à la recherche de recommandations adéquates, faisables et réalistes
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à la recherche de recommandations adéquates, faisables et réalistes
Cathéter veineux central introduit par voie périphérique: à la recherche de recommandations adéquates, faisables et réalistes! Sylvie Bélanger, M.Sc.inf, CSIO Atelier Séminaire de l’Association québécoise des infirmières en oncologie 28 avril 2006 La notion de ‘données probantes’ Il y a différentes façons d’envisager ce que devrait constituer une «donnée probante» dans un système de santé fondé sur les données probantes Lomas, J. Culyer T, McCutcheon C., McAuley L et Law S (2005) Conceptualiser et regrouper les données probantes pour guider le système de santé. Rapport final. FCRSS Bélanger, S. (2006) Les données probantes: un guide à la prise de décision La recherche d’un consensus à travers un processus de délibération participatif impliquant l’obtention et la combinaison de divers types de données afin de parvenir à la prise de décision fondée sur les données probantes. Lomas, J. Culyer T, McCutcheon C., McAuley L et Law S (2005) Conceptualiser et regrouper les données probantes pour guider le système de santé. Rapport final. FCRSS Sources de données probantes ¾ 3 sources (Lomas et al, 2005) 1. Scientifiques axées sur l’efficacité 2. Scientifiques axées sur le contexte • faisabilité, attitudes, prévision, économie, finance éthique, etc 3. Données informelles opinions d’experts, de professionnels, ressources, valeurs, etc ⇒ une reconnaissance de la crédibilité et la valeur de ces 3 sources ⇒ à la recherche d’un consensus équilibré! Niveau d’évidence: force des recommandations ¾ Il n’y a pas de consensus autour d’une nomenclature commune Exemple • Centers for disease control and prevention (2002). Guideline for the prevention of intravascular catheter-related infections. October 9, vol.51 no. RR-10, Atlanta. Niveau d’évidence: force des recommandations ¾ 1A: z ¾ 1B: z ¾ Recommandée par des avis, des standards de pratique, des ordres professionnels II: z ¾ Fortement recommandée pour la mise en application et basée sur de fortes preuves par quelques études expérimentales, cliniques ou épidémiologiques et des bases théoriques solides 1C: z ¾ Fortement recommandée pour la mise en application et basée sur de fortes preuves par des études expérimentales, cliniques ou épidémiologiques bien conduites (rigoureuses) (méta-analyses) Suggère l’implantation et basée sur des études cliniques, ou épidémiologiques ou des bases théoriques Situation non résolue: résolue z Preuve insuffisante ou absence de consensus sur l’efficacité de la mesure Exemple • RNAO (2004). Nursing Best Practice Guideline: Assessment and Device Selection for Vascular Access. Niveau d’évidence: force des recommandations* ¾ 1a: z ¾ 1b: z ¾ Obtenue à partir d’au moins une autre type d’étude quasi-expérimentale au devis bien structuré mais non randomisée III: z ¾ Obtenue à partir d’au moins une étude contrôlée au devis bien structuré mais non randomisée IIb: z ¾ Obtenue à partir d’au moins une étude randomisée contrôlée IIa: z ¾ Obtenue à partir de méta-analyses ou d’une revue systématique d’études randomisées contrôlées Obtenue à partir d’études descriptives non expérimentales telles que les études comparatives, corrélationnelles et études de cas IV: z Obtenue à partir de rapports de commissions d’experts ou des avis et/ou l’expérience d’autorités reconnues Bélanger, S. (2006) Traduction libre Modèle de prise de décision adapté de DICenso, Cullum et Ciliska (1998) D A Résultats probants de la recherche B Expertise clinique Ressources disponibles E Décisions C Caractéristiques/ valeurs du patient Goulet C., Lampron A., Morin D et Héon M. (2004) La pratique basée sur les résultats probants. Partie 2:les étapes du processus. Recherche en soins infirmiers, no 76, p.25 Étendue de la pratique infirmière au Québec: 14 activités réservées dont… # 2: Exercer une surveillance clinique de la condition des personnes dont l’état présente des risques incluant le monitorage et les ajustements du plan thérapeutique infirmier # 8: Appliquer des techniques invasives NB: Même si des professionnels sont légalement habilités à exercer des activités, l’établissement peut décider qu’elles ne seront pas réalisées ou fixer des conditions locales régissant cet exercice (OIIQ, 2003) Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (2003). Guide d’application de la nouvelle Loi sur les infirmières et les infirmiers et de la Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé. Montréal De quoi parle-t-on? Cathéter veineux central introduit par voie périphérique(CVCIVP) ou ‘PICC’ (peripherally inserted central catheter) www.cc.nih.gov/vads De quoi parle-t-on? D’un cathéter… ¾ veineux z Introduit dans le système veineux par une des veines périphériques de la région de la fosse antécubitale. • Basilique et céphalique: veines les plus utilisées (Herbst, 1996; Kathryn, 1999 ; Todd, 1999) • Basilique: veine de 1ier choix (Hoch,1997) ¾ ¾ ¾ Herbst, S. (1996). Options for venous access in ambulatory care: issues in selection and management. Journal on infusional chemotherapy, vol. 6, no.4: 186- 194 Hoch, J.R. (1997) Management of the complications of long-term venous access. Seminars in Vascular Surgery, vol 10, no 3 (September): 135-143 Todd, J. (1999) Peripherally inserted central catheters and their use in IV therapy. British Journal of Nursing, vol,8, no 3: 140-148 De quoi parle-t-on? D’un cathéter veineux… ¾ central Celui dont le bout distal aboutit, au niveau thoracique, dans la veine cave (Kathryn, Kathryn, 1999) ⇒C’est la localisation du bout distal, dans la VCS, qui qualifie ce cathéter de central z ¾ de longue durée z ad 1 an Rappel anatomique Rappel anatomique Rappel anatomique Rappel anatomique Indications cliniques ¾ Médicaments susceptibles d’endommager le tissus endothélial des veines ¾ Thérapies à moyen et long court ¾ Pour les personnes dont le capital veineux est compromis Driscoll M., Buckenmyer C., Spirk M., et Molchany C. (1997) Inserting and maintaining peri pherally inserted central catheters. MEDSURG Nursing, Nursing, vol5, no 5: 350350-358 Chase L., Nicol R., Ferreira B. et Tomlinson S.