Excursion du 8 janvier 2012

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Excursion du 8 janvier 2012
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Excursion du 8 janvier 2012
Xhendelesse - St Hadelin - Forêt - Trooz - Beaufays.
Ou la balade des échaliers.
Jadis, des passages de +/- 1m20 séparaient les parcelles agricoles afin de maintenir le chemin en place.
Ces passages ont été peu à peu intégrés aux propriétés privées et remplacées par des dispositifs de clôtures
permettant aux piétons l'accès aux prés sans permettre au bétail de s'échapper: les échaliers ( du latin "scala", et
de la même origine qu'échelle ou escalier) .Ils prennent la forme d'échelles, portails, tourniquets, va-et-vient,
chicanes et dans le pays de Herve, nombreux sont des anciens échaliers en pierres dites "debout"," dressées "
ou encore " levées".
La balade du jour débute à la chapelle de Stockis près de Xhendelesse.
Cette chapelle de style néo-gothique fut érigée en 1872 par Henri Monfort à l'emplacement d'un
sanctuaire construit en 1680 par Denis Plousteur. Ce dernier n'ayant pas payé l'impôt, l'occupant français enleva
son enfant. Les époux Plousteur implorèrent Notre-Dame du Bon Secours et promirent de faire ériger une
chapelle si l'enfant était rendu sain et sauf. Leurs supplications furent entendues et la chapelle construite.
Longeant un petit ruisseau, les faniatiques vont se diriger vers Xhendelesse.
Le xh est une ancienne graphie qui montre qu'on doit prononcer un h aspiré en français comme en wallon.
exemple: Xhoris, Xhendremael, Xhavée.....
Après avoir traversé et longé la route principale, une petite montée vers le quartier dit " Cour
Maquette".
A Xhendelesse, six clouteries existaient à la Cour Maquette. On y fabriquait principalement des clous
de souliers. La clouterie était une profession d'appoint et ceux qui s'y livraient, fabriquaient des clous en hiver et
reprenaient leur vrai métier en été : mineurs, peintres, maçons, plafonneurs ou briquetiers. Les épouses, par
contre, continuaient à professer même en été.
Un peu plus loin, à droite, une potale, vide datée de 1739 puis une prairie à traverser avant d'emprunter
un chemin empierré.
Ensuite, les marcheurs longeront une ancienne ferme restaurée et se dirigeront vers Haute Rafhay.
Le "Rafhay" primitivement prononcé "ravehé" est situé sur une crête. Les prés de ce plateau sont en
pente forte et exposés aux vents du nord-ouest: on disait donc que la bises y " raclait les veaux" par contraction "
racleveau" et en wallon " rak'vê". La vieille voie de Liège à Verviers passe "sur le Rafhay" séparant le ban d'Olne
du territoire de Soumagne. On utilisait en effet prioritairement les chemins des crêtes où l'eau ruisselait plus
facilement et que les premières armées avaient tracés pour pouvoir y observer l'horizon plus facilement.
De ce plateau, on peut admirer la vue sur le terril du Hazard à Micheroux, le château de Wégimont, le
village de Soumagne dans la vallée et le zoning de Battice dans le lointain.
Pour continuer, il faut redescendre vers St Hadelin et passer dans le joli hameau de La Neuville.
Les vieilles maisons en pierre regroupées autour de l'ancien moulin banal, ont été bien restaurées et forment un
bel ensemble.
Après ce superbe site, le circuit rejoint la chapelle de St Hadelin. Où le car attendra après 8 km.
Dès le 9ème siècle, les moines de Stavelot possédaient à Olne une propriété qui portait le nom de "Fief
de Mont Saint-Hadelin" du nom du cofondateur de l'Abbaye aux côtés de Saint-Remacle en 662.
Saint- Hadelin offre un paysage vallonné, sillonné par la Magne et dominé par le promontoire du "Fief" où se
dressent la chapelle reconstruite en 1676, et le tilleul, dit "arbre à clous" vieux de plus de 400 ans. La croyance
populaire voulait que planter un clou dans son écorce guérissait les maux de dents.
Nous poursuivons notre randonnée en descendant dans la vallée avant de remonter dans le bois qui
longe la carrière du Bay- Bonnet , pour ensuite se diriger vers le village de Forêt.
"Bay bonnet" vient du wallon et signifie " le beau talus"
En chemin, de belles vues s'offrent sur Ninane et dans le lointain le Sart Tilman.
Le car attendra à Forêt : 10 km auront été parcourus
Forêt: paisible village qui ne compte que 173 habitants, mais un château, une église classée et de nombreuses
maisons des 17ème et 18ème siècles.
Les randonneurs vont reprendre la route, en contournant le village, l'itinéraire qui rejoint Trooz comporte
quelques échaliers très étroits.
C'est à Trooz que le car attendra celles et ceux désireux d'écourter après 12 km de découvertes.
Les plus téméraires s'en iront suivre le confluent de la Vesdre et de la Magne avant de passer la voie
du chemin de fer. Il ne leur restera plus qu'à grimper, par un chemin empierré, en passant par le lieu dit
"Grosses Pierres", jusqu'à l'Espace Beaufays. Terme d'une randonnée de 17 km.
De là, le car emmènera tous ses passagers vers le Barbecue de Cortil- Tilff, où les attendent le vin
chaud et les brioches des rois.
Le guide du jour: Marie Thérèse Iserentant.
Source : Balade des échaliers Beaufays 2000; site web Ville de Herve Tourisme; carte IGN 42/5-6 et 42/7-8
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Excursion du 22 janvier 2012
Le Vallon des Chantoirs
Il existe, en Province de Liège, un vallon des Chantoirs entre Louveigné et Remouchamps.
On lui a donné ce nom suite à l'existence d'une cinquantaine des ces étranges dépressions, dont une quinzaine
de taille relativement importante. Ce vallon englobe notamment les villages de Hot'champ, Deigné, Sècheval.
Il porte également le nom de Bassin du Rubicon ou de Vallon de Sècheval.
Un chantoir est en fait une dépression concentrique du terrain, en forme d'entonnoir. Ce phénomène
d'érosion se produit en milieu quartzite (sous sols calcaires).
Il s'agit d'un endroit où l'eau (souvent des ruisseaux) qui s'écoule normalement disparaît comme par
enchantement sous la surface pour ressurgir plus loin, dans ce que l'on appelle une résurgence. Un chantoir est
en quelque sorte une source à l'envers.
Ces nombreux chantoirs qui se trouvent en bordure du vallon, jouent le rôle de vastes collecteurs d'eau, le long
des 6 km qui séparent Louveigné de Sougné-Remouchamps.
Il a été prouvé, par la coloration des eaux que la plupart de ces ruisseaux rejoint la rivière souterraine nommée
le Rubicon., celle-là même qui a crée les fabuleuses grottes de Remouchamps.
Le nom" chantoir" vient vraisemblablement du bruit chantant que font les eaux en se perdant sous terre.
La déperdition de ces eaux de ruissellement est énorme, on ignore où et comment elle se produit. D'une manière
générale le débit des eaux engouffrées dans ces entonnoirs est de 22 m3/ seconde, alors que celui du Rubicon,
en période de crue, atteint à peine 5 m3/sec.
* * * * * * * * * * * * *
La Randonnée de ce jour débute à Andoumont (250m). A proximité du château, un chemin conduit
entre prairies au sommet du bois de Rolémont (280 m), en contre haut de la célèbre côte des Forges.
Le circuit dévale la Hé de Stinval, longe la Hé de Louveigné, puis remonte un chemin (belles vues)
amenant au village de Louveigné (245 m)
Passé l'église et contournant la " Tour Forte" voici la chapelle du Trôleu.
Les marcheurs passent à côté du chantoir du Trou Maka. Ce chantoir, de même que de nombreux
autres tels Stinval et Gomzé communique avec la grotte de Remouchamps mais ne fait toutefois pas partie du
"Vallon des Chantoirs" connu aussi sous le nom de "Vallon de Sècheval" (qui signifie Val asséché)
Traversée avec méfiance de la N 678 avant de grimper entre les champs et prairies verdoyantes
jusqu'au lieu-dit " les 3 Tilleuls"(310 m) situé au col de Cornimont.
Un sentier traverse le bois de Cornimont jusqu'à la vieille croix de pierre du lieu-dit " la Haute Folie".
Ce nom proviendrait d'une série de drames qui se seraient déroulés dans la ferme voisine entre 1790 et 1791.
La promenade rejoint ici le GR 576 qui descend entre les prairies jusqu'au village de Hotchamps
(225m). Un superbe paysage du Condroz liégeois s'ouvre vers la vallée des chantoirs avec l'Ardenne à l'arrière
plan.
Le bassin du Rubicon marque la limite entre le Condroz à l'ouest et le massif ardennais à l'est. Plein sud,
on aperçoit le long viaduc de Remouchamps et la trouée de l'autoroute vers Harzé.
Notre route traverse le hameau de Hot'champ, puis oblique à droite par un chemin longeant le talus,
une profonde dépression marque le " Chantoir de Beron-Ry" situé sur la commune de Louveigné à 215 m.
d'altitude.
Nous rejoignons l'autoroute A26-E25 passant au pied de la célèbre côte de "la Redoute"(235 m) et
atteignons le hameau de Plâye (235 m)
Le car devrait nous y attendra, 8,5 km parcourus.
La balade continue entre de grasses prairies en offrant de superbes vues sur le vallon des merveilles
pour ensuite traverser la N666 (183 m) Louveigné- Remouchamps.
L'itinéraire contourne la nationale en direction de la "Petite Mainire" pour déboucher au "chantoir
Sècheval" (165 m).Le Ru du Mainire s'y engouffre bruyamment après avoir absorbé le ruisselet de "Sart du
Dimanche".
Lorsque l'on procède à la coloration de l'eau à son entrée, il faut 9 heures pour la retrouver dans le Rubicon.
Après la visite de ce très beau chantoir classé, on retrouvera le car: 11 km de découvertes.
La piste grimpe dans les anciennes carrières de Mainire d'où un autre GR s'enfonce dans le fond
humide de la Gervova avant de rejoindre la N666.
Le ruisseau de la Gervova s'infiltre dans un chantoir situé sous une maison en bordure de la nationale.
Ceux qui le souhaitent rejoindront, 150 m plus bas, le car parqué en dessous du viaduc de Sècheval.
12,5 km parcourus.
Un sente rocailleuse remonte le sauvage vallon d' "El Semme" jusqu'aux prairies supérieures.
Traversée d'une prairie, d'ou l'on a de superbes vues sur la vallée de l'Amblève, avant de rejoindre un chemin
en corniche et de franchir une autre prairie amenant sous l'imposante travée du viaduc de Sècheval (200m).
Un superbe sentier conduit au chaos rocheux du belvédère des frères Rahir (200m)
De là, les faniatiques dominent les toits de Remouchamps, commune d'Aywaille.
Face au château de Montjardin, ils jouiront d'un large panorama de la vallée de l'Amblève.
La descente jusqu'à la N 697 (Remouchamps- La Reid) amènera au car stationnant au parking bus de
Remouchamps (150m).15 ,5 km ayant été explorés.
Les jusqu'au boutistes vont continuer en contournant une ancienne carrière pour longer en corniche le
"Val du Promontoire". Et arriver ainsi au rocher du Promontoire (230 m).
Après avoir longé la "Hé d'Île" ils atteindront le "Tilleul des Pendus" (240 m)
Cette macabre appellation viendrait de la pendaison à cet arbre multi centenaire d'un berger et de son complice,
ceux-ci furent condamnés pour avoir tués les moutons dont ils avaient la garde et revendu leur chair.
Le chemin descend le Thier de Nonceveux en direction de la vallée de l'Amblève pour arriver en
finalité au pied du Ninglinspo à Sedoz-Nonceveux (160 m). 20 km parcourus.
Le guide du jour : Désiré Lovinfosse
Le verre de l'amitié se prendra au café " Le Ninglinspo" Nonceveux- Sedoz ( N 633) .04/3844429
Sources: Les détails de la balade sont fournis par le guide.
syndicat du Tourisme de Remouchamps et Topoguide GR 51 et GR 576
Carte IGN 49/3-4 + Sprimont
BALADE FANIA DU 05 FEVRIER 2012
de SPA à ROQUEZ
Départ au lieu-dit « sol cress ».
Nous descendons directement vers l'étang du ru de Chawion que nous contournons par le chemin
des étangs pour ensuite entamer la montée vers le golf via la promenade Cailleux et la promenade
des Biolles .
Nous arrivons au Club House du Golf de SPA. Sur le parking de celui-ci se dresse la croix
Brognard, Elle se trouve sur l'ancien chemin qui reliait Spa à Polleur, au lieu-dit « so l'Platte,
c'est à dire sur le plateau qui sépare le fond du Chawion du noir vivier.
M.Brognard était un membre de la cour de justice du ban de Spa; il fut assassiné, Son meurtrier
subit le supplice de la roue puis l’écartèlement.
Juste après l'entrée du Golf se dresse un hêtre remarquable, devant la propriété Dewandre.
Dans le virage suivant, nous descendons un chemin vers le ru Chawion. Nous l'enjambons grâce
à un petit pont . Quelques mètres plus loin, nous empruntons un autre petit pont sur la droite pour
prendre un chemin qui traverse la Heid du Wayai. Nous sortons alors du bois et longeons les
prairies sur la droite. A la sortie du chemin, nous descendons par la droite pour admirer la
chapelle « Notre Dame de l'Epine ».
Cette chapelle tire son nom de la signification d'Arbespine, soit « arbre-épine ». Elle a été érigée en
1993 par un fermier du coin ,Emile Deblon. Elle possède un triptyque qui abrite trois icônes: la
première est celle de la Vierge de Vladimir, la seconde au centre est l'hospitalité d'Abraham et la
troisième est la résurrection du Christ. En contrebas, M.Deblon a construit une fontaine.
Après cette halte, nous prenons la route asphaltée vers Ligné. Sur le bord gauche de la route, en
contrebas, on peut apercevoir l'abreuvoir de la Chézette, alimenté par la source du ru de la
Chézette, affluent du Chawion.
Nous prenons ensuite à droite pour arriver au puits de Hardésart; ce puits , situé en face d'un
superbe gîte rural, est caractéristique de la région liégeoise par sa couverture conique.
