Tabu Ley Rochereau. Ce qu`il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa
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Tabu Ley Rochereau. Ce qu`il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa
Tabu Ley Rochereau. Ce qu'il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 Écrit par Clément Ossinondé Mardi, 15 Novembre 2016 12:17 - Mis à jour Mardi, 15 Novembre 2016 12:53 Au moment où le monde musical s'organise pour rendre hommage à Tabu Ley, trois ans après sa mort, voici l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur son parcours. 1/7 Tabu Ley Rochereau. Ce qu'il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 Écrit par Clément Ossinondé Mardi, 15 Novembre 2016 12:17 - Mis à jour Mardi, 15 Novembre 2016 12:53 1 - La Mort de Tabu Ley Tabu Ley a effectivement rendu son âme à Dieu, le samedi matin, le 30 Novembre 2013, à l'hôpital Saint Luc de Bruxelles, à l'âge de 73 ans, des suites d'un AVC. D’aucun sait qu’il a été évacué de Kinshasa à Bruxelles (Belgique) le 13 Juillet 2008 suite à un accident vasculaire cérébral, à la clinique St Luc, où Tabu Ley s’en est sorti sensiblement bien, avant de continuer à Créteil en France sa rééducation qui s’est poursuivie les deux dernières années avant son retour à Bruxelles. De sa naissance à ses études à Kinshasa en, passant par sa brillante carrière musicale, retour sur les grandes étapes de la vie de Tabu Ley. De très bons moments nous rappellent l’épopée de Tabu Ley, pour avoir chez soi un souvenir vivant des soirées festivalières incendiaires, ou des centaines de chefs-d’œuvre de celui qui nous a quittés depuis 2013. Tabu Ley « Rochereau » demeure en effet, l’un des chanteurs les plus impressionnants et les plus spectaculaires. Il est le plus grand de la chanson congolaise après le règne de Joseph Kabaselle. 2 - Date et lieu de naissance Né le 13 Novembre 1940 à Baningville (actuelle Bandundu) Pascal Sinamoyi Tabu Ley « Rochereau » a fréquenté l’Athénée de Kalina à Kinshasa où il termine major de sa promotion. C’est en marge de ses études qu’il est parvenu à prendre goût de la chanson qu’elle pratiquait en amateur, souvent avec son collègue de classe Joseph Mulamba « Mujos » 3 - Nom de scène : 2/7 Tabu Ley Rochereau. Ce qu'il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 Écrit par Clément Ossinondé Mardi, 15 Novembre 2016 12:17 - Mis à jour Mardi, 15 Novembre 2016 12:53 « Rochereau » (acquis sur les bancs du collège): il le doit en hommage au colonel français, Pierre Philippe Denfert-Rochereau, qui est resté célèbre pour avoir dirigé la résistance de la place forte de Belfort (1870) 4 - Premier groupe d’expérimentation Son phrasé coulant et limpide et sa voix mélodieuse et timbrée lui donne l’occasion d’accompagner le Rock-A-Mambo dans quelques enregistrements aux éditions « Esengo » en 1957/58. 5 - Premier groupe professionnel En 1959, il intègre l’orchestre « Jazz Africain » du clarinettiste Edo Clary Lutula. Il y trouve les chanteurs : Franklin Boukaka, Jeannot Bobenga, les guitaristes Casimir Mutshipule « Casino », André Kambite « Damoiseau », Papa Bouanga, le bassiste Charles Kibonge, etc... L’orchestre arrive à enregistrer quelques œuvres admirables signées Pascal Tabu, notamment « Mwana mawa », « Catalina cha cha » et « Marie Josée ». A cette époque l’orchestre « Jazz Africain » se produisait au bar-dancing « Amuzu » (rue Kitega) à Kinshasa. Dans sa recherche un peu folle d’une chanson moderne et d’un art qui parle à tous, Tabu Ley se fait remarquer, par les meilleures virtuoses de l’époque, au point où Joseph Kabaselle éprouve pour lui une grande sympathie. 