Rixheim et Cernay, deux communes du Haut-Rhin

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Rixheim et Cernay, deux communes du Haut-Rhin
Rixheim et Cernay, deux communes du Haut-Rhin vidéoprotégées
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Rixheim, commune alsacienne de 14 000 habitants, située à 5 km de Mulhouse, est équipée de caméras vidéo
depuis quelques années déjà. Mais, en 2007, l’incendie du centre socio culturel, situé dans le parc
d’Entremont, révélant que la caméra qui se trouvait à cet endroit était fausse, remet en question la finalité
du système en place. Lors des élections municipales, l’opposition fait alors une promesse de campagne :
mettre en place un dispositif de vidéoprotection avec de vraies caméras….
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Considérez-vous les dispositions de la Loppsi2,
telle qu'elle a été promulguée, justes?
Oui
De la promesse de campagne vers une réalité
De fausses caméras, dans un rôle dissuasif, n’étaient pas du goût d’Olivier Becht (Sans Etiquette), candidat aux
élections municipales de 2 008. “On s’est dit qu’il était dommage que le dispositif en place ne puisse être
employé à des fins de lutte contre la délinquance”. Aussi, en mars 2008, le futur maire, alors en campagne,
prend l’engagement d’équiper l’ensemble des grands bâtiments publics avec de vraies caméras de
vidéoprotection. Les élections passées, la liste “Rixheim Vivre ensemble” ayant été élue, les engagements sont
mis en œuvre, en lançant le chantier de vidéoprotection.
Non
Sans avis
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Rixheim et Cernay, deux communes du Haut-Rhin vidéoprotégées
Voter
Après avoir dénoncé un 1er contrat réalisé par un cabinet, la municipalité a lancé un nouveau marché “avec un
bureau d’étude plus sérieux”, spécialisé dans la lutte contre la Malveillance et l'insécurité (Protecn@). L’étude a
duré plus d’un an, une analyse des sites, une réflexion sur la bonne technologie à employer “nous avions le choix
entre la fibre optique qui nécessitait beaucoup de génie civil, ce qui engendrait un coût prohibitif pour notre
commune et la transmission des images en radio fréquence, système dans lequel nous avions quelques doutes
quant à la rapidité de transmission et la qualité des images, notamment lors de leur exploitation. Mais nous avons
finalement opté pour cette deuxième solution.”
Une fois le dossier monté, les tests réalisés et les sites déterminés, restait la question du financement :
l’installation de 20 caméras, sur une dizaine de sites différents, valait entre 300 000 euros et 320 000 euros. “Ce
coût dépassait largement le budget qu’on s’était initialement fixé. Nous avons donc négocié avec l’Etat afin de
bénéficier du fonds interministériel de la prévention de la délinquance (FIPD) et avons réussi à obtenir un
subventionnement de 50%. Seule condition : rajouter, dans notre projet, la surveillance de deux axes routiers par
des caméras HD permettant notamment la lecture des plaques minéralogiques par les services de gendarmerie,
dans le cadre de la recherche d’un certain nombre de délits et d’activités criminelles, comme les trafics de
drogue.”
La philosophie de la vidéoprotection
La question de la vidéoprotection a fait débat au sein de la majorité, au conseil municipal. “Il y a toujours le
sentiment du ‘Big brother is watching you’ et de l'atteinte à la liberté individuelle”, révèle Olivier Becht. Mais ce
dernier a très vite su rassurer les quelques réfractaires, en leur démontrant que les atteintes à la vie privée
étaient prohibées, tout ce qui relève du domaine de l’espace privé étant flouté. Quant à l’espace public,
l’argument utilisé par l’élu, ne pouvait être contesté : “quand vous êtes dans un espace public, vous vous exposez
naturellement au regard des autres, que ce soit par le biais d’une caméra ou non.”