Au bout du chemin, nous traversons la route Tiège-Polleur et par un chemin campagnard nous
arrivons à un magnifique ensemble formé par la fontaine, le bac et l'abreuvoir de Troisfontaines.
La Venes, source intarissable, était déjà exploitée au XVe siècle pour faire fonctionner le maka d'un
bas-fourneau. A cet endroit se trouvait un vivier, ouvert en 1725 pour servir d'abreuvoir, sur
autorisation du Prince-Évêque de Liège et, en 1730, il donna l'ordre de combler ce vivier, En 1874, la
commune donna l'autorisation aux habitants de prendre l'eau du puits aujourd’hui disparu. Cette
source servant à abreuver le bétail, la commune construisit un abreuvoir long de 15M dont subsiste
encore une partie.
Nous remontons la route jusqu'à l’église de Tiège ou nous attend le car et une collation bien
méritée, Nous avons parcouru environ 9KM.
Pour ceux qui poursuivent la balade, nous redescendons sur cent mètres la route vers Jalhay et
prenons un chemin à droite qui nous conduit route de Limbourg où se dresse un croix de bois.
Cette route est un tronçon du plus ancien chemin dont on puisse encore suivre le tracé et qui reliait
Limbourg, Stavelot et le Luxembourg. On l'appelait alors « Royal Chemin ».
Partons vers la gauche et nous voici sous l'autoroute. Nous suivons alors un ancien chemin qui
nous amène sur la place de Sart où nous pouvons admirer l'église et son imposante tour forte,
Nous avons parcouru environ 11,5 Km. Le car attend d'éventuels amateurs.
Poursuivons notre périple en passant derrière la maison vicariale (office du tourisme) et
empruntons
le sentier qui passe à gauche de la maison portant le N° 246.
Nous parvenons ainsi sur la route qui relie Sart aux Croupets du Moulin. Continuons sur le
chemin qui se présente en face et qui nous amène sous le pont de l'autoroute. Après une légère
montée, nous arrivons à un banc duquel on a une vue sur une superbe bâtisse : la maison
Grombaire, aujourd’hui chambre d'hôtes.
Descendons ensuite vers la Hoëgne. Nous passons devant l'ancien moulin banal de Sart, appelé
également « moulin Detroz ». Plus loin à droite nous suivons la Hoëgne pour arriver à « la pierre
plate », bloc de quartzite de 15M de long. On arrive ensuite aux vestiges d'une ancienne forge et
d'un fourneau. Ce « moulin à fer » fut cité une première fois en 1480 et on en reparle en 1503. En
1609, elle était encore en activité mais ne fut plus citée par la suite.
Cinquante mètres plus loin, en amont des forges, sans emprunter le nouveau pont, nous prenons
le sentier de gauche vers Parfondbois. Ce sentier est l'ancien bief qui alimentait en eau la roue
motrice de la forge. A la balustrade, nous prenons le sentier qui monte et dominons un moment la
rivière. Deux cents mètres en amont, nous arrivons à la confluence de la Sawe, grossie de la
Statte et de la Hoëgne. Remontant toujours la Hoëgne, nous arrivons au « trouf'lîre », une
ancienne tourbière, propriété privée de Spa Monopole. On a trouvé dans cette tourbière un étrange
enchevêtrement de chênes et de bouleaux vieux de 2000 ans avant JC.
Nous continuons notre chemin et passons devant une ancienne galerie d'extraction d'ardoises sur
la droite. Le chemin s'élève et aboutit à la route régionale qui relie Sart et Solwaster.
Juste en face, de l'autre côté de la route se trouve un puits obstrué par une grille, c'est aussi un puits
d'ardoisière profond de plus ou moins 30 M.
*** A cet endroit précis, en cas de neige ou verglas, nous remonterions la route jusqu'au pont de
l'autoroute où le car nous attendrait pour rejoindre sol cress.
Descendons la route et rejoignons la Hoëgne au lieu-dit « Moulin Thorez » , soit après +/- 16,5
Km.
Le parcours se poursuit en longeant la Hoëgne jusqu'au Pont de Belheid, au lieu-dit « Roqué »
après 18 Km. Nous irons donc à cet endroit boire le verre de l'amitié.
Cette option ne sera possible qu'en absence de neige ou de verglas, l'accès au pont de belheid
risquerait dans ce cas d'être difficile pour le car...
Le guide du jour: SCAINI HUGO
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Excursion du 19 février 2012.
Landenne - Réserve naturelle de Sclaigneaux - Seilles Bois Royal de Siroux - Andenne.
La balade de ce jour se situe dans le sillon Sambre et Meuse. C'est la région située en bordure de la
Sambre et de la Meuse entre Charleroi et Liège.
Le site de la promenade se situe au Nord d'Andenne, dans la province de Namur.
Le relief est ondulé. Les versants des vallons sont souvent asymétriques. Cette asymétrie s'explique par une
érosion plus importante des versants ensoleillés sous climat périglaciaire: en fondant la neige érodait plus
rapidement la roche meuble sous-jacente.
Du côté de Namur et d'Andenne, là où le sol est calcaire, les vallées sont plus étroites et abruptes. L'érosion n'a
pas permis le creusement de larges vallées.
La rando débute à Poissart, un hameau se situant dans le vallon de la Velaine, au bord de la N 921.
Au sortir du village, une sente en légère montée mène directement sur le plateau Hesbignon de Landenne qui
offre une vue admirable vers l’amphithéâtre des collines d’Andenne.
Un chemin traverse des champs, passe devant la chapelle Ste Barbe, longe l'enceinte de la grosse ferme
Libois et aboutit à l'église St Remy de Landenne. (170 m)
Au pied de celle-ci repose l’écrivain régionaliste, Jean Tousseul (1890-1944), "ouvrier-écrivain autodidacte",
comme le dit son pseudonyme, qui a si bien exprimé, à travers romans, contes et nouvelles, les gens et sites de
chez nous.
Un sentier contourne la petite localité, puis un petit bout de la route qui conduit à Petit-Waret et voilà, les
marcheurs arrivé à la chapelle St Mort (dédiée à tous les cercles de Bon-Vivants)
Une bifurcation plein ouest pour atteindre le plateau supérieur (210m) de Petit-Waret.
Ici, se déroule une vaste vue sur la vallée Mosane. Au delà, les collines et vallées de l'Ardenne Condruzienne se
succèdent comme des vagues sur une mer verdoyante de prairies et de forêts.
Une prairie, bordée de vastes horizons, à dévaler avant d'atteindre la ferme pédagogique du " Chant
d'oiseaux" (150 m) accolée au joli château de Collignon.
Passé les étangs de Rau de Gemine, le groupe empruntera un chemin caillouteux en légère montée. Il
conduit au lieu -dit "Chant d'oiseaux". Nous sommes ici au milieu de bois privés.
Un seul chemin est permis aux randonneurs. Celui-ci arrive à l'ancienne Bure St Remy, puis descend dans le
vallon du Rau Loyisse.
Un petit sentier sinueux remonte le vallon à travers le beau Bois de Foresse. Arrivé à la crête (175m) les
faniatiques pénétrerons dans l'originale réserve naturelle de Sclaigneaux située dans un ancien site carrier, établi en
bordure mosane.
Cette toute jeune réserve qui ressemble à une pampa nordique s’étend sur 50 hectares, offre un
paysage modifié jadis par la présence de fours à zinc et fait principalement de pelouses arides et de quelques
arbres. On y trouve plusieurs variétés de plantes rares, dont des orchidées.
Du haut d'un monticule on découvre la très abrupte vallée de la Meuse, la vue s'étend de Namur à
Andenne. L'altitude de cette portion Sambre et Meuse varie de 100 m à Namur et 60 m à Liège. Il est composé
de terrains principalement schisteux du carbonifère houiller (310 millions d'années) incrustés cependant dans les
terrains calcaires du carbonifère calcaire (300 millions d'années)
Une petite sente sinueuse traverse le Bois des Plantes.
La piste contourne ici un site marécageux avant d'aboutir à un petit terril blanc, témoin d'une ancienne
exploitation de chaux.
La promenade longe en contre- haut d' une falaise de 40, la carrière Carmeuse de Seilles logée en bord
de Meuse.
C'est à Seilles (110 m) que se situe le siège central de Carmeuse.
Nous y retrouvons le car après 11 km de découvertes.
Seilles est surnommé « le village gris » par l’écrivain régional Jean Tousseul en raison de la couleur
donnée aux toits de la localité par les poussières calcaires émises par les carrières de la région.
Comme tous les villages de la Meuse, il faut grimper pour atteindre l’église Saint-Etienne. C’est un superbe
édifice en pierre calcaire accolé à une tour seigneuriale sur motte. Le plan primitif d’une église de type mosan a
été gardé.
L'escapade continue en contournant l'agglomération par le chemin qui borde la carrière et atteint le
quartier Neuf Moulin.
La troupe va quitter le N E de Seilles en traversant avec prudence (et tous les autres...) la N 921, puis le vallon
de la Velaine.
De suite, une montée pour traverser le Bois Royal de Siroux ainsi que le Bois de la Ronde Haie.
C'est au coin de ce bois (204m), en bordure de la route vers Couthuin, que stationnera le car. 15 km
Les plus téméraires vont progressivement descendre dans la vallée mosane.
Un chemin en pleine campagne conduit en bordure du Bois de Wanhériffe, situé à Surlemez.
Plus loin, les amis longerons momentanément le Bois d'Axhelet, avant de descendre transversalement à
travers champs et prairies et atteindre au pied du Bois Bordia un agglomérat de petites maisons. Ils sont ici dans
la vallée à quelques centaines de mètre de la sinistre prison de Géron-Andenne.
Un chemin puis un sentier herbeux longeant la voie ferrée Liège- Paris amène au mini- hameau de
Nivoye.
Il ne reste plus qu'à traverser la route vers Bas-Oha pour atteindre après 19 km le parking d'une ancienne usine
bordant une darse de la Meuse, à Andenne. (80m)
Tout le paysage Andennais a été remodelé par les carrières. Aujourd'hui c'est d'abord la pierre, le
calcaire, la dolomie, la chaux. De Namur jusqu'à Huy, le paysage de la vallée de la Meuse n'est qu'une suite de
falaises éventrées, d'usines blanches, de terrils. A l'origine de cette industrie, s'étendait un long et riche gisement
de calcaire et de dolomie, sur les deux rives de la Meuse, parallèle au fleuve. Le gisement de dolomie de
Marche-les-Dames, par exemple est considéré comme le plus important et le plus pur d'Europe.
Carmeuse et Lhoist se partagent ces carrières qui restent la principale activité industrielle Andennaise.
Le guide du jour est Désiré Lovinfosse
Le verre de l'amitié se prendra au café "L'Antidote" rue Delloye, 8 à Wanze (085 231191)
Source : les détails de la promenade fournis par le guide
Sites web sur Seilles, Landenne, Andenne
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Excursion du 4 mars 2012.
Mützenich - Helle - Ternell - Clouse - Eupen
Après la traversée d'Eupen, le car prendra la direction de Montjoie pour atteindre notre point de départ:
le parking situé à 500m de l'ancienne douane de Mützenich.
Sur cette hauteur, on trouve les fagnes dites du nord-est, qui constituent en importance la deuxième
étendue fagnarde du Haut Plateau, après les landes de la Baraque Michel, avec leurs 1400 hectares. Elles sont
incorporées dans la "Réserve Naturelle des Hautes Fagnes" depuis le 11 février 1964.
La "Brackvenn" s'étend de part et d'autre de la route de Montjoie. Le terme "Brack" ou "Wrack" a le
sens de "Terre inculte" ou "Terre d'usances". Les landes, en effet, servaient autrefois de pacage pour les
troupeaux.
La partie ouest (qui nous intéresse aujourd'hui) porte le nom de "Misten" ou "Torf-Moor".
Territoire luxembourgeois sous l'ancien régime, elle fut dénommée "Königliches Torf-Moor" (Tourbière royale)
par les prussiens, qui y exploitaient la tourbe vers 1840.
Le nom de Misten vient de l'allemand "Mist", "fumier", qui s'explique par l'état du terrain (à l'époque), une
"gadoue tourbeuse".
Ayant endossé leur sac, les faniatiques vont longer la fagne.
En chemin ils vont croiser le "Kirchofweg", chemin du cimetière. Il faut entendre par là le chemin vers l'église. Il
était emprunté par les fidèles d'Alt Hattlich se rendant à Mützenich et à Konzen, en Allemagne. Hattlich
(aujourd'hui Alt Attlich), était un petit hameau, aujourd'hui disparu, perdu entre la Helle et la route EupenMontjoie.
La fagne est traversée nord- sud par un fossé rectiligne de 3.800 mètres, "L'Eupendergraben", creusé
en 1774 à la limite" des duchés de Juliers et de Limbourg pour mettre fin aux querelles villageoises concernant
les limites des usances.
Les eaux de ce fossé se jettent dans un affluent de la Helle, le "Spoorbach" ou "Spulbach".
Nous allons le suivre jusqu'à son confluent avec la Helle au gué du " Petit Bonheur", au pied du
"Herzogenhügel" ou colline du duc (de Juliers)
La Helle est la rivière fagnarde par excellence.
Comme on le sait, elle naît près de la Baraque Michel.
Son nom vient de l'allemand "Hell", ayant le sens de "Claire, brillante", alors que les wallons l'appellent
"Li Neure Ewe", "l'Eau Noire" !
Elle a marqué, dès les premiers siècles, les limites de bien des territoires qui ont découpé le Haut
Plateau autrefois, depuis les civitates romaines, les évêchés de Liège et de Cologne, et les duchés de Limbourg,
de Luxembourg et de Juliers. Enfin, ce sont les frontières modernes qui ont suivi son cours : de 1815 à 1919
entre les Pays-Bas et la Prusse, puis entre la Belgique et la Prusse.
A partir de ce gué, la Helle quitte les grandes fagnes et entre dans un territoire boisé:
l'Hertogenwald
La "Forêt des Ducs", tient son nom du Duché de Limbourg auquel elle appartenait depuis la création de celui-ci
au 11e siècle. Elle s'étend de la Gileppe à la frontière germano-belge, et est divisée en Hertogenwald oriental et
occidental.
Exploitée inconsidérément pendant de nombreuses années pour divers besoins: charbon de bois,
pacage de bétail, prélèvement de bois de chauffage etc. ...la forêt se dégrada d'une manière désastreuse.
