Les EPI - EDSP68.FR.

Transcription

Les EPI - EDSP68.FR.
DOCUMENT
CDCF DOC
JOURNEE D’INTEGRATION
LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
Version : 01
Date : 30/03/2016
GROUPEMENT DE DEVELOPPEMENT ET DE MISE EN ŒUVRE DES FORMATIONS
Conception et développement des formations internes
Les équipements de protection individuels (EPI) sont définis par :
- instruction interministérielle sur la signalisation routière, approuvée par arrêté du 06 novembre
1992 et notamment son article 134 relatif à la signalisation des personnes ;
- l’arrêté du 08 avril 2015, fixant les tenues, uniformes, équipements, insignes et attributs des
sapeurs-pompiers ;
- le règlement d’habillement applicable au SDIS du Haut-Rhin (annexe du règlement intérieur du
SDIS) ;
- les différentes notes des chefs CIS (corps départemental et autres) ;
- les règlements des chefs de centres communaux ou intercommunaux, lorsqu’ils existent, pour les
personnels des CIS communaux ou intercommunaux.
Définition de l’équipement de protection individuelle (EPI) :
Les EPI sont des dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus par une personne en vue de la
protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité.
Les différentes tenues d’intervention :
Tenue d’intervention pour incendie :
- veste de protection EN 469 ;
- polo tissu non feu, ou « chemise F3 » ;
- sur-pantalon ;
- pantalon SPF1 ;
- ceinture bleue boucle chromée ;
- bottes d’intervention avec ou sans lacets ;
- casque F1 ;
- cagoule d’intervention ;
- ceinturon porte-accessoire ;
- gants de protection ;
- galonnage de poitrine.
Pour les interventions pour incendie d’espace naturel (végétations), le casque F1
peut être remplacé par le casque F2 (en dotation collective dans les CCF). La veste
SPF1 doit impérativement être embarquée dans l’engin.
Tenue d’intervention pour secours d’urgence à personnes :
- ensemble deux pièces SPF1 ;
- polo tissu non feu, ou « chemise F3 » ;
- bottes d’intervention avec ou sans lacets ;
- ceinture bleue boucle chromée ;
- galonnage de poitrine ;
- parka ou blouson soft-shell sur ordre.
En période estivale, la veste SPF1 peut ne pas être portée sous réserve du port du polo tissu non feu (avec
Journée d’intégration – Les équipements de protection individuels
Page 1 / 7
bande SP rouge). Dans tous les cas, elle doit être embarquée dans l’engin.
Tenue d’intervention pour opérations diverses :
- ensemble deux pièces SPF1 ;
- polo tissu non feu, ou « chemise F3 » ;
- bottes d’intervention avec ou sans lacets ;
- ceinture bleue boucle chromée ;
- ceinturon porte-accessoire ;
- les gants de protection ;
- galonnage de poitrine.
La veste de protection EN 469, le sur-pantalon, le casque F1 et la cagoule
d’intervention doivent être embarqués dans l’engin. Les bottes d’intervention
pourront, sur les lieux de l’intervention, être remplacées par des bottes adaptées (caoutchouc).
Lors de toute intervention sur la voie publique, chaque agent est
assujetti au port d’effet de signalisation haute-visibilité conforme à la
norme EN 471 (vêtements haute-visibilité ou gilets de signalisation). La
veste de protection textile, même avec sa signalisation en « H » ne
répond pas à l’exigence de l’instruction interministérielle sur la
signalisation routière.
Caractéristiques des effets :
Casque F1 :
- description :
• la calotte : De forme enveloppante, en matériau composite, revêtue de nickel par
galvanisation ou peinte de couleur métal, la calotte assure une protection intégrale de la tête,
• le calotin : rembourrage situé entre la coque et la coiffe permet notamment d'atténuer
l'énergie d'impact d'un choc,
• la coiffe : elle assure le confort du casque grâce à ces dispositifs de réglage (bandeau tour de
tête, coussins de nuque),
• L'écran oculaire : transparent, escamotable dans la calotte, s'abaisse au moyen d'une
molette placée sur le côté du casque,
• écran facial doré : assure une protection intégrale du visage,
• la jugulaire équipée d'une mentonnière,
• bavolet : assure la protection de la nuque.
La lampe de casque est en dotation collective dans les engins.
