Agence spatiale européenne
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Agence spatiale européenne
Étude de cas Linux pour entreprises Agence spatiale européenne Déjà équipé de 390 instances de SUSE Linux Enterprise Server et en attente du déploiement de 50 autres en 2013, l’ESOC bénéficie d’une installation rapide, d’un meilleur contrôle sur la configuration du système, d’une fiabilité remarquable, d’excellentes performances, d’un support technique SUSE efficace et de la garan tie de posséder un système d’exploitation dont la maintenance peut être assurée à long terme. La poursuite du déploiement de SUSE Linux Enterprise Server est à l’étude pour les autres antennes du ré seau (antennes de 15 m de diamètre prin cipalement réservées aux missions autour de la Terre) et pour le contrôle des nou velles missions d’engins spatiaux en cours de préparation. Présentation L’Agence spatiale européenne (ESA) ouvre les portes de l’espace à l’Europe. L’ESA est une organisation intergouverne mentale créée en 1975, dont la mission consiste à gérer le développement des capacités spatiales de l’Europe et à garan tir que les investissements dans l’espace bénéficient aux citoyens européens et du monde entier. En coordonnant les « L’utilisation de systèmes d’exploitation de référence fiables est primordiale pour garantir le fonctionnement régulier et efficace de nos satellites. » MARCO LANUCARA Head of the Systems and Project Support Section au sein de la division des stations sol Centre européen d’opérations spatiales ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA est en mesure d’entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays euro péens à titre individuel. Besoin TSitué à Darmstadt, en Allemagne, le Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) est chargé du suivi et du contrôle des engins spatiaux tout au long de leur durée de vie utile. L’ESOC est également responsable de la préparation, de la con duite opérationnelle et de l’exploitation des infrastructures sol de l’ESA, notam ment du réseau de stations sol situées en Argentine, en Australie, en Belgique, en Guyane française, au Portugal, en Espagne et en Suède (ESTRACK). L’objectif de ce réseau est de fournir des communications rapides, fiables et économiques, grâce à des missions robotiques et habitées, par fois à des milliards de kilomètres de la Terre. Il utilise une technologie de pointe, notamment des antennes à très haute pré cision de pointage, une émission-récep tion multifréquence, des amplificateurs à faible bruit refroidis par cryogénie et des amplificateurs haute puissance de liaison montante. L’ESOC doit également assurer des opéra tions fiables et conséquentes couvrant la durée totale des missions de l’ESA, qui s’étendent parfois sur plusieurs décennies. Le Centre européen est ainsi confronté à d’importants défis relevant de divers domaines, notamment au niveau des plates-formes techniques qui prennent en charge le contrôle et la communica tion avec les satellites et les autres engins © ESA-J.Mai Le Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) attaché à l’Agence spatiale européenne a choisi de déployer le système d’exploitation SUSE® Linux Enterprise Server dans ses stations sol chargées d’explorer l’Univers lointain et dans son centre de contrôle des opérations satellites. L’Agence spatiale européenne (ESA) en bref : L’ESA développe les lanceurs, les satellites et les infrastructures sol dont l’Europe a besoin pour jouer un rôle central sur la scène spatiale internationale. Elle lance des satellites d’observation terrestre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, envoie des sondes jusqu’aux confins du système solaire et mène en coopération des projets d’exploration habitée de l’espace. Secteur et Lieu Recherche et ingénierie, plusieurs sites dans le monde entier Produits et services SUSE Linux Enterprise Server (versions 9 et 11) Résultats + Près de 60 systèmes installés dans les stations sol de l’ESA dédiées à l’Univers lointain migreront vers SUSE Linux Enterprise Server entre 2012 et 2014 + Près de 350 systèmes exécutant SUSE Linux Enterprise Server ont été déployés à l’ESOC, principalement pour le contrôle des missions spatiales + Objectif de la migration : l’implémentation d’un système d’exploitation fiable et simple à configurer pour une facilité de maintenance à long terme + Déploiement d’une plate-forme de référence stable et cohérente pour la prise en charge d’importantes missions scientifiques Étude de cas Enterprise Linux Agence spatiale européenne spatiaux. L’organisation entreprend des recherches continues