Apprendre à etre heureux - Tal Ben Shahar - pdf

En qualité d’experte en expériences quotidiennes du bonheur, je me devais de lire l’ouvrage de Tal Ben Shahar. Convaincue que le capital suprême dans l’existence c’est le bonheur, je me suis armée de mes petits doigts magiques pour tourner les pages et prendre des notes. Je me suis surprise à dévorer le livre et à noircir les pages de mon cahier. La lecture est aisée, les citations belles et profondes, et les petits exercices que l’auteur propose sont des petites lucarnes ouvertes sur notre monde intérieur, une invitation à un retour sur soi pour mieux s’ouvrir à la vie et aux autres, en toute félicité. Pour diverses raisons personnelles ou relatives au livre lui-­‐même, j’ai choisi de ne pas résumer certains chapitres (l'activité physique; le sens; le paradoxe du travail; être parent; la génération glorifiée; prendre des décisions). Le lecteur pourra se référer au livre s’il le souhaite et approfondir sa démarche. Dans la synthèse, les exercices proposés dans le livre son écrits en caractère gras. Les passages en italiques reprennent des citations qui’ m’ont semblées intéressantes pour nourrir sa propre réflexion vers la route du bonheur. Bonne lecture ! Frédérique Micheli, mai 2013 Selon Tal Ben Shahar, pour mener une vie heureuse il est important de s’investir dans la réflexion ET l’action ce qu’il nomme la Refleaction. Le bonheur ne pouvant pas s’atteindre l’une sans l’autre. A chaque semaine est consacré un point important. La gratitude : → Quelles sont les choses qui vous inspirent de la reconnaissance ? Celles que vous appréciez dans la vie ? → SE/ Demander : qu’est-­‐ce qui t’a fait plaisir aujourd’hui ? → En couple, nous rappeler régulièrement l’un à l’autre ce qui nous inspire de la reconnaissance dans notre relation de couple. →Chaque semaine se demander : J’éprouve de la reconnaissance parce que …. Les rituels : •
Selon l’auteur, instaurer des rituels vaut mieux que l’autodiscipline. Choisir 2 rituels qui nous rendraient plus heureux, les inscrire dans son agenda et les accomplir. Instaurer un rituel à la fois dans votre quotidien, s’assurer qu’il est devenu une habitude avant d’en ajouter un autre. Le capital suprême=le bonheur •
Selon l’auteur, on n’est pas obligé de choisir entre aider les autres et s’aider soi-­‐même. Il est nécessaire d’éprouver le profond bonheur qui peut accompagner chaque démonstration ou acte de générosité/bienveillance. •
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On ne peut accéder au bonheur authentique sans une certaine proportion de malaise affectif et de stades pénibles. Le bonheur présuppose la nécessité de surmonter des obstacles. Ce dont l’homme a besoin ce n’est pas l’absence de tension mais du combat obstiné pour le but qu’il juge digne de lui. Les phases difficiles augmentent la capacité à apprécier les plaisirs. Elles nous évitent de considérer ces derniers comme un dû. → Repensez à un moment difficile ou douloureux de votre vie. Quelles leçons en avez-­‐vous tirées ? En quoi cela vous a-­‐t-­‐il fait avancer ? →Tenir le journal de ses malheurs: on fait mieux face à ses malheurs quand on les mets par écrit. On ne guérit d’une douleur qu’à condition de la vivre pleinement. →Décrire une expérience la plus perturbatrice et la plus traumatisante: qu’avez-­‐vous pensé, ressenti au plus profond de vous-­‐même? Quels sentiments cela vous inspire aujourd’hui ? Prendre son temps : •