(2004) Evolution of a PICC Program Program : a Canadian Perspective. 18th Annual AVA Conference (Workshop), Vancouver: Vancouver: septembre 2004 Risques d’incidents indésirables… ¾ À l’insertion: z ¾ difficultés d’installation Ultérieurement: z z z z z Déplacements Infections Occlusions Phlébites Thromboses veineuses Allen A.W., Megargell J.L., Brown D.B., Lynch F.C., Singh H., Singh Y et al (2000) Venous thrombosis associated with the placement of peripherally inserted central catheters. JVIR, 11: 1309-1314 Chlebicki, M.P. et Teo E. (2003). Review of Perpherally Inserted Central Catheters in the Singapore Acute-Care Hospital. Singapore Med J vol 44 (10): 531-535 Deitcher S.R., Fesen M.R., Kiproff P.M., Hill P.A., Xin Li, H., McCluskey E.R., et al (2002) Safety and Efficacy of Alteplase for restoring function in occluded central venous catheters: Results of the cardiovascular thrombolytic to open occluded lines trial. Journal of clinical oncology, vo.20, no1 Herbst, 1996; Hoch, 1997; : voir références diapositives précédentes Radd I.I., Hohn D.C., Gilbreath J., Suleiman N., Hill L.A., Bruso P.A. et al. (1994) Prevention of central venous cathter-related during insertion. Infection Control and Hospital Epidemiology, vol 15, no 4 : 231-238 Interventions ¾ Adoption d’une série de mesures: z z z z prévention soins d’entretien activités de vigilance résolution de problèmes Chaîne de soins et services Les décisions et interventions des uns auront des implications sur les interventions des autres et ultimement sur les résultats de soins Chaîne de soins et services Un maillage étroit entre: professionnels + personne porteuse du cathéter + proche aidant Résultats probants de la recherche ¾ Former le personnel soignant quant aux indications, à la pose et à l’entretien des cathéters intravasculaires et prendre les mesures appropriées pour prévenir les infections liées aux cathéters (Catégorie 1A/ CDC2002) ¾ Connaître et appliquer les recommandations par toutes les personnes qui posent et font le suivi clinique des cathéters (Catégorie 1A/ CDC2002) ¾ S’assurer du niveau de formation du personnel des unités de soins afin de minimiser l’incidence des bactériémies liées aux cathéters (Catégorie 1B/ CDC2002) Centers for disease control and prevention (2002). Guideline for the prevention of intravascular catheter-related infections. October 9, vol.51 no. RR-10, Atlanta. Résultats probants de la recherche Évaluation initiale ¾ Il est recommandé que toute personne requérant un accès veineux soit évaluée au moyen d’une approche structurée tel un algorithme et ce, avant de débuter la thérapie intraveineuse (RNAO, 2004 : niveau IIb). Registered Nurse Association of Ontario (2004). Assessment and device selection for vascular access: Nursing best practice guideline. www.rnao.org/bestpractices Évaluation initiale ¾ Quand: z ¾ avant de débuter la thérapie prescrite Paramètres: z z z z z z propriété des médicaments durée de la thérapie fréquence et contexte d’administration (hospitalier, ambulatoire, à domicile) qualité des veines périphériques avantages et inconvénients des différents cathéters engagement de la personne ou de ses proches aidants vis-à-vis les précautions requises une fois le cathéter installé Halderman, F. (2000) Selecting a vascular access device. Nursing, Nov 30 (11): 59-61 Moureau N. (2004) Decision trees for catheter selection. Advanced refresher for peripherally inserted central catheters. PICC Excellence, Inc. Orange Park Royal College of Nursing (2003)Standards for infusion therapy. London. rcnonline: www.rcn.org.uk. RNAO, 2004 : voir référence complète diapositive précédente Tice A.D., Rehm S.L., Dalovisio J.R., Bradley J.S., Martenelli L.P., Graham D.R. et al (2004) Practice guidelines for outpatient parenteral antimicrobial therapy. Clinical Infections Diseases, 38: 1651- 72 Paramètres à évaluer 9 9 9 9 9 9 Osmolarité élevée >500mOsm/l (APT) pH > 9 , <5 Classe des vésicants Thérapies à long court Nombre d’accès veineux requis Qualité du capital veineux Todd, 1999; 1999 Driscoll 1997 ; Chase et al., 2004. Référence complète: voir diapositives précédentes précédentes Question pratico-pratique Administration de dilantin par ce type de cathéter: possible ou non?? Avis partagés/Pratiques variées: certains le font et d’autres pas. Résultats probants de la recherche ¾ Il est recommandé que toutes les personnes nécessitant une thérapie IV d’une durée > 6 jours fassent l’objet d’une évaluation en vue de choisir un cathéter de moyenne ou longue durée selon la durée prévue ( Niveau IIb / RNAO, 2004). Résultats probants de la recherche: sélection du cathéter 9 9 9 9 9 Celui ayant un minimum de lumières (Cat 1B/ CDC 2002) le plus biocompatible possible (Merrer, Merrer, 2002) le moins invasif possible le moins de risque de complications pouvant demeurer en place pendant