pour déterminer les technologies capables d’offrir la meilleure facilité de maintenance à long terme. Ernesto Doelling, Head of the ICT Evolution section à l’ESOC, a ainsi expliqué : « Les performances du système d’exploitation ne sont certes pas négligeables, mais la fiabilité et la facilité de maintenance jouent un rôle primordial pour les infrastructures opérationnelles des missions de l’ESOC. En termes d’ingénierie, nous avons besoin d’un produit convivial qui n’a rien d’ultracompliqué. Qui plus est, le système doit être impérativement accompagné d’un support professionnel à long terme. » Afin de répondre aux exigences pro pres à chacune des missions, l’ESOC avait déjà déployé plusieurs systèmes d’exploitation, notamment Microsoft Win dows NT, OpenVMS, Sun Solaris et d’autres variantes d’UNIX. Solution SUSE Linux Enterprise Server 11 permet d’harmoniser le paysage informatique de l’ESOC et répond à ses critères de con vivialité, de facilité de maintenance à long terme et de mise à disposition d’un sup port professionnel externe. C’est pourquoi l’ESOC a choisi ce système d’exploitation pour son réseau de stations sol. « Les recommandations de notre service informatique interne ont porté sur Linux, et plus particulièrement sur SUSE Linux Enterprise Server, ce système étant con sidéré comme la solution la plus fiable », explique Euan Hogg, Senior IT engineer au Centre européen d’opérations spatiales. L’ESA a déployé près de 100 instances de SUSE Linux Enterprise Server au cours des 12 derniers mois, systèmes neufs et migrations confondus. Certaines applica tions ont toutefois conservé leur plateforme héritée. « La majorité de nos systèmes a migré, mais cette décision relève du cas par cas », 2 explique Marco Lanucara, Head of the Systems and Project Support Section au sein de la division des stations sol. « Pour l’une de nos applications s’exécutant sous QNX, nous avons ainsi constaté que la liaison entre le système d’exploitation et l’installation matérielle s’opposait à cette migration. » Le déploiement de SUSE Linux Enterprise Server dans les stations sol permet un alignement sur les systèmes d’exploitation de la ligne de base de l’ESA. De ce fait, certaines applications cruciales de l’ESA, telles que les systèmes de contrôle des missions et le simulateur, fonctionnent déjà sur SUSE Linux Enterprise Server. À l’avenir, même si la plate-forme matérielle est susceptible de varier selon le domaine, les applications de l’ESA fonctionnant avec ce système d’exploitation n’utiliseront qu’une seule et même version de Linux. Toute nouvelle version et tout nouveau service pack devront être validés par l’ESA avant d’être utilisés uniformément et déployés dans tous les domaines, y compris les stations sol. Ce n’était pas le cas auparavant, les approches étant dif férentes en fonction du domaine. MIGRATION SIMPLE L’ESA a généralement recours à des ap plications spécialisées développées sur mesure par des fournisseurs de logiciels externes. La migration vers Linux est égale ment gérée par des entreprises externes qui ne sont pas nécessairement les fournis seurs du logiciel d’origine. Pour améliorer la facilité de maintenance et réduire les risques, l’ESA fait en sorte d’acquérir suffisamment de droits de propriété intellectu elle pour externaliser le futur développe ment des logiciels à des tiers. « Les risques sont réduits à long terme si l’on sait que deux ou trois fournisseurs ont travaillé sur le logiciel et si nous détenons le code source », explique M. Lanucara. Alors que l’ESOC n’a pas rencontré de problème majeur lors du déploiement ou de l’utilisation de SUSE Linux Enterprise Server, il lui a fallu faire face à quelques dif ficultés au moment de migrer l’application de télémétrie/télécommande de Solaris vers SUSE Linux Enterprise Server. « Le processeur de télémétrie et de télécom mande est certainement l’application la plus critique de nos stations sol », déclare M. Hogg. « La télémétrie correspond aux données transmises par le satellite, tandis que la télécommande représente les don nées envoyées au satellite pour le faire fonctionner. Nos collègues de la division de l’ingénierie logicielle ont fait migrer l’application sur Solaris vers SUSE Linux Enterprise Server pour garantir la mainte nance du système d’exploitation. » L’ESOC a été confronté à un seul défi ma jeur : rendre compatibles l’application de télémétrie/télécommande et l’infrastruc ture réseau héritée. « Auparavant, le système utilisait six ports Ethernet et on laissait la magie du routage opérer dans le kernel Solaris pour acheminer les pa quets IP dans