielle. Ses interventions, ses installations « en chambre » ou à ciel ouvert,
procèdent toutes d’une quête artistique qui déstabilise nos relations au réel. En manipulant la lumière, James Turrell
sollicite les sens, il se joue de la perception du spectateur, il la bouscule, la trompe... Entre ses mains la lumière prend
une extraordinaire matérialité.
Création d'espaces fictifs... troublant puis fascinant...« Premièrement, je n’utilise aucun objet dans mon travail ; le seul objet, c’est
la perception. Deuxièmement, je n’emploie pas d’images, car je veux éviter toute association, tout symbole. Troisièmement, je fais abstraction
de tout point focal. S’il n’y a ni objet, ni image, ni focale, où poser son regard ? On se regarde soi-même regarder. » Turrell.
James Turrell déconstruit le lieu en construisant de la lumière. Ses installations déclenchent inévitablement une perte
de repères, un sentiment de rêve éveillé. L’artiste rend alors visible ce qu’on oublie : la couleur même de la lumière et
du vide
James TURRELL (né en 1943) Mise en lumière de l’immeuble de la Caisse des dépôts et consignations
à Paris en bordure de Seine, par Christian Hauvette.
James TURRELL (né en 1943) Spread (2003), vue de l’installation à la Henry Art Gallery, Seattle, WA,
Oct 5 2003, Photo Dean Welshman ©
James TURRELL (né en 1943) "Raemar,” 1969, reconstructed 2004, mixed media installation.
L’artiste danois, Olafur Eliasson né en 1967 a passé son enfance en Islande, ses installations ont la particularité de
mettre en évidence des phénomènes naturels. Mais ses interventions se font à l’intérieur d’un bâtiment. C’est pourtant
un effet naturel, une sensation immatérielle qu’Eliasson reconstitue et fait expérimenter au spectateur dans une sorte
d’architecture événementielle. Aux frontières de l'architecture et de la performance écologique, le travail d'Olafur
Eliasson joue avec les effets de lumière et reproduit des brouillards naturels. A la Tate Modern, The Weather Project
installait un coucher de soleil artificiel dans le hall du musée. « Il faut perdre ses repères pour découvrir, avoir une
expérience, comme lorsqu'on regarde un train traverser la montagne. Sentir avant de penser. Garder ses sens en éveil
et son esprit critique » « Faire l’expérience de la lumière et percevoir sa propre perception »
Olafur Eliasson (Né en 1967) Beauty, 1993
Olafur Eliasson (Né en 1967) The weather project 2003, Turbine Hall de la Tate Modern en 2003
Depuis 1996, avec la réalisation de Représentation d’un corps rond à Middleburg, Ann Veronica Janssens née en
1956 propose la convergence de ses expérimentations de l’espace, de la matière chimique et de la lumière. Ses œuvres
s’inscrivent ainsi dans une dimension rétinienne où une picturalité immatérielle deviendrait l'objet même de la
sculpture. Par la suite, avec Phosphènes ou Le Bain de lumière, Ann Veronica Janssens s’attache à développer encore
davantage son expérimentation de la matière lumineuse en relation avec la couleur. Immergeant l’œil dans l’espace, le
travail d’Ann Veronica Janssens génère la perte de repères spatiaux, et par conséquent le sentiment d’immatérialité et
d’intemporalité.
Ann Veronika Janssens (Née en 1956), Représentation d'un corps rond n°2,1996/2001. Œuvre du
Fonds national d’art contemporain, CNAP.
La lumière bouleverse la notion d'œuvre, qui n'est plus perçue comme un objet mais comme une situation et une
perception. Les œuvres lumineuses atteignent une dimension haptique - qui signifie « je touche » -, et par analogie
avec l'acoustique ou l'optique, englobent le toucher et la perception du corps dans l’environnement. La matérialité de
la lumière nous absorbe jusqu’à nous plonger dans une profonde immersion propice à la méditation, à un certain état
de torpeur ou au contraire d’agitation. Depuis quelques décennies, l’installation lumineuse est devenue un « genre »
majeur. Elle offre au plasticien le moyen d’élargir son territoire, de brouiller les frontières entre peinture, sculpture,
architecture et scénographie. Dans cette perspective, la lumière a donné naissance à un art de la perception.
