vers le 5° dimanche de Carême Évangile Lu Ma Me Je Ve Sa Di

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vers le 5° dimanche de Carême Évangile Lu Ma Me Je Ve Sa Di
du lundi 11 au dimanche 17 mars 2013 ― n°225
> vers le 5° dimanche de Carême
Évangile Lu Ma Me Je Ve Sa Di
Édito, Manière de..., Au coeur du monde
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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 8, versets 1 à 11
Jésus s’était rendu au mont des Oliviers ; de bon
matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple
venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les
scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en train de commettre
l’adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus :
« Maître, cette femme a été prise en flagrant délit
d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de
lapider ces femmes-là. Et toi, qu’en dis-tu ? » Ils
parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de
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pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du
doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on
persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : «
Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le
premier à lui jeter la pierre. » Et il se baissa de
nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux,
sur cette réponse, ils s’en allaient l’un après l’autre,
en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul
avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui
demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne
ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne,
Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te
condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
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Lu 11 Enseignement
Comme pour Jésus, à chacun son mont des Oliviers, ici ou
plus loin encore : Syrie, Mali… Et à chacun son Temple ! En
ce début de semaine, je peux m’asseoir auprès du Christ
pour me laisser enseigner par lui : il me conduit sur un
chemin qui me rapproche des habitants d’Asie, d’Afrique,
d’Amérique latine et d’Europe. Plusieurs d’entre eux
peuvent m’enseigner par leurs actes et me faire vivre une
fraternité universelle. En priant avec les actualités
internationales, je note ces actes comme autant de grâces
reçues.
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Ma 12 Jugement
Quels sont les scribes et les pharisiens d’aujourd’hui ? Les
médias ? Les sondages ? Les informations en continu
désignent bien des coupables. Nous surfons sur les
événements tragiques qui accusent tel responsable
politique, tel groupe venu d’ailleurs ou d’une autre
religion. Tout va trop vite pour prendre du recul. Même
chose sans doute en famille, au travail, dans la vie
quotidienne. Seigneur, accorde-moi ton pardon pour mes
jugements hâtifs.
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Me 13 Questionnement
Chaque matin des questions se bousculent dans nos têtes :
« Que faire devant tant d’injustices ? Comment sortir du
chômage ? Et pourquoi telle personne me fait-elle la
tête ? etc. » Et si je disais : stop ! silence ! Je m’encombre
souvent de questions dont les réponses ne m’appartiennent
pas. Aujourd’hui, auprès du Seigneur, je murmure ces
questions et lui demande celles qui vont me libérer et non
me paralyser, me rendre responsable et non nourrir un
désespoir.
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Je 14 Discernement
Pour répondre aux vociférations, Jésus choisit de d’abord
se taire en prenant une attitude d’humilité quelque peu
déconcertante. « Jésus s’était baissé et du doigt, il traçait
des traits au sol ». Le moment est d’importance, la vie de
cette femme est en jeu. Que me dit la position de Jésus ?
Identification aux plus faibles ? Concentration ? Paix ?
Liberté ? Service ? Ce geste lui a sans doute permis de
trouver les mots qui ont redonné vie à cette femme. Je
me laisse évangéliser par l’attitude de Jésus.
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Ve 15 Redressement
Combien de « femmes adultères » sont lapidées aux quatre
coins de la terre ? Combien de « hors la loi » jetés à la rue,
emprisonnés, mis dans des camps ? Mais de quelle loi
s’agit-il ? Loi de dictateurs, loi des armes, loi de la
finance ? La loi du Christ, c’est d’être au plus près de cette
femme blessée puis, se relevant, de la délivrer de ses
accusateurs et de la redresser. Seigneur, je rends grâce
pour ceux que tu redresses.
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Sa 16 Émerveillement
Une condamnée libérée ! Il y a de quoi s’émerveiller.
D’enchaînée, cette femme devient libre. Elle reconnaît le
Seigneur qui alors l’envoie en mission comme Il nous y
envoie. En cette fin de semaine et de carême, ai-je eu
l’occasion de m’émerveiller ? Combien de fois aurai-je pu
m’émerveiller ? En route vers Pâques, je relis ces jours
passés et note les occasions de libération, pour moi-même
et pour ceux qui me sont proches, comme autant de
merveilles à offrir au Seigneur.
