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Dimanche 11 Juillet 2010
Jean-Daniel TOUREILLE, chargé de développement au
CPCV aquitaine, organisme de formation dans le domaine
social.
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Fantasy, interprétée par Sting et E. Karamazov.
Accueil
Amie auditrice, Ami auditeur, bienvenue pour ce temps de rupture et de pause dans notre
quotidien, pour ce temps de reprise de souffle.
Tu es, je suis, nous sommes accueillis, ce matin.
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre
sauveur.
Grâce et Paix, deux mots étranges, et même étrangers à tes oreilles, à nos oreilles. Nous
les reconnaissons, nous savons qu’ils font partie du langage du culte mais nous les
méconnaissons ou ne les comprenons pas toujours.
La Grâce, c’est l’accueil inconditionnel de Dieu pour toi, pour moi, qui que nous soyons,
d’où que nous venions, quel qu’ai été notre parcours, nos erreurs et nos errances.
La Paix, ce n’est pas seulement l’absence de guerre, mais c’est surtout la paix avec nousmêmes, la fin de nos déchirements, la plénitude de vie, la vie en abondance à laquelle
Dieu nous invite.
Tels que nous sommes, il nous accueille chacune et chacun ce matin.
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Fantasy, interprétée par Sting et E. Karamazov
Louange
Devant l’immensité de l’amour de Dieu pour nous, nous ne pouvons que nous tourner vers
lui pour lui dire notre joie de le connaître, pour le louer :
C’est le Seigneur qui a fait le ciel et la terre et tout ce qu’ils contiennent.
Il est toujours fidèle à ses promesses.
Il fait justice aux gens écrasés par la misère, il donne à manger à ceux qui ont faim.
Le Seigneur libère les prisonniers. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
Le Seigneur remet debout ceux qui sont faibles, Le Seigneur aime ceux qui lui obéissent.
Le Seigneur protège les étrangers. Il soutient la veuve et l’orphelin, mais il fait échouer les
gens mauvais…
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Clear or Cloudy
Prière de Repentance
Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons que nous avons manqué le but,
c’est ce que la Bible appelle le péché.
Prions avec les paroles d’un chant d’un groupe de jeunes :
Nous reconnaissons et nous confessons devant ta Sainte Majesté que nous ne pouvons
rien. Devant le mal qui nous malmène, devant nos peurs qui nous retiennent, nous nous
sentons incapables par nous-mêmes de faire le bien.
Kyrie Eleison, Seigneur Ô prends pitié de nous !
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Ainsi nous venons, mendiant Ton pardon, invoquant ton nom pour éclairer nos vies
Accepte notre repentance, chasse loin de nous nos offenses,
Accorde-nous ta confiance et nous repartirons.
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Flow My Tears (Lachrimae), interprétée par Sting et E. Karamazov.
Déclaration et accueil du pardon
A celui qui a soif, dit Dieu, je donnerai de l'eau de la source de vie
Et je la donnerai gratuitement.
Dans notre monde où tout s'achète et tout se vend, où l'homme s'étonne et suspecte
Lorsqu’il reçoit gratuitement, j'annonce aujourd'hui l'Evangile de Jésus-Christ
Qui nous délivre de nos servitudes, de nos fatalités, de nos craintes et nous appelle à une vie nouvelle.
Que Dieu nous mette au cœur l'assurance de son pardon et qu'il nous donne de marcher vers son Royaume.
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Walsingham, interprétée par Sting et E. Karamazov.
Prière avant la lecture de la Bible
Nous prions Dieu avant de lire des textes de la Bible, afin que ces histoires rejoignent notre histoire,
que cette Parole de Vie croise nos paroles et nos vies, et qu’elle devienne Parole de Dieu pour nous.
Lectures bibliques
Nous lisons dans la Bible, Mc 8, 22-25 : la guérison de l’aveugle de Bethsaïda.
Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïda.
Les gens amènent un aveugle et ils demandent à Jésus de le toucher.
Jésus prend l’aveugle par la main et le conduit en dehors du village.
Il met de la salive sur les yeux de l’homme, il pose les mains sur lui et lui demande : « Est-ce que tu
vois quelque chose ? ».
