ADVA info numéro 4 - Association des Déficients Visuels de l`Aude
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ADVA info numéro 4 - Association des Déficients Visuels de l`Aude
A.D.V.A Info N° 4 Février 2014 12 rue Hippolyte Faure - 11100 NARBONNE Tél : 04.68.33.98.47 Courriel : [email protected] Site web : http://adva11.info Association loi 1901 affiliée à la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France et adhérente à la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France - Languedoc Roussillon L’A.D.V.A est reconnue d’intérêt général A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 SOMMAIRE Du nouveau dans les téléphones portables--------------------------------------------------3 Les cellules souches peuvent rendre la vue-------------------------------------------------5 Inauguration du siège de la FAF----------------------------------------------------------------7 Deux nouveaux lieux à la FAF-LR pour de nouveaux projets---------------------------9 La CFPSAA s’attelle à l’audiodescription---------------------------------------------------11 À retenir----------------------------------------------------------------------------------------------14 2 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 DU NOUVEAU DANS LES TÉLÉPHONES PORTABLES POUR LES NON ET MAL VOYANTS Changer de téléphone portable pour un non-voyant ou malvoyant, n’est pas une décision simple à prendre, car à ce jour tous les opérateurs se tournent vers le tactile, et il ne reste presque plus de téléphone portable avec un clavier physique. Aujourd’hui, la société Telorion nous offre une autre solution alternative. Cette entreprise propose depuis février 2013, deux logiciels : Telorion Vox, pour non-voyants, et Telorion Zoom, pour malvoyants ; installé actuellement sur le téléphone Galaxy S2 9100 de chez Samsung. Prochainement, il sera installé aussi sur les modèles Galaxy S3 et S3-4G. Nous allons nous intéresser ici au téléphone pour non-voyant. Ce téléphone de type smartphone tout à fait classique, devient accessible grâce à son clavier numérique en silicone, dont les touches sont représentées par des trous dans le clavier, et son interface sous forme de menu déroulant vocalisé, grâce au logiciel Telorion Vox. Lorsque vous aurez allumé votre téléphone et que vous serez sur la page d’accueil, vous trouverez une liste de menu avec les éléments suivants : téléphone, sms, e-mail, aide visuelle, GPS, application Telorion, application Androïd, mise à jour, réglages. Nous allons découvrir brièvement à quoi correspondent ces menus. Téléphone : Pour passer les communications téléphoniques, gérer les contacts et interroger le journal d’appel ; SMS : Pour envoyer des SMS et gérer ceux-ci ; E-mail : Pour recevoir et envoyer ces e-mails ; Aide visuelle : Renferme plusieurs logiciels. Le premier est un OCR qui vous permettra de lire des documents, le second reconnait les couleurs, et le troisième permet de détecter la lumière ; GPS : Renferme un GPS piéton avec 4 fonctions ; Application Telorion : Possède une alarme qui a la fonction de réveil, un agenda pour gérer vos rendez-vous, 1 lecteur mp3 pour écouter de la musique, un mémo vocal avec un petit enregistreur, un lecteur livre pour lire des ouvrages, un bloc-notes dans lequel on peut saisir de petites notes, un menu presse avec lequel vous pouvez interroger certains journaux, un menu radio avec lequel vous pouvez écouter la radio, un navigateur web avec lequel vous pouvez surfer sur la toile ; Application Androïd : Vous permet lorsque vous avez enlevé le clavier en silicone, pour les plus audacieux, de vous servir de votre téléphone en mode Androïd grâce à Talkback ; Mise à jour : Pour effectuer les mises à jour et installer de nouvelles applications ; Réglages : Pour effectuer différents réglages afin de personnaliser votre téléphone. A noter que pour ceux qui rencontrent des difficultés de saisie au clavier standard (de type ABC), la dictée vocale vous permet de vous affranchir de cette 3 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 saisie manuelle, et vous permet également de sélectionner vos contacts afin de passer vos appels. Maintenant quelques informations techniques : - Mesure : 125.3 66.1 8.49 mm, - Poids : 116 grammes, - Écran : 4,7 pouces, - Appareil photo : 8 méga pixels, - Mémoire interne : 16 go, - MicroSD extensible jusqu’à 32 go. En conclusion, je vais vous faire part de mon expérience personnelle. J’ai acquis ce téléphone, en tant que béta testeur (groupe de 10 personnes) et, après quelques mois d’utilisation, je ne reviendrai pas en arrière. Pourquoi ? Il m’a été facile de passer d’un téléphone au clavier physique à un téléphone tactile. Je ne me suis pas senti perdu, et très vite, j’ai pris ce téléphone en main. En effet, je n’ai pas ressenti de gêne, alors que j’avais une grande appréhension du tactile, ayant testé un petit peu l’iPhone. De plus, de nouvelles applications sont proposées régulièrement, ce qui permet à ce téléphone de ne pas rester figé et d’évoluer régulièrement, grâce à une équipe dynamique, qui reste à l’écoute du client. A noter que notre service, FAF Access Formation, vous propose des formations courtes, tout comme sur iPhone, pour vous accompagner à prendre en main ces téléphones. Michel BAINCONAU, Formateur FAF Access Formation. Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez contacter la société Telorion : 97, rue d’Aboukir - 75002 PARIS Téléphone : 09.72.39.27.30 Site Web: http://telorion.com/accueil E-mail : [email protected] 4 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 LES CELLULES SOUCHES PEUVENT RENDRE LA VUE L'injection de cellules sous la rétine de deux femmes malvoyantes leur a permis de réaliser des progrès visuels spectaculaires. Des résultats prometteurs à confirmer sur la durée. Leurs yeux étaient malades au point qu'elles ne voyaient pas, ou si peu : en deux semaines de traitement des médecins ont réussi à leur faire lire quelques petites lettres sur les tests d'acuité visuelle pratiqués chez l'ophtalmologiste. Voyant à nouveau ses doigts, l'une a pu utiliser son ordinateur, ce qu'elle n'avait pas fait depuis des mois ; l'autre a recouvré assez de vision pour faire ses courses toute seule. Ces deux femmes malvoyantes à la suite d'une dégénérescence de l'oeil maladie de Stargardt pour l'une et dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de type sec pour l'autre, ont participé à un essai clinique américain destiné à évaluer des cellules dérivées de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). L'idée était d'injecter sous la rétine cinquante mille cellules d'épithélium pigmentaire, qui ont un rôle nourricier indispensable au fonctionnement des cellules photosensibles de l'oeil. Le résultat a dépassé toutes les espérances des chercheurs. "L'objectif initial de l'étude a déjà été atteint commente Marc Peschanski, directeur de L'unité I-Stem de l'INSERM au Génopole d'Evry (Essonne). Six mois après l'opération, les cellules greffées semblent s'être parfaitement intégrées dans la rétine". La crainte était qu'elles induisent des inflammations voire des cancers, ce qui n'a pas été le cas. Et les patientes n'avaient pris en complément qu'une petite dose d'immunosuppresseurs pour prévenir tout rejet de greffe. Il faudra confirmer que les progrès visuels sont durables et sans effets indésirables. Ces résultats sont préliminaires : ils s'inscrivent dans une étude de 24 patients qui doit durer deux ans. Un essai comparable, le London Project to Cure Blindness, devrait également être lancé cette année au Royaume-Uni. En attendant, ces premières données sont déjà une excellente nouvelle pour les patientes, mais aussi pour cette voie de recherche. En effet, la société Massachusetts Advanced Cell Technology, qui est à l'origine de cet essai, est aujourd'hui la dernière entreprise américaine à fortement investir dans cette technologie. Son concurrent Géron, qui travaillait notamment sur la réparation de moelle épinière sectionnée, a renoncé en novembre. « Cette publication est aussi, intéressante car elle montre que la question de la participation des grands industriels va se poser si l'on désire soigner un jour avec cette technique des maladies aussi, répandues que la DMLA », explique Marc Peschanski. La future étude britannique a ainsi reçu le soutien du laboratoire américain Pfizer. 5 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 Auteur de l'article Pierre Kaldy. Article extrait de la revue SCIENCE ET AVENIR numéro 781 bis, mars 2012, page 5 section santé et biologie intitulé Ophtalmologie. Dans cet article, apparaissent 2 images de rétinographie de l'oeil permettant de voir l'état de la rétine avant le traitement et 3 mois après l'injection de cellules pigmentaires. Sur l'une, les zones claires trahissent la dégénérescence de l'oeil. Sur l'autre, dans un carré qui délimite une zone, on distingue les cellules injectées qui ont proliféré (points noirs). Observation confirmée par imagerie selon l'axe de coupe indiqué par une flèche. REPÈRES 1981 : première lignée de cellules pluripotentes dérivées de cellules souches issues d'embryon de souris. 1998 : première lignée de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). 