6 - 1959 – Première sortie dans l’African Jazz Le 06 Juin 1959 au bar-dancing « Vis-à-vis » à Kinshasa Tabu Ley fait sa sortie solennelle dans l’African Jazz de Joseph Kabaselle. (En même temps que Joseph Mulamba « Mujos »). C’est au cours de ce concert mémorable que Tabu Ley chante pour la première fois en duo avec Joseph Kabaselle, la merveilleuse chanson « Kelya », l’une des plus belles de la carrière de Tabu Ley . Le jeune chanteur est porté en triomphe par le public enthousiaste. C’était le début d’une carrière de virtuose qui va atteindre sa maturité en très peu de temps aux côtés de son tuteur et maître : Joseph Kabaselle. Précisément, quelque temps après le retour de l’African jazz de Bruxelles. Le style de Tabu Ley immédiatement identifiable, combine un admirable timbre avec une articulation recouvrant fréquemment à une inspiration qui fait fort rare dans l’histoire de la musique congolaise Tout commence bien pour Tabu Ley qui partage 3/7 Tabu Ley Rochereau. Ce qu'il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 Écrit par Clément Ossinondé Mardi, 15 Novembre 2016 12:17 - Mis à jour Mardi, 15 Novembre 2016 12:53 désormais avec Kale et Mujos le travail d’enregistrement aux Editions « Esengo » Il utilise au mieux les possibilités de sa voix et participe énormément à la réussite de l’African Jazz. 7 - Mai 1963 – De l’African Jazz à l’African Fiesta 1963 – Dix ans après avoir conquis tous les titres de noblesse du plus grand orchestre du Congo-Kinshasa et parvenu à imposer sa suprématie en Afrique, tout se gâte brusquement au sein de l’African Jazz où l’on signale des gros problèmes d’organisation. En effet, au mois de Mai 1963, Joseph Kabaselle est abandonné par les siens. Tous les musiciens le quittent en bloc pour former un nouvel orchestre sous la direction de Nico Kasanda : L’African Fiesta dans lequel on retrouve Pascal Tabu Ley, Roger Izeidi, Charles Mwamba "Dechaud", Joseph Mulamba "Mujos", Jean Mossi Kwami, Antoine Kaya "Depuissant", Dominique Kuntina "Willy", Louis Armando, etc... tous animés d’une ardeur incroyable. Les tous premiers chefs-d’œuvre édités sous la marque « Vita » confirment le grand talent de Tabu Ley à travers les titres comme : « Seli Kutu », "Ndaya paradis", "Ya Gaby", "Permission", etc. 8 - 1965 Dissolution de l’African Fiesta 1965 – Le succès de l’African Fiesta, malheureusement ne sera que de courte durée. En 1965, le conflit de leadership qui se consumait depuis quelques mois entre Nico Kasanda et Pascal Tabu Ley, - vedettes influentes du groupe - éclate au grand jour. Le divorce est inévitable. L’African Fiesta se divise en deux ailes dissidentes qui voient le jour en 1966 : 9 - L’aile Nicolas Kasanda « Nico » : L’African Fiesta« Sakis » avec comme musiciens : Charles Mwamba " Dechaud ",Pierre Bazeta " De la France ", André Lumingu "Zoro ",Victor Kasanda " Vixon ", Joseph Minguiedi "Jeef", Pedro Matafula "Cailloux ", Gabriel Kayunga " Francky ", Paul Mizele "Paulins ", Michel Banda " Micky ", Joseph Ayombe " José ", Dominique Dionga "Apôtre", Lambert Kalamoy "Vigny " et Georges Armand. 4/7 Tabu Ley Rochereau. Ce qu'il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 Écrit par Clément Ossinondé Mardi, 15 Novembre 2016 12:17 - Mis à jour Mardi, 15 Novembre 2016 12:53 10 - L’aile Pascal Tabu Ley : L’African Fiesta « National » qui regroupe les musiciens : Roger Izeidi – Boranzina « Miss Bora » - René Kasanda – Sam Mangwana – Joseph Mwena, Auguste Futu Izeidi, Paul Vangu « Guivano », Johnny Bukasa, Jean Pierre Nzenze « Jean Trompette », Willy Kuntina, Samu Armando, Henri Dongala « Fredos », Jean Matondo « Zoé » et Antoine Kolosoy « Wendo » 5/7 Tabu Ley Rochereau. Ce qu'il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 Écrit par Clément Ossinondé Mardi, 15 Novembre 2016 12:17 - Mis à jour Mardi, 15 Novembre 2016 12:53 Fiesta 11 -passage 1966 « National » – La présence de la chanteuse Miss Bora et du pionnier Wendo dans l’African Fait Henriette surprise très dans marquant dans Boranzina vocalises haut-perchées. « Miss cette Bora », formation dont la de brillante prestation Tabu Ley : la présence a constitué d’une une jeune heureuse chanteuse, des un rumba. créer font les sa propre orchestre années un La vivants enthousiasme culture. sonorité 40, moderne. le symboles D’où chanteur spécifique C’est est prodigieux, d’une partie Antoine un du coup génération d’ailleurs pionnier ce Kolosoy de