L’aveugle ouvre les yeux et il dit : « Je vois les gens, je les vois comme des arbres, mais ils marchent. »
Jésus pose encore une fois les mains sur les yeux de l’aveugle, et celui-ci voit clairement.
IL est guéri et il distingue tout, même de loin.
Jésus lui dit : « Retourne chez toi et ne rentre pas dans le village »
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Come Again, interprétée par Sting et E. Karamazov.
Prédication : une autre manière de guérir.
Quel texte étrange que la guérison de cet aveugle de Bethsaïda ! L’évangéliste Marc nous y présente un Jésus
guérisseur que nous ne connaissions pas vraiment sous cet aspect.
Tout se passe très vite, en 4 versets, la guérison est opérée et pourtant…
N’y aurait-il pas eu des ratées dans cette guérison ? Jésus doit-il s’y reprendre par deux fois pour que cela
réussisse ? Aurait-il été victime d’une « baisse de régime » ?
De plus, Jésus met la main à la pâte si je puis dire. Il touche, il use de la salive, il prend par la main. Nous
sommes loin de la vision de Jésus qui guérit seulement par sa parole. Nous sommes loin de la perspective
d’un Jésus puissant dont le verbe suffit et provoque le changement parfois même à distance.
Je vous propose d’effectuer un ralenti du film qui s’est déroulé sous nos yeux en essayant de repérer ce qui
peut nous interroger.
. Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïda. Les gens amènent un aveugle et ils demandent à Jésus de
le toucher.
A peine arrivé dans le village, les gens, dont on ne sait rien lui amènent un aveugle dont on ne sait rien non
plus. Acteur anonyme, il est amené sans qu’on sache non plus si c’est de son propre chef, si c’est son désir. Il
est passif. Un collectif impersonnel, le « On », demande avec empressement qu’il soit touché, guéri par Jésus.
«On» parle pour lui, à sa place. Lui ne s’exprime pas sur ce qu’il souhaite pour sa vie, peut-être parce qu’il en
a toujours été ainsi et que l’on a toujours décidé pour lui.
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. Jésus prend l’aveugle par la main et le conduit en dehors du village.
Jésus va le toucher, certes, mais pas tout de suite avec un geste de guérison. Il lui prend le poignet : il
l’empoigne et le fait sortir du village. Pourquoi ne pas opérer cette guérison aux yeux de tous ? Pourquoi
isoler l’aveugle et s’isoler avec lui ? L’attitude de Jésus semble renforcer l’impression première que l’aveugle
est dépendant à tout point de vue de son entourage. Pour guérir, et pour le vouloir, il doit sortir du cercle
proche, familier et sécurisant mais qui le démobilise. A tel point qu’en sortant du village, il change de statut.
Il y était l’aveugle, cantonné à sa cécité, à son mal-être, à ce qui le différenciait des autres et le
dépersonnalisait à la fois. En sortant, il devient l’homme, l’être humain à qui Jésus peut se consacrer.
. Il met de la salive sur les yeux de l’homme, il pose les mains sur lui et lui demande : « Est-ce que tu
vois quelque chose ?
Vient le processus thérapeutique lui-même. Jésus agit comme un guérisseur, en utilisant la salive, procédé
connu à l’époque tant dans la culture grecque que juive. Il l’a d’ailleurs déjà fait chez Marc au chapitre 7 pour
un sourd-muet. Pourtant, ici, il y a une différence notable. Jésus interroge l’homme, il le fait participer au
processus, à son évolution, à tel point qu’il devient co-acteur.
. Vois-tu ?
Jésus questionne l’aveugle comme s’il semblait incertain de son action. Derrière cette question anodine et
légitime, ami auditrice, ami auditeur, n’y aurait-il pas une intension ? L’interpellation « Vois-tu » ne
concerne-t-elle que l’aspect physique de l’aveugle ? Ne serait-ce pas également un appel à visualiser sa
situation, à prendre conscience de ce qui découle de son handicap.
. L’aveugle ouvre les yeux et il dit : «Je vois les gens, je les vois comme des arbres, mais ils marchent».
Nous assistons à un recouvrement progressif de la vue dans un dialogue entre le patient et le guérisseur.
