Un étrange déménagement

Fablet Paul
nouvelle fantastique
4eE
Delafosse Eloi
Un étrange déménagement
Jeudi 12 janvier
Je viens de déménager de mon ancienne maison. Je l’ai
vendue à un notaire anglais. J’en avais assez de cette vieille
bâtisse dans laquelle j’avais vécu toute mon enfance : je voulais
du neuf, je voulais du
moderne. J’ai donc acheté
une magnifique maison non
loin de Paris. Je l’adore ! Elle
est si belle ! Son intérieur est
ravissant! Je ne comprends
pas pourquoi les anciens
habitants ont décidé de
déménager, va savoir...
Vendredi 13 janvier
Ce jour est magnifique, un ciel bleu et une chaleur ! C'est
parfait. Même si le vendredi 13 porte malheur, mais je ne crois
pas forcément à ces sornettes, je ne dois pas penser à ça et profiter
de ma nouvelle maison. Et pour fêter ça, je vais organiser une
crémaillère, je vais inviter tout le quartier ce soir, je dois aller
faire les courses…
L’heure, c’est l’heure! Mais personne ne semble venir, mais que
font-ils? C’est bizarre! Je vais donc fêter ma crémaillère tout seul.
J’ai bu deux ou trois verres, j’attaque mon quatrième, mais il me
semble que j’entends frapper à la
porte. Je suis devant la porte quand
elle s’ouvre tout seule, mais sans
rien derrière. Je dois halluciner, je
vais donc me coucher.
Samedi 14 janvier
Je me lève difficilement, à neuf heures du matin, repensant à
ma soirée d’hier, agitée par mon hallucination. J’allais voir mes
voisins pour demander des explications et, à mon grand
soulagement quelqu’un me vit, je lui posai donc cette question:
- Pourquoi n'êtes-vous pas venu à ma crémaillère hier? Et
pourquoi personne n'est venu d’ailleurs?
- Car dans votre maison des choses étranges se passent…
- Par exemple?
- Par exemple, les portes s’ouvrent et se ferment toutes seules.
L’ancien habitant de cette maison était l’un de mes chers amis, il
est mort dans son grenier.
- Vraiment étrange ! Merci pour ces renseignements, et toutes mes
condoléances. Au revoir.
Ce qu’affirme cet homme me semble étrange, je ne le crois pas.
L’homme s’éloigne, je rentre donc chez moi la tête pleine de
questions. Durant la soirée, rien d’anormal ne se passe, je vais
donc me coucher.
Dimanche 15 janvier
Aujourd’hui, c’est le jour du seigneur, je vais donc à la
messe. De retour de la messe, je rentre tranquillement chez moi.
Mais j’ai l’impression d’être observé. Je me
dis que toutes ces hallucinations sont peutêtre dues au fait que je n'ai rien mangé
depuis hier. Je vais donc chez le boucher
acheter une bonne côte de veau. Cette côte
cuite à point est succulente, je me régale.
Mais tout d’un coup, j’entends le volet de la fenêtre claquer et la
porte s’ouvrir lentement en grinçant ; je vais voir mais rien ne se
dresse devant moi, alors je me dis que ce qui vient de se produire
est sûrement un coup de vent. Je retourne donc manger ma
succulente côte de veau. Pendant la journée, je lis et je joue à
Pacman car je n’ai rien à faire. Le soir, je mange de la soupe car la
côte de veau de ce midi m'a définitivement calé. Je vais dormir tôt
car je ne sais pas pourquoi moi qui déborde d'énergie d'habitude,
aujourd'hui, je suis exténué.
Lundi 16 janvier
Réveil très difficile, mais je me souviens soudain que je dois
finir le travail d’architecture de la maison de Mr Delablet, c’est
important car son budget est important ( quatre millions d'euros),
c’est la huitième richesse mondiale. Donc il faudrait un bien
d’exception. J’entends tout à coup un bruit étrange, je me sens
oppressé mais je dois finir l’architecture de la maison de mon
client, seulement, je me sens de plus en plus observé, impossible
de travailler dans ces conditions. Je décide donc d’aller faire un
tour au parc. Je me promène tranquillement avec un ciel
magnifique, quand tout à coup je vois le ciel s’assombrir, je
décide donc de rentrer chez moi. Quand je rentre à l'intérieur de
ma maison, je suis surpris de voir les fenêtres ouvertes, et le
courant semble éteint. Je vais donc le rallumer dans la cave ;
arrivé dans la cave, je sens comme
un courant d’air froid. J’allume le
courant et me presse de remonter,
je suis en panique. Une fois
remonté, je me dépêche de me
mettre en sécurité dans ma
chambre. Quand je rentre dans ma
chambre, je trouve un parfum nommé « Douce souffrance ».
