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L’EXPO
CONTRE-ATTAQUE !
GALERIE SAKURA
PRÉFACE
Le côté artistique de la force s’exprime avec talent à la galerie
Son influence sur la pop culture de ces 30 dernières années
Sakura !
est colossale et ses personnages iconiques sont profondé-
Cet ouvrage a été pensé pour fixer sur papier une manifesta-
ment ancrés dans l’imaginaire collectif. Autant de raisons qui
tion d’envergure qui a réuni à la galerie Sakura, du 10 octobre
ont poussé la galerie Sakura à monter une exposition autour
2015 au 15 janvier 2016, 150 oeuvres (la plupart inédites) de
de cette saga mythique qu’est Star Wars. Après le succès de
35 artistes différents réinterprétant le mythe de Star Wars.
sa précédente exposition sur le thème de Goldorak, la galerie
Sont présentés ici la plupart des artistes ayant participé à
l’Expo Contre-Attaque ! à travers la reproduction de leurs
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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oeuvres les plus emblématiques, accompagnées d’une courte
biographie.
Star Wars : un empire planétaire
Dans les années 70, au sortir de deux succès critiques (THX
138 et American Graffiti), George Lucas propose à la 20th
Century Fox le scénario d’un film de science-fiction alliant
le mythe de Star Wars.
L’exposition a réuni 150 oeuvres dans d’une scénographie
créative et spectaculaire permettant une plongée dans l’univers décalé et très inspiré de ces artistes internationaux de
renom, à l’image d’une installation de 12 totems de 2,50m
représentant Dark Vador entourant un nid d’oeufs de Yoda
réalisée par l’artiste Alexandre Nicolas, des détournements
de photographies historiques d’Agan Harapah ou encore de
quête initiatique, western spatial, mythologie et combats
l’impressionnant travail photographique de Thomas Dagg,
intergalactiques. Le studio se laisse finalement convaincre
qui par le biais d’un photomontage chirurgical, fait entrer de
et le film est un véritable raz-de-marée au box-office :
plain-pied les vaisseaux de Star Wars dans notre réalité. Les
le mythe Star Wars est né !
galeristes ont également conviés 12 street artistes à person-
En 6 épisodes réalisés sur près de 40 ans, la Guerre des Etoiles
naliser chacun un moulage de casque de Stormtrooper, les
(en français) devient un véritable phénomène de société. La
résultats sont uniques et précieux, tel le casque orné de plus
saga se voit considérablement élargie et approfondie paral-
de 15 000 cristaux Swarovski© réalisé par Travis Durden.
lèlement par divers médias : livres, jeux vidéo, bandes dessi-
12 mois ont été nécessaires pour mettre en place cette ex-
nées et produits dérivés. Progressivement, Star Wars devient
position hors normes. Un travail colossal qui méritait d’être
un produit de consommation mondial, qui transcende les gé-
pérennisé dans ces pages, qui vous invitent à découvrir ou
nérations. S’appuyant sur un vecteur universel (le bien et le
redécouvrir les réalisations (sculptures, photographies, illus-
mal) et porteuse d’un message qui l’est tout autant (le bien
trations…) contemporaines, décalées, surprenantes, intri-
triomphe toujours), la saga des étoiles résonne toujours dans
gantes présentées lors de l’Expo Contre-Attaque !
les coeurs, aujourd’hui et pour longtemps encore...
C’est sans doute la plus grande épopée de l’histoire du cinéma.
PRÉFACE
Sakura a donc invité les artistes qu’elle affectionne à explorer
La
galerie Sakura
En 2010, Jean-Baptiste Simon et Matthieu Taravella, passionnés d’art contemporain, décident d’ouvrir la galerie
Sakura, afin de faire partager leur passion pour la photographie contemporaine, l’illustration et le street-art et
de faire découvrir des artistes venus de tous horizons. Ils
intègrent notamment au sein de leur catalogue de nom/4
ceux-ci sont mis en lumière dans le cadre d’expositions thé-
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breux artistes émergents du monde entier. Deux fois par an,
matiques dans leurs galeries (historiquement, deux galeries
LA GALERIE
temporaires situées à Bercy Village, puis une galerie pérenne
dans le Marais). La galerie propose des oeuvres originales et
rigoureusement sélectionnées, à des tarifs raisonnables. Elle
se distingue par son univers résolument ancré dans la pop
culture.
