ensemble le 15 fevrier - Fédération PCF de Seine Maritime

Transcription

ensemble le 15 fevrier - Fédération PCF de Seine Maritime
ENSEMBLE LE 15 FEVRIER
A 18H30 HALLE AUX TOILES ROUEN
AVEC MARIE-GEORGE BUFFET
D
écidément notre département est dans l'œil du
cyclone concernant l'emploi et la formation. Ce
numéro de l'Avenir en témoigne.
démocratiques. C'est le sens premier du
rassemblement à la halle aux toiles à
Rouen le 15 février en présence de
Marie-George Buffet.
Il
Suppression de classes et d'emploi sont
février 2006
à l'horizon de la droite. Et l’on sait, pour
l'avoir souligné souvent ici, qu'il y a un
lien profond entre les deux questions.
Cela ne se coupe du besoin pas du
besoin d’une nouvelle politique économique et sociale, de service public et
d’une relance de la croissance par le
relévement du pouvoir d’achat des salaires et des pensions.
N° 21
Résumer cette double question à l'équi-
Didier Corroyer
comité Départmental
Seine-Maritime
libre budgétaire, sous pression des critères de convergences de Bruxelles et des
besoins du MEDEF, c'est assurément
aller à contresens des besoins.
projets
Ainsi le CPE, qui poursuit la tendance à
analyse
démarche
initiatives
communistes
la précarisation de l'ensemble des
contrats de travail, qui fera ressentir
encore plus aux salariés, notamment les
futurs embauchés, qu'ils sont une marchandise que l'on peut jeter à tout
moment, pour peu que l'on trouve moins
cher sur le " marché " européen et mondial.
en Seine-Maritime
De même la directive "Bolkestein" dont
La lettre
d’information
bimensuelle
des communistes
de la Seine-Maritime
est éditée par
la fédération
du Parti
communiste
français
Jacques Chirac nous avait annoncé la
disparition en avril dernier.... Et qui
revient. Cette directive encourage les
délocalisations, le dumping social et fiscal, menace les services publics, les
règles de la santé publiques, les normes
environnementales et culturelles et la
protection des consommateurs.
L'heure
est bien à rassembler pour
s'opposer à ces reculs sociaux et
Parti communiste français
a en même temps une autre dimension, la volonté de réussir à gauche
F ace aux agressions de la droite, la gauche ne doit pas se contenter de réagir au
coup par coup.
P our
les communistes, la question
posée à la gauche, si elle ne veut pas
décevoir une nouvelle fois et répéter les
échecs du passé, est de définir les
objectifs et les moyens précis d'une politique rompant avec le libéralisme. Les
contradictions entre les formations de
gauche sur ce point sont profondes. On
ne doit pas en rester à ce constat. Notre
peuple a besoin de battre la droite et
d'une politique de gauche à la hauteur
de ses attentes. Il doit être saisi des termes du débat et pouvoir y intervenir.
L es communistes proposent que les formations de gauche et écologistes organisent ensemble, dans tout le pays, de
grandes rencontres publiques permettant cette construction de solutions alternatives, par la confrontation d'idées et de
propositions des uns et des autres et
l'apport des citoyennes et des citoyens.
Lorsque notre peuple se mêle de politique, lorsqu'il s'empare des grandes
questions, alors la donne est changée et
s'ouvrent de nouveaux champs du possible. C'est ce qui s'est passé en 2005
avec le référendum.
Alors nous vous donnons
rendez-vous le 15 février
avec M.G. BUFFET !
total
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les résultats en bleu sont non comptabilisés (parvenus hors délais)
Seine maritime 2162 812
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782
REPÈRES
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gonfreville
gournay
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le havre
le trait
le treport
lillebonne
malaunay
maromme
montivilliers
neufchatel
oissel
petit quevilly
rouen
saint etienne
sandouville
sncf
sotteville
st romain
université
ins
cr
its
33eme congrès PCF
résultats des votes sur le choix de la base commune
503
64%
12
97
31
22
67
50
National 92472 45541 1297 44244 28125
828
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L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006 -
p2
14 février
Strasbourg
Aprés le rassemblement du 11
février a l’appel notamment du PCF,
la confédération européenne des
syndicats organise un rassemblement contre la directive Bokenstein.
Et réussir , comme les dockers à
faire échouer le vote de cette directive !
RENAULT ET L'AUTOMOBILE ONT
La population et les salariés des usines normandes, les
équipementiers attendent un vrai plan d'avenir et de développement. Pas un plan de récession, de rabougrissement !
Nous ne voulons pas voir l'avenir de sites et des
milliers d'emplois hypothéqués par la volonté de faire
un groupe mondialisé selon des critères
strictement financiers.