Curieux, je sens son odeur et je me mets soudain à dormir
profondément.
Mercredi 18 janvier
Je me réveille et à ma grande surprise on est déjà mercredi:
j’ai dormi durant 2 jours! Ça doit être dû au parfum qui était sur
mon lit hier. Je décide de me remettre à mon travail sur
l’architecture de la maison de monsieur Delablet mais je me
demande quand même ce que faisait le parfum sur mon lit hier.
Soudain, on sonne à la porte : c'est le facteur. Il me donne un
courrier de la part de monsieur Delablet, je m’apprête à l’ouvrir,
quand soudainement, un bruit étrange provenant du grenier me
fait sursauter. Je vais donc
voir ce qui se passe. Quand
j’ouvre la porte un sentiment
d’oppression m’envahit, j’ai
du mal à respirer. La fatigue
me prend et je m’écroule sur
le plancher du grenier.
Jeudi 19 janvier
Je me réveille étrangement sur mon lit et je sens l’odeur du
parfum que j’ai trouvé lundi sur mon lit. Je me lève et je vais au
marché pour décompresser, mais je pense toujours à ce qui s’est
passé la veille. J’arrive au marché et je vois le marchand de
poisson, je fais connaissance avec ce charmant jeune homme: il
s’appelle Roger, il a 24 ans, il est originaire de la région et je
l’invite chez moi pour boire un verre ce soir, mais quand je lui
donne mon adresse, il semble avoir peur et il me dit :
-Je vais venir demain et te raconter l’histoire de ton étrange
maison.
Sur ces mots, je repars chez moi mais ce qu’il vient de me dire me
hante l’esprit. Quand, arrivé chez moi, je vois la lettre de Mr
Delablet, je l’ouvre :
Cher monsieur,
Je tiens à vous informer que l’architecture de ma maison doit être
finie avant le vendredi de la semaine prochaine je vous conseille
donc de vous hâter car si le plan n’est pas fini, je résilierai le
contrat.
Cordialement
Mr Delablet
Je me hâte donc de finir le plan d’architecture de ce cher
monsieur Delablet. Après environ quarante minutes de travail, je
me sens emporté par une grande fatigue.
Vendredi 20 janvier
Après une bonne nuit de sommeil je vais déjeuner, puis, tout
d'un coup, j’entends Roger sonner à la porte. En arrivant, il me
dit :
-Comment vas-tu mon cher ami ?
-Et bien, très bien et toi? Que voulais-tu me dire hier?
- C’est à propos de ta maison, petit j’y ai vécu pendant un an, j’y
ai vu des choses étranges de jour comme de nuit.
-Était-ce des hallucinations, ou des faits prouvés ?
- Je n’en sais rien, mais pour moi, ce sont des faits prouvés, je
préfère te prévenir.
- Merci pour ces informations. Mais pour l’heure, que veux-tu
boire?
- Un canard whisky, s’il te plaît.
-Et un canard whisky, un!
Après avoir bu son canard whisky, Roger veut aller à la pêche, et
comme je ne suis pas fatigué, je l’accompagne. Une fois dans le
bateau, je me rends compte que j’ai le mal de mer, nous nous
arrêtons, et allons faire plutôt de la plongée. Une heure après,
nous sommes remontés malheureusement bredouilles. Il me
ramène donc chez moi, et je me remets à l’architecture de la
maison de Mr Delablet. Je viens de finir sa chambre, quand je me
mets tout à coup à voir flou et à avoir mal au ventre, cela doit être
une indigestion, je me dis donc que cela doit aussi être à cause du
manque de sommeil.
Samedi 21 janvier
Je dors profondément quand je sens une présence qui me prend le
pied et tout à coup je me réveille par terre, j’allume la lumière
mais je ne vois personne, je décide alors d’aller boire un café
devant la télé. Mais rien à faire je m’endors sur le canapé, et je me
mets à rêver, ce n'est pas un rêve
mais plutôt un cauchemar. Dans
mon cauchemar, je suis enfermé
dans mon grenier… Je me réveille
alors envahi par la peur dans mon
grenier, je vois dans l’ombre un
couteau qui flotte seul dans l’air
et qui s’approche dangereusement
de moi…
LE PROCHAIN QUI ACHETERA
MOURRA DE LA MÊME FAÇON !
CETTE MAISON