la bonne direction, avec la qualité de service adaptée », explique M. Hogg. « Le système fonctionnait à mer veille après la migration de l’application vers SUSE Linux Enterprise Server, mais nous avons ensuite décidé de faire passer le nombre de ports Ethernet de 6 à 2. Les comportements du kernel Solaris et du kernel Linux diffèrent en matière de routage des paquets : nous avons dé ployé d’importants efforts et consacré beaucoup de temps à la résolution de ce problème. Mais c’est vraiment la seule dif ficulté que nous ayons rencontrée dans le cadre de la migration, et nous l’avons surmontée ! » Résultats Notre choix s’est porté sur SUSE Linux Enterprise Server en raison de la valeur que nous accordons à l’environnement du système et non pour bénéficier de cer taines fonctions spécifiques », explique M. Hogg. « Ce qui nous importe avant tout, c’est l’obtention rapide de mises à jour et de correctifs en cas de besoin, ainsi que la visibilité des licences. Non seulement les choix de configuration ne nous sont pas imposés, mais le système est également très logique et bien organisé en ligne de commande lorsque vous provenez d’un environnement UNIX traditionnel. » Ses stations sol et son système de con trôle des missions disposant du système d’exploitation Linux Enterprise Server de la ligne de base, l’ESOC possède une solution fiable qui a le support de la communauté Open Source et de SUSE. L’organisation est ainsi assurée que le logiciel bénéfi ciera d’une facilité de maintenance à long terme, répondant à l’un de ses objectifs clés. « Je travaille avec des produits Open Source depuis la sortie de Slackware v.3 en 1995 », confie M. Hogg. « Une très large communauté s’intéresse aux produits Open Source, et au fil du temps, l’industrie a conçu des produits remarquables qui méritent d’être qualifiés de « produits d’en treprise ». Nous sommes convaincus de la fiabilité de SUSE et donc de notre propre fiabilité vis-à-vis des utilisateurs. L’association d’une solution Open Source et d’un support pour entreprises s’est avéré un critère de choix déterminant en faveur de SUSE Linux Enterprise Server. Aussi compétente soit-elle, nous ne pouvons pas compter exclusivement sur la com munauté Linux lorsque des objectifs aussi importants que ceux de l’ESA sont en jeu. » Aperçu des missions actuelles de l’ESA Lancées en 2003, 2004 et 2005, Mars Express, Rosetta et Venus Express sont les missions spatiales interplanétaires de l’Agence spatiale européenne. Tan dis que les deux orbiteurs sont en phase opérationnelle depuis déjà plusieurs an nées, Rosetta atteindra la comète 67P/ Churyumov–Gerasimenko en 2014, à l’issue d’un long voyage. Les satellites Herschel et Planck ont été lancés en 2009 et placés en orbite au point de Lagrange L2. Ils ont pour mission d’observer l’univers dans le do maine spectral des micro-ondes et de la lumière infrarouge. Gaia, dont le lancement est prévu en 2013, est une mission d’astrométrie spatiale internationale dont l’objectif est de réaliser la carte en 3D la plus précise et la plus vaste de notre gala xie. Elle recensera ainsi à 70 reprises un nombre inédit d’étoiles, soit plus de mille millions, sur une période de cinq ans. Gaia mesurera la position des astres d’une magnitude supérieure à 15 (soit 4 000 fois moins lumineux que ce que peut discerner l’oeil humain), à 24 milli-arcsecondes près. Ces perfor mances sont comparables à la mesure du diamètre d’un cheveu humain à une distance de 1 000 km. Elles permettent de calculer les distances des étoiles les plus proches à 0,001 % près, soit avec une précision extraordinaire. Malgré la faiblesse de son signal, l’émet teur de Gaia sera en mesure de pour suivre la transmission de données à un très haut débit (jusqu’à 10 Mo/s), à une distance de 1,5 million de km. Des an tennes paraboliques de 35 mètres de diamètre situées dans les stations sol les plus puissantes de l’ESA à Malargüe (Argentine), à Cebreros (Espagne) et à New Norcia (Australie), intercepteront le signal, aussi faible soit-il. La mission BepiColombo dont le lance ment est prévu en 2015 et l’arrivée à destination en 2022, étudiera la compo sition, la géophysique, l’atmosphère, la magnétosphère et l’histoire de Mercure, la planète la moins explorée du sys tème solaire interne. La mission met en scène deux orbiteurs : la sonde Mercury Planetary Orbiter (MPO) qui permettra de cartographier la planète, et la sonde Mercury Magnetospheric Orbiter (MMO) qui étudiera sa magnétosphère. COHÉRENCE DE LA LIGNE DE BASE L’ESOC a introduit la première ligne de base Linux conçue pour les systèmes de contrôle des missions