2001 : le président américain George W. Bush interdit tout financement public de la recherche sur de nouvelles lignées de CSEh. 2006 : un rat est guéri de la cécité par la greffe de cellules d'épithélium pigmentaire dérivées de CSEh. 2009: le président Barack Obama rétablit le financement public pour la recherche sur les lignées de CSEh. 2012 : première thérapie cellulaire chez l'homme à partir de CSEh. 6 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 INAUGURATION DU SIÈGE DE LA FAF La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France, FAF, a inauguré son nouveau siège au 6 rue Gager Gabillot Paris 15e le 22 octobre 2013. Cette manifestation a été présidée par Marie-Arlette CARLOTTI, Ministre déléguée auprès de la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion ; et en présence de AnneHidalgo, 1ère Adjointe au Maire de Paris. Partenaire de premier plan des pouvoirs publics et des élus locaux, la FAF œuvre depuis près de 100 ans, pour l'amélioration des conditions de vie des personnes handicapées visuelles. Présente dans de nombreuses régions de France, elle compte 44 associations membres et sympathisantes au service de plus de 10 000 adhérents et usagers. La FAF aujourd’hui c’est : - Un siège social, tête de réseau des 44 associations afin de soutenir leurs projets et de porter leurs paroles auprès des pouvoirs publics - Une équipe de 20 salariés au service de son réseau et de ses usagers - Un Centre de centre de formation, FAF ACCESS FORMATION, ouvert en 2009, dispensant des formations qualifiantes dans les métiers de la locomotion, de la rééducation et de l’informatique adaptée - Des actions innovantes en direction de la petite enfance, projet Pré-lecture, langage et représentations - Un Service Emploi qui accompagne les personnes déficientes visuelles dans leur parcours d’insertion professionnelle, et les entreprises dans leur démarche de recrutement ou de maintien en poste des personnes déficientes visuelles. Pour Vincent MICHEL, Président de la FAF, il s’agissait aussi d’interpeler la Ministre sur le fait que les politiques en faveur du handicap, qui traitent le plus souvent cette question de façon globale, ne doivent pas passer sous silence les spécificités de chaque handicap. La cécité, qui prive des millions de personnes de la faculté de voir est un handicap qui appelle la mise en oeuvre de solutions adaptées dans un monde où le visuel prédomine. Aujourd’hui, plus d’un million de nos compatriotes sont aveugles ou malvoyants, et selon l’OMS, la déficience visuelle sera, avec la maladie d’Alzheimer, le fléau de demain. Prendre en compte la question du handicap visuel dans les politiques nationales est impératif, car il est aussi une question majeure de santé publique. A l’occasion de son inauguration, la FAF a lancé sa grande campagne de sensibilisation en faveur de l’accès à l’emploi des personnes handicapées visuelles et créé un site dédié www.embauchezunaveugle.com Elle a lancé également sa hotline informatique dédiée aux personnes déficientes visuelles utilisant les nouvelles technologies et a signé une convention avec le Groupe Randstad, en présence de la ministre, qui fait de ce groupe le premier partenaire de ce projet innovant. 7 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 Elle a présenté enfin 2 de ses grandes réalisations actuelles le projet PréLecture, Représentations destiné à la petite enfance et visant à susciter chez les enfants aveugles le désir de lire et son Service Accessibilité, notamment la formation des instructeurs en locomotion. Le président Vincent MICHEL a rappelé qu’aujourd’hui les personnes déficientes visuelles sont particulièrement exclues du monde du savoir et de la connaissance puisque moins de 5% de ce qui est édité chaque année dans notre pays est réalisé sous format adapté. Cette journée a été donc l’occasion de réaliser des mises en situation et démonstrations permettant aux visiteurs de comprendre la déficience visuelle, de découvrir le nouveau siège de la FAF, ses installations adaptées et rencontrer son équipe de professionnels. 8 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 DEUX NOUVEAUX LIEUX À LA FAF-LR POUR DE NOUVEAUX PROJETS Depuis le mois de mai, deux nouveaux espaces sont proposés aux usagers des services et aux adhérents de l’association dans les locaux du siège à Montpellier. Cuisine adaptée Il s’agit tout d’abord d’une cuisine baptisée « lieu d’accueil et d’entraînement à l’autonomie ». Ce projet est venu se substituer, au moins provisoirement, à la mise en place d’un appartement permettant de tester l’autonomie en dehors du contexte familial. La salle a été aménagée avec l’expertise des professionnels des services : ergothérapeutes, Instructrice en AVJ, orthoptistes, instructrices en locomotion. On y trouve tous les accessoires (spécifiques ou grand public) nécessaires pour une mise en situation réelle. Cet espace a pour objectif