23e édition du festival image+nation : Le monde LGBT à

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23e édition du festival image+nation : Le monde LGBT à
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
23e édition du festival image+nation :
Le monde LGBT à votre portée!
du 28 octobre au 7 novembre
Montréal, le lundi 18 octobre 2010 – image+nation, le doyen des festivals de films
LGBT au Canada, maintenant reconnu à l’échelle mondiale, soulignera plus de vingt ans
de cinéma queer innovateur du 28 octobre au 7 novembre à Montréal. Comme
l’annonce le titre de cette 23e édition, la célébration de la production cinématographique
LGBT qu’offre le festival cette année sera plus que jamais à l’enseigne de l’ouverture sur
le monde : de Hong Kong à la Bosnie et de la Finlande aux Bahamas, en passant par la
France et le Cameroun, sans oublier les escales plus familières au Royaume-Uni, aux
États-Unis et, bien sûr, ici même au Canada.
Doté d’un public fidèle qui est toujours au rendez-vous et d’une programmation
impressionnante composée des meilleures œuvres queer de la récente année,
image+nation cherche autant à assouvir la faim des cinéphiles gais que celle de son
auditoire plus large. La richesse et la diversité des productions que signent des artistes
LGBT de partout dans le monde contribuent à élargir nos horizons cinématographiques.
Le Festival vous réserve donc un tour du monde en 11 jours, où les histoires présentées
sur grand écran sont tout aussi uniques et complexes que les communautés qui leur ont
servi d’inspiration.
FILMS D’OUVERTURE ET DE CLÔTURE
Le jeudi 28 octobre prochain, image+nation a l’immense privilège d’accueillir Javier
Fuentes-Léon qui donnera officiellement le coup d’envoi de cette 23e édition au Cinéma
Impérial avec Undertow (Contracorriente), film proposé pour représenter le Pérou aux
Oscars 2011 dans la catégorie du meilleur film de langue étrangère. Réalisateur,
scénariste et dramaturge, Javier Fuentes-Léon fut récompensé par le Conseil national
péruvien de la cinématographie et son premier long métrage a été primé à Sundance et
à San Sebastián. Undertow met en scène Miguel (Christian Mercado), sa jolie femme
Mariella (Tatiana Astengo) et son amant clandestin, l’artiste anticonformiste Santiago
(Manolo Cardona, le Brad Pitt colombien). Après s’être noyé accidentellement,
Santiago se met à hanter Miguel. Alors que le corps de Santiago émerge des flots,
Miguel se trouve pris dans les tourbillons de l’homophobie, de la religion et de la
tradition; il risque de perdre sa famille bien-aimée, le respect de la communauté et son
statut. Undertow explore ce qu’il en coûte de vivre dans le silence ou de vivre au grand
jour. L’excellent directeur photo Mauricio Vidal met en valeur l’imposante beauté
naturelle de la côte péruvienne en alternant judicieusement les plans d’ensemble
majestueux et les jolis cadrages de carte postale. Un croisement entre Brokeback
Mountain et Ghost.
Le dimanche 7 novembre, Le fil de Medhi Ben Attia viendra couronner ces 11 jours de
cinéma exceptionnel. Coproduction France-Belgique, Le fil raconte l’histoire de Malik
(Antonin Stahly-Vishwanadan) qui décide de rentrer en Tunisie après la mort de son
père pour apporter confort à sa mère (interprétée par la fascinante Claudia Cardinale).
Bien que déterminé à sortir du placard, Malik se perd dans les jupes de sa mère alors
que le chagrin ravive ses angoisses d’enfant. Ce superbe premier film de Mehdi Ben
Attia explore le choc des cultures et des politiques chez des Arabes élevés en français.
Comédie dramatique dans laquelle gais et lesbiennes font face ensemble aux défis de la
vie, Le fil aborde le problème des luttes de classes avec nuance, sensibilité et
conviction, tout cela dans la chaleur de l’été tunisien.
MUNDO HISPANICO
En réponse au déferlement cinématographique de films à thématique LGBT en
provenance d’Amérique du Sud et d’Espagne qui a marqué la dernière année,
image+nation présente « Mundo Hispanico », un volet du festival comportant pas
moins de 11 longs métrages et courts métrages produits en Espagne, au Brésil, en
Uruguay, au Pérou et en Argentine. Notre superbe film d’ouverture, Undertow, ainsi que
toutes les autres œuvres de cette section reflètent bien le climat politique et culturel
changeant de leur pays respectif et l’arrivée en force de cinéastes qui choisissent
d’aborder toutes sortes de questions liées à la diversité sexuelle.