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Selon, Tal Ben shahar, il est nécessaire de simplifier sa vie, ralentir l’allure pour être plus heureux. → Dans quels domaines ou activités avez-­‐vous l’impression de mettre votre bonheur en danger à cause des contraintes temporelles? →A quoi puis-­‐je renoncer entièrement? Il est aussi important, de trouver le temps de se consacrer régulièrement et pleinement sans aucune distraction à des choses que l’on trouve agréables et signifiantes. En outre, il est primordial de se consacrer le plus possible à ce qui nous assure un bénéfice à la fois présent et futur ( ex : parfois on fait passer le présent après l’avenir : faire des économies) si c’est dans notre intérêt. Dans la vie nous pouvons être tour à tour fonceur, viveur, défaitiste ou bieneheureux. Chacun à ses côtés positifs ou négatifs. Etre fonceur : Racontez une période de votre vie où vous avez eu l’impression de courir sans arrêt en ne songeant qu’à l’avenir. Quels ont été les bénéfices, le prix à payer ? Etre Viveur : Racontez une période de votre vie où vous avez vécu en hédoniste en recherchant le plaisir immédiat, en fermant les yeux sur les conséquences. Quels ont été les bénéfices ? Le prix à payer ? Etre Défaitiste: Racontez une expérience pénible pendant laquelle vous vous êtes sentie résignée, désarmée ? Décrivez ce que vous avez éprouvé au plus profond de vous-­‐même alors et celles qui vous viennent en écrivant ? Etre bienheureux : Racontez une expérience, une époque, ou un instant de bonheur suprême. Décrivez ce que vous avez éprouvé au plus profond de vous-­‐même alors et celles qui vous viennent en écrivant ? Connaître et se faire connaître : •
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Selon, Tal Ben shahar, en amour il est important d’avouer ses aspirations, ses peurs profondes, ses fantasmes sexuels, ses rêves. Il est également primordial de s’attacher aux expériences plaisantes et signifiantes présentes et passées. Enfin, pour connaître la joie, il faut la partager. Comment pourriez-­‐vous aider votre compagnon à mieux vous connaître ? Comment le connaître mieux vous-­‐même ? Rédigez une histoire de votre union sous un angle positif, soulignez les éléments agréables et signifiants. Que pouvez-­‐vous faire aujourd’hui, demain, la semaine prochaine, ou pendant 10, 20 ans pour rendre votre union plus heureuse ? Apprendre à échouer : Selon, l’auteur, s’accommoder d’une situation, affronter les difficultés et prendre le risque d’échouer, favorise la confiance en soi ; Si j’évite des problèmes, et les défis parce que j’ai peur de ne pas y arriver, je m’envoie un message qui dit : « Tu es incapable de faire face à la difficulté. » Par conséquent, mon auto estime en souffre. Le fait d’accepter les défis au lieu de les fuir à long terme a plus d’effet sur l’autoestime que la défaite ou la victoire ; Si je me crois capable d’affronter les revers, l’échec me donnera la force, et ne me paraîtra pas si terrible que ça. En l’évitant, on finit par l’investir d’un pouvoir qu’il n’a pas. ; La souffrance associée à la crainte de l’échec est généralement plus forte que celle consécutive à un échec confirmé ; La seule manière d’assumer le fiasco est de l’affronter directement. Repensez à un défi que vous avez relevé, un projet que vous avez osé mettre en œuvre. Qu’en avez-­‐vous appris ? Comment cela-­‐t-­‐il contribué à votre évolution personnelle ? Tenir un journal de vos échecs. Quand on s’autorise à enquêter sur ses propres erreurs et à en déduire des enseignements, on se porte un eplus grande attention. On est mieux à même de s’accepter, mais aussi de se remercier pour les erreurs commises, car ces erreurs sont des directions à suivre si l’on veut évoluer. « Oser c’est perdre pied momentanément. Ne pas oser c’est se perdre soi-­‐même. » Kierkegaard Perfectionnisme et optimaliste : D’après Tal Ben Shahar, le perfectionniste refuse l’échec. L’optimaliste l’accepte en y voyant un aspect normal de la vie, une expérience liée à la réussite, à l’expérience d’apprentissage, et de la vie elle-­‐même. La réussite doit être définie selon des critères raisonnables. Il ne refuse pas les émotions douloureuses. Le Perfectionniste L’optimaliste -­‐
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Il refuse l’échec ; Il refuse les émotions douloureuses ; Il refuse la réussite ; Il refuse la réalité. -­‐