Dialogue avec le lieu
Yann Kersalé né en 1955. Depuis sa sortie de l’école des Beaux Arts, il se considère comme un plasticien
puisque c’est le nom qu’on a trouvé à cette période (1972) pour remplacer celui d’artiste. A partir de cette date, il a fait
de l'ombre sa matière à sculpter. Ses projets se conçoivent toujours à partir du lieu d’intervention où il part comme un
reporter prendre un certain nombre de clichés qui lui permettront de dessiner les bases d’un synopsis, d’un storyboard. La mise en lumière qui en résulte est donc à percevoir au sens propre comme au figuré.
Yann Kersalé va apporter une clarté sur le lieu, à la fois visuelle et surtout dans la perception et la compréhension du
regardeur. Ce travail in situ lui permet d’entamer un dialogue avec le lieu qui résonnera ensuite auprès des spectateurs
comme une onde.
Yann Kersalé, (né en 1955), Grand Palais - Paris 1987
Yann Kersalé (né en 1955), Trilogie, Jardin privé, St Jean Cap Ferrat, France, 2003
Yann Kersalé (né en 1955), Electricos Madrid Espagne – 2003
Yann Kersalé (né en 1955) Monoprix, la vraie fausse enseigne Paris, 2004, Porte de Chatillon, Paris,
Yann Kersalé (né en 1955), Diffraction, Torre Agbar, Barcelone, Espagne, 2005 Architecte : Jean
Nouvel
Yann Kersalé (né en 1955) L’Ô Musée du Quai Branly, Paris - 2006
Yann Kersalé (né en 1955) L'amer, Musée d'art moderne, Monaco, Principauté de Monaco, 2006
Yann Kersalé (né en 1955) Contours et Contrastes, Langenscheidt Building, Munich, Allemagne, 2007,
Architecte Helmut Jahn. Mise en lumière pérenne des 2 tours.
Michel Verjux né en 1956: « Ce que je veux montrer, c’est aussi quelque chose qui est déjà ouvertement devant nos yeux —
ou peut, à un moment ou à un autre, tout à fait l’être. Car cela, nous avons l’air, en un certain sens, de ne pas le voir — ou de ne pas le
comprendre ! »
Michel VERJUX (Né en 1956) Dix verticales pour un horizon nocturne, canal de Bourgogne, Pont
Royal, Clamerey, 1994, Commande publique, Fondation de France
Michel VERJUX (Né en 1956), Ouverture au mur, au 3/4 frontale, englobant une fenêtre (source au
plafond) 2003
Perturbation : perte des repères, jeu de pénombre
François Morellet né en 1926 Dès le début des années 50, il initie une pratique personnelle de la peinture, faite
d’abstraction géométrique et d’utilisation de séries mathématiques ou aléatoires, pratique qui anticipe sur les
conceptions théoriques et plastiques du Minimalisme. Membre fondateur du Groupe de Recherche d’Art Visuel
(GRAV) en 1960, il est l’un des premiers à utiliser la lumière directe dans ses créations : ampoules électriques et tubes
fluorescents (« néons »). Son langage plastique est issu de formes simples et pures, et répond à un souci précoce et
permanent de poser un rapport de distance entre le créateur et son œuvre. Artiste systématique et rigoureux, Morellet
n’en cultive pas moins le paradoxe : le jeu, l’expérimentation aléatoire et l’humour sont des dimensions capitales de
son travail.
Né en 1953, Claude Lévêque réalise des installations à base de lumières, de sons, parfois d'odeurs. Il veut restituer
au visiteur les émotions qu'il a lui-même ressenties. Il est souvent présent sur le lieu de ses expositions afin de voir les
réactions. Spectaculaire, le travail de celui qui se dit très influencé par le punk, exprime un rejet radical de la norme.
Claude Lévèque (Né en 1953) Stigmata 1999, installation réalisée dans l’escalier du centre d’art PS1 à
New York.
Claude LEVEQUE (Né en 1953) le grand sommeil Mac Val.