P OC O
CN
O TNRT E
R E- -A TATTATQA U
QE
U E! ! /6
L’ L’
E XEPX O
/6
PHOTOGRAPHES
SOMMAIRE
STREET ARTISTS
Thomas Dagg
P 6-7
Marc Ninghetto
P 23-24
Ali
P 0-0
Pimax
P 0-0
Travis Durden
P 8-9
Daniel Picard
P 25-26
Chanoir
P 0-0
Sixo
P 0-0
David Eger
P 10-11
Daniel Polevoy
P 27-28
Combo
P 0-0
Smoh
P 0-0
Agan Harahap
P 12-13
Ian Pool
P 28-30
Travis Durden
P 0-0
Tetar
P 0-0
Stephen Hollingsworth
P 14 -15
Marc Trautmann
P 30-31
Johanne8
P 0-0
Hyperactive Studio
P 16-17
Cihan Ünalan
P 32-33
Kashink
P 0-0
Anthony Knapik-Bridenne
P 18-19
Thierry Vivien
P 34-35
Madame Moustache
P 0-0
Guilhem Lascaux
P 20 -21
Nosbé
P 0-0
ILLUSTRATEURS
SCULPTEURS
Pablo Cialoni
P 0-0
Alben
P 0-0
Lewis Forde
P 0-0
Travis Durden
P 0-0
Grégoire Guillemin
P 0-0
Alexandre Nicolas
P 0-0
Pete Ware
P 0-0
THOMAS DAGG
Thomas Dagg est photographe indépendant. Il travaille sur
de prestigieuses campagnes publicitaires mais participe
également à de nombreuses campagnes de sensibilisation
sur les problèmes de société. Thomas Dagg collectionne depuis son plus jeune âge les figurines de Star Wars. Son premier jouet fut une figurine de Bobba Fett que ses parents
lui offrirent suite à un arrachage de dents, et le Chewbacca
qui trône encore aujourd’hui sur son bureau lui fut offert
lorsqu’il dut manger du charbon pour soigner une overdose
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de produits laitiers.
Sa série Star Wars est une représentation du monde tel qu’il le
voyait lorsqu’il avait huit ans.
Photographie page droite
THOMAS DAGG - Untitled 4
Photographie
THOMAS DAGG - Untitled 4
PHOTOGRAPHES
Photographie page gauche
TRAVIS DURDEN - Yodea angel
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/10
Photographie page droite
TRAVIS DURDEN - Storm Reader
Travis Durden
C’est un artiste très secret qui se cache derrière ce pseudo,
choisi en référence à deux de ses films cultes. Le fait qu’il soit
à la fois spécialiste de l’art de l’Antiquité et totalement épris
de culture populaire contemporaine a longtemps étonné ses
proches et ses professeurs d’histoire de l’art, matières qu’il a
étudié à l’école du Louvre. C’est dans ses projets artistiques
qu’il a réussi à réunir - avec brio - ses deux passions. La subtile
rencontre de ces deux mondes opposés fait justement la force
et l’originalité de ses oeuvres, notamment celles de sa nouvelle
série qui, sur le principe des êtres mythologiques mi-humains,
mi-animaux, fusionne les corps de ses statues antiques aux
PHOTOGRAPHES
têtes de héros de la saga Star Wars.
Photographie page gauche
DAVID EGER - Troopers Atop A
Skyscraper
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Photographie page droite
DAVID EGER- The Cloned Kiss
David Eger
Photographe, designer, et fan de Star Wars, David Eger enseigne
les arts graphiques et la photographie au Canada. Enfant,
regarder la première trilogie de Star Wars chez sa tante fut pour
lui une expérience inoubliable. Son projet « 365 Days of Clones
» lui permit de combiner cette expérience et sa passion pour la
photographie et pour l’histoire de l’art. Il enchaîna par la suite
avec les projets « 52 Weeks of Star Wars » et « 12 Months of
Hope, Empire & Jedi ». Ces trois séries reposent toutes sur le
même principe qui consiste à créer, photographier, éditer et
poster une nouvelle photo par jour, semaine ou mois. La plupart
de ses photos représentent les clones dans une attitude de
tous les jours, mais le morceau de bravoure de David Eger est
certainement la recréation de peintures connues ou de photos
célèbres d’événements historiques, qu’il publia aux dates
anniversaires de ces évènements.
PHOTOGRAPHES
/14
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agan HaraHAp
En invitant des icônes de la pop culture dans des photographies d’événements historiques, Agan Harahap signe l’une
de ses séries les plus réussie visuellement et intellectuellement. Intitulée « Super Histoire », elle invite le spectateur à
s’interroger sur notre histoire et à se demander qui étaient
vraiment les héros du passé. On y voit ainsi Dark Vador siégeant à la conférence de Yalta, entre Churchill, Roosevelt et
Staline, ou quittant une scène de massacre pendant la guerre du
Vietnam, mais aussi les Stormtroopers veillant sur le corps de
Mao Zedong.