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Il accepte l’échec ; Il accepte les émotions douloureuses ; Il accepte la réussite Il accepte la réalité. → Y’a-­‐t-­‐il des domaines ou vous vous montrez optimalistes? D’autres ou vous êtes plutôt perfectionniste ? La loi des 80/20 : D’après l’auteur, pour être plus heureux il est conseillé d’investir dans les 20% de notre temps qui nous garantirait 80% du résultat souhaité. → Quels sont les domaines où vous pourriez en faire moins ? Quels sont ceux dans lesquels vous aimeriez vous investir davantage ? •
Le miroir de l’honnêteté : → Dresser la liste des choses que vous trouvez les plus signifiantes et plaisantes pour vous, celles qui vous rendent le plus heureuse? Calculez le temps consacré, voir si c’est cohérent. Le meilleur moyen de prédire son avenir est de le créer soi-­‐même. Stephen Covey L’autoperception : Réfléchissez à vos comportements récurrents, vis-­‐à-­‐vis d’autrui et de vous-­‐même. Quelle conclusion pouvez-­‐vous tirer sur votre personnalité ? Passer à l’action : pensez à une chose que vous aimeriez faire et faîtes-­‐le. La permission d’être humain: •
D’après l’auteur, pour être plus heureux il est nécessaire de désapprendre les injonctions de l’enfance, et de ressentir pleinement ses émotions sans vouloir les transformer. → Vous rappelez vous en quelles occasions vous avez dû apprendre à exprimer ou au contraire à refouler vos émotions douloureuses ou agréables? L’intégrité: •
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L’intégrité est la convergence entre les paroles et les actes. La question n’est pas de savoir si une personne est intègre mais si elle est en accord avec elle-­‐même. Quand je tiens mes engagements, j’envoie un message important. Ce que je dis est l’expression de ce que je suis. C’est moi-­‐même que je respecte quand je tiens mes engagements verbaux. •
L’intégrité est une des clefs de l’autoestime. Plus on a d’estime de soi, plus on a des chances de faire converger mes paroles avec mes actes. → La pratique de l’intégrité: s’engager à être à l’heure à tous ses RV, mettre noir sur blanc ses promesses, veiller à tenir tous ses engagements. Sur une semaine, faire le bilan. Quels st les engagements que je n’ai pas pu tenir ? Pourquoi ? en ai-­‐je pris trop ? Quels sont ceux que je peux ne plus prendre ? Les expériences extrêmes : •
Les expériences extrêmes sont les moments de grandes joies, où je me sens le plus profondément, intensément vivant et actif. → Repensez à une ou deux de vos expériences extrêmes. Que pourriez-­‐vous faire pour en vivre d’autres ? Revivre ses expériences extrêmes, les écrire (15 mns pendant une semaine). La relation amoureuse : quand on est dans l’impasse. •
Selon Tal Ben Shahar, tôt ou tard dans toute relation à long terme on se retrouve dans une impasse (problème récurrent que le couple n’arrive pas à dépasser. On se retrouve face à un choix : rester intègre (fidèle à ses convictions) ou faire un compromis pour continuer à s’entendre avec l’autre. Ce stade critique est l’occasion d’évoluer sur le plan personnel et relationnel. Le meilleur moyen de cultiver l’intimité et la profondeur dans les relations de couple est d’apprendre à connaître l’autre et se faire connaître de lui-­‐ est d’affronter les problèmes relationnels. Le conflit est inévitable, bénéfique, et libérateur. → Repensez à une impasse où vous avez pu vous trouver dans le cadre d’une de vos relations amoureuses. Qu’avez-­‐vous fait, ou bien qu’auriez vous pu faire pour en ressortir plus fort(e) ? Phrases à compléter : Pour améliorer de 5% ma relation avec X… Si je me dévoile de 5% e plus… Pour introduire plus d’intimité dans ma relation… Si j’accepte X 5% de plus… Pour améliorer ma relation à moi-­‐même… Pour qu’il y ait plus d’amour dans ma vie… Je commence à comprendre que… L’amour est aussi sensationnel qu’on le prétend […]. Il vaut vraiment la peine qu’on se batte pour lui, qu’on se montre courageux, qu’on risque tout pour lui. » E. Jong Les actes de bonté : •
