Des conseils judicieux à propos des succédanés du sucre

Des conseils judicieux à propos des
succédanés du sucre
Il n'existe pas de recommandations précises quant à
la quantité de sucre que l'on devrait consommer
chaque jour. Toutefois, le conseil donné aux
Canadiennes et Canadiens est de limiter leur
consommation d'aliments riches en sucres ajoutés
comme les boissons sucrées, les gâteaux, le
chocolat et les bonbons. En effet, il est important de
surveiller sa consommation de sucre, car les sucres
fournissent des calories, mais bien peu d'autres
nutriments.
Voici les différents types d'édulcorants dont l'usage
est approuvé au Canada :
Les succédanés du sucre, c'est-à-dire les
édulcorants artificiels, sont utilisés afin de donner
aux aliments un goût sucré, mais contiennent très
peu de calories. La composition chimique des
édulcorants artificiels diffère de celle des sucres.
Ainsi, la quantité d'édulcorant nécessaire pour
donner un goût sucré aux aliments diffère
également. Les édulcorants artificiels n'affectent
généralement pas la glycémie ni les taux de lipides
sanguins.
Le sucralose, vendu sous le nom de marque
Splenda®, est largement utilisé dans les boissons
gazeuses, les bonbons, les produits de boulangerie,
les desserts glacés et la crème glacée. Il peut
également être employé à la maison pour cuisiner.
Les succédanés du sucre sont-ils sans danger?
Les alcools de sucre (sorbitol, mannitol, maltitol,
xylitol) ne peuvent pas être vendus en tant
qu’édulcorant de table. Toutefois, ils sont utilisés par
l’industrie alimentaire dans les boissons et les
aliments tels que les bonbons, les desserts glacés et
la crème glacée. Les alcools de sucre ne sont pas de
« vrais » édulcorants artificiels : ils contiennent une
petite quantité de calories et peuvent donc affecter
Oui. Tous les édulcorants vendus au Canada doivent
d’abord être approuvés par Santé Canada. Un
édulcorant doit avoir fait l’objet de vastes recherches
prouvant son innocuité et son efficacité avant d'être
approuvé par Santé Canada. Une fois l’édulcorant
approuvé, Santé Canada établit des lignes
directrices strictes sur la façon dont il peut être
utilisé et sur la dose journalière admissible (DJA).
Conseils avisés de la part des diététistes. www.dietetistes.ca
L'aspartame, également connu sous les noms de
marque EqualMD et NutrasweetMD, est utilisé dans les
boissons gazeuses, les yogourts et les bonbons, et
comme édulcorant de table. L’aspartame contient de
la phénylalanine. Les personnes atteintes de
phénylcétonurie (PCU) doivent donc éviter ce
produit.
L’acésulfame de potassium n'est pas utilisé comme
édulcorant de table. Il est uniquement employé par
l’industrie alimentaire comme ingrédient pour sucrer
les boissons gazeuses et les bonbons.
la glycémie. En grandes quantités (plus de 10 g par
jour), ils peuvent causer de la diarrhée, des crampes,
des gaz et des ballonnements.
La saccharine, vendue comme édulcorant de table
sous la marque HermesetasMD, ne peut être achetée
qu’en pharmacie au Canada. Si vous êtes enceinte,
consultez votre médecin avant d'utiliser de la
saccharine.
La feuille de stévia et ses extraits sont approuvés à
titre d'ingrédients dans certains produits de santé
naturels. Les extraits purifiés de stévia, aussi
appelés « glycosides de stéviol », sont approuvés en
tant qu'édulcorants de table et additifs alimentaires
dans certains aliments comme les bonbons, la
gomme à mâcher, les mélanges à pâte et les
collations.
Le cyclamate est vendu en tant qu’édulcorant de
table sous les marques SucarylMD, Sugar TwinMD et
Sweet'N Low®. Son utilisation à titre d'additif
alimentaire n'est pas permise au Canada.
Consommés avec modération, les sucres et les
édulcorants peuvent faire partie d’une saine
alimentation.
Si vous êtes enceinte ou allaitez, les édulcorants
approuvés, entre autres l'aspartame, l'acésulfame de
potassium, le sucralose et les alcools de sucre, sont
considérés sans danger. Cependant, assurez-vous
que les aliments sucrés à l'aide d'édulcorants
artificiels ne remplacent pas les aliments riches en
nutriments dont vous avez besoin pour une
grossesse en santé.
JUSQU’EN MAI 2016
Les diététistes du Canada, 2013. Tous droits réservés. Ce document peut être imprimé
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