Claude LEVEQUE (Né en 1953) Whirlwind, 1998, filtre solaire bleu, cercle d’ampoules bleues,
dispositif électrique, détails in situ à la Städtische Galerie, Brême.
Claude Lévèque (Né en 1953) Installation « Barbie » Centre Pompidou
Sarkis né en 1938 met en situation un lieu et des oeuvres dans des installations in situ; il implique les visiteurs et
revendique une interaction permanente entre tous ces paramètres. Son travail, reste élaboré en appui sur une
archéologie personnelle, sorte de récit mythique et autobiographique. Le déplacement, la patrie, la mémoire, la
disparition mais aussi le retour constituent le cœur de sa démarche
Sarkis (Né en 1938) Vue de l’installation Inclinaison au Musée Bourdelle janvier 2007, Crédit photo :
Sarkis
Sarkis (Né en 1938) Vue de l’installation Inclinaison au Musée Bourdelle janvier 2007Crédit photo :
Sarkis
Sarkis (Né en 1938), Image de la vidéo de l’installation de l’exposition Sarkis au commencement le
toucher, Musée d’Unterlinden 2005-2006
Sarkis (Né en 1938) atelier de Sarkis avec en premier plan sommeil abandonné coloré © Sarkis ©
ADAGP 2006
Sarkis (Né en 1938), Leidschatz (la caisse) 1992, Installation, caisse dorée type caisse d’œuvre avec
néons cassés, bandes magnétiques, néon rose et transformateur, coll de l’artiste, © Sarkis © ADAGP
2006
Sarkis (Né en 1938), Leidschatz (la caisse) 1992, Installation, caisse dorée type caisse d’œuvre avec
néons cassés, bandes magnétiques, néon de couleur et transformateur, coll de l’artiste, © Sarkis ©
ADAGP 2006
Jenny Holzer, née en 1950 à Gallipolis, est une artiste conceptuelle américaine. Ses œuvres sont chargés
émotionnellement et violentes, elles se traduisent en proverbes ou bien en récits. Elle utilise souvent des enseignes
lumineuses, des rubans à cristaux liquides pour crier sa colère ou ses frayeurs. Elle se revendique elle-même comme
artiste publique, reprenant ainsi l'héritage des artistes constructivistes, comme Tatline ou Rodtchenko, qui prônaient la
fonction utilitaire de l'art. Pour elle l'art doit être non seulement dans la rue, mais doit utiliser les moyens de
communication les plus visibles, afin d'être perçu par le plus grand nombre de personnes, et par des publics
différenciés ;
Jenny Holzer (Née en 1950), Kriegszustand, « état de guerre » 1996, installation en plein air, projection
au laser.
Jenny Holzer (Née en 1950), La troisième phase de ses expositions urbaines éphémères For the City.
La projection se déroule sur la façade de la New York Public Library, sur la 5è avenue, du 6 au 9
octobre 2005.
Jean Daviot né en 1962 a choisi, dans cette série d'oeuvres, de se servir d'une caméra vidéo comme d'un stylo et de
réaliser ce qu'il appelle des écritures de lumières. Jean Daviot, quand à lui, utilise la caméra ou l’appareil photo pour
capter la lumière des astres, comme un stylo aspirerait une encre lumineuse. Par un geste plus rapide que la mémoire
du capteur, il retient la lumière et laisse sa trace, faite signe, dans la fusion de la vitesse de sa main. Ce mouvement
d'écriture, en face de l'immobilité du temps cosmique, tente de relativiser le vide et donne du sens à la vie.
Jean Daviot (né en 1962) écritures de lumière, depuis 2003, Impression et projection numérique (73 x
92 cm - 195 x 260 cm )
Jean Daviot (né en 1962), L’écart des mots, depuis 2003, Impression et projection numérique (73 x 92
cm - 195 x 260 cm )
Jean Daviot (né en 1962) lunes, depuis 2004, Impression et projection numérique (73 x 92 cm - 195 x
260 cm )
Henry Miller propose : « L'homme a ce choix : laisser entrer la lumière ou garder les volets fermés »