PHOTOGRAPHES
Photographie haut de page
AGAN HARAHAP - Berlin, 1961
Photographie bas de page
AGAN HARAHAP - Yalta Conference 1945
Photographie haut de page gauche
STEPHEN HOLLINGSWORTH - Darth Vader
Photographie haut de page droite
STEPHEN HOLLINGSWORTH - Stormtrooper
Photographie bas de page gauche
STEPHEN HOLLINGSWORTH - R2D2
Photographie bas de page droite
STEPHEN HOLLINGSWORTH - Salporin
Stephen
Hollingsworth
Photographe, directeur artistique et graphiste, Stephen
Hollingsworth travaille dans la mode.
Depuis son plus jeune âge, il savait qu’il deviendrait artiste. Les
années passant, il devint graphiste et directeur artistique tout
en continuant à être passionné par la photographie, discipline
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qui pour lui s’approche du voyage dans le temps. Bien que son
PHOTOGRAPHES
travail ne lui permette pas de photographier, il resta concentré
sur la maîtrise des concepts de la photographie. Sa vie
d’artiste changea à la sortie de l’iPhone qui lui permit d’avoir
en permanence sur lui un appareil photo avec de nombreuses
applications lui permettant de de faire ce qu’il voulait avec ses
images.
Anthony
Knapik- Bridenne
Co-Fondateur avec Didier Rossigneux du collectif d’artistes
“La Souris sur le Gateau”, Anthony Knapick travaille par ailleurs dans la communication.
Avec la série « Holly Wood » Anthony Kanpick fait un parallèle avec les masques des divinités tribales et les icônes de
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la pop culture. Nos héros des temps modernes, qui la représentation se limite généralement à des figurines plastiques,
se retrouvent ici érigées au stade ultime de divinités. Anthony Knapick et Didier Rossigneux leur confèrent une aura, une
ancienneté qui les rendent immuables. Au même titre que les
masques africains ou les totems, leur présence a quelque
chose de mystique qui nous impressionne et nous impose une
forme de respect.
Photographie
ANTHONY KNAPIK-BRIDENNE - Darth Vader Mask
PHOTOGRAPHES
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/20
Photographie
GUILHEM LASCAUX - The Great Rebel Escape
Guilhem Lascaux
Ingénieur dans l’industrie automobile, Guilhem est également
un photographe semi-professionnel passionné.
La découverte récente de la photographie pendant un voyage
au Maroc a conduit Guilhem a de nombreuses expérimentations qui ont abouti au projet « video games in real life ». Ce
projet artistique consiste à insérer dans les lieux quotidiens
– souvent austères – ses personnages préférés de jeux vidéo.
Au travers de cette série, Guilhem Lascaux réalise surtout un
rêve d’enfance : croiser Batman sur le toit d’un immeuble.
PHOTOGRAPHES
Photographie haut de page droite
MARC NINGHETTO - Leia
Marc Ninghetto
Photographie bas de page gauche
MARC NINGHETTO - Darth Vader
Après avoir travaillé pendant plusieurs années sur des man-
Photographie haut de page gauche
MARC NINGHETTO - The Messenger
Photographie bas de page droite
MARC NINGHETTO - Sunset
dats publicitaires particulièrement exigeants dans la mode,
l’horlogerie ou la joaillerie, il éprouve le besoin de se ressourcer en se consacrant à un travail purement personnel. Au fil de cette réflexion et des œuvres qui en émergent,
une direction se fait jour, un style et une technique aussi.
Son travail personnel, s’il représente un sujet humain,
ne montre que des femmes, souvent en majesté, par-
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fois sensuelles, toujours belles. A cette douceur, il super-
PHOTOGRAPHES
pose, c’est bien le mot, un travail complexe sur la matière.
Ainsi, grâce à une technique personnelle qu’il qualifie de « digital sampling », ses pièces marient subtilement corps
lisses et matières fortes, déchirures et typographie, chaque
couche recouvrant ou découvrant, transparente ou opaque,
le sujet de la photographie.
Photographie page gauche
DANIEL PICARD R2 Speedbump
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Photographie page droite
DANIEL PICARD - Flush
Daniel Picard
Designer et photographe, Daniel Picard est un fan de pop
culture.
C’est en travaillant 15 ans dans la publicité que Daniel Picard a
pu perfectionner son art de la retouche photographique, mais
c’est en devenant père qu’il a pris des photos pour la première
fois. Il voulait que les photos de son enfant soient originales
et décalées. Il a créé un blog photo journalier qui l’a poussé à
maîtriser la technique et à développer sa ligne artistique. Dans
son dernier projet, « Figure Fantasy », Daniel Picard combine
ses passions pour les figurines de collection et la photographie
dans des montages appréciés par les petits… et les grands !
