Le Frère André, fondateur de l`Oratoire Saint-Joseph
Transcription
Le Frère André, fondateur de l`Oratoire Saint-Joseph
Journal de patriotes catholiques Pour le règne des Coeurs de Jésus et Marie Dans les âmes, les familles et les pays Maison Saint-Michel, 1101 rue Principale Rougemont, QC, Canada J0L 1M0 Montréal (514) 856-5714; Rougemont (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601 Poste-Publications Convention N° 40063742 Imprimé au Canada - www.versdemain.org - [email protected] 910e édition française. 72e année Octobre-novembre-décembre 2010 Pour la réforme économique du Crédit Social En accord avec la doctrine sociale de l’Église Par l’action vigilante des pères de famille Et non par les partis politiques 4 ans: $20.00 Le Frère André, fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal Grand apôtre de saint Joseph, canonisé le 17 octobre 2010 A l’occasion de la canonisation du Frère André, nous aimons publier presque dans sa totalité un article de Jean Durand de la Congrégation de Sainte-Croix, qui avait été publié dans la Revue «Marie» de Nicolet, P.Q., de mars-avril 1959, revue qui n’existe plus de nos jours. —————— À l’ouverture du Congrès National sur saint Joseph, le 31 juillet 1955, le Cardinal Paul-Émile Léger affirmait solennellement: “Or maintenant que brillent au firmament — et avec quel éclat — les gloires de la Vierge Marie, l’heure est venue de tirer saint Joseph de l’ombre; d’ailleurs, sa gloire ne peut qu’ajouter un nouvel éclat à celle de sa très sainte épouse”. En effet, dans le plan de Dieu, Marie et Joseph sont inséparables non seulement par les liens naturels de leur mariage, mais parce que ce mariage lui-même les a introduits ensemble au cœur même du mystère de l’Incarnation et que c’est par leur volonté réciproque d’une communauté virginale que Dieu a enfin réalisé les Saintes Écritures sur la naissance du Sauveur. Puisse un jour la Liturgie magnifier de façon continue comme pour Pierre et Paul, l’union conjugale la plus intime, la plus virginale et la plus féconde qui fut sur la terre !… La dévotion à saint Joseph La dévotion à saint Joseph, comme on vient de l’insinuer, s’enracine dans les mêmes mystères divins qui fondent le culte de la Vierge, quoique à des degrés différents. Saint Joseph a joué un rôle irremplaçable et de premier plan dans l’Incarnation du Verbe; de ce fait, comme Marie, il possède un droit inviolable sur le Corps Mystique du Christ: “De la même façon que Marie, écrit le Card. Léger, parce qu’elle était la mère du Christ, est devenue la mère spirituelle de toute l’humanité dont le Christ est la tête, ainsi saint Joseph, en cette paternité virginale qui faisait de Jésus son fils, devenait le père spirituel de tous les hommes, membres du Corps Mystique du Seigneur”. C’est une paternité spirituelle de Joseph que l’Église a officiellement reconnue en le déclarant Patron de l’Église universelle, en 1870, et que la piété populaire avait déjà pressentie depuis plusieurs siècles. Déjà, à partir du Xe siècle, il est probable que des fêtes se célébraient en l’honneur de notre saint, mais seulement dans certains diocèses ou dans quelques ordres religieux. Au XVIe siècle, le pieux Isidore Isolani avait bien supplié le Siège Apostolique de recon- Par Jean Durand, c.s.c. naître universellement le patronage de saint Joseph et rêvé d’étendre partout son culte; sainte Thérèse d’Avila et saint François de Sales avaient, chacun de leur côté, popularisé cette dévotion… Mais ce n’est vraiment qu’au XVIIe siècle que l’autorité pontificale institua une fête universelle à saint Joseph, comme Époux de Marie, et il a fallu attendre à la fin du siècle dernier pour la reconnaissance solennelle et infaillible de son patronage sur l’Église. Depuis Pie IX cependant, tous les papes ont eu à cœur de promouvoir le culte du père virginal de Jésus et dans les heures graves de l’Église, ils n’ont pas manqué de confier à son céleste Patron les problèmes les plus difficiles qu’ils avaient à résoudre: laïcisme, modernisme, communisme, action catholique, mouvements ouvriers, etc. Ce qui faisait dire justement au Card. Léger: (suite en page 2) Le Frère André, fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal Grand apôtre de saint Joseph, canonisé le 17 octobre 2010 concilier les intimités de la vie conjugale avec les exigences de la chasteté; il apprendra aux pères de famille à exiger l’obéissance de leurs enfants tout en respectant leur personnalité; il montrera aux ouvriers enfin la valeur spirituelle de leur travail et il les empêchera de s’y avilir dans une pure fonction économique. (suite de la page 1) “Nous avons la conviction que plus profonde sera la dévotion à saint Joseph, plus étendu son culte, plus célébrée sa gloire, plus grande sera la puissance de l’Église”. Une théologie superficielle pourrait peutêtre s’étonner de ce long retard à mettre en lumière la gloire de saint Joseph et à la proposer au peuple chrétien comme le protecteur-né de l’Église. C’est pourtant là l’expression de la pédagogie divine la plus authentique, telle que mise en œuvre dans la Bible et dans l’histoire de l’Église. En effet, c’est avec une suprême lenteur que Dieu a révélé à l’homme son visage et son plan de salut; il s’est plié à ses balbutiements; il s’est coulé dans les formes de sa civilisation; il a suivi les pentes sinueuses de sa sagesse; suivant les besoins des époques et la maturité spirituelle de l’humanité, il a fait surgir des patriarches, des juges, des prophètes, des docteurs, des saints, etc., pour éclairer certaines vérités méconnues ou oubliées, raffermir les hommes dans la pratique des vertus nécessaires en ce temps, susciter un courant de dévotion propre à ramener le monde dans la voie du salut, bref pour l’approcher davantage de Lui. La splendeur de saint Joseph Dieu ne manque pas non plus à nos modernes et s’il a attendu jusqu’à ces derniers siècles pour nous dévoiler la splendeur incomparable de saint Joseph et nous presser d’avoir recours à sa puissante intercession, c’est que le patriarche de Nazareth est bien la réponse du ciel aux besoins majeurs de notre époque. En effet, dans un monde ébloui par les progrès fantastiques de la science et de la technique et qui risque, faute de sagesse, de sombrer dans le plus avilissant matérialisme, saint Joseph offre le visage serein de l’homme modeste, honnête, pauvre et détaché, du juste par excellence. Dans un monde de vitesse et de bruit, cadencé au rythme de plus en plus affolant de la machine, où l’homme est devenu incapable d’émerveillement poétique, d’ex- C’est pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, d’une actualité cuisante dans notre monde contemporain, que les derniers papes n’ont cessé d’invoquer le patronage universel de saint Joseph et de recommander aux hommes de toute condition et de tout pays de se confier à la garde du saint Patron de l’Église. Aussi, pouvons-nous affirmer sans crainte que la dévotion à saint Joseph, sans être devenue pour le chrétien une nécessité “de moyen” pour son salut, constitue pour l’Église entière un aliment indispensable et nécessaire pour sa vitalité surnaturelle et pour son rayonnement apostolique. Exemple émouvant du frère André Statue de l’Oratoire Saint-Joseph tase métaphysique ou de silence contemplatif, saint Joseph émerge comme l’homme du silence et de la paix, comme le “grand attentif” aux réalités profondes et enivrantes de la vie intérieure. Dans un monde hypnotisé par la créature et voilé à la lumière divine, accroché désespérément à un salut temporel et menacé de sombrer dans l’angoisse et le suicide, saint Joseph se présente comme un grand voyant de Dieu, comme le reflet du Père éternel. Sans avoir parcouru les voies d’un mysticisme angélique ou d’une ascèse chevaleresque, lui, ce modeste père de famille et cet humble ouvrier, peut devenir un modèle attirant et imitable de sainteté: il enseignera aux époux à Telle semble être, d’ailleurs la volonté de Dieu, car depuis le siècle dernier surtout, il ne cesse d’inspirer des théologiens et des historiens à écrire sur les privilèges et la sainteté de saint Joseph, comme de susciter des apôtres pour répandre sa dévotion et fonder des lieux de pèlerinage en son honneur. Un des exemples les plus émouvants de ce courant providentiel est celui du frère André. En effet, le 27 décembre 1870, quelques semaines à peine après la proclamation solennelle du Patronage de saint Joseph par Pie IX, Alfred Bessette devenait Frère André, au noviciat de la Congrégation Sainte-Croix au Canada. Cet humble religieux devait devenir le plus grand apôtre de saint Joseph au XXe siècle et lui ériger un sanctuaire qui, selon l’expres(suite en page 3) Table des matières Octobre-Novembre-décembre 2010 Pages Frère André canonisé, J. Durand, c.s.c. 1à5 Persécutions contre les parents cath. Y.P. 6 Abolition du Ministère de l’Éducation. Y. P. 7 Une adolescente nous parle de modestie 8-9 Que cesse l’avortement ! Me A. Morais 9 La grâce de l’apostolat. Mme Mich. Thibodeau 10 Abonner à Vers Demain. Mme J. Marie Gagnon 10 Le Rosaire et l’action. Melvin Sickler 11 Reconnaissance à Douglas. Mgr B. Tapsoba 12 Prière, action et jeûne. Mgr An. Milandou 12-13 Solution à l’endettement. Mgr F. Ambongo 13 Le Crédit Social unit. Mgr Valentin Masengo 14 Dieu vient à notre secours. Mgr G. Mulumba 14 Lettre à Pauline Marois. Mme Has.-Ali 15 Contre l’avortement. Déclaration d’évêques 15 Objection de conscience, euthanasie. Y.P. 16 Le Crédit Social... Mme Françoise A. Offoumou 17 Contre les taxes, pour le dividende. L.E. 18-19 Où prendre l’argent ? Louis Even 20-21 Léandre Carré, Décédé. Par Th. Tardif 21 Pauvreté en Afrique. Mgr François Lapierre 22 Annonce du Jéricho et semaine d’étude 22 Photos du congrès 23-24 Page En 1980, les Pèlerins de saint Michel érigeaient une chapelle en l’honneur de saint Joseph sur leur terrain à Rougemont. Elle a été construite sur le même modèle que celle du Mont-Royal bâtie en 1904. Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Le Frère André, fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (suite de la page 2) prolonger ses veilles fort tard dans la nuit. Cette piété ne consistait pas seulement en des élans de l’âme ou en des formules de prière, mais elle atteignait la nature intime de la véritable dévotion, qui est dévouement, imitation, consécration de tout son être à un autre; c’est bien ce que veut nous dire un de ses témoins les mieux renseignés sans être pourtant théologien: “Le frère André avait l’air d’avoir la dévotion à saint Joseph parce qu’il avait pratiqué lui-même la vie cachée et qu’il s’en faisait un modèle.” sion du Card. Tisserant, est devenu la “capitale mondiale de la dévotion à saint Joseph”. Influence de la maman Quand la Providence destine quelqu’un à une mission spéciale et importante dans l’Église, elle prépare avec soin les avenues qui conduiront l’élu à l’exercice de ses hautes fonctions. Ce plan providentiel se découvre assez facilement dans la vie du frère André. En effet, le futur apôtre de saint Joseph voit le jour au Canada, en 1845, dans un pays qui, aux toutes premières heures de son histoire, dès 1624, se consacre solennellement à saint Joseph et le prend spontanément comme son patron principal. Cette dévotion devait fleurir intensément au sein des familles canadiennesfrançaises; aussi rien de surprenant à ce que la sainte maman du petit Alfred lui ait appris jeune à prier saint Joseph. Un témoin au procès informatif, M. Adelard Fabre, nous dira: “Je me rappelle qu’il (le frère André) m’a dit que, dès son jeune âge, il avait une dévotion à saint Joseph et qu’il n’avait jamais manqué de le prier, que cette dévotion lui avait été enseignée par sa mère”. C’est un autre dévot à saint Joseph, le bon curé Provençal de Saint-Césaire, qui habituera le jeune homme à causer si bien avec saint Joseph que, devenu religieux, il confiera un jour à un intime: “Quand le curé Provençal avait besoin de mes services, il venait me chercher à l’église, au pied de la statue de saint Joseph”. Admis en communauté Devenu orphelin à l’âge de 12 ans, l’adolescent souffreteux fut hébergé ici et là par des parents, puis vers l’âge de 20 ans, il émigra aux Etats-Unis pour s’engager comme ouvrier dans différents métiers: il connaîtrait donc comme son grand patron les souffrances de l’exil et il s’attacherait déjà à un pays où saint Joseph voulait un jour se faire connaître ! A son retour au Canada, trois ans plus tard, le curé Provençal remarqua sa vertu et lui causa une vive joie quand il lui apprit qu’il pouvait devenir religieux, malgré sa faiblesse de santé et son ignorance. Justement, la jeune Congrégation de Sainte-Croix venait de s’installer à Saint-Césaire sur la demande du curé et celuici y dirigea le jeune Alfred. Là encore, son amour de Saint-Joseph devait s’accroître. En effet les frères de saint Joseph avaient reçu de leur premier père, l’abbé Jacques Dujarié, la dévotion à ce grand saint, leur patron et leur modèle. Mais c’est surtout avec l’abbé Basile A. Moreau, qui prit la relève de l’Institut défaillant et qui l’unit à ses prêtres auxiliaires pour former, en 1837, la Congrégation de Sainte-Croix, que la dévotion à saint Joseph connut dans l’Institut un essor remarquable: lettres circulaires nombreuses où le fondateur revient sur ce sujet, prédications fréquentes, prières spéciales en son honneur, fêtes grandioses, recours incessant à saint Joseph dans les affaires importantes, fondation de deux associations pour laïques en vue de propager son culte, publication des Annales, etc. Le fondateur de SainteCroix, ne faisait-il pas ce rêve prophétique, le 6 février 1861: “Que ne m’est-il donné d’établir à notre Solitude de Charbonnière un pèlerinage en l’honneur de ce digne époux de la Reine des Vierges”. Oct.-Nov.-Déc. 2010 Le Frère André entra à 25 ans dans la Congrégation Ste-Croix Son pieux désir allait être réalisé en plénitude par un de ses plus modestes fils, le frère André, dans cette ville même de Montréal où Mgr Ignace Bourget, un autre homme de Dieu, avait exprimé le même souhait prophétique: Plutôt simple, comme il convenait à un religieux de son rang, la piété du frère André reposait néanmoins sur de solides assises doctrinales. Il honore le Patron de l’Église universelle et répand partout sa dévotion parce qu’il comprend cette vérité: comme Jésus fut confié aux soins de saint Joseph, ainsi l’Église, “le Christ répandu” est sous la garde de ce protecteur” Son biographe va jusqu’à dire avec raison: ”Ce qui individualise la piété du frère André, c’est le lien intime entre la dévotion de saint Joseph et celle de la passion; tel est le nœud de sa spiritualité”. En conséquence, un autre trait caractéristique de la dévotion du frère André à saint Joseph est qu’elle est hiérarchisée. “Il est formellement opposé à la spiritualité marécageuse des ‘dévotionnettes’, qui s’arrête aux saints, (suite en page 4) Souhait prophétique de Mgr Bourget “Il est donc évident que le pays tout entier doit rendre au glorieux saint Joseph de grands honneurs, et que ce doit être là sa dévotion journalière… Il lui faut donc une église qui fasse en quelque sorte son service pour toutes les autres, et dans laquelle il pourra recevoir tous les jours, des honneurs publics dus à ses éminentes vertus… Nous devons vous déclarer ici que Nous voulons consacrer à le faire honorer, dans cette église, tout ce qui Nous reste de force et de vie, en faisant de cette église un lieu de pèlerinage, où l’on vienne le visiter…” Le saint évêque, à son insu, avait déjà commencé à réaliser ce projet — celui de saint Joseph, en somme! — quand, en 1846, il était allé frapper chez le P. Moreau pour lui demander des Sainte-Croix à Montréal. Il devait y travailler encore de plus près quelque vingt-cinq ans plus tard. En effet, le frère André, à peine entré au noviciat, voit sa vocation en danger à cause de sa santé; surmontant sa timidité, il court se jeter aux pieds de l’évêque en visite à Saint-Laurent, pour le supplier d’intervenir. Mgr Bourget le rassure en disant: “Ne craignez pas, mon enfant, vous serez admis à la profession religieuse”. Vers Demain Octobre-Novembre-Décembre 2010 Date de parution: Novembre 2010 1 $ le numéro Périodique, paraît 5 fois par année Canada et Etats-Unis, 4 ans .........20.00 $ 2 ans....................................10.00 $ Autres pays: surface 4 ans.................48.00 $ 2 ans ...............................24.00 $ Avion 1 an..................................!6.00 $ Publié par Institut Louis Even Pour la Justice Sociale Rédactrice-en-chef: Thérèse Tardif Bureau et adresse postale Maison Saint-Michel, 1101 rue Principale Rougemont, QC. Canada J0L 1M0 Tél.: Rougemont (450) 469-2209 Fax: Rougemont (450) 469-2601 Tél.; Région de Montréal (514) 856-5714 WWW.versdemain.org [email protected] Piété personnelle du frère André Imprimé au Canada Le frère André, toujours guidé mystérieusement par saint Joseph, fit ainsi sa première profession religieuse en 1872. Il reçut aussitôt son obédience de portier au Collège Notre-Dame où, pendant trente-six ans, il devait lentement se préparer à sa grande mission. Avant de m’y arrêter, je voudrais résumer les grands traits de sa dévotion personnelle à saint Joseph. POSTE-PUBLICATION CONVENTION No 40063742 Commencée sur les genoux de sa pieuse mère, comme on l’a vu, sa piété envers son grand ami n’a cessé de s’exprimer qu’avec son dernier soupir, dans une prière murmurée à saint Joseph; elle l’inspirait souvent à saints, saints, sans remonter en pratique à l’unique en Dépôt légal - Bibliothèque Nationale Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada, par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques (FPC), pour nos activités d’édition. Retournez toute correspondance ne pou- vant être livrée au Canada à: Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC., Canada, J0L 1M0 Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page Le Frère André, fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal (suite de la page 3) sans remonter en pratique à l’unique terme du culte liturgique chrétien, la Trinité, en passant par l’humanité du Christ”. Aussi, peut-on trouver sans peine parmi ses témoins au procès informatif, des affirmations comme celle-ci: Dévotion à la Passion de Notre-Seigneur “Sa principale dévotion était à la Passion de Notre-Seigneur. Il enseignait qu’il ne fallait jamais séparer la dévotion à la Sainte Vierge de celle de saint Joseph… Il était aussi un dévot de la Très Sainte Vierge… Il avait aussi une grande dévotion à NotreDame des Sept-Douleurs… Toutes les autres dévotions qu’il avait m’ont toujours semblé basées sur la dévotion à la Passion de Notre-Seigneur.” Un autre témoin rapporte encore: “Il parlait souvent de la passion de NotreSeigneur, il avait une grande dévotion à saint Joseph, à la Sainte Vierge, il faisait souvent le chemin de la Croix, il avait une grande dévotion eucharistique… Sa dévotion toute spéciale était à la Sainte Eucharistie.” Le saint équilibre de la dévotion chez le frère André est souligné avec force par son témoin le plus autorisé, le R.P. A.