La seule différence réside dans l’exploitation des images enregistrées, et “c’est là que les garanties sont
importantes”, reconnait l’élu. Or, de par la loi, protectrice des libertés publiques, l’exploitation des images, en
outre la recherche d’une image qui aurait été filmée et enregistrée, ne peut être réalisée que sur réquisition d’un
juge ou du procureur de la République. Et, comme le rappelle le maire, “il faut qu’une infraction, un délit ou un
crime ait été commis pour que l’on puisse rechercher et exploiter une image”. Dans ce sens, la caméra joue son
rôle de prévention, en devenant un instrument au service de la sécurité et de la tranquillité publique, comme le
laisse entendre ce Rixheimois, “Il est difficile d’empêcher tout délit, mais celui qui veut vraiment en commettre
un le fera loin des caméras, des espaces publics sous contrôle. Les risques sont à présent minimisés.”
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Le dispositif déployé
La ville de Rixheim compte aujourd’hui 20 caméras de vidéoprotection, soit 16 caméras dôme réseau type Axis
PTZ Q6032-E, pivotant sur 360° et d’une portée de 150 mètres, placées dans des quartiers plus sensibles et le
centre ville, et 4 caméras fixes HD situées à des carrefours, dans le centre ville, ayant pour objectif de contrôler
le flux de circulation, de permettre la lecture des plaques d’immatriculation -de jour comme de nuit grâce aux
caméras infrarouges-, de protéger les aires de jeux…
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Un Centre de supervision urbain (CSU), équipé de 4 écrans de 42 pouces, avec une solution d'exploitation de
l'éditeur français CASD, est installé dans les locaux de la police municipale, pièce fermée à clefs. Les images sont
enregistrées pendant 15 jours, avec écrasement automatique. Il n’y a pas d’opérateur de vidéoprotection mais
“lors d’opérations spécifiques, un des quatre agents de police municipale habilités, après autorisation du
responsable de service, peut venir visionner en direct. Ainsi, il peut guider les équipes sur le terrain, voire
appeler la gendarmerie, pour d’éventuels flagrants délits”, explique Roland Maruszczak, chef de la police
municipale.
Ces quatre agents nommés, dont le chef de service, sont donc autorisés à la recherche d’images et d’extraction,
“mais uniquement sur réquisition d’un Officier de Police judiciaire territorialement compétent”, précise la
municipalité.
Un déport des images vers la gendarmerie permet également à celle-ci de vérifier, à travers la vidéo, ce qui se
passe sur un site, lorsque les gendarmes sont appelés. “Parfois, on enregistre quelques abus d’appels des forces
de l’ordre pour atteinte à l’ordre publique, notamment la nuit. La vidéo permet d’effectuer alors de la levée de
doute et d’évaluer la nécessité de se déplacer ou non”. De la même façon, un déport des images sur une tablette
mobile permet à la patrouille de police municipale de contrôler les éventuels méfaits tout en se rendant sur les
lieux.
La société Spie, en plus du déploiement, s’est chargée de la formation des opérateurs (sur les aspects
technologiques essentiellement) et assure la maintenance préventive, sous garantie la 1ère année, puis via un
contrat annuel budgétisé à 3 000 euros.
Le droit à la liberté individuelle respecté
Concernant les images, “des masquages dynamiques empêchent toute vision sur les propriétés et espaces privés.”
Le chef de police municipale relate : “Nous avons dû rassurer les gens du voyage, lorsque nous avons installé les
caméras à proximité de l’aire qui leur est destinée, en justifiant, par un masquage et surtout une protection
mécanique, que l’objectif n’était pas de les surveiller.”
Le maire rappelle alors que le droit à l’image peut être demandé, sur justification précise d’un tiers, auprès du
chef de service de la police municipale, demande qui doit être motivée et ne peut être prise en compte que sur
la partie privative. Et Roland Maruszczak d’ajouter “Si une personne vous déclare qu’elle est persuadée qu’avec
la caméra, positionnée en face de chez elle, des images de l’intérieur de son logement peuvent être prises, on
doit alors lui prouver l’existence de masquages dynamiques.”