Pour une nouvelle politique industrielle en France et en Europe
favorisant la sécurisation de l'emploi, la promotion de la formation et de la recherche.
Le parti communiste, ses militants,
ses élus mettront tout en œuvre pour
s'opposer au déclin de l'industrie
automobile et de Renault.
L'Etat, actionnaire à 15 % de Renault, doit prendre ses responsabilités face aux menaces qui pèsent sur l'entreprise. Il est possible et indispensable que d'autres logiques soient mises en
œuvres, en France et en Europe.
La direction de Renault doit mettre en œuvre une véritable
politique industrielle de développement, notamment avec la
mise en place d'une gamme bon marché complète.
DE L'AVENIR
SUITE...
Nous proposons des mesures sur le moyen et long
terme afin de protéger et promouvoir les salariés,
de construire des partenariats
entre équipementiers et constructeurs,
des coproductions et des coopérations en Europe.
r Des mises en formation avec maintien des revenus à partir
d'un Fonds spécial de protection et de promotion des salariés.
Cela permettrait, sans chômage, de réaliser les modernisations
nécessaires ou d'assurer de bons reclassements choisis avec
l'expansion d'activités fondées sur les nouvelles technologies et
les services notamment ceux centrés sur la mobilité (location,
guidage à distance etc.).
r La mise en place de partenariats entre constructeurs européens auxquels Renault, dont l'Etat est actionnaire, et l'Union
européenne pourraient contribuer activement.
r La stabilisation d'un pôle d'équipementiers et de sous-trai tants, pour assurer une politique de qualité leur permettant de
maîtriser la fiabilité de leurs produits, mais aussi de sécuriser
l'emploi et de répondre aux défis écologiques.
r L'impulsion par l'Union européenne d'une véritable politique
de coopération à l'échelle du continent, pour organiser jusqu'à
des coproductions au sein de l'Union européenne afin de sortir
de la concurrence coupe-gorge.
La plus value dégagée du travail doit permettre à Renault de
renouer avec ce qui a toujours été à l'origine de ses succès, l'innovation et le social. Aujourd'hui, il s'agit de sécuriser l'emploi et
la formation, de combler le retard pris sur les salaires, d'aborder
les questions de conditions de travail, embauches et départs à la
retraite pour les plus de 55 ans. C'est avec cette démarche que
la qualité des voitures sera assurée.
Les communistes proposent
Une relance concertée de l'effort de recherche par :
r l'organisation du partage des coûts et l'impulsion de larges
programmes de co-production. Il s'agit de construire de nouvelles liaisons entre la recherche et la production en Europe pour
l'efficacité sociale et non pour le rendement des actionnaires
comme avec " les pôles de compétitivité ".
r un programme pluriannuel en direction de l'automobile afin
de mieux équiper les entreprises, de mieux former les salariés,
d'organiser les coopérations entre grands donneurs d'ordre et
équipementiers, tout particulièrement dans notre région.
L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006
-p4
Dans les cahiers de l’alternative
RENAULT ET L'AUTOMOBILE
ONT DE L'AVENIR
Les constructeurs automobiles ont misé massivement sur l'essor des marchés financiers. Ils
se sont endettés pour réaliser des opérations
financières géantes. Ainsi, la fusion de Renault
et de Nissan a coûté 5 milliards d'euros.
Le secteur automobile est vital pour la
France et notre région. C'est un moteur
de l'ensemble de l'industrie et de la
recherche.
L'Automobile
dans notre région c'est :
r
16300 salariés
r
57 entreprises
r
85 établissements
r Renault représente 80%
des emplois de la filière.
r
Avec la sous-traitance
(mécanique, plasturgie, textile…) c'est environ 30 000salariés Haut-Normands qui travaillent dans la filière.
r En 2000, le secteur représentait 15% des exportations
régionales, le port (du Havre ?)
étant le premier port français
pour les entrées et les sorties
de véhicules.
r 7 salariés sur 10 ont plus de
40ans
r
1 sur 3 plus de 50 ans
Le 9 février prochain M. GHOSN, président de
Renault, présentera un plan triennal. Sans préjuger de la gravité de ses annonces, nous
appelons à la vigilance. La direction de
Renault a en effet déjà montré la facilité
avec laquelle elle supprimait les emplois,
gelait les salaires, développait la flexibilité
et l'intensité du travail.
Sous prétexte d'assurer
l'avenir, c'est en fait le
taux de profit maximum
pour les actionnaires
qu'elle assure.
Cette politique oppose les
salariés entre eux, utilisant le chômage, la précarité, la dégradation des
rémunérations et des
conditions de travail
comme seules variables
d'ajustement. Les salariés de Renault,
comme ceux des entreprises sous-traitantes, en font les frais.