-F. Cousineau, alors supérieur général, qui résume bien toute sa pensée par cette remarque: “La formule bien connue Ad Jesum per Mariam (À Jésus par Marie) le Frère André semble la compléter par la suivante: Ad Jesum per Mariam et Joseph (À Jésus par Marie et Joseph). Une des plus fantastiques aventures Une si riche dévotion et un si grand amour envers saint Joseph ne devaient pas, dans la pensée de Dieu, rester cachés aux yeux des hommes. Cet humble frère, déjà courbé par l’âge et la maladie, dénué de toutes les ressources matérielles et, ce qui plus est, sans instruction et sans protection, allait être conduit par la main de Dieu et de saint Joseph dans l’une des plus fantastiques aventures spirituelles des temps modernes. Rien d’étonnant à cela pour les yeux de la foi, car c’est par des voies toujours aussi paradoxales que Dieu fait davantage éclater sa puissance. Le frère André aimait saint Joseph; c’est bien la seule puissance qu’il possédait, comme il le déclare lui-même un jour à l’archevêque de Montréal, Mgr Bruchési, qui s’enquérait s’il y avait du surnaturel (visions, révélations, etc.) dans ses projets: “Il n’y a rien de tout cela. Je n’ai que ma grande dévotion à saint Joseph; c’est elle qui me guide et qui me donne entière confiance”. Dieu allait jouer toutes les cartes. L’Oratoire Saint-Joseph a commencé dans cette maison vers 1875, où était le Collège Notre-Dame. nait y prier avec des élèves et ses malades. Érection d’un minuscule oratoire Des épreuves de toutes sortes n’ébranlèrent pas sa foi et sa confiance, comme d’ailleurs durant toute sa vie. En 1904, il obtint la permission d’y ériger un minuscule oratoire et d’y continuer son apostolat, au cours de ses temps libres. Les pèlerins ne cessent d’affluer en ce lieu béni; aussi, un premier agrandissement s’avère-t-il nécessaire en 1908 et, au printemps de l’année suivante, le frère André se voit nommé exclusivement à son œuvre. À partir de ce moment, c’est un développement si prodigieux qui se produit que l’archevêque s’inquiète et institue une enquête; rassuré par les conclusions, il laisse se poursuivre l’œuvre de Dieu. À la fin de 1917, la crypte est ouverte au culte; sept ans plus tard, la première pierre de l’église supérieure est bénite; durant la crise du travail, les travaux furent interrompus, mais pour reprendre avec un essor accru après la mort du frère André, qui, avant de partir, avait assuré que saint Joseph verrait à aplanir toutes les difficultés. Tout alla bon train et, lors des fêtes grandioses du cinquantenaire en 1955, le pape Pie XII daigna élever l’Oratoire au rang de Basilique mineure et, quelques mois plus tard, en juillet, il chargea le Card. Paul-Émile Léger, archevêque de Montréal, d’une légation spéciale pour ceindre d’une couronne d’or la célèbre statue de saint Joseph, jadis bénite par saint Pie X. Quelle distance entre le minuscule oratoire de 1904 et l’imposante basilique d’aujourd’hui Page qui, comme un phare géant, s’élance vers le ciel pour clamer bien haut la puissance divine, donner rendez-vous à la prière de tout un peuple et accrocher solidement l’espérance d’un monde angoissé. Je m’en voudrais ici de ne pas citer quelques extraits de l’éloquente homélie du Cardinal Légat, le jour même du couronnement: “(Ce sanctuaire) n’est pas construit de main humaine. Il n’est pas l’hommage de la créature à son Créateur. Au contraire, il est tombé du ciel sur cette montagne, semé pierre à pierre par la Puissance de Dieu, don du Créateur à la créature, port de salut où le Seigneur nous reçoit… Quand on pense qu’une telle œuvre a été réalisée en un demi-siècle par un homme dépourvu de ressources humaines normalement requises à de tels développements, on comprend que c’est Dieu qui a tout fait en ce lieu. Audessus de cette montagne, on dirait qu’il a ouvert le ciel pour planter comme son signe à lui, cet Oratoire gigantesque dont on ne peut comprendre comment il se tient là. Ce miracle de pierre, il est le signe de la puissance et de la bonté de Dieu”. Si le frère André a été choisi comme la vraie pierre d’angle de ce colossal “prie-Dieu sur la montagne”, c’était surtout, dans le plan de Dieu, pour mettre enfin dans une lumière (suite en page 5) Abonnez-vous au Journal Vers Demain www.versdemain.org [email protected] Canada: Prix 5.00 $, 1 an — 20.00 $, 4 ans 1101 Principale, Rougemont, QC, Canada J0L 1M0 Tél.: 450 469-2209 - Fax 450 469-2601 Tél.: Montréal 514 856-5714 Europe prix: Surface, 1 an 9 euros 2 ans 18 euros — 4 ans 36 euros Avion, 1 an 12 euros - 4 ans 48 euros À la sortie du noviciat, le jeune religieux est nommé portier au Collège Notre-Dame; ainsi sans le vouloir, il est mis en contact avec tout le personnel de la maison, avec les parents des élèves et les visiteurs de passage. Discrètement, il parle à tous des bontés de “son” saint préféré. Sa bonté, sa douceur, son humilité lui gagnent le cœur des pauvres, des malades et des affligés. Il leur recommande de se confier à saint Joseph dans leurs peines. Il prie avec eux. Un jour, Dieu l’investit de la puissance de guérir les malades; c’est alors une affluence ininterrompue d’infirmes, si bien que le pauvre frère, critiqué par les autorités, est obligé de les rencontrer sur un terrain en face du collège qu’on avait réussi à acheter en 1896, grâce à l’intercession de saint Joseph. Là, le frère André avait placé une statuette du saint et il ve- Le portier, âgé de 30 ans. accueillait les malades . France: Libellez vos chèques à l’ordre de: Pèlerins de saint Michel 5 de la Forêt, 67160 Salmbach, France C.C.P. Nantes 4 848 09 A Tél/Fax 03.88.94.32.34 Belgique: Libellez et adressez vos chèques à: Joséphine Kleynen C.C.P. 000-1495593-47 215 Chaussée de Mons, 1er étage 1070 Bruxelles, Belgique. Tél.02/522 29 84 Suisse: Libellez et adressez vos chèques La première chapelle à St Joseph érigée au Mont-Royal en 1904 à: Thérèse Tardif C.C.P. 17-7243-7 Centre de traitement, 1631-Bulle, Suisse Adressez vos lettres par courriel [email protected] ou Fax 1-450 469 2601 Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Le Frère André, fondateur de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal Card. Légat, dans son homélie de clôture aux fêtes du couronnement, en 1955: (suite de la page 4) éblouissante l’ouvrier caché de Nazareth et pour le faire rayonner partout de ce haut-lieu comme un modèle de l’homme contemporain. La grande œuvre du frère André, à notre avis, plus encore que d’avoir fait sortir de terre cet apothéose de granit, a été d’avoir incarné dans sa vie un message du ciel et de l’avoir chevillé au cœur de millions de pèlerins qui sont entrés en contact avec lui et qui déferlent encore, chaque année, au sanctuaire du Mont-Royal. En effet, “avant que le frère André commence son œuvre, la dévotion à saint Joseph n’était pas aussi répandue. C’est à lui que l’on doit l’expansion de cette dévotion à Montréal et partout” (J. Pichette dans Summarium). Le premier ministre de la province de Québec, l’hon. M. Duplessis, qui, petit garçon, a connu intimement le frère André au Collège NotreDame, dira au banquet de clôture des fêtes: “Par une inspiration évidemment providentielle, il a éveillé, développé, activé la dévotion à un grand oublié: saint Joseph”. Faire aimer saint Joseph Toute sa vie, en plus d’avoir été un portrait vivant de saint Joseph, le frère André n’a cessé de recommander sa dévotion à tous ceux qui l’approchaient; comme portier au Collège Notre-Dame, à son bureau de l’Oratoire où il fut assidu au moins six heures par jour de 1904 à 1936, dans ses nombreuses visites aux malades, surtout le soir, il n’avait qu’un but: faire aimer et faire prier saint Joseph, pour mieux conduire les âmes à la Sainte Vierge et au Christ. Ses moyens ordinaires étaient la prière, des médailles de saint Joseph et de l’huile d’olive qui avait brûlé devant la statue du saint Patriarche. Voici comment son compagnon intime des quinze dernières années de sa vie, raconte sa méthode habituelle: “Il faisait prier en disant qu’il ne suffisait pas de lui demander à lui, le frère André, de prier saint Joseph, il fallait qu’on priât avec lui. Le frère André utilisait des médailles de saint Joseph, qu’il distribuait abondamment, mais ne manquait pas de dire que la prière était ce qu’il y avait de plus important. Le frère André se servait aussi d’huile qui avait brûlé devant la statue de saint Joseph, recommandait de se frictionner avec cette huile”. “Le thaumaturge du Mont-Royal” Ces procédés bien ordinaires opéraient des merveilles, grâce à saint Joseph, et augmentaient sans cesse le nombre de visiteurs. Toutefois, — Dieu a ses secrets, — ce qui explique l’extraordinaire mouvement de pèlerins vers cet homme de Dieu fut le charisme de guérison qu’il exerça jusqu’à la fin de sa vie. Sa renommée fut si grande qu’il a été appelé partout “le thaumaturge du Mont-Royal”. Déjà en 1912, l’archevêque de Montréal s’écriait devant la foule: “Puis-je dire que des miracles s’opèrent ici ? Si je le niais, ces instruments (ex-voto), témoins de toutes les douleurs, parleraient à ma place”. Les témoins de son apostolat n’en finissent pas de raconter des faits merveilleux qui rappellent vraiment les scènes évangéliques; sa biographie est comme un florilège de récits savoureux et touchants. Azarias Claude, son fidèle portier au bureau pendant quinze ans, témoigne: “Presque tous les jours, des guérisons extraordinaires s’obtenaient au bureau ou à la chapelle de l’Oratoire”. Oct.-Nov.-Déc. 2010 “La figure du frère André est toujours présente en ces lieux bénis; sa foi y rayonne plus vivement que jamais; sa puissance d’intercession s’y impose de plus en plus. Vienne bientôt le jour, — et c’est notre souhait le plus vif — où selon le prudent jugement de Rome, nous pourrons l’invoquer comme un saint. (Ce souhait s’est réalisé le 17 octobre 2010) Le thaumaturge du Mont-Royal attribuait à saint Joseph toutes les guérisons Malgré toute la renommée qui entourait le “thaumaturge”, il restait toujours très humble et il n’attribuait toutes ces faveurs qu’à Dieu par l’intercession de saint Joseph, dont il n’était qu’“un vil instrument”, le “petit chien”, comme il aimait à s’appeler. La plupart des témoins rapportent à peu près dans les mêmes termes du Père Cousineau: “A ceux qui venaient lui demander: Frère André, guérissez-moi”, il répondait impitoyablement: “Ce n’est pas moi qui guérit, c’est saint Joseph”. Le frère André n’a vécu que pour la gloire de Dieu et pour celle de saint Joseph: ce qui rendait sa figure si attachante et ce qui explique le triomphe inouï que fut la mort du fervent religieux — on estime à près d’un million les visiteurs qui voulurent le voir une dernière fois ! Aujourd’hui encore, son souvenir reste vivace parmi les fidèles qui, privément, lors d’une visite à l’Oratoire, ne manquent pas de venir prier à son tombeau, et son message continue d’être entendu puisque le rayonnement de l’Oratoire Saint-Joseph va sans cesse grandissant en Amérique et au-delà des mers, comme le constatait un sociologue sérieux dans un article retentissant. Comment ne pas terminer ce long article par ces paroles élogieuses et autorisées du Soutien de Vers Demain 100 $ - 75 euros Vers Demain vous enflamme ! Vers Demain vous enthousiasme ! Vous ne lisez rien de pareil dans les autres journaux. Les grandes vérités que vous y trouvez et les activités débordantes qui y sont rapportées vous soulèvent. Quelle satisfaction d’apprendre que Vers Demain peut publier, imprimer et financer des millions de 4-pages gratuits qui vont porter ces grandes vérités dans tout le Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique et en Asie même. Ces 4-pages sont distribués par des apôtres bénévoles et financés par des bienfaiteurs. Certains paient une tonne de papier entière, soit 900 $. Quel dévouement, quelle générosité ! Vous n’avez pas les moyens d’en faire autant, mais vous êtes épris du désir ardent d’aider une telle oeuvre. Alors soyez Soutien de Vers Demain en offrant $100 par année. Pour la France 75 euros. Faites-vous distributeurs de circulaires de Vers Demain “Nous avons la certitude que c’est lui, qui, en ce jour, du haut des cieux, adressera à Dieu nos actions de grâce; que c’est lui aussi qui remettra à saint Joseph l’hommage de l’Église qui symbolise ce couronnement de la statue. Si le frère André était vivant, le Représentant du Pape serait heureux de s’approcher de lui, bien humblement, pour lui donner le baiser de la paix et recevoir l’assurance de ses prières”. À Jésus par Marie ! À Marie par Joseph ! À Joseph par le frère André ! Jean Durand, c.s.c. Dans un livre sur la vie du saint Frère André, apôtre de saint Joseph et grand thaumaturge, nous lisons des passages qui s’appliquent très bien à notre société actuelle: ‘Son expérience des âmes lui a fait sentir profondément cette grande lézarde (crevasse) dans le mur de la civilisation chrétienne: l’esclavage de la femme envers les modes païennes. ‘Si ça va mal, ça dépend de la femme, dit-il, crûment.’ Les ruines accumulées dans les âmes, il a pu les toucher dans les confidences qu’il a reçues. Il a vu des familles désorganisées. Après cette génération oublieuse de la modestie chrétienne, de l’esprit de sacrifice, si chers à nos ancêtres, il entrevoit une génération, où non seulement le masque, mais l’âme elle-même serait païenne.’ N’a-t-il pas vu juste? Journal Vers Demain 16 pages ou plus. 5 fois par année www.versdemain.org [email protected] 20 $ pour 4 ans Journal Vers Demain 1101 rue Principale Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: (450) 469-2209 — Fax (450) 469-2601 Tél.: Montréal (514) 856 5714 Ci-inclus ma contribution pour Vers Demain $............................... Nom....................................................... Adresse.................................................. ............................................................... Téléphone ............................................ Dons pour les circulaires $................... Commmandez des circulaires gratuites contre l’Union Nord-Américaine; sur le Crédit Social; sur les Apparitions de Fatima. Indiquez la quantité: Je veux ........................ circulaires. Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page Persécutions contre les parents catholiques qui veulent sauver l’âme de leurs enfants Dans les écoles, c’est le mépris du catholicisme, le vice et le satanisme Le 21 septembre 2010, lors d’une assemblée du conseil des commissaires de la Commission scolaire des Sommets, à Windsor, dans la région de l’Estrie, une trentaine de parents ont exprimé leur indignation sur le contenu du Cours d’éthique et de culture religieuse, obligatoire dans toutes les écoles du Québec. M. Alex Saint-Jean, père de trois enfants, a raconté qu’en septembre 2008, une enseignante a demandé aux élèves du secondaire IV de lever la main ceux qui étaient croyants. La fille de M. Saint-Jean et deux autres élèves ont levé la main. L’enseignante a ri à gorge déployée et les autres élèves ne voulant pas subir les mêmes vexations ont ri avec elle. Cette même enseignante a exprimé sa préférence aux sciences occultes plutôt qu’à la religion catholique. Une autre fille de M. Saint-Jean a été scandalisée par les propos de son professeur. Ce deuxième incident s’est déroulé le 17 septembre 2010 à l’école secondaire Tournesol, à Windsor. M. StJean raconte le fait suivant: “Son professeur a dit que Marie s’était fait violer et qu’elle avait caché ce fait à Joseph en disant qu’elle était tombée enceinte du Saint-Esprit. Joseph aurait cru Marie.” Les propos se sont prolongés pendant 30 minutes sur les «soi-disant légendes» de la religion catholique. Après ces affirmations blasphématoires, l’enseignant a encouragé ses élèves à pratiquer systématiquement l’impureté. La sorcellerie dans des écoles Le Cours d’éthique et de culture religieuse, devenu obligatoire dans les écoles publiques et les écoles privées, suscite le mépris du catholicisme et exalte les sciences occultes. Les enfants se révoltent contre la religion et sont jetés dans les égouts de l’impureté. Des pratiques occultes sont incluses dans le Cours d’éthique et de culture religieuse. On initie les élèves à l’occultisme, au satanisme. Dans une école privée de l’Ouest de Montréal des élèves ont photographié une séance sur le Wiccan, une sorte de sorcellerie. On y voit l’épée, la cape et sur la table drapée, le crâne et les bougies. Une vraie séance de wiccan. Dans le Cahier d’éthique et de culture religieuse, Dialogue II, publiée dans les éditions La Pensée, il est écrit: “Pour comprendre le phénomène des sorcières, tu dois mettre de côté toutes les images que tu as d’une femme au teint vert volant sur son balai. Les sorcières sont des femmes comme les autres dans leur vie quotidienne. Elles ont cependant une vie spirituelle, croyant à la magie blanche, à la réincarnation ou simplement aux pouvoirs des plantes (dans le but de guérir pour jeter des sorts amoureux par exemple).” On présente donc la sorcellerie comme une spiritualité bienfaisante alors que c’est du pur satanisme. Les parents ont mille fois raison de vouloir retirer leurs enfants de ce Cours. Ce groupe de parents de la région de Magog sont allés devant les tribunaux de la province de Québec pour réclamer une exemption de leurs enfants à ce Cours obligatoire. Comme leur demande a été rejetée, ils vont comparaître devant la Cour Suprême du Canada. Le Cours d’éthique et de culture