toute la durée de la thérapie ou avec le moins de remplacement possible 3 4 5 Merrer J (2002) Texte des experts: relation entre thrombose et infection infection de cathéter veineux central. Actualisation 2002 de la 12e conférence de consensus en réanimation et médecine médecine d’urgence : Paris 1994 3,4,5: Intravenous Nurses Society (2000) Infusion Nursing Standards of Practice. Journal of Intravenous Nursing, 23 (6S) Markel Poole cité par RNAO 2004. Référence complète: voir diapositives diapositives précédentes Caractéristiques CVCIVP ¾ Types z z ¾ Avec ou sans valve Simple ou double lumières Entretien z Requièrent, lorsque non utilisés, d’être irrigués Caractéristiques CVCIVP ¾ Ce qui les différencient: z z fréquence de l’irrigation nécessité ou non d’utiliser un verrou hépariné 9 Cathéter à bout ouvert: z irrigation quotidienne avec solution salinée suivie d’un verrou hépariné 9 Cathéter avec valve: z irrigation hebdomadaire avec solution salinée seulement Caractéristiques CVCIVP ¾ Le nombre de lumière et le calibre du cathéter inséré dépendent des besoins thérapeutiques et de la qualité des veines Exemple ¾ Clientèle adulte (Driscoll et al., 1997): z z 4Fr/simple lumière: apport liquidien, antibiotiques, produits sanguins, antiviraux et chimiothérapie 5 Fr/double lumière :si plus d’une lumière est requise Driscoll et al., 1997. Référence complète: voir diapositives prédécentes Les prélèvements sanguins? Non résolu: pratiques variables 9 9 9 Seuls les prélèvements se rapportant à la coagulation sont exclus (Driscoll et col 1997) Aucun prélèvement sanguin effectué par ce type de cathéter (Chlebicki et Teo 2003) Oui dans la mesure où des précautions liées au maintien de la perméabilité sont appliquées (Farjo, Farjo, 2003) Driscoll et col 1997; Chlebicki et Teo 2003. Références complètes; voir diapositives précédentes Farjo, Farjo, L. (2003). Blood collection from peripherally inserted central venous catheters. Journal of Infusion Nursing: 374374379 CVCIVP: les prélèvements sanguins?? ¾ Dans les études démontrant un bénéfice accru des cathéters tunnélisés, Merrel (2000) rapporte que ces derniers n’étaient pas utilisés pour effectuer des prélèvements sanguins. Cette manipulation restreinte des cathéters veineux centraux contraste vivement avec la pratique clinique américaine où les cathéters veineux centraux sont fréquemment utilisés pour effectuer des prélèvements sanguins. Mermel L.A. (2000). Prevention of intravascular cathetercatheter-related infection. Ann Intern Med. 132: 391391-402 Paramètres à évaluer: participation de la personne et des proches aidants z Une fois le cathéter installé , la personne devra porter une attention particulière principalement en terme de prévention d’infection et de maintien de la perméabilité du cathéter • L’aide des proches : une ressource précieuse z Le potentiel d’auto prise en charge par la personne elle-même et la disponibilité d’un soutien familial (OIIQ, 2004) z Todd (2004) souligne la nécessité d’obtenir le consentement éclairé de la part de la personne avant de procéder à l’insertion de ce cathéter. Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (2004). Lignes directrices. directrices. Application de techniques invasives par les infirmières et les infirmiers : insertion du cathéter veineux central introduit par voie périphérique. périphérique. Montréal Todd(2004). Référence complète: voir diapositives précédentes Résultats probants de la recherche: documentation au dossier ¾ Il est recommandé de noter, sous forme standardisée, le nom de l’installateur, la date et l’heure de pose du cathéter, son retrait et les changements de pansement (Cat II / CDC, 2002 ) Prévenir… Les incidents indésirables 9 infections 9 occlusions de cathéter 9 phlébites, thromboses veineuses ass. 9 bris 9 retraits progressifs/complets Comment ? 9 mesures d’asepsie 9 techniques d’entretien 9 suivi clinique/monitoring:vigilance, détection 9 gestion des incidents indésirables En prévention:une clé essentielle La convergence des pratiques Prévention La convergence des pratiques… 2 2 2 dans la mise en application d’une série de précautions par toutes les personnes impliquées centre hospitalier centre ambulatoire, clsc domicile Incidents indésirables: les infections Terminologie • • • Porteur/colonisé Infecté MRSA = SARM(méticilline) = SARO(oxacilline) Incidents indésirables: les infections ¾ En contexte hospitalier z ¾ (Garcia et al., 2004) 75% de toutes les bactériémies associées aux cathéters sont liées aux CVC Facteurs qui u le risque d’inf. aux staph. et donc au SARM (Coella et al, 1997) z z z z cathéters IV plaies chirurgicales plaies de pression unités de soins à haute risque Garcia, R., Jendresky, Jendresky, L., Landesman S., Maher A., Nicolas F. Three years experience in implementing HICPAC recommendations for the reduction of central venous cathetercatheter-related bloodstream infections. Brookdale University ième Medical Center. conférence annuelle organisé organisée par l’l’Association for Vascular Center. Brooklyn, NY. Article remis à la 18 confé Access . Vancouver : 1818-21 septembre 2004 Coella R et al (1997) Risk factors for developing clinical infection with MRSA amongst hospital patients initially only colonised with MRSA. J of Hospital Infection 37:3937:39-46 Manipulations et solutés Flores cutanées et mécanismes de colonisation du cathéter Nature et caractéristiques du cathétérisme et du cathéter Risque infectieux lié au cathétérisme veineux Interactions bactéries/ biomatériaux Hypothèse : les thrombus Bélanger S (2006) Adapté de CCLIN Paris-Nord (2001) État du patient ne fait pas partie du modèle initial Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales de l’interrégion Paris-Nord. (2001) Le cathétérisme veineux : guide de bonnes pratiques. 