PHOTOGRAPHES
DANIEL POLEVOY
Photographe spécialisé dans la prise de vue de concerts,
Daniel Polvoy a quitté l’Ukraine et habite et travaille aujourd’hui
en Israël.
Dans cette série, Daniel Polevoy a juxtaposé et mélangé
des images d’archives et des représentations de personnages iconiques, issus de la culture populaire moderne,
pour créer des oeuvres insolites et totalement anachroniques, mais largement empreintes d’humour et d’ironie. On
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retiendra notamment son Yoda prussien ou encore son Dark
Vador en proie au doute. Cette série de photomontage est
le résultat d’un travail et d’une technique très particulière,
très éloignée de sa spécialisation première (de photoreportage). Les montages de ses super-héros sur des photos anciennes ont en effet été réalisés à la main, en utilisant colle,
grattoir et encre de chine. Le format volontairement réduit
des tirages (A5) est un clin d’œil aux albums photos de son
grand-père.
Photographie
DANIEL POLEVOY - Jerusalem Darth Vader
PHOTOGRAPHES
IAN POOL
Photographe dans l’âme, Ian Pool n’hésite toutefois pas à retravailler ses prises de vue pour parvenir au résultat final. Selon
lui, la photographie est un des moyens pour arriver à la réalisation d’une idée visuelle, moyen auquel il faut ajouter beaucoup
de retouches et d’édition.
Avec sa série « Super Heroes », Ian Pool retourne en enfance et
nous montre que même s’ils ont en charge de hautes missions
(rien de moins que de combattre le mal… ou le bien), les super-
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héros ont aussi besoin... de se soulager !
Photographie
IAN POOL - Darth Vader
PHOTOGRAPHES
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MARC Trautmann
Photographe professionnel, Marc Trautmann est spécialisé
dans la photographie automobile et le portrait.
C’est en découvrant et photographiant un cimetière d’avions
dans le désert de Mojave que Marc Trautmann eut l’idée de
réaliser la série « Secret Areas », mettant en scène grâce à des
techniques d’effet spéciaux les vaisseaux de Star Wars déchus
dans les déserts terriens.
PHOTOGRAPHES
Photographie
MARC TRAUTMANN - Secret Areas 4
Photographie page gauche
CIHAN ÜNALAN - Dark Exhibition
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Photographie page droite
CIHAN ÜNALAN - Rebel Spy in the Empire
Cihan Ünalan
Adepte des super-héros, Cihan Ünalan est photographe professionnel indépendant.
Depuis son enfance, Cihan a toujours été fasciné par le cinéma
et plus particulièrement, la science-fiction et les super-héros,
qui sont aujourd’hui sa principale source d’inspiration. Photographe indépendant à Istanbul, il réalise les photographies de
campagnes de publicité nationales et internationales. Il essaie
toutefois de réserver une partie de son temps pour des projets
personnels. En collaboration avec d’autres artistes ou seul à
la manœuvre, il adore travailler sur ces projets qui lui laissent
une liberté totale d’expression. La rencontre avec d’autres artistes partageant les mêmes intérêts sont un des grands plaisirs de sa vie.
PHOTOGRAPHES
Thierry Vivien
Aussi connu sous le pseudo Yod@, Thierry Vivien est un illustrateur à la plume caustique.
L’essentiel de l’œuvre de Thierry Vivien est une collection de
brèves bandes dessinées utilisant les personnages de Star
Wars pour illustrer de manière caustique l’actualité, qu’il met
en ligne sur son site « yodablog ». Parallèlement, il s’est brièvement essayé au montage photographique avec des incrus-
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tations de vaisseaux de Star Wars sur des photos anciennes.
Photographie
THIERRY VIVIEN - Tie Advanced Fighter Idaho
PHOTOGRAPHES
PAHITO CIALONI
Etudiant en graphisme en Argentine, Pahito Cialoni commença à travailler pour des petites agences de communication et
des studios de design. Avec le temps, de plus gros contrats
s’offrirent à lui mais il choisit de se concentrer sur la création
artistique et l’illustration. Son illustration de personnages de
Star Wars en « pixel-art » est un hommage à la génération qui
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a vu la première trilogie sortir au cinéma.
I L LU S T R AT E U R S
Illustration
PAHITO CIALONI - Pixel Wars
LEWIS FORDE
Jeune artiste Anglais, Lewis Forde est un graphiste indépendant, spécialisé dans l’art minimaliste. Pour son projet
« Vector Wars », il a mis en scène ses personnages favoris de la
saga de manière élégante et discrète. Chacun des personnages
est ultra-stylisé et aucun n’avance à visage découvert, ce qui
laisse la part belle à l’imagination. L’artiste a voulu différencier
les images les unes des autres en donnant une intensité différente aux textures et aux couleurs utilisées, tout en gardant
lontairement exagérée et différente pour chaque personnage
contribue également à la singularité de chaque oeuvre.