religieuse a pour but de détruire la foi catholique et de populariser la pratique du satanisme. Les religions schismatiques et païennes sont revalorisées et la religion catholique fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est méprisée. Nous pouvons dire que tout le Ministère de l’Éduca- Page tion est imprégné de cet esprit haineux contre la religion. La promotion de l’islamisme Par contre, on fait la promotion des religions basées sur le paganisme, dont l’islamisme fondé par Mahomet. On ne dit pas aux enfants que l’islamisme encourage la polygamie et que Mahomet lui-même pratiquait la polygamie, qu’il avait plusieurs femmes en plus des concubines et parmi elles, des jeunes filles. Dans la ville de Montréal, au nom des accommodements raisonnables, le long jeûne des musulmans est pénétré dans des écoles. De longs congés sont accordés aux familles musulmanes qui veulent entreprendre un pèlerinage à La Mecque. Une liste de 35 fêtes religieuses sont accordées pour accommoder les minorités religieuses. Par contre, pour les catholiques, seulement deux fêtes religieuses ont été retenues et les crucifix sont complètement bannis des écoles à partir du primaire. On ne se limite pas à revaloriser le bouddhisme, l’islamisme, l’hindouisme, etc. On y impose même des pratiques religieuses. De retour de l’école, une jeune fille libanaise catholique s’est mise à prier Allah. Après un endoctrinement à l’école, un jeune garçon a dit à ses parents: «Je préfère devenir bouddhiste plutôt qu’être catholique. L’infâme Protection de la Jeunesse Depuis les années 1970, de courageux parents enseignent eux-mêmes à leurs enfants pour les épargner de la corruption scolaire. Jusque dans les années 1990, ils s’appuyaient sur la clause de la loi de l’Instruction obligatoire qui permettait un enseignement efficace à la maison. Cette clause a été modifiée et à présent les Commissions scolaires peuvent exiger des parents que l’enseignement à domicile soit similaire à celui du Ministère de l’Éducation. Des persécutions s’élèvent actuellement contre ces courageuses familles pour les forcer à envoyer leurs enfants dans les écoles corruptrices et sans-Dieu du Ministère de l’Éducation. Ladite Protection de la Jeunesse, de connivence avec les Commissions Scolaires, montent des dossiers remplis de calomnies contre des parents irréprochables et les traînent devant le Tribunal de la Jeunesse. L’Église a toujours enseigné que les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. La Charte des Droits de la Famille promulgué le 22 octobre 1983, rappelle dans l’article 5 les droits fondamentaux des parents en éducation: La Charte des Droits de la Famille “ Parce qu’ils ont donné la vie à leurs enfants, les parents ont le droit originel, premier et inaliénable de les éduquer; c’est pourquoi ils doivent être reconnus comme les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. a) Les parents ont le droit d’éduquer leurs enfants conformément à leurs convictions morales et religieuses, en tenant compte des traditions culturelles de la famille qui favorisent le bien et la dignité de l’enfant, et ils doivent recevoir aussi de la société l’aide et l’assistance nécessaires pour remplir leur rôle d’éducateurs de façon appropriée. b) Les parents ont le droit de choisir librement les écoles ou autres moyens nécessaires pour éduquer leurs enfants suivant leurs convictions. … c) Les parents ont le droit d’obtenir que leurs enfants ne soient pas contraints de suivre des enseignements qui ne sont pas en accord avec leurs propres convictions morales et religieuses. En particulier l’éducation sexuelle — qui est un droit fondamental des parents — doit toujours être menée sous leur conduite attentive, que ce soit au foyer ou dans les centres éducatifs choisis et contrôlés par eux. d) Les droits des parents se trouvent violés quand est imposé par l’État un système obligatoire d’éducation d’où est exclue toute formation religieuse. Violation des droits des parents Depuis la création du Ministère de l’Éducation, les droits des parents en éducation sont violés. Les écoles privées sont soumises elles aussi au programme du Ministère de l’Éducation et ont perdu leur autonomie et par conséquent elles sont devenues aussi corrompues que les écoles publiques. Les Commissions Scolaires ne représentent plus les parents. Ils sont des fonctionnaires de l’État. Ladite Protection de la Jeunesse est un réseau d’espionnage communiste contre les parents. Les parents sont menacés de se faire voler leurs enfants par ces fonctionnaires sans cœur grassement payés pour exercer leur ignoble fonction. C’est une violation flagrante des droits des parents. C.-J. Magnan, un grand défenseur des droits des parents, à une époque où les forces maçonniques tentaient déjà d’imposer la loi de l’école obligatoire, était inspecteur général des écoles catholiques du Québec, au début du XXe siècle. Il disait: Droit inaliénable des parents “C’est aux parents, qu’il appartient, de par la loi naturelle, d’élever leurs enfants. C’est par là même leur droit, — droit sacré, inaliénable, intangible, — de choisir euxmêmes les maisons d’études, les méthodes d’enseignement, les maîtres et les instruments de savoir qu’ils estiment les plus proches à assurer l’instruction et la formation des jeunes êtres dont la Providence leur a confié la garde. Une seule autorité est, en cela, supérieure, et peut leur commander: c’est l’Église. Quand à l’État, toute tentative faite par lui contre le libre exercice et les libres déterminations de la puissance paternelle en matière scolaire, mérite le nom de vexation et d’oppression.” L’Église prend toujours la défense des droits des parents en éducation. La Congrégation pour l’Éducation catholique de Rome, a adressé une lettre circulaire, datée du 5 mai 2009, aux présidents des Conférences épiscopales sur l’enseignement de la religion dans les écoles et sur l’importance de l’école catholique, dont le préfet est Son Ém. le Card. Zenon Grocholewski. Dans cette lettre circulaire, des extraits de l’article 5 de la Charte des Droits de la Famille que nous avons cités ci-haut, sont mentionnés. Et il est écrit aussi dans cette lettre: “…dans la ligne de sa mission propre (voir Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, 76), elle (l’Église) ne cesse de dénoncer l’injustice, quand les élèves catholiques et leurs familles sont privés de leurs droits à l’éducation et sont atteints dans leur liberté religieuse, et elle exhorte tous les fidèles à s’engager pour que ces droits soient effectivement observés (voir c. 799 CIC). Soyons de grands défenseurs des droits des parents en éducation. Que Notre-Dame des Écoles vienne à notre secours ! Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Yvette Poirier Oct.-Nov.-Déc. 2010 Réclamons l’abolition du Ministère de l’Éducation avec ses écoles sans-Dieu Le laïcisme scolaire est l’oeuvre de la franc-maçonnerie par Yvette Poirier La première campagne en faveur de l’instruction obligatoire dans la province de Québec date de 1882. Elle fut lancée par M. Paul-Gédéon Martineau et M. Honoré Beaugrand, alors directeur du journal La Patrie. C’était au temps où, en France, Gambetta, Paul Bert et Jules Ferry préparaient leurs fameuses lois laïques. En 1878, dans son journal La République de Fall-River, Honoré Beaugrand avait écrit: “Nous sommes francs-maçons, même francs-maçons très avancés… Nous sommes admirateurs et partisans des principes politiques, de MM. Grevy, Simon et Gambetta.” (Aujourd’hui, janvier 1942, page 57). Dans la province de Québec, la loi de l’Instruction obligatoire de 1943 a donc été une victoire de la franc-maçonnerie, une étape pour y établir le laïcisme scolaire dans la province de Québec et obliger les parents à envoyer leurs enfants dans les écoles athées de l’État. Dans les années 1960, nous avons vu l’éclatement de la Révolution tranquille. 1964 voyait la dissolution du Conseil de l’Instruction publique dirigé par les évêques. Le Ministère de l’Education avec des écoles d’Etat y prenait place, sous l’impulsion de la secte maçonnique «Le Mouvement laïque de Langue française», fondée en 1961. Les Commissions scolaires et les écoles avaient gardé leur dénomination catholique mais, de fait, elles étaient sur des bases athées, même s’il y avait un cours de religion de piètre qualité au milieu de cet enseignement profane. En 1981, naissait le Mouvement laïque québécois pour arriver à la déchristianisation complète du système scolaire. Nous avons vu la transformation des Commissions scolaires et des écoles sur des bases linguistiques au lieu de confessionnelles, et l’abrogation de l’article 93, patronnée par Pauline Marois du Parti québécois, traître à la nation catholique canadienne-française. L’apogée de cette œuvre de déchristianisation est l’infâme loi 95 où l’État s’institue ministre du culte et impose un Cours d’Éthique et de Culture religieuse avec l’histoire de six ou 7 grandes religions, en plus du culte du vaudou, du satanisme, etc. Ce Cours est obligatoire depuis septembre 2008 dès le début du primaire jusqu’à la fin du secondaire. Daniel Baril, aux idées maçonniques Daniel Baril du maçonnique Mouvement laïque québécois, qui une oeuvre maçonnique, a contribué à l’élaboration de la réforme scolaire pour éliminer le cours de religion catholique dans les écoles. À présent, il fulmine contre le Cours d’éthique et de culture religieuse dont il a préparé lui-même la voie. N’allez pas penser qu’il s’est converti. Il a une autre stratégie en tète. Il fait la promotion du laïcisme, de l’athéisme, de la neutralité scolaire. “Les athées, dit-il, sont des personnes psychologiquement et socialement équilibrées.” (Entrevue publiée dans la revue RND de janvier-février 2009) La neutralité scolaire n’existe pas. Nous sommes pour ou contre Dieu. C’est le catholicisme qui est la cible de la franc-maçonnerie. C’est le satanisme que l’on introduit dans les écoles au lieu du catholicisme. C’est une religion unique et maçonnique que l‘on veut nous imposer. Voilà l‘objectif poursuivi par Daniel Baril. Voici la célèbre déclaration en 1906 de René Viviani, l’un des chefs francs-maçons de la troisième République, en France: “Il faut en finir avec la neutralité scolaire et user de contrainte légale à l’égard des familles. On vous parle de neutralité scolaire, mais il est temps de dire que la neutralité scolaire n’a jamais été qu’un mensonge diploma- Oct.-Nov.-Déc. 2010 tique et une tartuferie de circonstance. Nous l’invoquions pour endormir les scrupuleux et les timorés, mais maintenant, il ne s’agit plus de cela, jouons les franc-jeu. Nous n’avons jamais eu d’autre dessein que de faire une Université anti-religieuse et anti-religieuse d’une façon active, militante, belliqueuse.” En 2010, nous sommes rendus à des écoles anti-religieuses de la maternelle à l’universitaire. Les parents doivent s’ouvrir les yeux et être bien avertis contre les forces occultes de la franc-maçonnerie. L’Eglise a condamné à plusieurs reprises la franc-maçonnerie. Et ces condamnations n’ont pas été abolies. Le Pape Jean-Paul II Le 10 mars 2007, Mgr Gianfranco Girotti a rappelé que la Déclaration sur la franc-maçonnerie de la Congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée en 1983 par le Pape Jean-Paul II, affirmait que «l’inscription aux associations maçonniques demeure interdite par l’Église et que les fidèles qui s’y inscrivent sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la Sainte Communion». Pour le Prélat romain, la déclaration pour la doctrine de la foi était «devenue nécessaire pour mettre fin à l’opinion erronée qui se diffusait parmi les fidèles, selon laquelle l’adhésion à une loge maçonnique était licite». Paroles du Pape Clément XII La première condamnation contre la francmaçonnerie par l’Église fut celle par Clément XII en 1738. Il termine sa bulle par cette condamnation solennelle: “Ayant donc mûrement réfléchi sur les grands maux qui naissent, pour l’ordinaire, de ces associations, toujours nuisibles à la tranquillité de l’État et au salut des âmes, et qui, à ce titre, ne peuvent s’accorder avec les lois civiles et canoniques… enfin, voulant arrêter le cours de cette perversion et interdire une voie qui donnerait lieu à laisser aller impunément à bien des iniquités, et pour plusieurs autres raisons à nous connues et qui sont également justes et raisonnables; ... nous avons résolu de condamner et de défendre, comme de fait, nous condamnons et défendons les susdits centres, réunions, groupements… de francsmaçons, dans la présente constitution, valable à perpétuité.” Humanum Genus de Léon XIII Léon XIII dans son encyclique Humanum Genus, datée de 1884, s’exprima avec la même gravité: “Notre meilleur et plus solide espoir de guérison est dans la vertu de cette religion divine que les francs-maçons haïssent d’autant plus qu’ils la redoutent davantage. Il importe donc souverainement de faire d’elle le point central de la résistance contre l’ennemi commun. Aussi, tous les décrets portés par les Pontifes romains, Nos prédécesseurs, en vue de paralyser les efforts et les tentatives de la secte maçonnique, toutes les sentences prononcées pour eux pour détourner les hommes de s’affilier à cette secte ou pour les déterminer à en sortir, nous entendons les ratifier à nouveau, tant en général qu’en particulier. ...” Le Pape Léon XIII est revenu à plusieurs reprises au problème de la franc-maçonnerie. Et bien d’autres Papes depuis Clément XII ont dénoncé la franc-maçonnerie. Nous voulons citer des extraits de l’Assemblée plénière des Cardinaux, Archevêques et Evêques argentins, d’une longue déclaration collective sur la franc-maçonnerie du 20 février 1959: Archevêques et évêques de l’Argentine «Au cours de sa réunion plénière, l’épiscopat argentin, en face de divers écrits dans la presse par la franc-maçonnerie, s’estime obligé de faire une déclaration publique en se conformant à la recommandation de Léon XIII : “En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites-la voir telle qu’elle est… «Le 23 mai 1958, s’adressant à la VIIe Semaine d’adaptation pastorale, Pie XII a signalé comme racines de l’apostasie moderne: l’athéisme scientifique, le matérialisme dialectique, le rationalisme, l’illuminisme, le laïcisme et la franc-maçonnerie, leur mère commune à tous… «En 1958, à la Conférence interaméricaine de la franc-maçonnerie, qui s’est tenue à Santiago du Chili, … on a indiqué la nouvelle tactique de la franc-maçonnerie, qui coïncide avec les dernières consignes du communisme international (NDLR : Le gouvernement mondial que les financiers préparent actuellement est dans la même ligne que le communisme international). Les francs-maçons doivent instaurer le laïcisme dans tous les domaines, et les communistes la subversion de l’ordre social pour créer un terrain favorable à leurs fins. «La consigne est la suivante : “Intensifier la campagne laïciste par l’intermédiaire de différents partis politiques influencés. Essayer d’apaiser les alarmes de l’Église catholique contre la franc-maçonnerie en évitant l’action maçonnique directe. La franc-maçonnerie et le communisme poursuivent momentanément le même but en Amérique latine; c’est pourquoi il faut s’efforcer à la meilleure harmonie d’action possible, sans qu’apparaisse publiquement leur alliance…» Le Marxisme et la franc-maçonnerie «Le marxisme et la Franc-Maçonnerie, dit encore cette déclaration, ont l’idéal commun du bonheur terrestre… Un franc-maçon peut accepter entièrement les conceptions philosophiques du marxisme et de la franc-maçonnerie». Aucun conflit n’est possible entre les principes philosophiques du marxisme et de la franc-maçonnerie», affirme le grand maître de la franc-maçonnerie de Paris.” Tout restaurer dans le Christ Formons «une coalition de prières et d’efforts» pour combattre les forces maçonniques. Prions la Sainte Vierge, «Victorieuse de Satan» et selon les paroles du pape Léon XIII «appelons à notre aide le prince des Milices célestes, saint Michel, qui a précipité dans les enfers les anges révoltés…” Réclamons l’abolition du Ministère de L’Éducation, le rétablissement du Conseil de l’Instruction publique avec des Commissions Scolaires et des écoles catholiques, le rétablissement de l’article 93 de la Constitution canadienne qui permettait des Commissions scolaires et des écoles confessionnelles, respectant ainsi les droits des parents en matière de religion. Et réclamons à cors et à cri l’abolition de l’infâme loi 95, le Cours d’Éthique et de culture religieuse. A bas la loi de l’école obligatoire ! Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Yvette Poirier Page Allons à la Croisade du Rosaire de porte en porte Demandons la grâce de l’apostolat Mme Micheline Thibodeau, apôtre de la Croisade du Rosaire, nous a adressé la parole le lundi avant-midi du congrès: Il faut continuer notre apostolat de la Croisade du Rosaire de porte en porte. Il faut suivre les assemblées, aller aux réunions dans la Beauce, faire du porte en porte. Il ne faut pas lâcher sinon on va tomber dans le monde. Merci mon Dieu de nous avoir fait connaître les Pèlerins de saint Michel, un mouvement d’apôtres qui travaille sur tous les plans: catholique, créditiste, justice sociale, contre le système bancaire voleur qui nous régit, pour de bonnes écoles, pour l’habillement modeste et digne. Est-ce qu’il y a bien des mouvements qui dénoncent les mauvaises modes à part de Vers Demain. En Beauce je n’en connais pas. C’est un gros point: les femmes bien habillées. Je lisais dernièrement dans un livre: “Mesdames, tout ce que vous cédez dans votre habillement, c’est votre dignité qui s’en va.” Une femme bien habillée, c’est une femme digne. Donc Vers Demain fait contrepoids à la littérature qui circule partout. Vers Demain est un port de salut. Il donne le goût de vivre à ceux qui sont sans espoir ou bien qui sont tombés dans le bourbier de cette société décadente. Quel beau combat avons-nous le bonheur de mener sous l’égide de saint Michel ! Oui encore une fois, merci aux Africains de nous le faire mieux réaliser. Ne vaut-il pas la peine de faire des petits sacrifices pour obtenir l’insigne grâce de persévérer jusqu’au bout dans cette œuvre-là ? vice». C’est rendre service aux gens, que de les visiter pour prier avec eux, de les encourager au bien, de les abonner à nos fameux journaux qui sauront les orienter dans leur vie, sur le bon chemin. Combien avons-nous eu de témoignages de conversions suite à la visite des Pèlerins dans le porte en porte: des gens qui ont repris le chapelet, des gens qui vivaient ensemble sans être mariés, qui se sont convertis. Ce sont des encouragements. Pour être en tenue de service, il faut accepter de perdre quelque chose pour le salut de nos frères, perdre un peu son confort, son repos, ses aises, ne pas céder aux distractions mondaines, de toutes façons on n’en a pas le temps. C’est tant mieux. Se détacher de nos biens, faire des sacrifices monétaires, se sacrifier pour ceux qu’on visite. C’est Mère Térésa qui disait: Mme Micheline Thibodeau, félicitée par Mlle Thérèse Tardif pour ses 520 abonnements «Tout geste d’amour accompli en toute sincérité, a la faculté de rapprocher les âmes de Dieu. Nous obtiendrons la grâce en raison de notre sainteté, de notre degré d’union avec le Seigneur. La vraie sainteté consiste à accomplir la volonté de Dieu avec le sourire.» Donc, sanctifions-nous et demandons la grande grâce de l’apostolat et que la vérité enseignée dans Vers Demain pénètre jusqu’au tréfonds de l’âme et nous soulève pour passer à l’action. Que notre cœur ne reste pas fermé devant la douleur pitoyable et que nos yeux ne restent pas secs en face d’une détresse qui gémit. Voyons dans les autres nos propres frères en Jésus-Christ et les membres d’une même famille divine. M. et Mme Jean-Marie Gagnon 527 abonnements de recueillis dans l’année Mme Micheline Thibodeau Comme dit l’Évangile, «Être en tenue de ser- Il faut répandre le journal Vers Demain Si nous voulons faire le porte en porte, il ne faut pas penser humainement, car le démon nous inspire toutes sortes de pensées négatives qui ne nous encourageront sûrement pas à aller de l’avant. On se dit: “Je suis fatigué. Il fait trop froid. Il fait trop chaud. Qu’est-ce que je vais dire ? Qu’est-ce qu’ils vont dire ?” Pour se mettre dans l’esprit évangélique, mettons-nous à la portée de la main des beaux textes, des phrases «clés» qui vont nous réchauffer le cœur et nous faire brûler d’amour pour le bon Dieu et nos frères. En voici deux: 1er : Parole du Pape Jean-Paul II: «Tout effort sincère pour construire un monde meilleur est accompagné de la bénédiction de Dieu et toute semence de justice et d’amour plantée dans le temps présent donnera son fruit pour l’éternité». 2 : Parole de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI : «Le chrétien est invité à s’engager dans la construction des sociétés justes où tous reçoivent le nécessaire pour vivre selon leur dignité humaine et où la justice est vivifiée par l’amour». ème Le Crédit social met l’argent à sa place. Après avoir fait quelques lectures aussi inspirantes, cela devient une nécessité de partir à l’apostolat pour aller porter la grande lumière du Crédit Social et aller secourir nos frères qui ont perdu la foi. “Il faut répandre notre journal catholique et patriotique, Vers Demain. Pressons-nous. Cela apportera des conversions innombrables en éclairant notre peuple endormi, à l’esprit faussé par la télévision et par toute cette publicité mensongère. Page 10 Les gens sont tellement endormis qu’ils se sont laissés dépouiller du bien le plus précieux, «la foi catholique». Ils ne pratiquent plus et sont d’une indifférence à nous glacer le sang. Une jeune dame à qui nous demandions de signer la pétition pour que la religion catholique soit enseignée dans nos écoles catholiques, nous a laissé savoir qu’elle ne pratiquait pas elle-même et qu’elle n’était pas disposée de ce fait d’aller faire la leçon aux laïcistes. Et ce qu’il y a d’affreusement triste, c’est qu’il y en a plusieurs dans son cas. M. et Mme Bertrand Gaouette 1004 abonnements de recueillis dans l’année ‘Seigneur, sauvez le monde noyé dans l’amour des choses créées, oublieux de son Créateur et Père, et de sa destinée surnaturelle.’ Il faut se convertir chacun et chacune de nous à une vie de donnée pour la grande cause du Crédit Social qui est le christianisme appliqué en économique. Cela demande de l’héroïsme, alors tant mieux, car la conversion de notre peuple ne se fera pas sans sacrifices, sans peines et sans actes héroïques de notre part. Le Christ nous a donné l’exemple héroïque de grandes souffrances car il est mort sur la croix pour le rachat du monde. M. et Mme Roger Gingras 767 abonnements de recueillis dans l’année Lisons le journal Vers Demain, relisons-le afin de faire pénétrer le Crédit Social dans toutes les fibres de notre cœur et de notre intelligence, alors nous serons convaincus que nous vaincrons, bien sûr avec l’aide du Ciel, toutes les résistances.” Mme Jocelyne Fecteau-Gagnon Lucie Parenteau 891 abonnements Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Tojo Léa Razafitafika 735 abonnements Oct.-Nov.-Déc. 2010 Le Rosaire et l’action M. Melvin Sickler, missionnaire à plein temps depuis 35 ans, dans l’Oeuvre de Vers Demain, est un apôtre incomparable de la Croisade du Rosaire de porte en porte. Cette année, il a recueilli 4015 abonnements. Nous publions ci-dessous une partie de sa conférence donnée au congrès. Solution pour nourrir les affamés Depuis que j’ai joint l’équipe des Pèlerins de saint Michel, il y a 35 ans, j’ai toujours essayé d’être un membre actif. J’ai compris que le temps est précieux. Les âmes ont besoin d’être évangélisées. Il est nécessaire d’apporter au monde la solution économique du Crédit Social qui est conforme à la Doctrine Sociale de l’Église. J’ai compris qu’en étant un apôtre actif, je travaillais pour la gloire de Dieu et par amour pour mon prochain, c’est Jésus lui-même que je servais dans la personne de mon prochain. En travaillant pour un système financier meilleur, j’ai réalisé que j’aidais à nourrir les affamés, à loger les sans-abris, à revêtir ceux qui sont nus… Nos ardents propagandistes du journal Vers Demain avec le nombre d’abonnements recueillis dans l’année 2009-2010 Melvin Sickler Pascal Richard M. Mme Yves Jacques, Etats-Unis Christian Burgaud, France Jacek Morawa Brian Crowe Éric Jacques, Etats-Unis Yvette Poirier Manda Rakotomorasoa, Madagascar Mme Simone Gingras Marcelle Caya Fatima C. Cervantes, Mexico Janusz A. Lewicki, Pologne Marie-Anne Jacques 4105 3347 2802 2382 2065 1811 1802 1592 1518 1345 1298 1208 1142 1049 Diane Roy 1035 M. Mme Bertrand Gaouette 1004 Hélène Lachance 901 Lucie Parenteau 891 M. Mme Roger Gingras 767 Tojomanitra Razafitafika, Madagascar 735 M. Mme Carlos Reyes, Équateur 691 M. Mme Benoît Ouellet 610 Réjean Lefebvre 565 Mme Rosa-Marvin Munguia 557 René Drouin 534 M. Mme Jean-Marie Gagnon 527 Mme Micheline Thibodeau 520 Mme Barbara Gruszkowski, Pologne 516 Oui, nous devons y réfléchir. Avec toutes les grâces qui nous ont été données et dont nous devons faire bénéficier les autres, comment pouvons-nous nous asseoir dans le confort et ne rien faire ? Vous avez raison d’être un apôtre. Il y en a qui diront: ‘Contentez-vous de prier, la prière est suffisante par elle-même’. Les financiers chérissent cette formule: seulement la prière; ne mélangez pas la religion à la politique, à l’économique; ne vous occupez pas de l’économie. Pour résumer on pourrait dire: ‘Ne vous souciez pas des injustices’. Il y a plusieurs groupes pieux qui pensent de cette manière. M. Melvin Sickler, champion de l’abonnement parmi les Plein temps M. et Mme Yves Jacques, champions parmi les apôtres locaux Oui ! nous devons prier et aussi être des apôtres. Comme Pèlerins de saint Michel, nous encourageons toujours les gens à prier, spécialement le chapelet quotidien en famille. En effet, un aspect majeur de notre apostolat est la Croisade du Rosaire de porte en porte où nous allons prier avec les familles pour les stimuler à reprendre la pratique du chapelet. Victoire obtenue par le Rosaire Durant son règne, le Pape saint Pie V demanda à tous les individus et les familles de prier le Rosaire quotidiennement, afin de sauver l’Europe chrétienne contre l’envahissement de l’islamisme. Par le Rosaire, la victoire décisive fut remportée à Lépante par la flotte chrétienne contre la flotte turque. Mais l’action devait être encore unie à la prière pour obtenir cette victoire: la foule priait pendant que l’armée chrétienne se battait contre les ennemis du christianisme. Christian Burgaud Pascal Richard Jacek Morawa Sainte Jeanne d’Arc a prié pour libérer la France et ses prières ont été exaucées. Mais elle a dû prendre les armes, livrer une bataille pour que cette victoire s’accomplisse. Louis Even nous a initiés à être des apôtres, à combattre pour la justice. Il nous a dit une fois: “La guerre ne se fait pas avec des tampons d’ouate”. Nous combattons avec la vérité, la prière et nos sacrifices en nous consacrant totalement au Cœur immaculé de Marie, en travaillant pour l’amour de Dieu et notre prochain. Benoît Ouellet Janusz A. Lewicki Éric Jacques Brian Crowe Mme Simone Gingras Fatima Cervantes Marie-Anne Jacques Manda Rakotomorasoa Aucun salaire, aucune position, aucune promotion, du pur apostolat avec le Rosaire d’une main et nos circulaires et journaux de l’autre main. Comme elle est magnifique l’Oeuvre de Vers Demain ! C’est un apostolat complet: nous propageons la Foi catholique et nous travaillons aussi pour mettre fin au scandale de la pauvreté. Melvin Sickler Oct.-Nov.-Déc. 2010 Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page 11 Magnifique congrès avec nos distingués visiteurs Reconnaissance à Clifford H. Douglas et à Louis Even cette flamme au plus grand nombre possible. Si bien que par la grâce de Dieu, d’ici quelques années, cette flamme fera des merveilles. Nous qui avons été invités à cette semaine d’étude et au congrès, que nous soyons des familiers ou que nous découvrions pour la première fois l’Institut Louis Even, nous ne nierons pas l’importance de la responsabilité et de l’engagement que constitue notre présence ici en ce moment. Sans vouloir aller vite en besogne parce que nous avons été dynamisés et dire: ‘vous allez voir ce que vous allez voir’, pour après baisser les bras, devant l’immensité de la tâche, nous nous retournons résolument vers le Seigneur. Mgr Basile Tapsoba Une bonne partie de l’homélie de Mgr Basile Tapsoba, de Burkina Faso, à Saint-Césaire, pendant la Messe: ... Grâce à la maîtrise consommée des professeurs, des conférenciers et des animateurs, le voile s’est levé et la lumière a laissé découvrir chaque jour avec de plus en plus de netteté le Crédit Social, pour le faire briller dans toute sa splendeur, nous remplissant ainsi d’émerveillement, de joie et de satisfaction. Dans un même élan, levons tous très haut nos esprits et nos cœurs en guise d’action de grâce envers le Dieu tout-puissant, Maître de l’histoire. Il a su conduire sains et saufs nos pas jusqu’à l’Institut Louis Even, à Rougemont, et ce matin à la paroisse Saint-Césaire. Que le nom du Seigneur soit béni à jamais ! Initiateurs fidèles à l’Esprit-Saint Devant le Seigneur nous voulons manifester notre piété filiale et notre reconnaissance envers M. Clifford H. Douglas et M. Louis Even, ces hommes de génie, ces bienfaiteurs de l’humanité auxquels nous resterons redevables, ces initiateurs fidèles et dociles à l’Esprit-Saint et promoteurs entiers dans leur engagement pour le Crédit Social. Qu’ils reposent en paix et que leurs bonnes œuvres les accompagnent ! Puisse le Maître de la vigne et de la moisson les accueillir au Ciel et leur accorder la récompense promise au serviteur bon et fidèle. Et que le Seigneur nous aide à promouvoir l’héritage qu’ils nous ont légué. Nous exprimons nos sentiments de profonde gratitude aux responsables, hommes et femmes, et à tous les membres de la communauté des Pèlerins de saint Michel et du journal Vers Demain. Mlle Thérèse Tardif, M. Marcel Lefebvre, vous avez eu l’amabilité et la générosité de nous inviter à cette semaine d’étude, suivie du congrès. Quant au trésor que nous avons découvert auprès de vous, il ne nous quittera plus jamais. Il sera en chacun de nous comme une flamme qui va nous guider. Nous communiquerons “Il n’est pas un commandement de Dieu que la danse ne fasse transgresser.” — Saint Jean Marie Vianney, le curé D’Ars Page 12 Nous nous tournons vers Lui en toute confiance et nous comptons fermement sur Lui. C’est Lui, en fait, qui agira en nous, à travers nous et tout autour de nous. Le récit de la pêche miraculeuse (Luke 5:1-11) vient à point nommé pour nous redonner courage et nous disposer à accepter le temps de Dieu. Oui, Pierre avait passé toute la nuit à jeter le filet sans prendre le moindre poisson. Et le Seigneur arrive, il dispose, j’allais dire il monopolise la barque de Pierre, s’y s’installe, et prend son temps pour donner la bonne nouvelle. Ce n’est qu’après qu’il a dit à Simon-Pierre: «Va au large et jette le filet.» Et Pierre de dire: «Mais, Seigneur, toute la nuit nous n’avons pas pris le moindre poisson, mais à ta parole, j’y vais». Et en jetant le filet, merveille! Miracle! Il est obligé de faire appel à d’autres barques pour qu’ils viennent, à cause de la quantité inestimable de poissons qu’il venait de prendre. L’aurore d’une ère nouvelle Puisse l’Eucharistie de ce jour refaire nos forces pour la journée qui commence et resserrer les liens de fraternité, de solidarité et d’affection entre nous et envers tout homme. Nous formons des vœux très ardents pour la prospérité de l’Institut Louis Even et pour que le Crédit Social continue à faire son chemin, malgré les épreuves auxquels il est confronté. Que le Crédit Social soit compris, favorablement accueilli et profondément enraciné dans les esprits et dans les cœurs des générations présentes et à venir dans tous les pays du monde, afin que par l’intercession de la Vierge Marie et le secours de l’Archange saint Michel, afin que se lève l’aurore d’une ère nouvelle sur l’humanité, à la gloire de Dieu qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen.” Mgr Basile Tapsoba Un combat contre le monstre Mgr Marcel Madila, Archevêque de Kananga, un philosophe: “Tout ce qui s’est dit ici nous a profondément interpellés, ouvert les yeux sur un certain nombre de réalités. Moi, j’ai des questions à me poser. Je dois approfondir les leçons de M. Pilote. Les leçons ont été très bien dispensées, mais comme étudiant c’est mieux de continuer à se former par soi-même, à découvrir, à lire. … C’est un grand combat face à ce monstre, ce système qu’on a décrit plusieurs fois.” Mgr l’Archevêque Anatole Milandou Prière, action et jeûne par Mgr Anatole Milandou Bref résumé du brillant discours de l’Archevêque du Congo-Brazzaville: “Je recevais le journal et le lisais de temps en temps mais sans l’approfondir. Je situais ces gens de la droite. Je me disais: ‘Ce sont mes amis’. En me retrouvant ici, cela a été une espèce de formation permanente et de manière plus approfondie, surtout sur la question de la Doctrine Sociale de l’Église. Nous avons vraiment découvert beaucoup d’aspects auxquels nous ne faisions pas attention. Je pense que ça nous invite à approfondir cette Doctrine Sociale qui est quand même la Doctrine du Magistère. Quand on voit que ces systèmes de banques envoient une multitude à la mort, il y a vraiment de quoi nous saisir nous, l’épiscopat de l’Afrique, et à réfléchir sur cette question de manière sérieuse. Non, nous ne connaissons pas très bien la Doctrine Sociale de l’Église et nous devons la connaître. Ils nous ont souvent répété ici: le peuple meurt faute de science. Je comprends qu’ici on lie l’action à la prière, parce que Jésus a dit que ces sortes d’esprit ne se chassent que par la prière et le jeûne. Donc vraiment j’ai compris cette liaison: prière, action parce que le renard change de poils, mais ne change pas de mœurs. Donc, nous devons vraiment faire attention, c’est un système de monstres que nous avons en face de nous. Nous devons le combattre avec les forces spirituelles. Je remercie vraiment tous les membres de cette œuvre: femmes et hommes. Je vous encourage à continuer. En Afrique, on dit: ‘Ce n’est que sur l’arbre qui porte des fruits qu’on lance des pierres’. Si un arbre n’a pas de fruits, on n’a pas intérêt à cet arbre, mais si un arbre produit des fruits, on lui lance des pierres. Si aujourd’hui vous rencontrez des difficultés, ce n’est pas une occasion de vous décourager, au contraire, il faut toujours partir de l’avant. Il faut continuer à prier et à former nos chrétiens. Nous ouvrirons nos portes pour vous accueillir. Ce que nous venons d’apprendre du Crédit Social est une flèche de plus à notre arc... Donc tous nos hommages aux Pèlerins de saint Michel pour ce qu’ils font ici et dé- Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 (suite en page 13) Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Une solution au problème de l’endettement Prière, action et jeûne (suite de la page 12) sormais à travers le monde, par leurs convictions profondes, parce que devant la tiédeur qui gagne de plus en plus les églises d’Occident, les vieilles églises, celles qui nous ont évangélisées, celles qui renient leurs racines chrétiennes et qui sont en train de faire le lit des églises de réveil et de toute autre religion, moi je pense que ce sont les groupes comme cela, comme le vôtre, qui vont faire triompher la foi, la foi de l’Église. En tout cas, nous vous félicitons pour toutes ces convictions profondes. Que saint Michel nous défende ! Moi j’ai une paroisse, un sanctuaire à saint Michel, parce que le premier prêtre diocésain qui a fondé cette paroisse, avait la dévotion à saint Michel et ce fut un thaumaturge et tout ce qu’il faisait, il attribuait ça à saint Michel. Et cette dévotion s’est développée dans notre pays, au moins dans l’Archidiocèse, presque dans tout le pays du Congo. Il y a plein de mouvements d’apostolat dédiés à la dévotion à saint Michel. Tout simplement parce que le premier vétéran, le fondateur de la première paroisse, l’avait dédiée à saint Michel. Et tout le monde va en pèlerinage. Ça veut dire que saint Michel doit nous défendre dans le combat, dans les moments difficiles. Donc, vous êtes le porte-flambeau de cette foi. C’est sur l’arbre qui porte des fruits que l’on jette des pierres. Donc, retenez ça. Merci pour l’invitation. Merci pour l’accueil fraternel que nous avons reçu ici. Je pense que c’est un peu à l’image de la première communauté chrétienne. Continuez d’avancer au large, comme l’a dit le pape Jean-Paul II.” Mgr Anatole Milandou Veuillez regarder sur le site de Vers Demain www.versdemain.org la vidéo pour entendre au complet les impressions des évêques sur la semaine d’étude organisée par les Pèlerins de saint Michel du 27 août au 3 septembre. Vous serez ravis de les entendre. Dans le journal la place nous manque pour tout mettre. Assemblées mensuelles St-Georges de Beauce Le 2e dimanche de chaque mois 14 novembre. 