En l'absence d'une politique industrielle ambitieuse, fondée sur le développement de l'emploi, de la formation, de la recherche, la stratégie annoncée à risque de se traduire par un
séisme social non seulement chez Renault,
mais dans l'ensemble de notre pays.
Nous ne voulons pas que se reproduise dans le
secteur automobile, ce qui s'est passé dans
l'industrie du textile et de l'habillement. Nous
refusons de connaître de nouveaux
Vilvoorde.
L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006
Cette gestion uniquement guidée par la rentabilité financière est intolérable. Elle joue
les marchés financiers contre l'emploi, la formation, la recherche et le développement,
contre l'intérêt national et européen.
Ces stratégies ont déjà
mené à des impasses.
Elles risquent de mettre
en péril tout le secteur.
Ainsi, alors que les ressources de Renault ont
été pompé vers la finance
et les actionnaires, le
groupe a tardé à renouveler sa gamme de modèles,
conduisant à un essoufflement des ventes. Et la
seule réponse de la direction c'est de reporter à
2007 la sortie de nouveaux modèles.
Avant d'être un marché, l'automobile
est un besoin. C'est un produit utile,
incontournable en terme de
développement durable.
L'industrie automobile dans son ensemble,
Renault en particulier, a un avenir : en France,
les immatriculations de voitures neuves ont
progressé de 2,7% en 2005 ; 8,2 % des ménages français ont acheté une voiture. Si cette
proportion passait à 11,7 % comme en
Espagne cela porterait le marché national à
400 000 unités supplémentaires.
-p3
E N J E U X répondre aux besoins
Le MEDEF en rêvait, Villepin l'a fait!
POUR LE RETRAIT
Du Contrat Précarité Emploi
A l’appel des syndicats CGT - CFDT - FO - FSU - UNSA
- Solidaires - UNEF (syndicat étudiants) le 7 février a été
une forte journée de mobilisation, surtout des jeunes,
contre le CPE
La peur de chaque jour qui vient
Au moins, un « Cdd de six mois » à terme précis, c’est
garanti six mois…
Mais un « Cpe de deux ans » c’est pas garanti du tout :
chaque jour on se couche sans savoir si on travaille encore le lendemain…
Lorsqu’il ne comporte pas de terme précis, le Cdd est
conclu obligatoirement pour une durée minimale…pas le
Cpe...
Même les entreprises multinationales du Cac 40 vont
pouvoir « faire du Cpe »…
Le Cpe, à la différence du Cne, n’est pas réservé aux
entreprises de moins de 20 salariés, mais ouvert à toutes
: ainsi Axa, AGF, Gan, Vivendi, Thales, le Crédit Lyonnais,
etc... les 100 premiers entreprises du Cac 40, (qui ont
gagné 57 milliards d’euros en 2004, et davantage en
2005) pourront prendre des « Cpe » : mais en quoi ces
entreprises qui font des bénéfices extraordinaires ontelles besoin de cela pour embaucher ?
Des sous en plus pour les grosses entreprises qui
font déjà d’énormes bénéfices
Villepin prévoit une exonération totale de charges patronales pendant trois ans à tous les contrats à durée indéterminée (CDI, CNE, CPE)
signés au profit de jeunes de
moins de 26 ans au chômage
depuis plus de six mois. Les
1000 entreprises de plus de
1000 salariés qui emploient
déjà 3,5 millions de salariés et
produisent 45 % du Pib vont
doncvengranger encore plus
de bénéfices pour leurs actionnaires avec cet argent donné
généreusement par l’état avec
les impôts… des salariés…
Au début, en aout dernier, prétendument, le “Cne” était réservé aux “petites entreprises” de
moins de 20 salariés qui auraient eu “besoin de davantage de souplesse”
pour embaucher,, mais
voilà que pour les
moins de 26 ans, il n’y
a eu plus cette pudeur :
la mesure concerne
tous les jeunes et toutes les entreprises...
Aumône Unedic pour
le Cpe viré
Dans le dernier accord
Unedic
signé
en
décembre 2005, la filière « A » concerne les
salariés ayant travaillé
6 mois dans les 22
mois précédant leur
perte d’emploi ; elle
ouvre droit à 7 mois d’indemnisation. 17 % des chômeurs
indemnisés relèvent actuellement de cette filière.
Une nouvelle filière (A +) a été créée. Elle est ouverte aux
salariés ayant travaillé 12 mois au cours des 20 mois précédant la perte d’emploi. Elle permet une indemnisation
de 12 mois.
Dans le cadre du Cpe, s'il a travaillé au moins quatre
mois, chaque jeune n’aura droit qu’à une allocation forfaitaire de 16,40 euros par jour soit 460 euros pendant seulement 2 mois… .