L’aveugle ouvre les yeux. Est-il encore aveugle lorsqu’il le fait ? Par la distance qui est prise avec le village,
il distingue « les gens » mais encore avec un certain flou. Il a du mal à les différencier du reste du monde.
Mais le distingo commence à s’opérer petit à petit.
. Jésus pose encore une fois les mains sur les yeux de l’aveugle, et celui-ci voit clairement. IL est guéri
et il distingue tout, même de loin.
Dans un deuxième temps, Jésus touche à nouveau les yeux de l’homme et ce dernier voit enfin clairement.
Paradoxalement, le mot aveugle est à nouveau utilisé alors que le nouvel état de l’homme est décrit de
plusieurs manières : il y voit clair, il est guéri, il voit loin à présent. La guérison physique extraordinaire de
cet homme, s’accompagne visiblement d’une guérison sociale, d’un changement de statut, d’une
remobilisation personnelle et d’un nouveau regard porté sur la société.
Pour finir, survient ce conseil abrupt et invraisemblable : retourne chez toi (littéralement dans ta maison) mais
ne rentre pas dans le village. Il est en effet difficile de penser que la maison d’un homme aveugle ne se
trouvait pas dans le village même. Certains commentateurs ont pensé que Jésus voudrait de cette manière
imposer le silence à l’aveugle comme il le fait de manière explicite ailleurs dans l’Evangile de Marc. Ne
s’agirait-il pas plutôt de soustraire l’homme guéri à sa condition première d’homme aveugle dépendant ? Les
différentes étapes relevées dans le ralenti du texte semblent militer pour cette interprétation.
Ami auditeur, reprenons à présent le texte dans son ensemble. Loin d’une démonstration immédiate de la
puissance de Dieu à travers l’action de Jésus, il est question ici d’une démarche par tâtonnement qui prend en
compte l’évolution de la compréhension de l’homme qui est en face de lui. La guérison s’opère au rythme de
l’aveugle. Celui-ci discerne peu à peu ce qui l’entoure, se rend compte de sa situation, recouvre la vue par
étape et prend conscience progressivement de son environnement. Ce qui me plait dans cette présentation
atypique de Jésus, c’est qu’elle nous présente l’aveugle, l’autre, comme un vis-à-vis de Jésus dans sa
guérison.
Curieusement cette rencontre si particulière ne se retrouve que dans l’évangile de Marc. A en croire les
commentateurs, cet évangéliste aurait reproduit un récit pittoresque de guérison qui pouvait plaire à son
public mais trop en décalage avec la vision classique de Jésus pour que les autres évangiles ne l’aient gardé.
Quel sens peut avoir aujourd’hui ce récit étonnant dans nos vies et dans notre quotidien ? Comment pouvonsnous nous identifier à cet aveugle qui devient être humain ?
Pour retrouver la vie, la vraie vie, Jésus contraint son interlocuteur à sortir de son cadre habituel, à s’éloigner,
à se distancier de son quotidien, de ce qui le lie d’une certaine manière à sa condition d’aveugle. Ne peut-on
voir là une invitation à sortir de nos habitudes, de nos certitudes, de nos conditionnements, qu’ils soient
imposés par la société, la famille voire l’église ? N’y aurait-il pas là une remise en cause du Système, de notre
système qui peu à peu finit par nous aveugler, nous rendre aveugle jusqu’à nous conditionner à une vie
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réduite à la dépendance ? La rencontre avec Jésus ne pourrait-elle pas nous faire sortir de ce système dans
lequel nous trouvons néanmoins un certain confort, une sécurité relative ?
C’est ce que pourrait signifier aussi l’injonction faite à l’homme guéri de retourner chez lui, sans rentrer dans
le village. Dans la pensée biblique, l’ordre divin « va » peut être également compris comme « va vers toi ».
C’est le cas notamment dans le texte d’appel d’Abraham en Genèse 12 : « Va et quitte ». L’aveugle guéri
pourrait être ainsi incité à retourner chez lui, vers lui. Une invitation pour nous, à aller chez nous, vers nous,
vers ce que nous sommes réellement devant Dieu sans rentrer à nouveau dans le village, la société qui
risquerait de nous reconditionner dans un état de dépendance, de nous réinstaller dans une situation
incompatible avec nos statuts d’hommes et de femmes nouveaux, réitérés, revivifiés par la puissance de la
Grâce.