12 décembre. 9 janvier Eglise Notre-Dame de l’Assomption 1.30 hre p.m.: heure d’adoration 2.30 hres: assemblée Salle d’Accueil attenante à l’église Tél.: 418 228-2867 Val d’Or Le 2e dimanche de chaque mois 14 novembre. 12 décembre. 9 janvier 1.30 heure p.m., heure d’adoration et assemblée chez Gérard Fugère 1059 5e Avenue. Tél.: 819 824-4870 Chicoutimi-Jonquière Le 1er dimanche de chaque mois 7 novembre. 5 décembre. 1.30 hre p.m., pour l’endroit, téléphonez chez M. Mme Léonard Murphy Tél.: 418 698-7051. Tous invités Sherbrooke Le 3e dimanche de chaque mois 21 novembre. 19 décembre. 16 janvier 1.30 hre p.m., Cathédrale St-Michel Salle Mgr Paul Larocque, 90 rue Ozias Leduc Oct.-Nov.-Déc. 2010 par Mgr Fridolin AMBONGO Mgr Fridolin AMBONGO, théologien, président de la Commission épiscopale Justice et Paix de la République démocratique du Congo, prêtre depuis 22 ans et évêque du diocèse de Bolungu-Ikela depuis cinq ans. Voici un résumé de son brillant discours: “…Nous sommes venus, nous avons vu et, comme certains évêques l’ont dit, nous avons cru. Une découverte merveilleuse autour de quatre petits points: d’abord les contenus lumineux de la Doctrine Sociale de l’Église appliqués au système financier assassin actuel. Moi je connais un peu la Doctrine Sociale de l’Église pour avoir été professeur de l’enseignement social de l’Église à l’Université catholique de Kinshasa pendant neuf ans jusqu’à mon ordination comme évêque. Je connais un peu la Doctrine Sociale de l’Église, mais cette façon d’appliquer cette même Doctrine Sociale de l’Église à un problème concret, de façon organisée et présentée avec aisance comme le faisait notre brillant professeur, Alain Pilote, il présente des choses difficiles mais de façon simple et à tout moment il était toujours de bonne humeur. Il y en a qui ont fait des lectures avant de venir ici, moi je n’avais pas d’informations sur le Crédit Social. J’ai entendu parler de ça quand je suis venu ici. Mais cette théorie développée en dix leçons: voilà ! La chose était devenue tellement claire, et j’ai pu me retrouver là-dedans. Troisième élément qui explique ma découverte merveilleuse: c’est la rencontre avec les gens venus d’horizons divers, mais particulièrement pour moi ceux qui sont venus des États-Unis et du Canada. Le système qui nous avilit Pour nous l’Amérique du Nord, c’est le grand Satan comme disent les Iraniens, c’està-dire les malheurs qui nous arrivent, le système économico-financier qui nous avilit aujourd’hui, nous pensons que tous les Américains sont derrière ce système, nous pensons que c’est un système qui est partagé, qui est porté, soutenu par tout le monde parce qu’il profite à ce peuple-là. Mais à voir des Américains, des Canadiens qui prennent distance par rapport à ce système, qui font des analyses critiques mais cohérentes pour démonter point par point ce système assassin satanique, pour moi cela a été une grande découverte. Tout cela pour nous est une découverte au-delà de ce système qui fonctionne, et de notre point de vue du Sud, fonctionne dans l’intérêt du Nord, mais il y a aussi des victimes de ce côté-là, donc c’est un système qui fait des victimes sur tous les côtés, mais évidemment le poids ressenti par le nord et le sud, c’est différent, mais c’est la même chose. Enfin ce qui m’a surtout soulagé, consolé pendant cette rencontre c’est la découverte qu’une solution est possible au périlleux problème de l’endettement (des pays). Des fois on a l’impression que tout est bloqué: On ne sait rien faire, ils sont tout-puissants, qu’est-ce que nous pouvons faire ? Mais cette session nous a quand même ouvert les yeux en disant: Une autre solution est possible et nous ne sommes pas rentrés dans les détails techniques du système mais comme disait notre professeur: “Ça Mgr Fridolin AMBONGO existe.” Quand à l’applicabilité il n’appartient pas à nous, nous sommes des évêques, un évêque n’est pas un spécialiste en finance internationale. Mais le principe en soi en tout cas nous l’approuvons de toute notre force. Commission Justice et Paix Maintenant que nous nous sommes laissés enthousiasmer par cet enseignement et le système du Crédit Social, nous rentrons cheznous. Qu’est-ce qu’il va advenir ? Moi je vois des perspectives d’avenir plutôt en terme de collaboration. Moi je le dis à double titre: comme évêque de diocèse je peux m’engager au niveau de mon diocèse pour faire quelque chose, faire passer l’enseignement reçu ici, mais surtout dans le cadre de la Commission Justice et Paix. Je crois que le meilleur allié du Crédit Social, de cet enseignement que nous avons reçu ici, ce sont nos Commissions Justice et Paix, parce que ça fait partie des thèmes qui nous préoccupent au plus haut degré dans notre engagement. Il y a lieu au niveau de notre Commission Justice et Paix du Congo de voir ce qui a été fait et d’élaborer une stratégie d’action pour rendre populaire, pour vulgariser ce système au niveau de notre peuple.” Mgr Fridolin AMBONGO Alain Pilote Professeur de la semaine d’étude Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page 13 Le Crédit Social est une grande lumière pour les prélats africains Le Crédit Social nous unit ceux qui d’abord sont engagés en permanence dans cette oeuvre, qui sont là à temps plein. Mgr Valentin MASENGO NKINDA, évêque du diocèse de Kabinda, de la province du Kasaï, République démocratique du Congo, au niveau de la Conférence épiscopale du Congo, il est président pour les affaires juridiques. Il nous a dit: “Une grande joie pour nous, lors de la Conférence épiscopale du Congo, à Kinshasa, il y avait un membre du groupe des Pèlerins de saint Michel, c’était Marcel Lefebvre. L’arrivée ici et avec tout ce que nous avons eu comme conférences, nous avons finalement compris de quoi il s’agissait. Dans un pays de sousdéveloppement comme le nôtre le Crédit Social nous attire. On voudrait savoir qu’est-ce qui se fait et comment cela pourrait aider notre population. Pour Mgr Valentin MASENGA et Mgr Gérard MULUMBA moi, personnellement, j’ai compris le Crédit Social en arrivant ici et avec les explications qu’on nous a données, et Dieu vient à notre secours ce problème qui est réel de la dette insolvable Mgr Gérard Mulumba Kalemba, évêque de que nous connaissons tous comme Africains et Mweka en RDC. Voici un résumé de ce qu’il que connaissent aussi les autres pays. nous a dit: Mais, dans notre pays, la dette pèse encore “Depuis quelques années je recevais le jourplus à cause de la misère du peuple. Il y a quelnal Vers Demain. Je voyais le côté religieux. Je que chose de sérieux, ici. L’enseignement que nous avons reçu ici nous a ouvert l’esprit. Avec n’avais jamais deviné l’autre aspect: le Crédit le verbe de M. Alain Pilote nous avons réussi Social. … Et j’ai vu Mgr Bernard et je lui ai deà comprendre, à saisir. Moi, je pense que ce mandé le livre «Sous le Signe de l’Abondann’est pas un hasard que nous avons été invi- ce». J’ai commencé à le lire avant de quitter tés ici, c’est la main de Dieu qui guide tout. le Congo et je l’ai lu le long du voyage. Donc, Je demande aux membres des Pèlerins de j’avais lu tout le livre quand les enseignements saint Michel de croire que si vous venez dans ont commencé ici, j’étais pratiquement informon diocèse, j’aurai les bras ouverts. Je suis mé de tout ce qu’on allait voir. aujourd’hui plus que jamais convaincu qu’il Quelque chose que je n’avais jamais vu, s’agit d’un combat juste pour le peuple de Dieu imaginer: le problème de l’endettement de spécialement pour nous, les rejetés de la terre.” nos pays qui nous asphyxie et qu’il y a une Il y a quatre millions de Congolais qui sont explication à cet endettement. Incroyable ! morts dernièrement dans un conflit qui venait Même la pauvreté dans notre pays, dans nos d’un peu partout, probablement à cause de pays peut s’expliquer d’une certaine manière. la richesse de notre pays. Mais nous-mêmes Cela je l’ai compris à partir du système révélé nous étions innocents dans tout cela… Nous par Clifford Douglas, par Louis Even. Et c’est sommes tombés victimes parce qu’on avait une très grande joie qui m’habite depuis que peut-être voulu s’aligner sur une idéologie j’ai commencé à lire le livre de Louis Even. Lors qui, à mon avis, ne semble pas être ni congo- de mon voyage pour venir au Canada, je ne laise, ni africaine. Et je peux en ce moment dire faisais que lire pour terminer la lecture du livre avec Alain Paton: «Pleure oh ! mon pays bien- avant d’arriver. aimé !» L’affaire de l’endettement de mon pays, de nos pays africains, fait aussi que les Africains, nous nous rassemblons et nous nous ressemblons. Et s’il y a un combat qu’il faut livrer, je crois que les Africains seront aussi prêts à engager ce combat pour le bien, le combat pour le Crédit Social. En entendant mes frères africains, je crois que le Crédit Social nous unit et nous engage de la même façon pour dire qu’il y a un combat à engager et qu’il faut l’engager le plus tôt possible… Nous souhaitons que le Crédit Social puisse prendre de l’envol et que quelque chose puisse bouger pour la gloire de Dieu et le salut du monde.” Mgr Valentin MASENGO NKINDA “Je connais deux moyens bien sûrs pour devenir pauvre: c’est de travailler le dimanche et de prendre le bien d’autrui” (Curé d’Ars). Page 14 Quand je suis arrivé, quand les enseignements ont commencé, je me retrouvais parce que ce livre parle de tout ce que l’on a vu. Et j’ai été étonné de la clarté par laquelle procédait notre professeur, Alain Pilote. Tout devenait clair et je devenais de plus en plus convaincu que j’ai compris quelque chose, le Crédit Social. Et ça, c’est une arme terrible… Elle va réussir parce qu’elle ne vient pas des hommes mais elle vient de Dieu. C’est certainement Dieu qui a vu les misères de son peuple comme il avait vu les misères et l‘esclavage de son peuple en Égypte. Il a dit: «J’ai vu la misère de mon peuple, je viens à son secours.» Cela prendra le temps qu’il faudra.” Une atmosphère de fraternité Mgr Gérard Mulumba Kalemba dit encore: “Le temps que je viens de passer chez-vous m’a déjà fait voir une atmosphère de fraternité, de solidarité, dont parle le Crédit Social, qui devra régner et finira par régner partout où cette expérience pourra se réaliser. Déjà cela témoigne que ce sera possible et que ce le sera certainement. Je ne peux qu’encourager Je vous encourage beaucoup. Vous avez fait certaines luttes toute votre vie sans certainement voir le bout du tunnel. Mais le bout du tunnel est là, si on ne le voit pas encore, nous le verrons. Il faut que le feu prenne un peu partout et que le monde entier soit pris dans ce feu. Tant qu’à nous, nous allons nous retrouver chez-nous. Nous allons essayer de nous concerter pour voir de quelle manière nous pouvons démarrer, au niveau local peut-être, au niveau provincial et au niveau national. Nous allons certainement voir comment nous pourrions insérer le Crédit Social dans ce que nous aurons à préparer pour présenter aux évêques de notre pays. Nous pourrions envisager l’éducation, la formation du peuple dans le même sens. Nous verrons et nous comptons sur vos prières.” Mgr Gérard Mulumba Kalemba Mgr Thomas Kaboré Une Église de fidèles militants Mgr Thomas Kaboré, de Burkina Faso, président de la Commission Justice et Paix: “Je suis venu ici surtout à cause de Mgr Basile. Nous avons découvert ici une Église de fidèles militants pour l’avènement du Règne de Dieu. Ce qui m’a frappé c’est le thème: «Du pain pour tous et l’économie au service de l’homme». Ce que j’ai découvert surtout: comment les banques volent aux États leur rôle de fabriquer la monnaie. C’est donc une découverte pour moi. La fonction régalienne du pays c’est de faire sa monnaie pour les besoins du pays. Et si on avait cette possibilité, cela changerait dans le pays. Là, le pays serait vraiment souverain et pourrait se développer. Surtout quand on voit que l’argent se fabrique si simplement même par des écritures, avec la confiance bien sûr dans ces échanges. C’est vraiment une perspective intéressante. Nous vivons dans une situation, une fausseté.” Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Pauline Marois veut que sa politique de mort soit imposée à l’Afrique Les Africaines ne veulent pas tuer leurs enfants par l’avortement Mme Pauline Marois, du Parti québécois, une laïciste notoire, travaille non seulement à la destruction de la race canadienne par la promotion de l’avortement et de l’euthanasie, mais elle est remplie de zèle pour introduire l’avortement en Afrique. Le 2 juin 2010, Mme Hayat-Hassan-Ali, une Africaine résidente de la ville de Québec, a adressé la lettre suivante à Mme Pauline Marois et elle l’a fait parvenir à différentes autorités religieuses et civiles du Québec et du Canada. Quand cette lettre a été rédigée par Mme Hayat-Hassan-Ali, c’était dans la période où le Cardinal Ouellet, qui était encore parmi nous, avait soulevé une polémique sur la place publique, parce qu’il avait démontré sa position ferme contre l’avortement. Mme Hassan-Ali prend la défense du Cardinal Ouellet et veut réveiller les consciences des Canadiens français qui ne savent pas reconnaître tout le bien que l’Église leur a fait par le dévouement inlassable des religieux et religieuses. Un grand merci à Mme Hayat-Hassan-Ali pour ses exhortations ! Jadis nous avons envoyé des missionnaires canadiens en Afrique. A présent, nous avons besoin des Africains pour nous évangéliser. Revenons à nos racines religieuses et militons pour la vie avant qu’il ne soit trop tard. Yvette Poirier par Mme Hassan-Ali Madame Marois, L’Afrique est fière, elle est pour la vie. Si vous partez une bataille pour l’avortement au nom de la femme africaine, je ne suis pas d’accord. Les femmes n’ont jamais demandé d’aide pour se faire avorter parce que les enfants en Afrique sont considérés comme une bénédiction du ciel. Je suis la dix-huitième d’une famille, sans compter mes cousins et mes cousines. J’ai toujours mangé mes trois repas par jour. Avec un morceau de pain, on est capable de partager en Afrique. L’Afrique est capable de prendre son destin en main. Les femmes africaines veulent décider elles-mêmes. La femme africaine est heureuse de donner la vie, de mettre des enfants au monde. En Afrique, on n’avorte pas des femmes violées. Ce sont les grands-parents, les frères et les sœurs, les cousins et cousines qui gardent les bébés. Si vous aimez tant l’Afrique et les femmes africaines, ne mettez pas de pression sur nous. Nous ne voulons pas tuer nos enfants. Nos enfants sont notre richesse, la relève de notre continent. L’impôt que je paye depuis plusieurs années, ce n’est pas pour tuer, c’est pour protéger la vie. Pourquoi cet argent ne viendrait-il pas pour soutenir la famille et l’éducation des enfants ? Favorisez donc la famille Moi, je suis inquiète pour mon pays d’accueil. Comment un peuple peut-il se construire un pays s’il tue ses propres enfants ? Un pays qui n’a pas de relève finit par mourir. Favorisez donc la famille ! Pourquoi les lois sont-elles si compliquées relativement aux services d’adoption ? Pourquoi ne pas aider les filles à confier leurs enfants en adoption ? Pourquoi ne pas donner l’argent aux Oct.-Nov.-Déc. 2010 femmes afin qu’elles puissent garder leurs enfants au lieu de payer si cher pour les faire avorter ? Comment allez-vous pouvoir donner la citoyenneté québécoise à des immigrants quand votre peuple est en train de mourir ? Dans dix ou quinze ans, on n’aura plus assez de monde pour travailler. En favorisant l’avortement, le peuple va disparaître. Avec qui allez-vous construire votre pays… avec qui ? J’appuie monsieur Harper à 100%. Je suis d’accord avec le Premier Ministre du Canada qui aide les familles et non l’avortement. Il veut utiliser l’argent des citoyens pour préserver la vie et les enfants à naître. C’est clair ! Respectez-nous ! Ne comptez pas sur les gens des communautés culturelles pour faire de la propagande pour l’avortement et lutter contre le gouvernement du Canada qui a refusé de donner l’argent pour l’avortement. Ne faites pas de la politique sur notre dos. Quelle injustice ! Quelle insulte ! Pourquoi les pays colonialistes ne nous redonnent pas toutes les richesses qu’ils nous ont prises ? Nous sommes assez intelligents pour avoir nos propres idées, nos propres valeurs culturelles et religieuses. Si l’Afrique est devenue pauvre c’est en raison de quoi ?