C'est sous le régime autrichien qu'on entreprit un long travail de restaurations poursuivi plus tard par
l'administration des eaux et forêts. De nos jours, gérée intelligemment par cette administration, elle conserve de
nombreux secteurs feuillus, bien que les résineux y aient été introduits en grand nombre.
La chasse y est organisée de façon à maintenir un équilibre harmonieux entre la faune et la forêt.
A un km en aval du gué, en rive gauche, (mais difficile d'accès), subsistent les vestiges d'une ancienne
construction assez importante, de vingt mètres de long sur huit de large.
Ce bâtiment servait à la taille d'ardoises épaisses appelées "cherbin", extraites dans la vallée. Ces ardoises
étaient acheminées vers Jalhay via Porfays, sur des chariots tirés par des bœufs.
Cette exploitation aurait commencé au début du 19e siècle pour cesser vers 1880, abandonnée à cause du
transport long et malaisé qui rendait l'entreprise peu rentable.
Les amis vont poursuivre la descente du cours d'eau.
Voici bientôt un point où les participants désireux d'écourter la promenade vont remonter vers Ternell où
le car les attendra: 10 km.
"Ternell", autrefois "Ter Nell", la "clairière faîtière", fut occupé pour la première fois en 1773, par
un pavillon de chasse construit par un industriel de Montjoie, Guillaume Scheibler, en bordure de
"l'Eupenderweg", qui suivait à peu près le tracé de la route actuelle. Ce bâtiment fut utilisé comme maison
forestière à partir de 1780, sous Marie-Thérèse d'Autriche.
Il est devenu belge après la guerre de 1914-1918, et servit de douane plusieurs années après celle de 19401945.
On y trouve aujourd'hui une cafétéria, un poste de lutte contre les incendies et une aire de
stationnement et un musée des fagnes et de la forêt montrant la faune et la flore dans leur environnement
naturel et expliquant l‘origine du paysage fagnard.
Toujours le long de la Helle, la promenade se poursuit.
Voici près de la petite retenue qui a pour usage de dévier vers le lac d'Eupen une partie des eaux de la rivière.
Ces eaux sont conduites par un tunnel de 1200 mètres de longueur, creusé en 1948 sous la faîtière suivie par la
route Eupen - Montjoie.
Un peu plus loin, le groupe va quitter la vallée, pour remonter jusqu'à la lisière de la forêt au lieu dit
" Clouse" où le car sera présent: 15 km
La suite du parcours sera fonction de l'humeur du guide....mais surtout du temps restant : soit en
longeant les prairies, directement vers Eupen, soit en redescendant vers le "Pont Guerrier" (ou la Soor rejoint la
Helle) et la rive opposée vers Eupen.
Le car attendra, les courageux, à Eupen, ville basse, avant de conduire tout son monde à La
Calamine où se tiendra l'Assemblée générale de notre association.
Le guide du jour : Michel Lorens
Sources : Commentaires de Victor Houssonloge 11/9/1983 - 8/12/1996 - 21/02/1999
Guide du plateau de Hautes Fagnes de R.Collard et V.Bronowski
Carte des Amis des fagnes : planche 1 et 2
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Excursion du 18mars 2012
Wavreille - Han s/Lesse - Hamerenne.
La promenade de ce Week-end se déroulera entièrement en Famenne: dépression qui se situe entre le
Condroz et l'Ardenne.
La Famenne est traversée par la Calestienne, couche de calcaire dans laquelle la Lesse et la Lomme ont formé
des grottes impressionnantes ; les grottes de Han, les grottes de Hotton et la grotte de Lorette à Rochefort en
sont les meilleurs exemples.
Les grottes de Han :
A environ 1,7 km au sud-est de l’église de Han-sur-Lesse, la Lesse entre sous terre au Gouffre de Belvaux
(perte). Elle parcourt environ 2 km au sein du Massif de Boisne et revient à l’air libre au Trou de Han (résurgence)
situé approximativement à 600 m au sud-est de l’église de Han-sur-Lesse; mais l'eau met 20 heures pour
parcourir cette distance. L’écoulement souterrain de la Lesse est à l’origine de plusieurs réseaux de salles et de
galeries qui s’étendent sur quelques 15 km. Il s’agit du plus grand réseau karstique de Belgique. D’une grande
richesse, il réalise une véritable synthèse du monde souterrain.
Début de la balade à Wavreille (alt. 265 m), petit village résistant de la guerre 40-45, situé entre
Rochefort et Saint-Hubert et doté d'un ancien lavoir bien restauré.
Ce beau village qui daterait de l'an 680 trouverait l'origine de son nom dans le mot en bas latin vavria signifiant
champs en friche
Un sentier nous fera monter, oh! pas bien haut " en Rifontaine" pour ensuite descendre trouver, dans
le fond d'un vallon, un petit ruisseau sans nom que nous remonterons pour rejoindre la réserve naturelle de
la Lesse et Lomme (alt.: 260).
Cette réserve rassemble une vingtaine de sites calcaires éparpillés sur les communes de Rochefort et de Tellin,
avec, bien sur, la faune et la flore qui lui est propre.
Après une descente, une petite côte mènera au sommet d'une falaise où nous irons admirer la colline qui
abrite les grottes de Han et la réserve d'animaux sauvages.
Le Gouffre de Belvaux, là où la Lesse se perd en terre, inclus dans la réserve n'est pas très éloigné mais
invisible depuis le point de vue.
Les marcheurs descendront dans le fond de la vallée, passeront devant le monument interallié élevé à
la mémoire de pilotes belges, russes et américains, jetteront un petit coup d'œil à la Fontaine St Martin
(résurgence) et par un joli sentier plat, gagneront Han où ils retrouveront le car- 9 km parcourus (alt. 165)
Han-sur-Lesse a eu différents noms au fil du temps. À partir de 1139, le petit village s'appelait Ham,
dès 1266 Han Sur Lesche, dès 1465 Han Sur Lece et à partir de 1528 Ham sur lez.
Beaucoup de villes et villages possèdent comme préfixe ou suffixe le mot Han ou Ham. Ces villages se trouvent
toujours dans le méandre d'une rivière. Où est le méandre à Han-sur-Lesse ? L'ancien lit de la Lesse, dit «
chavée de la Lesse », est encore utilisé par cette dernière lors de fortes crues. Les villageois disent que « les
eaux tournent ». En réalité, elles tournent dans leur ancien lit autour de la montagne, car le "gouffre de
Belvaux", qui est l'entrée de la Lesse dans les grottes, ne peut absorber toute l'eau. La rivière sortie de son lit y
revient à la sortie des grottes. Le parcourt par l'ancien lit et le retour à l'actuel dessinent donc bien deux
méandres, le village se trouvant dans le second.
Ensuite, le groupe prendra la direction d'Eprave (confluent de la Lesse de la Lomme); avant d'atteindre
le village, bifurcation vers la "Tienne del Roche". En wallon de Famenne "Tienne" signifie "colline".
Les amis iront donc admirer la Lomme du haut de la falaise (alt. 188) et puis descendront, pour passer devant
la grotte d'Eprave et s'en aller voir la résurgence d'un bras de la Lomme et de la Wamme perdue à On.
Eprave fut habité par nos ancêtres dès l'âge du bronze, attirés par sa position privilégiée. A l'époque,
une plate forme entourée d'eau était un moyen de défense très apprécié.
Eprave se dresse au bord de la Lomme sur le rocher Maulin dans lequel s'enfonce la caverne appelée Grotte
d'Eprave. L'ouverture de la grotte se présente à mi-hauteur d'un beau massif rocheux qui se dresse au bord de la
rivière et qui est couronné par un oppidum, lieu de refuge des peuplades gallo-romaines.
Dans la plaine se trouvent les grands cimetières mérovingiens de « devant le Mont » et de la « Rouge Croix »,
on y a fouillé 800 tombes datant des 5èmes et 8 ème siècles.
A l'heure actuelle, on peut admirer à Eprave son ancien moulin. En 1933, le moulin et la brasserie adjacente
produiront une bière « Royale de la Lesse » et ce, jusqu'au début de la guerre. Par la suite le moulin restera
inactif, jusqu'à sa restauration en 1993.
Nous longerons la rivière et puisque nous aimons admirer le paysage du haut des collines, nous irons
retrouver le car au "Belvédère "(alt. 250) d'où s'envolent des parapentes.
Fin des souffrances pour les plus fatigués après 5 km supplémentaires.
Après avoir admiré vallées et collines, les "jusqu'au boutistes" descendrons au "Fond St Martin"
avant de remonter jusqu'à la chapelle Ste Odile à Hamerenne (alt.270 m) petit village à la sortie de Rochefort:
seulement 3 km, mais une descente abrupte et une côte raide.
Le corps de sainte Odile, qui née aveugle, recouvra la vue en recevant le baptême, fut transporté en
1714 en l'église d'Hamerenne et depuis, elle est honorée pour la guérison des maux d'yeux
Le guide du jour : Jean Marie Perot
Pour le verre de l'amitié et les frites: chez "Nicole" route de Marche, 3 Baillonville tél: 084 31 14 28
Sources : les indications de la balade fournies par le guide
Sites web sur Han, Hamerenne, Eprave
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Excursion du 1er avril 2012
Bilstain - Hèvremont - Goé -La Borchenne.
C'est au "Champ de Wooz ", petit hameau de Bilstain, que les faniatiques endosseront leur sac.
Ce patelin est installé sur une crête enserrée par les vallons encaissés du ruisseau des Queues et du Ry de
Bilstain. On y signalait, en 1763, l'activité de J Legrand, tailleur de pierres, chargé de fournir les pierres et le
pavement pour la réparation de l'église de Goé.
Arrivés au beau ruisseau de Queues, les amis vont le suivre quelques temps.
L'itinéraire traverse le bois St Jacques, pour aboutir au village de Bilstain après 3 km1/2.
Ce bois fut donné par Thiebaut de Foran pour le salut de son âme à l'église Saint-Jacques-en-Ile de Liège à
proximité de laquelle il est enterré. Le bois, devenu propriété de l'abbaye Saint-Jacques, acquit de cette
manière son nom actuel.
Le nom Bilisten désignant le village actuel est cité pour la première fois en 1125. Ce nom signifie
roche (germ. -staina) en saillie (germ. bili-) Il est possible que ce nom se réfère au promontoire rocheux
(appelé localement « nez de Napoléon », dans le bois Saint-Jacques) non loin duquel se trouve le village
Bilstain est divisé en une partie haute et une partie basse. Il n'y a aucune route asphaltée reliant
directement les deux parties du village qui ne passe par une autre section de commune (Dolhain) ou une autre
commune. Cette situation crée également une différence d'identité entre les habitants du village haut qui se
considèrent Bilstaintois, tandis que de nombreux habitants de la partie basse se raccrochent
préférentiellement à Dolhain.
Un chemin descend vers la vallée de la Vesdre pour ensuite passer au lieu-dit Nez de
Napoléon.
Le "Nez de Napoléon" ou " Mur de Cassart" est un amas de rochers de masse impressionnante
constitué de poudingue. Ce conglomérat est constitué d'élément de quartz et de quartzite soudés dans une
matière gréseuse. Ces sédiments sont d'âge dévonien (375 millions d'années)
Après avoir franchi, à la nage, le petit ruisseau de Villers une petite côte conduit au hameau
de Neuville.
C'est sur les hauteurs de ce site que le guide compte proposer l'arrêt pique nique.
Les randonneurs reprendront gentiment leur escapade par une descente vers Nasproué, les
Surdents et la Vesdre.
Il leur faudra, ensuite, longer prudemment la Nationale 61 sur 500m jusqu'au rond point des
Surdents où trône une ancienne machine textile.
C'est là que le car stationnera. 10 km auront déjà été explorés.
La rando continue en montant vers la ferme des Comagnes d'où l'on peut profiter d'un beau
point de vue sur l'église et le château bien connu de Limbourg.
Le circuit passe devant la chapelle Ste Anne avant de prendre la direction de Hèvremont
en traversant de très belles prairies.
Le petit hameau de Hèvremont est marqué par des anciennes maisons en pierre du pays. Une
chapelle construite en 1802 est consacrée à Saint-François d'Assise, cela évitait aux hèvremontois les
longues marches à pied, pour se rende au culte les dimanches, soit à Goé ou à Limbourg (haut). L'autel de la
chapelle datant de 1684 est signé Jean Del Cour (1627-1707). À coté de la chapelle se situe la croix
commémorative d'Arnold Hauptmann de 1566, avec des inscriptions en langue française et allemande.
La promenade longe le petit arborétum de Coingsoux avant de rejoindre Goé.
Goé, cité dès 1145, souffrit énormément du voisinage de Limbourg. En 1543, le village fut
complètement détruit par les troupes du Duc De Gueldre en guerre avec Charles Quint qui n'avaient pas su
assiéger Limbourg.
On peut y admirer quelques belles maisons des 17e et 18e en moellons de grès et de calcaires, avec,
parfois, trottoirs ou cours en galets de la Vesdre.
L'église gothique St. Lambert présente un curieux clocher tors (18 e) très fortement incliné vers l'ouest.
Le château de Goé est une ancienne seigneurie construite vers 1700. Le château a hébergé le roi Léopold Ier,
et le comte de Flandre (père du roi Albert Ier) grands chasseurs dans la région.
C'est dans cette jolie bourgade que le car attendra: 15 k m auront été découverts.
Les jusqu'au boutistes poursuivront en marchant sur l'aqueduc de la Gileppe ce qui leur
permettra de découvrir un magnifique paysage.
En fait il s'agit d'un aqueduc qui amène l'eau du barrage de la Gileppe sur le dessus de Verviers à
Stembert. Il y a donc un dénivelé pour permettre à l'eau de couler; il faut environ deux heures à l'eau pour
faire le trajet, l'eau en fait se trouve dans la structure du pont, le reste du trajet se passe de part et d'autre
dans un canal vouté et recouvert par la nature.
Et c'est après 20 km au total que les amis parviendront à la petite retenue de la Borchenne.
Le guide : Albert Lemarchal
Le verre de l'amitié se prendra à l'Hôtel du Lion, route de la Gileppe, 48 à 4845 Jalhay
tél: 087/766569. On peut aussi y savourer d'excellentes crêpes et tartes
Sources :Les détails de la balade fournis par le guide. les sites web sur Bilstain, Goé,
Patrimoine Monumental de la Belgique Ed Mardaga
Carte IGN 43/5-6
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Excursion du 15 avril 2012
Grand Sart - Verleumont -Lierneux - Bra.