Le projet de Dieu pour l’Humain, dans toute sa plénitude, ne serait-il pas qu’il vive réellement et debout, dans
toute l’intégrité de son statut d’Etre, libéré de ce qui l’aveugle ou le rend dépendant ? Ressusciter, c’est
étymologiquement en grec se lever. Se lever, être debout, être acteur, être libre et agissant. C’est le projet de
Dieu pour chacune et chacun. Cela nous concerne en premier lieu. Il s’agit d’affirmer et d’expérimenter cette
espérance de Pâques non seulement dans l’après-vie mais déjà aujourd’hui dans le quotidien.
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Fantasy, interprétée par Sting et E. Karamazov.
De manière tout à fait naturelle en voyant Jésus s’adresser à un interlocuteur, c’est à celui-ci que nous nous
identifions tout d’abord. Ainsi, dans le processus de guérison de l’aveugle redevenu être humain à part
entière, c’est dans la posture du malade guéri que nous venons de nous projeter.
A vous qui êtes à l’écoute, je vous propose à présent une démarche moins familière : s’identifier à Jésus, à
celui qui guérit. Mais est-ce légitime, me direz-vous ?
Sommes-nous concernés par ce texte seulement en tant que bénéficiaires, c'est-à-dire comme être humains
victimes d’une cécité paralysante qui attendent la guérison et l’autonomisation ? Il me semble que cette
guérison de l’aveugle de Bethsaïda nous interpelle également en tant qu’actrices et acteurs de guérison. En
effet, à la suite de Jésus, en tant que disciple, ce récit ne nous invite t’il pas à œuvrer, à la mesure de nos
moyens, pour aider nos semblables à se remettre debout ?
Est-il pourtant donné à tout le monde de faire de l’Evangélisation ? Peut-être pas. Mais pour chacune et
chacun ; il est possible d’être évangéliste, c'est-à-dire porteur de Bonne Nouvelle. Ici nous touchons le
domaine sensible des convictions (Ce que je crois ?) mais également celui de l’estime et de l’image de soi
(est-ce que j’en suis capable ?). Ce qui est certain, comme la montré le psychologue Boris Cyrulnik, c’est
qu’une parole, même anodine, peut avoir un effet rédempteur pour une personne. Ce qu’il appelle la
résilience c'est-à-dire le fait de se remettre debout et en marche. Sans que tu en aies véritablement conscience,
ami auditrice, ami auditeur, tu peux être pour ton vis-à-vis « tuteur de résilience », celui qui va lui permettre
de redevenir pleinement humain. Conscients de cette potentialité, nous pouvons nous questionner et prier :
« A travers ce que nous lui dirons, comment être pour notre prochain, celui qui nous est proche, porteur d’une
bonne nouvelle pour elle, pour lui, et être le vecteur d’une parole de guérison ? »
Annoncer par la prédication, témoigner auprès de son prochain… Y aurait-il d’autres formes
d’évangélisation ? Le texte de ce matin offre une nouvelle piste. Si Jésus est sollicité par les « gens » qui lui
amènent cet aveugle, c’est en raison de ses compétences de guérisseur. Rien ne laisse à penser qu’ils le font
parce qu’ils savent qui il est ou à qui Jésus se réfère dans son action. Ce texte est extraordinairement laïc. En
effet, il n’est pas fait mention comme ailleurs de foi en Dieu comme gage de la guérison de l’aveugle. Ce
dernier ne manifeste pas non plus de reconnaissance de son action. Le nom de Dieu n’apparait même pas. Et
pourtant, est-il pour autant absent de l’histoire ?
Dans certains contextes, il est difficile voire impossible de faire référence d’emblée à nos convictions, à nos
valeurs, à notre foi. Le CPCV Aquitaine a développé depuis 2007 des actions de redynamisation pour des
demandeurs d’emploi de longue durée au travers d’échanges au sein d’un groupe. Les personnes sont invitées
à retrouver une meilleure confiance en elle-même grâce à la mise en évidence, par les autres, des compétences
et talents qu’elles ont, mais qui ont été enfouis par elles-mêmes ou leur entourage familial, éducatif ou social.