… Les grands de ce monde qui veulent décider pour l’Afrique. Quelle injustice ! Quelle insulte ! En Afrique, ce sont les religieux et les religieuses qui nous ont le plus aidés à nous défendre du colonialisme. Ces missionnaires venus d’ici ont donné leur vie afin de nous tirer de nos misères, ce sont eux qui nous ont apporté le plus à nous, les Africains. Ce sont les religieux et les religieuses qui nous aidés le plus à nous relever après avoir été dépouillés par nos colonisateurs qui nous ont tout volé. Nous sommes très reconnaissants aux évêques qui ont été les gardiens des valeurs naturelles, de la protection de la vie et de la transmission familiale en Afrique. Vous crachez sur l’Église Qui a bâti vos écoles et vos hôpitaux Ça me fait de la peine qu’un pays comme le Québec crache au visage de ses bienfaiteurs. Si vous parlez encore français, si vous avez des écoles, des hôpitaux… n’est-ce pas en grande partie grâce au dévouement des communautés religieuses ? Plusieurs immigrants sont scandalisés par votre façon de traiter vos ancêtres, vos éducateurs, vos bienfaiteurs… Pas de respect pour vos racines, pas de respect pour votre héritage ancestral. Ça devrait être votre fierté ! Pas de respect, pas de reconnaissance pour vos bienfaiteurs. Vous insultez à tour de rôle le Cardinal Ouellet. C’est comme si vous crachiez au visage de Monseigneur François de Montmorency Laval qui a donné toute sa fortune pour bâtir une grande partie de votre pays, vos écoles françaises, vos hôpitaux, les services aux pauvres. Vous n’avez aucun respect pour les autorités religieuses. Je suis d’accord à 100% pour le cardinal Ouellet. Fidèle à sa conscience de pasteur, il dit non à la mort. Il défend la vie et tente de lutter afin de favoriser les mamans qui voudraient garder leur bébé. Les pasteurs de son Église doivent parler pour protéger les personnes et la vie. Le cardinal ne veut pas faire plaisir aux gens en se disant d’accord avec l’avortement, il est naturellement pour la vie et il défend les personnes. L’Afrique a préservé le sens du sacré et sa croyance en Dieu. L’Afrique compte sur Dieu, sur le Seigneur et non sur les être humains. Mme Hayat-Hassan-Ali L’avortement, une des pires expériences pour la femme Déclaration des évêques du Québec, le 16 mars 1973 “Certains pensent, sur la foi des slogans à la mode, que la libération de la femme, sa promotion personnelle, familiale et sociale, passe par la libération de l’avortement. Pourtant la preuve est faite depuis longtemps que l’avortement, même légal, est une des pires expériences qui, croyante ou non, la femme puisse vivre: une expérience qui, dans sa chair parfois, et très souvent dans son âme, laisse des traces indélébiles. Nous en appelons à toutes les mères, celles d’hier et celles de demain: la vraie liberté de la femme vis-à-vis de la maternité réside-elle dans la possibilité d’avorter quasi à discrétion ? Ne réside-telle pas plutôt dans la possibilité qui lui serait offerte de mener chacune de ses grossesses à terme, à l’abri des difficultés matérielles et morales qui pèsent parfois d’un poids si lourd sur sa décision ? Dans cette perspective, nous ne pouvons nous contenter de rappeler le caractère sacré de la vie prénatale et le respect qui lui est dû, ni de réclamer pour l’enfant à naître la protection de la loi. Nous nous associons à tous les chrétiens et à tous les hommes de bonne volonté qui luttent, individuellement ou en groupes, pour rendre toujours plus juste, plus fraternelle, plus humaine, la société dans laquelle la mère et l’enfant sont appelés à s’intégrer; qui travaillent à améliorer par des mesures et des projets appropriés, le sort de la mère au travail ou au foyer, celui des familles nombreuses ou particulièrement démunies, celui des enfants infirmes ou mentalement retardés. La libéralisation de l’avortement serait de la part de la société une fausse solution à des problèmes humains, familiaux et sociaux bien réels, dont il importe avant tout d’identifier et de supprimer les causes. Il s’agit de fournir à la vie en germe des conditions d’accueil et d’épanouissement telles que célibataire ou mariée, chaque mère en détresse, prise en charge par la communauté, redevienne vraiment libre d’obéir à la loi de sa conscience et de son cœur.” — Les évêques Si le peuple canadien-français a survécu c’est grâce à l’Église qui lui a enseigné les lois saintes du mariage. Les familles nombreuses et unies par le lien indissoluble du mariage ont peuplé la province de Québec et se sont étendues dans les autres provinces du Canada et dans la Nouvelle-Angleterre, aux États-Unis. Elles fournissaient à l’Église de nombreuses vocations sacerdotales et religieuses. La province de Québec était l’État au monde qui fournissait le pourcentage le plus élevé de vocations sacerdotales et religieuses à l’étranger, dont l’Afrique a été bénéficiaire. Revenons aux valeurs familiales basées sur le catholicisme. Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page 15 Le Conseil de l’Europe a reconnu le droit de l’objection de conscience Concernant surtout l’euthanasie et l’avortement Victoire de Notre-Dame du Rosaire La député britannique Christine McCafferty a présenté à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, un Rapport qui demandait de limiter la pratique de l’objection de conscience en Europe, surtout dans le domaine de l’avortement et de l’euthanasie. Le 7 octobre 2010, le Conseil de l’Europe devait exprimer par un vote sa décision. Avec une loi semblable, les médecins, infirmiers et infirmières, tout le personnel attaché aux soins médicaux, ne pourraient plus invoquer l’objection de conscience pour ne pas participer directement ou indirectement à l’euthanasie et à l’avortement. L’évêque du diocèse de Toulon, en France, a demandé à ses diocésains de réciter un chapelet ou bien de jeûner le jour du 7 octobre, fête de Notre-Dame du Rosaire, pour que ce projet de loi soit renversé. D’autres autorités religieuses ont commandé des prières. Beaucoup de catholiques de l’Europe et du monde entier ont prié et jeûné en cette fête solennelle. Au centre de Vers Demain, à Rougemont, ce jour-là, nous avons offert la récitation du Rosaire et notre Messe quotidienne, à cette intention particulière. Projet de loi rejeté Grande victoire de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre 2010: le Conseil de l’Europe a reconnu le droit de l’objection de conscience et rejeté le projet de loi de Mme McCafferty. Voici des extraits de ce qui a été publié à Rome par (ZENIT.org.), le 7 octobre 2010: “Ce projet de résolution a été entièrement remplacé par un nouveau texte qui affirme, défend et promeut le droit du personnel médical à l’objection de conscience. Dans une déclaration à ZENIT, Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Centre Lumineuses conférences Sur les problèmes du monde actuel Maison de l’Immaculée, Rougemont Chaque mois, aux dates suivantes 24 octobre. 28 novembre. 26 décembre 10 heures a.m.: Ouverture. Chapelet Rapports des apôtres revenant de mission Midi: dîner dans le réfectoire de la Maison de l’Immaculée, chacun apporte ses provisions. 1.30 à 4.30 heures p.m. Conférences 3.30 hres p.m. Confessions 5.00 hres p.m. Sainte Messe à la chapelle de la Maison de l’Immaculée. 6.15 hres p.m. souper avec ses provisions Aux réunions de Vers Demain, tous se présentent modestement vêtus. Les dames en robe non décolletée (pas plus d’un pouce en bas du cou) à manches dépassant le coude et à jupe couvrant les genoux. Messieurs et dames en shorts ne sont pas admis. Page 16 for Law and Justice) se réjouit de ce renversement complet de perspective. «Le Conseil de l’Europe réaffirme la valeur fondamentale de la conscience humaine, et de la liberté face aux tentatives d’instrumentalisation idéologique de la science et de la médecine», affirme-t-il. La résolution adoptée affirme que «nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l’objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d’aucune sorte pour son refus de réaliser, d’accueillir ou d’assister un avortement (…)» La nouvelle résolution «affirme, défend et promeut le droit du personnel médical à l’objection de conscience; elle s’applique non seulement aux médecins, mais à tout le personnel médical engagé directement ou indirectement dans un acte de procédure d’avortement, d’euthanasie; elle s’applique non seulement aux individus, mais aussi aux institutions, hôpitaux et cliniques, privées mais aussi publiques; (Madame McCafferty voulait obliger les hôpitaux catholiques et autres à pratiquer l’avortement); et elle (cette nouvelle résolution) protège contre les discriminations et pressions exercées contre le personnel médical objecteur», a commenté Gregor Puppinck. «C’est une grande victoire de la culture et de la justice», a conclu Gregor Puppinck. — Jesús Colina L’Ordre des Infirmières du Québec Voici une autre nouvelle très encourageante: l’Ordre des infirmières du Québec s’oppose à la légalisation de l’euthanasie. Continuons de prier avec ferveur le Rosaire pour obtenir l’abolition complète des lois sur l’avortement et l’euthanasie et que l’euthanasie ne soit jamais légalisée en Amérique et dans le monde entier. Prions, jeûnons et sacrifionsnous pour obtenir des législations en conformité avec la loi de Dieu: «Tu ne tueras point». Yvette Poirier L’Afrique recherche une alternative Pour mettre fin à la pauvreté de ses pays riches en ressources naturelles Deux Archevêques et cinq Évêques sont venus assister à notre semaine d’étude et à notre congrès international 2010. Nous avons suivi le sage conseil de Mgr Placide Mukendi, de la République démocratique du Congo, qui nous avait conseillé d’inviter les évêques des pays d’Afrique, afin qu’ils puissent venir se pénétrer de cette formule économique du Crédit Social, qui permettrait de mettre fin au scandale de la pauvreté dans le monde et qui appliquerait la Doctrine Sociale de l’Église. De nombreux laïcs et prêtres nous avaient demandé une lettre d’invitation pour venir participer à notre semaine d’étude, mais la plupart d’entre eux ne pouvaient obtenir un visa. Mgr Placide de nous dire: “Les évêques vont obtenir facilement un visa. En venant participer à la semaine d’étude et au congrès, ils vont nécessairement comprendre cette solution qui mettrait fin à la pauvreté”. Cela s’est bien réalisé. Tous les évêques participants nous ont fortement invités à nous rendre dans leur diocèse afin de permettre la formation d’un personnel pour répandre cette lumineuse solution du Crédit Social en Afrique. Prions le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa vigne, afin de nous permettre de répondre à toutes les invitations. Nous remercions nos généreux bienfaiteurs qui nous ont permis de faire toutes ces invitations et ont contribué à défrayer des déplacements. pourvoyeur de l’Oeuvre des Pèlerins de saint Michel, qui rendra sûrement possible le financement de ces grands projets d’expansion de par le monde. Il nous est difficile d’inviter un évêque sans lui offrir un billet d’avion. Nous voudrions aussi apporter une petite contribution à des prêtres et des laïques qui désireraient bien venir, mais sans aide extérieure, cela leur serait impossible. Nous vous remercions d’avance pour votre grande générosité. Nous prions Dieu de vous remettre au centuple toutes vos largesses. Tout pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes. Marcel Lefebvre Invitation spéciale Gens de Montréal et de Laval Vous êtes invités à la réunion Du 2e dimanche de chaque mois 14 novembre. 12 décembre. 9 janvier 1.30 hre p.m.: heure d’adoration 2.30 heures p.m.: Réunion Eglise St-Bernardin 7979 8e Avenue, Ville Saint-Michel Pour le mois de mars 2011, des évêques qui sont venus nous proposent plusieurs noms à inviter. Nous prions saint Joseph, le Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Pour informations: tél. 514-856-5714 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Le Crédit Social est une mine de diamants Résumé du discours de Maître Françoise A. Kaudjhis-Offoumou, membre de la Commission Justice et Paix: Me Françoise A. Kaudjhis-Offoumou Chers congressistes, venus des quatre coins du monde, je voudrais commencer par vous féliciter, féliciter particulièrement les Pèlerins de saint Michel qui dans la simplicité, dans l’humilité, le courage et la persévérance sont aujourd’hui ce qu’ils sont, de famille en famille, de génération en génération. En tout cas, félicitations à tous et toutes, pour votre constance, pour votre détermination. des sans-voix parce qu’il restaure la dignité humaine à l’homme. En disant dans mes impressions préliminaires que le Crédit Social est tout un projet de société... J’adhère ici maintenant au Crédit Social. J’ai participé à la semaine d’étude des Pèlerins de saint Michel du 27 août au 3 septembre et je suis de plain-pied dans le congrès. Ce congrès qui vous permet de vous arrêter pour faire le point de vos activités, de votre acheminement et de dégager une nouvelle perspective. Nous voulons vous dire merci de nous associer pleinement. Je vous assure que c’est avec un sentiment de joie, un sentiment de fierté. Héritage gigantesque Oui je dis bien: je suis fière des Pèlerins de saint Michel à cause de leur humilité, à cause de leur honnêteté, à cause de tout ce qu’ils ont fait pour cette Œuvre, malgré ce lourd, ce grand héritage que M. Louis Even et Mme Gilberte Côté-Mercier leur ont légué. L’héritage est gigantesque. Et j’ai un sentiment de joie à cause de la mine d’or, que dis-je, la mine de diamants que représente le patrimoine dont vous avez hérité et que vous voulez partager. Ce patrimoine, ce trésor, j’allais dire cette mine de diamants, c’est bien le Crédit Social. Nul n’ignore ici que la pauvreté est la forme la plus insidieuse, la plus nocive, la plus gravissime des violations des droits humains. Et trouver le moyen de combattre le scandale de la pauvreté, ce moyen-là est un trésor. C’est pourquoi j’ai parlé de mine de diamants. Le Crédit Social est donc un trésor. Il est la voix Je me ferai fort d’être votre porte-parole avec les Révérends Pères Richard et Martial qui sont ici avec moi, qui sont membres de la Commission Justice et Paix. Je me ferai fort d’être votre porte-parole auprès de Son Excellence l’Archevêque Mgr Marie-Daniel Dadiet. Mgr Dadiet est vice-président de la Conférence épiscopale et Président de la Commission épiscopale Justice et Paix, et archevêque du Korhogo, et c’est lui qui nous a demandé de venir ici. Je vous assure de toutes ses bénédictions. Le Crédit Social, je poursuis, est une réalité, mais il n’est pas encore connu face à tout le bien qu’il peut procurer aux nations. Et c’est pourquoi je voudrais très humblement et personnellement vous exhorter à diffuser à grande échelle vos projets-pilotes, à travers l’Afrique qu’on a qualifié de continent le plus pauvre et en particulier, la Côte-d’Ivoire. Vous pouvez demander à des évêques d’accepter d’introduire dans leur programme de séminaire l’enseignement sur le Crédit Social en lien avec l’enseignement de la Doctrine Sociale de l’Église. Je voudrais demander ensuite d’utiliser si vous avez au niveau du Canada ou ailleurs des canaux, sinon vous avez des media, vous avez des bulletins pour mener des campagnes de sensibilisation, des campagnes d’information, d’éducation et de communication pour faciliter, pour convaincre davantage le monde pour le Crédit Social. Et enfin je voudrais vous demander également de forcer le partenariat avec la Commission Justice et Paix de Côte d’Ivoire, d’Afrique et d’ailleurs. La diffusion de votre journal Vers Demain. Vers Demain porte tout un titre évocateur, Vers Demain, parce que vous avez l’avantage de penser au futur. C’est une vision futuriste et véritablement, je vous félicite pour le choix. Avec Vers Demain vous pouvez convaincre les générations futures. La méditation du rosaire J’ai constaté qu’il y a chaque jour, ici, la méditation du rosaire. Et je vous félicite également pour cela. Je vous en félicite parce que je suis personnellement officier de la Légion de Marie. Et le Rosaire est la meilleure arme pour lutter contre Satan. Satan lui-même reconnaît cela. Satan fuit devant la récitation du chapelet, la méditation du chapelet, simplement parce que dans le chapelet on a l’impression de répéter, de radoter mais ce n’est pas cela. À chaque station, vous avez une facette de la vie de Jésus à méditer et Satan même l’a avoué. Ce n’est pas le Pape Paul VI qui vous dira le contraire. Satan a même avoué que l’arme qui lui fait le plus peur dans la religion catholique, c’est le rosaire parce que ça le fait fuir. Je poursuis en vous demandant très respectueusement de ne pas tenir compte des ‘on dit’, des provocations. Pourquoi ? Parce que vous devez savoir que sans orage, sans tempête, il n’a point d’arc-en-ciel… Je vais terminer en demandant à Jésus miséricordieux par l’intercession de l’Immaculée, Mère de toutes grâces, saint Joseph et saint Michel Archange d’accorder à toutes vos prières l’application du Crédit Social et toutes vos prières pour les Pèlerins de saint Michel, leurs familles et leurs amis, son divin amour, afin que nous puissions l’aimer de tout cœur de parole et d’action et que jamais, jamais nous ne cessions de le prier. Me Françoise A. Kaudjhis-Offoumou M. l’abbé Claude-Michel Goua, Me Françoise Kaudjhis-Offoumou, M. l’abbé Richard Kouamé, M. l’abbé Martial Boni M. l’abbé Patrice Savadogo, Son Excellence Benjamin Kouamé Konan, Ambassadeur de Côte d’Ivoire près du Saint-Siège Oct.-Nov.