D’après l’auteur, la récompense de notre générosité ( la sensation d’avoir apporté qqc aux autres) participe à notre « capital suprême » → Quand avez-­‐vous été utile à qq pour la dernière fois ? Il peut s’agir d’une initiative très généreuse ou d’un petit geste qui a pourtant créé une embellie dans la journée de cette personne. Qu’avez-­‐vous ressenti à cette occasion ? Accomplir des actes de bonté : Déterminer un jour dans la semaine et faire 5 actes de bonté dans la journée. L’art de retirer des bénéfices : •
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Le bonheur n’est pas uniquement fonction des évènements mais aussi de notre manière subjective de les interpréter. Savoir tirer le meilleur parti de ce qu’il nous arrive. Savoir fêter dignement ses réussites, et ne pas les considérer comme normal. →Vous considérez-­‐vous plutôt comme un chercheur davantage ou comme un vétilleux? Dans quels domaines de votre vie avez-­‐vous plus tendance à voir les choses du bon côté ? « Pour le pessimiste toute occasion est un piège, pour l’optimiste tout piège est une occasion. » W. Churchill Dire Merci : •
Exprimer notre reconnaissance envers autrui (nos parents, nos enseignants, nos amis, nos élèves) compte parmi les moyens les plus efficaces de rehausser notre niveau de bien être. →Pensez à un être cher. Qu’appréciez-­‐vous chez cette personne ? Qu’est-­‐ce qui vous inspire chez elle de la gratitude ? →Ecrire des lettres de gratitude aux personnes chères ( référez-­‐vous à des évènements, un vécu particulier, les choses qu’elle a pu faire pour vous, et dont vous lui êtes reconnaissante.) La récupération : •
Il est important d’écouter son besoin de repos. →Bénéficiez-­‐vous d’un temps de repos suffisant? Prenez-­‐vous assez de temps de repos dans la journée ? Dormez-­‐vous assez longtemps la nuit ? Prenez-­‐vous un jour de congé par semaine ? A quand remontent vos dernières vacances ? Quand les prochaines sont-­‐elles prévues ? La relation amoureuse : accentuer les côtés positifs •
Dans un couple, s’il n’y a pas de conflits, les partenaires évitent les difficultés et la confrontation. •
Pour être sain et viable, un couple doit obligatoirement susciter une proportion plus importante de démonstrations de bonté et d’affection que de dureté et de colère. →Critiquez-­‐vous autant –ou plus votre conjoint que vous ne le/la complimentez? ou que vous ne vantez ses mérites ? Les situations de plaisir : chaque couple à intérêt de provoquer 3 situations de plaisir ( de 60 secondes) par jour pour entretenir sa relation : un baiser passionné, un mail gentil et drôle, un mot doux, un sms enamouré, les compliments sincères. La thérapie cognitive •
Nous réagissons à l’interprétation des évènements plus qu’aux évènements à proprement dits. Il est primordial de restaurer une perception réaliste de ce qu’il s’est passé. →Pensez à une violente réaction affective qu’à provoqué chez vous une situation précise. Etait-­‐elle appropriée ? Pourrait-­‐on interprété cette situation autrement ? Le PRP : Je me donne la Permission d’être humain, je procède à la Reconstruction de la situation, j’y gagne une plus vaste perspective. →Pensez à une situation qui vous a perturbé ou une qui pourrait se produire dans un proche avenir. Avouez ce qui vous est arrivé, ce que vous avez ressenti. Demandez-­‐vous quelles pourraient être ses conséquences positives, ses bénéfices potentiels. Parvenez-­‐vous à prendre de la distance ? Comment percevrez-­‐vous les circonstances actuelles d’ici un an ? N’accordez-­‐
vous pas trop d’importance à des détails ? L’évolution post traumatique : •
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Une perte cruelle peut transformer en profondeur. On apprécie davantage la vie, nos relations avec autrui s’améliore, on a une meilleure résistance aux épreuves de la vie. En s’autorisant à craquer, on se donne les moyens d’émerger du naufrage et de se créer des fondations affectives solides. →Dans le passé, comment avez-­‐vous réagi face à un deuil ? Gérer ses aspirations : •