bonheur chapeau Wendo due l’appellation : avide Tout « Wendo », de comme de à chanter, celui trouver à-Molenga Tabu ses de qui a cet faire ses superbes Ley optimisme à donné propres laplus « Mokitani scène qui àharmonies est donné Tabu moyens en tous s’intégrant ya Ley l’esprit de Wendo » crins d’expression vocales au pionnier dans en va la La avec conceptions manière. De et perpétuer de une styles. belle son vertu du Son plus mise rythme : art de en en d’une au-delà Tabu plus place « Soum l’African étonnante Ley des des est Zoum ».dont, années arrangements Fiesta de habilité présenter 80 « National » sous fait Seskain un simples appel la grand nouvelle apparaît qui une orchestre combinent sensibilité appellation comme apprivoise plein le carrefour avec comme d’AFRISA de les fougue, les drums on nouvelles a (1970) d’époques jouant pu àqui sa 12 "Rochereau" -première Chronologie :règne des faits essentiels qui ont marqué la suite de la carrière de Tabu Ley a) – Le Show àses l’Olympia de Paris Le grand année. sur réaliser Djoum »sera », grande « Silikani », scène, music-hall C’est fête ce rêve que de de après immortalisé « Selija » l’Olympia : Tabu inédit, parisien un Ley Ley et de travail et et par l’Olympia parvenir « Samba ». son son d’arrache les groupe groupe chefs-d’œuvre « Moussa », au est concept sans Tout pied, des l’Afrisa danseuses comme doute qui de du lui groupe l’évènement 12 a par permis au « Les la de 29 brillante spectacles, Décembre d’acquérir une « Fétiche », Rocherettes » le formation passionnant 1970 dont « Mystère », grande sont le sur d’Afrisa à rythme la parvenus scène de expérience cette « Mundi « Soum la du à Chant: Tabu Ley – Paul Ndombe –d’importance Kare et Malao Hennessy Guitares : Michelino – Faugus – Athel – Mantuika – Kongolia Basse : Molenga Dilins « Kinsekwa » Mwena et Bakoyene – Filo (+ Cuivres : Danseuses Mukala et Empompo Onema) et danseurs : - Sacky Marietou – Biolo –l’occasion et Angelique– Willy Percussions : Annie et Saidi Seskain Pascal et b) – La promotion des chanteuses Tabu en Boranzima prouvé de valeur ces Ley chanteuses qu’il un « Rochereau » « Miss était évident le Bora » seul auparavant talent musicien est des Faya le méconnues. jeunes premier, Tess – chanteuses après Beyou le à Ciel et Marie-Claire cycle avoir congolaises, essayé des chanteuses et à réussi l’exemple Mboyo des de populariser années « M’Bilia de : Henriette 50 Bel ». les à voix Ilque a c) La collaboration avec les musiciens d’autres groupes Son apport dans l’éclosion des jeunes talents. Le sa Sa Ses enregistrements Luambo ceux conscience trait capacité efforts là. principal Franco dans de morale jouer – qui réalisés ce Pepe sens distingue avec qui Kale avec furent transparaîtra des – Tabu plusieurs tas Patience couronnés de Ley gens souvent musiciens, Dabany de nombreux différents succès, dans – Africando, Madilu particulièrement en son musiciens lorsqu’on conservant désir de tient de collaboration son toujours avec : compte System, époque Papa autant de des pour avec est Wemba ne sans ses citer doute – pairs. D’autre -à Empompo Mymy leur grande part, Ley – Kiese il éclosion Paul s’est Diambu Ndombe fait dans entourer Diambu la Opetum – musique régulièrement – Faugus, Mavatiku de danse : Sam etc. des – jeunes Michelino Mangwana musiciens – Bemba – pour Dino Pablito lesquels Vangu (Pamelo) « Guvano » il a participé –mettre d) – La discographie de Tabu Ley S’il numérique, compte fallait plus nommer le de deuxième 3.000 les musiciens chansons titre après à congolais son Luambo actif. qui Franco ont le reviendrait plus réalisé sans d’albums nul doute en qualité à Tabu Ley qui Rumba, centaines des Mokrano Pilate na monument Blanchard Impossible moto pièces – Kinshasa Soum – Libala de Ngokoudi Gypsy historiques, de Majolina, disques djoum, résister ya – – 8 Ndaya Mundi h produits Kiyédi etc. d’influences aux citons du temps – paradis rythmes Silikani quelques dans – et diverses, – Nganda différents composés enfin Chérie Maze titres son -Adios Samba Diallo mais phares labels, dernier par qui Tété – une – Ekeseni de et Mongali ne album musique – qui sa ressemble Kashama discographie : constituent « Tempelo », – Laisse-toi Sorozo extraordinaire, Nkoy à aucun pour – aimer Seli – Mokolo une Djibebeke les autre. Kutu production – collectionneurs synthèse Nzale na – Parmi Ponce kokufa - Likala – de Banda les de –l’on e)– La grande prestation de MBilia Bell LeLa internationales couronnement sa grande prestation sont de àde lainscrire chanteuse àet travers en lettre de Marie-Claire nombreux d’or au palmarès albums, Mboyo « MBilia ainsi de Tabu que Bel » Ley. dans dans les tournées l’Afrisa, la réussite Lancée carrière travail Tabu – beauté Ley : et en impressionnante de 1982 Sarah persévérance. d’une par femme Beyanga Tabu dans – Ley, A Loyenge en –Ley le Nakei alors monde danseuse –Naïrobi au Faux de nombre la pas –la chanson chez Boya –Tau des Lisanga Abéti ye best-sellers et –difficiles de Eswi Masikini, MBilia ya la banganga yo danse, grâce chantées wapi –et Ba Bell en gérants à compagnie beaucoup aTess, fait une ya mabala de de La maritalement, et prénom joindra pénible en de bien, 1989 la séparation Mélodie la va destruction profondément nouvelle est intervenue née affective de recrue, Beyou cette affecter en 1987 union). 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Ce qu'il faut retenir de sa vie, 3 ans après sa mort le 30 Novembre 2013 Écrit par Clément Ossinondé Mardi, 15 Novembre 2016 12:17 - Mis à jour Mardi, 15 Novembre 2016 12:53 point A liberté succès la recherche de de des départ carrière années du d’une solo merveilleux, 2000 autre et une traduit conception nouvelle Tabu fidèlement le Ley pureté de se la crée musique. de sens mouvement. de nouvel son exil, espace « Exil », son pour sentiment titre offrir de une l’un intime nouvelle des qui grands est le h) –carrière. Les 65 ans d’âge de Tabu Ley 2005 anniversaire DRTV sa Ley elles « Rochereau » ont – – Tabu Brazzaville, voulu Ces de Ley« Rochereau » mieux sa DVD naissance. et après célébrer relèvent les jeunes avoir l’œuvre La le est réédité défi danseuses manifestation à d’une Brazzaville, grandiose sur autre plusieurs de est Brazzaville. du écriture où sponsorisée génial ilAfrique, volumes commémore de compositeur. Alternant danse DVD, par en avec l’éditeur les Soum play-back ; plus faste Norbert Djoum grands le 65ème celle succès et Dabira de Rumba, de Tabu de i) fonction ministérielle de L’ère gouvernementale provincial partisans de accorde jamais Tabu comme le en gouvernement Ley charge la l’un « Rochereau » théorie des de la de acteurs RDC la congolais. culture l’évolution de (République était accomplis, et sur des C’est le arts. la(Festival Démocratique point un dans musique Une grand de laun fonction meilleure s’achever, honneur. congolaise du qui Congo) orientation lorsque Tabu conforte les et de Ley l’élève l’importance l’autorité artistique. s’affirme au certitudes des rang plus que de que Ministre lui j) – La décoration du Président Denis Sassou Nguesso Brazzaville, Sassou au Au grade cours Nguesso de de en la la médaille Juillet 9ème édition ade décoré 2013, d’or, suivant Tabu leet du Fespam président Ley, à le décret de titre la exceptionnel république N° 2013 Panafricain du du dans 13 Congo, Juillet de l’ordre son musique) 2013 de Excellence la« Rochereau » médaille qui s’est Denis d’honneur, tenu à k) – Enfin, ce dont on n’a pas développé : On l’Afrisa belles ne présente ont fait la plus part Afrique, les belle évènements à en travers Europe le à monde. forte et en notoriété, Amérique. Des chiffres auxquels importants Tabu Ley révèlent le succès des et Figure Rochereau » 2005 lesquels des plus places brillants àaventures emblématique la Miriam Havane de représentants détient premier Makeba, Cuba : un de plan record la Youssou Le musique de aux prix la de nombreux hit-parades. de musique titres NDour, la africaine musique honorifiques,( africaine. 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