TRAIN D`INVESTISSEMENTS À SEYNOD
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TRAIN D`INVESTISSEMENTS À SEYNOD
3,00 € - N°39/1414 DU 30 SEPTEMBRE AU 6 OCTOBRE 2016 - ÉDITION 73/74 DOSSIER Bien dans sa boîte, bien dans son job CHAMBÉRY OCV renforce son pôle innovation NTN-SNR TRAIN D’INVESTISSEMENTS À SEYNOD EN OCTOBRE, ACTIVMAG EXPLORE LE BUSINESS DE L’AMOUR PENDANT QU’UN CUPIDON TRÈS AU NET FAIT RECETTE. SITES DE RENCONTRES, LOVE SHOPS, LIBERTINAGE, QUAND LES SAVOIE SE FONT HOT… 3,00 € - 146e année EN SUPPLÉMENT ILS CRÉENT, ILS INNOVENT, ILS DÉVELOPPENT Émilie Jacquin et Matthieu Palloix L’ATELIER DES ÉNIGMES EN PLEIN ESSOR Potpotam LES PETITS POTS GOURMETS POUR BÉBÉ P otpotam ? Ce n’est ni plus ni d’octobre élaborées chez un façonmoins qu’une histoire de nier à Montélimar. «Et cuites à petits pots… et de “pot-pote” basse température et sous vide pour entre potes. En 2013, Sébastien qu’elles conservent leurs qualités Gadras et Maxime Maleysson, nutritionnelles», précise le trentedeux copains de lycée, se naire. Pour commencer, trois retrouvent à Annecy presque par gammes pas plus. Et que du salé. hasard. Tous deux titulaires d’un Le tout présenté sous forme de bac pro cuisine, ils ont chacun verrines de 130 et de 180 g destitracé leur route. Sébastien a pour- nées aux bébés de 4 à 6 mois, et de suivi ses études en gestion des 8 mois et plus. Avec au menu, des métiers de la restauration, bour- recettes gourmandes : douceur de lingué dans le monde, et surtout il carotte au thym, mais aussi purée est devenu papa, tandis que de butternut avec fricassée de Maxime, épicurien et artiste culi- poulet… Ces produits seront disnaire, s’est destiné à une carrière ponibles au rayon frais des magade chef cuisinier. sins spécialisés bio (Satoriz, Papa poule, Sébastien passe beau- La Vie Claire, Biocoop…). coup de temps (trop !) à cuisiner Potpotam, basée à Chavanod, pour sa fille, parce que les petits table dès la première année sur pots proposés sur le marché 50 boutiques en France et manquent de saveurs. Leur vient 100 000 petits pots vendus alors l’idée de lancer une offre (300 000 l’année suivante). Et si la traiteur pour bébés, mayonnaise prend, la qui soit à la fois gustagamme sera enrichie. SIX RECETTES À tive et qualitative. PARTIR DE PRODUITS D’ici là, le duo espère Maxime se met aux BIO CUITS À BASSE développer son propre fourneaux, fait des TEMPÉRATURE ET réseau de commeressais et crée six SOUS VIDE POUR ciaux, et réaliser un recettes à partir de CONSERVER chiffre d’affaires de produits 100 % bio, LES QUALITÉS 200 000 euros à un an. qui seront dès le mois NUTRITIONNELLES. Patricia Rey 30 ECO DES PAYS DE SAVOIE N°39 - 30 SEPTEMBRE 2016 L’Atelier des énigmes, escape game implanté dans la zone d’activité des Verts Prés à Cran-Gevrier, vient de planter un nouveau décor à la frontière du jeu vidéo, baptisé “Cauchemar chromatique”. Il ouvrira début octobre au public, qui aura à cœur de s’échapper du cauchemar en une heure, après un enchaînement de cassetête et d’énigmes. La jeune société, fondée par Émilie Jacquin commerciale de formation et Matthieu Palloix ingénieur en robotique, s’est donné comme objectif de créer, d’ici fin 2016, quatre univers à thèmes. Depuis fin juin, le premier intitulé “Le trésor du pêcheur” emmène deux à six joueurs dans une sorte d’enquête. «Tout le monde cherche ensemble. Le but est de développer la réflexion, l’entraide, la cohésion, la collaboration afin de réaliser un assemblage qui mène à la solution», explique Émilie Jacquin. Par ailleurs, L’Atelier des énigmes s’ouvre en octobre aux entreprises, en proposant désormais une salle configurable pour y accueillir des séminaires. Le prêt d’honneur de 8 000 euros, octroyé par Initiative Grand Annecy, sera dédié à l’aménagement de cet espace de réunion à destination des professionnels. Positionnée sur un marché très concurrentiel, elle vise un chiffre d’affaires de 190 000 euros, une fois les quatre univers en place. Françoise Lafuma Laurent Colin UN NOUVEAU SCÉNARIO POUR KOALA Dix ans après sa création, Koala tourne une page de son histoire et franchit une étape. Le studio, spécialisé dans la création et la communication audiovisuelle, qui avait déjà embauché une monteuse-étalonneuse, a étoffé ses compétences en recrutant une chef de projet. Il s’est également installé à Alpespace dans des bureaux partagés avec trois autres entreprises aux savoir-faire complémentaires. «Nous avons changé notre identité, notre site internet et nos outils de communication», précise Laurent Colin, son fondateur et gérant. Musicien de formation, le Savoyard avait créé une première société de production audiovisuelle. Il a revendu ses parts pour créer, en 2005, Koala. «J’ai commencé avec un tout petit contrat : il s’agissait de faire des photos pour un quatuor à cordes. Il s’avère que ces photos ont été largement reprises par la presse nationale et nous ont vite fait connaître», explique-t-il. Le boucheà-oreille a bien fonctionné dans le monde de la musique où le studio compte de nombreux clients comme l’opéra de Dijon, Classic et Jazz TV, Arte Concert, le Palazzetto Bru Zane à Venise, etc. Il intervient également dans la région pour le compte de collectivités (conseils départementaux, mairies, intercommunalités, etc.) et d’entreprises de différents secteurs (BTP, automobile, restauration…). L’objectif des prochaines années ? Développer le portefeuille clients, notamment dans des domaines comme la gastronomie, le tourisme, la culture. Sophie Boutrelle