Votre corps vous parle ! La confusion entre un besoin physique et

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Votre corps vous parle ! La confusion entre un besoin physique et
Votre corps vous parle !
La confusion entre un besoin physique et une envie mentale
Ce corps s’autogère avec une telle perfection qu’il est inutile de lui répéter ce qu’il a à faire.
Dans le cas d’un besoin physique, il vous en avertit grâce à un signal physique. Il en va de
même pour la sensation de faim. C’est d’ailleurs une des premières choses que vous saviez
parfaitement faire lorsque vous étiez bébé. Les besoins corporels se manifestaient par vos cris,
sans que vous ayez le temps de vous demander : « Est-ce que je pleure parce que j’ai faim ou
soif, ou parce que j’ai mal à une dent ? » Ce mécanisme inné n’a pas été oublié ; il a simplement
été mentalisé. Vous vous posez d’innombrables questions durant la journée, mais quand il est
question du corps, le ressenti physique prévaut sur l’analyse ! Donc, faites-lui entièrement
confiance, car vous n’avez pas besoin de décider du moment où il est censé avoir faim.
Nourrir le corps est une chose, mais l’alimenter selon ses réels besoins en est une autre.
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le corps ne communique pas par le
truchement des mots, donc par le mental. Lucie m’a dit un jour qu’elle interrogeait toujours son
corps afin de savoir ce dont il avait besoin. Elle lui posait des questions du type : « Souhaitestu du chaud ou du froid ? Quelque chose de sucré ou de salé ? Des féculents ou des protéines?»
Observez-vous l’obstacle auquel Lucie faisait face en posant ces questions ? Il s’agit toujours
du même problème ! Si vous procédez de cette manière, qui répondra à votre avis ? Votre voix
mentale, qui n’est jamais à confondre avec le corps ! Mais à nouveau, puisque le mental a pris
les commandes dans votre vie et que vous mentalisez les besoins d’un corps pourtant incapable
de parler, vous vous retrouvez piégé ! Afin d’éviter ces erreurs, veuillez intégrer ce qui suit :
Imaginez qu’une vive douleur surgisse spontanément. Avant d’avoir la possibilité d’en faire
une formulation mentale, telle que « le corps a une douleur », il vous est d’abord nécessaire de
ressentir la douleur, n’est-ce pas ? Quel est donc le premier facteur permettant la
communication avec votre corps ? Le RESSENTI ! Comprenez que le ressenti est toujours
antérieur à la formulation mentale. C’est uniquement à partir de lui que votre tête peut par la
suite vous dire « j’ai mal » ou vous demander « pourquoi ai-je mal ? » ou encore « que dois-je
faire face à cette douleur ? »
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Extrait du livre La Nutri-Émotion© - Toute reproduction du texte est interdite
Toute question actionne uniquement votre mécanisme mental, car votre corps est incapable
d’employer des mots puisqu’il dialogue à partir des maux physiques. Pouvez-vous, de ce fait,
comprendre qu’il ne vous sert strictement à rien de lui poser des questions ? Écouter votre corps,
c’est vous servir de votre corps physique, non de votre voix mentale. Le choix des aliments est
un processus naturel. Mais étant absorbé dans un système regorgeant d’informations sur les
bienfaits ou méfaits de certains aliments, il n’est guère étonnant de constater que vous avez
totalement perdu la connexion primaire à votre corps ! Si, en plus, vous avez fait des régimes,
la confusion entre ce que vous considérez comme étant un besoin physique et les réels besoins
de votre corps est à son paroxysme. Maintes fois, j’ai entendu : « J’ouvre le frigo et je prends
un aliment qui me fait envie. Puis, d’interminables questions quant à la quantité et à
l’association avec d’autres aliments surgissent. Finalement, je ne sais plus quoi manger, ni
quelle quantité manger et, surtout, je ne sais même plus si j’ai vraiment faim ! »
Il faut prendre en considération que dans votre situation actuelle, un réel écart existe entre ce
que vous jugez être un besoin physique et ce que votre corps vous communique par ses
symptômes. Mais ne vous inquiétez guère, nous allons ensemble rétablir cette communication
et vos prises de tête inutiles se verront spontanément dissipées ! (…)
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