C'est après un parcours suivant l'autoroute des Ardennes, sortie à Manhay en direction de Lierneux,
que nous nous rendrons au point de départ de ce jour.
Nous crapahuterons autour de Lierneux avant d'atteindre notre destination: Bra s/ Lienne.
Le toponyme Lierneux, connue depuis 667, serait dérivé soit du latin Ledernavus, soit désignant
un "endroit sur la Lienne" ou du celtique Lederna.
C'est la seule localité de quelque importance qu'on trouve sur le cours de la Lienne .Elle fut jadis le siège
d'un ban qui comprenait Bra, Bodeux, Fosse, Wanne et Odeigne, et le berceau de famille nobles: les de
Lierneux, Von Reiffenberg, d'Huart.
Y passait le "Chemin Royal", ancien grand chemin Stavelot- Bastogne, appelé aussi" Voye des Hayverlins" ou
"Herviriens", suite à l'important trafic de marchandises effectué par les marchands du plateau de Herve :
fromage (déjà !), draps, tissus.....
C'est plus précisément au "point de vue" de Grand Sart que les faniatiques mettront pied à
terre. Ils pourront laisser leurs sacs dans le car.
Rappelons que le nom de Sart signifie terre essartée, c'est-à-dire défrichée.
La promenade débute par le "Thier dol Preu", dans un pays de carrières (quasi désaffectées); on y
exploitait jadis les veines de "coticule".
Le coticule est une roche à grain très fin, généralement de couleur jaune clair, constituée de grenats
spessartine microscopique. De tout temps, le coticule a été utilisé comme pierre à aiguiser, notamment pour
les rasoirs à lame.
Direction, Verleumont, village qui abrite plusieurs fermes remarquables, des XVIIIe et XIXe
siècles, dont la "Grande Ferme", ancienne propriété de Pierre- Hubert Chalon, mayeur de Lierneux de 1717 à
1745. Celui-ci possédait des milliers de moutons; il organisait des transhumances vers la Famenne et le
Condroz. Verleumont possède aussi la chapelle St Joseph, de 1722, qui abrite entre autres les statues des
Saints Côme set Damien, patrons des médecins.
4,5 km.
C'est dans ce charmant patelin que les amis retrouveront le car et leurs sacs après avoir parcouru
De là, une gentille descente conduit dans la réserve naturelle "Les Gueules" au pied de la butte
"Colohan" qui culmine à 565 m et s'étend sur un km de longueur. Elle est due au plissement et au
soulèvement des bancs schisteux, recelant divers matériaux, notamment les ardoises, exploités à partir du
XVIIIe siècle.
Au pied de ce mont, la Lienne coule dans un défilé sauvage qui porte le nom de "Défilé des Gueules".
La Lienne prend naissance au plateau des Tailles (Baraque Fraiture) et rejoint l'Amblève à Targnon
après un parcours de 25 km.
Après un passage sur des caillebotis, le groupe va suivre quelques instants la rivière puis la quitter
afin de retrouver le car qui attendra à la barrière toponymique sur la route de Régné. 8,5 km.
Lierneux se trouve non loin, mais nous allons la contourner.
La balade continue en passant devant la ferme de "Haumont Hill" avant de grimper vers la piste de
ski du Monty.
Le chemin descend long de la piste de ski puis la traverse pour arriver au moulin d'Ecdoval, (où s'est
installé Robert Noirhomme et son atelier de santons ardennais).
Une bonne petite côte pour atteindre "Lansival" et le car après 15,5 km de découvertes.
Celles et ceux qui ont encore les gambettes alertes continueront à travers bois en direction de Bra. Le
circuit longe les étangs de La Fondroule.
Le car les attendra à la chapelle à proximité de Bra sur Lienne, sur la route de Manhay .19
km auront été sillonnés.
En 747, on cite Bra comme dépendance de Lierneux, mais au IXe siècle, il acquiert son autonomie
paroissiale. Selon certains, Bra fut donné, en 1124, par Pépin de Herstal aux moines de Stavelot. Pour
d'autres, c'est en 1244 que la Vicomté de Bra passe aux mains du Comte de Luxembourg, qui la cède à
l'abbaye de Stavelot-Malmédy.
Bra et sa région étaient traversés au XVIIIe siècle par une des plus vieilles voies des terres de Saint Remacle.
Elle passait l'Ourthe près de Logne, passage dont la forteresse assurait la sécurité.
La guide du jour : Marie-Thérèse Iserentant
Le verre de l'amitié se prendra au Dolesca Park Resort à la Baraque Fraiture tél : 080 41 88 08
Sources: Les détails de la balade fournis par la guide.
Cartes IGN 55/3-4- et 55/ 7-8
Commentaires de Victor Houssonloge des 12-4-1992, 21-10-1984, 22-6-1986
Sites Web sur Lierneux, Bra
Topoguide du GR " Randonnées en boucles dans la province de Liège
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Excursion du 29 avril 2012
Spa - Tiège - Sart - La Hoëgne
Départ au lieu-dit « sol cress ».
Nous descendons directement vers l'étang du ru de Chawion que nous contournons par le chemin
des étangs pour ensuite entamer la montée vers le golf via la promenade Cailleux et la promenade des Biolles .
Nous arrivons au Club House du Golf de SPA. Sur le parking de celui-ci se dresse la croix Brognard, Elle se
trouve sur l'ancien chemin qui reliait Spa à Polleur, au lieu-dit « so l'Platte, c'est à dire sur le plateau qui sépare le
fond du Chawion du noir vivier.
M.Brognard était un membre de la cour de justice du ban de Spa; il fut assassiné, Son meurtrier
subit le supplice de la roue puis l’écartèlement.
Juste après l'entrée du Golf se dresse un hêtre remarquable, devant la propriété Dewandre.
Dans le virage suivant, nous descendons un chemin vers le ru Chawion. Nous l'enjambons grâce à un petit
pont. Quelques mètres plus loin, nous empruntons un autre petit pont sur la droite pour prendre un chemin qui
traverse la Heid du Wayai. Nous sortons alors du bois et longeons les prairies sur la droite. A la sortie du
chemin, nous descendons par la droite pour admirer la chapelle « Notre Dame de l'Epine ».
Cette chapelle tire son nom de la signification d'Arbespine, soit « arbre-épine ». Elle a été érigée
en 1993 par un fermier du coin, Emile Deblon. Elle possède un triptyque qui abrite trois icônes: la
première est celle de la Vierge de Vladimir, la seconde au centre est l'hospitalité d'Abraham et la troisième
est la résurrection du Christ. En contrebas, M.Deblon a construit une fontaine.
Après cette halte, nous prenons la route asphaltée vers Ligné. Sur le bord gauche de la route, en
contrebas, on peut apercevoir l'abreuvoir de la Chézette, alimenté par la source du ru de la Chézette, affluent du
Chawion.
Nous prenons ensuite à droite pour arriver au puits de Hardésart; ce puits, situé en face d'un superbe
gîte rural, est caractéristique de la région liégeoise par sa couverture conique.
Au bout du chemin, nous traversons la route Tiège-Polleur et par un chemin campagnard nous arrivons à un
magnifique ensemble formé par la fontaine, le bac et l'abreuvoir de Troisfontaines.
La Venes, source intarissable, était déjà exploitée au XVe siècle pour faire fonctionner le maka d'un
bas-fourneau. A cet endroit se trouvait un vivier, ouvert en 1725 pour servir d'abreuvoir, sur autorisation
du Prince-Évêque de Liège et, en 1730, il donna l'ordre de combler ce vivier, En 1874, la commune donna
l'autorisation aux habitants de prendre l'eau du puits aujourd’hui disparu. Cette source servant à abreuver
le bétail, la commune construisit un abreuvoir long de 15M dont subsiste encore une partie.
Nous remontons la route jusqu'à l’église de Tiège où nous attend le car et une collation bien méritée,
Nous avons parcouru environ 9KM.
Pour ceux qui poursuivent la balade, nous redescendons sur cent mètres la route vers Jalhay et
prenons un chemin à droite qui nous conduit route de Limbourg où se dresse une croix de bois.
Cette route est un tronçon du plus ancien chemin dont on puisse encore suivre le tracé et qui reliait
Limbourg, Stavelot et le Luxembourg. On l'appelait alors « Royal Chemin ».
Partons vers la gauche et nous voici sous l'autoroute. Nous suivons alors un ancien chemin qui nous
amène sur la place de Sart où nous pouvons admirer l'église et son imposante tour forte, Nous avons
parcouru environ 11,5 Km. Le car attend d'éventuels amateurs.
Poursuivons notre périple en passant derrière la maison vicariale (office du tourisme) et empruntons
Le sentier qui passe à gauche de la maison portant le N° 246.
Nous parvenons ainsi sur la route qui relie Sart aux Croupets du Moulin. Continuons sur le chemin qui se
présente en face et qui nous amène sous le pont de l'autoroute. Après une légère montée, nous arrivons à un
banc duquel on a une vue sur une superbe bâtisse : la maison Grombaire, aujourd’hui chambre d'hôtes.
Descendons ensuite vers la Hoëgne. Nous passons devant l'ancien moulin banal de Sart, appelé
également « moulin Detroz ». Plus loin à droite nous suivons la Hoëgne pour arriver à « la pierre plate », bloc de
quartzite de 15M de long. On arrive ensuite aux vestiges d'une ancienne forge et d'un fourneau.
Ce « moulin à fer » fut cité une première fois en 1480 et on en reparle en 1503. En 1609, elle
était encore en activité mais ne fut plus citée par la suite.
Cinquante mètres plus loin, en amont des forges, sans emprunter le nouveau pont, nous prenons le
sentier de gauche vers Parfondbois. Ce sentier est l'ancien bief qui alimentait en eau la roue motrice de la
forge. A la balustrade, nous prenons le sentier qui monte et dominons un moment la rivière. Deux cents mètres
en amont, nous arrivons à la confluence de la Sawe, grossie de la Statte et de la Hoëgne. Remontant toujours la
Hoëgne, nous arrivons au « trouf'lîre », une ancienne tourbière, propriété privée de Spa Monopole. On a trouvé
dans cette tourbière un étrange enchevêtrement de chênes et de bouleaux vieux de 2000 ans avant JC.
Nous continuons notre chemin et passons devant une ancienne galerie d'extraction d'ardoises sur la
droite. Le chemin s'élève et aboutit à la route régionale qui relie Sart et Solwaster.
Juste en face, de l'autre côté de la route se trouve un puits obstrué par une grille, c'est aussi un
puits d'ardoisière profond de plus ou moins 30 M.
Descendons la route et rejoignons la Hoëgne au lieu-dit « Moulin Thorez », soit après +/- 16,5 Km.
Le parcours se poursuit en longeant la Hoëgne jusqu'au Pont de Belheid, au lieu-dit « Roqué » après
18 Km. Nous irons donc à cet endroit boire le verre de l'amitié.
Le guide du jour: HUGO SCAINI
Sources : GAL Jalhay/Theux. Terres de Hoëgne asbl
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Excursion du 13 mai 2012
Weillen - Foy - Maredret - Abbaye de Maredsous.
Ce dimanche, c'est en province de Namur que le guide va conduire ses ouailles.....
Le trajet en car étant un peu plus long que d'habitude pour arriver à Weillen et revenir de Maredret, la balade sera
un peu plus courte.....
Le départ sera donné au " Grand Bon Dieu" au pied de la ferme du château de Weillen (prononcez
WAI-IEN)
Un petit sentier à flanc de colline mène à " La Forge" où il faudra malheureusement suivre la route Weillen-
Falaën sur 600 mètres.
Et puis tout suivant "Le Floyon" appelé aussi "Flavion", le circuit conduira aux "Hayettes".
A droite sur ce sentier, un bâtiment pas très beau : il abrite une pompe électrique qui alimente, le village de
Sommière, en eau potable provenant d'une une source; quelques mètres plus loin, à gauche, un joli petit bâtiment
tout en pierres abrite " la machine à l'êwe" : ce bâtiment à eau contient un ancien système de pompage de l'eau de la
source de Fechelenne vers les villages de Sommière et Haut-Le-Wastia. 1897 à 1965, les pompes à piston étaient
entraînées par une roue à aube actionnée par l'eau du Floyon. Cette roue à aube a été restaurée par des bénévoles
et est mises en rotation lors des visites.
Depuis le début de la balade et jusqu'à la fin, vous aurez probablement votre attention attirée par une fleur
assez particulière qui pousse sur les troncs d'arbre, à l'entrée de nombreux sentiers: elle est ronde, rouge vif, son
cœur est barré d'un trait blanc et des hiéroglyphes blancs lui servent de corolles. Ces fleurs semblent pousser assez
abondamment aux environs des nombreux petits châteaux qui peuplent la région.
Aux "Hayettes", une petite route grimpe jusqu'à un sentier traversant bois, champs, ruisseau jusqu'au lieu
dit "Marteau".
Quelques mètres plus loin, Sur un éperon rocheux abrupt, au confluent du Flavion et de la Molignée se
dressent les ruines du château féodal de Montaigle des XIVe – XVe s. Ces ruines sont classées Patrimoine
exceptionnel de Wallonie.
On peut encore y voir de nombreuses traces d'habitation et d'exploitation.
Dans le château de Montaigle se promène le fantôme de la princesse Midone de Bioul. Mais qui est cette
princesse? Et quelle est cette légende qui courre sur le château?
"En ce temps-là, le château de Montaigle abritait la famille de Berlaymont... Un jour, rentrant de la chasse, Gilles, le fils du châtelain,
rencontra une jeune fille d'une grande beauté. Toute la soirée, Gilles resta silencieux; il était tombé amoureux de la belle inconnue... Il fit venir
son ménestrel pour lui demander qui était cette jeune fille à laquelle il ne cessait de rêver. C'est ainsi qu'il apprit qu'il s'agissait de la fille
du triste sire de Bioul. Gilles était désespéré. Midone de Bioul était bien la dernière femme qu'il pouvait aimer. En effet, depuis près d'un siècle,
une haine implacable séparait les deux familles. Le lendemain, Gilles se rapprocha des terres de Bioul et rencontra la jeune fille. Depuis ce jourlà, ils se retrouvèrent tous les jours au même endroit. Un soir, voyant son père de bonne humeur, Midone lui parla de Gilles. Aussitôt, le triste
sire chassa sa fille. Celle-ci courut chercher refuge à Montaigle où le père de Gilles la reçut aimablement. Les deux jeunes gens se marièrent
quelques jours plus tard dans la chapelle du château. Après les festivités, Midone voulut tenter de réconcilier les deux familles. Elle appela le
chapelain et le chargea d'aller à Bioul pour obtenir le pardon de son père. Mais le religieux fut mal reçu. Le sieur de Bioul organisa alors le siège
du château de Montaigle. L'affrontement fut terrible. Le sieur tua sa fille. Gilles tua le père de sa femme. Quelques jours plus tard, Gilles partit
en croisade et ne revint jamais. Depuis, dit la légende, on entend parfois, venant des ruines, une plainte lugubre...c'est Midone qui appelle
Gilles."