2ième version. www.ccr.jussieu.fr/cclin Flores cutanées et mécanismes de colonisation: rappel Andreas Widmer, Basel; Patrick Francioli, Lausanne, 1994 Colonisation des cathéters ¾ 3 mécanismes: z Cutané (extra-luminal) • Le + fréquent z Intra-luminal • Manipulation des raccords, bouchons, injections • Prépondérant avec CVC > 3 sem z Hématogène • À partir d’un foyer infectieux à distance ¾ Principales sources de contamination z z Peau (pt /personnel) & points d’ancrage du cathéter Raccords Bactéries impliquées… ¾ Staphylococcus aureus z z z ¾ Colonise la peau particulièrement le nez (réservoir naturel) Survit sans y causer d’infection Environnement: eau, sol, aliments, objets, poussières, etc Nature du risque infectieux: z z bris de la barrière cutanéo-muqueuse (plaies, cathéters, etc) L des défenses immunitaires • Personnes âgées, néonat., sous chimio. SI, >brûlés, etc. J Pénétration de souches véhiculées par les pts et le personnel soignant: • transmission directe: main • transmission indirecte: les objets Bactéries impliquées… ¾ Leur > capacité à donner des mutants résistants aux antibiotiques ¾ SARM/SARO: Prévalent dans les milieux de soins • plus > vulnérabilité des patients aux infections • promiscuité ¾ Manifestations et sévérité dépendent de plusieurs facteurs: vulnérabilité, localisation, pathogènes, etc. z z z ¾ ¾ cutanée:furoncles, panaris, impétigo muqueuses: conjonctivites, salpingite septicémie, valves cardiaques, articulaires, etc Porteurs asymptomatiques (30% incluant SARM) 2005: 3 cas rapportés de SARV aux USA Sites d’infection/maladies causées par le S.A. http://textbookofbacteriology.net/staph.html Female patient chronically infected with Methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA). She has an infection in her right axilla with cellulites extending down her arm and elbow. © Dr. Barry Slaven / Visuals Unlimited Staphylococcus aureus © Gary Gaugler / Visuals Unlimited Bactéries impliquées… ¾ Staphylocoque epidermidis z z z Fait naturellement partie des flores cutanéomuqueuses Normalement inoffensif Potentiellement pathogène dans ‘certaines circonstances’ • Implantation de corps étrangers(prothèses os. /cardiaques, cathéters,etc) • Immunodéficience (chimio, SIDA, néona, etc) z Sources: • Patients • Personnel "Staphylococcus epidermidis […] is usually non-pathogenic, found harmlessly on the human skin and mucous membrane surfaces. It is associated with acne and minor skin lesions. These bacteria colonize plastic resulting in […] bacteraemia around catheters and surgical implants." SEM © Dr. Dennis Kunkel / Visuals Unlimited http:www.visualsunlimited.com/results.jsp Staphylococcus epidermidis) Bacteria. SEM X9600. S. epidermidis is a part of the normal flora in the intestines, skin, and upper respiratory tract but it is also an opportunistic bacteria and will take advantage of a wound, opening in the skin with an IV or catheter, heart valve, or prostheses. The incidence of infection of Staphylococcus epidermidis is on the rise. © Dr. Richard Kessel #photographer# Dr. Gene Shih / Visuals Unlimited Résultats probants de la recherche ¾ Enlever tout cathéter intra vasculaire qui n’est plus essentiel (Cat 1A/CDC2002) z le risque infectieux lié au CVC étant proportionnel à sa durée 2 Impact clinique Questionner la pertinence d’un CVCIVP die Résultats probants de la recherche ¾ Lorsqu’une alimentation parentérale est administrée par cathéter central, il est recommandé qu’une lumière soit réservée à cette fin (Cat II /CDC2002) 9 Étude de PK et al z (1997): facteur de risque infectieux le plus important: APT Pk Ng, Autl Mj., Mj., Ellrodt Ag et Maldonado L. (1997) Peripherally inserted central catheters catheters in general medicine. Mayo Clin Proc, Mar: 72(3): 225225-33 Manipulations et solutés Flores cutanées et mécanismes de colonisation du cathéter Nature et caractéristiques du cathétérisme et du cathéter Risque infectieux lié au cathétérisme veineux Interactions bactéries/ biomatériaux Hypothèse* : les thrombus État du patient Bélanger, S. (2006)- Adapté de CCLIN Paris-Nord (2001) CCLIN (2001). Référence complète: voir diapositives précédentes ne fait pas partie du modèle initial de CCLIN Interactions bactéries/matériaux ¾ Insertion d’un cathéter z z Formation d’une couche de protéines plasmatiques et d’adhésines couvrant les surface internes et externes du cathéter Pellicule organisée en manchon qui épouse le cathéter Affinité particulière de certains pathogènes à se lier avec certaines protéines de ce manchon • SA Æ fibrinogène, etc. • SE Æ secrète une substance ‘slime’ qui résulte en la formation d’un biofilm This micrograph shows a large number of Staphylococcus epidermidis cells within a glycocalyx adhering to the catheter surface. © M. Yassien, N. Khardori, authors. http://www.biofilm.org Interactions bactéries/matériaux ¾ Biofilm z Communauté de bactéries agrégées en micro colonies enrobées dans une gangue qu’elles ont secrétées, et adhérant sur une surface inerte ou biologique.