Les œuvres ibéro-américaines comptent parmi les plus stimulantes et innovatrices
présentées dans le cadre du festival; l’original Elvis & Madona du documentariste
brésilien primé Marcelo Laffitte, inspiré de la cinématographie et des thèmes favoris
d’Almodovar; The Fish Child (El niño pez) de la cinéaste argentine Lucía Puenzo,
présente Lala (Inés Efron) et Aílin (Mariela Vitale), dans cette suite sexy et survoltée à
son brillant début avec XXY (i+n 2008); From Beginning to End (Do Começo ao Fim)
du réalisateur brésilien Aluizio Abranches, magnifique histoire d’un amour tabou entre
deux demi-frères; Leo’s Room (El cuarto de Leo), élégante première réalisation
d’Enrique Buchichio, révèle subtilement les remous intérieurs de ses protagonistes et les
renversements de la difficile sortie de placard; Paulista (Quanto Dura o Amor?), allie
somptueusement réalisme et romantisme dans ce deuxième film de Roberto Moreira qui
constitue une véritable ode visuelle à sa ville bien-aimée de São Paolo et Plan B, du
scénariste-réalisateur argentin Marco Berger, signe des dialogues incisifs, pénétrants et
pleins d’esprit dans son exploration des relations amoureuses et de l’amitié entre
hommes.
Parallèlement, l’Espagne se révèle encore cette année une véritable pépinière pour la
cinématographie à thémathique gaie. Deux films issus de ce pays, The Consul of
Sodom (El Cónsul de Sodoma) de Sigrid Monléon, lauréat d’un prix Goya, et Little
Ashes de Paul Morrisson, mettant en vedette le célèbre Robert Pattison (saga Twilight)
dans le rôle de Salavador Dali, nous font remonter dans le temps, respectivement
jusqu’au régime totalitaire franquiste et au bouillonnant épicentre artistique des années
1920, constituent deux œuvres à caractère biographique qui font revivre certains des
artistes les plus notoires et les plus marquants d’Espagne. Toujours de l’Espagne, You
Choose (Tú eliges) un premier et ambitieux long métrage de la comédienne et
réalisatrice transsexuelle Antonia San Juan (Todo sobre mi madre) nous propose une
réflexion remplie de compassion sur l’hypocrisie, le sexisme et le besoin de
réconciliation et de rédemption. Enfin, 80 Days (80 egunean) de Jon Garaño et José
María Goenaga, deuxième film en provenance du Pays basque à être présenté au
Festival en autant d’années, démontre avec grâce que l’amour peut survenir à tout âge.
REGARD SUR LE MONDE – LONGS MÉTRAGES
Suivant la tradition, la 23e édition d’image+nation propose au public montréalais un
éventail d’œuvres internationales ayant été primées et encensées par la critique. Et à
quelques jours de la fête la plus queer de l’année, le Festival promet de vous en mettre
plein la vue. Durant ce voyage cinématographique, les cinéphiles pourront voir
Amphetamine du prolifique réalisateur hongkongais Scud (Permanent Resident, City
Without Baseball); Children of God de Karrem J. Mortimer (Canada / Bahamas) qui a
été fortement acclamé par la critique internationale et a fait des vagues partout aux
Antilles; Loose Cannons (Mine vaganti) de Ferzan Ozpetek qui s’inscrit dans la grande
tradition de la commedia all’italiana; Eyes Wide Open (Einayim Petukhoth) de Haim
Tabakman qui nous présente certaines scènes d’amour les plus émotionnellement
authentiques, dans ce monde caché des ultra-orthodoxes. Du côté de la France, on y
retrouve La folle histoire d’amour de Simon Eskenazy de Jean-Jacques Zilbermann
qui nous présente Simon Eskenazy (Antoine de Caunes), personnage exaspéré et
irascible, dans une suite hilarante à L’homme est une femme comme les autres et Le
refuge du légendaire François Ozon qui nous plonge dans une oeuvre lyrique et
sensible qui met en vedette les très talentueux Isabelle Carré et Louis-Ronan Choisy. Le
public aura la chance de voir le classique rétro Taxi Zum Klo, de Frank Ripploh,
présenté en version remasterisée. Récit autobiographique, campé dans l’Allemagne
avant la réunification, le réalisateur-scénariste allemand montre sa vie sans fausse
pudeur dans une célébration débridée de la promiscuité d’avant le sida, tout en
proposant un point de vue hilarant sur les années quatre-vingt.
De retour en Amériques, plusieurs incontournables ont été sélectionnés cette année.
