Le projet Hôpital 2007, la revalorisation de l`astreinte, l`évolution du
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Le projet Hôpital 2007, la revalorisation de l`astreinte, l`évolution du
POINT DE VUE DE L’ACTUALITÉ Le projet Hôpital 2007, la revalorisation de l’astreinte, l’évolution du régime des retraites, la réforme de l’Assurance Maladie et des études médicales : autant de dossiers chauds pour 2004 LE PROJET HÔPITAL LA TARIFICATION 2007 À L’ACTIVITÉ L’hôpital sera bientôt confronté à la réalité de la tarification à l’activité (T2A). La montée en charge de cette T2A sera progressive jusqu’en 2012. A contrario, la T2A sera effective dans le secteur libéral pour septembre 2004. Pendant ce temps, l’Allemagne aura su instaurer ce type de tarification en un an. Le principe de la T2A est appliqué depuis 2000, de façon bénéfique aux hôpitaux de Stockholm. Cette T2A ne doit pas être redoutée, car elle confirmera la primauté de l’exercice clinique et l ’ i m p o r t a n c e d e l a t r a n s ve r s a l i t é d e l’Anesthésie-Réanimation dans le bon fonctionnement et le financement des établissements publics de santé. LA 4 Pour le SNPHAR : La dimension humaine dans la gestion de proximité correspond aux unités fonctionnelles (UF). Elles sont l’articulation de pôles transversaux d’activité. Les candidatures de directeur médical de pôle se doivent d’être proposées par les PH exerçant au sein du pôle. La démocratie et la participation au sein de ce pôle seraient assurées par l’existence d’un conseil de pôle où seraient présents les chefs d’UF et des élus des PH. Le mandat de directeur médical de pôle devrait être de 5 ans, renouvelable une fois au sein d’un même établissement. Le directeur de pôle serait assisté par un représentant de l’administration pour la délégation de gestion. Les concepts obsolètes de service et de chefferie de service pourront ainsi disparaître. NOUVELLE GOUVERNANCE S’il convient de moderniser la gestion hospitalière, ce n’est certainement pas, pour le SNPHAR, en instaurant un conseil exécutif directorial d’initiés. Ces mandarins de gestion bénéficieront ensuite du principe du pantouflage, par leur intégration dans le futur conseil général des hôpitaux. Un tel concept comme celui du consultanat est bien le stigmate de l’exception française face à la modernité ! Les CME ou CCM, doivent faire place à un Conseil de Gestion. Outre le directeur, le Président du CA, certains membres du CTE, le nombre de sièges au sein de ce conseil de gestion doit être limité aux directeurs de pôles. Une telle gouvernance ne sera efficace que si elle rend des comptes. Elle devrait être évaluée tous les cinq ans par l’ARH. L’ARH devient ainsi garant de l’unité nationale pour la politique de santé et le garant de la cohérence du Schéma Régional d’Organisation POINT DE VUE DE L’ACTUALITÉ Sanitaire et Sociale. L’ARH étant évaluée à son tour sur le plan national. LE NIVEAU DE NOMINATION DES PH Il existe un vrai débat sur le niveau de nomination des PH au sein des Hôpitaux. Faut-il maintenir le processus actuel ou évoluer vers une régionalisation (ARH) dans la nomination ? évolution dans le cadre des valences qui permettent, au même titre que la transparence organisationnelle des tableaux de service, de promouvoir les talents au sein des établissements publics de santé. La T2A saura d’ailleurs redonner enfin toute sa valeur à l’exercice clinique et à l’enseignement clinique sous la forme du compagnonnage. LA RÉFORMES DES ÉTUDES MÉDICALES L’ASSURANCE Pour le SNPHAR la nomination doit se maintenir à un échelon ministériel. Le SNPHAR est particulièrement opposé à toute nomination par les directeurs des établissements. D’autant que ceux-ci s’accrochent à leur nomination ministérielle et au monopole de leur cadre de formation. Le SNPHAR est attaché au maintien de la Commission Nationale Statutaire et du Conseil (national) de Discipline. Si la gestion du corps des PH doit rester nationale, la gestion des postes de PH tant sur le plan régional (ARH) que national (vacances de postes, création de postes et profil de postes ) doit s’ouvrir aux moyens modernes de la communication, afin de garantir une égalité dans les candidature et la transparence des procédures de recrutement. UNE POLITIQUE D’INTÉRESSEMENT Le SNPHAR n’est absolument pas opposé à une politique d’intéressement. Il conçoit cette MALADIE Il s’agit de deux grands dossiers qui auront des retentissements sur l’évolution du système de Santé en France. De façon paradoxale, les organisations des PH sont exclues de la réflexion et des instances décisionnelles. Le SNPHAR est particulièrement attaché à la concrétisation d’une normalisation européenne des études de médecine en vue de permettre une saine évaluation et émulation entre les différentes facultés européennes de médecine. L’AVENIR DES RÉGIMES DE RETRAITES L‘année 2003 fut dominée par l’alignement des régimes de retraite du secteur public sur les mesures mises en place pour le secteur privé dans la dernière décennie. Un rapport de la Cour des Comptes sur l’IRCANTEC posait 5 POINT DE VUE DE L’ACTUALITÉ Le projet Hôpital 2007... ( SUITE DE LA PAGE 5) Depuis 2001, le SNPHAR a largement anticipé dans sa réflexion, cette évolution inéluctable des régimes de retraite. Le pire est d’ailleurs devant nous. Lors des débats parlementaires durant l’année 2003, le SNPHAR a su proposer, à la tutelle la transformation