d’apporter un complément aux accompagnements individuels délivrés aux usagers des services enfants et adultes. Il s’agit de proposer une mise en situation « réelle » permettant de mesurer les capacités de la personne à transposer les techniques développées lors de l’accompagnement et donc de mesurer en dehors du lieu de vie habituel son degré réel d’autonomie. Ceci passera par la préparation de menus, l’utilisation des ustensiles de cuisine, le rangement, la gestion de la mise de table, le lavage de la vaisselle, mais aussi le repassage, le petit bricolage, etc. Au-delà du projet de réadaptation, cet espace sera aussi ouvert aux adhérents qui souhaiteront se retrouver pour partager en toute autonomie un repas et passer un moment convivial entre deux réunions, avant ou après une rééducation, ou tout simplement entre deux rendez-vous personnels sur Montpellier. Afin de garantir au mieux la gestion du lieu, il est demandé aux personnes qui souhaitent l’utiliser, en dehors des périodes de rééducation, de réserver leur créneau horaire à l’accueil. Club Web Le deuxième lieu est une salle informatique permettant un accueil collectif grâce à l’installation de quatre ordinateurs placés sur un plan de travail avec logiciels spécifiques et casques individualisés. Cette salle aménagée de façon fonctionnelle pourra accueillir des ateliers collectifs mis en place, dans le cadre du SAMSAH, en complément des accompagnements individuels. Mais cet espace dédié aux nouvelles technologies accueille surtout, depuis le mois de mai, le Club WEB mis en place pour les adhérents de l’association. Une fois par semaine, des bénévoles de l’entreprise DELL viennent animer des ateliers thématiques ciblés sur l’utilisation d’Internet. Après une période de lancement et de rodage, le Club Web est opérationnel depuis début octobre. 9 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 Il est important de préciser qu’il ne s’agit en aucun cas de remplacer les séances d’initiation ou de perfectionnement délivrées par les animateurs en informatique adaptée des services. Le Club Web s’inscrit dans une démarche de convivialité, de découverte d’astuces avec l’aide des bénévoles de DELL, d’échange de savoir-faire et de techniques dans le but de créer du partage et du lien social. Les adhérents intéressés par ce Club devront s’inscrire au préalable auprès de l’accueil ou de Nathalie GÉLIS. Pierre PETIT, directeur FAF-LR. 10 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 LA CFPSAA S’ATTELLE À L’AUDIODESCRIPTION Tout début 2011, la CFPSAA a mis en place un panel de téléspectateurs déficients visuels dont l’objectif est d’accompagner la montée en puissance de l’audiodescription dans les émissions télévisées tout en s’assurant du maintien d’un niveau de qualité élevé de cette audiodescription. Depuis le nombre d’émissions télévisées audiodécrites a augmenté de façon très significative et pour continuer à relever ce défi ambitieux, la CFPSAA sollicite l’aide de nouveaux déficients visuels afin d’aider l’équipe actuelle du Panel en charge de ce projet. Cette équipe au sein de la CFPSAA a pour mission d’engager et de maintenir un dialogue constructif et régulier entre le monde des déficients visuels et celui des différentes chaînes de télévisions en ; faisant part de leur ressenti concernant l’audiodescription des émissions télévisées audiodécrites ; faisant remonter aux différentes chaînes de télévision leurs souhaits en matière d’audiodescription : type d’émissions, tranches horaires, etc incitant la presse et les magazines spécialisées à signaler les émissions télévisées audiodécrites. Les personnes intéressées pour nous aider à faire avancer la belle cause de l’audiodescription peuvent correspondre et s’inscrire auprès de Guy Rochereau à l’adresse suivante : [email protected] ATTENTES DES PERSONNES DÉFICIENTES VISUELLES EN MATIÈRE D’AUDIODESCRIPTION EXPRIMÉES PAR LE PANEL DE LA CFPSAA 1-Les déficients visuels (personnes n’ayant jamais vu, ayant perdu la vue ou malvoyantes) attendent d’une audio- description de qualité qu’elle leur donne accès à l’œuvre cinématographique en leur apportant assez d’éléments visuels pour comprendre le film, leur permettant ainsi de l’apprécier ou de ne pas l’apprécier et d’en discuter avec leur entourage quelque soit la perception visuelle de ce dernier. 2-Elle doit aussi leur permettre de percevoir les subtilités et de ressentir les émotions et les sentiments exprimés par l’œuvre cinématographique à travers les images. 3-La ou les voix off bien présentes et audibles sauront rester cependant discrètes. Une audiodescription nécessaire pour les déficients visuels. 4-Générique de début Titre du film et nom du réalisateur ; Noms des principaux acteurs et des personnages qu’ils incarnent. 