La vidéoprotection : un outil parmi d’autres actions de prévention
Olivier Becht tient tout de même à souligner que la vidéoprotection est un outil parmi d’autres, “je n’ai jamais
prétendu que c’était la panacée et que c’était la vidéoprotection qui allait supprimer la délinquance. On met en
œuvre l’ensemble de la panoplie des outils pour la sécurité publique.” Aussi, dès le début de son mandat, des
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outils de précaution à travers l’école des parents, les activités jeune public, la politique des quartiers en matière
de prévention, la police municipale de proximité, les partenariats avec la gendarmerie et le procureur de la
République ont été mis en œuvre.
Ainsi, les services de police municipale se rendent dans les écoles et les collèges, une fois par trimestre. Le
Conseil municipal des jeunes conduit également des actions en faveur de l‘instruction civique et des règles de
protection routière. Une double politique a été mise en place dans certains quartiers : celle de la main tendue,
“on donne la chance à ceux qui veulent s’en sortir, en mettant des dispositifs pour aider les jeunes à trouver un
emploi. J’ai moi même engagé un certain nombre de jeunes, au sein de la commune, dont les CV étaient les
‘moins vendables’. Si les collectivités ne leur tendent pas la main, ils n’auront aucune chance de s’en sortir. On
leur offre des contrats aidés, puis une titularisation. Le taux de réussite est de 80%.”
En contrepartie, ces jeunes doivent respecter des règles, “on sera intransigeant sur les trafics et la délinquance.
J’ai réclamé, auprès du procureur de la République et du préfet, des contrôles fiscaux sur ces foyers, ainsi que
des opérations coup de poing sur les trafics de drogue. Il faut que nous arrivions à convaincre ces jeunes qu’ils
peuvent trouver un emploi honnête.”
Les résultats
L’installation du dispositif de vidéoprotection a démarré le 1er octobre 2010 pour être opérationnel mi-janvier
2011. Quatre mois après, la municipalité semble à présent convaincue du choix “moins coûteux que la fibre mais
tout aussi efficace.” Et le maire d’ajouter “on se rend compte de la réelle performance du système quand les
feuilles commencent à pousser. Quand il n’y a pas de feuille, on voit bien, mais il est arrivé à certaines
communes d’avoir des surprises par la suite en termes de visibilité !...” Mais à Rixheim, tout semble avoir été
bien pensé “avec le zoom, on a même la possibilité de voir un bâtiment situé à 4 km”, fait remarquer Roland
Maruszczak.
Quant à Olivier Becht, celui-ci est fier d’annoncer “les chiffres parlent d’eux-mêmes. Depuis, la mise en place de
cette politique de prévention, on a constaté sur 2009 et 2010 une baisse de la délinquance de 50% de délits et
infractions, grâce à l’ensemble des dispositifs.” Ainsi, des tagueurs ont notamment été identifiés et interpellés,
après recherche et extraction des images, et ont été condamnés à des travaux d’intérêts généraux.
Les projets à venir
Concernant la politique de prévention de la délinquance, un contrat intercommunal de sécurité, incluant les 32
communes de la communauté d’agglomération de Mulhouse-Alsace devrait être signé, en présence du ministre de
l’Intérieur, dans les prochaines semaines. Ce contrat ne prévoit cependant pas, “du moins pour l’instant”, précise
le Vice-président de la M2A, de mutualiser la vidéoprotection, “la police doit rester une compétence municipale.
De plus, ceci nécessiterait des déports d’images sur de très grandes distances …” justifie-t-il.
L’élu se dit satisfait de la grande réactivité que permet la vidéoprotection, notamment dans le cadre des
opérations coup de poing, avec la mobilisation de la gendarmerie et de la police municipale, voire de la douane,
pour démanteler plus particulièrement les réseaux de trafics de drogue.