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D’après l’auteur, il est important de savoir reconnaître et accepter la dure réalité tout en gardant espoir malgré la difficulté. Il est aussi important d’avoir des objectifs réalisables. L’autocompassion : •
Selon Tal Ben Shahar, il est essentiel de savoir se montrer indulgent avec soi-­‐même, d’ accepter les pensées et les émotions douloureuses et d’ admettre que les difficultés que l’on rencontre font partie de l’expérience humaine. •
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Faîtes vous preuve de compassion envers vous-­‐même ? Dans quels domaines de votre vie pourriez-­‐vous être plus compatissante, indulgente envers vous-­‐même ? Phrases à compléter : Si je m’aime à raison de 5% de plus… Pour augmenter l’estime que je me porte… Pour éprouver 5% de compassion en plus envers moi-­‐même… Pour éprouver 5% de compassion en plus envers autrui… Je commence à comprendre que… « Pour dire je t’aime, il faut d’abord dire je. » Ayn Rand Vieillir avec grâce: •
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De quelle manière avez-­‐vous appris, évolué de manière positive avec le temps ? Quels sont vos espoirs en la matière quand vous pensez à l’avenir ? Apprendre de nos aînés en discutant avec eux. Etre en accord avec ses émotions, ses sentiments: •
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Phrases à compléter : Si je suis plus sincère par rapport à ce que je ressens… Si j’augmente de 5% la conscience que j’ai de mes peurs… « Ne t’excuse jamais d’avoir laissé paraître des sentiments, car ce serait t’excuser de la vérité. » B. Disraeli Les leçons de la jalousie: Selon Tal Ben Shahar, il est essentiel d’accepter notre réaction affective, de ne pas tenter de la refouler ni de la nier, dépasser cette première impression sans rendre l’autre responsable de notre trouble. Dans quelles circonstances vous arrive-­‐t-­‐il ou vous est-­‐il arriver de ressentir de l’envie ou de la jalousie ? Observez ce sentiment, acceptez-­‐le sans essayer de le changer, puis attachez-­‐vous à vous comporter d’une manière qui vous semble noble. La projection défensive : repérer chez l’autre ses propres défauts inavoués, même quand ils n’y sont pas. « Accepter les évènements est la première étape à franchir si l’on veut surmonter l’infortune » W. James Ecouter sa voix intérieure: •
Il est important d’identifier ses passions personnelles, les choses qu’on tient à accomplir indépendamment du regard des autres, de l’effet sur mon statut social. •
A quels moments de votre vie êtes-­‐vous vraiment e harmonie avec vous-­‐même ? Dans quels domaines sentez-­‐vous que vous n’avez pas encore entendu votre voix intérieure ? L’autoacceptation: •
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Quand vous êtes vous sentie en totale adéquation avec vous-­‐même et avec vos émotions ? Qu’est-­‐ce qui vous avait conduite à éprouver cette sensation ? Etes vous en cet instant précis capable de vous accepter totalement ? Phrases à compléter : Si je m’autorise à être un simple mortel… Quand je nie ce que je ressens… Si je deviens 5% moins perfectionniste… Si je deviens 5% réaliste… Si je deviens un optimaliste… Si j’apprécie mes réussites à raison de 5% supplémentaires… Si j’accepte l’échec… J’ai peur de J’espère que Je commence à comprendre que Décomposer la réussite: •
Il est important de voir la réussite via ses étapes : tâtonnements, errements, fiascos passagers… Investissement, énergie passés. Pensez à un succès que vous avez remporté. Par quoi avez-­‐vous dû en passer pour en arriver là ? Y-­‐a-­‐t-­‐il eu des hauts et des bas ? Avez-­‐vous dû vous battre ? Passer par des périodes difficiles ? Mettez par écrit un objectif dont vous souhaitez entreprendre la réalisation mais que vous craignez de ne pas pouvoir atteindre. Racontez comment vous comptez y arriver. Décrivez les étapes sur le chemin de la réussite, les obstacles à surmonter, les défis à relever, et comment vous allez vous y prendre. Evoquez les pièges éventuels, ce qui risque de vous faire trébucher, et ce que vous pensez faire pour vous relever. La relation amoureuse : les merveilleux ennemis •