6 à 8 ans de super précarité pour tous les jeunes… et
bientôt quel que soit l’âge… ?
Si le jeune est soumis à plusieurs Cdd consécutifs, il sont
« requalifiables » en un Cdi…
Mais avec le « Cpe », en cas de rupture du contrat durant
les deux premières années, un nouveau Cne entre l'employeur et salarié pourra être conclu après trois mois.
Le syndicat peut ester en justice à la place du salarié
pour faire qualifier des Cdd successifs en Cdi (L 122-316) : dans le Cpe pas de recours !
Les Cpe peuvent se succéder sans motif, sans recours,
sans contrôle : un jeune pourra en faire trois de suite, et
être viré chaque fois au bout de deux ans, puis passé 26
ans, il pourra encore faire un contrat CNE de deux ans…
Cela fait des années de précarité, toute la jeunesse… (
les Cdd sont limités à 18 mois maxi…)
L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006
-p5
en direct des élus communistes du conseil général
Pour l’emploi
Le Département participe à sa mesure à la lutte contre le chômage, même si ce n’est pas de sa
compétence directe mais celle de l’Etat.
Mais ses actions se heurtent à la politique nationale libérale qui multiplie les cadeaux aux entreprises sans résultat tangible sur l’emploi durable. Le gouvernement vise à accentuer la dérégulation
du Code du Travail en favorisant la précarité généralisée (contrats «nouvelle embauche» et contrats
«de première embauche» pour les jeunes avec période d’essai de... 2 ans !!). N’en déplaise aux statistiques officielles, chaque jour apporte son lot de radiations à l’ANPE, de licenciements et de fermetures
d’entreprises. En 2005, déjà près de 1000 emplois ont été supprimés en Seine-Maritime par licenciements économiques dans les secteurs de la chimie, de la sous-traitance automobile, la verrerie, la réparation navale notamment.
Pour 2006, les perspectives sont également sombres.
C’est pourquoi les élus communistes ont demandé que le Préfet, représentant de l’Etat, soit entendu sur cette question lors d’une prochaine session du Conseil Général. A l’inverse des mesures actuelles de la droite qui visent à précariser de plus en plus, les élus communistes entendent lui faire part de leurs propositions : interdiction des licenciements «boursiers» et institution d’une véritable «sécurité emploi-formation» (comme ils avaient été à l’origine en
1945 de la création de la «sécurité sociale»).
Naturellement, ces propositions supposent un changement radical de politique … possible dès l’année prochaine,
année électorale.
Sans attendre cependant, les élus communistes au Conseil Général ont été force de propositions au plan départemental.
O
Ils ont ainsi été à l’origine de la création d’un comité départemental de contrôle des fonds départementaux versés aux entreprises : le CESA (Comité d’évaluation et de suivi des aides) examine désormais les demandes
des entreprises et auditionne non seulement les chefs d’entreprises mais aussi les représentants des salariés.
Ce comité peut ainsi veiller au respect du droit du travail avant de verser ses aides en fonction des emplois réellement créés.
O D’autre part, les élus communistes ont contribué à recentrer les aides économiques du Département au bénéfice des petites et moyennes entreprises (de moins de 250 salariés), des très petites entreprises et des artisans
qui créent de l’emploi (dès le 1e r emploi).
O De même, le Département s’est lancé dans un plan d’insertion en faveur des personnes en situation de fragilité
économique et va aider les entreprises qui recrutent en CDI des allocataires du RMI et d’autres minima sociaux.
O Enfin, le Département a été à l’origine de la création
directe de centaines d’emplois :
- par les conventions de modernisation des établissements
accueillant les personnes
âgées (plus de 800 emplois
créés),
- par le recrutement direct d’agents départementaux : 90
«référents» RMI, 250 emplois
pour tenir compte de la réduction du temps de travail, ou
encore 60 emplois au CDE et
30 chez les pompiers du
SDIS …
Retrouvez tous les textes des élus communistes et les contacts sur :www.elus76.com
contact : groupe communiste
Hôtel du département quai Jean Moulin
76101 Rouen Cedex 1
tel : 02 35 03 55 65
fax 02 35 03 67 90
L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006 - p 6
Equité des territoires
O Services publics
A l’inverse de l’Etat qui organise un véritable «déménagement du territoire» avec la suppression de nombreux services publics (bureaux de postes, classes, agences DDE,
bureaux des douanes, de la banque de France, des assedics…), le Conseil Général s’est
lancé dans une démarche de développement de services publics départementaux de proximité pour être au service des usagers.