Journée d’intégration – Les équipements de protection individuels
Page 2 / 7
Calotte
Commande écran oculaire
Ecran facial
Accroche masque ARI
Bavolet
Ecran oculaire
Support de lampe
Jugulaire + mentonnière
Coiffe
- son rôle :
• protection de la tête contre les chocs, les objets tranchants, les projections de produits
solides, liquides, corrosifs, métaux en fusion, la chaleur rayonnante, la flamme, le courant
électrique ;
- réglage du casque :
Coiffe standard
Coiffe ratchet
• bandeau tour de tête :
• bandeau tour de tête :
ôter le bandeau du casque en retirant
effectuer ce réglage de chaque côté
les 5 pattes fixées sur le tour de tête.
de la coiffe ratchet :
Positionner le bandeau sur la tête
« S » : conseillé pour un tour de
suivant un angle de 30° au niveau du
tête de 52 à 56 cm,
front, et ajuster le tour de tête,
« M » : conseillé pour un tour de
replacer le bandeau dans le casque en
tête de 56 à 60 cm,
fixant les pattes situées à l’arrière, puis
« L » : conseillé pour un tour de
les pattes du milieu, puis celles situées à
tête de 60 à 64 cm :
l’avant :
puis ajuster :
« a » : serrage,
« b » : détente :
Journée d’intégration – Les équipements de protection individuels
Page 3 / 7
• réglage de la coiffe :
• réglage de la hauteur de port : Le réglage
régler la hauteur de port du casque de la hauteur de port du casque se fait par
par ajustement de la profondeur de la l’ajustement de la profondeur de la résille :
résille. Oter les coussins de nuque et
coulisser les 2 pattes autofaire coulisser les 2 pattes autoagrippantes 1 et 2 à l’arrière de la
agrippantes à travers les lumières de la
résille.
plaque de nuque :
• réglage de la jugulaire :
tendre la jugulaire sans serrer exagérément, on doit pouvoir parler normalement.
Un bon réglage est vérifié lorsque :
Un bon réglage est vérifié lorsque :
• la tête penchée vers l’avant, jugulaire
• il ne tombe pas alors que la tête est
non attachée, le casque ne doit pas
penchée en avant et que la jugulaire
tomber ;
n’est pas attachée.
• l’écran facial ne touche pas le nez et
l’écran oculaire ne blesse pas le nez ou
les joues.
- entretien – rangement – contrôle :
• entretien :
calottes : nettoyage à l’eau savonneuse avec un chiffon doux,
écrans : nettoyage au CLEAR PILOT ou à l’eau savonneuse avec un chiffon doux,
coiffe : nettoyage possible à 30°C avec une lessive douce,
bavolet : Aluminisé : nettoyage à 30°C uniquement à l’eau,
coque : nettoyage à l’eau et au savon,
• le casque doit être rangé dans la housse et à l’abri de la lumière et des gaz d’échappement,
• en cas de chute ou choc du casque occasionnant une détérioration des écrans (fendu ou
rayé), ou de la couche de protection recouvrant le casque, il sera nécessaire de le faire
contrôler par un contrôleur habilité,• les caques sont contrôlés :
par l’utilisateur, après chaque usage :
jugulaire et mentonnière intactes, notamment sur les points de fixation,
présence de 2 clips, filet de la coiffe non détérioré,
présence des pattes auto-agrippantes du bandeau de tour de tête,
cales de joue bien collées et non tassées, présence des bandes rétroréfléchissantes,
propreté de ces bandes
état hygiénique général
par un personnel qualifié du CIS.
Journée d’intégration – Les équipements de protection individuels
Page 4 / 7
Veste de protection :
Elle doit être conforme à la norme
Europe « EN 469 ».
- garantie de la protection : Pour
garantir la protection contre l’effet de la
chaleur, la veste de protection doit être
soit de protection de niveau 1, soit de
protection de niveau 2.
Si ce n’est pas le cas, le port de la veste
SPF1 en dessous est obligatoire (ne
concerne pas les personnels du corps
départemental).
La superposition de vêtements sous la
veste peut conduire à un coup de
chaleur, ne porter qu’un polo ou une
chemise F1 ou équivalent.
- son rôle :
• protection contre tous risques de :
brûlures du tronc et des bras par la chaleur, le rayonnement et les flammes,
traumatisme par objet coupant et perforant,
brûlures par projection de produits caustiques ;
- entretien – rangement – contrôle :
• tout type de nettoyage réalisé individuellement (machine à laver et karcher) est à
proscrire.
Néanmoins, un entretien superficiel est autorisé sans lessive, à l’eau douce et avec une brosse
à linge ou une éponge non abrasive,
• le reconditionnement de la veste de protection textile est assuré selon un procédé
particulier afin de garantir les qualités de protection initiales de la veste. Le protocole de
nettoyage de cette veste est, soit interne au centre, soit assuré par un prestataire
extérieur,
• la veste de protection doit être conservée sur cintre dans le casier de feu,
• l’utilisateur doit contrôler, après chaque utilisation :
l’absence de trou et d’accroc à l’extérieur et à l’intérieur,
la propreté des bandes rétro-réfléchissantes,
le système de fermeture,
les coutures, velcros, renforts,
l’intégrité de la membrane imper-respirante (si trappe de visite à cet effet).