-Déc. 2010 Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page 17 Contre les taxes, pour le dividende Tous capitalistes, tous héritiers Une économie généreuse comme l’économie spirituelle de l’Église par Louis Even —————————— ————— Vous avez peut-être vu dans votre région des pancartes, avec l’inscription: Contre les taxes, pour le dividende. Ce sont des pancartes créditistes; et je crois qu’elles expriment un sentiment que tout le monde partage. Les taxes, vous le savez trop bien, sont de l’argent pris dans votre porte-monnaie par les municipalités, par les commissions scolaires, par le gouvernement provincial, par le gouvernement fédéral. Il y en a qui sont prises dans l’enveloppe de paye du travailleur; d’autres, comme les taxes de vente, sont ajoutées au prix des choses que vous achetez; d’autres ont pu être payées d’abord par le manufacturier ou par les intermédiaires, et sont incluses dans les prix de vente que tout le monde paie. Personne n’aime les taxes pour lui-même; elles enlèvent du pouvoir d’achat, et le taxé ne peut pas se procurer autant de produits que si la taxe n’existait pas. Et le dividende, lui ? C’est tout le contraire; c’est de l’argent mis dans le porte-monnaie. Argent pas attaché au travail de celui qui le reçoit, mais au capital qu’il a placé dans une entreprise. L’entreprise paie les ouvriers pour leur travail, et cela s’appelle salaire. Mais elle paie aussi le capitaliste qui a mis ses fonds dans l’entreprise, même si ce capitaliste ne fait rien, même s’il est à se promener aux Bermudes pendant que les ouvriers font profiter ce capital par leur travail. La paie au capitaliste s’appelle dividende. S’il travaille en même temps lui-même dans l’entreprise, il touche deux revenus: le salaire dû à son travail et le dividende dû à son capital. Personne ne nie le droit du capitaliste à un dividende proportionné à son capital placé dans l’entreprise. Tous capitalistes Eh bien, le Crédit Social enseigne que nous sommes tous des capitalistes, et que nous avons donc tous droit à un dividende périodique, que nous soyons salariés ou que nous soyons sans emploi. Pour comprendre cela, il faut d’abord reconnaître d’autre capital que le seul capital-piastres. Si vous mettez à la disposition d’une manufacture une propriété qui vous appartient, ou une invention de vous, ce n’est pas de l’argent, mais c’est quand même un capital réel, qui permet à la manufacture de faire quelque chose grâce à votre propriété ou à votre invention. Et vous avez certainement droit, n’est-ce pas, d’en attendre une récompense, même si vous n’y travaillez pas personnellement, même si ce sont d’autres qui font votre propriété ou votre invention produire des résultats. Justement, le Crédit Social soutient, et personne ne peut nier, qu’il y a dans la produc- Page 18 tion autre chose que des piastres et du travail d’ouvriers. Si la production moderne fournit des choses plus vite et en plus grande abondance qu’autrefois, ce n’est pas parce que les ouvriers travaillent plus longtemps ou plus dur. C’est le contraire qui est vrai. Leurs semaines d’emploi sont plus courtes, leur travail moins pénible, surtout là où il y a des machines perfectionnées et des moteurs pour les faire marcher. Supprimez ces machines modernes, supprimez les procédés techniques modernes de production, quand même l’ouvrier travaillerait plus dur et plus longtemps, quand même le bailleur de fonds y mettrait plus de piastres, le rendement serait beaucoup plus lent et beaucoup plus petit. Le gros de la production moderne est donc dû au perfectionnement des moyens de production, aux machines de plus en plus efficaces, à l’énergie motrice de plus en plus abondante, à la science appliquée au progrès. Et là nous y sommes. Qui est propriétaire de ces perfectionnements accomplis d’une génération à l’autre ? Qui est propriétaire des inventions qui se sont succédé, l’une servant de marche vers une autre plus parfaite ? Qui est propriétaire de la science appliquée ? Qui est propriétaire du progrès — le plus grand facteur de production, le principal capital réel de la production moderne ? Le Crédit Social répond: C’est tout le monde de la génération actuelle qui est propriétaire héritier de ce que nous ont légué les générations précédentes. C’est là un capital communautaire. Personne vivant aujourd’hui ne peut dire: «C’est à moi, tout cela. C’est moi qui ai inventé la roue, le levier. C’est moi qui ai inventé la machine à vapeur. C’est moi qui ai trouvé le moyen de faire de l’électricité avec des chutes d’eau». Pas plus qu’il ne peut dire: «C’est moi qui alimente ces chutes d’eau en évaporant l’eau des mers et des lacs et en la condensant en pluie». Pas plus qu’il ne peut dire: «Moi encore qui ai inventé les moteurs à explosion qui permettent à des automobiles de rouler sur toutes les routes et à des avions de sillonner les cieux. Moi qui ai mis la chimie au service de l’industrie». Non, non. Tout cela est le fruit progressif des générations de chercheurs, d’inventeurs, d’ingénieurs, d’artisans, et de l’existence de forces naturelles qui sont un don de Dieu pour tous. C’est là un immense héritage dont personne n’est le propriétaire exclusif, et dont tout le monde est cohéritier. Donc, tout le monde doit en tirer quelque chose. Tout le monde doit en retirer un dividende, dans la mesure de plus en plus grande où ce capital communautaire devient productif. Tout le monde ? — Mais oui, puisque c’est un bien général, dont personne ne peut réclamer la propriété exclusive. Louis Even Mais ce serait de l’argent pas gagné ! Pas gagné, en effet, au même titre que le salaire accordé à l’ouvrier; mais dû quand même au même titre que le dividende au capital-piastres. Tous héritiers J’ai écrit tout à l’heure les mots héritage, héritiers. Vous savez tous ce qu’est un héritier. Voici un père qui laisse à son fils, en héritage, une propriété ou une somme d’argent. Le fils n’a peut-être jamais travaillé sur la propriété du père. Il n’a peut-être jamais gagné personnellement un sou de sa vie. Va-t-on pour cela lui nier le droit à l’héritage de son père, sous prétexte qu’il ne l’a pas gagné ? — Non, on dira: Son père l’a gagné pour lui, il y a droit. Et la loi protège son droit à cet héritage. De même, le grand facteur de production moderne, la science appliquée, le progrès, n’a été gagné ni par vous ni par moi. Mais il a été gagné pour vous comme pour moi, par les générations qui nous ont précédés et nous l’ont transmis, tout comme notre génération le transmettra, sans doute grossi encore, à celle qui nous succédera. Pourquoi nous nier cet héritage, sous prétexte que nous ne l’avons pas gagné personnellement ? Pourquoi les industriels, ou les embauchés, ou les capitalistes à piastres profiteraient-ils seuls de cet héritage commun ? Eux ont certainement droit à une récompense pour ce qu’ils font actuellement; mais le fruit résultant aujourd’hui des efforts et des progrès des générations passées doit apporter quelque chose à tout le monde. Le fait qu’il y ait encore des complètement dépourvus aujourd’hui est une preuve qu’on refuse la part due à tous du revenu d’un capital Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 (suite en page 19) Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Tous capitalistes, tous héritiers (suite de la page 18) qui appartient à tous. C’est une injustice. Personne ne doit naître dépourvu dans un monde enrichi par tant d’acquisitions accumulées qui ne sont le produit de personne vivant aujourd’hui. C’est un héritage, dont nous sommes tous cohéritiers. C’est tellement vrai que, malgré le système actuel qui nie cette splendide vérité, on appelle les pauvres des déshérités. Pour qu’ils soient des déshérités, il faut qu’ils aient eu droit à un héritage et qu’on les en ait privés. Économie généreuse On déplore qu’aujourd’hui la richesse se concentre entre quelques mains. Pas surprenant quand on déshérite les membres de la société et qu’on laisse les plus forts ou les plus audacieux manger les faibles ou les moins violents. Entrez dans une usine. Vous y voyez des employés: reconnaissons le droit à leur salaire. Vous voyez des machines, payées avec de l’argent des bailleurs de fonds; reconnaissons le droit des capitalistes-piastres à un dividende sur les profits. Mais dans ces machines, il y a une invention, une patente, sans laquelle ce ne serait que des pièces d’acier. Cette invention, qu’on peut appeler l’âme de la machine, c’est là une acquisition transmise, qui n’aurait jamais été ni faite ni transmise sans la vie en société. C’est cela qui doit apporter un dividende à tous les membres de la société. L’autre dividende, celui des hommes à piastres, est déterminé par la compagnie qui bénéficie de ces piastres. Le dividende à tous, que propose le Crédit Social, doit être décidé par la société elle-même, comme revenu d’un capital de la société investi dans tout le système producteur. Voilà bien une économie distributive autrement plus ensoleillée que celle qui cause tant de soucis à tant de monde aujourd’hui. Une économie distributive généreuse comme l’abondante production moderne, et n’oubliant personne, assurant à chacun une part couvrant au moins les premières nécessités de la vie et croissant pour chacun à mesure du progrès dans la production, tout en laissant en plus une récompense adéquate à la production pour la mise en oeuvre de ce capital commun. Et ne trouvez-vous pas que cette économie distributive, proposée par le Crédit Social, ressemble passablement à l’économie spirituelle de l’Église ? Est-ce que tous les chrétiens ne sont pas invités à puiser abondamment au tré- sor spirituel de l’Eglise, bien plus qu’ils ne peuvent le mériter par leurs seules oeuvres personnelles ? Certes, chacun d’eux a encore le mérite de ses propres bonnes oeuvres (tout comme dans le Crédit Social on reconnaît encore le droit de l’employé à un salaire). Mais outre cela, tous les chrétiens peuvent bénéficier de dons gratuits (grâce veut dire gratuité) gagnés pour eux par Notre-Seigneur, la sainte Vierge et les saints. Ne dit-on pas que nous sommes héritiers, co-héritiers de Jésus-Christ ? Pourquoi une économie temporelle calquée sur ces principes de solidarité et de générosité, n’est-elle pas acclamée avec empressement par tous et réclamée avec instance ? Pourquoi ? Parce qu’elle est encore trop ignorée, trop incomprise; et parce qu’on a longtemps hypnotisé l’humanité avec une philosophie de jansénisme économique, entretenue par les puissances financières et par ceux qui tiennent à mieux dominer les autres en les maintenant aux confins de la privation, quand ce n’est pas dans une extrême pauvreté. M. et Mme Lucien Blais Grands Pèlerins, de grands tenaces Louis Even Vers Demain Février 1968 Changement d’adresse Veuillez nous envoyer votre changement d’adresse aussitôt que vous déménagez, car bien souvent le Bureau de Poste ne nous l’envoie pas. Et vous risquez de ne plus recevoir votre journal. Envoyez donc votre nouvelle adresse à: Journal Vers Demain 1101 rue Principale, Rougemont, P.Q. Canada J0L 1M0 Tél. 14504692209 Fax:1 450 469 2601 www.versdemain.org [email protected] M. et Mme Donat Bernier Apôtres de la Croisade, de grands tenaces Pour voir clair dans le système d’argent Procurez-vous les écrits de Louis Even A bas prix (frais de poste compris): Sous le Signe de l’Abondance 15$ - CHF 15 Le Crédit Social en 10 leçons 10$ - CHF 10 Du régime de dettes à la Prospérité 10$ -CHF 10 Une Finance saine et efficace 3$ - CHF 3 Qu’est-ce que le vrai Crédit Social 3$ - CHF 3 L’Île des Naufragés 2$- CHF 2 Un dollar égale 75 centimes d’euro 0,75 3 dollars égalent 2,25 euros - 15$ = 10 euros Lisez ces livres et brochures et faites-les lire autour de vous. Envoyez votre commande avec votre chèque ou mandat de poste à l’ordre de M. et Mme Paul-Émile Julien Apôtres de la Croisade du Rosaire Distributeurs de circulaires Journal Vers Demain, 1101 Principale, Rougemont, QC, Canada J0L 1M0 Tél.: 450 469-2209 - Fax 450 469-2601 Tél.: Montréal 514 856-5714 www.versdemain.org [email protected] France - Belgique Libellez et adressez vos chèques à l’ordre de Pèlerins de saint Michel 5 de la Forêt, 67160 Salmbach, France C.C.P. Nantes 4 848 09 A Tél/Fax 03.88.94.32.34 Libellez et adressez vos chèques à: Joséphine Kleynen C.C.P. 000-1495593-47 215 Chaussée de Mons, 1er étage 1070 Bruxelles, Belgique. Tél.02/522 29 84 Suisse Libellez et adressez vos chèques à: Thérèse Tardif C.C.P. 17-7243-7 Centre de traitement, 1631-Bulle, Suisse Renaud Laillier, France Oct.-Nov.-Déc. 2010 François de Siebenthal Suisse Adressez vos lettres par courriel: [email protected] - www.versdemain.org ou par Fax :1-450 469 2601 M. et Mme Daniel Fournier Apôtres de la Croisade du Rosaire Distributeurs de circulaires Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page 19 Où prendre l’argent ? par Louis Even —————————— ————— Toujours cette question-là Quand vous demandez de doubler les allocations familiales, d’augmenter la pension de vieillesse, d’étendre la portée d’application de la pension aux invalides, on vous répond: “On est tous pour ça. On ne demanderait pas mieux. Mais où prendre l’argent ?” Vous n’entendez jamais objecter: “Mais où trouver les produits pour en permettre plus aux enfants, aux vieillards, aux invalides ?” C’est pourtant de produits que vivent les enfants et leurs parents, les vieux, les infirmes. L’argent de l’allocation ou de pensions, c’est seulement pour pouvoir obtenir des produits et des services. * * * Lorsque vous représentez à votre Conseil municipal l’urgence d’un aqueduc, d’égouts, de pavages, le Conseil vous fait répondre: “Nous comprenons cette urgence. Nous avons des plans tout prêts. Mais, où prendre l’argent ?” On ne vous fait pas dire: “C’est très bien; mais où trouver des ingénieurs, des bras, des matériaux ?” C’est pourtant avec des matériaux, des bras, des ingénieurs, qu’on réaliserait ces projets. L’argent n’a pas d’autre but que de permettre d’utiliser ces moyens, qui existent. * * * Si votre paroisse a besoin d’une église, qu’attend-elle pour la construire, sinon l’argent ? Matériaux, architectes, entrepreneurs, maçons et autres ouvriers spécialisés — tout ce qu’il faut pour bâtir existe. La preuve que toutes ces choses-là existent, c’est que, une fois hommes et matériaux mis à l’ouvrage, l’église sera bâtie en un ou deux ans; tandis que, la plupart du temps, on prendra encore une vingtaine d’autres années, ou davantage, pour trouver l’argent qui représente le montant de ces matériaux et de tout ce travail. C’est la même chose avec nos commissions scolaires. * * * Au fils de cultivateur qui est de trop sur la terre paternelle exploitée par son frère plus âgé, dites qu’il y a des terres neuves à ouvrir sur son bon sol en Abitibi, où des terres abandonnées à mettre en rendement dans la paroisse voisine, il vous répondra: “J’aimerais bien cela. Mais où prendre l’argent pour me procurer un tracteur, de la machinerie agricole, des animaux, de la graine de semence, pour faire revivre cette vieille terre près d’ici, ou pour tailler une ferme neuve en forêt ?” Le garçon ne vous répliquera jamais: “C’est bien beau; mais où trouver un tracteur, des animaux, des semences ?” Il sait parfaitement où trouver ces choses-là, les vraies choses qu’il lui faudrait. Mais l’argent Page 20 qu’il demande seulement pour se procurer ces choses qui existent, où le prendre ? blés quand tant de bras mendiaient de l’emploi ? Là où il y en a Les gens n’ayant plus d’argent, le gouvernement ne pouvait pas leur en prendre. S’adresser aux réservoirs d’épargnes ? Réservoirs sonnant le creux quand des gens manquant d’argent ne sauraient épargner. Problème apparent sans issue. Où prendre l’argent ? Un voleur vous répondrait: “Il faut prendre l’argent là où il y en a, à condition évidemment de réussir à le prendre”. Et l’art du voleur consiste à trouver les moyens de prendre sans être pris lui-même, s’il tient à rester voleur et non pas à devenir prisonnier. Votre Conseil municipal est un peu dans le même cas. Il lui faut prendre l’argent là où il y en a. Mais pour lui, l’opération porte un autre nom: au lieu de s’appeler «voler», elle s’appelle «taxer». Et l’art du taxateur consiste à être capable d’en prendre le plus possible sans gâter complètement la source, ou sans outrer tellement les contribuables que ceux-ci en mettent un autre à sa place à la première occasion. Les gouvernements supérieurs ne procèdent pas autrement. Celui de Québec aime à répéter qu’il n’a pas d’autre argent que celui qu’il peut tirer là où il y en a: du public par les taxes, ou de manipulateurs d’argent par des emprunts, avec promesse de taxes à venir pour tout rapporter et un peu plus au manipulateur. Le gouvernement fédéral, pourtant constitutionnellement souverain en matière d’argent, se comporte de la même manière. C’est lui qui nous a si souvent répondu: “On voudrait bien hausser les allocations familiales, mais nos finances ne le permettent pas. Où prendrait-on l’argent ? Il faudrait taxer davantage et les contribuables se trouvent déjà surtaxés.” Là où il n’y en a pas L’argent, c’est le droit d’utiliser ce qui est utilisable. Pour le consommateur, c’est le droit d’obtenir les produits qui sont devant lui et le sollicitent. Pour des gouvernements, c’est le droit d’utiliser des moyens de production pour réaliser des projets publics. Quand le public consommateur est insuffisamment muni de pouvoir d’achat, et quand en même temps le gouvernement n’a pas assez d’argent pour procéder à ses programmes, public et gouvernement se trouvent bêtement pris. Et cela est arrivé. On a même vu le gouvernement souverain du Canada — et les gouvernements d’autres pays aussi, en même temps — rester en face de ce vide pendant toute une décade, la crise des années ‘30. De toutes ces années-là, les orignaux, les ours, les chevreuils, les siffleux, tous les animaux de nos bois, gros et petits, continuaient à profiter de ce qu’ils trouvaient devant eux. Pas de crise pour eux, quand la nourriture abonde. Ce genre de crise — rester ventre vide devant des greniers pleins — c’est, paraît-il, le privilège d’êtres doués de raison !!! ... Parce que: Où prendre l’argent ? Questions que seuls se posaient des hommes civilisés. Où prendre l’argent ? Où prendre le droit de toucher aux produits qui s’entassaient au lieu de s’écouler ? Où prendre le droit de produire davantage pour des besoins non com- Et pourtant, on en est sorti un jour, et comme sous le coup d’une baguette magique. Quand ? Le jour où la guerre mondiale No 2 vint donner une piqûre à des humains stupidement affamés devant l’abondance et momifiés devant des facilités de production sans précédent. Mais comment a-t-on pu sortir de là sans argent ? — On en est sorti avec de l’argent. Et comment a-t-on pu trouver de l’argent, quand il n’y en avait plus nulle part ? — En allant en chercher là où il n’y en avait pas. La veille de la déclaration de guerre, Mackenzie King disait ne pouvoir trouver cinq sous pour les chômeurs. Le lendemain de la déclaration de guerre, il trouvait tout l’argent voulu pour changer les chômeurs en soldats ou en producteurs de munitions de guerre. Pas d’argent en août: sécheresse depuis dix ans. Fontaine d’argent en septembre, et tant qu’il en faudra pour six années de guerre. Donc l’argent a surgi là où il n’y en avait pas. Voilà bien un soufflet retentissant donné à tous les luminaires de l’économie orthodoxe, qui avaient taxé de fous et de menteurs les créditistes quand ils disaient: “L’argent, ça se crée, ça se crée d’un trait de plume, et il est criminel de laisser des êtres humains dans les privations rien que par refus de ce trait de plume.” De quoi aussi faire les chefs de gouvernements souverains d’alors baisser la tête de (suite en page 21) Superstition, injure contre Dieu Le Nouvel Âge initie ses adeptes aux pratiques occultes: idolâtrie, superstition, sorcellerie, magie noire… Toutes ces injures envers notre Créateur sont des transgressions contre le premier commandement de Dieu. Le premier commandement de Dieu que nous avons appris par cœur: «Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement» est exprimé ainsi dans l’Exode 20,2): «Tu n’auras pas d’autres Dieu devant moi.» Dans le Compendium du Catéchisme catholique au numéro 445, il est écrit que dans