Environs 6 km de sillonnés et le car attendra avec nos sacs.
Après cet arrêt revigorant, la promenade continuera en grimpant vers Foy.
De là un sentier conduit jusqu'à la falaise et la réserve naturelle " Montagne de Sosoye" ou " Montagne de
Ranzinelle" qui surplombent le pittoresque village de Sosoye.
La "Montagne de Ranzinelle" est l'un des joyaux de notre patrimoine naturel. La végétation, absolument remarquable,
comprend de nombreuses espèces végétales calcicoles (qui "aiment" le calcaire), thermophiles (qui "aiment" la
chaleur) et xérophiles (qui "aiment" la sécheresse), caractéristiques de la végétation sur pelouse calcaire sèche,
héritière de la géomorphologie et de pratiques agropastorales aujourd'hui révolues.
Après avoir profité du magnifique point de vue sur le village et la vallée, nous descendrons, et la descente
vaut la côte précédente (Qui a dit que le guide ne faisait jamais que monter ??), rejoindre le RAVel et les draisines
de la Molignée.
Le car stationnera près du café" Le Maredsous". 11 km d'explorés.
Le RAVel, passe par un tunnel creusé sous la colline et permet d'atteindre Maredret 2 km plus loin.
Le nom de Maredret trouve son origine dans le mot latin Marendricia signifiant marécage.
Le village abrite une abbaye fondée en 1863 par sept sœurs bénédictines. Ce monastère est spécialisé dans l’art de
l’enluminure et l’imagerie religieuse.
Nous en profiterons pour admirer quelques superbes maisons en pierre de ce village où artistes et artisans
ont élu domicile.
Puis c'est en longeant en longeant la Molignée que le groupe rejoindra le car près du café " Les Viviers".
Il restera 2 km aux plus courageux, cela montera dur au début !, pour retrouver le car à l'abbaye de
Maredsous.
L’abbaye de Maredsous, située sur un plateau surplombant la Molignée, fut fondée en 1872 par des
moines bénédictins venus de Beuron en Allemagne.
Bien que portant le même nom que l'abbaye, la bière de Maredsous n'a jamais été brassée au sein même du
monastère. En effet, l’abbaye a confié la production et la commercialisation à la brasserie Duvel Moortgat situé à
Puurs.
Le guide du jour : Jean-Marie Perot
Le verre de l'amitié se prendra au café " Les Viviers" rue des Artisans, 44 à Maredret (gsm : 0473722203)
Sources: Les indications de la balade données par le guide
Syndicat d'initiative Anhée- Meuse-Molignée: http://www.meusemolignee.be/
Carte IGN 53/1-2, 53/3-4, 53/5-6
Sites web sur Maredret-Maredsous- Sosoye
walloniebienvenue.com/ambassadeur
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Excursion du 3 juin 2012
Lac de La Gileppe - Lac d'Eupen.
Aujourd'hui le guide nous conduit " entre deux eaux" dans l'Hertogenwald.
L'Hertogenwald autrement dit la "forêt des Ducs" (de Limbourg) s'étend sur la partie
Nord-Ouest du Haut Plateau. C'est le massif de forêt domaniale le plus vaste de la Belgique
Vers 1775, elle est complètement desarborée et réduite à l'état de fagne, en raison de la
coupe de bois pour la production de charbon de bois pour l'industrie de clous, ainsi que
l'élevage de moutons pour fournir de la matière première à l'industrie textile dans la vallée de
la Vesdre. C'est alors que les forestiers de Marie- Thérèse d'Autriche entreprennent les
premiers travaux de restauration (plantations, aménagement de coupe) et d'assèchements des
parties marécageuses.
L'administration belge poursuivit cette politique de gestion d'une manière très ordonnée: à
partir de 1850 elle y introduisit systématiquement les plantations d'épicéas, tout en conservant
certains coins de feuillus.
Le départ sera donné sur le parking du lac de la Gileppe, au pied de la tour panoramique
haute de 78 m.
Le barrage de la Gileppe fut construit dès 1867, afin de répondre aux besoins de
l'industrie lainière de Verviers. Le lac de la Gileppe est donc l'un des plus anciens lacs artificiels
d'Europe. Il a été rehaussé de 10 mètres dans les années 1967-1971.
D'emblée, le groupe va franchir la digue. En son milieu se dresse un lion haut de 13,5
mètres, œuvre de Félix Bourré et constitué de 186 blocs.
Arrivés de l'autre côté, les faniatiques vont emprunter le sentier qui grimpe dans le
coteau boisé de "Pierreuse Heid".
Le terme "Heid" a le sens de " terrain en forte pente". Couvert de bruyères jadis, il est
actuellement le site d'une chênaie dont le sol est richement parsemé de blocs reviniens de
toutes tailles, assurément le résultat d'une intense solifluxion (phénomène périglaciaire) il y a
10.000 à12.000 ans.
Le secteur est parcouru par la sinueuse "Allée de Pierreuse"
Après avoir croisé la route menant de Béthane à la route Eupen-Baraque Michel, ils vont
descendre en direction de la vallée de la Vesdre.
Bien avant d'y arriver, l'allée des quatre chênes traverse cette belle forêt avant de mener au
chemin du" trou du loup" ou "dreckweg",
Le nom "trou du loup" (toponyme forestier fréquent) désigne généralement un secteur
où se trouvait une fosse destinée à la capture de ce prédateur ; le doublet germanique de
"Dreckweg" signifie " chemin boueux"
Cette voie conduit à la "Croix Noire" et la maison forestière du même nom en bordure de
la Nationale allant d'Eupen à Malmédy. Ce crucifix a été planté à la mémoire de Marguerite
Crau décédée d'une crise cardiaque durant l'été 1855, alors qu'elle cueillait des myrtilles.
Il faudra traverser très prudemment afin de descendre vers le "Pont Guerrier" ou
"Schwarze Brücke": pont enjambant la Soor, quelques peu avant son confluent avec la Helle. Il
fut construit vers 1890 à l'initiative d'un ingénieur forestier nommé Guerrier. Le nom
Allemand de "Pont Noir" provient du fait qu'à l'origine son tablier était formé de planches
recouvertes de peinture noire ou de goudron.
10 km
Le circuit remonte vers Clouse dans les faubourgs d'Eupen, où le car sera présent.
Ensuite, c'est presqu'en ligne droite que les amis se dirigeront vers le lac d'Eupen.
Après avoir franchi le barrage, ils retrouveront le car sur le parking. +/- 14 km.
Le barrage de la Vesdre ou lac d'Eupen est le troisième réservoir d'eau potable de
Belgique. Ses eaux viennent du plateau des Hautes Fagnes. Il est alimenté par les ruisseaux
de la Vesdre, la Getz, et via un tunnel d'une longueur de 1,5 km par la Helle.Le bâtiment fut
construit depuis 1938, Une des raisons de construction était le réglage du cours d'eau servant
à l'industrie de la région de Verviers.
Pour celles et ceux qui continuent, il faudra redescendre vers ruisseau le Diebach, petit
affluent de la Vesdre Ils n'auront plus qu'à le franchir pour remonter vers la route de
Schönefeld, attiré par les effluves du BBQ : 17 km
Le guide du jour: Michel Lorens
Sources: les indications sur la balade données par le guide
Guide du plateau des Hautes Fagnes R.Collard er V.Bronowski
Site web sur le barrage de la Gileppe et le lac d'Eupen.
Carte touristique du plateau des Hautes Fagnes: planche 1
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Excursion du 17 juin 2012
Nisramont- les Deux Ourthes- Engreux- VellereuxMabompré- Bonnerue.
Notre randonnée dominicale débute au centre du hameau de
(405 m, La Roche en
Ardenne). Ce hameau est situé sur le plateau surplombant le barrage de Nisramont. C'est un site
spectaculaire de la région d'Houffalize. Il forme une retenue d'eau de 47 ha, qui englobe le confluent de
l'Ourthe occidentale et de l'Ourthe orientale.
Nisramont
C'est au pied de la chapelle Saint-Hubert (1895, fresque du peintre Debatisse) qu'une petite route,
puis un chemin encaissé entre les prairies en pente nous amène à l'entrée du bois de Bodaimont encerclant la
rive gauche du lac.
A gauche, une superbe vue (400 m) nous fait découvrir la petite localité de notre point de départ.
Après la traversée du bois, un chemin, entrecoupé par plusieurs sources, permet d'atteindre
l'extrémité du lac, au confluent des Deux Ourthes (280 m).
C'est sur la pointe qui sépare les 2 rivières qu'a été bâti en 1976, un centre sportif et touristique (adeps)" Les
Deûs Oûtes", au bas d'un terrain boisé de 80 ha au relief particulièrement capricieux.
La balade le long de ses berges est vivement recommandée: les lumières et les eaux dormantes
confèrent au site une atmosphère de "Grand Nord". S'aventurer hors du parcours sans le concours d'un bon
guide est difficile et dangereux.
Un beau sentier sans dénivelés importants serpente le long de la rive gauche de l'Ourthe Occidentale.
Il conduit au barrage Berbet, avec nasse à poissons.
Après la traversée de la passerelle, nous allons rapidement remonter jusqu'aux abords du village d'Engreux
(400 m).
Joli panorama en direction des 2 Ourthes.
La suite de l'itinéraire fera découvrir une partie du petit patrimoine populaire d'Engreux, Vellereux et
Bonnerue. Ces 3 localités sont situées sur le territoire d'Houffalize. Celui-ci consiste en une série de croix,
avec altitude, dont le nom est écrit en vieux wallon.
A la croix "Creû do landîvâ" (nom de l'endroit), nous aurons parcouru 9,5 kms.
Ceux qui voudront écouter la balade iront retrouver le car au cimetière d'Engreux à côté duquel se dresse la
"Creû dès Sabotis" blottie dans un vieux hêtre.
De beaux chemins bordés de prairies conduisent à 2 croix situées non loin l'une de l'autre.
La"Creû do Doyar" précède la "Creû dès Viyes Tères"(Les Vies Terres).
Les vues en direction du vallon de Rau de la Cornaille sont particulièrement bucoliques
.
Moins d'un km plus loin nous passons devant la "Creû dol Hé-Elipâ" (462 m) (Al Haye Philippart).
Voici bientôt le village de
Vellereux.
La promenade passe devant l'église et la fontaine "Sainte
Blaise". Cette source donne naissance au ruisselet " La Velle".
Saint- Baise, patron du village, figure parmi les saints protecteurs et guérisseurs très réputés en Ardenne.
Un sentier replonge directement dans le vallonné bucolique jusqu'au moulin de Mabompré, bordant la
"Petite Eau",
affluent du gros ruisseau de Mabompré.
Une sente traverse un petit bois avant de longer une prairie à mi-pente.
A droite, la vue sur le vallon de la "Petite Eau" est superbe.
Cette piste débouche face à l'église de Mabompré (440m)
Le car y stationnera. 15,5 km.
Après être passé devant une chapelle, les "jusqu'au boutistes" emprunteront un chemin puis un bout
de route aboutissant à l'orée du bois de Couturî.
Une descente conduit dans la vallée du Ruisseau de Mabompré, que l'on franchit grâce au
"Pont de
Bonnerue" (355m)
Passé le petit pont en bois, un passage longe des prairies en pente. Superbes vues sur le village et
au loin la vallée de l'Ourthe orientale.
Bonnerue ? C'est limpide: son toponyme signifie "bon ruisseau". L'eau ne manquerait donc pas à Bonnerue
puisque déjà les celtes l'ont remarquée et ont installé un habitat près de cette source "La Fontaine d'Au-Bac"
(La fontin d'à Batch)
Par manque de parking, nous évitons le village de Bonnerue¸pour revenir sur les hauteurs de
Vellereux.
Le chemin de "Parfonde Vâ" passe devant la "Creû dol Béni Hèsse" (450 m) blottie dans un veux hêtre
creux et classé. Son diamètre ne fait pas loin de 3 m.
Le circuit arrive à la route de Bonnerue-Compagne, qu'il faudra descendre jusqu'au parking situé
derrière un réservoir d'eau.
En chemin les amis salueront la "Creû do Potô des Basses" (465 m).
A gauche, belles vues sur la vallée du Rau de Mabompré.
Les courageux auront ainsi parcourus 20 km.
Le guide du jour : Désiré Lovinfosse.
Le verre de l'amitié se prendra au Dolesca Park à La Baraque Fraiture tél: 080/41 88 08
Sources : les détails de la promenade fournis par le guide
Documentation du guide
Carte IGN 60/2s ; 60/3s + l'Ourthe Supérieure.
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Excursion du 16 septembre 2012
FANZEL - OSTER - PONT D'EREZÉE - FORGE À LA PLATZ - LA FOSSE.
Ce jour, C'est dans la vallée de l'Aisne que les faniatiques vont sillonner .
Parfois, en longeant la rivière, parfois en la regardant de haut et pour terminer nous une grimpette sur le
plateau ardennais.
L’Aisne prend sa source sur le plateau des Tailles, un des plus hauts de Belgique, et se jette dans
l’Ourthe à Bomal. Sur une bonne trentaine de kilomètres, cette petite rivière serpente entre les collines de la
Famenne. Les quelques villages de la région se sont installés sur les hauteurs, de part et d’autre du cours
d’eau, et peu d’habitations bordent directement son cours.
Au départ, le parcours longe l'Aisne et permet sur la gauche, d' admirer la ferme château de Fanzel.
Ce château-ferme n'était certainement pas une place fortifiée, mais plus exactement un château que
construisirent les moines de Stavelot. C'est un logis du XVIIIème siècle dont les plus anciennes parties datent
de 1711.