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une approche minimaliste. L’utilisation d’une perspective vo-
Illustration
LEWIS FORDE - The Master 1
I L LU S T R AT E U R S
GRÉGOIRE
GUILLEMIN
Etudiant en graphisme en Argentine, Pahito Cialoni commença à travailler pour des petites agences de communication et
des studios de design. Avec le temps, de plus gros contrats
s’offrirent à lui mais il choisit de se concentrer sur la création
artistique et l’illustration. Son illustration de personnages de
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Star Wars en « pixel-art » est un hommage à la génération qui
I L LU S T R AT E U R S
a vu la première trilogie sortir au cinéma.
Illustration
GRÉGOIRE GUILLEMIN - Marylin
Photographie page gauche
HYPERACTIVE STUDIO - B1 Battle Droid
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Photographie page droite
HYPERACTIVE STUDIO - Stormtrooper
Hyperactive
Studio
Hyperactive studio est né de la collaboration entre Mauro
Turatti et Mattia Giani. Mauro Turatti est photographe et a très
vite travaillé dans la publicité. Mattia Giani est, quand à lui,
spécialisé en post-production et travaille pour de nombreux
studios milanais. Leur association leur a permis de créer une
agence de publicité capable de répondre à des commandes
réunissant leurs compétences.
Les prises de vue de leurs campagnes publicitaires sont toujours associées à du travail personnel, du travail de recherche,
qui permet de rentrer dans le monde de l’art d’une manière qui
leur est propre.
Le 4 mai 2015, ils sentirent une perturbation dans la force… PHOTOGRAPHES
et y répondirent avec leur dernier projet!
PETE WARE
Épuisé par des années de graphisme professionnel ne lui laissant pas la possibilité d’exprimer sa vraie créativité, Pete Ware
abandonna le milieu quitte à devoir gagner sa vie comme plongeur dans un restaurant de poissons au Canada.
A son retour au Royaume Uni, son premier projet personnel
consista en une série d’oeuvres typographiques, alliant les
paroles de chansons mythiques et leurs interprètes ainsi que
les citations de films cultes et les personnages qui les pronon-
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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cent.
I L LU S T R AT E U R S
Geek autoproclamé, Pete Ware fait sienne la devise de son
personnage favori (et motif de sa première oeuvre) : « Do or do
not, there is no try » ( Fais-le, ou ne le fais pas ! Mais il n’y a
pas d’essai).
Illustration
PETE WARE - The Power
Casque de Stormtrooper
ALI - Sans Titre
ALI
Ali est un street-artiste d’origine rennaise.
Il s’intéresse de près aux mandalas, véritables supports de
méditation dans la religion bouddhiste. Ils représentent également des œuvres d’art à part entière, complexes et infiniment détaillées.
Ali a une manière très particulière de travailler. Il s’intéresse
plus au processus de création qu’au résultat lui-même. Il
s’agit pour lui d’expérimenter chaque mouvement, chaque
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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tracé. Progresser de motif en motif. Il a pour habitude de ne
STREET ARTISTS
jamais faire de plan ou croquis des mandalas qu’il va concevoir. Il peint donc ses mandalas à main levée et sans repère,
ce qui constitue une véritable prouesse. Il se laisse inspirer
par son imaginaire et la recherche de nouvelles formes. Ses
travaux sont le fruit d’une réelle méditation et d’une concentration intense.
CHANOIR
D’origine colombienne et diplômé de l’École des Beaux Arts,
Chanoir a commencé a pratiquer son art sur les murs des rues
de Paris dans les années 90. C’est en donnant un cours de dessin qu’il se fit offrir par une petite élève un dessin de chat, qu’il
reprit et qui devint son logo. Sévissant ensuite à Barcelone,
il y trouva la reconnaissance et exposa par la suite dans des
galeries et différents musées en Colombie et en France. Il est
aujourd’hui un artiste reconnu et est régulièrement sollicité
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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par des marques prestigieuses (Disney, Cacharel, Samsung).
Instinctives, naïves et toujours positives, ses oeuvres évoquent
toutefois les pouvoirs mystiques de l’art primitif. Revendiquant
le coté apolitique de son art, Chanoir essaie de « désintellectualiser l’art ».
SMOH
Issu du Graffiti, Smoh intègre l’École Européenne Supérieur de
l’Image dont il sort diplômé en 2010. Il travaille aujourd‘hui
comme graphiste et motion designer free-lance. Il consacre
son temps libre à des projets où son univers graphique peut
s’exprimer librement : réalisation de films d’animations, clips,
peintures, illustrations… Fidèle à ses premiers émois esthétiques, la culture graffiti reste très présente dans ses œuvres.