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C’est seulement quand 2 personnes instruites sont à égalité qu’elles peuvent savourer la volupté de lever l’une vers l’autre des yeux pleins d’admiration et goûter tour à tour le plaisir de guider l’autre sur le sentier du développement, et de l’y suivre. Dans une relation saine, c’est tantôt l’un, tantôt l’autre qui est l’élément moteur du couple, et ce faisant incite son ou sa partenaire à progresser. Emerson : un ami = un merveilleux ennemi indomptable, sincèrement respecté. Celui qui souhaite être merveilleux envers moi, me soutenir, sans jamais s’opposer à moi ni remettre •
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en question mes paroles et mes actes ne me pousse pas vers l’évolution positive. Un merveilleux ami est qq qui m’aime et me respecte suffisamment pour manifester son attachement sans que cela n’affecte son attachement pour moi en tant qu’individu. Qui sont les merveilleux amis dans votre vie ? De quelle manière ont-­‐ils pu vous aider ? Et vous comment pourriez-­‐vous être une amie encore plus merveilleuse pour les autres ? Résoudre un conflit : Mettez par écrit ce que vous et la personne doivent payer en capital suprême à cause de ce conflit. Le jeu en vaut-­‐il la chandelle ? La solution peut être de pardonner ou de lâcher prise. Ne pas s’accrocher inutilement à la rancœur, aborder le sujet, exprimer ses émotions, son ressenti, tenter de renouer des relations amicales qui étaient sources de bonheur avant le conflit. Souplesse et rigidité mentale : Il est important de penser que ses facultés mentales sont adaptables, et capables de changer tout au long de la vie. Il faut féliciter les enfants pour les efforts fournis, ce qui est de leur ressort, et non sur leur intelligence, dont ils n’ont pas de contrôle. Quelles compétences, quel savoir-­‐faire avez-­‐vous améliorez au fil du temps grâce à vos efforts ? Qu’avez-­‐vous fait pour vous améliorez dans ce domaine ? Mettez par écrit 5 domaines dans lequel vous vous êtes résignées à ne pas être douée ? Rappellez-­‐vous pourquoi vous êtes arrivée à cette conclusion ? Est-­‐ce rationnel ? Y-­‐a-­‐t-­‐il des choses que vous aimeriez changer, à mieux réussir à force de travail ? Se sentir psychologiquement en sécurité : Il est primordial de se sentir psychologiquement en sécurité pour exprimer ses doutes, demander de l’aide, se sentir vaincu. Repensez à un lieu où vous vous êtes sentie en sécurité affective. Pensez-­‐vous créer un contexte de sécurité affective autour de vous ? L’amour physique : De quoi avez-­‐vous besoin pour que les choses se passent mieux au lit ? A quoi vous faudrait-­‐il renoncer ? En quoi votre relation de couple vous a-­‐t-­‐il aidé favorablement en tant qu’individu ? Comment vous comportez-­‐vous en cas de conflit ? Qu’est-­‐ce qui fonctionne bien dans votre couple ? Se contenter de l’acceptable : Il est important de se rappeler que j’agis au mieux que je puisse faire compte tenu de mes contraintes et de mes obligations. •
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Quels sont les aspects les plus importants de votre vie ? Pensez-­‐vous pouvoir leur appliquer la règle du « plus acceptable » ? Les objectifs autoconcordants : Ils naissent d’un désir d’expression de soi, et non pour impressionner les autres. Ils nous questionnent sur : que voulons-­‐nous faire de notre vie ? Ils nous poussent à avoir le courage de rester fidèles à nos vrais désirs. Les personnes qui se fixent des objectifs autoconcordants et qui les suivent sont en général plus heureux. Citez certains objectifs autoconcordants. Existe-­‐t-­‐il des obstacles intérieurs ou extérieurs qui vous empêchent de les poursuivre ? Mettez par écrit ce que vous voulez vraiment faire dans chaque domaine clef de votre existence ( de la vie