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Même si le nom de Dieu n’apparait pas, c’est dans une référence constante à l’Evangile et à la Grâce que
s’ancre notre action.
Avec d’autres œuvres protestantes telles que l’Entraide Protestante, la Cimade ou le Foyer Fraternel à
Bordeaux, nous souhaitons être porteurs de bonne nouvelle dans un dialogue intimiste avec des personnes en
difficultés pour les aider à se relever, à sortir de l’ornière, sans qu’il ne soit parfois même fait référence à ce
qui motive ce travail de solidarité et d’entraide. Nous sommes en effet sollicités pour intervenir auprès de
personnes en souffrance là où les pouvoirs publics se sont désengagés, ne sont pas en capacité d’intervenir ou
délèguent leur responsabilité sociale.
Nos associations sont reconnues pour la compétence acquise au fil des ans, mais elles le sont également pour
les valeurs qui les ont fait naître. Aux yeux de nos interlocuteurs, en particulier les collectivités, il s’agit de
montrer que la référence protestante reste aujourd’hui encore un projet à vivre. Pour moi, et au regard de
l’histoire du Protestantisme français, c’est d’abord une référence implicite à l’Evangile. «Agir en référence à»
n’est pas nécessairement expliciter continuellement cette référence. Ce n’est pas non plus jeter un voile
pudique sur ses origines, voire son engagement spirituel actuel, au prétexte d’une laïcité mal comprise.
Que ce soit dans les œuvres, dans les églises ou dans nos vies personnelles, l’enjeu, me semble-t-il, est le
juste équilibre à trouver entre annonce explicite et référence implicite à l’Evangile sans qu’une approche soit
dénigrée au profit de l’autre.
Que Dieu nous donne, à l’image de Jésus dans ce texte stimulant, la capacité à « faire un bout de chemin
ensemble » avec l’autre pour l’aider à porter un regard différent sur sa situation.
Amis auditeurs, malgré nos tâtonnements et nos ratés, que nous puissions annoncer et « être » une bonne
nouvelle pour ceux qui nous seront amenés. Amen.
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, Forlorn Hope Fancy, interprétée par Sting et E. Karamazov.
Confession de Foi
Illuminés et guéris par la parole de Dieu, nous pouvons affirmer notre foi de manière explicite avec les
témoins du Nouveau Testament:
Avec Jean-Baptiste: ‘Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.’
Avec André: ‘Nous avons trouvé le Messie.’
Avec Nathanaël : ‘Maître, tu es le Fils de Dieu, le roi d’Israël.’
Avec les Samaritains: ‘Nous savons qu’il est véritablement le Sauveur du monde’
Avec Pierre: ‘Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.’
Avec Marthe: ‘Tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde.’
Avec Thomas: ‘Mon Seigneur et mon Dieu !’
Et avec ce témoin anonyme : ‘Je crois Seigneur, viens au secours de mon manque de foi’ Amen!
Intercession
Prions:
Confiant dans Ta parole qui peut redonner une plénitude de vie, nous te prions Seigneur, pour tous ceux qui
se sentent loin de cette vie en plénitude.
Donne-nous les paroles et les actions qui pourraient contribuer à remettre debout et en marche celles et ceux
qui en ont besoin, et particulièrement les personnes isolées et loin de l’emploi, qu’ils puissent réaliser leurs
ressources et de leurs compétences.
Donne-nous d’être les vecteurs de ton amour, tes pieds et tes mains sur la Terre. Amen.
Notre Père
Comme Jésus l’a enseigné à ses disciples, nous te disons :
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
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Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal,
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction
Recevons maintenant l’exhortation et la bénédiction de la part du Seigneur
Que le Dieu de tendresse, qui a levé Jésus d'entre les morts, fasse lever en nous ce qui est mort
et nous conduise à la Vie ! Allons dans sa paix !
Musique
John Dowland, Song from the labyrinth, My Lord Willoughby's Welcome Home, interprétée par Sting et E.
Karamazov.
MEDITATIONS RADIODIFFUSEES - France Culture Dimanche 8h30
Texte de l’émission par mail ou sur papier (tarif sur papier : 6 timbres ou 3,50 €)
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