C’est ainsi que plusieurs «Maisons du Département», regroupant des services administratifs vont être progressivement créées pour couvrir les territoires de Seine-Maritime. De même, dans le domaine sanitaire et social, les
CMS (Centres Médicaux Sociaux) seront implantés «en tenant compte de la particularité des territoires et des
besoins des populations», alors que l’ancienne majorité de droite avait voulu diviser par 2 leur nombre en les
transformant en CIAD (1 seul par canton).
Enfin, Michel Barrier, vice-Président communiste de la commission des infrastructures, mène une réflexion sur
le développement du service public Départemental des Transports : transports à la demande, tarifications
sociales pour les personnes démunies …
O Quartiers populaires
Mais aménager les territoires du Département de façon équitable ne veut pas dire les traiter égalitairement.
Les besoins des populations ne sont pas les mêmes dans les quartiers «chics» et les cités populaires. C’est
pourquoi les élus communistes proposent de «faire plus là où il y a le moins» dans un souci de solidarité
réelle.
Par exemple, dans le domaine du logement social, pour favoriser la mixité, ils ont proposé, non pas seulement de pénaliser les communes qui ne remplissent pas leurs obligations légales de construire 20% de
logements sociaux, mais également d’encourager les communes qui ont rempli plus que leurs obligations, en créant une «dotation de solidarité départementale» à leur intention.
Noël de
Solidarité
La Solidarité, une des priorités de la nouvelle majorité
du Conseil Général, s’est également manifestée le 24
décembre dernier au Havre :
A l’initiative de Nathalie NAIL, vice présidente communiste chargée de la lutte contre les exclusions, un «noël
de la solidarité» a été offert à 400 personnes démunies du
Département, un moment exceptionnel, d’émotion, de
partage et d’Humanité ...
L’AVENIR N°20 JANVIER 2006 p
7
La quinzaine communiste
Médias :
Le matraquage libéral ça suffit !
Les Cofondateurs et cofondatrices
de l’HD-l’Humanité Dimanche
Ensemble créons
un nouvel hebdomadaire
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33 place de l’hôtel de ville 76000 Rouen
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de l’HD- l’Humanité Dimanche
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MES COORDONNÉES
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L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006
-p8
BATTRE LA DROITE
RÉUSSIR À GAUCHE
Nos emplois en danger !
nRowenta Vernon
Le site de Vernon va supprimer
66 emplois sur 240, en 6 ans les
effectifs seront passés de 450 à
178.
nFonderie Aluminium de
Cléon 600 emplois menacés
nGDX Automotive
St Nicolas de laTaille 190
emplois de supprimés, dont 58
licenciements, sur un effectif de
335
nDockers de Dieppe
47 licenciements et l'ensemble
des emplois portuaires menacés
nOtor (chapelle darblay)
St Etienne du Rouvray
Incertitude sur l'avenir du site et
75 emplois menacés
La droite et le MEDEF
veulent leur revanche sur la
victoire du NON
Ils n'ont pas supporté la défaite que nous
leur avons infligé en rejetant, à 55%, " la
concurrence libre et non faussée ".
Depuis, ils intensifient leurs attaques à l'égard de tous les aspects de notre vie :
l'emploi, le logement, l'école, les services
publics, la santé, les transports, …leur
objectif ? Précariser davantage encore
nos vies pour nous mettre à la merci de
leurs volontés.
Après le Contrat Nouvelle Embauche,
donnant le droit de licencier sans motif
pendant 2 ans, le gouvernement veut
étendre cette mesure aux entreprises de
plus de 20 salariés, avec le Contrat
Première Embauche. Sous prétexte de
favoriser l'emploi des jeunes, il entend
mettre fin aux CDI, sous les ovations
du MEDEF.
Il veut passer ses mesures en force, nous
faire peur, nous faire taire et nous faire
admettre sa politique comme la seule
possible.
Halte au saccage
de la Haute-Normandie !
Des centaines de suppressions d'emplois sont envisagées dans notre région,
dans la chimie, la métallurgie, les activités
portuaires, le papier-carton, l'automobile
et ses sous-traitants…Le coeur même
de notre économie régionale est mis à
mal, la plupart du temps pour satisfaire
l'appétit financier des actionnaires.
De nombreux services publics disparaissent dans nos quartiers et nos communes. Nos hôpitaux sont étranglés, les
moyens en faveur de l'école ou du logement diminuent.
Une nouvelle saignée dans l'éducation !
nM.Réal
Menaces sur le site d'Alizay.