- Costerton et al. 1999 z z z ⇒ Formation se fait en plusieurs étapes pendant lesquelles les bactéries adhérent à la surface des équipements, vont s’y protéger et s’y développer sous forme de colonies D’autres ne peuvent s’attacher à la surface mais peuvent s’ancrer dans cette matrice Communauté bactérienne multi espèces ‘Bouclier bactérien’ Costerton, J.W, Stewart, P.S. & Greenberg E.P. (1999). Bacterial biofilms: a common cause of persistent infections. Science, May, vol 284: 1318-1322 biofilm ¾ Les bactéries vivant dans les biofilms ont habituellement des propriétés sensiblement différentes des bactéries ‘flottantes’ de la même espèce . Leur environnement protégé leur permet de coopérer et d’agir avec les autres de manières différentes. Filloux A., Vallet I (2003) Biofilm: mise en place et organisation d’une communauté bactérienne. Médecine sciences. Vol 19, no 1 http:// www.erudit.org/revue/ms/2003/v19/n1/000760ar.html Biofilm Conséquences… ¾ z Résistance accrue aux antibiotiques • rustrel.free.fr Les antibiotiques ont peu d’effets sur les microorganismes présents à l’intérieur des biofilms car ces derniers agissent comme facteur de résistance ou de protection contre les antibiotiques qui ne réussissent pas à pénétrer ce réservoir (Costerton et al, 1999; Raad et Hanna, 2002; Maki, 2004). 2Privilégier les biomatériaux aux propriétés antiadhérentielles élevées(silicone, polyuréthane) Costerton et al 1999.1999.- Référence complète: complète: voir diapositives précédentes Maki D. (2004) Need for a new paradigm for control of nosocomial infection in the 21st century. Plénière présentée présenté lors de la 18ième conférence annuelle annuelle organisée par l’Association for Vascular Access. Vancouver : 1818-21 septembre 2004 Raad I., et Hanna H.A. (2002) Intravascular cathetercatheter-related infections. Arch Intern Med 162: 871871-877 Infections: manifestations cliniques ¾ s/s z Faible spécificité ¾ Critères cliniques de suspicion d’infection: z z z Superficielle Profonde Syndrome infectieux Ryan 1974, cité par Blot F, 2002. Texte des experts: diagnostic des infections liées aux cathéters veineux centraux en réanimation. Actualisation 2002 de la 12e conférence de consensus en réanimation et médecine d’urgence (Paris 1994) Critères cliniques de suspicion ¾ Infections superficielles z Site d’insertion: aspect inflammatoire ?? s/s: érythème; induration; sensibilité • s/s: pas toujours dus à une infection • inversement : absent chez 70% des personnes développant une bactériémie liée au cathéter 2 Maintenir le monitorage 2 Absence d’amélioration clinique x 48h 2 Écoulement purulent ⇒ intervention sans délai Ryan 1974, cité par Blot, 2002 Critères cliniques de suspicion ¾ Infections profondes 2 Signes de ‘tunnelite’ ; cellulite: inflammation profonde, infiltrée et douloureuse z Valeur diagnostique principalement chez une personne en aplasie Ryan 1974, cité par Blot, 2002 Critères cliniques de suspicion ¾ Syndrome infectieux 2 Sepsis brutal lors du branchement d’une perfusion (fièvre, frissons, vPA) ou d’une irrigation z Isolement d’un germe cutané: hémo + z Disparition des signes cliniques de sepsis (12-48h) post retrait Ryan 1974, cité par Blot, 2002 Implication pour la pratique 2 Inspection DIE : à la recherche de s/s d’infection z Site d’insertion • • • • z sensibilité érythème induration écoulement purulent Chambre implantable • • • • • z (INS, 2006) érythème nécrose cutanée sensibilité induration écoulement purulent(site d’insertion de l’aiguille; site d’implantation de la C I ) Accès tunnélisé • • • érythème sensibilité induration des tissus recouvrant le cathéter sur une distance > à 2 cm du site d’insertion Infusion Nurses Society (2006) Policies and Procedures for Infusion Nursing, 3rd Edition Prévention des infections: Hygiène des mains ¾ Lavage des mains z z stratégie simple, efficace et connue depuis de nombreuses années application insuffisante ¾ Sol’n/gel alcoolisés z Bien comprendre les avantages et les limites Résultats probants de la recherche: hygiène des mains ¾ Le port de gants ne dispensent pas du lavage des mains (Cat 1 A/CDC 2002). z ¾ Le lavage des mains doit être fait avant et immédiatement après toute procédure clinique (pose, raccordement, irrigation du cathéter, palpation du site, changement de pansement,prélèvements sanguins et administration de produits) Respecter une procédure correcte de lavage des mains avec un savon antiseptique et l’eau ou une solution ou un gel hydroalcoolisé sans eau(Cat 1A /CDC 2002) Résultats probants de la recherche hygiène des mains ¾ Lorsque les mains sont sales ou contaminées avec des saletés, des liquides biologiques ou des matières organiques, les mains doivent être lavées à l’eau courante en utilisant un savon antimicrobien ou non antimicrobien. (Cat 1A/ CDC 2002b) ¾ L’utilisation du savon et de l’eau demeure une stratégie efficace pour l’hygiène des mains dans des contextes non hospitaliers (CDC, 2002c) Mise en garde: hygiène des mains 9 Les pains de savon ne doivent pas être utilisés car ils sont un réservoir potentiel pour les bactéries (RCN, 2003). Royal College of Nursing (2003)Standardsfor .org.uk uk (2003)Standardsfor infusion therapy. London. Rcnonline :www.rcn www.rcn.org. Résultats probants de la recherche: technique du lavage des mains ¾ Éléments importants à mettre en application z Eau + savon: • les mains doivent être mouillées avant d’appliquer le savon, et par la suite frictionnées (mains et des doigts) d’une durée minimale de 15 secondes, en terminant par un rinçage sous l’eau courante (Cat1B/CDC 2002b) ; z Gel hydroalcoolisé : • application de la solution dans la paume de la main, suivie d’une friction, couvrant l’ensemble des mains et des doigts jusqu’à séchage complet (Cat 1B/CDC 2002b). • Cette période de friction ad séchage complet sera d’une