S’y mêle depuis un enthousiasme pour la culture populaire :
BD, série d’animation américaine, skate, films de série B et
jeux vidéo enrichissent son imaginaire peuplé de personnages
difformes et colorés portant un regard désabusé et ironique
sur le monde.
STREET ARTISTS
Casque de Stormtrooper
CHANOIR - Cha Wars
Casque de Stormtrooper
SMOH - Storm Flowing
Casque de Stormtrooper
COMBO - The Empire Sucks
COMBO
Combo est un artiste originaire de Paris. Son travail se
concentre essentiellement autour du détournement. Il manipule des visuels connus de tous, auxquels il intègre des éléments étrangers - le plus souvent issus de l’univers de la
bande dessinée ou du jeu vidéo - qui en modifient radicalement le sens. Son obsession : l’interaction. Le choix de la rue et
des visuels compréhensibles au premier regard répondent à la
volonté d’offrir son art à tous, un art que l’on peut s’approprier
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et modeler, dans une vraie dynamique de changement. En faisant appel à des symboles de la pop culture, Combo touche
au cœur et renvoie directement aux injustices de notre société
en proposant une lecture subversive et engagée, mais jamais
moralisatrice.
Johanne8
Johanne 8 est née à Lyon en 1974. Elle vit et travaille aujourd’hui à Paris. Après une carrière dans l’aéronautique, c’est
vers sa passion de toujours qu’elle décide de revenir. Le succès est rapide, elle expose désormais ses toiles en France et
à l’international. La marque de prêt à porter Paul & Joe lui a
même demandé de designer un modèle de basket pour leur
collection homme Automne/Hiver 2009/2010.
Dans ses peintures, nombreuses sont les références aux souvenirs de son enfance, aux personnages qui l’ont accompagnée comme les super-héros, les pulps et comics américains
des années 50, les personnages de Walt Disney, Hello Kitty, ou
encore les Simpsons, mais on y retrouve aussi de nombreux
clins d’oeil aux Etats-Unis, des logos, des pubs, et beaucoup
d’inspirations issues de la rue…
STREET ARTISTS
KASHINK
Kashink, une des rares artistes féminines très actives dans le
mouvement street art/graffiti, est une personne atypique. Elle
porte souvent une moustache (peinte). Elle peint d’immenses
personnages protéiformes aux yeux multiples, ou des têtes de
mort à la façon mexicaine, le tout dans un style graphique très
coloré.
Kashink revendique une peinture engagée, partant du principe
que peindre dans la rue permet de faire passer de vrais mes-
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sages à grande échelle. Parmi les thématiques qui lui tiennent
à coeur, on trouve des sujets tabous dans notre société, tels
que l’égalité des droits homme/femme, l’homosexualité, la religion, la finitude…
MADAME
MOUSTACHE
Inspirée par l’art brut, la collagiste Madame Moustache n’a pas
de formation artistique mais a vécu une enfance artistique.
Toujours insatisfaite par ses dessins, elle s’est donc tournée
vers le collage comme média de prédilection. Elle sélectionne
des extraits de magazines de la première moitié du XXème
siècle, redécoupe images et textes et les assemble en fonction de son insipration. La notion de « couches » des collages
est une manière pour elle de montrer les différents niveaux
d’interprétation possibles de ses images.
STREET ARTISTS
Casque de Stormtrooper
KASHINK - Peace Trooper
Casque de Stormtrooper
MADAME MOUSTACHE - Vanité
Casque de Stormtrooper
PIMAX -
PIMAX
Pimax est né en 1975, à Montreuil. Il vit et travaille actuellement à Paris.
Cet artiste polymorphe intervient sur les murs de Paris avec
des tableaux éphémères, des affiches-pochoirs qui réinterprétent la Marylin Monroe d’Andy Warhol (avec la banane du
Velvet) ou bien Goldorak, au majeur tendu, triomphant, qui
sont ses interventions artistiques les plus connues des promeneurs attentifs.
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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Ses œuvres intriguent, interpellent et dérangent parfois car
STREET ARTISTS
il ne s’agit pas seulement d’une performance artistique mais
aussi de transmettre un message souvent en réaction aux déviances de la Cité.