il y a huit ans, à l’oc casion de la préparation du segment sol de Herschel et Planck, les premières mis sions en orbite de l’ESA sous le contrôle de SUSE Linux Enterprise Server. « Depuis ses débuts avec SUSE Linux Enterprise Server 9 en 2004, l’ESOC est parvenu à mettre à jour sa ligne de base Linux avec les services packs SUSE, avant de migrer une dernière fois vers la version 11 en 2011, assurant la continuité des communautés d’ingénierie/de développement et opéra tionnelles », explique M. Doelling. En adoptant une ligne de base SUSE Linux, l’ESOC favorise la standardisation www.suse.com et l’harmonisation. L’ESOC utilise YaST® et AutoYaST pour la création, la mainte nance et le déploiement automatique des configurations de SUSE Linux Enterprise Server qui varient en fonction des con ditions requises. L’organisation est ainsi sûre de pouvoir livrer pour les missions en cours des serveurs supplémentaires ou de remplacement correspondant exacte ment au matériel existant ou sortant. « L’un des principaux avantages dont nous fait bénéficier YaST, c’est la confiance que lui témoignent les utilisateurs », explique M. Hogg. « L’utilisateur final doit être cer tain qu’il peut obtenir le remplacement du produit qu’il a acquis trois ans auparavant, et nous sommes désormais en mesure d’offrir cette garantie. Grâce à YaST, nous pouvons également réaliser des contrôles de version à l’aide de fichiers XML, ce qui nous permet par la suite de répondre à des demandes d’ajout, de suppression ou de configuration d’applications avec le même outil : c’est remarquable. Selon mon expérience, Kickstart de Red Hat Linux était un peu moins performant en termes d’intuitivité et de précision. YaST vous simplifie la vie, sans pour autant vous cacher intégralement les choses. Les sys tèmes d’exploitation ne m’impressionnent généralement pas, mais SUSE Linux est un environnement très puissant grâce au système AutoYaST. » 3 « Le déploiement d’un nouveau logiciel occasionne toujours des imprévus, mais la cohérence et le contrôle que nous offre SUSE Linux Enterprise Server permettent d’en écarter un grand nombre très rapidement. » EUAN HOGG Senior IT Engineer Centre européen d’opérations spatiales www.suse.com De même, la migration vers SUSE Linux offre un gain de temps et réduit vos ef forts lors du déploiement de nouveaux systèmes ou de mises à jour, ce qui per met in fine à l’ESOC de réduire ses coûts et d’améliorer sa qualité. « Les temps d’installation sont réduits avec AutoYaST, c’est indéniable, et nous avons l’assurance d’obtenir les mêmes perfor mances à chaque utilisation », continue M. Hogg. « Le déploiement d’un nouveau logiciel occasionne toujours des imprévus, mais la cohérence et le contrôle que nous offre SUSE Linux Enterprise Server permettent d’en écarter un grand nombre très rapidement. » FIABILITÉ DU SUPPORT Même si l’ESOC dispose de compétences Linux considérables en interne, le centre apprécie de pouvoir recourir au support professionnel de SUSE et d’écourter ainsi les sessions de dépannage. « Les ingé nieurs SUSE font un travail remarquable », reconnaît M. Hogg. « Nous avons eu recours à leurs services lorsque nous avons été con fronté à un sérieux problème : nous avions commencé à perdre les interfaces utilisa teur graphiques de certaines applications qui elles, continuaient de fonctionner normalement. Après avoir examiné les vidages du système, les ingénieurs SUSE ont rapidement identifié l’origine du pro blème : le son, que nous n’avons d’ailleurs jamais vraiment l’occasion d’utiliser. Il m’aurait fallu tellement plus de temps pour trouver la faille ! En tant que techni cien, je trouve que la qualité du support est déterminante dans le choix d’une plate-forme. » SUSE Linux Enterprise Server alimentant un grand nombre des systèmes de seg ments sol, l’ESOC est toujours mieux assuré de sa capacité à proposer des opérations fiables et transparentes. « Nos satellites sont protégés par plusieurs systèmes redondants, de sorte qu’aucun dysfonctionnement du système d’exploi tation sur un ordinateur au sol ne peut avoir d’impact catastrophique », continue M. Lanucara. « Mais la fiabilité de la ligne de base du système d’exploitation joue in contestablement un rôle primordial dans l’assurance du fonctionnement efficace et régulier des satellites de l’ESA, soutenant ainsi la réalisation de travaux scientifiques majeurs. » 267-FR2500-001 | 07/13 | © 2013 SUSE LLC. Tous droits réservés. SUSE, le logo SUSE et YaST sont des marques déposées de SUSE LLC aux États-Unis et dans d’autres pays. 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