Quant à une éventuelle extension du dispositif, “nous n’avons pas de projet immédiat, mais on ne se l’interdit
pas…” conclut le maire.
Cernay, commune de 12 000 habitants, située à 18 km à
l'ouest de Mulhouse, dans le département du Haut-Rhin,
s’attache quoti-diennement à démontrer aux Cernéens que la
protection et la tranquillité sont une de ses priorités.
L’origine du projet
Si en 2008 une des promesses électorales du Député Michel Sordi
(UMP), aujourd’hui maire de Cernay, était de déployer un
nouveau dispositif de vidéoprotection, c’est en partie suite à des
actes d’incivilité et de vandalisme qui n’ont pu être élucidés,
malgré la présence de caméras. “Nous avions déjà quelques
caméras, qui dataient de 2005. Or, les images n’étaient pas de
bonne qualité, du fait d’un problème de réglage. Ainsi, suite au
réaménagement du centre ville et à la plantation de bonsaïs
autour de la place de l’église, ceux-ci ont été déracinés ; si on
pouvait voir les camionnettes dans lesquelles ils étaient
emportés, on ne pouvait lire les plaques d’immatriculation”,
déplore Emile Mouheb, Adjoint au maire en charge de la sécurité
et de la politique des quartiers, qui ajoute alors “que ce soit des
actes d’incivilité, de vandalisme, d’agression ou d’attroupement,
il est important de prouver aux citoyens qu’il n’y a pas d’impunité et d’agir de la sorte, en s’en donnant les
moyens. Et le fait de pouvoir élucider un délit rapidement est très important.”
Mise en place du projet : concertation et partenariats…
Emile Mouheb tient à souligner le fait que le projet de Cernay a été traité de manière partenariale, en totale
collaboration avec l’ensemble des services de sécurité : gendarmerie, police municipale et brigades vertes. “Dès
le départ, nous nous sommes concertés. Et nous allons très prochainement signer une convention avec la
gendarmerie pour une liaison directe vers le COS.”
Et si cette convention est en cours d’élaboration, le commandant de gendarmerie du Thann, Christophe Blanc
tient à préciser que “ces démarches s'inscrivent dans un partenariat noué de longue date entre la ville de Cernay
et la Gendarmerie. Au cours de la seule année écoulée, de nombreuses actions ont été conjointement menées
dans le cadre de la prévention de la délinquance. Ainsi fin 2010, plusieurs réunions publiques ont été organisées
dans le cadre de l'opération "tranquillité seniors". Depuis le début de l’année, un quartier de la ville fait par
ailleurs l'objet d'une expérimentation du dispositif de ‘participation citoyenne’. Enfin, le 30 juin prochain, une
nouvelle réunion de prévention est organisée, avec le soutien de la commune de Cernay. Elle sera notamment
l'occasion de rappeler les dispositions du dispositif ‘tranquillité vacances’ et de rappeler quelques règles simples
permettant de protéger ses biens. La mise en place du système de vidéoprotection de la ville de Cernay vient
donc, comme ces quelques exemples en témoignent, renforcer un dispositif plus vaste de prévention de la
délinquance basée sur une mobilisation conjointe autour des questions de sécurité.” Concertation également entre
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les brigades vertes, mobiles, et la police municipale, les premières venant renforcer les agents de police
municipale, quand nécessaire, voire même visionner les images.
Lorsque l’appel d’Offre a été lancé en 2010, un référent sûreté de la gendarmerie en charge de la
vidéoprotection– qui a fait partie de la première session de formation des référents sûreté, organisée par le
ministère de l’Intérieur- a été force de proposition et de conseil. “Il a ensuite été secondé par un autre référent
sûreté dépendant du groupement de Colmar”, complète l’adjoint sécurité qui ajoute “les différents acteurs de la
sécurité se sont mis autour de la table, j’ai souhaité laisser les professionnels de terrain échanger entre eux.”