Le sur-pantalon :
- garantis de la protection : le port du sur-pantalon se fait en association du pantalon SPF1 (sur
pantalon de protection niveau 1) ;
- contrôle de la taille : lorsque l’utilisateur est à genou, sa longueur doit être suffisante pour
recouvrir l’ensemble de sa jambe et il doit être suffisamment ample pour laisser un espace vide
entre le sur-pantalon et le pantalon SPF1 ;
- son rôle :
• protection contre tous risques de :
brûlures du bassin et membres inférieurs par la chaleur le rayonnement et les
Journée d’intégration – Les équipements de protection individuels
Page 5 / 7
flammes,
traumatisme par objet coupant et perforant, brûlures par projection de produits
caustiques,
les chocs aux genoux ;
- entretien – rangement – contrôle :
• entretien identique à la veste de protection,
• la veste de protection doit être conservée sur cintre dans le
casier de feu,
• l’utilisateur doit contrôler, après chaque utilisation :
absence de trous à l’extérieur et à l’intérieur du sur
pantalon,
absence d’accroc au niveau des coutures,
propreté des bandes rétro-réfléchissantes,
état et élasticité des bretelles.
Les bottes à lacets ou bottes :
- garant de la protection : les bottes à lacets et bottes doivent êtres
dotées d’une coque anti écrasement et d’une semelle antistatique et
anti-perforation ;
- son rôle :
• protection contre les brûlures par contact de la plante des
pieds, les chutes par glissade, les perforations de la plante des
pieds et l’évacuation de l’électricité statique,
- entretien – rangement – contrôle :
• entretien :
entretenir le cuir avec un cirage noir, exempt de
silicone, afin de garantir l’imperméabilité et la longévité,
bien enduire les fils de couture pour améliorer leur étanchéité,
faire ressemeler les bottes lorsque la semelle n’assure plus ses fonctions
antidérapantes,
• l’utilisateur doit contrôler, le plus souvent possible :
absence de trous dans le cuir et la semelle,
coutures de semelles en bon état,
tige de botte non affaissée sur elle-même,
usure de la semelle,
œillets de laçages, lacets et fermetures éclairs non détériorés.
La cagoule d’intervention :
- modèle : Afin de garantir la protection efficace des utilisateurs, les
cagoules avec élastique au niveau de l’ouverture du visage sont
vivement conseillées. Les cagoules dotées de velcros au niveau de
l’ouverture du visage sont conformes mais ne garantissent pas une
protection optimum ;
- son rôle :
• protection contre tout risque de brûlure à la face et au cou ;
- entretien – contrôle :
• nettoyage :
lavage en machine à 60 °C,
repassage à chaleur moyenne,
sèche-linge autorisé à température modérée,
• l’utilisateur doit contrôler, après chaque utilisation :
absence de trous dans le tissu,
Journée d’intégration – Les équipements de protection individuels
Page 6 / 7
état de l’élastique (non distendu),
état hygiénique général,
cagoule non rétrécie suite au lavage/séchage.
Les gants de protection :
- leur rôle :
• protection contre les risques d’accident de brûlure légère de
la main par objet chaud ainsi que de coupure de la main et du
poignet par objet tranchant ou perforant ;
- entretien – contrôle :
• entretien :
laver le cuir extérieur du gant avec de l’eau
savonneuse afin d’éliminer les salissures,
laisser sécher,
• l’utilisateur doit contrôler, après chaque utilisation :
absence de trou dans les gants,
coutures intactes.
Obligations du sapeur-pompier :
Le sapeur-pompier, utilisateur d’EPI, doit :
- utiliser les EPI définis en les choisissant en fonction de la nature des opérations ;
- n’utiliser que les EPI mis à disposition par le SDIS 68 ;
- maintenir les EPI en bon état au quotidien ;
- avertir sans délai son supérieur hiérarchique afin de prendre les mesures appropriées lorsque l’EPI
a subi un incident ou un accident lors de son utilisation.
Mes interlocuteurs :
Corps départemental :
- dans chaque unité : un responsable habillement (fourrier) est nommément désigné dans chaque
unité. Sous l’autorité du chef de centre, son rôle est le suivant :
• conseiller et suivre individuellement les agents pour ce qui est de l’habillement et des
dotations ;
• veiller à la bonne application des dispositions du présent règlement au sein de son unité ;
• tenir à jour la base de données informatique (GEOVET) ;
• collecter et préparer les effets à envoyer au magasin départemental ;
• réceptionner et redistribuer les arrivées en provenance du magasin départemental ;
• veiller à la restitution des effets attribués aux agents en fin d’activité, en suspension
d’activité ou démissionnaires ;
• s’assurer du bon entretien des EPI et suivre le nombre de cycles de lavage des vestes de feu
et sur-pantalons ;
• gérer le stock d’approche tenu dans l’unité.
- au niveau départemental : un magasin départemental est créé dans les locaux de la plateforme
logistique. Le responsable habillement et le chef d’unité sont les seuls et uniques interlocuteurs du
responsable logistique et du magasin départemental.
Unités communales ou intercommunales : voir organisation interne avec le chef CIS.
Journée d’intégration – Les équipements de protection individuels
Page 7 / 7

Documents pareils