durée de 15 25 secondes. Un séchage complété entre 3 et 5 secondes indique l’utilisation d’une quantité insuffisante de gel hydroalcoolisé (Myers et Parini, 2003). • Friction ad séchage d’environ 15 sec. ( INS, 2006) ¾ Choix de la technique dépend: z z z z du niveau de saletés des mains du niveau de risque infectieux des pathogènes en présence des équipements disponibles Prévention des infections Une des principales armes pour lutter contre les infections est entre nos mains Étude récente: z Demande faite au personnel de se laver les mains avec un gel/sol’n avant d’entrer sur l’unité: 50% du personnel ont ignoré cette consigne 2 Le transfert des connaissances dans la pratique???????? Résultats probants de la recherche: matériel de protection lors de la pose ¾ Utiliser et maintenir une technique aseptique incluant le port du bonnet, du masque, de la blouse stérile, de gants stériles et un large champ stérile (Catégorie 1 A/ CDC, 2002) ¾ Désinfecter la peau propre avec un antiseptique approprié avant la pose du cathéter. Bien que la chlorhexidine 2% soit préconisée, la teinture d’iode, les dérivés iodés ou l’alcool à 70% peuvent être utilisés (Catégorie 1A /CDC2002) ¾ Laisser agir et sécher à l’air l’antiseptique avant la pose du cathéter. Laisser agir la povidone iodée au moins 2 minutes et plus longtemps jusqu’à séchage complet avant l’insertion du cathéter (Catégorie 1b /CDC2002) Prévention des infections Pansement: 2 objectifs 1. Protéger le site d’insertion contre les sources extérieures de contamination 2. Stabiliser le cathéter en place Masoorli, Masoorli, S., Angeles T. (2002) Getting a line on central vascular access access devices.Nursing, volume 32, (4):36(4):36-43 Infection control today ( 2005) Renowned expert Dennis Maki Md addresses cathetercatheter- related infections. January, vol l9, no 1 Résultats probants de la recherche: les pansements 2 types de pansements recommandés (Cat1 A/ CDC 2002) 1. 2. La compresse stérile La pellicule stérile transparente semiperméable Résultats probants de la recherche et autres recommandations ¾ Si le site est hémorragique ou suintant ou si le patient transpire de façon abondante, une compresse stérile est préférable (Catégorie II/ CDC 2002) z z z de même que chez les brûlés et chez ceux qui présentent une desquamation de la peau ( Maki cité dans ICT 2005) faire le 1ier pansement post insertion en utilisant une compresse absorbante stérile (Gabriel, 1996) 24 heures post installation du cathéter, le pansement doit être changé et le site d’insertion désinfecté (Gabriel, 1996; Cat 1 C/ NHIA ; Driscoll et al. 1997 ; Masoorli et Angeles 2002) Driscoll et al. 1997 ; Masoorli et Angeles 2002) Driscoll et al. 1997; Maki cité dans ICT 2005. Références complètes: voir voir diapositives précédentes Gabriel, J(1996). Care and management of peripherally inserted central entral catheters. British Journal of Nursing, vol5, no 10: c 594594-599 Masoorli, Masoorli, S., Angeles T. (2002) Getting a line on central vascular access access devices. Nursing, volume 32, (4):36(4):36-43 ¾ Changer le pansement aussitôt qu’il devient humide, souillé, lorsqu’il n’adhère plus complètement à la peau ou lorsque l’inspection est nécessaire (Catégorie1 A/ CDC,2002 ) z z Le pansement appliqué doit permettre une adhérence telle que ces rebords adhèrent parfaitement à la peau et ne se soulèvent pas sous le poids du cathéter (Maki, 2004); (INS, 2006) La surface de désinfection = la surface du pansement (INS, 2006) Références complètes: voir diapositives précédentes ¾ Changer le pansement avec compresse aux 2 jours (Catégorie 1B /CDC2002); (INS, 2006) ¾ Changer la pellicule transparente (sans ajout de compresse) au moins à tous les 7 jours (Catégorie1B /CDC2002) z ¾ Lors des soins d’entretien reliés au cathéter : maintenir une technique stérile (Catégorie1A /CDC,2002 ) z ¾ Q.3-7 jours (INS, 2006) INS, 2006 Lors du changement du pansement : porter des gants propres ou stériles (Catégorie 1C/ CDC,2002) Référence complète.complète.- Voir diapositive précédente Autres recommandations… ¾ En présence d’une pilosité importante, l’utilisation d’un ciseau est recommandé. L’utilisation d’un rasoir ou d’une crème épilatoire sont à proscrire à cause du risque de micro abrasion et subséquemment d’infection et d’un risque d’allergie ou d’irritation cutanée selon qu’il s’agisse du rasoir ou de crème (RCN, 2003). Référence complète.complète.- Voir diapositive précédente Quel type de pansement est préférable? ¾ Méta-analyse (Gillies et al, 2003) z 6 études retenues et analysées : • 2 comparaient la compresse/diachylon avec l’Opsite IV3000® • 2comparaient l’Opsite® et l’Opsite IV3000® • 1 comparait le Tégaderm® avec l’Opsite IV3000® • 1 comparait le Tégaderm® avec l’Opsite®. Gillies D., O’Riordan E., Carr D., O’Brien I., Frost J., et Gunning R. (2003). Central venous catheter dressing : a systematic review. Journal of Advanced Nursing, 44 (6): 623-632 Quel type de pansement est préférable? Conclusion: ¾ Aucune évidence d’une quelconque différence dans l’incidence des complications infectieuses entre ces différents pansements. ?? ¾ Insuffisance de données disponibles. z z Chaque groupe comparé ne regroupait pas plus de 2 études Toutes les études n’étaient constituées que d’un petit nombre de patients Pellicule stérile transparente semi-perméable: avantages Permet… Évaporation de l’humidité présente à la surface de la peau Æempêchant une saturation de celle-ci versus: La compresse qui, en présence d’humidité, devient vite saturée et nécessite d’être changée faute de quoi, elle devient fortement contaminée ¾ ¾ Une visualisation du site en tout temps Permet… ¾ de palper le site et de rechercher les signes d’inflammation sur une base journalière sans nécessité de défaire le pansement ¾ une meilleure immobilisation du cathéter en place ¾ de ne pas augmenter les risques d’infection comparativement à l’utilisation d’une compresse stérile. Autres recommandations… ¾ 1ier changement de pansement: 2 mesures 1. 