/56
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
SIXO
NOSBÉ
Un dessin caractérisé par sa dominante de noir, des contrastes
Trentenaire originaire de la banlieue sud de Paris, Nosbé se
tranchés, une inspiration graphique venu de la BD américaine
passionne pour le dessin dès son plus jeune âge. Très vite, son
underground des années 80. A l’origine illustrateur, Sixo est un
trait oscille entre le figuratif proche de l’art océanien (il a vécu
artiste pluridisciplinaire. Navigant entre graffiti, affichage, et
quatre ans à Tahiti) et le dessin automatique. C’est en 2003
tatouage, la distance entre les supports qu’il utilise est réduite
qu’il commence à peindre sur mur à la bombe aérosol par l’en-
au minimum. Il aborde des thèmes tirés de l’imagerie populaire
tremise du graffeur Shaka. Créé en 2005, leur crew PPA (Petites
des années 30 à 70, ou bien utilise des images banales dont
Peintures entre Amis) repose sur la création de « cadavres ex-
il se ré-approprie la signification. Les œuvres de Sixo forment
quis » fourmillant de détails et de couleurs. La technique de
un étonnant bestiaire d’êtres étranges et grotesques évoluant
Nosbé ne cesse de s’affiner sur mur et sur papier, tout en se
dans un monde rétro-décalé.
focalisant sur l’élaboration de compositions énigmatiques et
Etant aujourd’hui tatoueur à temps plein, l’artiste a voulu nous
obsessionnelles mêlant chimères, visages, plantes et formes
faire partager sa passion pour cet art populaire, et plus parti-
organiques. Ses influences vont de Jean Dubuffet à Robert
culièrement à travers des tatouages de gangsters Russes. Ces
Crumb en passant par les Arts Premiers et les pochettes de
motifs tribaux nous exposent la lutte entre la religion, la poli-
heavy-metal.
tique, la souffrance, la peine, la joie…Ils sont une carte d’identité pour ceux qui les portent. Le parallèle avec Star Wars peut
paraître trivial, pourtant, aux yeux de l’artiste, ces deux mondes
sont intrinsèquement liés, en effet, leurs histoires contiennent
le même enjeu manichéen qu’est la lutte entre le bien et le mal.
STREET ARTISTS
Casque de Stormtrooper
SIXO - Russian Criminal
Casque de Stormtrooper
NOSBÉ - Inside The Storm
Casque de Stormtrooper
TETAR - Koon Stupa
TETAR
Originaire de Paris, Max Tetar est un artiste atypique du street
art. Après plusieurs années passées à s’entraîner sur papier,
Tetar finit par fixer les motifs qui le caractérisent. Il cherche
en permanence à améliorer son dessin mais aussi à pouvoir
l’appliquer instinctivement, sans réfléchir, comme on le ferait
avec une écriture. Du chaos apparent des symboles découle
une forme homogène qu’il crée avec la méticulosité d’un arti-
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san.
STREET ARTISTS
ALBEN
Alben est un artiste bordelais autodidacte. Tombé dans l’art dès
son plus jeune âge, il a été nourri par la multiplicité d’images
publicitaires et documentaires qu’il érige en « mythologies
contemporaines ».
Imprégné fortement par ces éléments, la spécificité de l’art
d’Alben est justement qu’elle n’a aucune prétention à s’inscrire dans une mouvance artistique particulière. Il s’oriente
vers une retranscription de l’immédiateté contemporaine, en
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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expérimentant et en inventant des techniques propres (inclu-
SCULPTEURS
sion de résine, collage, etc.), chargées de digérer des formes
pour les ériger au rang d’icônes.
Casque de Stormtrooper
ALBEN - Stantrooper
Casque de Stormtrooper
ALBEN - Romantictrooper
Casque de Stormtrooper
TRAVIS DURDEN - Crystallis
TRAVIS DURDEN
C’est un artiste très secret qui se cache derrière ce pseudo,
choisi en référence à deux de ses films cultes. Le fait qu’il soit
à la fois spécialiste de l’art de l’Antiquité et totalement épris
de culture populaire contemporaine a longtemps étonné ses
proches et ses professeurs d’histoire de l’art, matières qu’il a
étudié à l’école du Louvre. C’est dans ses projets artistiques
qu’il a réussi à réunir - avec brio - ses deux passions. La subtile rencontre de ces deux mondes opposés fait justement la
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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force et l’originalité de ses oeuvres, notamment celles de sa
SCULPTEURS
nouvelle série qui, sur le principe des êtres mythologiques mihumains, mi-animaux, fusionne les corps de ses statues antiques aux têtes de héros de la saga Star Wars.
ALEXANDRE
NICOLAS
Alexandre Nicolas est un artiste et plasticien toulousain.
Formé à l’école de Beaux Arts de Toulouse, son domaine de
prédilection devient vite la sculpture. S’il utilisait des matériaux naturels à ses débuts, il se tourne désormais vers les
matériaux de synthèse et notamment la résine transparente
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pour la réalisation de ses oeuvres. Cette matière lui permet,
à la manière d’un anthropologue, de fixer ses oeuvres dans le
temps.