L'étymologie du mot" Fanzel "vient de "fan", fange, marais et " cell", habitation soit "habitation du marais"
Ensuite, une montée conduit au hameau d'Oster..
Un très vieux et petit hameau dont le nom est d'origine celtique. "Os, oes" qui signifie "bois, forêt" et "ter, ster"
qui voudrait dire "ruisseau". On conclut que "Oster" veut dire "ruisseau venant du bois". La chapelle date de
1859.
Comme d'habitude qui dit montée, dit aussi descente .....pour retrouver l'Aisne à Eveux
Un sentier à flanc de colline mènera pas très loin du moulin Hesbois à Fisenne: sa présence est
déjà attestée en 1314 ( sa visite n'est qu'occasionnelle) et près de la glacière de Fisenne construite en 1910
par la laiterie de Soy, juste à côté du bief du moulin.
Cette glacière a été réhabilitée en abri pour chauve-souris.
De là, le circuit rejoint le Pont d'Érezée où le car stationnera. 8 km
A partir du Pont d'Érezée, le TTA ( musée vivant du tram vicinal) exploite un tronçon d'une authentique
ancienne ligne vicinale ardennaise. Au départ de la gare, des véhicules d'autrefois dont certains sont
centenaires peuvent vous emmener pour une balade le long de l'Aisne. A l'étage de la gare, le TTA a crée un
petit musée ( entrée gratuite)
A partir de la gare, nous, nous monterons vers le Thiers de Hazeilles, mais nous nous arrêterons à mihauteur de la colline car du sommet, près de la Houssière, Joseph, fermier du coin, peu affable, refuse
obstinément qu'on emprunte un sentier qui passe entre ses champs. Pour gagner le bois et " La Dameselle"
ou" Damzelle" , il nous aurait fallu emprunter la route Amonines-Hazeilles sur 2 km !
Il faudra donc redescendre à Blier par une route goudronnée à sens unique pour ensuite
gagner "La Dameselle" à Amonines par un sentier plat.
Traversée de l'Aisne, quelques dizaines de mètres le long de la route Pont d'Érezée- Dochamps,
puis retraversées de la rivière pour rejoindre "Forge à laplez ou " à La Platz" ou "à l'Aplé ": terminus
du tram et fin de la balade pour ceux que ces 14 km auraient épuisés.
Le nom Forge-à-l'Aplé comporte deux mots distincts: Forge et Aplé.
Cet endroit était privilégié pas ses cours d'eau, la Lue et l'Aisne. Il est donc tout à fait normal qu'une
industrie liée à la force hydraulique y ait existé. L'industrie métallurgique au temps où elle utilisait le charbon
de bois fut prospère dans cette région : les noms de Forge à l'Aplez, Moulin Crahay en témoignent de même
que les "crahays", résidus de la fabrication du fer, que l'on retrouve en ces lieux.
Il existe plusieurs interprétations du mot "Aplé":
- D'après le Chanoine Roland, on devrait écrire "Forge à l'Aplait", Aplait, Aplet, Aplay, etc... qui signifierait
"pommeraie" (lieu planté de pommiers). Il y a en effet d'excellents vergers en ces lieux. A droite sur la route
avant de traverser le pont sur la Lue, subsistent encore deux vénérables pommiers aux branches tortueuses
couvertes de lichens.
- François Pirotte parle de "rucher": place où sont étalées les marchandises( débarcadère), par analogie au
flottage du bois qui devait d'abord être entreposé sur la rive.
- Certains auteurs ont encore donné une explication assez curieuse, qui tient à la fois de la légende, de
l'histoire et du cancan. Il s'agirait d' un conte où il serait question d'amour, de rendez-vous et d' "appelé"
comme synonyme d' "élu".
Jusqu'en 1582 le lieu s'appelait l'Aplé et ce n'est qu'en 1613 qu'un 1er texte mentionne le mot "Forge"
avant celui de "Aplé".
Pour les jusqu'au boutistes, il leur restera 4 km de côte qui les feront passer de 330 m d'altitude à
520 m, puis 1 km de descente pour gagner La Fosse , où le car devrait stationner aux environs de l'église.
Le guide des jours : Jean Marie Perot
Le verre de l'amitié se prendra au Ranch "Don Diego" , Chemin du stade à Harre tél: 086 430004
Sources : Les indications de la balade fournies par le guide
carte IGN 55/1-2 et 55/3-4
Site web d'Erezée et du val de l'Aisne.
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Excursion du 30 septembre 2012
Heyd - Wéris - Oppagne - Aisne - Érezée Hazeilles
Ce jour, c'est de nouveau entre Ourthe et Aisne que le guide va mener sa troupe.
La journée débutera par la visite en car du dolmen de Weris.
C'est à Heyd, (section de Durbuy) plus précisément au pied du col du Rideux que les faniatiques
mettront pied à terre.
Heyd, en wallon Hé, village implanté sur la partie terminale du large vallonnement séparant l'Ourthe et
l'Aisne, offre de larges panoramas.
Au début du XIXe siècle, un natif de Heyd- Lignely défraie la chronique en Ardenne : Jean Henri Géna (né en
1795) et son comparse Magonette sont les auteurs de multiples méfaits dans la région. Magonette et Géna sont
décapités à Liège en 1821.
Le chemin entre prairies en direction du hameau de Morville laisse entrevoir à sa droite de belles
perspectives sur la vallée de l'Ourthe entre Barvaux et Bomal.
Nous arrivons aux portes du site mégalithique de Wéris et Oppagne.
Le but de la 1ere partie de notre escapade est uniquement basé sur la visite de quelques mégalithes locaux.
Ses dolmens et menhirs en pierre poudingue (3000 avant JC) en sont les exemples concrets. Les datations sont
contradictoires: certains y voient de sépultures collectives néolithiques datées de 2000 à 1800 avant JC, d'autres
le font remonter au 4 e millénaire et l'intègre dans la théorie religieuse du grand rectangle sacré des Gaules.
L'alignement du site de Weris-Oppagne se situe sur un tracé mégalithique européen qui va de Lindenberg au
golf de Wath en passant par Trèves et Tirlemont. De plus, on remarque un parallélisme entre la carte de la
Grande Ourse et le plan du site.
Le 1er que nous rencontrons est le dolmen dit " Lit du Diable".
Ce bloc de poudingue a la forme étrange d'un berceau, mesure 2,40 m/2,15 m de long; 1,40/1,45 m de marge et
60 cm d'épaisseur. La partie concave est relevée à l'une de ses extrémités, comme pour former un oreiller, a été
complètement polie. Le creux circulaire a été obtenu par un frottement du bloc dans le sens de la largeur.
L'oreiller parait avoir été obtenu par le travail humain. Le dolmen repose sur deux supports qui sont des
affleurements rocheux. C'est une forme mystérieuse qui lui a valu son nom. Cette sinistre couchette a fait naître
maintes légendes qui tentent d'expliquer son origine.
Une source d'eau ferrugineuse coule dans le bois d'épicéas où s'étend le Lit du Diable. Le Pouhon
s'écoule à l'autre extrémité en direction de Morville. On signale la présence de calcaire le long du ruisselet qui
se jette dans un chantoir localisé en dessous de Morville. Cela complète la situation de Weris, village au
carrefour de 3 régions géologiques : la Famenne, le Condroz, et l'Ardenne.
Un petit sentier s'élève jusqu'au site de la "Pierre Haina" (pierre des ancêtres) ou "Pierre du
Bossu Curé "ou "Menhir Blanc" (Menhir "Pîre Hénâ " ou " Li Boussous Curé")
C'est un affleurement rocheux haut de 3 m et large de 1m20. Le menhir est incliné à 45 ° vers l'est et fut
sans doute dégagé par une main humaine. Avant la croissance des arbres autour d'elle, on pouvait l'apercevoir
de loin. Une tradition voulait que jadis, à chaque équinoxe de printemps, les habitants de Wéris montent la
chauler et danser autour. La légende raconte que ce rocher bouche une galerie plongeant jusqu'au centre de la
terre.
Certains soirs, Satan soulève le rocher et vient se reposer sur le Lit du Diable tout proche. Le site se révèle le
plus merveilleux à la fin de l'été, plus particulièrement à la mi-septembre, lorsque fleurissent les innombrables
touffes de bruyères.
Un sentier jonché de nombreuses pierres et entouré de myrtilles quitte le site et ramène au chemin
d'origine.
A gauche, un chemin donne accès au "Refuge du Brocard" bordé d'un tapis de multiples plantes.
A proximité se trouve l'ancien " Banc des chasseurs", construit par des scouts, constituant l'endroit idéal de
repos à l'ombre des grands chênes.
En direction du "Trou des Graviers" il existe encore quelques touffes d'airelles perdues parmi les
myrtilles. C'est le seul lieu connu la région où il est encore possible d'en trouver.
Des cyprès de Lawson bordent le chemin et plus loin, se démarquent les cimes de quelques sapins de
Veitch.
Un peu plus loin, un sentier conduit à une carrière de Poudingues, désaffectée depuis le début du
siècle dernier. Elle occupait de nombreuses personnes de la localité.
Le poudingue est une roche très dure qui a résisté à toutes les intempéries; si les couches
avoisinantes ont été entamées, le poudingue, lui, a résisté. Il se présente sous l'aspect de cailloux agglomérés
par un ciment naturel couleur grise, verte et rouge. Les pierres de poudingue ont de tous temps été très
recherchées. L'emploi le plus ancien remonte à la préhistoire comme le témoignent les dolmens et menhirs du
site mégalithique de Wéris- Oppagne.
Le poudinge étonne par sa résistance aux hautes températures. Au 19 e siècle il était débité
industriellement, et servait à tapisser l'intérieur des cheminées de hauts fourneaux. Les carrières de Wéris ont
aussi fourni les matériaux nécessaires à la construction de l'église romane de Wéris.
Nous atteignons les premières chaumières du petit village de Wéris établi sur un versant ondulé au
relief accidenté. C'est un des 24 plus beaux villages de Wallonie.
Le car y sera présent afin de nous laisser récupérer nos sacs après avoir parcouru 5,5km
Le circuit traverse le village: de nombreuses maisons en pierres du pays, une église romane du XI e
siècle, le four à pain, le musée des mégalithes en sont les principaux joyaux. L'église dédiée à Ste Walburge,
patronne des laboureurs est entourée d'un noyau d'habitat très serré, comprenant maisons et fermes en
moellons calcaires, grès et colombages.
Non loin, s'élève l'ancienne maison appelée "la Tour" ou ancienne maison forte, cette tour carrée trapue,
avec ses murs épais, jouait sans doute un rôle de refuge pour la population.
Ensuite, on passe sous le vieux tilleul pour longer durant quelques mètres l'enceinte du vieux cimetière
jouxtant l'église.
Un chemin de terre (inondé par temps de pluie) appelé communément " la tranchée" ou "li trintchêyes"
croise un chemin appelé "Rouwale des Tcharlis" ou " ruelle des charrons".
Après la traversée de la route de Barvaux- Érezée, à droite, tout proche, dans la campagne, se dresse le
" Menhir Danthine". Découvert par un cultivateur, il fut redressé en 1947 par Melle Danthine (ULg). Ce bloc
de poudingue mesure 3m60 de haut et pèse 8 tonnes. Plus tard, il fut déplacé en bordure du champ car il gênait
les travaux agricoles.
Un chemin goudronné mène en direction du "Dolmen Méridional" ou "Dolmen Sud"; en effet, sur
la gauche, à 80 m de la route, sous un bosquet de cinq chênes se trouvent " l'allée couverte d'Oppagne"
et le groupe de 3 dalles. Ce dolmen est constitué d'une dalle posée sur plusieurs blocs de pierres eux-mêmes
dressés sur le sol.
S'il existe au moins 3 supports, il s'appelle "dolmen"
proprement-dit. Si de nombreux supports sont alignés
sur 2 rangées plus ou moins parallèles et si plusieurs
tables de pierre sont nécessaires pour les couvrir, on
appelle l'ensemble " allée couverte".
L'allée couverte sud ou Wéris II ou encore
dolmen d'Oppagne, découverte fortuitement au
printemps 1888 par un exploitant agricole, a été
édifiée dans une tranchée d'implantation creusée
transversalement par rapport à la pente du terrain.
Cinq grands menhirs couchés ont été trouvés à environ vingt-cinq mètres à l'est.
Quatre d'entre eux ont pu être redressés en avril 1997, sur base des informations fournies par les fouilles, c’està-dire la présence de pierres de calage et, par endroits de traces de fonds de fosses d’érection.
De cet endroit, le randonneur peut contempler à loisir le magnifique paysage s'étendant à sa droite. On y
devine les crêtes de Durbuy et de Petite-Somme.
Après avoir rejoint la petite route, au lieu-dit Bouhaimont, sur la droite, on distingue aisément les
3 Menhirs d'Oppagne situés en pleine campagne, plantés au milieu des champs. Les 3 menhirs sont formés
de grands blocs de poudingue dévonien dont la hauteur varie entre 2 m et 2m50. Le plus grand mégalithe pèse
environ 9 tonnes. Déterrés en 1906, ils ont été déplacés en 1944, puis remis à l'emplacement actuel; un des
menhirs brisé dans le transport a été cimenté.
Direction du hameau de Wenin: à gauche, un bois; à droite, dans la prairie, un petit ruisseau s'écoule
entre les peupliers et va se jeter dans un chantoir, quelques centaines de mètres plus loin.
L'itinéraire contourne la sapinière adossée contre la colline du " Thier de Sel".
A l'endroit ainsi dénommé, des fouilles ont mis au jour les soubassements d'un petit édifice religieux dont
le plan peut remonter au VIIe siècle ou aux Xe-XIe siècles. On l'appelle "Chapelle des Sarrasins". Les
archéologues auteurs de la fouille ont trouvé assez bien de blocs de poudingue dans les fondations, alors que le
sous-sol est à cet endroit de grès et schiste. Y avait-il là un menhir, détruit au moment de la construction de la
chapelle, dont une des finalités aurait été de "christianiser" le lieu ?
Voici, l'abreuvoir d'Oppagne. Cette fontaine est située à Pas Bayard.