C’est ainsi qu’Emile Mouheb a pu obtenir les besoins et priorités de chacun dans la recherche d’une meilleure
prévention : “les gendarmes avaient pour exigence d’identifier les véhicules, d’où l’intérêt d’un maillage ; les
besoins dans la ville de Cernay étant de protéger les passages obligés, c’est-à-dire tous les points d’accès, de jour
comme de nuit, grâce à des cameras infrarouges.” 50% des caméras implantées répondraient à cette volonté de
maillage et de gestion de flux, l’autre moitié du dispositif servant à protéger des endroits identifiés comme plus
sensibles, comme la place de la gare, les parkings publics, les parcs, les ronds-points, etc. Bien sûr, un bureau
d’étude avait été mandaté (PHM Sécurité).
Quel dispositif ?...
Aujourd’hui, la ville de Cernay compte 29 caméras, dont 23 fixes et six dômes. Quinze caméras fixes servent à la
reconnaissance de plaques minéralogiques, à destination de la gendarmerie, dotées d’un équipement infrarouge,
pour un maillage efficient. Les huit autres caméras fixes étant réparties auprès des toilettes et bâtiments
publiques et les parcs. La portée de ces caméras serait de 20 à 30 mètres, pour une bonne qualité d’images.
Quant aux six caméras dômes (Pelco Full HD), elles serviraient à protéger les parcs et parkings publics, leur
portée serait de 200 mètres. La ville étant équipée de fibre optique depuis plusieurs années ce choix de
transmission a été rapide, pour une qualité optimale, notamment lors de la relecture et parce que des travaux
n’étaient pas nécessaires et le coût de l’opération assez raisonnable : 270 000 euros, la ville ayant bénéficié d’une
subvention émanant du fonds interministériel pour la prévention de la délinquance de 70 000 euros.
Deux écrans de 22 pouces chacun se trouvent dans le bureau du chef de police municipale, mais il n’y a pas
d’opérateur, la ville ayant préféré opter pour des terminaux mobiles (acquisition très prochaine), tout comme sa
voisine, Rixheim. “La ville de Cernay ne justifie pas d’avoir quelqu’un en permanence”, motive Emile Mouheb. Un
enregistrement 24 heures/24 et d’exploitation CASD permet, en attendant, l’extraction d’images quand
nécessaire.
Les premiers retours et futurs projets
Les communes membres du CLSPD attendent les résultats de l’installation de Cernay pour s’équiper également de
l’outil.
Ainsi, si le premier dispositif était peu convaincant, car non adapté au besoin, la municipalité explique avoir “tiré
les leçons de la première mauvaise expérience pour améliorer le système”. Et l’adjoint au maire assure
qu’aujourd’hui, l’opposition municipale qui “avait peur que ce dispositif soit attentatoire à la liberté, comprend
aujourd’hui qu’on est là pour les protéger et non les surveiller.” Il faut dire qu’Emile Mouheb est convaincu qu’il
faut travailler “en bonne intelligence”, entre hommes.
C’est ainsi qu’il a réussi, non seulement, à convaincre l’opposition municipale de l’intérêt de cet outil, mais aussi
certaines communes voisines ne partageant pas les mêmes idées politiques, pour un projet commun
d’intercommunalité, un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance Intercommunale (CLSPDI)
étant déjà en place. “Mettons de côté l’idéologie politique pour avancer plus loin !” s’exclame –t’il. Une police
intercommunale avec des solutions mobiles pourrait donc voir le jour très prochainement.
Aujourd’hui, le taux d’élucidation serait de 50%, “grâce aux caméras mais aussi aux hommes”, tient à préciser
Emile Mouheb. Et forte de ces chiffres encourageants, la municipalité tient à intensifier ses efforts, en doublant
le nombre de caméras pour 2012, dans le but de protéger la résidence des personnes âgées mais surtout les
écoles, “la délinquance démarre dès l’âge de huit ans, à présent” regrette l’élu.