2. circonférence du bras: 4 pouces au dessus du site d’insertion longueur de la partie externe du cathéter. Æ 2 mesures, reprises à tous les changements de pansements, serviront de point de référence Driscoll et al., 1997 ; Masoorli et Angeles, 2002. Références complètes: voir diapositives précédentes précédentes 2 Une différence >2,5cm de circonférence du bras, requiert une évaluation (Driscoll et al, 1997) 2 Un retrait progressif du cathéter pourra être objectivé compte tenu qu’un positionnement sous optimal du bout distal du cathéter est considéré être un facteur de risque de phlébite Résultats probants de la recherche: éléments de vigilance ¾ Surveiller régulièrement le site d’insertion du cathéter visuellement ou par palpation sur un pansement intact (Catégorie 1 B /CDC2002) ¾ Enlever le pansement pour permettre l’examen minutieux du site si le patient accuse une douleur au site d’insertion ou présente une fièvre sans autre cause possible ou manifestation locale ou bactériémie (Catégorie 1B /CDC2002) Résultats probants de la recherche: tubulures et bouchons ¾ Ne pas changer les tubulures plus fréquemment qu’au 72 h. à moins d’une suspicion d’infection qui origine du cathéter (Catégorie 1A/CDC2002) ¾ Changer les tubulures utilisées pour l’administration des produits sanguins et des émulsions lipidiques dans les 24h. suivant le début de l’administration (Catégorie 1B/CDC2002) Immédiatement avant leur utilisation, bien nettoyer les voies d’accès ( bouchons, ports d’entrée, raccords) avec des tampons d’alcool 70% ¾ (Catégorie 1A/CDC2002). ¾ En présence d’un système sans aiguille, il importe de: z z z changer les bouchons selon les recommandations du fabriquant bien désinfecter leur surface avant leur utilisation porter une attention particulière pour éviter que les bouchons entrent en contact avec de l’eau non stérile comme par exemple lors des soins d’hygiène (Mermel, Mermel, 2000) Autres recommandations… 9 Les sites d’injection ne faisant pas partie intégrante du cathéter doivent être changés selon les recommandations du fabriquant et, immédiatement s’il y a une fuite de même qu’en présence de résidus sanguins ( RCN, 2003) 9 Un système de raccord sans aiguille est la méthode recommandée. Si une aiguille doit être utilisée, son calibre doit être entre 21 et 25 avec une longueur n’excédant pas 2.5 cm. (RCN, 2003) 9 Un bouchon enlevé d’un cathéter, ne peut être réutilisé. Il doit être jeté et remplacé par un nouveau bouchon stérile (RCN, 2003) Manipulations et solutés Flores cutanées et mécanismes de colonisation du cathéter Nature et caractéristiques du cathétérisme et du cathéter Risque infectieux lié au cathétérisme veineux Interactions bactéries/ biomatériaux Hypothèse* : les thrombus État du patient Bélanger, S. (2006)- Adapté de CCLIN Paris-Nord (2001) CCLIN (2001). Référence complète: voir diapositives précédentes ne fait pas partie du modèle initial de CCLIN Incidents indésirables: les occlusions de cathéter ¾ Obstruction partielle ou complète qui limite ou rend impossible l’aspiration, l’irrigation ou l’injection de produit ¾ Incidence: z z Hoch, 1997 Ad 36% des CVC Complication non infectieuse la +fréquente ¾ 2 types: z z Non thrombotique Thrombotique ¾ Occlusions non thrombotiques z z Mécanique Formation de précipités • Incompatibilité • Technique inadéquate de rinçage Résidu d’émulsion lipidique = Incidence: 40% z Occlusions thrombotiques ¾ Présence d’un thrombus secondaire à la présence de fibrine ou de produits sanguins coagulés dans ou au pourtour du cathéter (INS, 2006) ¾ Incidence: 60% z z Lentement Soudainement Prévention des occlusions: Maintien de la perméabilité du cathéter 4 Techniques d’entretien z z z z irrigation avec une sol’n salinée technique d’irrigation (jet/pulsatile) création et maintien d’une pression + verrou hépariné 2 Aucune n’a fait l’objet de recherche (Rummel et al.,2001). 9 La technique par jet ou pulsatile serait préférable à cause de l’effet de turbulence favorisant ainsi le nettoyage des parois du cathéter (Goodwin et Carlson, 1993 ; Todd, 2004). Goodwin M., Carlson I. (1993) The peripherally inserted catheter: catheter: a retrospective look at 3 years of insertions. J. Intravenous Nurs 16 (2), 9292-103 Rummel M.A., Donnelly P.J., et Fortenbaugh C.C. (2001) Clinical evaluation of a positive pressure device to to prevent central venous catheter occlusions: results of a pilot study. Clinical Clinical journal of oncology nursing , vol5, (6) November/December. Todd J. (2004) Choice and use of peripherally inserted central catheters catheters by nurses. Professional Nurse, volume 19, no 9: 493493-497 Prévention des occlusions Maintien de la perméabilité du cathéter 9 Irriguer le cathéter (avec ou sans valve) en utilisant une solution salinée (NACL 0.9%) après l’administration de chacun des produits administrés Prévention des occlusions Maintien de la perméabilité du cathéter 9 En préparation à la fermeture du cathéter: z Bien irriguer le cathéter • Bout ouvert (sans valve) z Irriguer chaque lumière avec une solution salinée de 10cc (NACL 0.9%) et faire suivre d’un verrou hépariné …ml (heplock [100 un/ml] ) • Avec valve: z Bien irriguer chaque lumière avec une solution salinée de 10cc (NACL 0.9%) sans ajout d’héparine. z N’utiliser aucune clampe. La valve prévient le retour sanguin z Pression +: • Connaître les propriétés des équipements de soins utilisés • Savoir comment créer une pression + Question clinique En présence d’un cathéter à une voie que faites-vous lorsque la voie est partiellement obstruée?? Question clinique En présence d’un cathéter multilumière, que faites-vous lorsqu’une des voies est obstruée? 