Howl, des documentaristes oscarisés Rob Epstein et Jeffrey Friedman (The Celluloid
Closet, The Times of Harvey Milk), nous propose une histoire peu conventionnelle mais
véritablement captivante sur la vie d’un poète rebelle, de son œuvre artistique et de
l’étincelle d’une révolution littéraire. Film centré sur le jeune Allen Ginsberg (James
Franco, qui livre une performance ardente et sublime), il met également en vedette des
acteurs de soutien brillants, notamment John Hamm (Mad Men), David Strathairn, Treat
Williams, Marie-Louise Parker et Jeff Daniels. Autre film américain qui se démarque par
la qualité de sa distribution, Handsome Harry de la réalisatrice Bette Gordon, met en
scène les excellents Jamey Sheridan, Aidan Quinn, John Savage, Karen Young, Titus
Welliver, Steve Bushemi et Campbell Scott. Tirant ses influences des classiques de
John Cassavetes (Husbands et The Killing of a Chinese Bookie), ce film à la fois sombre
et empreint d’une forte tension raconte la tentative d’un homme à retrouver l’amour
véritable qu’il a trahi et perdu. Is it Just Me? de J.C. Calcino, Open de Jake Yuzna,
Role / Play de Rob Williams et The Seminarian de Joshua Lim font également partie
des belles curiosités américaines de cette édition.
Du Canada, Grown up Movie Star, vivifiant film d’Adriana Maggs, chargé de tensions
érotiques et intergénérationnelles, met en valeur la talentueuse Maslany, nouvelle Ellen
Page canadienne qui a remporté le prix spécial du jury pour sa performance dans la
catégorie « Cinéma du monde » au festival Sundance. Petit frère sournois de Breakfast
with Scot, Grown Up Movie Star offre une splendide contribution aux films canadiens
traitant de l’entrée dans l’âge adulte dans un film qui évite habilement le kitsch, tout en
célébrant le hockey et l’homosexualité. D’un autre côté, L.A. Zombie du célèbre Bruce
LaBruce nous baigne dans la lueur radioactive d’un Los Angeles au crépuscule.
Marquant une rupture avec l’œuvre habituellement satirique de La Bruce, le film trouve
un équilibre délicat entre le cinéma d’art et d’essai, le film sanglant et la porno pure et
dure.
Encore cette année, image+nation fait la part belle aux films de filles avec les
remarquables Purple Sea (Viola Di Mare), de l’italienne Donatella Majorca, réinterprète
le genre « meilleures amies devenues amantes » dans cette histoire qui s’inscrit dans la
tradition européenne des femmes se travestissant en hommes. Cette adaptation du
roman Minchia di Re de Giacomo Pilati est inspirée de faits réels; Bloomington de la
réalisatrice brésilienne Fernanda Cardoso mène habilement l’ultime tabou des relations
entre étudiants et professeurs; Elena Undone qui s’appuie sur la vie de la réalisatrice
Nicole Conn (Claire of the Moon); The Four-Faced Liar de Jacob Chase qui nous
présente quatre personnages colorés en quête de leur identité réelle dans cette comédie
dramatique pimentée d’excellents dialogues, aborde de manière novatrice les tourments
de l’amour dans la grande ville; The Owls, de la réalisatrice Cheryl Dunye (The
Watermelon Woman) réunit ici une distribution de vedettes lesbiennes (Guinevere
Turner, V.S. Brodie, Skyler Cooper et Deak Evgenikos) pour ce triller expérimental se
déroulant à L.A. et dans le désert brûlant de la Californie; The Sleeping Beauty of East
Finchley, de Séamus Rea, où les performances des actrices et les numéros de chorale
sont tout simplement époustouflants dans cette joyeuse version entièrement féminine de
Glee, sans oublier Too Much Pussy : Feminist Sluts in the QueerXShow de Emilie
Jouvet et Wendy Delorme qui nous amènent dans un road-trip sur la post-pornographie
et le mouvement féministe pro-sexe.
VIES VÉCUES - SÉRIE DOCUMENTAIRES
Le mois d’octobre étant le mois de l’histoire LGBT, une sélection de documentaires à
caractère historique portant sur les parcours remarquables de certains personnages
hors du commun est à découvrir. Le merveilleux long métrage The Secret Diaries of
Miss Anne Lister de James Kent, ainsi que The Real Anne Lister de Matthew Hill,
documentaire portant sur la même flamboyante pionnière, nous révèlent un chapitre
méconnu de l’histoire lesbienne, tandis que le court Decoding Alan Turing de
Christopher Racster trace un portrait inusité du père de l’intelligence artificielle. Making
the Boys de Crayton Robey, nous amène à la fin des années 1960, constitue une belle
et brillante chronique d’un moment charnière dans la naissance de la culture LGBT
moderne. Le festival propose également une incursion au cœur de la culture Bear en
présentant deux films sur ce thème, soit la très divertissante comédie romantique
BearCity de Doug Langway et l’éclairant documentaire Bear Nation de Malcolm
Ingram.