En parallèle, l’adjoint au maire explique que les autres actions de prévention de la délinquance se poursuivent
également, notamment au niveau des bailleurs sociaux “qui jouent un rôle essentiel dans la politique sociale de la
ville”. Ainsi, un travail avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) a permis de réaliser des
constructions moins hautes “avec moins de concentration, pour une meilleure qualité de vie. Nous nous efforçons
également de faciliter l’accession à la propriété car si la personne se sent chez elle, elle est alors plus
respectueuse de son logement…”
Spie Est a accompagné ces deux projets Vidéosurveillance Infos est allé interviewé Steve Lohr, animateur
et pilote de la commission vidéoprotection nationale chez Spie,
qui a pour ambition de dupliquer l’approche marché de Spie Est
au niveau national, la complémentarité des métiers de Spie et la
mutualisation s’inscrivant pleinement dans l’évolution du marché.
Il explique sa passion pour le métier qu’il exerce.
Dès 2002, je me suis intéressé aux enjeux de la vidéosurveillance
Si Spie a toujours travaillé dans le domaine de la vidéo, j’ai
senti, dès 2002, une évolution du marché, même si elle était
encore très limitée, à l’époque. J’ai alors eu l’opportunité de
travailler, dans le cadre d’une thèse, sur une réflexion orientée
”L’insécurité et la sûreté urbaine : les enjeux de la
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vidéosurveillance”.
Je me suis alors rapproché de Francis Jaecki, Directeur général
délégué à la sécurité et la prévention de la délinquance, à la
Communauté urbaine de Strasbourg, ainsi que de l’IHESI, dans
l’objectif de mieux appréhender la finalité de la vidéosurveillance.
En tant qu’acteur privé, j’avais, à l’époque, une approche très technique de la vidéo mais je savais qu’il était
nécessaire de placer le besoin du client au centre de la réflexion, comprendre ses problématiques de terrain, son
fonctionnement, son organisation, son architecture, ses besoins… En effet, c’est à partir du moment où nous
avons acquis l’ensemble de ces paramètres, que l’on peut commencer à échanger sur la technique. Et cette
approche du marché, c’est ce que transmets à mes collaborateurs de Spie qui travaillent dans le domaine de la
vidéoprotection, au niveau national. Car l’objectif n’est pas de vendre des caméras qui ne donnent aucun
résultat, mais de proposer des solutions, dont des caméras utiles et efficaces!
S’appuyer sur des partenaires fiables pour satisfaire le client
Nous disposons d’une cellule dédiée au marché de la vidéoprotection ( Collectivités locales et territoriales, OPAC
), composée de porteurs de projet, de techniciens de déploiement et d’une plateforme de tests.
Cette plateforme est le passage obligé pour tous nos partenaires fabricants qui souhaitent travailler avec nous.
Ainsi, est récemment passée sur le banc d’essai, avec succès; la caméra Hik Vision, avec Led infrarouge. Notre
objectif est de proposer des produits fiables, que nous pouvons certifier de qualité à nos clients, dans le but de
les satisfaire et de pouvoir assurer la maintenance, par la suite. Nos partenaires sont donc des acteurs majeurs
dans le monde de la vidéoprotection, Pelco, Axis, Vicon, CASD, Genetec, Milestone…
La vocation de la commission vidéoprotection
A la suite de cette expérience, j’ai été nommé, en 2007, pilote de la commission vidéoprotection, dans l’objectif
de transmettre mon expérience et notre approche marché.
Cette commission a pour vocation de comprendre, analyser, concevoir, conseiller, anticiper, protéger, intégrer et
maintenir...
Les évolutions technologiques nécessitent une structure dédiée et nationale pour aborder ce type de marché; les
exploitants finaux étant de plus en plus exigeants sur la qualité des images ainsi que sur l’aspect fonctionnel :
technologies Full HD, virtualisation, exploitation mobile en 3G, caméra nomade …Il faut de la veille technologique
et de fortes compétences IT.
