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Bruxelles
Généralités
Le terme Bruxelles est le plus souvent utilisé pour désigner la ville‐région, administrée par la Région de Bruxelles‐Capitale. La Région est elle‐même divisée en 19 communes. La commune centrale, capitale de la Belgique, est communément appelée « Bruxelles‐Ville ». La population
La Région de Bruxelles‐Capitale s'étend sur 161,38 km2 dont 32,6 km2 pour Bruxelles‐Ville. Au 1er janvier 2008, les chiffres officiels de la population de la Région de Bruxelles‐Capitale atteignaient 1 048 491 habitants, soit une densité de 6 497 habitants/km2. Population de la Région de Bruxelles­Capitale 2000­2008. 2000 2001 2002 2003 2004 959 318 964 405 978 384 992 041 999 899 2005 2006 2007 2008 1 006 749 1 018 804 1 031 215 1 048 491 Source : Algemene Directie Statistiek en Economische Informatie (ADSEI) Bruxelles‐Ville1, quant à elle, comptait 133 859 habitants en 2000, 153 659 en 2007 et 148 873 en 2008. Quelques sites à visiter
Si vous visitez Bruxelles pour la première fois, voici quelques sites2 dignes d’intérêt. La Grand Place de Bruxelles
On ne peut rester insensible au charme de cette place. Au coeur de l'îlot sacré, un ensemble harmonieux de bâtiments datant du XVIIe siècle, dont l'hôtel de ville, de style gothique, ainsi que l'un des plus magnifiques offices de tourisme s'y regroupent. La place est souvent le lieu de joyeuses libations : fête de la bière, concerts, Ommegang (reconstitution historique de la venue de l'empereur Charles Quint en 1594) chaque année, le premier jeudi du mois de juillet et le mardi qui le précède, spectacle « son et lumière » d'avril à octobre y sont célébrées. Autour de la place, beaucoup de petites boutiques pour les touristes, achalandées de centaines de reproductions du Manneken pis en chocolat, en plâtre, en fonte sont à découvrir. Mais ne fuyez pas le quartier pour autant. On y trouve de merveilleuses boulangeries à l'ancienne, de très bons restaurants de spécialités, des ateliers de dégustation de pralines et caraques (chez Planète Chocolat) ou des bars conceptuels tels que le Cercle des Voyageurs qui propose un formidable centre de documentation pour voyager, de la cuisine brésilienne pour déjeuner, du cheese cake aux spéculos pour l'heure du thé et des cours de tango en soirée. 1 Population de Bruxelles 2000‐2008. Source : Algemene Directie Statistiek en Economische Informatie (ADSEI) 2 Extraits et photos tirés du site Citezeum. Guide Voyages et Hébergements. http://www.cityzeum.com/tourisme/region‐de‐bruxelles, consulté le 18 août 2010. 1 Le Manneken Pis
Véritable symbole de la ville de Bruxelles dans le monde entier, le Manneken pis, autrement connu sous le nom de « Petit Julien », surprend tous ceux qui l'aperçoivent la première fois par sa petite taille. La célébrité de cette cocasse effigie de 50cm de hauteur, en bronze, est inversement proportionnelle à sa taille. En fonction des occasions ou pour un hommage à diverses professions, le Petit Julien revêt divers apparats. Une passion pour les Bruxellois qui lui ont constitué une garde‐robe de chef d'Etat. Des centaines de ses costumes sont donc exposés à la Maison du Roi, l'un des musées de la ville de Bruxelles. L'Atomium
Entièrement rénové, l'Atomium a rouvert ses portes au public en 2006. Autant que le Manneken‐Pis, cet étrange édifice est devenu le symbole de la ville de Bruxelles. Imaginé et construit à l'occasion de la grande Exposition Universelle qui eut lieu à Bruxelles en 1958, il est représenté par la maille élémentaire du cristal de fer agrandie à 165 milliards de fois. On peut également voir dans ses neuf sphères, une référence aux neuf provinces belges qui composaient le pays à l'époque (elles sont désormais dix, depuis la scission du Brabant.) La Place Royale
La Place Royale, à proximité du Palais Royal, est située sur le Mont des Arts. La place constitue un point de départ idéal à un circuit culturel très complet. Le Mont des Arts vous offre un large choix de découvertes telles que le Palais des Beaux‐Arts, les Musées Royaux des Beaux‐Arts de Belgique (le musée des Beaux‐Arts, qui les regroupe, a pris très officiellement pour nom « Bozar »), le Musée des Instruments de Musique‐MIM, la Bibliothèque Royale de Belgique, le Palais de Charles de Lorraine, le Musée BELvue, l'ancien Palais de Charles Quint, le site archéologique du Coudenberg, l'Espace culturel ING et le Musée du Cinéma. Il existe un avantageux « Pass Mont des Arts », valable pour une journée, tous les week‐ends de l'année, qui donne accès à ces sites pour la somme unique de 11 €. La Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule
Lorsque l’on est à ses pieds, levez les yeux vers la cathédrale donne une impression de vertige. Construite sur une colline, le Treurenberg, elle se dresse au carrefour de deux anciennes routes importantes, une qui va de la Flandre vers Cologne et l’autre d’Anvers vers Mons par la capitale. De style gothique, elle est surtout remarquable par ses vestiges de la précédente collégiale romane, ses vitraux du XVIe siècle, les statues des apôtres de la nef, la chaire de vérité de style baroque, son trésor et son grand orgue. La plus ancienne et explicite mention de cette église date de 1047. C’est alors un monument religieux de style roman. L’église est ensuite reconstruite, rénovée et agrandie plusieurs fois au cours des siècles. Elle est restaurée dès 1200 et agrandie avec la construction d'un avant‐corps occidental, accompagné de deux tours rondes. En 1226, une collégiale gothique lui est ajoutée. Celle‐ci ne sera achevé qu’au début du XVe siècle, peu après la naissance de Charles Quint. D’autres chapelles sont ajoutées aux XVe et XVIIe siècles. La façade, surmontée de deux tours, date des années 1470‐1485. Plus tard, l'ambulatoire et les chapelles rayonnantes ont été démolies pour faire place pour la Capelle du Saint Sacrement et la chapelle de la Sainte Vierge (1651‐1656). La chapelle dans l' abside a 2 été remplacée en 1672‐1675 par un petit bâtiment de style baroque. Enfin, l'escalier monumental et le portail nord ont été ajoutés à la fin du XIXe siècle. Ce n’est qu’en 1967 que cette église est promue en cathédrale. C’est ici qu’ont lieu les mariages et funérailles de la famille royale. La place Sainte-Catherine
La place Sainte‐Catherine est un lieu de sortie très apprécié des Bruxellois. Le lieu est réputé pour ces nombreux restaurants. C’est notamment là qu’on mange du poisson dans la capitale belge. A ne pas rater l’été, lorsque les terrasses des restaurants rendent la pause très agréable. Cette vaste place s’étend devant et derrière l’église Sainte‐Catherine. Elle a été aménagée à la fin du XIXe siècle, en 1870. Avant sa construction, les lieux accueillaient le grand bassin Sainte‐
Catherine. Celui‐ci fût comblé en 1853. La nouvelle place a absorbé les anciens quai au Sel et quai aux Semences. Il ne reste quasiment rien de ce dernier. Toutes les constructions furent démolies (sauf la « Tour Noire » de la première enceinte et la tour de l'ancienne église). Par contre, du quai au Sel, on a gardé quelques vieilles maisons, entre la rue de Flandre et le quai aux Briques. L’architecture de ces maisons donne à l’ensemble beaucoup de charme. La place de la Grue qui bordait le petit côté du Bassin Sainte‐Catherine depuis le 16ème siècle, entre la place du Samedi et la rue de Laeken, fut annexée à la place Sainte‐Catherine en 1910. Vous pourrez bien sûr compléter votre excursion des lieux par une visite de l’église. Celle‐
ci fut construite par l’architecte Polaert, l'architecte très contesté du Palais de Justice. D’extérieur, ce lieu de culte n’est pas forcément très convainquant. Le style néo‐gothico‐
renaissance recherché donne surtout lieu à une construction lourde et dénuée de charme. Mais l’intérieur est plus intéressant avec une vierge noire du XIVe siècle conservée à gauche de la nef. La rue de Bouchers
La rue des Bouchers est une rue qu’en tant que touristes, vous aurez du mal à éviter. On trouve ici une multitude de restaurants, hyper touristiques. Les serveurs, agressifs, vous laisseront difficilement continuer votre route. Et malgré le charme pittoresque de la rue, aucun Bruxellois ne vous recommandera la nourriture ici. Les restaurants de la rue des Bouchers ont une très mauvaise réputation. Les lieux ont pourtant leur histoire. Au Moyen Age, la rue était peuplée de charcutiers, de « saucissiers », tripiers, et peut‐être de quelques bouchers autorisés (les bouchers ne pouvaient alors vendre que du bouc et du mouton, le commerce de la viande de bœuf étant réservé à la « Grande Boucherie ». Aujourd’hui, la rue des Bouchers a gardé quelques jolis pignons à redents avec leurs portes anciennes datant du XVIIe siècle pour la plupart. On trouve également dans la rue la ravissante fontaine de bronze intitulée « la Cracheuse ». Celle‐ci a été réalisée en 1945 par le sculpteur d'origine roumaine Idel Ianchelevici. Un peu plus loin, on découvre les armoiries du Pape Pie IX, souvenir probable des imprimeries Goemaere, spécialisées dans l'impression de bibles. Entre les numéros 10 et 12, au fond de l'impasse de la Fidélité, plusieurs bars à bière connu de la capitale, comme le fameux Delirium ont élu domicile. Au fond de cette l’impasse, ne ratez pas la statue en bronze de Jeanneke Pis, l’équivalent féminin du célèbre Manneken Pis. Plus réaliste que ce dernier, elle a été créée en 1985 et inaugurée en 1987 à l'initiative d'un commerçant de l'Ilot Sacré pour soutenir une œuvre de bienfaisance La Basilique de Koekelberg
Impressionnant bâtiment, la Basilique du Sacré‐Cour à Bruxelles est le 6ème plus grand édifice religieux au monde. Elle a été construite en 1905 par Léopold III. Avec ses 141 mètres de long, ses 107 mètres de large et ses 100 mètres de haut, la basilique domine Bruxelles sur le plateau de Koekelberg. 3