ce premier commandement, «Dieu interdit la superstition, qui est une déviance au culte dû au vrai Dieu et qui s’exprime encore sous diverses formes de divinisation, de magie, de sorcellerie et de spiritisme». Voici d’autres informations tirées de divers catéchismes: «La superstition est le péché de ceux qui accordent à un être créé ce qui n’appartient qu’à Dieu seul. Attendre de certaines choses, des effets qu’elles n’ont pas la vertu de produire est de la superstition, parce que ces effets n’étant pas produits naturellement, sont l’œuvre du démon, il y a un pacte au moins tacite…» Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Où prendre l’argent? (suite de la page 20) honte et battre leur coulpe: “Que nous avons donc été bêtes de ne pas faire pour nos chômeurs, hier, ce que nous faisons pour ces mêmes individus devenus employés de la plus grande tuerie organisée de l’histoire.” Le non-sens financier Il n’y avait pourtant pas besoin d’une guerre pour s’apercevoir que le monde souffrait d’une crise purement artificielle. Élu président pour la première fois en 1932, Roosevelt trouvait la situation absurde. Il disait: “Je n’admettrai jamais que dans ce pays, 15 millions d’hommes défilent sans travail et meurent de faim devant des greniers remplis de trois années de récoltes invendues.” Et Roosevelt essaya d’y remédier par ses plans à teinte socialiste, quand il aurait dû instituer le Crédit Social. Mais pour tout ce qui concernait la finance, il s’en remettait à son secrétaire du Trésor, Morgenthau. Un jour que M. J. J. Harpell, de Garden City Press (SteAnne-de-Bellevue), accompagnant M. Damien Bouchard dans une visite à Washington, voulut parler de monnaie et de crédit avec le président Roosevelt, celui-ci demanda à M. Harpell s’il comprenait quelque chose dans cette affaire de crédit. M. Harpell répondant qu’il croyait, en effet, en comprendre passablement, le président lui dit: “Vous avez de la chance, et je vous engage à aller voir monsieur Morgenthau. Moi, je n’y vois que du bleu et je m’en remets entièrement à mon secrétaire du Trésor, qui me dit qu’il faut procéder prudemment en matière monétaire.” table d’opération ou sous les dictats des maîtres de la finance. Il fallait faire la guerre: l’obstacle d’argent disparaissait. La question Où prendre l’argent n’a donc plus de sens quand n’existe pas la question de savoir Où trouver les produits. Louis Even Journal Vers Demain, 15 janvier 1957 Prions pour nos chers défunts Madame Joseph Viens (Ghislaine Prud’homme) a quitté cette terre, âgée de 84 ans, le 3 octobre, dans le beau mois du Rosaire. Il n’y a pas de doute que c’est Notre-Dame du Saint Rosaire qui est venue la cueillir. Que de Rosaires, madame Viens a récités dans sa vie avec son époux Joseph et ses chers enfants. Elle était d’une distinction et d’une délicatesse exquises, elle incarnait la douceur, l’amabilité, la charité, et l’humilité. Bien unie à son mari, elle hébergeait et recevait à sa table les Pèlerins de passage à Ste-Angèle. Toujours accrochée au bras de son époux, elle assistait à toutes nos assemblées et nos congrès à Rougemont et ailleurs. Bel exemple d’un couple uni ! Les Viens ont été parmi nos familles les plus dévouées pour l’Oeuvre de Vers Demain, par l’apostolat, par la distribution des circulaires et par de multiples autres services. La guerre elle-même, d’ailleurs, était l’aboutissement de conditions ayant leur origine dans le non-sens, financier. Un banquieréconomiste français, Alexandre St-Phalle, disait récemment (Jeune Patron, nov. 1956): Nous nous souvenons de M. et Mme Edmond Lampron. Soutenus par tous leurs enfants, ils ont été les porte-flambeaux du journal Vers Demain dans leur région et ils le sont encore dans le cimetière où le drapeau de Vers Demain flotte encore sur leur tombe. Parce qu’ils étaient charitables et parce qu’ils aimaient les pauvres, ils avaient bien compris le Crédit Social et ils savaient que c’était la vraie solution au problème de la pauvreté dans le monde. Grâce à eux et à leur dévouement, Vers Demain aujourd’hui, va porter l’espoir de la libération aux pauvres de tous les pays d’Afrique et dans plusieurs pays pauvres du monde. Oct.-Nov.-Déc. 2010 116 pages. Prix 5 $ 2 $ pour les frais postaux au Canada, les autres pays 5 $. Pèlerins de saint Michel 1101 Principale, Rougemont, QC, J0L 1M0 Canada Tél: 450 469 2209 - Fax: 450 469 2601 [email protected] www.versdemain.org “La monnaie, dit encore St-Phalle, doit s’accorder à la production et aux marchandises en circulation.” Dimanche le 24 octobre, à l’occasion de l’assemblée mensuelle des Pèlerins de saint Michel, la sainte Messe a été célébrée pour le repos de l’âme de madame Viens. On sut bien, pour la guerre, passer outre au credo des orthodoxes. La guerre fut financée tout de suite, par de l’argent de chiffres, portant le nom d’argent scriptural (argent d’écriture), prenant naissance dans les livres de banque, d’un trait de plume, sans attendre une once de plus de métal jaune. On faisait fi de l’articulation de la monnaie à l’or, et autres balivernes vénérées, propres surtout à hypnotiser une humanité qu’on veut tenir sur la Le livre le plus intéressant, le moins coûteux, et le plus apprécié. Offrez-le à vos proches. Ils vous seront reconnaissants de leur avoir fait connaître la réponse à la crise économique actuelle. Pourquoi ne sait-on plus où trouver de l’argent lorsque, au lieu de financer une tuerie, il s’agit de permettre à des enfants, à des familles, à des vieillards, d’être nourris, vêtus, logés, soignés convenablement ? Si «prudemment» que la grande république comptait encore 12 millions de chômeurs aux États-Unis lorsque vint la guerre en 1939. Sans entrer immédiatement dans le conflit, les États-Unis bénéficièrent de la «piqûre» de la guerre en devenant l’arsenal des Alliés. Et après Pearl Harbor, avec son pays en pleine guerre, Roosevelt dénonça de nouveau le non-sens financier, déclarant qu’il ne permettrait pas au «financial nonsense» d’entraver l’utilisation de tous les matériaux et de toute la main-d’oeuvre disponibles pour la poursuite de la guerre. “Le tragique entêtement des financiers orthodoxes qui prétendent que la monnaie est une marchandise, a été la cause principale de la crise 1929-1939. Crise grave, puisqu’elle a engendré directement la deuxième guerre mondiale.” Un livre qui émerveille tout le monde Offrez-le à vos amis Mme Pierrette Lampron-Lyonnais, de Ste-Séraphine d’Arthabaska, est décédée en octobre. Elle nous a quittés jeune encore. Elle était si aimable, si charitable, nous l’aimions beaucoup. Dieu aussi aime les personnes aimables, il aimait sa Pierrette encore plus que nous et il avait hâte de l’avoir en sa compagnie et de la rendre heureuse près de lui. C’est la joie de la grande rencontre définitive et éternelle. Pierrette avait hérité du coeur charitable de ses parents, elle a soutenu et soigné sa chère maman dans les moments difficiles de sa vieillesse. Elle recevait toujours bien aimablement les Pèlerins de saint Michel. Tous les membres de la famille Lampron ont leur visage gravé dans l’oeuvre de Vers Demain. Nos sincères sympathies à la famille ! Que la Vierge Marie reçoive Pierrette dans ses bras de Mère. Homme de Vérité, il a reconnu la Vérité Léandre Carré décédé Léandre Carré, est décédé au Labrador, le 24 juillet, à l’âge de 84 ans. Ses funérailles et son inhumation ont eu lieu au Labrador même, là où feue son épouse l’attendait. Avant de déménager à cet endroit, ils demeuraient à St-Hyacinthe, près de Rougemont. Léandre Carré a connu notre Mouvement en 1952. Il était chauffeur d’autobus à St-Hyacinthe. En montant sur son autobus, une dame lui a remis un exemplaire du journal Vers Demain. A partir de ce moment, il s’est mis à fréquenter les assemblées et à se joindre toutes les fins de semaines aux équipes de porte en porte pour recueillir de l’abonnement au fameux journal Vers Demain qui l’avait conquis. Son épouse l’appuyait. Ils étaient tous les deux de grands apôtres de Vers Demain. Leurs garçons, Robert et Vincent, ont sacrifié des années de leur jeunesse à plein temps dans l’apostolat de Vers Demain. Devenu veuf, M. Carré a partagé son temps entre le Labrador chez son fils Vincent, à Québec, chez sa fille, et surtout à Rougemont où il passait de longs mois chaque année pour aider les Plein-Temps. Homme adroit en tout, il fut d’un précieux secours dans tous les domaines à partir de l’électricité, la mécanique, la menuiserie, jusqu’à la cuisine et le ménage, il servait aussi de chauffeur, cela jusqu’au dernier mois avant sa mort. Jamais il n’a été ébranlé dans ses convictions. Il était un homme de vérité et il a reconnu la vérité dans le Crédit Social après l’avoir étudié, il lui est resté fidèle jusqu’à la fin. Ce sont avec des hommes et des femmes de cette trempe, que le Mouvement a été solidement bâti. Que Dieu accorde à Léandre Carré, ce bon et fidèle serviteur le centuple de ses charités, en l’accueillant près de lui dans son Royaume de vérité, de charité et de lumière. Madame Jean-Rock Potvin, (Noëlla Duchesne) est décédée le 2 octobre 2010, à l’âge de 86 ans et 9 mois. Elle était la mère de Jude Potvin, Pèlerin de saint Michel à plein temps. Mme Potvin demeurait à Québec, autrefois à Desbiens. Ses funérailles ont eu lieu le 7 octobre 2010, en la fête du saint Rosaire. Elle est décédée dans le beau mois du Rosaire, en la fête des saints Anges, le premier samedi du mois. C’est notre grande espérance que, portée par les saints Anges, elle ait été accueillie amoureusement dans les bras de notre Sainte Mère la Vierge Marie, Reine du Rosaire, au Ciel, notre Patrie céleste où tout est lumière, vérité, joie et bonheur. Nos sincères sympathies à Jude et à tous les membres des familles Potvin et Duchesne ! Nos prières les accompagnent. Thérèse Tardif Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Thérèse Tardif Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page 21 Expansion de la pauvreté et de la misère dans les pays africains Homélie de Son Excellence Mgr François Lapierre tières d’un diocèse ou d’un pays, cette unité, je dirais, qui est l’action même de Dieu. Alors, cette Eucharistie que nous célébrons ce matin nous rappelle que le Seigneur refait constamment notre unité, notre unité intérieure mais aussi l’unité de l’Église, l’unité de nos diocèses, l’unité de nos communautés chrétiennes. Nous publions l’homélie de Son Exc. Mgr François Lapierre, notre évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, lors d’une messe paroissiale concélébrée à Marieville, le mercredi de la semaine d’étude, avec de M. l’abbé Gérald Ouellet, notre curé, des évêques et des prêtres en visite à Rougemont. Congressistes et paroissiens assistaient à la Messe. Après avoir salué Nosseigneurs, les évêques et les prêtres, ainsi que l’ambassadeur de Côte d’ivoire, Mgr Lapierre prononça son homélie: ... Je vous salue et je vous dis ma joie que vous puissiez être là. Je sais bien que c’est dans le contexte de votre rencontre que vous vivez à Rougemont, que vous êtes ici. J’aimerais également remercier nos amis, les Pèlerins de saint Michel qui rendent possible cette rencontre qui nous permet d’être ensemble ce matin et de célébrer cette Eucharistie qui nous rappelle l’unité du Corps de l’Église. Nous avons à l’évêché, ici, de Saint-Hyacinthe, deux prêtres africains qui vivent avec nous, nous avons un Bénédictin qui est du Congo, qui étudie actuellement à l’institut de technologie agricole, à Saint-Hyacinthe, et nous avons également un prêtre du Bénin qui est en train de faire un post-Doctorat sur l’enseignement social de l’Église, sur ce problème si important de la dette des pays africains et qui étudie à l’Université de Sherbrooke. Un fossé entre l’Occident et les pays du tiers monde Et ce prêtre m’a prêté dernièrement un livre qui a pour titre «La Haine de l’Occident». C’est un livre écrit par un Suisse bien connu, Jean Ziegler. Dans ce livre, Jean Ziegler montre qu’il y a présentement dans le monde, nous le savons, mais il le montre dans des évènements, il le montre dans des faits bien concrets, il montre que nous vivons dans un monde qui est profondément divisé, dans un monde qui est profondément marqué par cette histoire, qui existe déjà depuis plusieurs siècles et qui fait qu’il s’est créé un fossé toujours plus grand entre l’Occident et les pays en général qu’on dit du Sud, qu’on appelait du tiers monde ou des pays qui vivent aujourd’hui dans des situations économiques, politiques difficiles. Il montre bien dans ce livre que cette réalité est tout à fait dévastatrice pour le monde dans lequel nous vivons. Eh bien ! ce matin, je ne suis pas venu ici pour vous instruire sur un problème que vous connaissez mieux que moi, qui est ce problème de cette profonde division du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui où il y a, nous le savons, une accumulation de la richesse d’un côté et où il y a une expansion de la pauvreté et de la misère dans beaucoup d’autres parties du monde. Tout cela est bien contraire au grand projet du Seigneur, au grand projet de Dieu qu’est le royaume des cieux. Nous voyons ce matin comment Jésus prenait à peine le temps de dormir pour annoncer le royaume des cieux. Il est dit: “Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de maladie, alors Jésus était là en train de les guérir. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d’entre eux en criant: ‘Tu es le Fils de Dieu’. On dit: ‘Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert’. Nous voyons comment Jésus prenait à peine le temps de dormir pour annoncer ce royaume des cieux qui est un royaume de justice et de paix. Nous voyons donc comment le Seigneur a Page 22 Ce que Paul rappelait aux Corinthiens, il nous le rappelle encore aujourd’hui à nous qui vivons en ce début du vingt et unième siècle et qui avons à faire face à des défis qui sont énormes, mais des défis où nous ne marchons pas seuls, le Seigneur est avec nous. C’est ce que nous rappelle cette Eucharistie que nous allons célébrer ce matin, pour que votre rencontre, pour que vos échanges de ces jours puissent porter beaucoup de fruits et aider à la paix et à la justice, au renouveau du monde où nous vivons. Amen vécu totalement donné à sa mission. Et dans la première lecture de ce jour, nous voyons comment l’apôtre Paul incite la communauté de Corinthe qui était une petite communauté, à ne pas se diviser. Il incite la communauté de Corinthe à vivre dans l’unité. Il rappelle que ce n’est pas Apollos ou Paul qui sont importants, mais c’est la construction de la communauté, que l’édifice de Dieu, c’est la communauté chrétienne. Cet édifice de Dieu, il est le signe parmi les nations de la présence du Seigneur. Mais si ce signe est divisé, alors on ne fait qu’imiter le monde dans lequel nous vivons, qui est un monde divisé, d’où la très grande importance de l’unité de la communauté chrétienne. Il est bon qu’il existe des groupes, des mouvements, qu’il existe bien des réalités dans l’Église, mais au-dessus de tout nous devons chercher sans cesse l’unité entre nous, l’unité aussi au-delà de nos frontières. Et cette célébration, ce matin, nous montre bien cette communion qui existe bien au-delà des fron- = Mgr François Lapierre, p.m.é. Mgr Lapierre a été profondément impressionné par la rencontre de ces évêques africains venant de pays très pauvres. Il nous livre un émouvant message dans son bulletin diocésain, «L’Envoi», d’octobre 2010. Voici un petit extrait: «Dernièrement, huit évêques africains du Congo, du Congo-Brazzaville et du Burkina Faso ont visité notre diocèse. J’ai pu converser avec eux et entendre à travers eux le cri des pauvres de leurs pays. Ces évêques sont venus ici parce qu’ils sont à la recherche de voies alternatives pour le développement de leurs peuples. Ils ont la claire vision que l’organisation financière de notre planète ne fait qu’approfondir la pauvreté où vivent de larges secteurs de leurs populations. ... Ces évêques africains qui nous ont visités, vivaient peut-être à leur insu la nouvelle évangélisation. Ils venaient nous interpeller sur des questions qui sont au cœur de l’évangile.» = Mgr François Lapierre, p.m.é. Siège de Jéricho 2011 7 jours et 6 nuits d’adoration Devant le Saint Sacrement Exposé du 20 au 26 mars Dimanche, 27 mars, assemblée mensuelle Semaine d’étude de la Doctrine Sociale de l’Église et de son application pour vaincre la crise et la pauvreté du 28 mars au 6 avril Maison de l’Immaculée, 1101 Principale, à Rougemont 450-469-2209 ou 514-856-5714 - www.versdemain.org Nous vous attendons nombreux à cette semaine d’adoration, suivie de l’assemblée mensuelle et de la semaine d’étude. Nous avons beaucoup de grâces à demander et nous devons approfondir notre vocation de patriotes catholiques pour hâter le triomphe du Christ-Roi sur les nations. Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010 Cette année, M. Marcel Lefebvre est allé en Afrique porter le flambeau du Crédit Social Mme Rosa-Marvin Munguia 557 abonnements M. et Mme Carlos Reyes, de l’Équateur, 691 abonnements dans l’année M. Reyes est le rédacteur du journal espagnol “San Miguel” Mme M. Arroyo Gutiérrez Propagandiste au Mexique Gustavo Martinez, du Paraguay Apôtre de la Croisade René Drouin 534 abonnements Nous avons félicité au congrès ces cinq jubilaires. De gauche à droite: M. Lambert Boucher, 5 ans, M. Melvin Sickler, 35 ans Mlle Florentine Séguin, 55 ans, Mlle Diane Guillemette, 35 ans, et Mlle Hélène Lachance, 25 ans Oct.-Nov.-Déc. 2010 Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Page 23 Le dimanche du congrès, procession du Saint Sacrement de l’Église Saint Michel de Rougemont vers la chapelle de la Maison de l’Immaculée Arrivée du Saint Sacrement à la chapelle de la Maison de l’Immaculée À l’église de Marieville, le mercredi de notre semaine d’étude, en compagnie de S. Exc. Mgr François Lapierre, notre évêque, de notre curé, M. l’abbé Gérald Ouellet, l’équipe des deux Archevêques, des cinq évêques et des prêtres que nous avons eu l’honneur d’accueillir à notre semaine d’étude. Page 24 Journal Vers Demain, 1101 rue Principale, Rougemont, QC, Canada — J0L 1M0 Tél.: Montréal (514) 856-5714; Rougemont: (450) 469-2209; Fax (450) 469-2601; www.versdemain.org Oct.-Nov.-Déc. 2010