L’approche globale du marché de la sécurité et de la prévention
La vidéoprotection reste, malgré une banalisation de la technologie, un métier de spécialiste. Grâce à notre large
panel de métier, nous avons la possibilité d’offrir la solution adaptée à des problématiques ciblées. Il est entendu
que la vidéoprotection est un outil technique de prévention situationnelle. Aussi, dans le cadre de moyens
préventifs techniques pour lutter contre la malveillance, nous disposons également de solutions d’éclairage
publique, de bornes escamotables, de contrôles d’accès ou encore de solutions de protection périmétrique… Chez Spie, on s’attache à bien comprendre les problématiques pour adapter au mieux la solution, sans pour autant
vouloir installer des caméras à tout prix. Nous veillons, avant tout, à replacer le citoyen au cœur des
préoccupations des villes, à s’assurer le respect et la mise en application d’un droit à l’intimité des citoyens dans
l’espace public et ce, si nécessaire, dans le cadre de déploiement de vidéo protection, de jouer notre rôle de
conseil, d’adapter la réponse au besoin.
Les atouts de Spie sur ce marché …
Notre Groupe dispose, bien évidemment, de l’ensemble des briques pour adresser le marché de la vidéoprotection
: réseaux extérieurs, département télécoms, systèmes, ergonomiste pour l’aménagement des CSU, maintenance...
Nous comptons 400 implantations sur tout le territoire national et sommes ainsi à moins d’une heure de chaque
client.
Nous disposons de spécialistes métiers : désireux d’approcher ce marché en tant que spécialistes, nous ne sommes
pas opportunistes et sommes soucieux d’une prise en compte de l’aspect sûreté globale suivant l’environnement
de déploiement.
Plusieurs entités Spie sont en cours de certification R82, certification délivrée par le CNPP, pour les installateurs
de vidéosurveillance.
Enfin, au travers des cellules d’expertise ” vidéoprotection”, dont dispose chacune des 5 filiales territoriales du
groupe Spie, le client a l’assurance que la proposition de systèmes répond bien aux problématiques de sûreté de
sa collectivité et ce, dans le respect de la législation en vigueur et de son évolution. Les tendances du marché demain
La mutualisation, tant technique qu’organisationnelle, devient une priorité pour devenir indispensable, demain,
notamment pour des raisons économiques et budgétaires. .
Mutualisons donc, dès aujourd’hui, l’utilisation des infrastructures de transmission, pour y véhiculer des flux data,
ToIP, le contrôle d’accès, l’intrusion des bâtiments voire la télégestion de l’éclairage public aujourd'hui réalisée
au travers de transmission GSM/GPRS.
Ce ne sera pas toujours facile, notamment dans les collectivités, tout comme les projets de regroupement de
communes, car c’est parfois la guerre du pouvoir entre les différents services ou les querelles d’idéologie
politique, mais il faut œuvrer pour l’intérêt général.
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Enfin, la vidéoprotection nomade et la visualisation sur tablette PC est un marché en pleine expansion,
permettant plus aisément la réactivité et la levée de doute.
Quelques références Spie dans la vidéoprotection urbaine
Spie a su démontrer son expertise, en accompagnant les communes dans leur politique de prévention de la
délinquance, quelle que soit la taille du projet : de quelques caméras, comme à Ennery, Echirolles, Villeneuve le
Roi …, à des installations pouvant nécessiter plusieurs dizaines voire centaines de caméras, comme à Mulhouse,
Annecy, Strasbourg ; Colmar, Sélestat, Rixheim, Cernay, Etampes, Argenteuil, Woippy, Evry, Belfort ; Pierrelatte,
Vénissieux,
Romilly sur Seine, Val de Reuil ; Saint Brieux … Actuellement, Spie accompagne la Ville d’Istres dans le
déploiement de son système de vidéoprotection...
Mercredi 25 Mai 2011
Virginie CADIEU
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