5-Générique de fin : Rappel du nom du réalisateur, des principaux acteurs et des personnages qu’ils ont incarnés ; Année de sortie du film en salles ; Nom de l’association ou de la société qui a réalisé l’audiodescription, nom des audiodescripteurs et année de sa réalisation ; 11 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 Noms d’autres contributeurs importants pour la réussite du film, (techniciens, acteurs chargés du doublage pour les films étrangers, compositeur de la musique etc.) ; cela en évitant de trop empiéter sur la musique de fin si elle existe, afin de permettre au téléspectateur de rester dans l’ambiance du film. Voix 6-Le niveau et le débit doivent privilégier le confort d’écoute, en relation avec le niveau ambiant du passage concerné 7-Les voix seront claires, précises, compréhensibles et discrètes à la fois. Elles ne doivent pas empiéter sur les dialogues mais refléter le rythme et l’ambiance du film. Elles doivent respecter les silences, les sonorités et les musiques d’ambiance, lorsque celles-ci contribuent à la compréhension ou quand une description ne s’impose pas à ce moment. Intonation 8-L’intonation, discrète, entre empathie et neutralité, doit être en phase avec l’atmosphère du passage en cours ainsi qu’avec le jeu des acteurs. 9-Les décalages éventuels des voix par rapport à l’action éviteront de gêner la compréhension du film. Neutralité 10-Une voix neutre ne signifie pas monotone ou plate ; une certaine «empathie» avec les personnages et adaptée à l’atmosphère du film peut être de mise. Silence prolongé 11-Ne pas laisser trop longtemps le spectateur dans l’attente d’information en lui communiquant un minimum d’éléments visuels sur la raison d’une période prolongée de silence ou de musique tout en respectant le choix du réalisateur. La rédaction 12-Simple et concise, elle donnera assez de détails visuels pour permettre au public déficient visuel de « s’imaginer » ce qui se passe, en évitant les redondances et les détails superflus. 13-Elle doit permettre de comprendre l’action, les changements de situation, de lieu et les déplacements des personnages. 14-Elle décrit les sentiments ou émotions sur les visages des personnages et dans leur attitude et comportement. 15-Elle doit fournir les éléments visuels qui peuvent aider à la reconnaissance d’un personnage non identifié (ex. la jeune fille brune…) 16-Cohérence de la description. La description ne doit pas anticiper sur des informations qui apparaitront plus tard. Par exemple : Ne pas nommer un personnage intervenant pour la première fois, mais plutôt attendre qu’il ait été nommé dans le film, etc. Vocabulaire et style 17-Les mots, le vocabulaire ou les expressions utilisées doivent autant que possible, rester simples et courants, en évitant les termes techniques, s’ils peuvent être remplacés aisément. Le vocabulaire sera adapté au genre du film. 12 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 Le libre arbitre des déficients visuels 18-La description ne doit pas interpréter ou commenter à la place du spectateur, de façon à laisser libre cours à son imagination et à son libre arbitre. 19-Une bonne description des images permettra à chacun de créer facilement son propre référentiel afin qu’il bénéficie des éléments essentiels à la compréhension et à l’appréciation du film. Pour cela, elle s’attachera à décrire les environnements, milieu culturel, paysages, visages, décors, couleurs, costumes, etc. du film. 20-Il est important de signaler de façon fluide les changements majeurs de séquences, de situations, etc., qui peuvent avoir lieu lors du déroulement du film. Ceci peut-être réalisé par un changement de voix et d’intonation, il serait bien alors, que les deux voix soient sur le même registre. Les sous-titres 21-Les sous-titrages linguistiques doivent être lus à la même hauteur, voire légèrement supérieure à la voix des ou de l’acteur afin de disposer de tous les éléments nécessaires à la compréhension de la scène et donc du film. Il serait souhaitable que les sous- titres soient lus par une voix masculine pour les acteurs masculins et l’inverse pour les actrices. Sylvain NIVARD Président de la Commission Culture de la CFPSAA 13 A.D.V.A INFO 4 - Février 2014 À RETENIR Mardi 1er avril 2014 à 14 heures 30 : film en audiodescription : Pale Rider, le cavalier solitaire durée 1 heure 53, réalisé et avec Clint Eastwood. Mardi 3 juin 2014 à 14 heures 30 : film en audio description : Le placard, durée 1 heure 22, réalisé par Francis Veber. Date de l’assemblée générale : le samedi 17 mai 2014 de 10 heures à 12 heures, salle de réception située en rez-de-chaussée au Parc des Sports et de l’Amitié. 14