Universalis, économie positive, un modèle de développement
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Universalis, économie positive, un modèle de développement
Agence Locale Pour l’Economie ANNEXE Universalis, économie positive, un modèle de développement Etude Phase I - Novembre 2012 Etude de Faisabilité de Formation aux métiers d’Art et du Bâtiment ANNEXES Etude de Faisabilité Pour la Création d’un Centre de Formation Aux métiers d’Art et du Bâtiment - Phase 1. Novembre 2012. Page 1 sur 3 Agence Locale Pour l’Economie ANNEXE : Universalis, Economie Positive, un modèle de développement... Le Projet Universalis Universalis est un campus ouvert sur la ville, calme, créateur d’énergie et d’idées, ici bat le cœur du Haut Pays. Nous, organismes de formation du Pays, sommes réunis dans ce campus, pour fédérer et mutualiser nos moyens, les synergies ainsi crées multiplient nos performances. Nos formateurs ont choisi la voie de l’excellence, ils se tournent vers l’entreprise, leurs véritables clients. Nous partageons des valeurs fortes: notre but est de créer des emplois durables dans notre pays, mais aussi d’attirer des investisseurs, l’économie créée est utile à long terme et profitera aux prochaines générations. Nous voulons valoriser les ressources et savoir‐faire de notre Pays et réconcilier tradition et innovation. Notre gouvernance est partagée et centrée surtout sur les services communs utiles aux acteurs. Nous fonctionnons en réseau : chacun aide les autres selon son expérience, nous nous associons librement sur des projets. Nous construisons patiemment notre écosystème d’innovation ancré sur notre territoire et nos valeurs. C’est devenu le « forum » de Briançon, on y rencontre les personnes en formation et leurs maîtres, des entrepreneurs et artisans, bientôt des étudiants et chercheurs, mais aussi des habitants du haut pays. On nous compare parfois à ces campus à l’Américaine, non conformistes à la recherche constante d’idées nouvelles. On parle de nous et on s’inspire de notre modèle économique, social et culturel. Un territoire leader national d’une économie positive et d’une formation en circuits courts Au delà du projet initial qui part de Briançon, le territoire du Grand Briançonnais peut devenir un territoire pilote de « développement économique positif » non seulement pour l’environnement naturel mais aussi pour l’environnement humain. L’enjeu majeur, est d’être les acteurs d’une économie positive, celle qui au delà de l’emploi de ceux qui travaillent pour elle, se préoccupe de l’intérêt à long terme de tous, celle qui considère que toutes nos activités doivent être utiles aussi aux prochaines générations, et qui juge leur efficacité à cette aune‐là. L’économie positive, se construit en réduisant la pauvreté, et d’abord en formant les jeunes aux métiers d’avenir. [ J.Attali] A l’instar des circuits courts d’entreprises, l’économie positive valorise des circuits courts de formation, ou la formation est au plus court entre les bénéficiaires apprenants, et les acteurs enseignants. ANNEXES Etude de Faisabilité Pour la Création d’un Centre de Formation Aux métiers d’Art et du Bâtiment - Phase 1. Novembre 2012. Page 2 sur 3 Agence Locale Pour l’Economie Un modèle durable ou l’on apprend et ou l’on travaille toute sa vie, autrement. Briançon, et au delà le pays Grand Briançonnais est déjà depuis de nombreuses années sur la voie d’un développement durable, cherchant à protéger au mieux ses espaces, à préserver sa nature et son cadre de vie. Sous l’impulsion de nombreux acteurs locaux, un mode de développement durable se construit, dans un sens pratique en cherchant action après action sur le terrain, à être dans la voie d’une économie verte. Le modèle d’économie positive va au delà d’un simple modèle purement écologique, pour se préoccuper d’un modèle durable pour la nature et pour les hommes, en s’appuyant sur un pilier majeur : celui de la formation. Une Slow-Economy ? Tout projet, tout développement dans les Hautes Alpes s’inscrit dans un mouvement « Slow ». On avance doucement, mais dans bon sens du terme. S’il y a un territoire ou les Fast Food sont moins développés qu’ailleurs en France, c’est sur notre territoire et c’est une excellente chose qui est culturelle. Nous préférons une alimentation plus naturelle, nous préférons cultiver des jardins, construire ou rénover nos maisons. Si un projet va trop vite ou est trop important, ce ne sont plus des acteurs locaux qui opèrent, mais des acteurs venus d’autres territoires, de Marseille, de Grenoble ou de Lyon. Dans ce sens tout projet y compris dans le sujet étudié de la formation et du développement d’entreprises en synergie, même si le besoin est très important, ce projet sera « Slow », construit avec et pour les acteurs du territoire, et pour le bénéfice des habitants à long terme : le projet présenté dans sa composante formation sera dans cette logique de « Slow‐Education ». Ce modèle existe à Vorarlberg en Autriche, ou le principe est de garder l’ensemble de la valeur ajoutée de tout projet public ou privé, pour que ce soient les entreprises du territoires qui produisent l’essentiel de tout ce qui est réalisé. Dans cette logique, Briançon, pourrait peut être devenir un jour une « CitaSlow », ce qui est le label d’un mode de développement complètement Eco‐positif : écologiquement, économiquement et socialement. Le mouvement CitaSlow a été fondé en Italie en 1999 qui distingue les villes ou il fait bon vivre, regroupe aujourd’hui 140 villes dans 20 pays du monde. Un modèle de croissance endogène L’utopie Universalis s’inscrit aussi dans une théorie de la croissance endogène. La théorie de la croissance endogène a pour objet d'expliquer la croissance économique à partir de processus et de décisions microéconomiques. La théorie de la croissance endogène a identifié quatre facteurs principaux de croissance : les rendements d'échelle, la recherche (ou innovation), la connaissance (ou capital humain), et l'intervention judicieuse de l'État. La tâche des théoriciens de la croissance endogène a donc été de chercher les ressorts de l'économie qui lui permettent de croître durablement. Toute l’étude vise à développer un projet en synergie avec les entreprises avec un but de stimulateur économique dans le département. Le modèle de croissance endogène qui s’impose, vise à combler un retard d’investissement sur le département des Hautes Alpes, un des plus pauvres de France avec l’Ardèche. Ce modèle vise à expliquer comment l’investissement dans le capital humain avec une intervention optimisée des moyens financiers, permet de créer réellement de la croissance. ANNEXES Etude de Faisabilité Pour la Création d’un Centre de Formation Aux métiers d’Art et du Bâtiment - Phase 1. Novembre 2012. Page 3 sur 3