220 emplois à la clé
lDe nombreuses classes de notre académie
sont à nouveau menacées de fermeture pour
la prochaine rentrée.
lLa fermeture de 26 Classes d'Intégration
Scolaire, après les 19 de l'an dernier, est
prévue.
lAlors que notre région est parmi celles qui
comptent le plus de retards scolaires, seuls 6
établissements verront leurs moyens augmentés... avec des financements pris sur
des Zones d'Education Prioritaire, qui verraient, elles, leurs moyens spécifiques diminuer, voire disparaître.
nSavonnerie de Yanville 101
personnes craignent d'être touchées par un plan social = 50 à
75 % des effectifs
nSara Lee Pont Audemer
L'entreprise ferme ses porte laissant 138 personnes au chômage
nTranscosatal Dieppe
Fermeture : 22 salariés sur le
bitume
nPfitzer Val de Reuil
La cession du site à Fareva
entraîne des inquiétudes sur la
pérennité du site, les 270 salariés redoutent des licenciements
L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006
-p9
PRIORITES
POUR
CHANGER
VRAIMENT LA VIE.
7
1
S'attaquer vraiment
au chômage en faisant de l'emploi et
de la formation la
priorité nationale
2
Salaires :
relèvement massif
du pouvoir d'achat
populaire
3
Un nouvel essor
des droits sociaux
pour enrayer l'insécurité sociale
4
Vivre librement
dans la sécurité
5
Etendre et démocratiser
les services
publics
6
7
La lutte contre les
discriminations
déclarée grande
cause nationale
Garantir la souveraineté alimentaire,
agir pour un développement durable
et solidaire
Rassemblons-nous contre la droite et le MEDEF…
Les dockers et les travailleurs portuaires de toute l'Europe viennent de mettre en échec une direc tive qui visait à les mettre en concurrence pour tirer vers le bas leurs salaires et leurs droits.
C'est un espoir pour tous ceux qui refusent la logique ultra-libérale, la logique capitaliste.
C'est un appel à exprimer plus fort notre refus de la politique de la droite et du patronat, en
France comme en Europe : contre le CPE avec les mouvements de jeunes ; contre la directive
Bolkestein, qui revient au parlement européen, alors qu'on nous l'avait dite enterrée ; pour l'emploi
et les salaires, lors des journées d'action, à l'appel des syndicats.
Les communistes sont de tous ces combats. Ils travaillent au rassemblement des forces de gauche pour donner de l'efficacité à la riposte contre la droite. Pour stopper, dès maintenant, ses
mesures et construire les changements nécessaires.
….et construisons un véritable changement
Pour battre la droite, il faut un élan populaire, un élan majoritaire. Un élan qui mobilise les salariés,
les privés d'emplois, les jeunes, les habitants des quartiers populaires, tous ceux qui n'allaient plus
voter par déception, tous ceux qui se sont sentis abandonnés par des responsables politiques se
disant impuissants face aux difficultés.
Pour cela, la gauche a besoin de se rassembler. Elle a aussi besoin d'audace et de courage pour
s'attaquer aux maux de notre société et pour réussir, cette fois. Elle a besoin de détermination face
aux puissances de l'argent et aux institutions mondiales. ...elle a besoin d'ambition pour construi re une société solidaire, juste, humaine et fraternelle.
Pour cela nous proposons :
d'utiliser et de répartir l'argent autrement, de mobiliser tous les moyens pour un nouveau type
de croissance, fondé sur la satisfaction des besoins sociaux et humains.
de donner de nouveaux pouvoirs aux salariés pour qu'ils puissent participer aux choix dans
leurs entreprises et faire respecter l'intérêt général plutôt que celui des actionnaires.
de mettre tout le poids et l'autorité de la France au service d'une autre mondialisation, d'une
autre Europe.
Un projet qui change vraiment notre vie : voilà qui créerait l'espoir
et la mobilisation ! Voilà qui permettrait de se rassembler
et de gagner face à la droite !
Possibilité de transport en cars :
INFORMATIONS : Rouen : 02.35.07.89.80 -
Construisons-le ensemble !
Le Havre : 02.35.53.10.66 Dieppe : 02.35.84.10.77 -
L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006 - p 10
Evreux : 02.32.39.46.82
E N J E U X répondre aux besoins
Port de Dieppe
Déclaration des conseillers généraux et régionaux communistes
L'avenir du port de Dieppe : un enjeu majeur de l'aménagement du territoire. Le port de Dieppe, atout essentiel pour
la métropole d'équilibre qu'est cette ville en Haute
Normandie connaît une situation très grave. La menace
sur l'emploi des 47 dockers confirme qu'il y a un risque réel
de disparition de sa fonction de port de commerce. Il apparaît aujourd'hui évident que le groupe Belge Sea Invest a
racheté l'opérateur Léon Vincent pour détourner des trafics
traditionnellement acquis à la place dieppoise. Disparition
de trafic qui pourrait avoir un effet en chaîne sur l'ensemble
de l'emploi portuaire, ainsi que des industries, notamment
agro-alimentaires, qui lui sont liées. Il est évident que l'Etat,
le port d'intérêt national étant encore actuellement placé
sous sa compétence, porte
une part essentielle de
responsabilité dans la situation actuelle. Il entend de
plus utiliser les lois de décentralisation Raffarin pour se
débarrasser du port de
Dieppe sans assumer toutes
les conséquences de ses
choix, c'est inacceptable.