Accordant une place centrale aux documentaires cette année, plus d’une vingtaine
d’œuvres seront présentées, portant sur des thèmes tels que les droits humains des
personnes LGBT autour du monde (Cameroun : Sortie du Nkuta, Other Nature), le
culte du corps « parfait » (The Adonis Factor) et l’histoire du féminisme lesbien (The
Heretics et Amourous, Antiquated, Audacious). On aura également droit à un regard
fort pertinent porté par des cinéastes français sur la culture LGBT (Fierté Gay, Guibert
cinéma) et sur le « B » dans LGBT (Bisexualité : tout un art). En plus de vous partager
les excellents Gays Days de Yair Qedar, All Boys de Markku Heikkinen, The Sisters
(Die Schwestern) de Manfred Hoschek et Le Tigre on Tour de Kerthy Fix, le Festival
présente les très touchants Postcard to Daddy de Michael Stock (co-auteur et
réalisateur du film culte classique gai Prinze in Hölleland), un documentaire rarissime qui
nous sensibilise à la fois à la problématique de l’inceste et de l’abus sexuel qui a obtenu
en 2010 le prestigieux prix Siegessäule à la Berlinale, et Edie and Thea : a Very Long
Engagement de Susan Muska et Gréta Ólafsdóffir (The Brandon Teena Story) qui relate
la vie de ces deux femmes à travers le militantisme et la vie secrète de la communauté
gaie avant les émeutes de Stonewall, dans une chronique charmante et émouvante d’un
amour véritable.
COURTS MÉTRAGES
Pour la première fois dans l’histoire du Festival, image+nation présente également un
volet sur le cinéma de Scandinavie et les créateurs de cette région. « Confort à la
scandinave » comprend des courts métrages en provenance du Danemark, de la
Norvège et de la Suède, de même qu’un étonnant documentaire danois, Hello My
Name is Lesbian de Iben Haahr Andersen et Minna Grooss. Tous ces films seront
présentés par Bard Ydén, directeur de Skeive Filmer, Festival de cinéma gai et lesbien
d’Oslo. D’autres merveilleuses séries de courts métrages en provenance de partout
dans le monde seront présentées; Lesbomundo, Homomundo, Histoires de filles,
Histoires de gars et Choisir d’aimer. Plusieurs courts de ces séries sont en
compétition dont Cakes and Sand, Cinco Minutos, Rewind, Tel père telle fille et
Three minutes.
JEUNES LGBT – VOIX DE L’AVENIR
L’univers culturel de la jeunesse LGBT change et se développe constamment, alors
même qu’elle réinvente les limites et les définitions de « jeune » et de « queer ». La
sélection internationale des productions présentées dans « Voix de l’avenir » propose
des réflexions percutantes à ce sujet. Parfois légers et humoristiques, parfois sombres et
troublants, les courts métrages (Awakening, The Batty Boy’s Revenge, Follower,
Friday’s Child, Frozen Roads, Jump in the River, Oh My God!, Loop Planes, Love
Sick, My Name Is Love, Organism, Rockin’ the Rainbow, Small-Time
Revolutionary, Snapshot) et longs métrages (Amphetamine, Bloomington, The Fish
Child, Is it Just Me?, Leo’s Room et Le Tigre on Tour) de cette année offrent un large
éventail de points de vue et d’expériences sur ce que cela signifie d’être jeune et queer
au XXIe siècle.
BILLETTERIE ET INFORMATIONS GÉNÉRALES
PRÉVENTE DES BILLETS : Café Starbucks (1301, Ste-Catherine Est)
22 et 25 octobre : 17h à 20h
23 et 24 octobre - 15h à 20h
Pendant le festival, les billetteries centrales d’image+nation seront au Theatre Hall
Concordia et à la Bibliothèque nationale (BAnQ) et seront ouvertes 30 minutes avant la
première séance du jour. Les billets (au plein tarif seulement) peuvent également être
achetés en ligne au : www.image-nation.org
PRIX :
Billet individuel : 11,50$; carte cinéphile 10@95$; billet étudiant et âge d’or (65+) : 8$
La 23e édition d’image+nation aura lieu aux endroits suivants : Cinéma Impérial (1432,
rue Bleury), Theatre Hall Concordia (1455, Boul. Maisonneuve Ouest), Cinéma de Sève
(1400, Boul. Maisonneuve Ouest), la BAnQ (475, Boul. Maisonneuve Est) et le Cinéma
Goethe-Institut (418, rue Sherbrooke Est).
Pour de plus amples renseignements sur le festival, pour l’horaire complet et pour
l’achat des billets, visitez l’adresse suivante : www.image-nation.org
-30Contact médias :
Caroline Rompré I attachée de presse I 514.778.9294 I [email protected]

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