Rue aux trois fontaines, nous remarquons une grosse pierre en bordure d'un jardin. C'est la Pierre Bayard,
un bloc de poudingue de 2,4 m sur 1,6 m, enfouie en partie dans le sol
Menhir ou pierre légendaire, nul ne le sait au juste. Mais la légende vous y désigne la trace du sabot du
cheval Bayard prenant son élan pour emmener à Durbuy, d'un seul bond, les 4 fils Aymon, pourchassés par la
colère de Charlemagne. C'est cette pierre qui a donné son nom au hameau où l'on découvre de belles fermes
allongées du XIXe siècle.
Le groupe atteint alors le parking du terrain de football d'Oppagne-Wéris où le car stationne.
10 km auront été parcouru à travers un ensemble mégalithique unique en Belgique.
La seconde partie de notre randonnée sera d'allure plus conventionnelle.
Après avoir longé le terrain de foot, un parcours boisé descend jusqu'à la Nationale 876 dans la vallée
de l'Aisne
Un trajet de +/- 350 m sur cette route, nécessitant la plus grande prudence, mène à la Station minérale
du Val d'Aisne et à l'ancien moulin.
Après avoir franchi la rivière, le chemin monte, d'abord en pente douce puis un peu plus raide pour
atteindre la villette d' Erezée.
Favorablement situé sur une colline dominant l'Aisne et l'Estinale, Erezée est blotti au centre d'une région
forestière et rurale.
Arrivés à l'entrée du village, devant la caserne des pompiers, celles et ceux satisfaits par 15 km de
découvertes pourront rejoindre le car.
Quant aux jamais fatigués, ils traverseront le village, avant d'entamer la descente vers le pont des
soupirs, sur la rivière L'Estinale. Ce passage est agrémenté de jolies vues sur les alentours.
Ensuite, il leur faudra grimper vers le village de Hazeilles. Terme d'un périple de 19 km agrémenté de
magnifiques panoramas.
Ce très beau circuit a été mis au point par Désiré Lovinfosse qui est provisoirement empêché de
marcher. Il a délégué Monique et Albert Lemarchal pour guider la rando de ce jour.
Le verre de l'amitié se prendra au Ranch "Don Diego" à Harre.
Sources: détails de la promenade et documentation de Désiré Lovinfosse
Site Web sur Wéris
Carte IGN : 55/1-2
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Excursion du 28 octobre 2012
Zutendaal - Mechelse Heid - Mechelse Bos - Nationaal Park Hoge Kempen
e dimanche d'automne, c'est dans la province de Limbourg que les faniatiques vont crapahuter.
e Limbourg est situé au nord-est de la Belgique et placé sous la tutelle de la Région flamande.
Cette contrée s'étend sur les terres pauvres de la Campine, au sud se situent la partie septentrionale de la
Hesbaye et à l'est le Maasland.
Elle est bordée par la Meuse à l'est qui délimite la frontière et est traversée par le Démer et plusieurs canaux dont
le canal Albert au centre et le canal de la Campine au Nord.
ette province est fière de son parc naturel : le National Park Hoge Kempen inauguré en
2006.
Le Parc National de la Haute Campine s’étend avec 5700 hectares de bois et de landes sur les communes de
Dilsen-Stokkem, Maasmechelen, Zutendaal, Lanaken, Genk et As.
vec une hauteur située entre 50 et 100 mètres, le Parc National de la Haute Campine constitue le point
culminant de la Campine. Il est formé des roches et graviers que la Meuse a charriés depuis les Ardennes au
cours des dernières glaciations.
a bruyère constitue l'environnement d'oiseaux typiques de bruyère comme le courlis, l'alouette des bois
et l'engoulevent.
La bruyère commune, la bruyère cendrée et la bruyère rouge parent d'une couleur violette des centaines
d'hectares de la Haute Campine en août et en septembre.
utre la bruyère sèche avec les dunes et la bruyère humide avec les marais et les tourbes, le Parc
National de la Haute Campine est principalement constitué de forêts de conifères. Ces forêts, plantées pour
répondre à la demande de bois d’étayage pour les mines de charbon, ont été petit à petit transformées en forêts
plus naturelles.
l’est, la Meuse a creusé une vallée d’une profondeur de 60 mètres, donnant à cette zone son relief très
accidenté.
es carrières, nées de l’exploitation de la couche de gravier sur une épaisseur de 30 mètres et du sable
quartzeux sous-jacent, forment, avec ces cailloux, un ‘musée de plein air’ géologique unique au Benelux offrant de
magnifiques panoramas.
Le Parc National accueille les ‘amoureux de la nature’. C’est pourquoi 5 lieux ont déjà été choisis comme
‘Portes vers le Parc National de la Haute Campine’: La gare d’As à As, Pietersheim à Lanaken, Mechelse Heide à
Maasmechelen, Kattevennen à Genk et Lietenberg à Zutendaal.
a promenade du jour débute à la porte d'accès Mechelse Heide,
Près du camping Salamander.
e guide nous a concocté un parcours varié : tout d'abord boisé avant d'entamer la traversée de la lande.
près un passage dans une gravière (ancienne carrière) nous remonterons dans la lande.
ique nique au camping salamander
consommation au camping).
(tables et bancs extérieurs et même possibilité de prendre une
près s'être sustentés, les marcheurs vont se diriger vers le Ven onder de Berg (traduisez: au pied du
plateau de Campine)
n y découvre là ce que les gens du pays appellent un Ven, c'est à dire un de ces petits étangs aux
eaux acides si caractéristiques de la région.
Il renferme une belle tourbière haute- la plus belle de toute la Campine- et que celle-ci s'enorgueillit de quelques
plantes rarissimes.
ette tourbière est comme, il se doit, formée d'un immense coussin confectionné par ces mousses
spongieuses que sont les sphaignes. Un coussin si grand qu'il est partiellement recouvert de pins sylvestres. Sur
les parties non boisées, on peut, entre autre, rencontrer la linaigrette vaginée, une espèce commune dans les
tourbières des hautes fagnes, mais très rare ici. En juin c'est elle qui parsème la réserve d'une multitude de
plumets blancs qui ondulent au vent.
ans leurs tiroirs aux trésors, les botanistes d'ici conservent deux autres plantes peu banales: la laîche
des bourbiers répandue surtout en Scandinavie.
Quant à la malaxide des marais, une plante d'origine atlantique, qui ne fleurit pas chaque été. Les " mauvaises
années" elle survit grâce à son bulbe.
C'est d'ailleurs une des grandes particularités botaniques du Ven Onder de Berg de réunir ainsi, en un seul site,
des espèces atlantiques et des espèces boréo-montagnardes.
a grande tourbière du Ven Onder de Berg évoque évidemment les Hautes Fagnes. Rapprochement
d'autant plus troublant que vous croiserez Dame "Formicapicea", une fourmi appartenant à une espèce commune
dans ces Hautes Fagnes mais très rare en Campine. L'accès à la tourbière haute est interdit.
e beau site naturel resté miraculeusement intact, est un lieu qu'apprécient grandement les grenouilles.
n sentier sillonne dans les bois pour atteindre le passage en dessous de l’autoroute en direction du camping
Kikmolen. Le car y stationnera au parking. (11 km)
nsuite, les randonneurs se dirigeront vers la réserve naturelle où les gravières (anciennes carrières) comblées
d’eau font penser à des lacs de montagne et où paissent en liberté bœufs et chevaux.
Le car qui attendra au parking de la route reliant zutendaal à Maasmechelen (weg naar zutendaal). (17 km)
e guide du jour : ean ouis
elforge
Le verre de l'amitié se prendra à la cafétéria du camping Salamander: J. Smeetslaan 280 3630 Maasmechelen,
Tél: +32 (0)89 76 49 42
Sources :" Les plus belles réserves naturelles de Belgique" 1986 NV Reader Digest SA
Site web : Hoge Kempen et Maasmechelen.
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Excursion du 4 novembre 2012
Baraque Michel - Cabane du Négus - Trôs Marêts Bernister.
Chaque automne, dans les premiers jours de novembre, c'est une tradition vieille de plusieurs années déjà
chez "FANIA" : le point de départ de la randonnée se situant le plus proche du Jour des Morts, est choisi en ce
haut- lieu fagnard, comprenant plusieurs monuments célèbres dont la Baraque Michel et la Chapelle
Fischbach.
C'est sur le parvis de cette dernière, que "Fania", se recueille un instant à l'intention des fagnards défunts.
La Baraque Michel était à l' origine une cabane érigée vers 1811 par Michel Schmitz venu
d'Allemagne pour épouser une file de la région. Après son décès, la famille Schmitz continua à aider de nombreux
voyageurs en difficulté dans la fange inhospitalière de ces temps là, traversée seulement par quelques misérables
chemins.
En 1820, grâce à l'aide d'un rescapé reconnaissant, Mr de Rondchêne de Malmédy, l'auberge jusque là modeste
"baraque" put être remplacée par une construction plus solide.
Après la mort de ce bienfaiteur, son gendre, Henri-Toussaint Fischbach, poursuivi le parrainage de ce
refuge en faisant placer d'abord en 1827, une cloche à l'auberge et en 1831, en construisant la chapelle qui porte
son nom. Le clocheton fut muni d'un fanal.
Les aubergistes de la Baraque Michel se chargèrent jusqu'en 1856, de sonner la cloche et d'allumer le fanal la nuit
et par temps de brouillard et de neige.
Rappelons qu'à l'époque, les cantons de l'est et donc Malmédy étaient en Prusse, tout comme la chapelle.
La frontière passait entre celle-ci et la Baraque. Territoire belge. On peut voir de part et d'autres de la route
"moderne" quelques anciennes bornes qui la marquaient.
Quittons ces lieux chargés d'histoires pour entamer notre Balade.
Derrière la Chapelle s'ouvre le chemin qui conduit à travers les épicéas vers la station scientifique
du Mont Rigi.
Les Hautes-Fagnes présentent un ensemble d'intérêts exceptionnels : biologique, biogéographique,
climatique, géologique, hydrologique, géomorphologique, mais aussi historique, archéologique et humain.
Tourbières hautes vieilles de 7.000 ans, traces de palses, trientale et coq de bruyère, mousses et insectes
boréomontagnards, bornes et vieux chemins, dialectes, ... sont autant de sujets qui déjà au 19e siècle fascinaient
les chercheurs. C'est pourquoi l'Université de Liège décida d'y établir une station scientifique en 1924.
Un parcours sur caillebottis traverse la fagne de "Poleur",
Plus en aval, la piste croise l'ancien chemin Eupen- Malmédy, aujourd'hui route forestière macadamisée,
qui franchit le ruisseau par le Pont de Bèleu.
Nous ne franchirons pas ce pont mais nous continuerons le long du Rau le Polleur qui a pris
naissance un peu en amont.
Un peu après le confluent du ruisseau Herbôfay, l'itinéraire bifurque pour monter vers la fagne de
Fraineu.
En bordure de celle-ci, subsistent encore quelques traces des fondations de la Cabane du Négus.
Léon Rinquet, alias le Négus, (1891- 1974), titulaire d’un doctorat en sciences physiques et mathématiques,
recherchant la solitude, se sentira inexorablement attiré par les étendues rudes et austères de notre haut plateau. Il
s’établira dans une cabane de tourbe, dans la fagne du Freneu et décidera d’y construire un refuge ayant la forme
d’une isba russe.
Après avoir longé la fagne, on rejoint le Trôs Marêts venant de la fagne du Setay en direction de
Bévercé où il se jette dans la warche.
Le ruisseau traverse la route de Mont à Hockai, et nous aussi. C'est là que le car attendra. 10 km de
parcouru.
Le groupe va continuer à descendre le val rivière qui devient fort accidenté et forme une vallée en V
caractéristique agrémentée d'une succession de chutes d'eau et de cascades.
Au "Pouhon des cuves", les eaux ferrugineuses sourdent des phyllades de la berge, en de multiples
suintements plus ou moins copieux. La sauvagerie de l'endroit est encore accentuée par un éperon rocheux formé
de bancs de quartzo phyllades redressés à la verticale et qui domine le site de plus de 50 mètres.
De là, un sentier " en corniche" qui grimpe vers la Ferme Libert. Construite en 1736, cette ferme a été
restaurée en Hôtel-restaurant. Le car y stationnera. 15 km auront été franchi.
Pour les plus valeureux, il leur faudra redescendre dans les bois, pour ensuite gravir la côte menant à
l'Ermitage Saint Antoine.
Dédiés à St Antoine, les lieux ont été régulièrement occupés par des ermites venus là pour y trouver repos et
réflexion. En 1981, l’asbl « Les Amis de l’Ermitage » se sont attachés à la restauration du bâtiment classé
comprenant maison d’habitation et chapelle abritant quelques copies de statues hébergées par sécurité au Trésor
de la Cathédrale ». A ce jour, le site, classé lui aussi, attend un nouveau locataire.
Le chemin continue à grimper avant d'atteindre un paysage bocager et retrouver le Thier de Liège.
Le long de cette voie, un monument est érigé à la mémoire du poète Wilhelm Apploniars de Kostrowisky - alias
Guillaume Apollinaire - qui séjourna dans la région durant l'année 1899.
Il aimait se promener dans les Fagnes, si souvent sous la brume, ce qui lui inspira la création d' un poème "Fagnes
de Wallonie".
Ce mémorial formé d’une haute stèle en calcaire bouchardée porte le nom de Guillaume Apollinaire et la date de
1899. Autour, se trouvent de petites stèles portant chacune une partie de l’inscription suivante : « Soyez
indulgents quand • vous nous comparez à • ceux qui furent la • perfection de l’ordre, • nous
qui quêtons • partout l’aventure. »
Les amis retrouveront le car à Bernister au terme d'un périple de 19 km.
Le guide du jour : Michel Lorens
Le verre de l'amitié se prendra " Au Beau S'Art" Place du marché ,77 à Sart- Lez- Spa.
Sources : carte IGN 501/2 - 50 5/6 et carte des amis de la Fagnes planche 3
guide du plateau de Hautes fagnes R. Collard et V.Bronowski
site web sur Guillaume Apollinaire et la cabane du Négus
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Excursion du 18 novembre 2012
Kelmis - Astenet - Hauset - Walhorn.
Ce dimanche, c'est dans la partie proche de la frontière allemande du Pays de Herve que nous allons
sillonner.
La balade commence à " LA CALAMINE" (Kelmis)
Le nom du village proche se réfère au minerai calaminaire (minerai de zinc). Le gisement est connu dès 1280
et a fait la prospérité de la région pendant longtemps.