Réunis autour d’un nid-incubateur de douze bébés Yoda, les
douze totems de Dark Vador veillent à l’équilibre de la force.
Sculptés en bois massif d’Emea (Côte d’Ivoire) ces totems ont
été enterrés pour les imprégner d’énergie et d’obtenir une patine terreuse. Les œufs de bébé Yoda sont des sculptures en
inclusion de Crystal de synthèse.
Installation
ALEXANDRE NICOLAS - L’Équilibre de la Force
Totems : Bois massif d’Emea ; Hauteur 2,60m X 0,60 m (12 exemplaires uniques)
SCULPTEURS
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L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
L’équilibre de la force ou Dark Vador sur le divan.
Dark Vador a d’abord été un homme des Lumières et de la ci-
Depuis déjà plusieurs années le sculpteur Alexandre Nicolas
vilisation. Puis déçu par l’incompétence de ses maîtres, il est
interroge le monde des supers-héros, des icônes populaires
attiré par le « côté obscur de la force », c’est-à-dire par le mal
pour leur faire dire autre chose. Après ses célèbres séries de
que chacun porte en lui. Comme l’explique la psychanalyste Eli-
fœtus de Super Mario, Batman, Goldorak, Spiderman… qui
zabeth Roudinesco, cette figure centrale de Vador, du père qui
lui ont donné une reconnaissance internationale, l’artiste
a engendré deux jumeaux voués à le détruire, renvoie évidem-
confronte aujourd’hui des drôles d’embryons en cristal du
ment aussi au mythe d‘Œdipe. Au moment où, presque vaincu
sage Maître Yoda à de grandes effigies en bois du Prince du
par son propre fils, Dark Vador retourne sa puissance guerrière
mal, Dark Vador. La première impression que suscite cette
contre celui qui l’a asservi, il se dit toute l’histoire de la relation
forêt de grands totems confrontée à des « graines » vertes
universelle de l’homme à l’inconscient, c’est-à-dire l’histoire
semble d’ordre écologique et fait songer à une allégorie sur
du combat des Lumières contre la barbarie, un combat qui ne
la disparition de la nature transformée ici en emblème du
s’arrêtera jamais et qui est interne non seulement à la subjecti-
mal. Mais derrière l’étonnement que provoque cette instal-
vité humaine, mais aussi à celle des peuples. En utilisant deux
lation monumentale qui renvoie au monde halluciné de Star
figures du Père, deux « totems » comme Vador et Maitre Yoda,
Wars, Alexandre Nicolas propose de son côté une réflexion
Alexandre Nicolas s’amuse lui aussi à mettre sur le divan les hé-
pacifique sur l’équilibre du monde qui pourrait rappeler les
ros de Star Wars afin qu’ils nous interrogent sur la destinée de
principes de la doctrine taoïste incarnée dans la sagesse du
notre univers et de l’humanité et qu’enfin s’équilibrent les forces
maître des Jedi.
destructrices pour se transformer en actions positives.
Le rapprochement entre des Princes Noirs, fétiches, amulettes, gris-gris de bois, longilignes robots fabriqués avec
Renaud Faroux, historien d’art.
des artisans africains et des bébés porte-bonheurs, talismans, de cristal ultra sophistiqués à l’effigie de Yoda, propose d’équilibrer les tensions entre le bien et le mal, entre
le noir et le blanc, entre le Nord et Sud… L’artiste, de façon
parodique, nous invite à se remettre en phase avec l’authenticité de la nature, de la vie et de ses rythmes. Il nous convie
à comprendre l’union des contraires qui sont par nature opposés mais indissociables, pour établir une relation saine et
durable avec notre environnement.
Les métaphores et grilles de lectures que proposent les héros de Stars Wars permettent à Alexandre Nicolas de donner
à voir le conflit permanent entre le bien et le mal.
SCULPTEURS
Installation
ALEXANDRE NICOLAS - L’Équilibre de la Force
Œufs Yoda : Inclusion en résine ; 21cm x 12cm x 12cm (édition de 101 exemplaires)
L’EXPO
CONTRE-ATTAQUE !
GALERIE SAKURA
L’ E X P O C O N T R E - A T T A Q U E !
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10 OCT - 15 JANV. 2015
REMERCIEMENTS
Photo: Elodie Daguin, Aymé Katendi, Juan Lozano
Graphisme: Mélanie Boutet
Textes: Cécile & Matthieu Taravella, Renaud Faroux, FH Com.
Curateur: Jean-Baptiste Simon
Bornes d’arcades: Greg Champeaux - My Arcade Company
Impression: Escourbiac Imprimeur
L’équipe de la Galerie Sakura: Camille Lemaire, Elora Jolis,
Jean-Baptiste Simon, Matthieu Taravella
LIVRE NUMÉRO :
/500