2 Alerte: z réservoir propice à la croissance bactérienne (Costerton et al.,1999; Gorki 2003; Makis, 2004). 2 En présence d’un cathéter multilumière, laisser simplement fermée la voie obstruée sous prétexte qu’une autre est perméable n’est pas une pratique clinique acceptable (Gorki, 2003) ⇒ Le maintien de la perméabilité ou sa restauration complète permet non seulement la poursuite de la thérapie mais pourrait, selon certains auteurs, présenter un facteur de protection contre l’infection. Gorski L. (2003) Central venous access device occlusions: part 2: nonthrombotic causes and treatment. Home Healthcare nurse, 21,(3): 168-171 Installation d’un cathéter endoveineux Normalité ¾ Lésions cellulaires z z z à la peau tissus sous-cutané paroi veineuse ¾ Processus inflammatoire ⇒ Facteurs aggravants • Insertion difficile • Mouvements excessifs post insertion • Irritation de la paroi veineuse: z z Cathéter Adm. de produits irritants (pH, osmolarité) La phlébite ¾ Définition Inflammation de l’endothélium z z Fine couche de cellules tapissant la face interne de la paroi des vaisseaux sanguins et lymphatiques Joue un rôle fondamental dans les réactions de vasoconstriction et de vasodilatation ainsi que dans le processus d’agrégation plaquettaire(premier stade de l’élaboration d’un caillot) La phlébite ¾ Étiologie (Gabriel, 1996) z z z Mécanique (3-6 jours post) Bactérienne (plus tardivement) Chimique (rare lorsque VCS bien positionné) La phlébite ¾ s/s z z sensibilité, rougeur, douleur, chaleur, stades plus avancés: cordon veineux (induration) ¾ Phlébite superficielle: z ¾ Incidence: 4-23% (Hoch, Hoch, 1997) Femmes plus à risque (raison anatomique) (Goodwin & Carlson, 1993) La phlébite ¾ Interventions z z z z z Chaleur : partie supérieure du bras (Gabriel 1996, Todds, Todds, 2004) 20 mtes, TID x 48h. (Gabriel 1996, Todds, Todds, 2004) udu bras (Todds, Todds, 2004) Prise de AINS (Todds, Todds, 2004) Éviter les exercices violents (Todds, Todds, 2004) 2 Alerte: z aucune amélioration notée après 48 heures: rechercher autre cause (Gabriel, 1996). Thrombose veineuse associée au cathéter ¾ Formation de fibrine soit le long de la paroi interne de la veine ou dans sa lumière z z Symptomatique (1-5%) Silencieuse (30-60%) 2 Un cathéter qui devient soudainement ou graduellement non fonctionnel pourrait être la seule manifestation clinique d’une thrombose sous jacente (Hadaway 1998). Hadaway L.C. (1998). Major thrombotic and nontrrombotic complications. Journal of Intravenous Nursing, vol 21, no. 5S, September/October: S143-S160 Implication pour la pratique 2 Inspection DIE : à la recherche de s/s de thrombose veineuse associée au cathéter (INS, 2006) s/s: z z z z z z z Douleur /brûlure(cervicale; thoracique ou des épaules) Œdème (cervicale; visage; bras: ipsilatéral ou non; site d’insertion ) Fourmillements, picotements, engourdissements des extrémités Dév. de veines collatérales superficielles (thoracique) Présence insidieuse: fièvre, tachy. douleur au bras, thorax, région cervicale Œdème périorbitale Alarme d’occlusion persistante (si pompe en fonction) Infusion nurses society (2006) Policies and Procedures for Infusion Nursing, 3rd Edition Incidents indésirables (étude de Walshe et col. 2002) 9 9 9 9 Clientèle Type de cathéter Indications cliniques Résultats: z 32.8 % retrait • • • • • • z Infection: 7.4% Phlébite: 6.6% Thrombose veineuse: 3.4% Blocage: 4% Fuite/bris: 6% Retrait accidentel: 5.4% 38% retirés dans la semaine suivant l’insertion • Phlébites et thromboses veineuses: 71% Installation d’un cathéter endoveineux: recommandations Étude :128 personnes avec CVCIVP (Mazzola et col 1999) 9 Prévention z z z Cathéter au calibre le + petit possible pouvant répondre aux indications thérapeutiques Veine d’insertion: basilique (si possible) Localisation: • Aboutissement du bout distal dans la VCS z Le moins de manipulation possible: • Lors de la pose • Post insertion: z Bien stabiliser (re: éviter tout mouvement sous le pansement. Mazzola J., SchottSchott-Baer, D. et Addy, Addy, L. (1999) Clinical factors associated with the development of phlebitis after insertion of peripherally inserted central catheter. Journal of Infusion Nursing, vol 22 (1), January/February, pp 3636-42 Autres recommandations en vrac… 2 Vérifier le retour veineux avant toute administration de produits 2 Bien rincer le cathéter avant/après l’administration de médicaments, produits et dérivés sanguins 2 Toujours utiliser une seringue de 10cc 2 Ne jamais injecter un produit sous pression dans un système obstrué 2 Respecter les règles d’asepsie lors de l’utilisation du cathéter et des changements de pansement 2 Rechercher les signes de complications éventuelles: infection, phlébite, thrombose veineuse, occlusion de cathéter, retrait progressif . Cathéter veineux central introduit par voie périphérique: à la recherche de recommandations adéquates, faisables et réalistes! A + (B + C + D) = Prise de décision Merci de votre attention!