D'ailleurs, au congrès de Vienne en 1815, après la défaite de Napoléon, la Prusse et les Pays-Bas ne sont
pas parvenus à s'entendre pour fixer la frontière et une partie de la localité de Moresnet restera un terrain
neutre. En 1919, par le traité de Versailles, Moresnet devient belge.
Le circuit passe d'abord devant la charmante chapelle St Roch (patron des carriers) et le
remarquable tilleul de 400 ans.
Après avoir traversé une prairie, les faniatiques pénètrent dans un bois où un chemin confortable
longe la rivière "Hohnbach".
Bientôt nous apercevons les sorties d'anciennes galeries de mine. Notamment la galerie "Oscar"(du
nom de l'ingénieur qui l'a conçue) et qui avait 2 utilités : d'une part drainer l'eau de la mine et d'autre part
transporter le minerai au moyen de wagons qui l'acheminaient vers "La Calamine" le long d'une voie ferrée
construite à cet effet sur le chemin que nous venons de parcourir.
A la sortie du bois, un terrain dégagé: c'est une pelouse calaminaire que nous pourrions admirer en
d'autres saisons.
Après la traversée des prairies, voici le hameau d' ASTENET et son couvent Ste Catherine
(actuellement maison de retraite) où le car attendra pour éventuellement permettre de reprendre nos sacs. 6
km auront été franchi.
L'itinéraire passe devant le "Schloss Thor" ancien château transformé hostellerie et traverse de
nouvelles prairies pour conduire à la ligne de chemin de fer. Entre temps, nous pouvons apercevoir une
portion de la nouvelle voie ferrée du TGV.
Un sentier longe les rails jusqu'au viaduc de Moresnet.
Le viaduc fut construit par les allemands à partir de 1916 en recouvrant à une main d'œuvre gratuite
faite de prisonniers russes, parqués dans des camps aux conditions d'hygiène épouvantables. Le but de cette
construction était d'accélérer l'acheminement de troupes et de matériel vers le front des Flandres. En effet, cet
ouvrage spectaculaire relie au port d'Anvers le bassin industriel de la Rhur où la firme Krupp construisit ses
canons. Cet ouvrage est long de 1153 m et haut de 68 m et comprend 22 tabliers métalliques.
Etant donné l'importance stratégique de ce pont, dès le 1er jour de guerre en 1940, l'ordre fut donné
aux soldats de le dynamiter. Malheureusement, à ce moment là, ils se trouvaient dans un abri situé sous le
viaduc et les avions allemands (stuka) passaient sous les arches et tiraient pour les empêcher de se déplacer
et de retourner à leur base. C'est donc en connaissance de cause qu'ils exécutèrent l'ordre de dynamitage et
que l'ensemble s'écroula sur eux. C'est pourquoi, après la guerre, une plaque commémorative fut apposée sur
une pile de l'ancien pont, en mémoire de ces soldats.
Après la traversée de la "Gueule", le chemin monte dans les bois. Un beau paysage bocager se
présente à la sortie du bois.
Tout en longeant la Gueule et des étangs où nous aurons peut-être la chance de surprendre un
héron, nous nous dirigerons vers HAUSET. C'est sur la place devant l'église que le car attendra.
Nous aurons alors parcouru 11 km.
Nous voilà repartis à travers bois, puis en terrain dégagé, ce qui permettra encore de profiter de
beaux paysages.
entôt, voici les étangs de la pêcherie Andensieben Weihern où le car sera présent pour charger ceux qui le
désirent après un tour de 15 km.
Ceux qui n'en n'ont pas encore assez reprendront leur route à travers bois.
A la sortie du bois ils pourront apercevoir une portion de la ligne TGV qui bientôt devient souterraine pour
réapparaître un peu plus loin et longer l'autoroute.
Un tunnel permet de passer sous l'autoroute et le chemin de fer; les amis se dirigeront vers le village
de WALHORN d'une randonnée de 19 km .Le car les y attendra derrière l'église.
Les guides du jour : Monique et Albert Lemarchal
Le verre de l'amitié se prendra au café de la Place à Battice, place du Marché, 32. Tél: 087 674413
Sources : Journal L'Avenir Le Jour Verviers 3-11-2012
Renseignements oraux d'un garde
Mémoire par transmission orale.
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Excursion du 2 décembre 2012
De la ferme de Chirmont à la ferme de Chirmont circuit à
travers la forêt de Saint Hubert.
Selon la légende, c’est dans la forêt de Saint-Hubert que le saint du même nom
se serait converti au christianisme. Chasseur impénitent et païen, il s’adonnait aux
plaisirs d’une vie mondaine, tout en délaissant son épouse. Lors d’une partie de
chasse aux environs de l’actuelle cité borquine, il tomba nez à nez avec un cerf
crucifère auréolé d’une lumière éblouissante. Une voix venant du ciel lui annonça alors
qu’il trouverait son salut dans une vie de prières et de mortifications et qu’il devait
aller prendre conseil auprès de l’évêque Lambert. Suite à cette vision, il parcourut
villes et villages pour prêcher les Evangiles. Et à la mort de saint Lambert, il devint à
son tour évêque de Tongres-Maastricht.
La forêt n’a pas beaucoup changé depuis cette époque lointaine et il n’est pas rare d’y
croiser un cerf, ou un autre animal forestier.
Ce
dimanche, les chasseurs, hommes à la vue basse, incapables de distinguer
leurs biches de " nos biches", ont transformés en terrain de jeu les bois situés entre
l'aérodrome civil et l'aérodrome militaire.
De ce fait, il nous est impossible d'atteindre Hurtebise et de rejoindre Wesqueville et
donc de réaliser la balade prévue !
Le départ aura lieu à
la Ferme de Chirmont, sur la route entre Saint-Hubert et
le "Fourneau St Michel".
La
promenade commence par.....une côte !
longer avant de
dévaler
vers le parc à gibier, qu'elle va
un petit sentier abrupt jusqu'à" l'étang du Prieur" que
remplit le ruisseau de Chirmont.
Le
circuit remonte le ruisseau pour virer à gauche vers les clôtures du parc
avant de descendre traverser le ruisselet "Le Lorcy".
Un sentier grimpe
km ayant été parcourus.
jusqu'au monument dédié au Roi Albert où le car attendra 4
Sur cette stèle, on peut lire :
"Sur le sommet où il s'attarda souvent, le Roi Albert Ier s'arrêta
longuement dans l'automne 1933. A son dernier voyage solitaire au cœur de nos forêts".
Le
pique nique se dégustera quelques centaines de mètres plus loin, plus ou
moins à l'abri des toits d'un pavillon de chasse.
Après
avoir déposé leurs sacs dans le car, les faniatiques
commenceront à
descendre le "Sart aux Navets" et "Le Beyôlî", pour ensuite longer le ruisseau de"
Palogne", affluent de la Masblette qui coule au fond de la vallée.
Un
large sentier rejoint un autre affluent de la Masblette : le ruisseau " de la
Doneuse".
Nos
mollets bien aguerris, nous remonterons le long du ruisseau en laissant la
"Fagne du Rôlis" sur notre gauche.
à la "Fagne de la Dôneuse", les amis qui trouvent que "les côtes ça
suffit", s'en iront rejoindre le car qui stationnera 500 m plus loin sur un parking près
de la voie rapide. Ils auront franchi 12 km.
Arrivés
Quant
aux autres, ils s'en iront retraverser 2,5 km plus loin le ruisseau de
Chirmont pour se hisser en 1,5 km à la cafétéria du parc à gibiers.
Et rejoindre un peu plus loin la ferme de Chirmont après un périple de 17 km.
Le guide du jour : Jean
Le
Marie Perot.
verre de l'amitié se prendra à la cafétéria du parc à gibiers rue St Michel 6870
Saint-Hubert. Tél: 061 25 68 17
Sources: les détails de la balade fournis par le guide
Site web: L'Ardenne Authentique
L'encyclopédie Mini Ardenne
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Excursion du 16 décembre 2012
Ternell - Mützenich- Montjoie
Déjà la dernière balade de l'année.....les fêtes se profilent à l'horizon........C'est pourquoi, notre guide
va nous conduire dans les fagnes proches de la frontière Allemande et nous permettre de visiter le marché de
Noël de Montjoie.
Le car déposera ses voyageurs 2 km plus loin que le centre nature "Haus Ternell" sur la route
Eupen - Montjoie.
En 773, un industriel lainier de Montjoie, fit bâtir un pavillon de chasse à cet endroit. Vers 1780 cette
construction devenue propriété de l'état fut utilisée comme maison forestière; actuellement , on y trouve aussi
un centre- nature et un restaurant.
Le circuit traverse un site boisé : le "Schwarzbursch" avant d' arriver au lieu-dit Neu- Hattlich.
Une Auberge fut construite près de la route Eupen-Montjoie en 1848, lors de la création de celle-ci.
Typiquement fagnarde , elle était fréquentée par de nombreux touristes, voituriers, chasseurs, bucherons et
forestiers. Le bâtiment fut détruit lors des combats de l'hiver 1944-1945 et reconstruit trois ans plus tard au
même endroit, mais uniquement à usage de maison forestière.
Après la traversée de la route, encore un paysage boisé avant d'arriver au lieu-dit Alt Hattlich.
Le domaine de Hattlich serait , selon une tradition non confirmée, d'origine mérovingienne: il aurait été offert
par Charles Martel à sa fille Hadaloga. A l'époque carolingienne, il appartient notamment au petit fils de
Charlemagne, Wigerich, comte palatin d'Aix -la- Chapelle.
Hattlich passa ensuite aux comtes ( puis ducs) de Limbourg, qui en firent don, en 1266, au prieuré de
Reichenstein-lez-Montjoie; il en demeura la propriété pendant plus de cinq siècles. L'administration forestière
y établit, au XVIII e siècle, une herderie pour les troupeaux en pacage dans cette région. Sous l'annexion
française, le domaine fut vendu comme bien national et changea ensuite plusieurs fois de propriétaire,
jusqu'en 1896, date à laquelle il fut acquis par l'Etat prussien. Celui-ci y établit une maison forestière, qui fut
détruite par un incendie en 1906.Après la première guerre mondiale, ce domaine devint la propriété de l'Etat
belge. S'y trouve encore un pavillon de chasse récent.
Ensuite le chemin traverse la Brackvenn étendue faite de landes et de tourbières
Ce nom désigne les fagnes situées de part et d’autre de la route Eupen – Montjoie, entre Neu Hattlich et
Mützenich.
La Brackvenn est la partie la plus occidentale des "Fagnes du nord–est", ensemble qui avec le Kutenhart, le
Steinley et l'Allgemeine Venn constitue le second pôle de la Réserve naturelle domaniale des Hautes Fagnes.
Le mot "Brach" (ou "Wrack"), qu'on retrouve dans divers toponymes de nos régions et, entre autres dans ce
secteur, signifie "terre inculte" et, par corrélation, "Terre d'usances" (de pacage).
Nous passons non loin de la tourbière de Misten : Celle-ci avoisine les 670 m. d'altitude et
présente une couche de tourbe record , de plus de 7 mètres. Son nom signifierait" gadoue tourbeuse"
Avec celles de la Fagne Wallonne et de Cléfaye, la tourbière des Misten est une des trois grandes tourbières
considérées comme « intactes » et « actives » sur le Haut Plateau.
Après avoir parcourus 5 km , possibilité de reprendre ses sacs dans le car qui stationnera sur le
dernier parking avant la frontière.
Les faniatiques vont retraverser la route pour continuer dans la Brackvenn.
Dans cette partie de la fagne se trouve le "Puzen" l'un des plus intéressant secteurs de la Brackvenn,
abondamment boisé de saules et de peupliers, mais aussi criblé de lithalses ( viviers) au milieu desquelles se
maintient une flore fagnarde très riche. Ces traces du dernier âge glaciaire qui toucha nos régions il y a
quelques 10.000 ans ne sont pas étrangères au toponyme Puzen, qui signifie " sources, mares, excavations".
Plus loin, le chemin longe la frontière belgo- allemande et atteint un gros bloc de quartzite, non loin
de la borne 722 le "Kaiser Karls Bettstatt" ou " Lit de Charlemagne" .
Selon la légende la légende, Charlemagne s'y reposait au cours de ses chasses dans les forêts de cette
région. Le" Lectus Caroli Magni" est déjà cité dans un texte de 1205, relatif aux limites du territoire du prieuré
de Reichenstein.
Nous sommes maintenant en Allemagne.
En suivant le GR, nous traversons le village de Mützenich avant de surplomber la jolie villette de Montjoie.
Monschau est une ville au charme médiéval. Ses ruelles pavées étroites, ses maisons à
colombage et sa situation pittoresque dans la vallée au bord de la Rur sont le portrait de la "perle de l´Eifel".
12 km de parcourus et maintenant place au Temps libre à Montjoie pour découvrir ses marchés de
Noël couvert et extérieur ainsi que la belle ville médiévale
.. Parmi les attractions favorites du marché de Noël de Monschau, il y a la crèche vivante. Elle retrace et
raconte l´histoire de la naissance de l´enfant Jésus d´après l´Evangile selon Saint Luc. Le décor du musée de
la brasserie de Monschau accueille les coulisses romantiques de ce spectacle de figurants et d´animaux
vivants.
Pour ceux qui préfèrent rester au chaud : l'accueillant et typique café Kaulard ( Markt, 8) , et tout près,
la "Weihnachtshaus" une boutique spécialisée en article de Noël qui est ouverte toute l'année.
Mais aussi, la Maison Rouge. Cette magnifique maison de campagne, construite en 1860 est un
exemple typique d’une demeure du XVIIIème habitée par de riches tisserands. Les pièces spacieuses et
claires admirablement meublées montrent la richesse de ces tisserands. On y retrouve les styles les plus en
vogue au cours des siècles passés : Rococo, Louis XIV, empire et un escalier en chêne foncé qui monte
jusqu’au 3è étage , illustré par 21 marqueteries représentant des enfants du temps de la splendeur de
l’industrie textile.
Reprise du car au Park and Ride platze. L'heure sera précisée avant la visite.
Voir plan .
Guide du jour : Jean-Louis Delforge GSM : 0471/991234
Sources : Carte "Les amis de la Fagne" planche 2
Guide du plateau des Hautes Fagnes de R.Collard et V.Bronowski.
site web sur Montjoie

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