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Di 17 Plus jamais de condamnés
En ce 5e dimanche de carême, je retiens l’attitude du
Christ qui se baisse vers le sol pour être aussi « en bas »
avec tous les condamnés de la terre. Puis en se relevant, il
les redresse, leur rend dignité et liberté. Comme le CCFDTerre Solidaire nous y invite, j’ouvre les yeux sur cette
femme : elle préfigure tous les autres condamnés. J’ouvre
aussi les yeux sur le Christ : il annonce tous ceux qui se
mettent au service de leurs frères. Son attitude peut aussi
devenir la nôtre. En famille, n’hésitons pas à réfléchir à un
acte de partage. Que la lumière de Pâques nous donne
l’espérance qu’un jour nous puissions dire « Alors !
Personne ne t’a condamné ? » Et nous étonner d’entendre
de tous les horizons : « Personne, Seigneur ».
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Une manière de se préparer
à la Résurrection (5/7)
Offrir avec le CCDF-Terre Solidaire : Dieu confie la
terre à l’homme. Nous la recevons avec les hommes, nos
frères, pour la cultiver, y être acteurs ensemble, devenir
avec Dieu co-créateurs du monde. C’est avec Lui et par Lui
que nous nous engageons à travailler pour plus de justice.
Offrir notre vie, c’est offrir le monde et le travail des
hommes d’aujourd’hui à travers l’offrande du pain et du
vin ; c’est ouvrir notre regard sur tout l’univers, « les joies
et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de
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ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent
» (Constitution pastorale Gaudium et spes, Avant-propos,
Concile Vatican II).
Rendre grâce, c’est entrer dans une expérience de
« reconnaissance » : reconnaître que Dieu est à l’œuvre en
ce monde, reconnaître que le monde est « sauvé » par
l’action du Christ. Recevoir ce regard d’espérance qui
donne confiance dans les hommes capables de gestes de
paix, de justice, de respect. Faire des choix de vie pour
soutenir cette action de grâce dans les réalités concrètes
de nos vies. Offrir le meilleur de nous-mêmes pour le
monde.
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Prier au cœur du monde
avec le pape Benoît XVI
Prions que grandisse le respect de la nature, l’œuvre de
Dieu confiée à la responsabilité humaine.
Pour prier avec cette intention de mars 2013 :
www.apostolat-priere.org
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« Heureux les invités au repas du Seigneur ! »
Pascal Deloche © Godong
http://blog.ccfd-terresolidaire.org/bpl/public/Formations_regionales/20122013/CAREME_2013_bat_BD-1.pdf
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“ Va,
et désormais
ne pèche plus. ”
Saint Jean 8, 11
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Jésus dit à la femme adultère : « Va et ne pèche plus »
et il nous envoie ainsi en mission. Il en est de même
lors du rite de conclusion de toute célébration
eucharistique : « Allez dans la paix du Christ ! ».
Le mot messe — missa en latin — signifie même «
renvoi ». C’est-à-dire qu’après avoir écouté la Parole,
communié au Corps et au Sang du Christ, avec la
bénédiction de Dieu donnée par le prêtre, nous
sommes envoyés dans le monde, renvoyés à nos
activités habituelles… avec le pain reçu pour la route !
Notre communion ne peut pas, en effet, s’arrêter à
l’assemblée que nous formons. Elle nous propulse dans
un monde solidaire.
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CCFD-Terre Solidaire ^
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Hebdomadaire gratuit édité par la SER - 14, rue d’Assas - 75006
Paris - Tél. 01 44 39 48 48. Rédaction assurée par des membres
de la famille ignatienne en France, en lien avec l’Apostolat de la
prière. Site internet hébergé par Notre-Dame du Web. Ont collaboré à ce numéro : Anne-Marie Aitken xavière, Marie-Bernadette
Noël-Caro cvx, Pierre Gauffriau sj, Emmanuelle Huyghues Despointes centre spirituel du Cénacle, Thierry Lamboley sj, Morgane Tachot et le CCFD-Terre Solidaire. Vous pouvez soutenir
cette publication gratuite grâce à des dons faits à « SER - Vers
Dimanche » ou par à un abonnement à sa version mensuelle. Rédaction : [email protected]
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