sentimentale à professionnelle). Pour chacun prendre en compte les éléments suivants : Les objectifs à long terme ( 1 à 30 ANS) ; Les objectifs à court terme : les étapes consistants à atteindre les objectifs à long terme. Que faut-­‐il que vous fassiez ce mois, cette année, pour atteindre vos buts à long terme ? Le plan d’action : inscrivez dans votre agenda les initiatives concrètes que vous devrez mettre en œuvre de façon régulière pour atteindre vos objectifs. Trouver sa vocation : Considérez-­‐vous votre métier comme un boulot, une carrière ou une vocation ? Pour celui qui a le sentiment d’obéir à une vocation, le travail est une fin en soi. Evidemment le chèque à la fin du mois à son importance, l’avancement aussi, mais les motivations sont intrasèques. On éprouve un sentiment de plénitude personnelle. A quoi ai-­‐je l’impression de trouver du sens ? Qu’est-­‐ce qui me donne des raisons de continuer . A quoi ai-­‐je l’impression de prendre plaisir ? Qu’est-­‐ce que j’aime faire ? Quels sont mes atouts ? Quelles sont les choses que je sache faire ? Les accélérateurs de bonheur : Quels sont vos accélérateurs de bonheur ? A quoi ai-­‐je l’impression de trouver du sens ? Qu’est-­‐ce qui me donne des raisons de continuer. Le bonheur en profondeur : Les facteurs liés au bonheur sont le patrimoine génétique, les circonstances de notre vie quotidienne, et les activités et pratiques. Nous ne pouvons guère influencer sur les 2 premiers. En revanche sur le 3è oui. Il faut rechercher les professions, les formations et les relations interpersonnelles qui nous procurent sens et plaisir. Quels sont les épisodes ou les individus qui vous ont aider dans votre vie à contribuer à votre bonheur ? « Le bonheur dépend de nous seuls ». Aristote •
Laisser briller sa lumière : L’un des obstacles majeurs dans la poursuite du capital suprême est le sentiment personnel que nous ne sommes pas dignes de ce bonheur. Nous avons peur d’être puissant. C’est notre propre lumière qui nous effraie et non notre obscurité. «Je cherchais inlassablement quelqu’un de providentiel qui sortirait de l’ombre pour tout changer dans ma vie. Il ne m’est jamais venu à l’esprit que ce quelqu’un, ce pouvait être moi. » A. Quindley •
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Quels sont les facteurs internes et externes qui vous empêchent d’être heureux/heureuse ? Phrases à compléter : Les choses qui me barrent l’accès au bonheur… Pour me sentir 5% plus digne d’être heureuse… Si je refuse de vivre en me conformant aux valeurs des autres… Si je réussis… Si je m’autorise à être heureuse… Quand je m’apprécierai moi-­‐même… Pour instaurer 5% de bonheur en plus dans ma vie… Je commence à entrevoir que … Prendre du recul pour parvenir à la sagesse : Apprécier la vie et lui donner toute sa valeur Se concentrer sur l’affection des autres. Avez-­‐vous vécu des évènements qui vous ont amené à revoir vos priorités ? Avez-­‐vous donné suite à ces intuitions ou révélations ? «L’objectif de la vie n’est pas la connaissance mais l’action. » T.Huxley Bilan : regardez en arrière →Quelles initiatives avez-­‐vous prises ou allez-­‐vous prendre pour susciter ce changement ? Quels sont les obstacles susceptibles de vous en empêcher ? Comment faire pour les surmonter ? Pense-bête
1- Voir les côtés positifs avant tout : je repère ce qu’il y a de bien dans le monde
et je le perpétue ;
2- S’autoriser à être humain : J’accepte mes émotions, joyeuses ou douloureuses ;
3- Connaître et se faire connaître: Je suscite l’intimité avec ma compagne, ma
famille, mes amis, en me montrant telle que je suis vraiment ;
4- La vie est une aventure. Je vis à fond ce que le quotidien peut avoir d’excitant
et de réjouissant ;
5- Empathie et compassion: J’agis avec bonté et générosité envers-moi-même et le
autres ;
6- Apprendre à échouer ou échouer à apprendre: j’accepte l’échec et l’erreur, je
reconnais qu’ils sont naturels et me procurent l’occasion d’apprendre et d’évoluer
positivement.