du CET en un Plan Epargne Temps Retraite Salarial. Cette mesure permettrait une cessation anticipée de l’activité des PH sous la forme d’un congé de longue durée. C’est dire également l’importance d’augmenter le nombre de jours annuellement capitalisables sur le CET. La transmissibilité aux ayants droit en cas de décès prématuré du PH est également une revendication majeure du SNPHAR LE MÉPRIS DES TEXTES STATUTAIRES ET LA MESQUINERIE certaines interrogations sur le maintien de l’existant. Des réformes dans l’IRCANTEC sont adoptées pour début 2004. - La durée de cotisation va être allongée dès le 1er janvier de 37,5 à 40 ans, pour éviter une minoration des points IRCANTEC. Il est vrai que la tutelle a renoncé in extremis, en cette période pré électorale, à la baisse délibérée des taux de rendement du régime de 1 % pour 2004. - Les pensions vont être indexées sur les prix et non plus sur les salaires, - Les départs anticipés se verront taxer d’une façon identique au régime du privé, 6 - Cerise sur le gâteau, le rachat de trois années d’études sera possible pour les salariés. Le coût d’une année d’étude pourrait s’élever jusqu’à 20 000 euros soit 60 000 euros pour les trois années en cas de rachat tardif… Manifestement en fin 2003, certaines administrations locales sont entrées dans une logique de résistance du travail additionnel. Elles n’ont pas honoré, à la hauteur des attendus statutaires, l’investissement des PH de terrain dans la mission de permanence des soins et l’élan citoyen de ceux qui ont su maintenir l’offre de soins en 2003 en effectuant spontanément des plages additionnelles. Un tel mépris aura de grandes conséquences sur le capital confiance. Les PH ainsi lésés refuseront de se porter volontaires en 2004. Le SNPHAR reçoit de la part du terrain des informations sur ces administrations qui flèchent de façon arbitraire les plages additionnelles sur les périodes de permanence des soins. Cette dérive comptable revient à payer les plages de travail supplémentaire de nuit à un tarif horaire de 4,16 €. Pourtant le droit positif et l’arrêt JAEGER, précisent bien que la permanence des soins correspond à une obligation statutaire intégrée dans les normes européennes de travail. Les plages additionnelles se doivent d’être POINT DE VUE DE L’ACTUALITÉ identifiées sur les tableaux de service afin de susciter un volontariat contractualisé. En l’absence de tableaux de service et d’un contrat établi en bonne et due forme, tout préjudice signalé au SNPHAR fera l’objet, d’un recours en contentieux. LA REVALORISATION DE L’ASTREINTE LA RECONNAISSANCE DES DÉPLACEMENTS EN TANT QUE TRAVAIL EFFECTIF Il s’agit là d’une réelle priorité pour le SNPHAR. Lors du protocole d’octobre 2001, seul le SNPHAR a souhaité réglé la question de la revalorisation de l’astreinte. Il n’a pas été suivi. Le temps passant, l’ouvrage est toujours à l’état d’épure. Par la normalisation européenne du statut PH obtenue en 2002, les déplacements en astreintes se doivent d’être reconnus conformément au Code du Travail et à l’arrêt JAEGER comme un temps de travail effectif. Une telle démarche est possible sur le plan organisationnel grâce aux tableaux de service prévisionnels et définitifs sur 4 mois. La transformation du déplacement en un travail additionnel (article 14 de l’arrêté du 30 avril 2003 modifié relatif à l’organisation et l’indemnisation de la permanence des soins) est une chimère sur le plan du droit. Pour faire simple, la transformation d’une ligne de garde en astreinte opérationnelle donnant toujours lieu à un déplacement de longue durée, permet de flécher cette activité en plages additionnelles, au-delà des normes européennes et sans le recours au volontariat. Petite cerise sur le gâteau, une telle manipulation suscite également la tentation de surseoir au repos de sécurité et de dépasser la limite des 24H d’activité continue… Le SNPHAR collecte déjà de nombreuses situations où l’astreinte est source d’un préjudice manifeste pour les PH. C’est pourquoi le SNPHAR s’est lancé pour 2004 dans une stratégie pour l’intégration des déplacements en astreintes comme du temps de travail effectif conformément au droit positif. Patrick DASSIER et Didier REA BULLETIN D’ADHESION SNPHAR OU CHANGEMENT D’ADRESSE - 2004 NOM - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - PRENOM - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -. NOM J.F - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -. Adresse personnelle - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ---------------------------------------------------------------------------------Code Postal - - - - - - - - - - Ville - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - e-mail personnel permanent - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Centre hospitalier Nom de l’hôpital Adresse du CH Code posta - - - - - - - - - - lCedex - - - - - - - - - - Ville - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - N° de téléphone professionnel - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - e-mail professionnel permanent - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Adhésion SNPHAR : 125 € (l’équivalent d’une demi-garde) Montant du chèque à libeller à l’ordre du SNPHAR et à adresser accompagné du bulletin d’adhésion au : Docteur Claude WETZEL - SAR - Hôpital Hautepierre - Av Molière - 67098 Strasbourg Cedex 2 - Tel : 03 88 12 70 77 Bip 6341 7