Les élus communistes de la
Région Haute Normandie et
du département de la Seine
Maritime apportent tout leur
soutien aux luttes qui se
développent pour la défense
de l'emploi et la promotion de la place portuaire de Dieppe.
Il n'y a en effet aucune fatalité à ce que le port de commerce disparaisse au profit d'une fonction dominante dédiée à
la plaisance. Les propositions avancées pour développer
sa fonction commerciale doivent être soutenues.
L'acceptation, par notre région, du transfert de la compétence portuaire se concrétisera désormais dans moins d'un
an. Compte tenu de la place qu'a pris le département dans
le développement du transmanche, cela invitera à trouver
une solution originale de collaboration étendue aux collectivités locales et associant des partenaires. Nous concevons cette nouvelle donne comme un moyen pour insuffler
du dynamisme à la fonction portuaire de la région dieppoise et à l'emploi qui lui est lié. Dans notre esprit, cela est
conditionné par la mise en oeuvre effective et rapide d'une
complémentarité nouvelle entre les ports de Haute
Normandie. Il n'y a aucune raison pour qu'il y ait concur-
rence entre ces ports de tailles différentes. Port 2000 au
Havre, les nouveaux développements du port de Rouen ont
bénéficié d'importants engagements financiers publics de
l'Etat. La région et le département ont apporté eux-mêmes
des participations considérables, il est naturel qu'en retour
cela bénéficie à toute l'économie portuaire du département
et de la région.
Cette nouvelle complémentarité implique qu'elle soit organisée sur toute la façade maritime de la Haute Normandie,
de la Baie de Seine à la Vallée de la Bresle. De ce point de
vue nous confirmons notre demande de mise en action
d'une conférence portuaire normande ouverte pour inciter
et veiller à la construction de
synergie et de complémentarité entre les différents ports
pour le développement de
méroutage, du cabotage, de
l'occupation de toutes les
niches, si modestes soientelles, de trafics... C'est le chemin de l'avenir. Cela permettrait le renforcement de notre
vocation maritime et portuaire
en offrant la totalité de la
gamme des services qu'on
peut attendre de cette diversité. Dans l'immédiat cela résorberait les effets de goulets d'étranglement qui découlent de la croissance rapide des
échanges mondiaux en particulier par containers. A plus
long terme les diversités des lieux et des modalités d'accueil du fret accroîteraient notre place en Europe et dans le
monde. Concernant directement le port de Dieppe : nous pensons qu'il y a urgence à une remise à niveau de
son outillage ainsi qu'à achever ses liaisons routières en
particulier la RN 27. Cela est naturellement exigible à l'égard de l'état dans le processus de transfert. - nous pensons qu'il faut faciliter, y compris par une procédure d'aide
tout projet de reprise de l'opérateur historique : c'est l'urgence. Enfin, la mise en oeuvre d'une réelle sécurité d'emploi et de formation, notamment pour la profession spécifique de docker, doit être envisagée parallèlement et dans
l'attente des développements ultérieurs qui résulteront
d'une dynamique de complémentarité qui doit être au coeur
de l'outil portuaire normand.
L’AVENIR N°20 JANVIER 2006 p 11
La quinzaine communiste
Banlieue, lendemains de révolte
Une coédition REGARDS-LA DISPUTE
Novembre 2005, dans les cités populaires, une jeunesse se révolte. Colère passagère ou expression
d’un profond malaise qui révèle les tares de la société ? Après le dénigrement, la répression et les
polémiques, des chercheurs et des acteurs de la vie locale et associative cherchent à comprendre le
sens de ce mouvement. La criminalisation des classes populaires, le mépris des banlieues, la violence sociale induite par le néolibéralisme ou encore la persistance d’un post-colonialisme à la française…, autant de pistes à explorer d’urgence pour entendre la jeunesse révoltée.
Clémentine Autain, co-directrice du mensuel Regards.Stéphane Beaud, professeur de sociologie. Alain Bertho, professeur d’anthropologie. Patrick Braouezec, député PCF de Seine-Saint-Denis. Paul Chemetov, architecte. François
Dubet, professeur de sociologie.
Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’Homme.Gustave Massiah, président du CRID. Laurent
Mucchielli, sociologue, chercheur au CNRS. Michel Pialoux, chercheur au Centre de sociologie européenne. JeanLouis Sagot-Duvauroux, philosophe et écrivain, président de Familles Nord-Sud. Évelyne Sire-Marin, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature, co-présidente de la fondation Copernic. Christiane Taubira, députée PRG de
Guyane. Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre de jeunesse en Seine-Saint-Denis.
EN LIBRAIRIE LE 19 FÉVRIER 2006 160 PAGES, 9 € À COMMANDER À REGARDS par courrier au 120 rue
Lafayette 75010 PAR ou par mail : [email protected] (chèque à l’ordre de REGARDS : 11,50 € dont 2,50€ de frais de
port)
Département/démocratie
déclaration groupe des élus communistes et républicains de l'agglomération de Rouen
Notre pays connaît de graves difficultés économiques qui ont des
répercussions lourdes sur nos concitoyens. La politique de la droite
est à sens unique, tout est fait pour répondre positivement aux
demandes de libéralisation du MEDEF. Il faut que les verrous sautent ; droits du travail, conventions, 35h, la précarité partout et pour
tous, voilà l'objectif à atteindre dans les meilleurs délais. Notre
agglomération, comment pourrait-il en être autrement, n'est pas
épargnée par les mauvais coups qui frappent d'abord les plus fragiles. Les menaces de fermetures d'entreprises, de réductions sensibles des effectifs dans des secteurs comme l'automobile, la chimie,
le papier carton, les coups portés au service public, la diminution
des trafics frets à la gare de triage de Sotteville … demandent la
mobilisation de tous les élus pour, comme nous le faisons, s'opposer au démantèlement du tissu économique industriel et social de
notre agglomération.
Vendredi 27 janvier le budget 2006 était à l'ordre du jour du Conseil
d'Agglomération.
La droite, responsable de par sa politique nationale des difficultés
grandissantes rencontrées par nos concitoyens avait décidé, à
Rouen, de ne pas siéger à ce Conseil. Le quorum n'a pu être atteint
et cela de façon délibérée.
Des dossiers importants doivent pourtant trouver des débouchés
rapides pour répondre aux mieux aux aspirations des habitants de
l'agglomération. Logement social, développement économique,
transport, eau publique, urbanisme, culture, sport … le travail ne
manque pas et devrait passer avant les querelles politiciennes ou de
personnes.
Chaque jour les responsables politiques, les élus doivent faire des
choix. Pour les élus communistes et républicains ce qui nous guident ce sont les engagements pris, la défense des intérêts du plus
grand nombre, les moyens d'agir pour corriger, inverser si possible
les décisions néfastes de la droite.
Dans les domaines de responsabilités qui sont les nôtres et plus
généralement sur la politique de l'agglomération, nous sommes
attentifs à orienter nos propositions et nos choix en tenant le plus
grand compte des engagements que nous avons pris.
Mépriser la démocratie, refuser le débat n'est pas une bonne façon
de concevoir le développement de notre agglomération.
Les élus communistes et républicains déplorent la façon, en catimini, dont va être voté le budget de l'agglomération. Budget qui, il
faut le souligner, de façon non partisane, prend largement en
compte les demandes de la ville centre en ce qui concerne,
par exemple, les transports.
Notre agglomération, ses habitantes et habitants méritent
mieux que le mépris et l'indifférence.
Les interventions des élus communistes de la région et du département peuvent être retrouvées sur le sites : www.elus76.com et www.avec-vous-un-projet.org
En mouvement
n Ecoles
Contre les fermetures de
classes
Pavilly, Saint Georges sur
Fontaine, le Houlme,
Caudebec-les-Elbeuf, et bien
d’autres ailleurs. La résistance contre les fermetures de
classes se met en place.
Dans les collèges aussi les
parents d’éleves réclament
que le nombre d’heures
allouées ne baissent pas, au
contraire, ils veulent plus de
moyens et le maintien des
zones d’éducation prioritaire.
Ces actions sont soutenues
par les élus communistes
locaux.
L’AVENIR N°21 FEVRIER 2006
La fédération PCF de
Seine-Maritime et son
nouveau site
Retrouvez tous les articles et les liens sur:
www.pcf76.fr
- p 12
N°21
Daté du 06/02/2006
Lettre d’information éditée par
la fédération de Seine-Maritime
du Parti communiste français
Directeur de la publication : Daniel Lallier
Rédacteur en chef : Claude Etienne
Imprimerie : SNEIP Saint-Etienne-du-Rouvray
Tel 02 35 07 89 80
Courriel : [email protected]
Abonnement annuel : 25 €
Prix au numéro : 0,60 €
N° CPPA :0710 P11480 ISSN : 0338-0645

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