CSP-plong-renfloue ss marin

Transcription

CSP-plong-renfloue ss marin
Quand le CSP-Plongée "renfloue" un sous-marin…
"We all live in our yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine…"
Ou le renflouage, par une palanquée du CSP-Plongée, d'un sous-marin de recherche qui avait sombré il y a trois
semaines dans… l'étang de Cucuron ! Et ce n'est pas une galéjade !
Si le ciel devenait bleu après l'orage du matin, l'eau était restée franchement glauque et nos trois compères Christophe S.,
Christophe T. et Henri C. se demandaient vraiment ce qu'ils allaient pouvoir trouver au fond du bassin: des algues, une
sirène, de la boue, des gorgones mythologiques, voire Mélusine elle-même… ?
Au bord de l'eau aussi, de nombreux spectateurs étonnés se posaient des questions lorsqu'ils virent disparaître rapidement
nos plongeurs dans l'eau turbide, hésitant sur les caps.
À ce jeu du "je n'y vois goutte", le plus chanceux fut Christophe S. qui, après avoir fait deux ou trois petits ronds
incontrôlés dans cette mare peu engageante, tout "perdu" qu'il était, aperçut soudain le "yellow submarine" en question !
Bingo ! Au milieu d'un frémissement de bulles il le remonta et ce fut une explosion de joie ponctuée d'applaudissements
sur les rives.
Affaire réglée en une dizaine de minutes ! Il restait encore beaucoup d'air dans les blocs et un garçonnet, qui n'avait rien
perdu de la scène précédente, osa nous demander s'il ne serait pas possible de lui retrouver ses bateaux engloutis sous
ces flots marron. Sitôt dit, sitôt fait ! L'équipe du CSP-Plongée va encore démontrer son savoir-plonger et sous le regard du
petit garçon qui, du bord, les aidait du geste et de la parole, regagna les profondeurs abyssales cucuronnaises.
Cette fois "the winner" fut Henri C., qui remonta l'un des jouets à la grande joie du pitchoun reconnaissant là son "go
fast". Encore des applaudissements nourris pour l'équipe !
Quant au sous-marin "coulé", il n'est pas "touché", ses joints ayant parfaitement joué leur rôle. Son "seul maître à bord"
n'a décelé aucune avarie, juste une batterie qui avait épuisé tout son "jus" …
Texte et photos:
Annick & Bernard Alais